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| Mont Granier | ||||
Le Granier, photographié au niveau des Ravines en 2016, montrant le résultat de l'écroulement de janvier 2016. | ||||
| Géographie | ||||
|---|---|---|---|---|
| Altitude | 1 933 m[1] | |||
| Massif | Massif de la Chartreuse (Alpes) | |||
| Coordonnées | 45° 27′ 53″ nord, 5° 55′ 31″ est[1] | |||
| Administration | ||||
| Pays | ||||
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
| Départements | Isère,Savoie | |||
| Ascension | ||||
| Voie la plus facile | par le sud | |||
| Géologie | ||||
| Roches | Calcaire | |||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Savoie (département) Géolocalisation sur la carte :Isère | ||||
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Lemont Granier est un sommet culminant à 1 933 m d'altitude dans lesAlpes françaises, entre la commune deChapareillan (département de l'Isère) et celle d'Entremont-le-Vieux (département de laSavoie), limitant au nord-est lemassif de la Chartreuse. Il domine la vallée duGrésivaudan et lacombe de Savoie de sa face est d'une part, et la cluse deChambéry de sa face nord d'autre part.
Cette face nord est constituée d'une falaise de près de 900 m de hauteur, apparue dans la nuit du 24 au à la suite d'un gigantesqueglissement de terrain ayant fait disparaître une partie de la montagne. C'est probablement le plus grand éboulement connu de l'histoire de l'Europe[2]. Le nombre de victimes est estimé à près de 1 000[2], et cettecatastrophe a donné naissance à l'une des plus grandes falaises calcaires de France avec 700 mètres d'à-pic.
Le mont Granier domine lecol du Granier, qui relie lavallée des Entremonts à lacluse de Chambéry.
Le toponymeGranier dérive de l'ancien français « granier,grenier » ou de « grange » (dulatingranea)[3],[4]. Il s'agit du nom d'une commune de la petite région des Marches, où se trouvait un monastère — monachi Graneriis (Granarium, Granerium) — mentionné auXIe siècle dans leCartulaires de l'église cathédrale de Grenoble dits Cartulaires de Saint-Hugues[5], et qui fut détruite par l'éboulement de 1248[3],[4]. Le nom est ensuite passé à la montagne[3],[4].
Sur une gravure de 1691 figure la mention « Mont Garnier » au lieu de « Granier », avec la représentation du fort de Mont-Mélian (qui a donné son nom à la commune deMontmélian) et de la montagne surplombant l'ancienne commune deFrancin.
Dans la nuit du 24 au 25 novembre1248, 500 millions de m3 du mont Granier s'effondrent, ensevelissant et écrasant environ seize villages et tuant au moins un millier de personnes[6]. Des blocs calcaires de plusieurs centaines de mètres cubes furent transportés sur plus de 8 km[6]. Commenté par les chroniqueurs de l'époque, c'est le plus gros glissement/effondrement rapporté dans les Alpes pour les deux derniers millénaires[7].
Le Granier est une montagnecalcaire. Il estkarstique, c’est-à-dire qu'il possède un réseau de grottes et de galeries creusées par l'eau (qui dissout sur son passage jusqu'à 500 milligrammes de calcaire par litre d'eau de pluie). Il a ainsi été recensé 341 gouffres de 10 à 560 m de profondeur, correspondant à 66 km de galeries. Certaines sont de grandes dimensions. Le Granier est également entaillé par de nombreuses failles. Ces réseaux constituent le point de faiblesse de la montagne qui, combiné avec des pluies abondantes, conduisit à la catastrophe.
Les causes physiques exactes de l'écroulement font encore débat, bien que la thèse deJean Goguel et Albert Pachoud, parue en 1972, semble gagner les faveurs des spécialistes[8]. Une partie de la corniche, calcaire, cède, et tombe sur un terrain composé de strates demarnes valanginiennes, gorgées d'eau des pluies abondantes de l'automne. Cette chute déclenche un glissement du terrain marneux. Le frottement des strates l'une contre l'autre, pendant ce glissement, crée une élévation de la température qui provoque la vaporisation de l'eau présente dans les interstices. Cette vaporisation de l'eau accélère le glissement et engendre des coulées de boue. Celles-ci entraînent dans leur chute non seulement les fragments de la corniche, mais également tout un pan de la montagne, qui vient de perdre ainsi une partie de la base sur laquelle elle était posée. La largeur de la falaise ainsi créée est de 700 à 800 m, et sa hauteur d'environ 900 m.
Plusieurs légendes circulent sur les raisons de l'événement. L'une d'elles indique qu'il s'agit d'une punition divine infligée àJacques Bonivard, qui aurait chassé les moines du prieuré de Saint-Benoit, à Granier, et s'était installé chez eux le jour même de la catastrophe[9]. L'historien Stéphane Gal (2018) quant à lui relate le récit du franciscain Jacques Fodéré (1619) qui aurait cherché à donner un contexte politique à la légende en désignant ce même Jacques Bonivard, courtisan à la cour de Savoie, qu'il accuse d'avoir intrigué pour queThomasIer s'allie au pape contre l'empereur et qu'il aurait reçu en récompense le prieuré de Saint-André encommende[10]. Une autre version indique que sa réussite rapide au sein de la cour de Savoie, ainsi que sa prétendue « cupidité », auraient provoqué« la colère divine » et donc l'écroulement[11]. Ces moines s'étaient réfugiés dans le sanctuaire de Notre-Dame de Myans.
Au pied de la montagne se trouvait la ville de Saint-André, siège dudécanat de Savoie. Les comptes d'une dîme ecclésiastique pour 1011 indiquent une population de 3 000 habitants[9].
Le nombre de victimes a souvent été estimé à plus ou moins 5 000 personnes, notamment dans les textes médiévaux. Amédée Guillomin, dans un article, « Les Abîmes de Myans » paru dans laRevue de géographie alpine en 1937, interroge les différents documents relatifs à la catastrophe et démontre que des estimations basses d'une population de 3 600 habitants sur le territoire, impliquerait une densité de plus 240 hab./km2. En 1937, la densité locale de la cluse chambérienne, sans la ville, étant estimée à 85 hab./km2[12], il estime que le nombre de victimes envisagées peut être tout au plus de 2 000 personnes. On retrouve cette estimation dans des ouvrages plus récents[13].
Cinq paroisses ont été entièrement détruites par ensevelissement[14],[15] : Cognin[16], Vourey, Saint-André, Granier, Saint-Pérange (également appelé Saint-Péran). Deux autres paroisses ont été partiellement détruites (Myans etLes Murs).
Le mont Granier, qui s'appelait auparavant le mont Apremont, a été rebaptisé à la suite de cette catastrophe avec le nom d'un des villages engloutis. Réciproquement, le village d'Apremont, construit sur les éboulis, a pris l'ancien nom de la montagne[17].

Le volume des éboulis est estimé à 500 millions de m³, les roches de la corniche ayant déclenché l'éboulement ne composant que 1 % du total.
Les éboulis ont suivi la pente naturelle vers le nord-est et ont été stoppés par les moraines desMarches, de Murs et de Seloge (soit un peu plus loin que le tracé de l'autoroute actuelle). Les chercheurs du laboratoire de géologie de l'Université de Savoie ont calculé un déficit de terrain de 180 m sous lecol du Granier, et une accumulation sur certaines zones de plus de 40 m d'éboulis.
La zone d'épandage s'étend sur environ 23 km2, avec une longueur et une largeur maximales de respectivement 7,5 km et 6,5 km. Ainsi, la Pierre Hachée, rocher de plus d'un millier de mètres cubes situé à Myans, a roulé sur 5 km[9]. Cette zone, appelée les abymes deMyans en raison de la forme bosselée qu'a pris le terrain, est utilisée depuis le début duXIVe siècle pour la culture des vignes :Apremont (AOC) etAbymes (AOC). Des dépressions sont apparues, dont certaines ont fait naître de nouveaux lacs, tel lelac de Saint-André, proche de l'emplacement occupé par le village enseveli du même nom, ou le lac Noir.
Même sans témoin visuel connu, il y eut plusieurs textes relatifs à cette catastrophe, rédigés entre 1250 et 1283. À savoir :
Les textes complets, en versions originale (latin) et traduite, sont présentés et commentés dans le livre deJacques Berlioz.
Même siMatthieu Paris identifie des causes physiques possibles (tremblement de terre, tempête concomitante sur les côtes anglaises), il considère qu'il s'agit d'une punition divine et rejette la faute sur les Savoyards, qu'il accuse de trois péchés : ce sont des usuriers hypocrites, ils pratiquent lasimonie et ils abusent les voyageurs de passage[19]. Son jugement est sans doute influencé par la haine qu'il porte aux Savoyards, à la suite des épousailles en 1236 du roiHenri III Plantagenêt avec Éléonore de Provence, petite-fille du comte de SavoieThomas Ier, dont l'entourage savoyard prend trop d'importance, selon lui, dans les affaires du royaume d'Angleterre. D'autres contemporains ont pu considérer qu'il s'agissait d'une punition divine voyant l'alliance ducomte de Savoie avec l'empereur contre le pape[20].
Étienne de Bourbon considère lui aussi qu'il s'agit d'une punition divine, mais sur la faute d'un seul homme : Jacques Benevais (ou Bonivard). Conseiller du comte de SavoieAmédée IV, il intrigua auprès du papeInnocent IV pour obtenir la jouissance d'un prieuré sous la promesse de détourner son maître de l'empereurFrédéric II et le ramener sous l'influence papale. L'éboulement eut lieu la nuit même du jour où il expulsa sans ménagement les moines du prieuré.
Fra Salimbene y voit plutôt l'accomplissement de la parole divine et fait référence aulivre de Job : « Hélas ! Comme une montagne finit par s'écrouler, le rocher par changer de place, l'eau par user les pierres, l'averse par emporter les terres, ainsi, l'espoir de l'homme, tu l'anéantis » (Job, 14, 18-19). Ainsi que « Il déplace les montagnes à leur insu, et les renverse dans sa colère » (Job, 9, 5).

Chacun de ces récits eut une diffusion plus ou moins importante. Celle d'Étienne de Bourbon eut un retentissement local important et fut la base d'une légende apparue probablement auXVIe siècle et dont plusieurs variantes furent créées les siècles suivants.
La légende est la suivante : « Les moines expulsés du prieuré se réfugièrent dans l'église Notre-Dame deMyans, et prièrent la Vierge, qui arrêta les diables et leur œuvre destructrice au pied de l'édifice religieux. » Cette légende transforme une punition divine en lutte du Bien contre le Mal, plus en rapport avec le mode de pensée de l'époque.
Le point de départ de cette légende semble être tiré d'une copie du récit d'Étienne de Bourbon appartenant àPierre de Tarentaise, à laquelle un épilogue rajouté fait référence pour la première fois. Par la suite, cette légende se retrouve dans leRécit du placard de Myans ; dans le texte du pèlerinGreffin Affagart, en 1533, revenant deTerre sainte ; dans les textes du Père Picquet en 1610 et du Père Jacques Fodéré en 1619 ; dans lespicilegium de Dom Luc d'Achery rapportant une chronique de Nicolas de Treveth ; du Père Gonon dans le Cronicon S. Deiparae Virginis en 1637 ; du Père Ménestrier en 1696.

Dans la nuit du 8 au, une partie du pilier nord-ouest s'éboule en direction d'Entremont-le-Vieux, où les habitants sont réveillés à 5 heures du matin[21],[22]. Cet événement gravitaire est le plus important observé sur cette montagne instable depuis 1953[23], même s'il demeure bien moins important que ce précédent.
L'effondrement, qui débute au pied de la croix installée en1938, est visible depuis Chambéry. Il représente 55 000 m3[24] de roche, sur une hauteur de 187 mètres et une largeur de 72 mètres[25],[26]. Les derniers éboulis sont arrêtés par des arbres à 300 m des maisons les plus proches[2], aux hameaux de Tencovaz et des Brancaz[27].
LaDirection des applications militaires du Commissariat à l'énergie atomique a enregistré l'écroulement à 2,4 sur l'échelle de Richter, à4 h 57[28], ressenti jusqu'à la station de mesure duValgaudemar[29]. Selon Fabien Hobléa, enseignant-chercheur auCentre national de la recherche scientifique (CNRS) et à l'université Savoie-Mont-Blanc, l'éboulement aurait été causé par l'infiltration des pluies continues dans les fractures de la roche calcaire[30]. Des fissuromètres installés depuis 1995[31] n'ont pas mesuré d'évolution des fractures dedécompression au sein de la montagne. Compte tenu du pendage des stratesurgoniennes de la partie sommitale (orienté de 10° vers l'est), l'écroulement de ce pilier n'avait pas été envisagé par les spécialistes[32].
Plusieurs éboulements ont eu lieu depuis celui de 1248, comme une coulée de boue dans les années 1950 au-dessus de la Palud (Chapareillan)[33].
Dans la nuit du 29 au, puis le à7 h 45, de nouveaux éboulements ont lieu, mais cette fois sur la face Est, au-dessus du village deChapareillan[26]. Ces éboulements sont consécutifs aux fortes variations journalières de température observées pendant quelques jours (un scénario météorologique globalement similaire à celui de), le pilier Est du mont Granier est lui aussi sujet à une série d'éboulements[34]. Le maire de Chapareillan interdit par arrêté l'accès au tablier d'éboulis[35] et aux sentiers passant en contrebas.
Dans la nuit du 5 au, à2 h 17 puis2 h 19 du matin, des riverains ont été témoins de gros fracas de rochers, mais sur le terrain, les volumes mis en mouvement ne semblaient pas très importants. Le, peu après8 h 30 du matin, le ravin du Diable (pilier Est) est à nouveau ébranlé[36]. Cette fois, ce sont 50 000 m3[37] de roches qui ont été précipités dans l'abîme - le service deRestauration des terrains en montagne (RTM) a réévalué à la baisse l'évaluation de 100 000 m3 initialement annoncée par certains médias[38]. Le au matin, de fortes précipitations s'abattent sur le secteur nord du massif de la Chartreuse. Se mêlant aux éboulis, l'eau crée unelave torrentielle qui vient, à12 h 5, couper en quatre endroits la route départementale 285a reliant Chapareillan au col du Granier[39], ensevelir à deux endroits et arracher en un point la route D12c et dévier le torrent des Glaciers[33]. Des arrêtés de fermeture de ces routes sont pris par le préfet[40] ainsi que par les maires des communes de Chapareillan et des Marches[41]. Le matin du, un éboulement de faible ampleur est constaté[42].
Cette série a notamment eu pour conséquence d'ensevelir l'entrée de certaines galeries souterraines (par exemple la Cuvée des Ours) ; à l'heure actuelle, l'exploration spéléologique de ce secteur est suspendue[32].
Le, la route D285a est rouverte à la circulation après plusieurs semaines de travaux. Un système de barrières (similaire à celui existant dans lesgorges de l'Arly) est mis en place, afin de couper la circulation en cas d'éventuelle survenue de nouvelle coulée delave torrentielle[43]. La randonnée, la spéléologie et autres pratiques sportives, ainsi que les travaux forestiers, sont interdits sur l’ensemble du massif par arrêtés municipal et préfectoral[44].
Une mission scientifique incluant le service de RTM est chargée d'établir le risque d'éboulement de trois zones instables et de formation d'un barrage sur le torrent des Glaciers, avec notamment l'installation d'instruments de mesure. Le recueil des films réalisés sur les téléphones portables des riverains contribue à l'analyse scientifique[40]. En, les volumes instables sont ainsi estimés, après une modélisation par drone, à 780 000 m3 en trois masses différentes, mais proches[45].
La partie haute de la face nord du Granier fut gravie pour la première fois en 1967 par le guide chamoniardYannick Seigneur en compagnie deClaude Jager, Jacques Martin, André Parat, Jean-Paul Paris et Gérard Rubaud[46]. L'intégralité de la falaise ne fut vaincue, enhivernale, que par le guide chambérien Benoît Robert, 30 ans, et son équipier Jérémie Ponson, 23 ans, du 12 au. Les deux hommes ont profité de la formation d'une langue de glace sur les 350 mètres de la partie inférieure de la falaise, la piètre qualité de la paroi n'autorisant pas sonescalade en condition normale.
Pour atteindre le sommet, il existe quatre principaux itinéraires pédestres :
En 1938, une croix est installée par des membres de laJeunesse agricole chrétienne (JAC) originaire d'Entremont-le-Vieux[47].

Lesspéléologues ont exploré près de 74 kilomètres de galeries sous cette montagne[48]. Sur une superficie de 2,8 km2, 454 cavités ont été recensées. Deux réseaux existent sous cette petite surface. Au nord l'ensemble trou des Auges, ressaut de 108 m, trou des Filous, grotte Arva, Cuvée des Ours[N 1],[N 2], qui relié avec le système du Granier, situé au centre du plateau, forment un réseau de 55 725 m pour une profondeur de 635 mètres[49]. Ce dernier est constitué du Gros trou Bib,trou des Panaches, gouffre des Myriades[N 3], Étoile du Berger, trou Lilou[N 4] et trou Mathieu pour les principales cavités. Au sud le système Balme à Collomb[N 5]-grotte des Pincherins de 8 336 mètres pour 283 m de dénivelé, bien connu pour son gisement d'ours des cavernes[50] est non rattaché au système du Granier. Des datations dans le trou Lilou font remonter le creusement des plus anciennes galeries à environ 4,3 Ma, au minimum auPliocène[51]. Les réseaux plus profonds ont été formés lors des différentesglaciations du Quaternaire. Le massif du Granier actuel n'est plus qu'une partie d'un plus vaste plateau réduit par l'érosion[52]. Le drainage actuel se fait vers la source captée des Éparres, située sur la commune deChapareillan à 970 mètres d'altitude[53].
Le, lesspéléologuessavoyards Pierre Guichebaron et Marc Papet ont découvert dans cette cavité située à flanc de falaise (face ouest) à environ 1 700 m d'altitude, un des plus importants gisements d'ossements d'ours des cavernes au monde (plus de 1 000 individus). La disposition des squelettes a montré qu'il ne s'agissait pas d'ossements apportés ici par des prédateurs, mais d'animaux morts pendant leur hibernation il y a entre 24 000 ans et 45 000 ans, lors de la dernière période glaciaire. La fouille scientifique a débuté en 1989, sous la responsabilité de Michel Philippe, paléontologue auMuséum d'histoire naturelle de Lyon.
L'accès au fond de la grotte est réglementé et protégé par une barrière à la suite de nombreux pillages. La visite de la grotte est néanmoins autorisée au public tous les quatre ans lors de la fête de laPréhistoire[32]. Un musée àEntremont-le-Vieux retrace l'histoire des ours et de la découverte du gisement[54].

Le mont Granier est situé dans laréserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse.
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