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Montauban

44° 01′ 05″ nord, 1° 21′ 21″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMontauban (homonymie).

Montauban
Montauban
Blason de Montauban
Blason
Image illustrative de l’article Montauban
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementTarn-et-Garonne
(préfecture)
ArrondissementMontauban
(chef-lieu)
IntercommunalitéGrand Montauban
(siège)
Maire
Mandat
Marie-Claude Berly(UDR)
2024-2026
Code postal82000
Code commune82121
Démographie
GentiléMontalbanais
Population
municipale
62 487 hab.(2022en évolution de +3,38 % par rapport à 2016)
Densité462 hab./km2
Population
agglomération
81 764 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées44° 01′ 05″ nord, 1° 21′ 21″ est
AltitudeMin. 72 m
Max. 207 
m
Superficie135,17 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineMontauban
(ville-centre)
Aire d'attractionMontauban
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deMontauban-1,Montauban-2 etMontauban-3
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Montauban
Géolocalisation sur la carte :France
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Montauban
Géolocalisation sur la carte :Tarn-et-Garonne
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Montauban
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
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Montauban
Liens
Site webwww.montauban.com
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Montauban est unecommune française située dans ledépartement deTarn-et-Garonne, dont elle est lechef-lieu, enrégion Occitanie. En 2022, sa population était de 62 487 habitants, faisant de Montauban, dont les habitantssont appelés Montalbanais ou Montalbanaises, la commune la plus peuplée du Tarn-et-Garonne, celle de sonunité urbaine de 81 764 habitants et celle de lacommunauté d'agglomération du Grand Montauban, dont elle est le siège, de 81 397 habitants[1].

Exposée à unclimat océanique altéré, elle est arrosée par l'Aveyron et leTarn, ainsi que par de nombreux petits ruisseaux. La commune a un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 (les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, duViaur, de l'Agout et duGijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et quatrezones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Sur le plan historique et culturel, Montauban se trouve dans le Pays Montalbanais, c'est-à-dire la partie méridionale duQuercy, province traditionnelle issue de la cité gallo-romaine desCadurques, dont la ville principale étaitCahors. Elle fait aussi partie des pays anciennementoccitanophones, à la limite entre leLanguedoc et laGascogne.

Le site de Montauban n'est occupé de façon continue qu'à partir duIXe siècle, avec l'implantation de l'abbaye bénédictine de Montauriol. La ville de Montauban est fondée en 1144 par lecomte de ToulouseAlphonse Jourdain. Cettebastide connait un grand succès et devient rapidement une ville importante entreToulouse et Cahors, promuesiège épiscopal en 1317, alors que les diocèses deCahors et deToulouse existent depuis la fin de l'Antiquité. AuXVIe siècle, laRéformeprotestante touche fortement la population et Montauban devient un bastion ducalvinisme français, avecLa Rochelle,Nîmes etSaumur. En 1629, elle est la dernièreplace de sûreté protestante à faire sa soumission au pouvoir royal, après avoir résisté ausiège des troupes royales en 1621 (épisode historique connu sous le nom des« Quatre Cents Coups »).

En 1635, elle devient le siège d'unegénéralité et connait une certaine prospérité auXVIIIe siècle. En 1790, au début de laRévolution française, elle devient simplement chef-lieu d'undistrict dudépartement du Lot (d'arrondissement à partir de 1800) et ce n'est qu'en 1808, sous lePremier Empire, qu'elle devient chef-lieu d'undépartement nouvellement créé.

La commune est le lieu de naissance de plusieurs personnalités : le peintreJean-Auguste-Dominique Ingres, l'un des plus grands duXIXe siècle (la ville est d'ailleurs surnommée « la Cité d'Ingres ») ; le sculpteurAntoine Bourdelle ; la femme de lettres et femme politiqueféministeOlympe de Gouges (1748-1793) , leconventionnel et membre duComité de salut publicAndré Jeanbon Saint-André (1749-1813) qui a notamment contribué à l'adoption dudrapeau français sous sa forme actuelle ; legénéral d'EmpireJean-Pierre Doumerc (1765-1847).

Hébergeant depuis plusieurs décennies le17e régiment du génie parachutiste (quartier Doumerc), Montauban est frappée en 2012 par les attentats perpétrés par lecriminel djihadisteMerah contre trois soldats de ce régiment, prélude à sonattaque contre une école juive de Toulouse quelques jours plus tard.

Géographie

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Situation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
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1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Montauban est située au centre duTarn-et-Garonne, sur l'axe de communication reliant lamer Méditerranée et l'océan Atlantique par leseuil de Naurouze.

Par rapport à des points géographiques notables, elle se situe à 177 kilomètres dupic d'Aneto (3 404 mètres), point culminant desPyrénées, 215 kilomètres de lamer Méditerranée (Gruissan dans l'Aude), 287 kilomètres de l'océan Atlantique (Capbreton dans lesLandes).

Montauban se situe à mi-distance entreCahors, au nord (60 km) etToulouse, au sud (55 km).Castelsarrasin, la sous-préfecture à 23 km à l'ouest ainsi qu'Albi à 76 km (à l'est) sont les villes les plus proches. Plus loin, à vol d'oiseau, on trouveAndorre à 164 km,Bordeaux à 179 km,Barcelone à 299 km,Lyon à 335 km,Paris à 543 km,Madrid à 577 km etMilan à 638 km[2].

Communes limitrophes

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Montauban est limitrophe de quatorze communes.

Carte
Les limites communales de Montauban et celles de ses communes adjacentes.

Relief et hydrographie

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Repère de nivellement sur le mur de l'église St-Jacques. Altitude 94,81 m.

Le territoire de la commune se présente comme une vaste plaine découpée en terrasses par les plaines alluviales duTarn, de l’Aveyron, et duTescou. Un réseau hydrographique secondaire vient à son tour former de nombreux vallons. Le paysage a été façonné par les mouvements de ce réseau hydrographique. La présence d’alluvions (dépôts de sédiments charriés par un cours d’eau) sur une large partie du territoire de la commune atteste de ce phénomène. L’altitude varie entre75 et 80 mètres pour les points les plus bas de la commune (aux abords des lits mineurs duTarn et de l’Aveyron), et entre180 à 210 mètres pour les points les plus hauts, situés sur les plateaux[4]. Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnespyrénéenne est visible.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montauban.

La commune est dans lebassin versant de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[5]. Elle est drainée par l'Aveyron, leTarn, leTescou, lecanal de Montech, leGrand Mortarieu, leruisseau de Frézal, leruisseau de l'Angle, leruisseau de la Tauge, le Petit Mortarieu, le ruisseau de Dagran, le ruisseau de Gesse, le ruisseau de Laffitte, le ruisseau de la Garrigue, le ruisseau de Miroulet, constituant unréseau hydrographique de 181 km de longueur totale[6],[Carte 1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune deSévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans leTarn àBarry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[7].

LeTarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune dePont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans laGaronne àSaint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[8].

LeTescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune deCastelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans leTarn sur le territoire communal de Montauban, après avoir traversé 13 communes[9].

Lecanal de Montech, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune deMontech et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il se jette dans leTarn sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[10].

LeGrand Mortarieu, d'une longueur totale de 19,3 km, prend sa source dans la commune de Montauban et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron àVillemade[11].

Leruisseau de Frézal, d'une longueur totale de 11,3 km, prend sa source dans la commune de Montauban et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal[12].

Leruisseau de l'Angle, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune deGénébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans leruisseau de la Tauge àSaint-Étienne-de-Tulmont, après avoir traversé 5 communes[13].

Leruisseau de la Tauge, d'une longueur totale de 19,5 km, prend sa source dans la commune deMonclar-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron àLamothe-Capdeville, après avoir traversé 7 communes[14].

L'inondation séculaire de mars 1930

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Du1er au, Montauban a connu une importanteinondation. LeTarn est monté jusqu'à 11,49 m et a fait d'importants dégâts avec plus de 3 000 habitations détruites et plusieurs grands ponts emportés. Sur la ville de Montauban, le bilan faisant état de 200 morts et 10 000 sinistrés, l'événement fut très vite qualifié d'« inondation du siècle ». Depuis, la ville a pris d'importantes mesures face aux inondations ens'équipant[Quand ?] de murs de 6 à 8 mètres de haut, avec desportes anti-crues pour éviter d'inonder le centre-ville exposé aux inondations. Elles ont servi pour la première fois le lors d'une crue duTarn où l'eau est montée jusqu'à 7,09 m[15].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de Tarn-et-Garonne.

Article connexe :Climat de Montauban.

Vue d'ensemble

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En 2010, le climat de la commune est de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[16]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueAquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée par la station météorologique installée dans la commune est de13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−20 °C, atteinte le[Note 1],[18],[19].

Statistiques 1991-2020 et records MONTAUBAN (82) - alt : 106m, lat : 44°01'40"N, lon : 1°22'36"E
Records établis sur la période du 01-01-1885 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)2,224,77,310,914,516,516,312,79,75,42,78,7
Température moyenne (°C)5,96,810,212,816,520,222,422,518,814,99,56,413,9
Température maximale moyenne (°C)9,711,615,618,322,125,928,328,624,92013,610,219,1
Record de froid (°C)
date du record
−20
16.01.1985
−18
04.02.1963
−9,3
01.03.05
−2,8
03.04.22
−1
01.05.1960
5,8
08.06.1972
6
08.07.1978
5,8
30.08.1986
1
22.09.1977
−3,2
25.10.03
−8,4
18.11.07
−10,6
25.12.01
−20
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
25.01.1995
25
27.02.19
27,8
25.03.1981
30,3
30.04.05
33,5
30.05.01
40
27.06.19
40,1
23.07.19
42,6
24.08.23
36,1
03.09.05
34,2
01.10.23
24,8
02.11.11
19,4
05.12.06
42,6
2023
Ensoleillement (h)83,5119,9176189,8220,5242,5270,1259,5213,8154,393,180,72 103,8
Précipitations (mm)58,244,45174,671,968,147,455,856,158,763,260,8710,2
Source :« Fiche 82121002 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
2,2
58,2
 
 
 
11,6
2
44,4
 
 
 
15,6
4,7
51
 
 
 
18,3
7,3
74,6
 
 
 
22,1
10,9
71,9
 
 
 
25,9
14,5
68,1
 
 
 
28,3
16,5
47,4
 
 
 
28,6
16,3
55,8
 
 
 
24,9
12,7
56,1
 
 
 
20
9,7
58,7
 
 
 
13,6
5,4
63,2
 
 
 
10,2
2,7
60,8
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[20]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[22],[23].

Un espace protégé est présent sur le territoire de la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'unarrêté de protection de biotope, d'une superficie de1 262,3 ha[24].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].Un site Natura 2000 a été défini dans la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[26], d'une superficie de17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 enHaute-Garonne, 50 dans leTarn et 37 dans leTarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de laLoutre d'Europe et de lamoule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[27].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF detype 1[Note 3] sont recensées dans la commune[28] : le « lac de la Piboulette et ruisseau le Grand Mortarieu » (99 ha)[29], et la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans leTarn et 20 dans leTarn-et-Garonne[30] et deux ZNIEFF detype 2[Note 4],[28] :

  • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Montauban.
  • Carte des ZNIEFF de type 1 sur le territoire de la commune.
    Carte des ZNIEFF de type 1 sur le territoire de la commune.
  • Carte des ZNIEFF de type 2 sur le territoire de la commune.
    Carte des ZNIEFF de type 2 sur le territoire de la commune.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Montauban est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33].Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle estville-centre[Note 6],[34],[Insee 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est la commune-centre[Note 7],[Insee 1]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[35],[36].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,9 %),terres arables (25,6 %), zones urbanisées (24,4 %), cultures permanentes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), forêts (4,2 %), prairies (1,6 %), eaux continentales[Note 8] (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Quartiers

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La commune de Montauban est découpée en 4 zones et 24 quartiers[38] :Est : Fonneuve, Ramier, Les Chênes-Aérodrome, Lalande-Montplaisir, Saint-Martial, Clos Maury-Canteloube.

Sud : Médiathèque-Beausoleil haut, Carreyrat, Beausoleil bas-Zac Tempé, Le Fau-Vignarnaud, Sapiac-Pech Boyer.

Ouest : Villebourbon, Cours Foucault-Issanchou, Villenouvelle, Gasseras-Verlhaguet-Nivelle, Albasud, Quai Poult-Port Canal.

Nord : Hippodrome-Saint-Hilaire-Capou, Falguières, Birac, Albanord-Marché gare, Pomponne.

Hors zone : Centre-ville et Faubourgs.

Voies de communication et transports

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Distance routière entre Montauban et diverses villes françaises et étrangères

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Montauban est à la croisée de grands itinéraireseuropéens, comme les axes européensE80 (Rome-Lisbonne) etE9 (Paris-Barcelone).

DestinationVoie routièreDistance routièreTemps de parcours automobile (hors pauses)Distance à vol d'oiseau
CastelsarrasinD958 - D14 - D81323 km26 minutes20 km
ToulouseA20 -A6255 km40 minutes47 km
CahorsA2060 km47 minutes47 km
AlbiA6876 km1 heure 0465 km
AgenA20 -A6286 km51 minutes60 km
AuchD92892 km1 heure 2174 km
CastresD83 - D99998 km1 heure 3286 km
RodezA20 - D926130 km1 heure 49103 km
FoixA66 -A62140 km1 heure 29118 km
Brive-la-GaillardeA20146 km1 heure 14126 km
CarcassonneA20 -A62 -A61147 km1 heure 32120 km
NarbonneA20 -A62 -A61204 km1 heure 49162 km
TarbesA20 -A62 -A64204 km2 heures 07134 km
BordeauxA20 -A62215 km2 heures 00177 km
LimogesA20237 km2 heures 10204 km
AngoulêmeA20 -A62 -N10329 km2 heures 57205 km
La RochelleRN137-A10-A62-A20394 km3 heures 21309 km
MontpellierA20 -A62 -A9295 km2 heures 51208 km
MarseilleA20-A61-A9-A54-A7413 km4 heures 56334 km
ChâteaurouxA20354 km2 heures 57310 km
ToursD943-A20457 km4 heures 21479 km
OrléansRN20-A20500 km4 heures 07433 km
LyonA20-A61-A9-A7503 km4 heures 34336 km
NantesRN137-A83-A10-A62-A20559 km4 heures 40423 km
AngersA11-RN137-A83-A10-A62-A20604 km5 heures 04410 km
RennesRN137-A83-A10-A62-A20669 km5 heures 42511 km
CaenA84-RN137-A83-A10-A62-A20715 km6 heures 32590 km
ParisRN20-A20-A71-A10626 km5 heures 37544 km
Barcelone (Espagne)A20-A61-RN20-E9448 km4 heures 12281 km
Saint-Sébastien (Espagne)A20 -A62 -A64 -AP8397 km3 heures 46307 km
Andorre (Principauté d'Andorre)A20 -A62 -A66 - E9236 km3 heures 06207 km

Voies routières

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Montauban se trouve sur un axe majeur reliant le Nord de la France à l'Espagne et des côtesAtlantique à laProvence.

Larocade de Montauban est le contournement Est de la ville par le biais de l'autoroute A20, sur un axe sud-nord. La voie rapide, à 2x2 voies, compte environ 23 km de routes non concédées et la vitesse y est limitée à90 km/h. La rocade compte 9 sorties sur le territoire et dessert les principaux quartiers de la ville ainsi que les principales communes alentour.

L'autoroute A20, qui traverse donc la ville du nord au sud, permet de rejoindre depuis Montauban les villes deCahors,Limoges etParis. L'autoroute permet aussi de rejoindre l'autoroute A62, situé à une dizaine de kilomètres au sud de la ville, pour rejoindre ensuiteToulouse,Bordeaux ou lesPyrénées et lamer Méditerranée.

D'autres routes départementales importantes permettent de rejoindre des villes alentour. L'ancienneroute nationale 20, déclassée en RD 820 vers le nord ou partiellement remplacée par l'autoroute A20 au sud, permet de rejoindre Toulouse sans passer par l'A62 ouCaussade depuis le centre-ville. La RD 927 se dirige versMoissac, la RD 928 versAubiet puisAuch, la RD 958 versCastelsarrasin la RD 959 versMolières ou encore la RD 999 versGaillac, puisAlbi.

Lignes de chemin de fer et gare

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Article détaillé :Gare de Montauban-Ville-Bourbon.
Gare SNCF de Montauban-Ville-Bourbon.

C'est une gare desservie par desTGV, desIntercités, desIntercités de nuit et desTER. Elle permet de relier directement la ville, au sud àToulouse et au nord àParis, àBordeaux à l'ouest et àMarseille à l'est, ce qui en fait un croisement ferroviaire majeur. La gare de Montauban est la seconde gare deMidi-Pyrénées par son chiffre d'affaires. Elle génère un peu plus de six millions d'euros dechiffre d'affaires par an, soit 90 000 euros par semaine. La gare de Montauban a accueilli environ un million de voyageurs en2008.

Entre 1913 et 1933, la ville était desservie par les lignes de la Compagnie destramways de Tarn-et-Garonne.

Transports en commun

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Article détaillé :TM Transports Montalbanais.
Un bus de l'ancienne livrée sur la ligne A, aujourd'hui supprimée.

La ville de Montauban est desservie par le réseau urbain desTransports du Grand Montauban, qui a remplacé en juillet 2024 le réseau des «Transports Montalbanais».

Ce réseau est constitué par neuf lignes urbaines[39], vingt lignes péri-urbaines[40] vers les communes duGrand Montauban, sept navettes spéciales et cinq lignes de transport à la demande[41].

Il existe aussi un réseau appelé « Rezo Pouce », premier réseau d’auto-stop organisé créé en France, concernant 183 communes du Nord-Toulousain[42].

Le canal de Montech

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Lecanal de Montech est une voie navigable qui relie leTarn aucanal latéral à la Garonne. Depuis mai2008,une nouvelle capitainerie du « Port Canal » accueille une vingtaine debateaux[pas clair].

  • Port Canal, le port de Montauban.
    Port Canal, le port de Montauban.
  • La capitainerie.
    La capitainerie.
  • Canal de Montech - port de Montauban.
    Canal de Montech - port de Montauban.
  • Vue sur le port et la capitainerie de Port Canal.
    Vue sur le port et la capitainerie de Port Canal.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Montauban est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage[43]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

Risques naturels

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La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant15 communes concernées par un risque de débordement duTarn, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[45]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture desdigues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[46]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1996, 1999, 2003, 2013 et 2021[47],[43].

Montauban est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[48].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montauban.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur le territoire de la commune sont des tassements différentiels[49].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 17 423 bâtiments dénombrés sur le territoire de la commune en 2019, 17 419 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[50],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur le territoire de la commune[51].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2006, 2011, 2012 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[43].

Risques technologiques

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Le risque detransport de matières dangereuses dans la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[52].

La commune est en outre située en aval dubarrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 10] dans l'Aveyron sur les rivièresAveyron etViaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[54]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[55].

Philologie et toponymie

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Documents médiévaux

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La charte de fondation de 1144 n'existe plus. Le contenu en est connu grâce à une version en latin de 1236 (alors que la version de 1144 aurait été rédigée enlangue d'oc[56]), conservée auArchives départementales du Tarn-et-Garonne, dans un recueil de manuscrits intituléLivre rouge des consuls de Montauban[57].

Le nom de Montauban

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Du latin (Mons Albanus) à l'occitan et au français

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SelonErnest Nègre, le nom de Montauban est attesté sous la formeMonte Albano en1144[58], etvillae Montis Albani en 1231.Montis Albani représente ici le casgénitif deMons Albanus, forme latine fondamentale (casnominatif).

Enoccitan (languedocien), le nom de la commune est orthographiéMontalban, ce qui donne une prononciation /moun-tal-BA/. Mais dans le parler local, ce nom est prononcé avec une assimilation du L en U (/moun-taw-BA/).

En français, une évolution analogue fait passer -AL- avant consonne à -AU-, le groupe -AU- finissant par être prononcé -O- (/mon-to-BAN/).

Signification deMons Albanus

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L'expression latineMons Albanus signifie fondamentalement "Mont blanc"[59]. On met en général en parallèlemons albanus avecmons aureolus qui est le nom latin de l'abbaye de Montauriol, c'est-à-dire « mont doré ». En 1144, celle-ci existait depuis deux siècles environ.

Une explication hypothétique affirme que cela résulte du fait que la ville deMons Albanus était située sur un rebord de coteau où l'on trouvait de nombreuxsaules,dont le dos des feuilles est blanc[réf. nécessaire], donnant de loin une impression de blancheur.

Les historiens locaux Paul Burgan etAndré Lafon pensent qu'il y a une intention ironique dans le choix de ce nom ; ils parlent de « la malice d'une telle appellation » due à la fondation de cette ville neuve et du château comtal en l'opposant « ironiquement » au mont doré de l'abbaye qui rejetait catégoriquement la création d'une ville neuve[60].

Toponymes de la commune

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On trouve actuellement

  • des toponymes français (Bagatelle, Beausoleil, Cap de l'Homme, La Gravette, Bas Pays, etc.),
  • des toponymes occitans (Pech Boyer, Cabreyrat, Lemboulas, Poutou, Capou, etc.).

Histoire

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Le site de fondation de la ville est délimité sur trois côtés par des cours d'eau : leTarn à l'ouest, leTescou au sud-ouest (jusqu'au confluent avec le Tarn) et le ruisseau de la Garrigue (ou Mandoune) au nord-est (jusqu'au confluent avec cette même rivière).

Le site de Montauban durant la Préhistoire et l'Antiquité

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Préhistoire et protohistoire gauloise

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L'occupation du site aux époques de laPréhistoire et de l'Antiquité préromaine n'a pas laissé beaucoup de traces archéologiques.

Période de la Gaule romaine

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Après la conquête parRome de laGaule narbonnaise, achevée en -120, le site de Montauban fait sans doute partie de la cité indépendante desCadurques (chef-lieu :Cahors), mais il est proche de la limite avec la cité desVolques Tectosages (chef-lieu :Toulouse), qui fait partie de la Narbonnaise (chef-lieu :Narbonne). Comme tout lereste de la Gaule, les Cadurques sontconquis parJules César entre -58 et -51.

La période romaine ne laisse pas non plus de traces importantes à Montauban. C'est à une dizaine de kilomètres au nord que se trouvent les vestiges duvicus cadurque deCossa, mentionnée sur lacarte de Peutinger, à 77 km de Toulouse et 44 kilomètres de Cahors.Mais elle cesse d'exister comme centre urbain à une époque inconnue de la fin de l'Antiquité ou du haut Moyen Âge (il existe aujourd'hui un village appelé Cos, dans la commune deLamothe-Capdeville, ainsi qu'une communeL'Honor-de-Cos) et son existence est totalement ignorée au Moyen Âge et même plus tard.

La grande voie romaine allant deNarbonne etToulouse àBordeaux, lavia Aquitania, reprise ensuite par laRN 113 (aujourd'hui RD 813 en Tarn-et-Garonne), passait sur la rive droite de la Garonne par les sites deMontech et deCastelsarrasin, franchissant leTarn àMoissac, passant donc à quelques kilomètres au sud-ouest du site de Montauban.

Haut Moyen Âge : l'abbaye de Montauriol (première moitié duIXe siècle)

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La première implantation importante date de l'époque carolingienne, lorsqu'une uneabbayebénédictine est établie sur une hauteur surplombant leTescou, à environ un kilomètre au sud-est de l'actuelleplace Nationale. Fondée vers 820-830, sous le règne deLouis le Pieux, elle est d'abord nommée Saint-Martin, puis à partir de la fin duXe siècleSaint-Théodard (Sanctus Audardus)[61], mais elle est aussi couramment appeléeabbaye de Montauriol.

Dès cette époque, un premier noyau de peuplement se forme autour de l'abbaye : le village de Montauriol (Mons Aureolus)[62], qui a été absorbé par la ville de Montauban, mais dont le nom reste présent dans la toponymie (boulevard de Montauriol etchâteau de Montauriol).

Fondation de Montauban (1144)

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Extension de l'urbanisation de Montauban, du Moyen Âge à aujourd'hui.
Salle du Prince Noir aumusée Ingres-Bourdelle.

En octobre1144, lecomte de ToulouseAlphonse Jourdain, de la dynastie desRaimondins, fonde près de l'abbaye de Montauriol[63] une ville nouvellesouvent considérée[réf. nécessaire] comme une des premièresbastides du Sud-Ouest de la France[64].

Le comte lui donne un nom qui est en latinMons Albanus (« mont Blanc » ou « mont des Saules »), nom qui fait écho au nom de l'abbaye (Mons Aureolus, « mont Doré »).

Le plan de la ville est de typehippodamien (ou orthogonal) avec les rues qui se croisent à angle droit et rejoignent le centre constitué par une place centrale rectangulaire, aujourd'hui représentée par l'actuelleplace Nationale et la place annexe où se trouve l'église. Ce plan caractérise toutes les bastides construites par la suite.

La ville est dotée d'unecharte de fondation qui définit les devoirs et les droits du comte et des habitants de la ville, dont, dans le système féodal en vigueur à cette époque, le comte de Toulouse est leseigneur héréditaire.

Moyen Âge

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Prospérité duXIIe siècle auXIVe siècle

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La ville nouvelle est une réussite : sa population croîtde façon spectaculaire[réf. nécessaire], connaissantun essor commercial dès leXIIe siècle[réf. nécessaire].

Située dans l'aire ducatharisme, Montauban reste fidèle aucomte de Toulouse à l'époque de lacroisade des albigeois (1209-1229), remportée par le roi de FranceLouis IX sur le comte de ToulouseRaymond VII : letraité de Meaux-Paris met fin à la puissance de lamaison de Toulouse et prépare l'intégration du comté dans ledomaine royal, réalisée à la suite du mariage (1241) resté sans descendance de la dernière héritière,Jeanne de Toulouse, avec le frère de Louis IX,Alphonse de Poitiers.

La seconde moitié duXIIIe siècle et le début duXIVe siècle sont aussi une période de prospérité. C'est alors que sont réalisés de grands chantiers de construction : l'église Saint-Jacques est achevée en1280 et lepont Vieux est bâti de1304 à1335, équipé de deux tours de défense à ses extrémités et d'unechapelle en son centre.

En1317, le papeJean XXII (Jacques Duèze, ancienévêque de Cahors dont il est originaire), crée lediocèse de Montauban, émancipant définitivement la villede l'espace d'influence de l'abbaye de Moissac[réf. nécessaire].

Période de la guerre de Cent Ans (1337-1453)

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Mais la suite duXIVe siècle est marquée par des difficultés d'ailleurs générales dans le royaume de France : c'est le début de laguerre de Cent Ans (1337-1453), qui oppose les rois de France de lamaison de Valois aux rois d'Angleterre qui sont aussiducs d'Aquitaine et tiennent donc plusieurs villes du Sud-Ouest, notammentBordeaux etBayonne. À quoi s'ajoutent la catastrophiqueépidémie de peste noire de 1348 et, moins durement ressenti, le début dupetit Âge glaciaire.

La ville est occupée quelques années par les troupes anglaises du « Prince Noir »,Édouard de Woodstock,prince de Galles et lieutenant d'Édouard III dans leduché d'Aquitaine, qui remporte en 1356 labataille de Poitiers, faisant prisonnier le roiJean le Bon. Il fait construireun château[réf. nécessaire] sur les rives du Tarn.

L'occupation anglaise prend fin en 1368.[réf. nécessaire] De cette période, Montauban conserve le souvenir à travers lasalle du Prince Noir aux immenses voûtes àcroisée d'ogives dans l'actuelmusée Ingres-Bourdelle.

En 1453, les troupes deCharles VII prennent définitivement Bordeaux, chassant les derniers représentants du roi d'Angleterre en Aquitaine. Le duché d'Aquitaine, couramment appeléduché de Guyenne, est dévolu par Louis XI à son frèreCharles de France (1446-1472). À la mort de Charles, le duché revient au roi, qui en confirme les privilèges de la ville parlettres patentes[65].

Montauban et la Réforme

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Débuts du protestantisme à Montauban

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Les fortifications de Montauban au moment du siège, en 1621.

Dans lesannées 1530 et suivantes, la population de Montauban se convertit auprotestantisme, et devient une des capitales duprotestantisme français avecLa Rochelle puis devient entièrementhuguenote au début desguerres de religion[66]. En1559, la messe pour la mort d’Henri II n’est dite qu’au bout de huit mois. D'aprèsThéodore de Bèze, c'est en 1560 que les réunions de protestants pour y faire des prières et chanter des psaumes ont commencé dans une maison[67]. En janvier1561, le culte protestant est public ; au mois d’août, les moinescatholiques sont dans l’impossibilité de prêcher. L’évêque est chassé, et tous les consuls de la ville sont protestants[68].

Période des guerres de religion (1562-1598)

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En 1562, lors de lapremière guerre de religion, Montauban résiste à trois tentatives de siège deBlaise de Monluc. Les églises ne sont rendues aux catholiques, en1563, que sous la menace. Aussi, quandCharles IX fait sontour de France royal (1564-1566), accompagné de laCour et des Grands du royaume – son frère leduc d’Anjou, futur Henri III, qui y fait de fréquents séjours et lescardinaux de Bourbon et deLorraine –, il est exigé que les Montalbanais rasent leursfortifications pour accueillir le roi. Après négociations, ce démantèlement est accepté et le roi fait son entrée le. Il est accueilli dans la liesse. Si l’évêqueJacques II des Prés-Montpezat peut revenir, il ne reste pas[69].

En 1570, lapaix de Saint-Germain, signée entre le roiCharles IX et l’amiralGaspard de Coligny, octroie aux protestants quatre places fortes :La Rochelle,Cognac, Montauban etLa Charité-sur-Loire. Une nouvelle enceinte est construite.

En 1595, il y a deux temples et trois pasteurs à Montauban. Un premiertemple est construit en 1565 qui a été démoli en 1615 pour construire le Grand temple de Montauban ou Temple neuf à l'emplacement de la chapelle de Lautier de l'hôpital Saint-Jacques suivant les plans de Pierre Belleville, architecte deToulouse. Sa construction a été terminée avant le. L'ameublement du temple n'a été fait qu'en[70]. Un second temple existait à Montauban, appelé Temple de l'École jusqu'en 1598, construit en 1609. C'est dans le Grand temple que leduc de Rohan prend la parole, le, pour faire promettre aux calvinistes montalbanais de se défendre. Le Temple neuf est démoli en 1665 par l'intendantClaude Pellot commis pour cela par un arrêt du Conseil[71].

En 1598,Henri IV, ayant accordé par l'édit de Nantes des droits religieux aux protestants de France, garantit à ces derniers des « places de sûreté » au nombre de 51, plus des lieux de refuge.

De l'édit de Nantes (1598) à la première rébellion huguenote (1620)

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Plan de Montauban durant le siège.

Montauban devient l'une des principales places de sûreté protestantes du royaume, aux côtés deNîmes etLa Rochelle. Elle acquiert ainsi le droit de se protéger en bâtissant et en entretenant des fortifications.

En 1598, une université protestante, l'Académie de Montauban, y est installée.Daniel Chamier, pasteur drômois et rédacteur des articles secrets de l'édit de Nantes, y enseigne. Elle est transférée àPuylaurens en 1660 et fermée en 1685, lors de larévocation de l'édit de Nantes.

La ville reconstruit à partir de 1614 les « couverts » qui portent aujourd'hui le nom deplace Nationale.

Mais la situation politico-religieuse se détériore après la mort de Henri IV (1610) : les avantages politiques concédés par l'édit de Nantes ne sont pas appréciés par ceux qui gouvernent alors le royaume, durant la minorité de Louis XIII, puis au début de son règne. C'est un édit concernant le culte catholique auBéarn (terre d'origine de Henri IV et bastion calviniste depuis le règne de sa mère,Jeanne d'Albret) qui déclenche une nouvelle période d'hostilités.

Période des rébellions (1620-1629)

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En 1620, une partie des chefs protestants, notamment le ducHenri II de Rohan, s'engagent dans un processus derébellion, auquel Montauban donne son adhésion.

En 1621, les armées royales prennent le contrôle de plusieurs villes deSaintonge (mais pas deLa Rochelle, capitale protestante du royaume), puis remontent le cours de la Garonne et viennent mettre le siège devant Montauban. Les troupes royales sont commandées par le ducCharles de Luynes,connétable de France, qui dispose d'une forte supériorité en matière d'artillerie. La ville résiste pendant96 jours sous la conduite du consulJacques Dupuy. Selon la tradition, elle aurait subi le feu de400 pièces d'artillerie dont le clocher de l'église Saint-Jacques garde encore quelques traces. Mais certains historiens considèrent cet épisode, connu comme« les Quatre Cents Coups de Montauban », comme étant en partie légendaire[72]. Charles de Luynes finit par lever le siège. Mais dans l'ensemble, les pertes des protestants sont considérables : au terme de cette première rébellion, ils ne conservent plus que deux des places de sûreté accordées par l'édit de Nantes : La Rochelle et Montauban.

En 1629, au terme de la troisièmerébellion huguenote, marquée par le terriblesiège dirigé en 1627-1628 par lecardinal de Richelieu lui-même, La Rochelle est prise. Dernière place de sûretécalviniste, Montauban engage des pourparlers avecRichelieu et fait sa soumission (). Richelieu et Louis XIII entrent dans la ville, accueillis par les habitants aux cris de « Vive le roi, vive le cardinal ». Leculte catholique est rétabli à l'église Saint-Jacques et les remparts sont détruits sur l'ordre du roi. Un peu plus tard, lapaix d'Alès remplace l'édit de Nantes : le culte protestant reste toléré, avec des conditions précises d'exercice, mais les protestants perdent toute autonomie militaire.

Montauban duXVIIe siècle à la fin de l'Ancien Régime

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Lieutenant Colonel Paul Pechell (1724–1800)
parThomas Gainsborough
v.1780
Metropolitan Museum of Art.

La généralité de Montauban (1635-1790)

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La ville devient alors une capitale régionale, chef-lieu d'intendance en 1633, chef-lieu de lagénéralité duBas-Quercy en 1636, dote d'un tribunal des Finances, lacour des Aides en1661. En 1635,Richelieu attribue à la généralité de Montauban onzeélections[73] et sixpays d'états situés entre le nord duRouergue et la frontière duroyaume d'Espagne (Quatre-Vallées). Les onze élections sont :Figeac,Cahors,Villefranche, Montauban,Rodez,Millau,Rivière-Verdun,Lomagne,Armagnac,Astarac,Comminges. Les pays d'états se trouvent dans la chaîne des Pyrénées : ressorts deFoix,Donnezan,Nébouzan etQuatre-Vallées[74].

En 1716, la généralité de Montauban est réduite au Quercy et au Rouergue, du fait de la création de lagénéralité d'Auch qui reçoit les cinq élections situées au sud de la Garonne : Rivière-Verdun, Lomagne, Armagnac, Astarac, Comminges et les pays d'états pyrénéens[75].

Les protestants de Montauban et la révocation de l'édit de Nantes (1685)

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Sous le règne deLouis XIV, la situation des protestants devient de plus en plus difficile. Ils subissent des persécutions diverses, visant à les convaincre de se convertir. En 1685, l'édit de Nantes est révoqué par l'édit de Fontainebleau. Le culte public est strictement interdit, les pasteurs sont condamnés à l'exil. La pression sur les protestants devient très forte, notamment avec lesdragonnades (logement de régiments dedragons chez l'habitant). Nombre de protestants décident de quitter le royaume.

C'est aussi le cas de protestants de Montauban, tel un grand-père du BritanniquePaul Pechell (en), parti enIrlande, à l'époque dans la dépendance duroyaume d'Angleterre, pays protestant.

Paul Pechell nait àOwenstown[réf. nécessaire], dans lecomté de Kildare, entre en 1744 comme officier dans l'armée britannique, dans le premier régiment deDragons, servant auxPays-Bas espagnols au cours de laguerre de Succession d'Autriche (1740-1748). En 1752, il épouse Mary Brooke dePaglesham (Essex). Vers 1780,Thomas Gainsborough fait son portrait, aujourd'hui conservé auMetropolitan Museum deNew York[76].

Prospérité de la ville

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Malgré les persécutions antiprotestantes, Montauban atteint son apogée économique auXVIIIe siècle avec sesminoteries, ses tissages de lasoie et de lalaine, son dynamisme industriel est remarquable.

En 1700, elle compte environ 30 000 habitants (Toulouse en compte environ 48 000)[77], 15 000 ouvriers textiles et 2 000 ouvriers deminoteries en 1750. Afin de réimplanter durablement lecatholicisme, sont édifiés un nouveaupalais épiscopal sur les ruines du château duPrince noir, unecathédrale de style classique en pierres de taille, un collègejésuite (l'Ancien Collège), et l'église Saint-Étienne de Sapiac[78]. Montauban connaît un âge d'or et prend le visage qu'on lui connaît encore aujourd'hui : les nombreuxhôtels particuliers de style classique enbrique toulousaine, laplace Nationale (rebâtie dans le style actuel après un incendie en 1614), le creusement ducanal du Midi (puis lecanal de Montech), le cours Foucault[79]. Les consuls autorisent l'implantation d'un théâtre sur l'emplacement actuel du théâtreOlympe-de-Gouges. Les tours fortifiées duPont Vieux sont détruites et unarc de triomphe à la gloire du roi est édifié à l'extrémité du pont. De nouveaux quartiers prennent forme autour du centre ancien : Villebourbon (à dominante industrielle et artisanale), Villenouvelle.

La Cour de la Bourse des marchands est créée en août 1712 pour juger des différends commerciaux. Cette cour a continué jusqu'en 1790. La loi du a transformé les « juges consulaires » en « juges de commerce ». L'édit de mars 1710 donné à Versailles prévoit la création de 20 nouvelles juridictions consulaires. Le, un arrêt de Conseil du roi a nommé Jean-Jacques Clément, bourgeois de Paris, pour mettre en place ces juridictions. L'intendant de la généralité de Montauban, Gaspard-François Legendre de Lormoy, convoque 29 personnes le pour choisir les juges de cette cour. Pour une raison inconnue, il faut attendre août 1712 pour que cette cour soit mise en place. Cette Cour est séparée de la Cour de la Bourse des Marchands de Toulouse ce qui a entraîné une protestation des membres de cette cour dans une lettre du[80].

Période de la Révolution française (1789-1799)

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Montauban chef-lieu de district du département du Lot

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Au début de la Révolution française, lorsque l'Assemblée nationale constituante crée lesdépartements (1789-1790), malgré les efforts des notables locaux pour que la ville soit chef-lieu d'un département[81], Montauban devient seulement chef-lieu d'undistrict que l'Assemblée attribue (15 janvier 1790) au département duLot (chef-lieu :Cahors), après avoir envisagé une attribution à celui de laHaute-Garonne (chef-lieu :Toulouse).

Ledistrict de Montauban est divisé entre lescantons de Montauban,Mirabel,Lafrançaise,Montpezat,Puylaroque,Caylus,Bruniquel,Nègrepelisse etCaussade[82]. En 1795 (constitution de l'an III), les districts sont supprimés. Lorsque, en 1800, lePremier ConsulBonaparte institue lespréfets (départements) et lessous-préfets (arrondissement), Montauban devient chef-lieu d'arrondissement.

Débuts de la municipalité de Montauban (1790)

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Comme toutes les villes ou paroisses du royaume, Montauban devient en 1790 unecommune, dotée d'un conseil municipal et d'un maire.

Lepalais épiscopal estnationalisé comme bien de l'Église à la fin de 1789 et vendu ensuiteaux enchères. La municipalité l'acquiert pour en faire sonhôtel de ville.

Deux Montalbanais célèbres à l'époque de la Terreur : Olympe de Gouges et Jeanbon Saint-André

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En septembre 1792 le régime de la monarchie constitutionnelle établi en 1789 est remplacé par laPremière République, dirigée par une nouvelle assemblée, laConvention nationale. Les luttes politiques entreGirondins etMontagnards ainsi que les guerres étrangère (première coalition) et civile (guerre de Vendée) aboutissent durant l'été 1793 à l'arrivée au pouvoir des Montagnards et à l'instauration du régime de laTerreur, qui prend fin le 27 juillet 1794 (9 thermidor an II) avec lachute de Robespierre.

Deux Montalbanais sont impliqués dans ces événements politiques, mais pas dans le même camp :

Période napoléonienne (1800-1815)

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Illustration de Montauban en 1881.
Joseph-Pierre Vialètes de Mortarieu
Ingres,
Pasadena,Norton Simon Museum.
Félix Le Peletier d'Aunay
peint parLouis-Léopold Boilly après 1808
Musée Ingres-Bourdelle

En 1805, le maire, le baronJoseph Vialètes de Montarieu, est portraituré par le peintre montalbanaisJean-Auguste-Dominique Ingres.

En 1808 (sénatus-consulte du 21 novembre) est décidée la création d'un nouveau département, leTarn-et-Garonne, dont Montauban devient le chef-lieu. Cette circonscription a une superficie de seulement 3 545 km² avec environ 239 000 habitants. Le premier préfet estFélix Le Peletier d'Aunay[84].

La même année, lafaculté de théologie protestante de Montauban, rattachée à l'université de Toulouse, ouvre ses portes pour former les pasteurs de lareligion réformée, légalisée en 1789 et bénéficiaire duconcordat de 1801. Les professeurs les plus connus sontJules Pédezert, Charles Bois,Émile Doumergue etJean Monod.

Article détaillé :Faculté de théologie protestante de Montauban.

En 1809, Montauban fait partie des « bonnes villes du Premier Empire », qui remplacent, sur leurblason lesfleurs de lys par trois abeilles, symbole adopté parNapoléon.

De la chute de Napoléon à la Première guerre mondiale (1815-1914)

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Vue sur leTarn et Montauban, 10 août 1893.
Le pont Vieux, 16 juin 1899 à Montauban.

Évolution économique

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La ville stagne économiquement et connaît ensuite un déclin industriel dû à la concurrence duRoyaume-Uni, de laBelgique et des départements duNord et duPas-de-Calais dans la production textile.

Montauban profite cependant de la croissance économique duSecond Empire (1851-1870), puis de laBelle Époque (1900-1914).

Villebourbon confirme son statut de quartier industriel, avec l'édification de deux moulins (Sapiacou et glacière de Palisse) et des biscuiteries Poult, bâtiment destyle néo-mauresque[85].

En1856, le premier train de laligne Bordeaux-Sète s'arrête à Montauban. En1864, la gare de Montauban-Villenouvelle est ouverte aux voyageurs et en1884 lagare de Montauban-Villebourbon entre en service.

Modernisation urbaine

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Ses vieux quartiers sont restaurés, et la ville se modernise, sur les rives du Tarn (Villebourbon, Sapiac) lescrues de1766[pas clair],1870 et1930 sont particulièrement destructrices alors que la vieille ville, située en hauteur, n'est pas touchée. Cependant des avenues, le long desquelles des immeubles viennent s’agglomérer, sont tracées : les faubourg Lacapelle et faubourg du Moustier notamment.

De nouvelleséglises destyle néogothique sont édifiées dans les quartiers récents :Saint-Orens à Villebourbon et Saint-Jean-Baptiste à Villenouvelle. Le quartier de Villenouvelle est relié au centre ancien par un nouveaupont, celui des consuls de style néo-médiéval, qui enjambe le ruisseau Lagarrigue en 1898. Au sud de ce nouveau pont, la place Lefranc devant le théâtre est agrandie et aérée. Une bibliothèque destyle Beaux-Arts est bâtie au cœur de la vieille ville, en face dumusée Ingres.

Un riche particulier fait construire lechâteau de Montauriol et son parc (aujourd'hui siège depuis 1974 duconseil départemental de Tarn-et-Garonne).L'hôtel de préfecture est bâti.[Où ?]

Lejardin des plantes est aménagé en1861.

À la fin de la période, quelques années avant laPremière Guerre mondiale, un second pont est édifié sur leTarn, le pont Neuf[86].

Vie culturelle

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Lemusée Ingres est ouvert en1851 et s'agrandit progressivement dans l'ancienpalais épiscopal.
Le Musée d'Histoire naturelle, aujourd'hui dénomméMuséum d'histoire naturelle Victor Brun ouvre en 1854 dans l'ancien palais de laCour des aides duQuercy.

En 1906, la faculté de théologie protestante devient autonome, du fait de laloi de séparation des Églises et de l'État (1905), c'est-à-dire de la fin durégime concordataire (cette faculté sera transférée àMontpellier en 1919, devenant lafaculté de théologie protestante de Montpellier). Sa bibliothèque sera divisée : la partie théologique revient à l'université de Montpellier, tandis que la partie littéraire et humaniste, riche en ouvrages desXVe et XVIe siècles, est confiée à l'université de Toulouse.

PremierXXe siècle

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Première Guerre mondiale (1914-1918)

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Montauban perd de nombreux soldats dès les premiers jours du conflit : dans la forêt deBertrix (Belgique), la33e division d'infanterie, basée à Montauban, perd près de 2 400 hommes dans la seule après-midi du22 août 1914 et en tout plus de 2 800 hommes avant la fin du mois[87]. Unmonument aux morts spectaculaire sera édifié par le sculpteurBourdelle sur le cours Foucault.

Entre-deux-guerres

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Quelques bâtiments de styleArt déco comme le bâtiment des postes (allée de l'Empereur) sont à remarquer, ainsi que les ancienneshalles (place Lalaque) ou lesgaleries Lafayette (hyper-centre). De façon plus classique et rappelant laplace Nationale, le théâtre se voit doté d'une nouvelle façade. La ville est desservie par lesTramways de Tarn-et-Garonne, en service de 1913 à 1933.

Monument aux morts des Première et Seconde Guerres mondiales à Montauban.

À la fin de l'hiver 1929-1930, unépisode cévenol[88] succède à plusieurs jours de pluie. Fin leTarn gonfle très sérieusement, et unecrue dévastatrice de 11,5 mètres ravage Montauban etMoissac début mars. Les secteurs de Villebourbon et de Sapiac sont complètement immergés[89]. On dénombre plus de200 décès et 3 000 logements détruits (dont la majeure partie surMoissac et Montauban)[90]. Cette crue centennale, voire millénaire, fut nommée « l'inondation du siècle » et sert de référence au plan de prévention des risques liés auxinondations. Montauban est touchée en1996 par une autre crue de moindre importance. À la suite de cet événement, desdigues et barrages sont bâtis en bordure duTarn pour éviter et atténuer les effets dévastateurs d'une nouvelle crue[91].

« Si dès la fin 1936, quelques centaines de familles espagnoles de réfugiés débarquent à Montauban pour fuir laguerre civile, ce sont des milliers derépublicains qui transitent par lagare de Villebourbon avant de gagner lecamp de Septfonds. »[92] Dans ce cortège,Manuel Azaña,président de la République espagnole, « après avoir échappé à laGestapo près duPyla, parvient dans une ambulance à Montauban. »[93] Finalement mis en résidence surveillée dans une chambre de l'hôtel du Midi à la demande dugouvernement de Vichy, « Azaña à qui l'on refuse un exil auMexique »[94], meurt d'épuisement, le. « Le préfet Durocher lui refuse des obsèques ostentatoires, la visite dumaréchal Pétain deux jours à peine après ses obsèques n'y était, sans doute, pas étrangère »[95].

Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

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Le désastre de 1940 et l'afflux des réfugiés

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En 1940, plusieurs dizaines de milliers de réfugiés de toute l'Europe du Nord, et en particulier des sujetsbelges affluent. « Carrefour, Montauban devenait un terminus pour ces milliers d'exilés qui avaient tout quitté pour ne pas revivre les horreurs et exactionsallemandes de laSeconde Guerre mondiale »[93]. Parmi ces réfugiés, « il y avait aussiMona Lisa,La Joconde deLéonard de Vinci qui échappait au pillage et trouvait refuge avec toute une partie des collections duLouvre et du musée de Versailles dans les épais murs dumusée Ingres »[93]. Sous la garde du futur académicienAndré Chamson, uneplaque commémorative le rappelle au 30, rue de la Comédie.

Périodes de la « zone libre » (à partir de juin 1940), puis de l'occupation allemande (à partir de novembre 1942)

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À la suite de l'armistice du 22 juin 1940, Montauban fait partie de lazone non occupée par l'armée allemande, dite « zone libre », où se trouve (àVichy) le gouvernement de l'État français, institué le 10 juillet 1940 sous la direction dumaréchal Pétain.

Au printemps 1941, une enquête de police vise à localiser et à arrêter les membres de la direction et des militants duParti communiste d'Autriche (KPÖ)[96].

En 1942, l'Union nationale espagnole (antifranquiste) est créée près de Montauban dans le cadre de larésistance. Elle regroupe les organisations de luttes contre lesfranquistes et contre lesnazis dans laFrance occupée[97].

Au printemps 1944, une partie du4e régiment SS « Der Führer » de ladivisionDas Reich y est cantonnée, avant d’être appelée enNormandie et de commettre de nombreuses exactions et massacres en route, dont celui d’Oradour-sur-Glane par son commandantAdolf Diekmann et des adjointsOtto-Erich Kahn etHeinz Barth leur supérieur est le généralHeinz Lammerding puis d'avoir des péripétie la capture du major SSHelmut Kämpfe par le sergent Jean Canou appartenant au maquis deGeorges Guingouin entreSauviat-sur-Vige etSaint-Léonard-de-Noblat pour rappeler se fait armes il existe un menhir conçu par l'artisteJean-Joseph Sanfourche en 1986 pour rappeler la capture du major àMoissannes. La Résistance et les agents des opérations spéciales parachutés parLondres s'emploieront coûte que coûte à retarder sa progression. Parmi eux, une jeune femmeViolette Szabo, dont le destin croisera la route de la Das Reich[98]. Le pèreLéonide Chrol[99],prêtre orthodoxe dans la ville, convainc lessoldats duReich,Tchétchènes ouIngouches pour la plupart, qu'ils quittent Montauban sans effusion de sang — car il parlait leur langue[100].

Les raflés de Figeac (mai 1944)

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À partir du, les 800 personnes raflées lors de l'opération de police deFigeac par la2e division SSDas Reich sont emprisonnées dans lemanège de l'ancien quartier de cavalerie. Les directeurs de l'office de placement deCahors et de la ville se plaignent dela mauvaise qualité de la marchandise qui leur est livrée. LesJuifs ont rapidement le choix entre uncamp de concentration en France ou le travail enAllemagne… Au3e jour, après48 heures sans nourriture, commencent lesinterrogatoires. Quarante personnes qualifiées deterroristes sonttorturées devant les autres détenus. Le16 mai, les cadavres de quatre jeunes gens qui venaient d'être assassinés sont exposés. Les bourreaux s'acharnent particulièrement sur un jeune prêtre anglais capturé àSousceyrac. Dans la nuit du 18 au, desasthmatiques, estimés en trop grand nombre, sont abattus. Le21 mai, un convoi de femmes est dirigé vers laprison Saint-Michel deToulouse, puis par wagon à bestiaux aucamp de concentration deRavensbrück. Deux cents hommes, étiquetés « terroristes », passeront par lecamp de Compiègne vers lescamps deDachau,Oranienburg etBuchenwald. Les autres, qualifiés detravailleurs libres, sont dirigés vers l'Allemagne par lagare de l'Est à Paris[101].

Les pendus de Montauban (juillet 1944)

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Le, les nazis assistés par des miliciens, avaient arrêté sur dénonciations àNègrepelisse deux maquisards, Henri Borderie et André Castel et avaient cernéMontricoux à la recherche demaquisards. Onze hommes furent interpellés et transférés en camion vers Montauban. Parmi eux, figuraient Pierre Bonhomme, Pierre Feuillée, André Huguet, Henry et André Jouany, Hugues et Lucien Lespinet, Camille Mazard, René Cournut, Eugène Fournier et Michel Mélamed. Le groupe « Fantôme » du corps franc Dumas attaqua le convoi au lieu-dit Les Brunis. Il y aura quatre tentatives d’évasions : Eugène Fournier et René Cournut réussissent, Pierre Bonhomme et Pierre Feuillée sont abattus. Inférieurs en nombre, les maquisards décrochent. Marcel Loupiac et André Bauer sont tués, Gorges Wrobel, Pierre Guisti, Angelo Foffano et Maurice Daugé réussissent à fuir avec Georges Jacquot. L’ennemi compte plusieurs morts parmi les soldats allemands et les miliciens. Louis Délèris, de passage sur la route, est embarqué comme otage avec les autres prisonniers. Dans la nuit du23 juillet, les prisonniers sont conduits place Pétain où les nazis envisagent leur exécution. Profitant de l'obscurité, lesRésistants parviennent à s'enfuir. André Castel, Henri Jouany, André Huguet et Michel Mélamed sont repris. Ces quatre-là seront immédiatement pendus dos à dos aux deuxacacias de la place. Un autre otage, Lespinet, qui s'était lui aussi évadé au cours de la nuit, sera retrouvé au petit matin. Il décédera à l'hôpital des suites de ses blessures. A Montech le 26 juillet, André Jouany et Lucien Lespinet sont retrouvés dans une tombe au lieu-dit « Châteauroux ». L’autopsie révélera qu’ils y avaient été enterrés vivants. PourLes Pendus de Montauban (1944) Le peintre montalbanais Lucien Pierre Cadène réalisé un dessin préparatoire en cachette au matin du 24 juillet 1944. L'inscription sur le tableau final -Hommage aux Martyrs de la Gestapo et de la Milice de Darnand -condamne ouvertement les responsables de ces répressions sanglantes: les nazis et leurs collaborateurs français, et témoigne ses sentiments en faveur de la Résistance[102].

La bataille du Rond et la Libération (août 1944)

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Alors que plusieurs attaques se déroulent autour de Montauban, lesnazis reçoivent l’ordre de quitter la ville pour retourner dans le Nord de la France et fuient aussi vite de Montauban, le. En même temps une colonne allemande de400 hommes arrive deCahors où elle s'est fait attaquer par des maquisards ; elle se dirige versToulouse.

Le19 août en milieu d’après-midi, ces troupes au service duTroisième Reich arrivent à Montauban, alors qu'une foule fête déjà le départ des troupes allemandes jusqu'alors stationnées dans la ville ; les habitants se barricadent à nouveau dans l’urgence. Vers15 h, la colonne allemande venant de laRN 20 est arrêtée par des coups de feu partis de l’avenue de la gare de Villenouvelle et du Rond. Depuis leurs fenêtres les habitants leur tirent dessus. Desmaquisards arrivent ensuite en renfort, prenant position dans les fossés de l’avenue de Paris et au Rond. En fin d’après-midi, les troupes d’Occupation passent à l’attaque par de violentstirs de mortier avant d’essuyer la mitraille d’un avion alliétoulousain. Les nazis sont contraints de battre en retraite à la tombée de la nuit. Le bilan est de15 morts. La ville est considérée comme libérée[103].

Période des Trente Glorieuses (1945-1975)

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Pendant lestrente glorieuses sont édifiés de nouveaux quartiers périphériques de lotissements et de résidences à l'est, notamment ungrand ensemble aux Chaumes. Pendant la même période sont construits la piscine Chambord, le parc sportif de la Fobio, une nouvelle bibliothèque à l'est de la ville puis les archives dumusée Ingres. Deux zones industrielles et commerciales émergent à l’extrême nord (Aussonne, Albanord) et à l’extrême sud de la Ville (Albasud). Un troisième pont enjambant leTarn est inauguré en 1970, le pont de Sapiac[104]. La RN 20 devient l'autorouteA20. Après les années 1970, la ville s'étend, avec la constitution de hameaux (Fonneuve, Carreyrat, Saint-Martial, Falguières…) et la construction de nombreuxlotissements en bordure de la ville.

XXIe siècle

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De nouvelles infrastructures voient le jour à Montauban : salle de concert Eurythmie sur l'ancien site de la gare Villenouvelle (2000), coulée verte surl'ancienne ligne de chemin de fer (2002), médiathèque (2012),golf (2012), complexe aquatique (2013). Fermé à la navigation depuis 1990, lecanal de Montech est rouvert en 2003.

En 2006, un incendie détruit le moulin de Sapiacou[105].

Le boulevard urbain Ouest est progressivement édifié à partir de 2010, avec notamment l'inauguration du pont de l'Avenir en 2011.

Montauban est desservie par lesTGV, mais le réseauLGV n'arrivera pas à Montauban avant 2024. Le tracé de la ligne est déjà défini et une gare LGV devrait être bâtie au sud de la ville.

Attentats de mars 2012

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Article détaillé :Attentats de mars 2012 en France.

Le, à Montauban, leterroriste islamisteMohammed Merah tue deux militaires et en blesse gravement un troisième. Il assassine, à deux endroits différents de Toulouse, cinq autres personnes, dont un militaire et des enfants juifs. La méthode employée lors de chaque meurtre est identique : casqué, à scooter, équipé d'une caméraGoPro2, Merah exécute ses victimes « à bout touchant » avec un pistolet de type Colt 455 de calibre.45 ACP et un pistolet mitrailleur de type Mini-Uzi de calibre 9 mm Parabellum. L'analyse balistique a montré que l'une des armes du crime était la même dans les trois fusillades. Retranché dans son appartement toulousain, Mohammed Merah est tué le, lors de l'assaut donné par les policiers duRAID.

Tuerie du

Le, à14 h 10, deux militaires, Abel Chennouf, français catholique d'origine algérienne, âgé de 26 ans et Mohamed Legouad, françaismusulman, d'origine algérienne âgé de 24 ans, sont tués et un troisième, Loïc Liber, âgé de 28 ans, est grièvement blessé à la tête, alors qu'ils retiraient de l'argent à un distributeur d'argent situé à proximité de la caserne du17e RGP où ils étaient cantonnés à Montauban. Leur assassin est arrivé en scooter, a fermement écarté une personne âgée et a tiré dans la tête et dans le dos des victimes, prenant le temps d'achever l'une d'elles à terre. Les enquêteurs retrouvent sur place 13 étuis de calibre.45 ACP similaires aux munitions utilisées lors du premier meurtre. Le tireur a pris la fuite à scooter aux cris de« Allah akbar». Un chargeur roule sous une camionnette garée à proximité. Un des trois militaires est sous-officier au17e régiment du génie parachutiste, les deux autres sont des engagés au sein du même régiment.

Loïc Liber, la victime survivante, sort de l'hôpital début,tétraplégique.

Alerte « écarlate » duplan Vigipirate à la suite desattentats de Toulouse et Montauban en mars 2012.

Le pour la première fois en France, le niveau d'alerte« écarlate » du plan vigipirate a été activé à la suite des attentats des11, 15 et 19 mars 2012 à Montauban et Toulouse, dans toute la régionMidi-Pyrénées et deux départements limitrophes (leLot-et-Garonne etl'Aude).

Cérémonie d'hommage national du à Montauban

Le, alors que le tueur présumé est toujours retranché dans son appartement, cerné par les hommes duRAID, lePrésident de la RépubliqueNicolas Sarkozy se rend à Montauban accompagné duPremier ministreFrançois Fillon, duministre de la DéfenseGérard Longuet, et de plusieurs membres du gouvernement. Les familles des victimes sont présentes ainsi que les candidats àl'élection présidentielle :François Hollande avecManuel Valls,Eva Joly,Marine Le Pen,François Bayrou etNicolas Dupont-Aignan et plusieurs milliers d'anonymes. Unhommage national est rendu aux trois parachutistes assassinés les 11 et, sur la Place d'Armes de la Caserne militaires du17e régiment du génie parachutiste.

Vie militaire

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Le17e régiment du génieparachutiste (RGP) est uneunité militaire d'élite française unique en Europe basée au quartier Doumerc à Montauban. Il reprend les traditions du17e régiment colonial du génie qui s'était illustré lors de laSeconde Guerre mondiale. Le17e régiment du génie parachutiste fait partie de la11e brigade parachutiste au profit de laquelle il assure toutes les missions spécifiques du Génie d'assaut parachutiste dans un cadre d'emploi aéroporté, héliporté et mécanisé, telles que le franchissement d'assaut, la reconnaissance dans la profondeur, l'aide au déploiement, ainsi que les opérations dedéminage et de dépollution (munitions, obus, engins explosifs…). Il est présent sans discontinuer depuis1975 sur tous les théâtres opérationnels (Liban,Tchad,Nouvelle-Calédonie,Guyane,Pakistan,Kurdistan,Koweït,Cambodge,Somalie,Rwanda,Gabon,Mozambique, ex-Yougoslavie,Albanie,Kosovo,Afghanistan,Mali…). Pour ces différents engagements le17e RGP a été cité trois fois à l'ordre de l'armée et deux fois à l'ordre du corps d'armée, et trois de ses compagnies à l'ordre de l'armée (la 2) et à l'ordre du corps d'armée (la 1 et la 3). De plus, Montauban possède uneBase de Défense (BDD) regroupant quelques unités militaires de Montauban,Agen etCastelsarrasin.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie de lapremière circonscription de Tarn-et-Garonne, duGrand Montauban et est chef-lieu de trois cantons :Montauban-1,Montauban-2 etMontauban-3.

Tendances politiques et résultats

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Article détaillé :Élections à Montauban.
Composition du conseil municipal de Montauban(au 10 avril 2024)
GroupeEffectifStatut
« Pour Montauban - Majorité municipale » (LR)36majorité
« L'alternative pour Montauban » (PS-PP)4opposition
« Montauban citoyenne » (PCF-)4opposition
Non-inscrits5

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Montauban.
Liste des maires successifs[106]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19831994Hubert GouzePSAnciendéputé
19942001Roland GarriguesPSDéputé de 1997 à 2002
2001[107]Brigitte BarègesRPR puisUMP puisLRDéputé de 2002 à 2012. (Condamnée à cinq ans d'inéligibilité, pour détournement de fonds publics le 9 février 2021).
11 février 202122 décembre 2021Axel de LabriolleDVDAncien premier adjoint et cardiologue
22 décembre 202119 août 2024Brigitte BarègesLR puisUDRMaire de 2001 à 2021. Élue députée en 2024.
19 août 2024en coursMarie-Claude Berly[108]LR puisUDR[109]Première adjointe de 2021 à 2024.

Finances locales

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Cette sous-section présente la situation desfinances communales de Montauban[Note 11].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif dubudget municipal de Montauban s'établit à 88 228 000 € endépenses et 91 878 000 € enrecettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 12] se répartit en 65 844 000 € de charges (1 135 € par habitant) pour 70 985 000 € de produits (1 224 € par habitant), soit un solde de 5 141 000 € (89 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :

Les taux destaxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Montauban[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La sectioninvestissement[Note 15] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

Les ressources en investissement de Montauban se répartissent principalement en[A2 4] :

L'endettement de Montauban au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 18], l'annuité de la dette[Note 19] et sa capacité de désendettement[Note 20] :

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[110],[Note 21].

En 2022, la commune comptait 62 487 habitants[Note 22], en évolution de +3,38 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
26 16021 95023 97325 35724 66023 86523 56125 10224 726
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
25 09527 05425 99125 62426 95228 33529 86330 38829 470
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
30 50628 68829 77826 09428 82929 98132 02536 28138 321
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
41 00245 87248 02850 68251 22451 85553 94156 53660 444
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
61 91962 487-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[111] puisInsee à partir de 2006[112].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Montauban compte de nombreux établissements d'enseignement, dont des antennes des trois universités de Toulouse.

Universités et écoles supérieures :

Lycées :

Collèges :

  • Collège Institut familial (privé)
  • Collège Saint-Théodard (privé)
  • Collège Notre-Dame (privé)
  • CollègeOlympe-de-Gouges (Montplaisir), triple champion de France de rugby (public)
  • Collège Jean-Jaurès (Villebourbon)
  • CollègeIngres
  • CollègeManuel-Azaña

Santé

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Montauban compte un centre hospitalier, situé rue Léon-Cladel. Cet hôpital accueille unInstitut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), qui forme infirmiers et aides-soignants. Trois cliniques privées se situent également à Montauban : la clinique Cave, la clinique croix Saint-Michel duDr Boyé et la clinique du Pont de Chaume.

Médias

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Presse locale et régionale

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La presse locale est dominée parLa Dépêche du Midi, principal groupe médiatique enOccitanie, qui compte une édition locale dans leTarn-et-Garonne. Les journauxLe Réveil du Tarn-et-Garonne (jusqu'à sa fermeture en 2017) etLe Petit-Journal, tri-hebdomadaire implanté dans 11 départements du Sud-Ouest dont leTarn-et-Garonne où il est basé, complètent ce paysage médiatique.

Les Nouvelles de Tarn-et-Garonne, qui est un bimensuel communiste du Tarn-et-Garonne, publie également une édition à Montauban.

Radios locales

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France Bleu Occitanie (97.2 FM) est la principale radio locale émettant à Montauban. Elle est membre du réseau deRadio France, qui émet dans leTarn-et-Garonne depuis 2018. Ses studios sont àToulouse.

D'autres radios émettent aussi à Montauban :

Télévision locale

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France 3 Midi-Pyrénées est recevable dans Montauban grâce au site d'émission duPic du Midi comme les autres chaînes de laTNT. Une webtélé locale montalbanaise, appeléeTvLocale, existe également.

Manifestations culturelles et festivités

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Événements :

Sports

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Montauban a été ville étape de laRoute du Sud (voir sonpalmarès et statistiques) et ville étape duTour de France 1998, elle a aussi accueilli le Trophée de France des Jeunes Cyclistes 2018. Au niveau des infrastructures, la ville possède leStade Sapiac d'une capacité de 11 000 places, leStade de la Fobio de 5 000 places, un complexe aquatique de 2 700 m2, 2 golfs, l'hippodrome des Allègres ainsi que de nombreux terrains et gymnases[120].

Montauban est également une ville qui possède un club deHandisport : le Montauban Handisport qui comprend, notamment, une section derugby à XIII fauteuil : LesPandas . Ceux-ci disputent le championnatÉlite 1 (première division) à la fin des années 2010.

Cultes

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Culte catholique
  • Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban, place Franklin-Roosevelt.
  • Église Notre-Dame-de-la-Paix, rue Louis-Braille.
  • Église Saint-Étienne, place du.
  • Église Saint-Jacques de Montauban, place Victor-Hugo.
  • Église Saint-Jean-Baptiste de Villenouvelle, rue Pierre-Bayle.
  • Église Saint-Joseph, rue du Collège (ancien collège des Jésuites).
  • Église Saint-Orens de Montauban, place Saint-Orens.
  • Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, avenue De Gaulle.
  • Église Sainte-Madeleine, chemin de Aiguillons de Falguières.Noticeno IA82100029, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  • Église Saint-François-d'Assise, chemin de l'Église de Fonneuve.
  • Église de la Nativité-de-Notre-Dame, rue de l'Abbé-Justin Mercadier de Gasseras.
  • Église de la Nativité-de-Notre-Dame, route de Fau de le Fau.
  • Église Saint-Symphorien, route de Léojac.
  • Vestiges de l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, chemin Portal de Léojac.
  • Église Saint-Hilaire, route de Bordeaux de Saint-Hilaire.
  • Église Saint-Martial, chemin des Lebrats de Saint-Martial.
  • Chapelle Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception, faubourg de Moustier.
  • Chapelle de l’hôpital de Montauban, rue du Docteur-Alibert.
  • Chapelle de la Sainte-Famille, grand-rue Sapiac.
  • Chapelle du collège Ingres, rue François-Aragon (petite).
  • Chapelle du collège Ingres, rue Balat-Biel (grande).
  • Chapelle du collège Saint-Théodard, quai de Verdun, (ancien petit séminaire).
  • Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de Birac.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Péfourqué.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste, route de Auch de Verlhaguet.
  • Chapelle du collège Notre-Dame, avenue Gambetta.
  • Chapelle de l'école Notre-Dame, rue du Lycée.
  • Chapelle du couvent des Sœurs de l'Ange Gardien, impasse Maurice-Bayrou.
  • Chapelle de la maison d'accueil Louis Ormières, impasse Maurice-Bayrou.
  • Chapelle, quai de Verdun (ancien grand séminaire).
  • Chapelle des Augustins, rue des Augustins.
  • Chapelle de l'Instit Familiale, allée Mortarieu.
  • Chapelle de la Charité de Sapiac.
Culte protestant et évangélique
Culte musulman
  • La mosquée As-Salam de Montauban
Autres cultes
  • Salle du royaume des témoins de Jéhovah, chemin du Long.
  • Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, rue de la Mandoune.

Cimetière

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  • Cimetière Urbain
  • Cimetière du Pont du Chaume
  • Cimetière du Fau
  • Cimetière de Saint-Martial
  • Cimetière de Falguières
  • Cimetière de Fonneuve
  • Cimetière de Gasseras
  • Cimetière de Pouty
  • Cimetière de la Molle

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2011, lerevenu fiscal médian par ménage était de 24 609 €, ce qui plaçait Montauban au 25 470e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[127].

En 2009, 50,9 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[Insee 2].

Emploi

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En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 35 990 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,5 % d'actifs dont 61,2 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs[Insee 3].

On comptait 34 409 emplois dans la zone d'emploi, contre 28 756 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 22 213, l'indicateur de concentration d'emploi est de 154,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre trois emplois pour deux habitants actifs[Insee 4].

Entreprises et commerces

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Au, Montauban comptait 6 186 établissements : 343 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 343 dans l'industrie, 501 dans la construction, 3 958 dans le commerce-transports-services divers et 1 041 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 5].

En 2011, 668 entreprises ont été créées à Montauban[Insee 6], dont 363 par desautoentrepreneurs[Insee 7].

Le centre-ville et Villebourbon comprennent près de 3 958 entreprises.[réf. nécessaire]

À noter également que Montauban est située à seulement une dizaine de kilomètres de la zone « Grand Sud Logistique », réalisée par leconseil général de Tarn-et-Garonne (450 ha - 2 000 emplois à terme[128]), sur le territoire des communes deCampsas,Labastide-Saint-Pierre etMontbartier.

Montauban est le siège :

Zone Industrielle de Montauban

À Montauban il existe trois zones industrielles :

Culture locale et patrimoine

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Montauban est classéeville d'art et d'histoire.

Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Montauban.

Matériaux de construction de la ville

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Une rue de Montauban.

La ville constitue une curiosité architecturale caractéristique desbastides de la région.Fondée en 1144 par lecomte de Toulouse, comme de nombreuses petites villes du Sud-Ouest, elle répond à certaines caractéristiques : ses rues se coupent toutes en angles droits et définissent une place centrale rectangulaire (plus justement trapézoïdale). Le centre ancien est très homogène et aucun bâtiment moderne ne vient rompre l'harmonie des façades debrique rose généralement édifiées auxXVIIe et XVIIIe siècles, et qui font de la cité, avec Albi et Toulouse, une de ces « villes roses » du Sud-Ouest de la France, son syndicat d'initiative lui décernant le titre de la plus rose des villes roses du Sud-Ouest[131],[132].

Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif.

Bâtiments et lieux publics remarquables

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La commune compte 43 monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[133] et 140 lieux et aucun monument ou lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[134].

Par ailleurs, elle compte 606 objets répertoriés à l'inventaire desmonuments historiques[135] et un objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[136].

Certains bâtiments et complexes architecturaux se distinguent :

  • La mort du dernier centaure.
    La mort du dernier centaure.
  • Masque (1925).
    Masque (1925).
  • Pénélope (1912).
    Pénélope (1912).
  • Sapho (1925).
    Sapho (1925).
  • Monument aux morts de 1870.
    Monument aux morts de 1870.

Parcs et espaces verts

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Montauban dispose de nombreux espaces verts elle dispose d’ailleurs de trois fleurs du label deville fleurie :

Pont du Jardin des plantes.
  • LeJardin des plantes : la nature dans le centre-ville de Montauban s’illustre particulièrement à travers le jardin des Plantes situé de part et d’autre duTescou sur une surface d’environ3 hectares. Cetarboretum, ouvert au public dès1861, rassemble un grand nombre d’espèces végétales du monde entier :cèdres,tulipiers de Virginie,ginkos biloba[141]
  • Laroseraie François-Mitterrand : située au cœur des quartiers Est de la ville, cetteroseraie inaugurée en1983, est l’une des plus importantes d’Europe. Elle compte près de 12 000 rosiers répartis en 1 100 variétés, notamment deshybrides à grandes fleurs.
  • Le parcItzhak Rabin : situé à Beausoleil bas au sud du centre-ville, il s’agit d’une surface boisée s’étendant sur 3 600 m2[142].
  • Le cours Foucault : il s’étend sur près de5hectares surplombant leTarn, est une promenade très arborée[143].
  • Le parc du Treil et l’île de la Pissote : ce parc de 13 000 m2 permet une découverte duTarn et de ses berges, dans le quartier de Villebourbon. Il permet l’observation de l’île de la Pissote, située sur leTarn au niveau du centre-ville, véritable havre de paix pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Des points d’observation depuis les berges duTarn sont proposés, de même qu’un itinéraire reliant ces différents points[143].
  • Les alignements deplatanes : ces alignements bordent certaines voies de communication (grandes départementales) ainsi que lecanal de Montech. L’intérêt de cesplatanes est principalement lié à l’âge et la taille des individus[143].

Musées

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Équipements culturels

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  • Le théâtre Olympe de Gouges.
    Le théâtreOlympe de Gouges.
  • « Hôtel Mila de Cabarieu » rue des Carmes.
    « Hôtel Mila de Cabarieu » rue des Carmes.
  • Immeuble de la Rue de la Comédie typique de Montauban.
    Immeuble de la Rue de la Comédie typique de Montauban.
  • Ancien hôtel de Pullignieu à Montauban.
    Ancien hôtel de Pullignieu à Montauban.
  • Immeuble typique de Montauban de la Place Maréchal-Foch.
    Immeuble typique de Montauban de la Place Maréchal-Foch.
  • Chambre des commerces et de l'industrie de Montauban.
    Chambre des commerces et de l'industrie de Montauban.
  • Hôtel Le Franc de Pompignan à Montauban.
    Hôtel Le Franc de Pompignan à Montauban.

Ville occitane

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Drapeau occitan.

Avant même la création de la ville, de nombreux sites avaient été ou étaient habités. On peut en effet relever plusieurs toponymes (noms de lieux)occitans d'originegallo-romaine, tels que Sapiac, Escorsac, Birac, Verlhaguet, Gasseras, Ardus qui font encore partie de Montauban, ou, plus loin,Léojac, Loubéjac, Verlhac,Albias, etc

Rébus de Cahors illustré en occitan par un chien à Montauban.

Lors de la création de Montauban par lecomte de Toulouse, Anfós Jordan (Alphonse Jourdain), en1144, on peut donc affirmer que la totalité de la population locale emploie essentiellement l'occitan (variante quercynole), et que les intellectuels se servent aussi dulatin, langue internationale de l'époque, utilisée notamment dans leclergé et pour les actes officiels[149]. C'est donc le nom de Montalban ("mont blanc", du latin "montem albanum") qui a été choisi pour le nom de cette nouvelle cité. L'origine de ce mot a fait l'objet de plusieurs autres hypothèses, dont celle d'un "mont des saules" (en occitan "albar"), ce qui explique la présence de cet arbre sur le blason[149].

La Berlòca (vieille cloche) situé auMusée Ingres à Montauban.

Aujourd'hui quelques vestiges utilisant l'écrit nous rappellent ce passé occitan. On peut voir auMusée Ingres une vieillethériaque où figure l'inscription "faz" (pour "fait"), deux cheminées où figure le rébus deCahors illustré enoccitan par unchien ("can") et unours ("ors"), la vieille cloche "La Berlòca", quelques pierres tombales, le cadran solaire situé sur l'église Saint-Jacques avec son inscription "tard o d'ora vendrà l'ora". Mais c'est surtout dans la toponymie (les noms de lieux) comme les noms des quartiers : la Fòvia (la "Fobio" = le ravin), la Capèla (Faubourg Lacapelle), lo Mostièr (Le Moustier), la Mandona, l'Oleta, lo Toron, Mòrta-rieu, Mont-auriòl, Mont- alban, Mont-murat, las Albarèdas, lo Fau, la Landa, Font-nòva, Bona-font, la Mòla, Io Carreirat, las Farguetas, la Pissòta, lo Ramièr, Vinharnaud, la Vitarela, etc[149].

Les noms des rues ont été changés au cours des années comme la rue des fabricants d'aiguilles (carrièra de la gulharià) qui est devenue "rue de la Comédie"; la rue du four du comte (carrièra del forn del comte) qui a pris le nom de "Gillaque", la rue des Juifs (carrièra dels josieus) célèbre aujourd'hui Mary-Lafon,Michelet a remplacé les barbiers (carrièra de la Barberià), la rue de la Forge (carrièra de la Fauriá) a fini après plusieurs dénominations par rappeler le souvenir de la Résistance, etc.[149].

Cuisine

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Leboulet de Montauban est une spécialité chocolatée qui célèbre la résistance de la ville face au siège du roi, au XVIIe siècle, à base de noisettes grillées habillées d'un manteau de chocolat noir paré d'une fine et craquante couche de sucre[150].

Culture populaire

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Cinéma
Chanson

Plusieurs artistes ont rendu hommage à la ville dans une chanson :

Divers

À cause d'une affaire des mœurs à la fin des années 1940, Montauban a longtemps été appelée la« ville des pédés »[152].

Labels administratifs

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de Tarn-et-Garonne.
Article connexe :Armorial des communes de l'Empire#Bonnes villes du Premier Empire.

De gueules au saule d'or étêté, ayant six branches sans feuilles, trois à dextre, trois à senestre ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.

En 1809, Montauban fit partie desbonnes villes qui remplacèrent, sur leur blason, les fleurs de lys par trois abeilles, symbole de Napoléon.

Logotype

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  • Logo de la ville de Montauban (2010 - 2019).
    Logo de la ville de Montauban (2010 - 2019).
  • Logo de la Ville de Montauban depuis 2019.
    Logo de la Ville de Montauban depuis 2019.

Personnalités liées à la commune

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Nées à Montauban

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Ayant vécu à Montauban

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Décédées à Montauban

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Voir aussi

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Bibliographie

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Histoire générale de Montauban

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Montauban au Moyen Âge

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  • Emmanuel Moureau :
    • Vivre en ville au temps des papes d'Avignon - Montauban (1317-1378), La Louve Éditions, Cahors, 2009
    • Un marchand au Moyen Âge, La Louve Éditions, Cahors, 2012
  • Yvan Reverdy,Alphonse Jourdain, comte de Toulouse, fondateur de Montauban, Académie de Montauban - Séance solennelle et publique du

La Réforme à Montauban

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Histoire

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Urbanisme, architecture et sculpture à Montauban

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Fiction

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  • Luc Corlouër,Simon de Montauban, (Roman) Éditions le Cormoran, 2011
  • Les Tontons Flingueurs

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Site des transports en communhttps://montgm.com/

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
  3. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montauban comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[53].
  11. Cette sous-sectionFinances locales est issue d'une synthèse des données du sitealize2.finances.gouv.fr duministère de l'Économie et des Finances.Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal.Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang KappaLogo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des98 pages du sitealize2.finances.gouv.fr concernant Montauban.Finances locales est unlogiciel libre distribué encopyleft souslicenceGNU GPL version 3.
  12. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
  13. Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
  14. Les « impôts locaux » désignent lesimpôts prélevés par lescollectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent lesimpôts fonciers, lataxe d'habitation ou encore, pour lesentreprises, lescotisations foncières ou sur lavaleur ajoutée.
  15. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant àacquérir des équipements d’envergure et aussi auremboursement du capital de ladette.
  16. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  17. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  18. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au31 décembre de l'année considérée
  19. L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  20. La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Montauban.
  21. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  22. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Montauban » surGéoportail(consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Montauban ».
  2. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  3. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 - Emploi et activité.
  5. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  6. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  7. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

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  1. a etb« Les comptes des communes - Montauban : chiffres clés »(consulté le).
  2. « Les comptes des communes - Montauban : opérations de fonctionnement »(consulté le).
  3. a etb« Les comptes des communes - Montauban : fiche détaillée »(consulté le).
  4. a etb« Les comptes des communes - Montauban : opérations d'investissement »(consulté le).
  5. a etb« Les comptes des communes - Montauban : endettement »(consulté le).
  6. « Les comptes des communes - Montauban : autofinancement »(consulté le).

Autres sources

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  1. Lesunités urbaines (couramment appelées « agglomérations ») sont définies par l'INSEE en fonction de critères géographiques ; unecommunauté d'agglomération est une entité administrative regroupant des communes volontaires, et elle ne recoupe que partiellement l'unité urbaine.
  2. « Calcul de distance entre Montauban et des villes à travers le monde », surdistance.to(consulté le).
  3. Carte IGN sousGéoportail
  4. « Révision du plan local d'urbanisme », surmontauban.com,(consulté en).
  5. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. »[PDF], surdraaf.occitanie.agriculture.gouv.fr(consulté le1er novembre 2021).
  6. « Fiche communale de Montauban », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie(consulté le).
  7. Sandre, « l'Aveyron (affluent du Tarn) »
  8. Sandre, « le Tarn »
  9. Sandre, « le Tescou »
  10. Sandre, « le Canal de Montech »
  11. Sandre, « le Grand Mortarieu »
  12. Sandre, « le Ruisseau de Frézal »
  13. Sandre, « le Ruisseau de l'Angle »
  14. Sandre, « le Ruisseau de la Tauge »
  15. « Le Tarn sort de son lit : les portes anti crues fermées pour la première fois », surladepeche.fr(consulté le).
  16. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(ISSN 1278-3366,DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  18. « Station Météo-France « Montauban » - fiche climatologique - période 1991-2020. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  19. « Station Météo-France « Montauban » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  20. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », surdrias-climat.fr(consulté le)
  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.com,(consulté le)
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  23. « Liste des espaces protégés dans la commune », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
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  25. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  26. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montauban », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
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  28. a etb« Liste des ZNIEFF de la commune de Montauban », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  29. « ZNIEFF le « lac de la Piboulette et ruisseau le Grand Mortarieu » - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
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  99. Né en 1902 à Saint-Pétersbourg (Russie), mort à Montauban en 1982.
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