Sur le plan historique et culturel, Montauban se trouve dans le Pays Montalbanais, c'est-à-dire la partie méridionale duQuercy, province traditionnelle issue de la cité gallo-romaine desCadurques, dont la ville principale étaitCahors. Elle fait aussi partie des pays anciennementoccitanophones, à la limite entre leLanguedoc et laGascogne.
Repère de nivellement sur le mur de l'église St-Jacques. Altitude 94,81 m.
Le territoire de la commune se présente comme une vaste plaine découpée en terrasses par les plaines alluviales duTarn, de l’Aveyron, et duTescou. Un réseau hydrographique secondaire vient à son tour former de nombreux vallons. Le paysage a été façonné par les mouvements de ce réseau hydrographique. La présence d’alluvions (dépôts de sédiments charriés par un cours d’eau) sur une large partie du territoire de la commune atteste de ce phénomène. L’altitude varie entre75 et 80 mètres pour les points les plus bas de la commune (aux abords des lits mineurs duTarn et de l’Aveyron), et entre180 à 210 mètres pour les points les plus hauts, situés sur les plateaux[4]. Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnespyrénéenne est visible.
Statistiques 1991-2020 et records MONTAUBAN (82) - alt : 106m, lat : 44°01'40"N, lon : 1°22'36"E Records établis sur la période du 01-01-1885 au 04-01-2024
Un espace protégé est présent sur le territoire de la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'unarrêté de protection de biotope, d'une superficie de1 262,3ha[24].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF detype 1[Note 3] sont recensées dans la commune[28] : le « lac de la Piboulette et ruisseau le Grand Mortarieu » (99ha)[29], et la « rivière Aveyron » (3 500ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans leTarn et 20 dans leTarn-et-Garonne[30] et deux ZNIEFF detype 2[Note 4],[28] :
Au, Montauban est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33].Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle estville-centre[Note 6],[34],[Insee 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est la commune-centre[Note 7],[Insee 1]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[35],[36].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,9 %),terres arables (25,6 %), zones urbanisées (24,4 %), cultures permanentes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), forêts (4,2 %), prairies (1,6 %), eaux continentales[Note 8] (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune de Montauban est découpée en 4 zones et 24 quartiers[38] :Est : Fonneuve, Ramier, Les Chênes-Aérodrome, Lalande-Montplaisir, Saint-Martial, Clos Maury-Canteloube.
Sud : Médiathèque-Beausoleil haut, Carreyrat, Beausoleil bas-Zac Tempé, Le Fau-Vignarnaud, Sapiac-Pech Boyer.
L'autoroute A20, qui traverse donc la ville du nord au sud, permet de rejoindre depuis Montauban les villes deCahors,Limoges etParis. L'autoroute permet aussi de rejoindre l'autoroute A62, situé à une dizaine de kilomètres au sud de la ville, pour rejoindre ensuiteToulouse,Bordeaux ou lesPyrénées et lamer Méditerranée.
D'autres routes départementales importantes permettent de rejoindre des villes alentour. L'ancienneroute nationale 20, déclassée en RD 820 vers le nord ou partiellement remplacée par l'autoroute A20 au sud, permet de rejoindre Toulouse sans passer par l'A62 ouCaussade depuis le centre-ville. La RD 927 se dirige versMoissac, la RD 928 versAubiet puisAuch, la RD 958 versCastelsarrasin la RD 959 versMolières ou encore la RD 999 versGaillac, puisAlbi.
C'est une gare desservie par desTGV, desIntercités, desIntercités de nuit et desTER. Elle permet de relier directement la ville, au sud àToulouse et au nord àParis, àBordeaux à l'ouest et àMarseille à l'est, ce qui en fait un croisement ferroviaire majeur. La gare de Montauban est la seconde gare deMidi-Pyrénées par son chiffre d'affaires. Elle génère un peu plus de six millions d'euros dechiffre d'affaires par an, soit 90 000 euros par semaine. La gare de Montauban a accueilli environ un million de voyageurs en2008.
Un bus de l'ancienne livrée sur la ligne A, aujourd'hui supprimée.
La ville de Montauban est desservie par le réseau urbain desTransports du Grand Montauban, qui a remplacé en juillet 2024 le réseau des «Transports Montalbanais».
Ce réseau est constitué par neuf lignes urbaines[39], vingt lignes péri-urbaines[40] vers les communes duGrand Montauban, sept navettes spéciales et cinq lignes de transport à la demande[41].
Il existe aussi un réseau appelé « Rezo Pouce », premier réseau d’auto-stop organisé créé en France, concernant 183 communes du Nord-Toulousain[42].
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant15 communes concernées par un risque de débordement duTarn, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[45]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture desdigues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[46]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1996, 1999, 2003, 2013 et 2021[47],[43].
Montauban est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[48].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montauban.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur le territoire de la commune sont des tassements différentiels[49].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 17 423 bâtiments dénombrés sur le territoire de la commune en 2019, 17 419 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[50],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur le territoire de la commune[51].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2006, 2011, 2012 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Le risque detransport de matières dangereuses dans la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[52].
La commune est en outre située en aval dubarrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 10] dans l'Aveyron sur les rivièresAveyron etViaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[54]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[55].
La charte de fondation de 1144 n'existe plus. Le contenu en est connu grâce à une version en latin de 1236 (alors que la version de 1144 aurait été rédigée enlangue d'oc[56]), conservée auArchives départementales du Tarn-et-Garonne, dans un recueil de manuscrits intituléLivre rouge des consuls de Montauban[57].
SelonErnest Nègre, le nom de Montauban est attesté sous la formeMonte Albano en1144[58], etvillae Montis Albani en 1231.Montis Albani représente ici le casgénitif deMons Albanus, forme latine fondamentale (casnominatif).
Enoccitan (languedocien), le nom de la commune est orthographiéMontalban, ce qui donne une prononciation /moun-tal-BA/. Mais dans le parler local, ce nom est prononcé avec une assimilation du L en U (/moun-taw-BA/).
En français, une évolution analogue fait passer -AL- avant consonne à -AU-, le groupe -AU- finissant par être prononcé -O- (/mon-to-BAN/).
L'expression latineMons Albanus signifie fondamentalement "Mont blanc"[59]. On met en général en parallèlemons albanus avecmons aureolus qui est le nom latin de l'abbaye de Montauriol, c'est-à-dire « mont doré ». En 1144, celle-ci existait depuis deux siècles environ.
Une explication hypothétique affirme que cela résulte du fait que la ville deMons Albanus était située sur un rebord de coteau où l'on trouvait de nombreuxsaules,dont le dos des feuilles est blanc[réf. nécessaire], donnant de loin une impression de blancheur.
Les historiens locaux Paul Burgan etAndré Lafon pensent qu'il y a une intention ironique dans le choix de ce nom ; ils parlent de « la malice d'une telle appellation » due à la fondation de cette ville neuve et du château comtal en l'opposant « ironiquement » au mont doré de l'abbaye qui rejetait catégoriquement la création d'une ville neuve[60].
Le site de fondation de la ville est délimité sur trois côtés par des cours d'eau : leTarn à l'ouest, leTescou au sud-ouest (jusqu'au confluent avec le Tarn) et le ruisseau de la Garrigue (ou Mandoune) au nord-est (jusqu'au confluent avec cette même rivière).
Le site de Montauban durant la Préhistoire et l'Antiquité
La période romaine ne laisse pas non plus de traces importantes à Montauban. C'est à une dizaine de kilomètres au nord que se trouvent les vestiges duvicus cadurque deCossa, mentionnée sur lacarte de Peutinger, à 77 km de Toulouse et 44 kilomètres de Cahors.Mais elle cesse d'exister comme centre urbain à une époque inconnue de la fin de l'Antiquité ou du haut Moyen Âge (il existe aujourd'hui un village appelé Cos, dans la commune deLamothe-Capdeville, ainsi qu'une communeL'Honor-de-Cos) et son existence est totalement ignorée au Moyen Âge et même plus tard.
La grande voie romaine allant deNarbonne etToulouse àBordeaux, lavia Aquitania, reprise ensuite par laRN 113 (aujourd'hui RD 813 en Tarn-et-Garonne), passait sur la rive droite de la Garonne par les sites deMontech et deCastelsarrasin, franchissant leTarn àMoissac, passant donc à quelques kilomètres au sud-ouest du site de Montauban.
Haut Moyen Âge : l'abbaye de Montauriol (première moitié duIXe siècle)
Dès cette époque, un premier noyau de peuplement se forme autour de l'abbaye : le village de Montauriol (Mons Aureolus)[62], qui a été absorbé par la ville de Montauban, mais dont le nom reste présent dans la toponymie (boulevard de Montauriol etchâteau de Montauriol).
Le comte lui donne un nom qui est en latinMons Albanus (« mont Blanc » ou « mont des Saules »), nom qui fait écho au nom de l'abbaye (Mons Aureolus, « mont Doré »).
Le plan de la ville est de typehippodamien (ou orthogonal) avec les rues qui se croisent à angle droit et rejoignent le centre constitué par une place centrale rectangulaire, aujourd'hui représentée par l'actuelleplace Nationale et la place annexe où se trouve l'église. Ce plan caractérise toutes les bastides construites par la suite.
La ville est dotée d'unecharte de fondation qui définit les devoirs et les droits du comte et des habitants de la ville, dont, dans le système féodal en vigueur à cette époque, le comte de Toulouse est leseigneur héréditaire.
En 1453, les troupes deCharles VII prennent définitivement Bordeaux, chassant les derniers représentants du roi d'Angleterre en Aquitaine. Le duché d'Aquitaine, couramment appeléduché de Guyenne, est dévolu par Louis XI à son frèreCharles de France (1446-1472). À la mort de Charles, le duché revient au roi, qui en confirme les privilèges de la ville parlettres patentes[65].
Les fortifications de Montauban au moment du siège, en 1621.
Dans lesannées 1530 et suivantes, la population de Montauban se convertit auprotestantisme, et devient une des capitales duprotestantisme français avecLa Rochelle puis devient entièrementhuguenote au début desguerres de religion[66]. En1559, la messe pour la mort d’Henri II n’est dite qu’au bout de huit mois. D'aprèsThéodore de Bèze, c'est en 1560 que les réunions de protestants pour y faire des prières et chanter des psaumes ont commencé dans une maison[67]. En janvier1561, le culte protestant est public ; au mois d’août, les moinescatholiques sont dans l’impossibilité de prêcher. L’évêque est chassé, et tous les consuls de la ville sont protestants[68].
En 1595, il y a deux temples et trois pasteurs à Montauban. Un premiertemple est construit en 1565 qui a été démoli en 1615 pour construire le Grand temple de Montauban ou Temple neuf à l'emplacement de la chapelle de Lautier de l'hôpital Saint-Jacques suivant les plans de Pierre Belleville, architecte deToulouse. Sa construction a été terminée avant le. L'ameublement du temple n'a été fait qu'en[70]. Un second temple existait à Montauban, appelé Temple de l'École jusqu'en 1598, construit en 1609. C'est dans le Grand temple que leduc de Rohan prend la parole, le, pour faire promettre aux calvinistes montalbanais de se défendre. Le Temple neuf est démoli en 1665 par l'intendantClaude Pellot commis pour cela par un arrêt du Conseil[71].
En 1598,Henri IV, ayant accordé par l'édit de Nantes des droits religieux aux protestants de France, garantit à ces derniers des « places de sûreté » au nombre de 51, plus des lieux de refuge.
De l'édit de Nantes (1598) à la première rébellion huguenote (1620)
Montauban devient l'une des principales places de sûreté protestantes du royaume, aux côtés deNîmes etLa Rochelle. Elle acquiert ainsi le droit de se protéger en bâtissant et en entretenant des fortifications.
La ville reconstruit à partir de 1614 les « couverts » qui portent aujourd'hui le nom deplace Nationale.
Mais la situation politico-religieuse se détériore après la mort de Henri IV (1610) : les avantages politiques concédés par l'édit de Nantes ne sont pas appréciés par ceux qui gouvernent alors le royaume, durant la minorité de Louis XIII, puis au début de son règne. C'est un édit concernant le culte catholique auBéarn (terre d'origine de Henri IV et bastion calviniste depuis le règne de sa mère,Jeanne d'Albret) qui déclenche une nouvelle période d'hostilités.
En 1620, une partie des chefs protestants, notamment le ducHenri II de Rohan, s'engagent dans un processus derébellion, auquel Montauban donne son adhésion.
En 1621, les armées royales prennent le contrôle de plusieurs villes deSaintonge (mais pas deLa Rochelle, capitale protestante du royaume), puis remontent le cours de la Garonne et viennent mettre le siège devant Montauban. Les troupes royales sont commandées par le ducCharles de Luynes,connétable de France, qui dispose d'une forte supériorité en matière d'artillerie. La ville résiste pendant96 jours sous la conduite du consulJacques Dupuy. Selon la tradition, elle aurait subi le feu de400 pièces d'artillerie dont le clocher de l'église Saint-Jacques garde encore quelques traces. Mais certains historiens considèrent cet épisode, connu comme« les Quatre Cents Coups de Montauban », comme étant en partie légendaire[72]. Charles de Luynes finit par lever le siège. Mais dans l'ensemble, les pertes des protestants sont considérables : au terme de cette première rébellion, ils ne conservent plus que deux des places de sûreté accordées par l'édit de Nantes : La Rochelle et Montauban.
En 1629, au terme de la troisièmerébellion huguenote, marquée par le terriblesiège dirigé en 1627-1628 par lecardinal de Richelieu lui-même, La Rochelle est prise. Dernière place de sûretécalviniste, Montauban engage des pourparlers avecRichelieu et fait sa soumission (). Richelieu et Louis XIII entrent dans la ville, accueillis par les habitants aux cris de « Vive le roi, vive le cardinal ». Leculte catholique est rétabli à l'église Saint-Jacques et les remparts sont détruits sur l'ordre du roi. Un peu plus tard, lapaix d'Alès remplace l'édit de Nantes : le culte protestant reste toléré, avec des conditions précises d'exercice, mais les protestants perdent toute autonomie militaire.
En 1716, la généralité de Montauban est réduite au Quercy et au Rouergue, du fait de la création de lagénéralité d'Auch qui reçoit les cinq élections situées au sud de la Garonne : Rivière-Verdun, Lomagne, Armagnac, Astarac, Comminges et les pays d'états pyrénéens[75].
Les protestants de Montauban et la révocation de l'édit de Nantes (1685)
Sous le règne deLouis XIV, la situation des protestants devient de plus en plus difficile. Ils subissent des persécutions diverses, visant à les convaincre de se convertir. En 1685, l'édit de Nantes est révoqué par l'édit de Fontainebleau. Le culte public est strictement interdit, les pasteurs sont condamnés à l'exil. La pression sur les protestants devient très forte, notamment avec lesdragonnades (logement de régiments dedragons chez l'habitant). Nombre de protestants décident de quitter le royaume.
C'est aussi le cas de protestants de Montauban, tel un grand-père du BritanniquePaul Pechell(en), parti enIrlande, à l'époque dans la dépendance duroyaume d'Angleterre, pays protestant.
Malgré les persécutions antiprotestantes, Montauban atteint son apogée économique auXVIIIe siècle avec sesminoteries, ses tissages de lasoie et de lalaine, son dynamisme industriel est remarquable.
En 1700, elle compte environ 30 000 habitants (Toulouse en compte environ 48 000)[77], 15 000 ouvriers textiles et 2 000 ouvriers deminoteries en 1750. Afin de réimplanter durablement lecatholicisme, sont édifiés un nouveaupalais épiscopal sur les ruines du château duPrince noir, unecathédrale de style classique en pierres de taille, un collègejésuite (l'Ancien Collège), et l'église Saint-Étienne de Sapiac[78]. Montauban connaît un âge d'or et prend le visage qu'on lui connaît encore aujourd'hui : les nombreuxhôtels particuliers de style classique enbrique toulousaine, laplace Nationale (rebâtie dans le style actuel après un incendie en 1614), le creusement ducanal du Midi (puis lecanal de Montech), le cours Foucault[79]. Les consuls autorisent l'implantation d'un théâtre sur l'emplacement actuel du théâtreOlympe-de-Gouges. Les tours fortifiées duPont Vieux sont détruites et unarc de triomphe à la gloire du roi est édifié à l'extrémité du pont. De nouveaux quartiers prennent forme autour du centre ancien : Villebourbon (à dominante industrielle et artisanale), Villenouvelle.
La Cour de la Bourse des marchands est créée en août 1712 pour juger des différends commerciaux. Cette cour a continué jusqu'en 1790. La loi du a transformé les « juges consulaires » en « juges de commerce ». L'édit de mars 1710 donné à Versailles prévoit la création de 20 nouvelles juridictions consulaires. Le, un arrêt de Conseil du roi a nommé Jean-Jacques Clément, bourgeois de Paris, pour mettre en place ces juridictions. L'intendant de la généralité de Montauban, Gaspard-François Legendre de Lormoy, convoque 29 personnes le pour choisir les juges de cette cour. Pour une raison inconnue, il faut attendre août 1712 pour que cette cour soit mise en place. Cette Cour est séparée de la Cour de la Bourse des Marchands de Toulouse ce qui a entraîné une protestation des membres de cette cour dans une lettre du[80].
Au début de la Révolution française, lorsque l'Assemblée nationale constituante crée lesdépartements (1789-1790), malgré les efforts des notables locaux pour que la ville soit chef-lieu d'un département[81], Montauban devient seulement chef-lieu d'undistrict que l'Assemblée attribue (15 janvier 1790) au département duLot (chef-lieu :Cahors), après avoir envisagé une attribution à celui de laHaute-Garonne (chef-lieu :Toulouse).
En septembre 1792 le régime de la monarchie constitutionnelle établi en 1789 est remplacé par laPremière République, dirigée par une nouvelle assemblée, laConvention nationale. Les luttes politiques entreGirondins etMontagnards ainsi que les guerres étrangère (première coalition) et civile (guerre de Vendée) aboutissent durant l'été 1793 à l'arrivée au pouvoir des Montagnards et à l'instauration du régime de laTerreur, qui prend fin le 27 juillet 1794 (9 thermidor an II) avec lachute de Robespierre.
Deux Montalbanais sont impliqués dans ces événements politiques, mais pas dans le même camp :
Olympe de Gouges (1748-1793), femme de lettres dès l'Ancien Régime, revendique (en vain) des droits égaux pour les citoyennes ; durant la Terreur, ses attaques contreRobespierre la mènent à l'échafaud (3 novembre 1793) ;
En 1808 (sénatus-consulte du 21 novembre) est décidée la création d'un nouveau département, leTarn-et-Garonne, dont Montauban devient le chef-lieu. Cette circonscription a une superficie de seulement 3 545 km² avec environ 239 000 habitants. Le premier préfet estFélix Le Peletier d'Aunay[84].
La ville stagne économiquement et connaît ensuite un déclin industriel dû à la concurrence duRoyaume-Uni, de laBelgique et des départements duNord et duPas-de-Calais dans la production textile.
Montauban profite cependant de la croissance économique duSecond Empire (1851-1870), puis de laBelle Époque (1900-1914).
Villebourbon confirme son statut de quartier industriel, avec l'édification de deux moulins (Sapiacou et glacière de Palisse) et des biscuiteries Poult, bâtiment destyle néo-mauresque[85].
Ses vieux quartiers sont restaurés, et la ville se modernise, sur les rives du Tarn (Villebourbon, Sapiac) lescrues de1766[pas clair],1870 et1930 sont particulièrement destructrices alors que la vieille ville, située en hauteur, n'est pas touchée. Cependant des avenues, le long desquelles des immeubles viennent s’agglomérer, sont tracées : les faubourg Lacapelle et faubourg du Moustier notamment.
De nouvelleséglises destyle néogothique sont édifiées dans les quartiers récents :Saint-Orens à Villebourbon et Saint-Jean-Baptiste à Villenouvelle. Le quartier de Villenouvelle est relié au centre ancien par un nouveaupont, celui des consuls de style néo-médiéval, qui enjambe le ruisseau Lagarrigue en 1898. Au sud de ce nouveau pont, la place Lefranc devant le théâtre est agrandie et aérée. Une bibliothèque destyle Beaux-Arts est bâtie au cœur de la vieille ville, en face dumusée Ingres.
Quelques bâtiments de styleArt déco comme le bâtiment des postes (allée de l'Empereur) sont à remarquer, ainsi que les ancienneshalles (place Lalaque) ou lesgaleries Lafayette (hyper-centre). De façon plus classique et rappelant laplace Nationale, le théâtre se voit doté d'une nouvelle façade. La ville est desservie par lesTramways de Tarn-et-Garonne, en service de 1913 à 1933.
Monument aux morts des Première et Seconde Guerres mondiales à Montauban.
À la fin de l'hiver 1929-1930, unépisode cévenol[88] succède à plusieurs jours de pluie. Fin leTarn gonfle très sérieusement, et unecrue dévastatrice de 11,5 mètres ravage Montauban etMoissac début mars. Les secteurs de Villebourbon et de Sapiac sont complètement immergés[89]. On dénombre plus de200 décès et 3 000 logements détruits (dont la majeure partie surMoissac et Montauban)[90]. Cette crue centennale, voire millénaire, fut nommée « l'inondation du siècle » et sert de référence au plan de prévention des risques liés auxinondations. Montauban est touchée en1996 par une autre crue de moindre importance. À la suite de cet événement, desdigues et barrages sont bâtis en bordure duTarn pour éviter et atténuer les effets dévastateurs d'une nouvelle crue[91].
« Si dès la fin 1936, quelques centaines de familles espagnoles de réfugiés débarquent à Montauban pour fuir laguerre civile, ce sont des milliers derépublicains qui transitent par lagare de Villebourbon avant de gagner lecamp de Septfonds. »[92] Dans ce cortège,Manuel Azaña,président de la République espagnole, « après avoir échappé à laGestapo près duPyla, parvient dans une ambulance à Montauban. »[93] Finalement mis en résidence surveillée dans une chambre de l'hôtel du Midi à la demande dugouvernement de Vichy, « Azaña à qui l'on refuse un exil auMexique »[94], meurt d'épuisement, le. « Le préfet Durocher lui refuse des obsèques ostentatoires, la visite dumaréchal Pétain deux jours à peine après ses obsèques n'y était, sans doute, pas étrangère »[95].
En 1940, plusieurs dizaines de milliers de réfugiés de toute l'Europe du Nord, et en particulier des sujetsbelges affluent. « Carrefour, Montauban devenait un terminus pour ces milliers d'exilés qui avaient tout quitté pour ne pas revivre les horreurs et exactionsallemandes de laSeconde Guerre mondiale »[93]. Parmi ces réfugiés, « il y avait aussiMona Lisa,La Joconde deLéonard de Vinci qui échappait au pillage et trouvait refuge avec toute une partie des collections duLouvre et du musée de Versailles dans les épais murs dumusée Ingres »[93]. Sous la garde du futur académicienAndré Chamson, uneplaque commémorative le rappelle au 30, rue de la Comédie.
Périodes de la « zone libre » (à partir de juin 1940), puis de l'occupation allemande (à partir de novembre 1942)
Au printemps 1941, une enquête de police vise à localiser et à arrêter les membres de la direction et des militants duParti communiste d'Autriche (KPÖ)[96].
En 1942, l'Union nationale espagnole (antifranquiste) est créée près de Montauban dans le cadre de larésistance. Elle regroupe les organisations de luttes contre lesfranquistes et contre lesnazis dans laFrance occupée[97].
Le, les nazis assistés par des miliciens, avaient arrêté sur dénonciations àNègrepelisse deux maquisards, Henri Borderie et André Castel et avaient cernéMontricoux à la recherche demaquisards. Onze hommes furent interpellés et transférés en camion vers Montauban. Parmi eux, figuraient Pierre Bonhomme, Pierre Feuillée, André Huguet, Henry et André Jouany, Hugues et Lucien Lespinet, Camille Mazard, René Cournut, Eugène Fournier et Michel Mélamed. Le groupe « Fantôme » du corps franc Dumas attaqua le convoi au lieu-dit Les Brunis. Il y aura quatre tentatives d’évasions : Eugène Fournier et René Cournut réussissent, Pierre Bonhomme et Pierre Feuillée sont abattus. Inférieurs en nombre, les maquisards décrochent. Marcel Loupiac et André Bauer sont tués, Gorges Wrobel, Pierre Guisti, Angelo Foffano et Maurice Daugé réussissent à fuir avec Georges Jacquot. L’ennemi compte plusieurs morts parmi les soldats allemands et les miliciens. Louis Délèris, de passage sur la route, est embarqué comme otage avec les autres prisonniers. Dans la nuit du23 juillet, les prisonniers sont conduits place Pétain où les nazis envisagent leur exécution. Profitant de l'obscurité, lesRésistants parviennent à s'enfuir. André Castel, Henri Jouany, André Huguet et Michel Mélamed sont repris. Ces quatre-là seront immédiatement pendus dos à dos aux deuxacacias de la place. Un autre otage, Lespinet, qui s'était lui aussi évadé au cours de la nuit, sera retrouvé au petit matin. Il décédera à l'hôpital des suites de ses blessures. A Montech le 26 juillet, André Jouany et Lucien Lespinet sont retrouvés dans une tombe au lieu-dit « Châteauroux ». L’autopsie révélera qu’ils y avaient été enterrés vivants. PourLes Pendus de Montauban (1944) Le peintre montalbanais Lucien Pierre Cadène réalisé un dessin préparatoire en cachette au matin du 24 juillet 1944. L'inscription sur le tableau final -Hommage aux Martyrs de la Gestapo et de la Milice de Darnand -condamne ouvertement les responsables de ces répressions sanglantes: les nazis et leurs collaborateurs français, et témoigne ses sentiments en faveur de la Résistance[102].
Alors que plusieurs attaques se déroulent autour de Montauban, lesnazis reçoivent l’ordre de quitter la ville pour retourner dans le Nord de la France et fuient aussi vite de Montauban, le. En même temps une colonne allemande de400 hommes arrive deCahors où elle s'est fait attaquer par des maquisards ; elle se dirige versToulouse.
Le19 août en milieu d’après-midi, ces troupes au service duTroisième Reich arrivent à Montauban, alors qu'une foule fête déjà le départ des troupes allemandes jusqu'alors stationnées dans la ville ; les habitants se barricadent à nouveau dans l’urgence. Vers15 h, la colonne allemande venant de laRN 20 est arrêtée par des coups de feu partis de l’avenue de la gare de Villenouvelle et du Rond. Depuis leurs fenêtres les habitants leur tirent dessus. Desmaquisards arrivent ensuite en renfort, prenant position dans les fossés de l’avenue de Paris et au Rond. En fin d’après-midi, les troupes d’Occupation passent à l’attaque par de violentstirs de mortier avant d’essuyer la mitraille d’un avion alliétoulousain. Les nazis sont contraints de battre en retraite à la tombée de la nuit. Le bilan est de15 morts. La ville est considérée comme libérée[103].
Pendant lestrente glorieuses sont édifiés de nouveaux quartiers périphériques de lotissements et de résidences à l'est, notamment ungrand ensemble aux Chaumes. Pendant la même période sont construits la piscine Chambord, le parc sportif de la Fobio, une nouvelle bibliothèque à l'est de la ville puis les archives dumusée Ingres. Deux zones industrielles et commerciales émergent à l’extrême nord (Aussonne, Albanord) et à l’extrême sud de la Ville (Albasud). Un troisième pont enjambant leTarn est inauguré en 1970, le pont de Sapiac[104]. La RN 20 devient l'autorouteA20. Après les années 1970, la ville s'étend, avec la constitution de hameaux (Fonneuve, Carreyrat, Saint-Martial, Falguières…) et la construction de nombreuxlotissements en bordure de la ville.
De nouvelles infrastructures voient le jour à Montauban : salle de concert Eurythmie sur l'ancien site de la gare Villenouvelle (2000), coulée verte surl'ancienne ligne de chemin de fer (2002), médiathèque (2012),golf (2012), complexe aquatique (2013). Fermé à la navigation depuis 1990, lecanal de Montech est rouvert en 2003.
En 2006, un incendie détruit le moulin de Sapiacou[105].
Le boulevard urbain Ouest est progressivement édifié à partir de 2010, avec notamment l'inauguration du pont de l'Avenir en 2011.
Montauban est desservie par lesTGV, mais le réseauLGV n'arrivera pas à Montauban avant 2024. Le tracé de la ligne est déjà défini et une gare LGV devrait être bâtie au sud de la ville.
Le, à14 h 10, deux militaires, Abel Chennouf, français catholique d'origine algérienne, âgé de 26 ans et Mohamed Legouad, françaismusulman, d'origine algérienne âgé de 24 ans, sont tués et un troisième, Loïc Liber, âgé de 28 ans, est grièvement blessé à la tête, alors qu'ils retiraient de l'argent à un distributeur d'argent situé à proximité de la caserne du17e RGP où ils étaient cantonnés à Montauban. Leur assassin est arrivé en scooter, a fermement écarté une personne âgée et a tiré dans la tête et dans le dos des victimes, prenant le temps d'achever l'une d'elles à terre. Les enquêteurs retrouvent sur place 13 étuis de calibre.45 ACP similaires aux munitions utilisées lors du premier meurtre. Le tireur a pris la fuite à scooter aux cris de« Allah akbar». Un chargeur roule sous une camionnette garée à proximité. Un des trois militaires est sous-officier au17e régiment du génie parachutiste, les deux autres sont des engagés au sein du même régiment.
Loïc Liber, la victime survivante, sort de l'hôpital début,tétraplégique.
L'endettement de Montauban au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 18], l'annuité de la dette[Note 19] et sa capacité de désendettement[Note 20] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[110],[Note 21].
En 2022, la commune comptait 62 487 habitants[Note 22], en évolution de +3,38 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Université de Montauban, antenne de l'Université Toulouse III - Paul Sabatier Licences Professionnelles "Instrumentation et Systèmes Innovants pour une Agriculture Eco-responsable".
École de commerce et de gestion de Montauban (EGC)
Montauban compte un centre hospitalier, situé rue Léon-Cladel. Cet hôpital accueille unInstitut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), qui forme infirmiers et aides-soignants. Trois cliniques privées se situent également à Montauban : la clinique Cave, la clinique croix Saint-Michel duDr Boyé et la clinique du Pont de Chaume.
La presse locale est dominée parLa Dépêche du Midi, principal groupe médiatique enOccitanie, qui compte une édition locale dans leTarn-et-Garonne. Les journauxLe Réveil du Tarn-et-Garonne (jusqu'à sa fermeture en 2017) etLe Petit-Journal, tri-hebdomadaire implanté dans 11 départements du Sud-Ouest dont leTarn-et-Garonne où il est basé, complètent ce paysage médiatique.
Les Nouvelles de Tarn-et-Garonne, qui est un bimensuel communiste du Tarn-et-Garonne, publie également une édition à Montauban.
Nostalgie Quercy-Gascogne (97.6 FM) : Antenne locale de Nostalgie pour Montauban mais aussiAuch (101.6 FM),Valence d'Agen (101.6 FM) etCahors (102.3 FM, depuis 2016). Elle propose des décrochages locaux depuis des studios montalbanais[117].
CFM radio (101.2 FM) : radio associative du nordMidi-Pyrénées orientée sur la musiquerock. Elle émet des décrochages locaux sur Montauban[118].
France 3 Midi-Pyrénées est recevable dans Montauban grâce au site d'émission duPic du Midi comme les autres chaînes de laTNT. Une webtélé locale montalbanaise, appeléeTvLocale, existe également.
La ville accueillait chaque année lefestivalAlors… Chante! qui s'installe à partir de 2016 à Castelsarrasin sans trouver le succès escompté et disparaît en cette année.
Elle accueillait aussi tous les mois de juillet un festival dejazz, le Jazz à Montauban et en Tarn-et-Garonne.
Depuis 1991, le Festival de littératureLettres d'Automne, à la mi-novembre, accueille un écrivain pendant deux semaines.
Depuis 2009, le festival International de Magie se produit à Montauban dans la salle Eurythmie.
Depuis 2015, le festivalMontauban en Scènes créé par la ville de Montauban propose tout l'été une programmation équilibrée et diversifiée d’une quarantaine d’événements mêlant musique, danse, humour, spectacles pour enfants, arts de la rue, ateliers découverte, etc.
Depuis 2019, le Festival Mars en Danse se produit au théâtre Olympe-de-Gouges.
Depuis 2015, la ConspiraSon asso organise une soirée de musique électronique, les, au square Picard
Depuis 2019, un festival deGwoka se déroule le deuxième samedi d'août "Place au Gwoka"
Événements :
:Intervilles, lejeu télévisé phare de l'été enFrance des années 1990 - 2000 s'est installé dans le centre-ville de Montauban pour affronter la ville deTarbes. Montauban remporte la victoire avec un score de 8 - 5.
2- : Montauban est désignée comme Ville ambassadrice pour la30e édition duTéléthon. Durant ces deux jours la ville a organisé des défis ainsi que des animations diffusés en direct de laPlace Nationale surFrance Télévisions.
US Montauban, club derugby à XV champion de France en1967, dont la section professionnelle est le MTG XV (Montauban Tarn-et-Garonne XV)rugby à XV évoluant enChampionnat de France de rugby de Top 14 en 2025-26. Champion de France de deuxième division en 2001 et 2006. Le club évolue austade Sapiac. Le club du MTG XV a été rétrogradé et redevient amateur avec toujours les mêmes couleurs, le vert et noir. Désormais, la fédération a interdit de nommer le club MTG XV mais USM. Le club retrouve le monde professionnel et évolue enPro D2 depuis l'exercice 2014-2015, puis enTop 14 à partir de la saison 2025-2026.Stade du Rugby Sapiac USM à Montauban.
Les Jeunes Espoirs montalbanais (JEM) : école defootball, créée en 1986 et réputée pour sa formation des jeunes (n'avait pas d'équipe seniors jusqu'en 2018) .
Le Dojo montalbanais, un club majeur de la région enjudo.
L'Association montalbanaise de sauvetage et secourisme : natation sportive, sauvetage, formation BNSSA
Le MN82, un des plus grands clubs denatation de France, avec 1 142 licenciés en 2011. Né de la fusion des deux principaux clubs tarn-et-garonnais, le Cercle des Nageurs Montalbanais et les Dauphins Montalbanais, Montauban Natation 82 a vu le jour le.
ULM 82, le plus grand club ulm du Tarn-et-Garonne àAlbefeuille-Lagarde, école de pilotage et baptême de l'air.
Player's Montauban: Club depétanque de la cité d'Ingres, créé en 1991, avec un titre de champion de France deJeu provençal, dès 1992.
Montauban est également une ville qui possède un club deHandisport : le Montauban Handisport qui comprend, notamment, une section derugby à XIII fauteuil : LesPandas . Ceux-ci disputent le championnatÉlite 1 (première division) à la fin des années 2010.
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 35 990 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,5 % d'actifs dont 61,2 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs[Insee 3].
On comptait 34 409 emplois dans la zone d'emploi, contre 28 756 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 22 213, l'indicateur de concentration d'emploi est de 154,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre trois emplois pour deux habitants actifs[Insee 4].
Au, Montauban comptait 6 186 établissements : 343 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 343 dans l'industrie, 501 dans la construction, 3 958 dans le commerce-transports-services divers et 1 041 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 5].
Zone industrielle d'Albanord (ou d'Aussonne) : cette zone d'activité est la plus étendue de la ville. Elle regroupe plus de 400 entreprises et environ 4 000 emplois. D'autres projets existent, tels que la création de la ZAC "Les Prades" sur25 hectares dans la continuité d'Albanord. Ce projet a pour but de rassembler des concessions automobiles et des entreprises artisanales[129]. Les travaux de VRD se sont achevés en.Renault,Volvo,Citroën, Midi-Pyrénées Électricité se sont déjà installés. De plus,Leroy-Merlin a ouvert un magasin de plus de 11 000 m2 fin 2016 sur Albanord. Enfin, unretail park surnommé "Les Portes de Montauban" sera livré fin 2016. Plusieurs dizaines d'enseignes devraient s'installer[130]. Un pôle artisanal porté par le promoteur Chambéry Transaction Investissement projette 3 600 m2 de surfaces commerciales. De son côte, la mairie envisage de réaliser un pole consacré à l'habitat durable.
Zone Industrielle de Sapiac : Cette zone d'activité est plus petite que celle d'Albanord. Elle regroupe131 entreprises et emploie 1 280 salariés.
Zone Industrielle d'Albasud : ce site compte230 entreprises et 3 700 emplois.
La ville constitue une curiosité architecturale caractéristique desbastides de la région.Fondée en 1144 par lecomte de Toulouse, comme de nombreuses petites villes du Sud-Ouest, elle répond à certaines caractéristiques : ses rues se coupent toutes en angles droits et définissent une place centrale rectangulaire (plus justement trapézoïdale). Le centre ancien est très homogène et aucun bâtiment moderne ne vient rompre l'harmonie des façades debrique rose généralement édifiées auxXVIIe et XVIIIe siècles, et qui font de la cité, avec Albi et Toulouse, une de ces « villes roses » du Sud-Ouest de la France, son syndicat d'initiative lui décernant le titre de la plus rose des villes roses du Sud-Ouest[131],[132].
Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif.
Lacathédrale Notre-Dame est atypique, de par sa construction en pierre dans un paysage architectural dominé par la brique rouge. Sa construction a été ordonnée parLouis XIV, pour marquer la présence du pouvoir royal et du catholicisme dans une ville traditionnellement protestante. Son autel a été réalisé par les ébénistes d'art Onéglio et Irène Fasan.
L'ancien collège desJésuites. Arrivés en 1629 dans le sillage de Richelieu, les Jésuites acquièrent en 1676 un hôtel particulier sur la limite nord-est de la ville, pour y installer leur collège et leur chapelle (actuelle église Saint-Joseph). Modifié puis agrandi à plusieurs reprises, le bâtiment à l’architecture austère s’organise autour de deux cours, auxquelles répondaient des jardins aujourd’hui disparus. Le bâtiment sert de fonderie de canons pendant laRévolution, puis redevient collège jusqu’en 1961. Il abrite aujourd’hui la Direction des affaires culturelles, le conservatoire de danse, l’Office de tourisme et leCentre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine. Ouvert en 2008, ce nouvel espace présente un portrait historique, architectural et sensible de la ville[139].
En parcourant le centre-ville, on peut voir plusieurs statues réalisées parAntoine Bourdelle[140].
Montauban dispose de nombreux espaces verts elle dispose d’ailleurs de trois fleurs du label deville fleurie :
Pont du Jardin des plantes.
LeJardin des plantes : la nature dans le centre-ville de Montauban s’illustre particulièrement à travers le jardin des Plantes situé de part et d’autre duTescou sur une surface d’environ3 hectares. Cetarboretum, ouvert au public dès1861, rassemble un grand nombre d’espèces végétales du monde entier :cèdres,tulipiers de Virginie,ginkos biloba[141]…
Le parcItzhak Rabin : situé à Beausoleil bas au sud du centre-ville, il s’agit d’une surface boisée s’étendant sur 3 600 m2[142].
Le cours Foucault : il s’étend sur près de5hectares surplombant leTarn, est une promenade très arborée[143].
Le parc du Treil et l’île de la Pissote : ce parc de 13 000 m2 permet une découverte duTarn et de ses berges, dans le quartier de Villebourbon. Il permet l’observation de l’île de la Pissote, située sur leTarn au niveau du centre-ville, véritable havre de paix pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Des points d’observation depuis les berges duTarn sont proposés, de même qu’un itinéraire reliant ces différents points[143].
Les alignements deplatanes : ces alignements bordent certaines voies de communication (grandes départementales) ainsi que lecanal de Montech. L’intérêt de cesplatanes est principalement lié à l’âge et la taille des individus[143].
Lemuséum d'histoire naturelle Victor Brun[144], ouvert en 1854 à l'initiative de naturalistes amateurs de la Société des sciences, agriculture et belles-lettres du Tarn-et-Garonne qui souhaitaient montrer à leurs concitoyens leurs collectionsd'oiseaux et demammifères.
Médiathèque Memo, située dans le quartier des Chaumes, inaugurée en 2013.
Cinémas : la ville possède unmultiplexe, ainsi qu'une salle orientéeArt et Essai : le « Paris ». Il existe également une association de cinéphiles,Eidos. Plusieurs associations de langues et cultures organisent chaque année une semaine du cinéma dans leurs langues d'étude (cinéma russe par l'association Pouchkine, cinéma italien par l'association Dante Alighiéri).
Avant même la création de la ville, de nombreux sites avaient été ou étaient habités. On peut en effet relever plusieurs toponymes (noms de lieux)occitans d'originegallo-romaine, tels que Sapiac, Escorsac, Birac, Verlhaguet, Gasseras, Ardus qui font encore partie de Montauban, ou, plus loin,Léojac, Loubéjac, Verlhac,Albias, etc
Rébus de Cahors illustré en occitan par un chien à Montauban.
Lors de la création de Montauban par lecomte de Toulouse, Anfós Jordan (Alphonse Jourdain), en1144, on peut donc affirmer que la totalité de la population locale emploie essentiellement l'occitan (variante quercynole), et que les intellectuels se servent aussi dulatin, langue internationale de l'époque, utilisée notamment dans leclergé et pour les actes officiels[149]. C'est donc le nom de Montalban ("mont blanc", du latin "montem albanum") qui a été choisi pour le nom de cette nouvelle cité. L'origine de ce mot a fait l'objet de plusieurs autres hypothèses, dont celle d'un "mont des saules" (en occitan "albar"), ce qui explique la présence de cet arbre sur le blason[149].
La Berlòca (vieille cloche) situé auMusée Ingres à Montauban.
Aujourd'hui quelques vestiges utilisant l'écrit nous rappellent ce passé occitan. On peut voir auMusée Ingres une vieillethériaque où figure l'inscription "faz" (pour "fait"), deux cheminées où figure le rébus deCahors illustré enoccitan par unchien ("can") et unours ("ors"), la vieille cloche "La Berlòca", quelques pierres tombales, le cadran solaire situé sur l'église Saint-Jacques avec son inscription "tard o d'ora vendrà l'ora". Mais c'est surtout dans la toponymie (les noms de lieux) comme les noms des quartiers : la Fòvia (la "Fobio" = le ravin), la Capèla (Faubourg Lacapelle), lo Mostièr (Le Moustier), la Mandona, l'Oleta, lo Toron, Mòrta-rieu, Mont-auriòl, Mont- alban, Mont-murat, las Albarèdas, lo Fau, la Landa, Font-nòva, Bona-font, la Mòla, Io Carreirat, las Farguetas, la Pissòta, lo Ramièr, Vinharnaud, la Vitarela, etc[149].
Les noms des rues ont été changés au cours des années comme la rue des fabricants d'aiguilles (carrièra de la gulharià) qui est devenue "rue de la Comédie"; la rue du four du comte (carrièra del forn del comte) qui a pris le nom de "Gillaque", la rue des Juifs (carrièra dels josieus) célèbre aujourd'hui Mary-Lafon,Michelet a remplacé les barbiers (carrièra de la Barberià), la rue de la Forge (carrièra de la Fauriá) a fini après plusieurs dénominations par rappeler le souvenir de la Résistance, etc.[149].
Leboulet de Montauban est une spécialité chocolatée qui célèbre la résistance de la ville face au siège du roi, au XVIIe siècle, à base de noisettes grillées habillées d'un manteau de chocolat noir paré d'une fine et craquante couche de sucre[150].
DansLes Tontons flingueurs, le classique deGeorges Lautner, réalisé et sorti en1963, Fernand Naudin (Lino Ventura), est propriétaire d'une entreprise de vente d'engins agricoles à Montauban. Appelé àParis pour une affaire personnelle, il y est qualifié par Raoul Volfoni (Bernard Blier) de « gugusse de Montauban ». Le « gugusse » aura ensuite cette réplique : « On devrait jamais quitter Montauban ! ».
Charles Trenet rend hommage à Montauban dans sa chanson "fidèle" je suis resté fidèle au souvenir d'un soir à Montauban ;
Les Frères Jacques, dans leur chanson "C'est çà l'rugby", mettent en scène avec humour les relations supposées de la ville avec celle dePerpignan par le biais de leurs équipes derugby respectives.
Divers
À cause d'une affaire des mœurs à la fin des années 1940, Montauban a longtemps été appelée la« ville des pédés »[152].
De gueules au saule d'or étêté, ayant six branches sans feuilles, trois à dextre, trois à senestre ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
En 1809, Montauban fit partie desbonnes villes qui remplacèrent, sur leur blason, les fleurs de lys par trois abeilles, symbole de Napoléon.
Gustave Garrisson (1820-1897), homme politique et propriétaire agricole, maire de Montauban en 1878 et 1879 et sénateur du Tarn-et-Garonne de 1882 à 1897.
Michel Ferrer et Jean-Claude Fau (dir.),Images et visages de Tarn-et-Garonne,tome V-1 : Le Pays montalbanais aux temps modernes, Compagnie des Écrivains de Tarn-et-Garonne, 2008, pages 35 à 190 ; tome V-2, pages 1 à 124.
Janine Garrisson (dir.),Montauban ville solaire, Autrement, 1993
Daniel Ligou (sous la direction de),Histoire de Montauban, Privat, Toulouse, 1984
Robert de Mentque,Le Vieux Montauban, 1944 ; rééd. par Privat, Toulouse, 2001
Henri Le Bret,Histoire de Montauban 1668 ; réédité en 1841, en 1976 (Éditions Laffitte Reprints, Marseille) et en 2000 (éditions de la Tour Gile)
Flottard Perrin de Grandpré,Histoire de Montauban - depuis la fondation de son abbaie par le Roi Pépin jusqu'à l'épiscopat de Pierre de Bertier (987-1674), Manuscrit des années 1680 édité en 2004
Robert Garrisson (éd.),Mémoires de Samuel de Pechels 1685 - 1692, Musée du Désert, 1936
Henry de France,Les Montalbanais et le refuge, Éditions Le Livre d'Histoire
Philip Conner,Huguenot Heartland : Montauban and Southern French Calvinism during the Wars of Religion, Aldershot, 2002 (St Andrews Studies in Reformation History).
Daniel Dessert,Les Daliès de Montauban - Une dynastie protestante de financiers sous Louis XIV, Éditions Perrin, Paris, 2005
Émerand Forestié,Un chapitre de l'histoire de l'imprimerie à Montauban : Louis Rabier, imprimeur du roi de Navarre à Montauban, Montauban, Imprimerie Forestié neveu,, 24 p.(lire en ligne)
Émerand Forestié, « Histoire de l'imprimerie Montalbanaise Biographie de Denis Haultin et de Pierre Coderc »,Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne,2e série,t. 6,,p. 129-160(lire en ligne)
Émerand Forestié,Histoire de l'imprimerie et de la librairie à Montauban, 1898 ; rééd. en 2008
Daniel Ligou,Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution (1787-1794), Paris, M. Rivière, 1958.
Henri Nicol,Le Jugement de Montauban ou le procès d'un honnête homme, Paris, La pensée universelle, 1979
(coll.) Académie des Sciences, Belles-Lettres et Art :
Jean-Paul Damaggio,Élections municipales à Montauban - une commune laboratoire (1904-2008) Documents, portraits, études, Éditions La Brochure, Angeville, 2013.
Luc Corlouër - Philippe Bon,Napoléon à Montauban (Essai). Le Cormoran, 2021
Jean Coladon et Guy Astoul,Montauban flamboyante et rebelle Compagnie des Écrivains de Tarn-et-Garonne, 2014 (Aquarelles : J. Coladon, Textes : G.Astoul)
Sarah Gerber,Hôtels de la noblesse et de la bourgeoisie à Montauban Éditions du Conseil Général, 2015, 132 pages.
Mariano Marcos, « La forme urbaine à Montauban »,Recueil de l'Académie de Montauban (sciences, belles-lettres, arts, encouragement au bien), nouvelle série,t. 19,,p. 191-206(lire en ligne)
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montauban comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[53].
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au31 décembre de l'année considérée
↑L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Montauban.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Lesunités urbaines (couramment appelées « agglomérations ») sont définies par l'INSEE en fonction de critères géographiques ; unecommunauté d'agglomération est une entité administrative regroupant des communes volontaires, et elle ne recoupe que partiellement l'unité urbaine.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(ISSN1278-3366,DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Paul Burgan et André Lafon,La Toponymie de Montauban. Les noms des lieux-dits de la commune. Étude phonétique, historique, étymologique et sémantique, Montauban, Association Antonin Perbosc, 2014, 587 pages
↑Collectif,Images et visages de Tarn-et-Garonne,tome V-1,Le Pays montalbanais aux temps modernes, 2008,p. 37,[lire en ligne].
↑Henri de France, « Le Grand temple de Montauban », dansBulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1880, tome 8,p. 245-273(lire en ligne)
↑Circonscriptions fiscales créées à la fin du Moyen Âge.
↑Daniel Ligou,Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution - 1787 - 1794, Librairie Marcel Rivière, 1958, page 13, plus notes 3 et 4.
↑Daniel LigouMontauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution - 1787-1794 Librairie Marcel Rivière 1958.
↑Lazare Carnot, autre membre du Comité, survit aussi au 9 thermidor, sans pourtant avoir été envoyé en province.
↑Alfred Fierro, André Palluel-Guillard et Jean TulardHistoire et dictionnaire du Consulat et de l'Empire, Paris, Robert Laffont, Collection « Bouquins », 1995, « Tarn-et-Garonne », page 1116.
↑CécileDenis,Continuités et divergences dans la presse clandestine de résistants allemands et autrichiens en France pendant la Seconde Guerre mondiale : KPD, KPÖ, Revolutionäre Kommunisten et trotskystes, (thèse de doctorat réalisée sous la direction d’Hélène Camarade, soutenue publiquement le 10 décembre 2018 à l’université Bordeaux-Montaigne)(lire en ligne).
↑Daniel Ligou (sous la direction de)Histoire de Montauban, Privat, Toulouse 1984,p. 325 et 326.
↑Olivier Lebrun et Pascale Danyel, « Brigitte Barèges condamnée à cinq ans d'inéligibilité n'est plus maire de Montauban »,France Bleu Occitanie,(lire en ligne, consulté le).
↑Max Lagarrigue,1940, la Belgique du repli. L’histoire d’une petite Belgique dans le Sud-Ouest de la France, Hainaut, Charleroi, 2005 et du même auteur 1940, la France du repli, l’Europe de la défaite, Toulouse, Privat, 2001.