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Le nomamérindien (tribu des Multnomah, languehaut chinook(en)) pour le mont Hood estWy'East. Selon la légende, il provient d’un chef indien de la tribuMultnomah, tribu qui a également donné son nom au comté deMultnomah. Le chef était en compétition avec un autre chef de la tribuKlickitat pour l’amour d’une femme. La tension que la compétition provoqua les conduisit à être changés tous les trois en volcans : le chef Klickitat devint le tout prochemont Adams et la belle, lemont Saint Helens.
Le mont Hood a plus de 500 000 ans. Le volcan a connu des périodes d'activités de dizaines ou des centaines d'années, séparées par des périodes calmes ayant duré entre des centaines d'années et 10 000 ans.
Des effondrements auPléistocène produisirent desavalanches et deslahars (coulées de boue) qui se propagèrent le long du fleuveColumbia vers le nord.
Le volcan a connu au moins quatre périodes éruptives majeures depuis 15 000 ans, dont trois depuis 1 800 ans :
Polallie (entre 15 000 et 12 000 ans)
Timberline (entre 1 800 et 1 400 ans)
Zigzag (entre 600 et 400 ans)
Oldmaid (entre 250 et 180 ans)
Les trois dernières produisirent des dépôts qui furent distribués principalement au sud et à l’ouest le long des rivièresSandy etZigzag. La dernière période éruptive eut lieu entre environ 1780 et 1830, quand des dômes de lave dacitique, descoulées pyroclastiques et des coulées de boue furent produits sans éruption explosive majeure.
La dernièreéruption majeure eut lieu en1781-1782 et la dernière manifestation d’activité s’est produite peu avant l’arrivée de Lewis et Clark en1805 (expédition Lewis et Clark). Le mont Hood est considéré comme étant potentiellement actif, mais aucune activité n’a été remarquée depuis que l'observation systématique des volcans commença dans les années 1820. La zone du sommet, qui fut érodée par les glaciers, est constituée de plusieursdômes delaveandésitique oudacitique.
Comparaison, à la même échelle, avec d'autres volcans de lachaîne des Cascades.
Le mont Hood est le résultat d'un processus de subduction
La zone du sommet, qui fut érodée par les glaciers, est constituée de plusieursdômes delaveandésitique oudacitique. Certainesfumerolles sont encore actives, notamment sur la partie supérieure sud-ouest de la montagne. Onzeglaciers couvrent les pentes rocheuses de la montagne. Lors de la prochaine éruption, ils pourraient être à l'origine delahars dangereux.
La première ascension du volcan a été faite parSam Barlow en 1845.
L'ascension du sommet se fait habituellement par la face sud, l'approche étant notamment facilitée par une remontée mécanique allant de Timberline Lodge jusqu'à environ 2 600 mètres (8 500 pieds). La remontée fonctionne toute l'année mais démarre trop tard le matin pour les alpinistes qui cherchent de bonnes conditions sur leglacier.
Après la remontée mécanique, le chemin continue à travers de larges pentes enneigées jusqu'à une arête appeléeHogsback. La partie supérieure de l'arête est coupée par unrimaye, la seule crevasse sur le parcours. Une fois cet obstacle passé, un court passage exposé (lesPearly Gates), enneigé ou glacé, mène directement au sommet.
La montagne possède cinq stations de ski, y compris la seule station américaine ouverte toute l’année.Timberline Lodge est unNational Historic Landmark situé sur le flanc méridional du mont Hood.
Présentationstéréoscopique du mont Hood. Loucher à une certaine distance, de manière à superposer les deux pans de la photographie, permet de voir la montagne en relief.
Le mont Hood est mentionné tout au long du romanL'Autre Côté du rêve, parUrsula K. Le Guin. Dans ce roman qui se déroule à Portland, la réalité est perpétuellement façonnée par un rêveur, George Orr, et les états du mont Hood reflètent les états de la réalité : avec ou sans neige (le livre traite de réchauffement climatique), en éruption ou calme, etc.
« Ainsi, le mont Hood, élément de stabilité (...) devient l'indicateur des perturbations causées par les modifications du réel. Tour à tour gris, rougeoyant, fumant puis crachant, il est un cadran qui, à chaque reconfiguration, fait le point sur l'imminence de la catastrophe. »
— Claude Ecken, La Culture –L'autre côté du rêve d'Ursula K. Le guin[2].