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Mongolie

46° N, 105° E
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMongolie (homonymie).

Drapeau
Drapeau de la Mongolie
Blason
Emblème de la Mongolie
Hymneenmongol : Монгол Улсын төрийн дуулал (Môngôl Ûlsiin toriin dûûlal, « Hymne national de la Mongolie »)
Fête nationale11 et 12 juillet
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis de l'Empire de Chine ()
Description de l'image Mongolia_(orthographic_projection).svg.
Description de l'image Mongolia CIA map.png.
Administration
Forme de l'ÉtatRépubliquemultipartitesemi-présidentielle
PrésidentUkhnaagiin Khürelsükh
Premier ministreLuvsannamsrai Oyun-Erdene
ParlementGrand Khoural d'État
Langues officiellesMongol
CapitaleOulan-Bator

47° 55′ 00″ N, 106° 55′ 00″ E

Géographie
Plus grande villeOulan-Bator
Superficie totale1 564 116 km2
(classé19e)
Superficie en eau0,7 %
Fuseau horaireUTC + 7 à + 8
Histoire
Entité précédente
IndépendanceDrapeau de la Chine (Dynastie Qing)Dynastie Qing
Déclarée
- Confirmée par référendum

Démographie
GentiléMongol(s)
Population totale(2023[1])en augmentation 3 481 145[1] hab.
(
classé135e)
Densitéen augmentationhab./km2
Économie
PIB nominal(2023)en augmentation 20,33 milliards de$[1]
+ 7,4%
PIB(PPA)(2022)en augmentation 46,421 milliards de$
+ 8,39 %[2]
PIB nominalpar hab.(2023)en augmentation 5 838,6 $[1]
PIB(PPA)par hab.(2022)en augmentation 13 350,429 $
+ 6,54 %[2]
Taux de chômage(2023) 5,5 % de la pop. active[1]
Dette publique brute(2022)Nominale
43 389,121 milliards deMNT
+ 6,51 %
Relative
82,031 % du PIB
- 13,37 %
MonnaieTugrik (MNT)
Développement
IDH(2022)en augmentation 0,741[3] (élevé ;96e/193)
IDHI(2022)en augmentation 0,645[3]
Coefficient de Gini(2022) 31,4 %[1]
Indice d'inégalité de genre(2022) 0,297[3] (72e/166)
Indice de performanceenvironnementale(2022)en diminution 29,6[4] (155e)
Divers
Code ISO 3166-1MNG, MN
Domaine Internet.mn,.мон
Indicatif téléphonique+976
Organisations internationalesAIIB
APSCO
CD
GGGI
G33
Drapeau des Nations uniesONU

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LaMongolie (enmongol :Монгол Улс, translittération latine :Mongol Uls, enmongol bitchig :ᠮᠣᠩᠭᠣᠯ ᠤᠯᠤᠰ, littéralement : « État mongol ») est un vastepays d'Asie orientale qui estenclavé entre laRussie au nord et larépublique populaire de Chine (RPC) au sud. Sacapitale etplus grande ville estOulan-Bator (enmongol :Улаанбаатар,Ulaanbaatar, « Héros rouge »). La population totale s'élève à un peu plus de 3 450 000 habitants en 2022[5]. Lalangue officielle est lemongol et ladevise monétaire letugrik.

La Mongolie fut le centre de l’Empire mongol auXIIIe siècle et fut ensuite gouvernée par ladynastie Qing, d'originemandchoue, de la fin duXVIIe siècle à 1911, date à laquelle l'indépendance de la Mongolie fut proclamée à la faveur de la chute de l'Empire chinois, à la suite de larévolution chinoise de 1911 (ou révolution Xinhai). La politique de laRépublique populaire mongole, bien que conservant officiellement son indépendance pendant la périodesoviétique, était alignée sur celle de l'URSS. Après la fin de laguerre froide et lachute du communisme en Mongolie en 1990, le pays adopta uneconstitution démocratique en 1992.

Son territoire est immense, mais possède très peu deterres arables, le pays étant montagneux et couvert desteppes dont l'aridité croît en allant vers le sud (désert de Gobi). Près de 28 % des3 millions d'habitants sontnomades ou semi-nomades. La religion principale est l'école des bonnets jaunes de labranche tibétaine dubouddhisme vajrayāna. La majorité des citoyens (80 %) est d'originemongole. Il existe néanmoins des minoritésturcophones, comme lesKazakhes etTouvains, surtout dans l’ouest du pays. Près du tiers des habitants vit à Oulan-Bator.

La Mongolie est le pays qui a la plus faibledensité de population au monde avec 2 hab./km2.

Géographie

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Article détaillé :Géographie de la Mongolie.
Ledésert de Gobi est entouré de hautes barrières montagneuses, au sud leplateau tibétain, à l'ouest l'Altaï et lesmonts Célestes, à l’est les monts Khingan.

La Mongolie possède un territoire de 1 566 500 km2. La Mongolie se situe sur un vaste plateau montagneux incliné d’ouest en est dont 80 % des espaces se situent à plus de 1 000 m d’altitude. Le climat de la Mongolie est l’un des plus continentaux du globe : les températures descendent régulièrement autour de−40 °C en hiver dans la plupart des régions et peuvent dépasser+40 °C en été dans le désert de Gobi. Les zones protégées où il est interdit de toucher à la biodiversité et où le pâturage des troupeaux est strictement règlementé représentent 20 % du territoire mongol[6].

Reliefs et écosystèmes

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Carte topographique de la Mongolie.

D’un point de vue écologique, la Mongolie occupe une région charnière en Asie centrale. Par sa position centrale en Asie et sa continentalité, la Mongolie est à la croisée de cinq grands écosystèmes asiatiques : lasteppe herbeuse dans la partie centrale n'occupe pas moins de 20 % du territoire national, le désert et la steppe désertique du Gobi au sud occupent un même pourcentage d’espace, viennent ensuite les hautes montagnes et milieux de type alpins, la steppe semi boisée et, au nord, la taïga constituée de vastes forêts denses de mélèzes et pins.

À l’extrême ouest domine la haute chaîne montagneuse de l’Altaï aux sommets de plus de 4 300 m où vivent notamment des Kazakhs (unique peuple musulman d’une Mongolie bouddhiste). Le point culminant de la Mongolie, leKujten Uul à 4 374 m, fait partie de cet ensemble.

Le centre du pays, plus fertile, est traversé par lesmonts Khangaï. Il constitue un territoire riche en pâturages pour les nomades. C’est une région de volcans éteints atteignant pour certains plus de 3 000 m d’altitude.

Une partie du pays est constituée de steppes. La désertification touche 140 000 des 1 565 500 km2[7]. Ledésert de Gobi recouvre une partie du sud du pays, alors qu'au nord et à l'ouest, se trouvent des régions montagneuses aux forêts abondantes.

Climat

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Ledésert de Gobi, parc national Gobi Gurvansaikhan.

Le climat est chaud en été et extrêmement froid en hiver, avec des températures hivernales pouvant descendre jusqu'à−40 °C et en été, des températures avoisinant très régulièrement les30 °C à40 °C. Le pays est aussi sujet audzud ouzud. Les dzuds blancs sont d'importantes chutes de neige empêchant l'accès aux pâturages. Les dzuds noirs correspondent à l'absence de couverture neigeuse protégeant la terre, provoquant la déshydratation du bétail. De telles conditions climatiques entraînent des pertes de bétail inévitables et se révèlent problématiques pour l'homme, dans l'incapacité de prévoir l'augmentation du nombre d'animaux[8].Oulan-Bator est la capitale possédant la température moyenne la plus basse au monde (−2,4 °C).

L'ensemble du pays reçoit très peu de précipitations : une moyenne annuelle de 200 à 350 mm dans le Nord, qui décroît en allant vers le sud, l'Extrême-Sud étant occupé par ledésert de Gobi, où certaines régions ne reçoivent aucune précipitation durant des années. Le pays se trouve généralement au cœur d’un système de hautes pressions (anticyclone) qui font que le ciel est très souvent dégagé (moyenne annuelle de257 jours sans nuages). La Mongolie est d'ailleurs parfois surnommée le « pays au ciel bleu ».

Effets du changement climatique

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La Mongolie est fortement affectée par leréchauffement climatique[9]. Entre 1940 et 2001, la température annuelle moyenne de l'air a augmenté de plus de1,5 °C[9]. La température hivernale a augmenté de plus de3,6 °C au cours de cette période[9]. La glace ancienne de la Mongolie fond rapidement en raison duchangement climatique et du réchauffement des températures estivales[10]. Comme l'afflux des champs de glace s'assèche plus fréquemment pendant l'été, l'approvisionnement en eau potable est de plus en plus restreint[10]. Cela mettra à la fois le patrimoine culturel et l'élevage traditionnel de rennes en danger extrême dans les années à venir[10].

A l'inverse, pendant la période hivernale, les températures chutent drastiquement. Il s'agit d'un effet ducontinentalisme extrême mongole. En été si les températures peuvent avoisiner les 40°C, elles peuvent avoisiner les -40°C en hiver. Le changement climatique accentue cette tendance et semble contraindre la Mongolie à des hivers de plus en plus rudes. Par exemple des vagues de froids ont frappé le pays lors de la saison hivernale de 2024. Les températures sont tombées sous la barre des -40°C et s'inscrivent dans le cadre d'un phénomène local connu sous le nom de "Dzud"[11]. Le "Dzud" se caractérise par des vagues de froid anormalement élevées qui gèlent les sols. Il s'agit d'un défi climatique pour les éleveurs puisque leurs bêtes n'ont plus accès à l'herbe présente sous la neige et meurent de faim.

En conséquence, lacrise climatique met en danger les éleveurs de rennes domestiques dans les basses latitudes, vivant dans les zones de toundra montagneuse du nord de la Mongolie[10].

Noms géographiques

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La Commission des noms géographiques mongols est créée en 1925 sous l'égide de l'Académie des sciences de Mongolie dans le but de retranscrire tous les noms géographiques écrits enalphabet mongol traditionnel. En 1949, le gouvernement interdit la modification arbitraire des noms géographiques (tous les habitants n'adhérant pas aux noms transcrits). En 1961, le gouvernement change de direction et charge les collectivités locales de restaurer les noms géographiques de leur région. Après une étude de7 ans, la Commission permanente sur les noms géographiques enregistre 424 388 noms géographiques en 1987. À la suite de nouvelles lois sur la géodésie et la cartographie promulguées en 1997, l'administration réduit cette liste à 214 805 noms, liste approuvée par leParlement en 2003. Alors que le gouvernement s'apprête à établir une nouvelle carte 1/25 000 de l'intégralité de son territoire, un décret est voté en 2017 visant à protéger cette liste établie. Une base de données des noms géographiques est en construction (2019)[12].

Frontières

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Articles détaillés :Frontière entre la Chine et la Mongolie etFrontière entre la Mongolie et la Russie.
Carte de la Mongolie et des frontières avec les pays voisins.

La longueur totale des frontières,frontière entre la Mongolie et la Russie etfrontière entre la Chine et la Mongolie est de 8 162 km.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de la Mongolie.

Histoire ancienne

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Article connexe :Art des steppes.
Article détaillé :Empire mongol.
Article détaillé :Historiographie alternative de l'empire Mongol.
L'Empire chinois en 1861, carte de Johnson.

Au cours de l'histoire, beaucoup d'ethnies ont peuplé le territoire actuel de la Mongolie. La plupart étaientnomades, et formaient des confédérations plus ou moins puissantes.

Durant laPréhistoire, dans les plaines du Nord de la Mongolie, de mystérieuses représentations de créatures cornues à bec d'oiseau semblent grimper le long demonolithes degranite appelés « pierres à cerf ». Ces stèles dont certaines atteignent 4,5 m de hauteur, montrent aussi des ceintures équipées de flèches, de haches et d'outils de l'âge du bronze. Selon les spécialistes qui tentent de déchiffrer ces monuments, ils ont été érigés entre les années et « Ce sont des hommages à des chefs ou à des guerriers, peut-être tombés au combat », avance l'anthropologueWilliam Fitzhugh (en). Pour lui, ces créatures mi-renne mi-oiseau devaient montrer le chemin vers l'au-delà. Quelle que soit leur signification, déclare Fitzhugh, elle était forte, car, pour chaque stèle, plusieurs chevaux ont été sacrifiés. Leurs têtes ont été enterrées en cercle autour des monolithes, le nez pointé vers le soleil levant. On a déjà retrouvé plus de 600 pierres en Mongolie, auKazakhstan et enRussie. Ces monolithes sont très souvent associés à destumuli, des monuments funéraires constitués d'un amas de pierres central ceinturé de cercles ou de carrés de pierres[13].

Lespétroglyphes et les mégalithes sont également remarquables dans l'art préhistorique mongol[14].

Vers -245 apparaissent lesXiongnu, ils deviennent les principaux ennemis de laChine pour les siècles qui suivent, et laGrande Muraille deChine fut construite en partie pour se protéger de leurs incursions. Certains historiens pensent que le peuple desHuns descend des Xiongnu.

Après la disparition des Xiongnu, apparaissent lesRuanruan, qui sont à leur tour supplantés par lesGöktürk (ouTurcs bleus) qui dominent la région duVIe siècle auVIIIe siècle.

AuVIIIe siècle apparaissent les ancêtres desOuïghours, puis lesKhitans et lesJürchen. Vers leXe siècle le territoire est peuplé deMongols qui seraient une branche du peupleXianbei. À cette période, le pays est divisé en plusieurs tribus liées par des alliances et en guerre perpétuelle.

AuXIIIe siècle, un chef nommé Temüjin unifie les tribus mongoles, prend le nom deGengis Khan et crée unempire, œuvre poursuivie par ses successeursÖgedeï,Güyük,Möngke etKhubilai. La Chine est dominée à partir de la deuxième moitié duXIIIe siècle par les Mongols qui y fondent ladynastie Yuan, 1234~1279 – 1368). Cet empire commence à s'effondrer en 1368, avec la perte de la Chine. AuXVIe siècle, sous le règne d'Altan Khan, les Mongols se convertissent aubouddhisme tibétain. Un siècle plus tard, ils tombent sous la domination desMandchous et les soutiennent pour la conquête de la Chine. La Mongolie est transformée en deux provinces chinoises, laMongolie-Intérieure et la Mongolie-Extérieure.

Au cours duXVIIe siècle, la région sibérienne dulac Baïkal, au nord de la Mongolie, est annexée par l'Empire russe.LeBogdo Gegen dumonastère de Gandantegchinlin aurait cherché l'appui de la Russie pour se libérer de l'emprise politique chinoise[réf. nécessaire].

Indépendance de la Mongolie-Extérieure

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Article détaillé :Histoire de la Mongolie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Carte américaine de l'Est de l'Asie en 1932, intitulée « Chine et Japon incluant les îlesPhilippines et lesIndes orientales ».

Avant 1910, la Mongolie est plus ou moins un protectorat russe. Néanmoins, avec la défaite russe de laguerre russo-japonaise de 1904-1905, désastre financier et militaire, où l'Empire russe perd le port dePort-Arthur en Chine, les Russes préfèrent ne pas entériner un protectorat. La Mongolie sert de zone tampon entre la Chine et l'Empire russe, et même avec leJapon, à l'est, qui annexe lapéninsule coréenne en 1910, et a des vues sur laChine du Nord-Est. L'Empire russe renonce à annexer la Mongolie en, car il n'a pas assez de cadres pour administrer un territoire aussi immense, de plus, l'Empire russe préfère concentrer le plus gros de son armée à l'ouest et au centre de son empire, où la menace des empires allemand, austro-hongrois, et turc, se fait déjà plus oppressante. Globalement, à cette époque, l'Empire russe n'avait pas les moyens financiers pour gérer un tel territoire, alors qu'il avait déjà des difficultés ailleurs (surtout dans ses possessions d'Asie centrale).[réf. nécessaire]

Profitant de larévolution chinoise de 1911 et de l'éviction du dernier empereur mandchou,Puyi, l'actuelle Mongolie proclama son indépendance le en tant queMongolie autonome, quelques semaines après la sécession de la province deHubei, lors dusoulèvement de Wuchang, le 10 octobre. Le Bogdo Gegen prit la direction politique du pays avec le titre deBogdo Khan, tandis-que laMongolie-Intérieure prend une autre voie. À partir de 1914, la Mongolie-Intérieure est divisée en trois districts spéciaux deRehe,Chahar,Suiyuan ainsi qu'en une province duNingxia. En est créé leParti révolutionnaire du peuple de Mongolie-Intérieure, qui fusionne avec leparti communiste chinois en. Elle évoluera plus tard vers un statut derégion autonome chinoise, le Ningxia ayant, quant à lui, un statut de région autonome pour la minoritéHui.

Avec les désordres de larévolution chinoise, où la Chine se retrouve désormais confrontée au Japon, la Mongolie passe totalement sous influence des Russes, puis de l'URSS.

Une révolte populaire menée parDamdin Sükhbaatar se produit en. Un Parti populaire mongol fut créé sous l'impulsion de laRussie soviétique en 1921 et un gouvernement provisoire fut nommé le. Au même moment,Touva, autre région mongole, prend son indépendance avec la Chine et devient rapidement unoblast autonome de Russie.

Après la mort deDamdin Sükhbaatar en 1923 et celle duBogdo Khan en 1924, laRépublique populaire mongole fut proclamée le. La capitale du pays est baptiséeOulan-Bator « la ville du héros rouge » en référence àDamdin Sükhbaatar.

Durant laguerre frontalière soviéto-japonaise de 1939, l'URSS défend la Mongolie contre le Japon. Les forces mongoles participent ensuite à l'offensive soviétique contre les forces japonaises en Mongolie Intérieure,Mandchourie etCorée, en. Sur fond de menace russe d'une reprise de la Mongolie-Intérieure par la Mongolie, larépublique de Chine accepte de reconnaître l'indépendance de la Mongolie à la condition d'unréférendum. Le, un référendum est organisé et les Mongols votent pour l'indépendance (97,8 % de oui ; 98,4 % de participation[15]) sous le contrôle de l'Armée rouge. Après l'établissement de larépublique populaire de Chine, les deux pays se reconnaîtront mutuellement le.

Ainsi, la République populaire mongole fut reconnue à la fois par la république de Chine et la république populaire de Chine. Le pays s'est cependant rapproché des Soviétiques après et a abrité de nombreuses bases soviétiques pendant laguerre froide. La Mongolie a rejoint lesNations unies en.

De 1960, jusqu'à 1972, la Chine deMao Zedong, en rupture avec l'URSS, en profite pour dénoncer à nouveau les « traités inégaux » signés avec les Européens, depuis les années 1850, et les Russes, depuis 1860 : Mao Zedong considère quasiment la Mongolie comme faisant partie de la « sinosphère », comme le sud-Est de la Sibérie, annexée par les Russes depuis la fin des années 1850. À l'occasion de leur rapprochement avec les Américains, en, les Chinois vont finalement accepter la pleine indépendance de la Mongolie, et les échanges commerciaux avec les Chinois reprennent.

Pendant les années 1980, les Mongols participent à la réconciliation entre l'URSS et la Chine, ce qui sera confirmé en 1989.

En, le parti communiste a relâché son contrôle sur le gouvernement à la suite de larévolution démocratique. En 1992, la république populaire a été abandonnée et a été remplacée par un État hybride, entre système parlementaire et système présidentiel. Au niveau diplomatique, elle pratique la « politique du troisième voisin ».

Le, larépublique de Chine (Taïwan) reconnaît officiellement l'indépendance de la Mongolie-Extérieure par rapport à la Chine, des bureaux représentant les deux nations doivent être ouverts dans les deux capitales, et il est prévu de faire venir de la main d'œuvre mongole à Taïwan[16].

Biodiversité

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Grâce à la multiplicité de ses habitats et sa très faible densité humaine, la Mongolie accueille une quantité d’espèces importante, tant par leur adaptation que par leur rareté à l’échelle mondiale.

Au nombre des espèces animales, on peut noter l'hémione (âne sauvage), lemazaalai (ours du Gobi), lapanthère des neiges, lesaïga, lecheval sauvage de Przewalski, lechameau sauvage de Bactriane, leloup, et chez les oiseaux desrapaces etcharognards et plusieurs espèces migratrices degrue. On remarque également la présence de petits mammifères :hérisson du désert à longues oreilles et de petits rongeurs comme lehamster du désert.

La flore n’est pas en reste, une grande partie de la flore alpine actuelle proviendrait d’espèces de la lointaine Asie centrale. L’espèce reine de la steppe est sans aucun doute l’armoise odoriférante ougrande absinthe, tandis que le roi en serait lesaxaul, un petit arbre robuste du désert de Gobi. On trouve également en abondance l'edelweiss, l'ancolie, lamatricaire, lelis martagon, le petitdent de chien, lapivoine, ladryade à huit pétales, letrolle, l'anémone pulsatille, lagentiane, diversesrenoncules, etc.

Le climat et l'altitude limitent les plantes cultivables. La céréale principalement cultivée en Mongolie est le millet, on cultive également le blésarrasin.

Dans certaines provinces commeKhövsgöl,Khentii ouKhovd, ainsi que dans les régions géographiques desmonts Khangaï et duGrand Khingan, on cultive lecassis (үхрийн нүд), une baie de montagne, dont on fait notamment de laconfiture (чанамал)[17], et l'argousier (чацаргана), dont on tire le jus[18],[19].

Divisions administratives

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Article détaillé :Subdivisions de la Mongolie.
Carte des aïmags.

La Mongolie est divisée en21 provinces ouaïmag et1municipalité (khot) avec statut de province. Les aïmag sont eux-mêmes subdivisés en315 districts ousum. Les chefs-lieux des aïmag ont le double statut de sum et de municipalité.Oulan-Bator est elle-même divisée enkhoroo.

Politique

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Articles détaillés :Politique en Mongolie etpolitique étrangère de la Mongolie.
Palais gouvernemental au centre d'Oulan-Bator (2009).

La Mongolie a un exécutif bicéphale, avec à la tête de l'État unprésident élu et à la tête du gouvernement unPremier ministre. LeParlement monocaméral, appelé leGrand Khoural d'État, comporte76 sièges.

Le parti dominant en Mongolie est leParti révolutionnaire du peuple mongol (PRPM) formé par les anciens communistes mongols après laguerre froide. Le principal parti d'opposition est leParti démocrate (PD) qui a contrôlé une coalition au pouvoir entre 1996 et 2000. L'incapacité de cette coalition à maintenir sa cohésion, ainsi qu'à régler les problèmes économiques du pays, a été très lourdement sanctionnée par les électeurs lors desélections législatives mongoles de 2000 (en) : ils ont donné la victoire au PRPM avec une écrasante majorité de 51,6 % contre 1,8 %.

Durant les élections législatives du, le PRPM, avec 48,23 % des voix obtient36 sièges, contre34 sièges pour la Coalition démocratique de la patrie (Ekh Oron-Ardchilal) regroupant trois partis, avec 44,27 % des bulletins. Afin que le développement de la Mongolie ne soit pas entravé par des crises politiques, ils ont décidé d'élaborer un programme commun et de former un gouvernement d'union nationale.Tsakhiagiyn Elbegdorj, issu du PD, a été nommé Premier ministre, tandis qu'un communiste est devenu président du Grand Khoural.

À l'issue de l'élection présidentielle du, l'ancienPremier ministreNambaryn Enkhbayar, candidat du PRPM, est élu président de la République avec 53,4 % des suffrages exprimés. Son principal adversaire,Mendsaikhanii Enkhsaikhan, candidat du PD, obtient 20 % des voix. Enkhbayar commence son mandat à la fin du mois de juin 2005 en remplaçant le présidentNatsagiyn Bagabandi, lui aussi issu du PRPM, qui ne s'était pas représenté.

Le, le PRPM décide de quitter la coalition gouvernementale avec le PD arguant de la mauvaise gestion économique et de la forte inflation du tugrik. Le PD considère que le départ du PRPM est dû à la lutte contre la corruption lancée par Elbegdorj. Conséquence du retrait du PRPM de la coalition, les 10 ministres du PRPM quittent le gouvernement. Le 13, Elbegdorj démissionne de son poste de Premier ministre et le gouvernement est dissous par leGrand Khoural d'État. Le PRPM forme une nouvelle coalition avec des petits partis et le secrétaire général du PRPMMiyeegombyn Enkhbold est investi Premier ministre le.

Lors desélections legislatives de 2008, le 29 juin, le PRPM obtient 52,67 % des votes et conserve ses45 sièges, le PD en obtient 28 avec 40,43 % des voix.Sanjaagiin Bayar, Premier ministre depuis le 22 novembre 2007, conserve son siège.

Ukhnaagiin Khürelsükh est président depuis le.

Desmanifestations éclatent en décembre 2022 après la découverte en octobre d'un détournement de fonds lié à la disparition de 385 000 tonnes de charbon censées avoir été livrées à la Chine par une entreprise contrôlée par l'État[20].

Religions

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Articles détaillés :Bouddhisme en Mongolie,Islam en Mongolie,Christianisme en Mongolie,Tengrisme etChamanisme.

Lebouddhisme tibétain apparu auXIIIe siècle est devenureligion d'État de l'Empire mongol auXVIe siècle après la visite du3edalaï-lama,Sonam Gyatso[21],[22]. Il éclipsa lechamanisme, qui fit alors l'objet d'une campagne de quasi-éradication[23]. Sous couvert de modernisation, le bouddhisme subit les foudres d’un régime athée proche deJoseph Staline dans les années 1930[24]. S'il n'est plus religion d'État, le bouddhisme tibétain reste aujourd'hui la religion de plus de la moitié des Mongols[25] alors que le chamanisme est revenu en faveur à partir des années 1990[23].

Environ 50 % des Mongols sont bouddhistes tibétains, 40 % athées, 6 % chamanistes ou chrétiens, et 4 % musulmans[26].

Démographie

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Évolution démographique de la Mongolie.
Article détaillé :Démographie de la Mongolie.

Bien que la majorité de la population soit d’origine mongole (Khalkhas,Dörbets, etc.), il existe une forte minorité deKazakhs,Touvains,Bouriates etToungouses. Le taux d’accroissement de la population est estimé à 1,54 % (recensement de 2000). Près des 2/3 de la population est âgé de moins de30 ans et 36 % de moins de 14.

La population est de plus en plus urbanisée, près de la moitié vivant dans la capitale et les centres provinciaux. La vie semi-nomade reste prédominante dans les campagnes où les familles vivent dans des villages durant le rude hiver et dans desgers durant l’été.

La population de la Mongolie à mi-2016 est estimée à 3 031 330 par la CIA[27].

Le recensement réalisé en novembre 2010 a comptabilisé 2 754 685 habitants[28]. Plus de 500 000 ressortissants Mongols vivent, et travaillent à l'étranger, dont en fédération de Russie, en république populaire de Chine, au Japon, et en république de Chine (Taïwan).

Économie

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Évolution du PIB réel par habitant de Mongolie.
Article détaillé :Économie de la Mongolie.

Les ressources naturelles de la Mongolie sont constituées par les minéraux (cuivre,molybdène,fluorine,tungstène) et les pierres précieuses et semi-précieuses, ainsi que de métaux précieux tel que l'or. On trouve aussi ducharbon, ainsi que dupétrole dans une moindre mesure, mais qui n'est pas exploité par manque d'infrastructure. Tous ces produits représentent, en valeur, les deux tiers des exportations mongoles. Durant les six premiers mois de 2004, 287 000 tonnes de minerais concentrés de cuivre ont été exportés, pour la somme de138 millions de dollars US. C'est presque la moitié du total de toutes les exportations (307 millions de dollars pour cette même période). Cette situation rend la Mongolie vulnérable aux variations des cours des matières premières ainsi le prix des minerais de cuivre a chuté de 54,3 % entre 1995 et 2001. Il a ensuite augmenté de plus de 100 % entre 2005 et 2006 et continue d'augmenter, soutenu par la croissance de la consommation chinoise des métaux non ferreux.

Environ la moitié de la population loge dans desyourtes. Un tiers des Mongols sont de purs nomades, qui vivent de l'élevage de petits chevaux, de moutons, de chèvres, de bovins (yacks, vaches) et de chameaux. Huit millions de ces animaux ont péri lors de l'hiver 2009-2010. Grâce à eux, la Mongolie est exportatrice de produits d'origine animale : viande, laine et poils d'animaux, dont lecachemire (1er producteur mondial ;2e ressource nationale après le cuivre). L'élevage de chèvres à cachemire pose malheureusement des problèmes écologiques[réf. nécessaire]. Jusque dans les années 1970, avant la mise en service de mines comme celle d'Erdenet, l'élevage et les industries qui leur étaient liées constituaient de loin la première ressource du pays.

L'industrie textile intervient pour un quart des exportations, mais 85 % des usines sont à capitaux étrangers (surtout chinois) ou mixtes. Elles utilisent des matériaux importés, comme le coton.

Malgré la pratique de l'élevage et la culture du blé, la Mongolie ne peut pas subvenir à ses besoins en nourriture, à cause d'un changement culturel. Ceci contribue au déficit chronique de sabalance commerciale et à son endettement.

Après des décennies d'économie planifiée, ce pays a effectué une difficile transition vers l'économie de marché. L'inflation a atteint 325 % en 1992, après l'effondrement du régime communiste, mais elle a par la suite été maîtrisée. En 1998, on estimait que le taux de chômage était de 15 % de la population active et qu'il atteignait 30 % en zone urbaine. En 2002, le salaire mensuel moyen n'était que de 75 500 tugriks (soit environ68 euros). Bien que le chômage sévisse surtout en ville, le revenu moyen y est plus élevé qu'à la campagne.

La Mongolie a rejoint l'Organisation mondiale du commerce en 1997[29].

LaBanque mondiale et lesNations unies pressent le gouvernement d'investir dans les infrastructures, l'éducation et l’économie. En 2024, la Mongolie est classée en67e position pour l'indice mondial de l'innovation[30].

Communications et transports

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Articles détaillés :Télécommunications en Mongolie etTransport en Mongolie.

Culture

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Sita Tara (Tara blanche) par Öndör Gegeen Zanabazar,XVIIe siècle, la Mongolie, au Musée des Beaux-Arts d'Oulan-Bator.
Article détaillé :Culture mongole.

Arts plastiques et visuels

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Entre 1600 et 1920, la Mongolie était un centre d'artbouddhiste. Le plus connu était l'art dumandala. La peinture et la sculpture servaient principalement comme objets deméditation pour lesecclésiastiques ou comme objets de prière pour les laïcs. En règle générale, ils ont été détruits après utilisation. Dans lesmonastères, en revanche, lathangka, les rouleaux, jouaient un rôle important. Ils suivent largement le styletibétain et intègrent également la représentation des animaux.

L'artiste bouddhiste le plus important de son temps était le sculpteur et peintreZanabazar[31], qui fut également le premierJebtsundamba Khutukhtu. Son travail se caractérise par une forte référence aux traditions indo-tibétaines; certaines de ses sculptures qui subsistent se trouvent aumonastère de Gandan àOulan-Bator. Jusqu'à présent, aucune œuvre de sa peinture ne peut être attribuée sans équivoque.Marzan Sharav a développé l'art du Thangka plus connu. Influencé par l'art soviétique, en plus des peinturesMongol Zurag, il crée également des illustrations de livres, des billets de banque et des portraits de personnalités politiques. Cependant, un grand nombre de ses œuvres ont été perdues. Des artistes tels que Dolgoryn Manibadar ou Monkor Erdenbajar peuvent être inclus dans leréalisme socialiste. Purewbat Gankhuu est un important peintre contemporain qui suit les traditions de l'art bouddhiste et a été décrit dans le filmPeintre du Bouddha[32],[33]. Parmi les premières tentatives pour introduire le modernisme dans les beaux-arts de la Mongolie, il y a le tableau "Ehiin setgel" (l'Amour de la mère) créé par O. Tsevegjav[34] dans les années 1960. L'artiste a été purgé car son travail a étécensuré. Toutes les formes des beaux-arts n'ont prospéré qu'après la «perestroïka» à la fin des années 1980.Otgonbayar Ershuu est sans doute l'un des artistes contemporains mongols le plus indépendant comme il a été décrit dans le filmZurag de Tobias Wulff[35].Ershuu vit à Oulan-Bator et à Berlin. En plus de son attachement à la tradition de laminiature mongole, sa peinture des dernières années - toiles de grand format - montre un traitement visuel d'éléments de la peinture occidentale après 1945. Son succès auprès des collectionneurs atteste qu'il est sur le point de devenir l'un des plus importants représentants de l'art mongol contemporain.

Littérature et cinéma

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Le romancierGalsan Tschinag, citoyen mongol d'origine ethniquetouvain, a une petite notoriété. Neuf de ses ouvrages ont été traduits de l'allemand en français.

La réalisatriceByambasuren Davaa a fait connaître la culture mongole et les paysages de Mongolie au travers de ses films :L'Histoire du chameau qui pleure (2004 – une nomination aux Oscars),Le Chien jaune de Mongolie (2006) etLes Deux Chevaux de Gengis Khan (2011).

Langues

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Article détaillé :Langues en Mongolie.

Il existe différenteslangues mongoles. La principale langue est lemongol (parlé par 95 % de la population), langue desKhalkhas, Mongols orientaux, utilisée comme langue vernaculaire en Mongolie. Les Mongols occidentaux utilisent quant à eux l'oïrate regroupant également plusieurs dialectes. Enfin, on y parle également lebouriate, une langue mongole parlée par des populations qui semblent originaires dulac Baïkal, enSibérie dont l'extrême sud est à une centaine de kilomètres au nord de la Mongolie.

Lerusse est la première langue secondaire des Mongols de Mongolie. Au moins 100 000 Mongols parlent russe en seconde langue. Des Mongols travaillent en fédération de Russie, puis reviennent au pays, avec des notions de la langue russe. Lemandarin et l'anglais sont aussi des langues parlées. La Chine attire peu les travailleurs migrants Mongols, qui préfèrent travailler en Russie, où les salaires sont meilleurs. Vu l'enclavement, et l'isolement du pays, l'utilisation de la langue anglaise est très limitée aux secteurs du tourisme, et du commerce international.

À l'ouest de la Mongolie, lesKazakhs parlent lekazakh, unelangue turque.

Écritures

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Article détaillé :écritures mongoles.

Il existe de nombreusesécritures mongoles. La plus ancienne est lemongol bitchig, datant de la fondation de l'Empire mongol. Vers 1204,Gengis Khan demande sa création àTata Tonga, unscribeouïghour capturé, qui adapte l'alphabet ouïghour à la langue mongole. Cette écriture est aujourd'hui lue et écrite par environ6 millions de Mongols enChine.

Parmi les autres écritures mongoles, toutes langues confondues, on peut citer : l'écriture phagpa (dérivée dutibétain), letodo bitchig (principalement oïrate, dérivée dumongol bitchig), lesoyombo, dérivée de l'écriture ranjana,népalaise).

Entre 1941 et 1991, sous influence de l'Union des républiques socialistes soviétiques, la seule écriture officielle de Mongolie a été lemongol cyrillique. Depuis 1991, lemongol bitchig est de nouveau une écriture officielle (mais elle n'est que très peu utilisée).

Jeux et loisirs

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Parmi les jeux de plateau, on peut citer leséchecs mongols (shatar), latortue multicolore (Alag Melkhii), un des nombreux jeux basés sur lesosselets. Parmi les jeux d'adresse, une grande partie est également basée sur letir aux osselets, comme leshagai ou lacourse de chevaux. On peut aussi citer des jeux dedominos,cartes oucasse-têtes chinois. Il existe également différents jeux utilisant despierres, tels que leail ger (signifiant maison familiale) est un jeu se jouant avec des pierres représentant la maison par un cercle et d'autres pierres colorées représentent le mobilier de la maison ou les moutons de l'élevage dans une société majoritairement centrée sur l'élevage[36],[37].

La Mongolie est par ailleurs représentée sur la scèneesportCounter-Strike par son équipeThe MongolZ, classée10e mondiale dans ce jeu en 2024[38].

Médias

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Sports

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Les activités sportives traditionnelles sont lalutte mongole, letir à l'arc et lescourses de chevaux. Elles sont mises à l'honneur lors duNaadam, une célébration traditionnelle devenue fête nationale les 11 et 12 juillet. Lejudo est lui aussi populaire, le judokaNaidangiin Tüvshinbayar étant notamment le premier champion olympique mongol de l'histoire. Lesumo est aussi populaire et, en 2016, les troisYokozuna (Hakuhō,Harumafuji,Kakuryū) sont mongols.

Le football mongol possède un championnat de dix équipes (la plupart basées à Oulan-Bator, comme le club deSelenge Press Falcons). L'équipe de Mongolie de football regroupe les meilleurs joueurs du pays.

Galerie

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Voir aussi

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Bibliographie

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Article(s)

Monographies

Récits locaux

Récits de voyage

  • Magali Schneider,Le désert du Gobi, Carnet de voyage en Mongolie, Éditions Autrement, Paris, 1997.
  • Marc Alaux,Ivre de steppes, Un hiver en Mongolie, Paris, Transboréal, 2018.
  • Marc Alaux,Sous les yourtes de Mongolie, Avec les Fils de la steppe, Paris, Transboréal, 2007, rééd. 2010.
  • Antoine de Changy, Célina Antomarchi-Lamé,L'appel de la steppe, D'Istanbul aux confins de la Mongolie, à la rencontre des nomades de l'Altaï, Paris, Presses de la Renaissance, 2008.
  • Évariste Huc,Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie et le Thibet pendant les années 1844, 1845 et 1846, Paris, Omnibus, 2001.
  • Linda Gardelle,Aylal, Une année en Mongolie, Larbey, Gaïa, 2004.
  • Michel Jan,Le Réveil des Tartares, En Mongolie sur les traces de Guillaume de Rubrouck, Paris, Payot, 1998.
  • Ferdynand Ossendowski,Bêtes, hommes et dieux, Paris, Phébus, 1995.
  • Nikolaï Prjevalski,Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes (1871-1873), Une expédition russe aux confins de l’Empire céleste, Paris, Transboréal, 2007.
  • Mélanie Carrier,Cadence, 8 000 km de la Mongolie à Kolkata, Québec, Espace, 2007.
  • Sarah Marquis,Sauvage par nature :3 ans de marche extrême en solitaire de Sibérie en Australie, Michel Lafon, Neuilly-sur Seine, 2014.
  • Bruno Morandi,Tuul Morandi,La Mongolie de Gengis Khan, Éditions Hozhoni, Lagorce, 2023.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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  1. abcde etfhttps://donnees.banquemondiale.org/pays/mongolie
  2. a etbPIB àparité de pouvoir d'achat, d'après leFonds monétaire international (FMI).
  3. ab etchttps://hdr.undp.org/data-center/specific-country-data#/countries/MNG
  4. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendlinget al.,2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy,, 192 p.(lire en ligne[PDF]).
  5. « World Bank Open Data », surWorld Bank Open Data(consulté le)
  6. [vidéo] « Gardiens de la forêt - Mongolie, le sanctuaire de la taïga - Regarder le documentaire complet »,Arte(consulté le)
  7. (en) « Greener Pastures: To Stop Dust Bowl, Mongolia Builds « Great Wall » of Trees », suronline.wsj.com/public/us,The Wall Street Journal,.
  8. « Climat », survoyage-mongolie.com.
  9. ab etcUnited Nations (2001). United Nations Framework Convention on Climate Change. Initial National Communication: Mongolia.https://unfccc.int/documents/125493
  10. abc etd(en) WilliamTaylor, Julia K.Clark, BjörnReichhardt et Gregory W. L.Hodgins, « Investigating reindeer pastoralism and exploitation of high mountain zones in northern Mongolia through ice patch archaeology »,PLOS ONE,vol. 14,no 11,‎, e0224741(ISSN 1932-6203,PMID 31747407,PMCID PMC6867603,DOI 10.1371/journal.pone.0224741,lire en ligne, consulté le)
  11. (en) « In Mongolia, a murderous winter decimates nomadic herds »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  12. « Rapport de la Mongolie », surunstats.un.org,
  13. [PDF]L'art des « pierres à cerfs » de Mongolie (archive)
  14. Lescomplexes pétroglyphiques de l'Altaï mongol, gravures rupestres enregistrés par l'UNESCO, illustrent le développement de la culture préhistorique en Mongolie à une époque où elle était partiellement recouverte de forêts, pendant la transition vers le pastoralisme et la transition ultérieure vers la vie nomade (voir sur unesco.org). De même, les pétroglyphes découverts en 1997 par Gonzalo de Salazar Serantes àBayan-Ovoo dans ledésert de Gobi, avec des images d'animaux et de personnes (approximativement 42,3 N – 105,8 E), tels que décrits et publiés en 1998 (Discovery of Prehistoric Ruins in Gobi Desert, Gonzalo de Salazar Serantes,Adoranten 1998. Tanum : Scandinavian Society for Prehistoric Art, 1998, pp. 66–69).
  15. (en) David Butler et Austin Ranney,Referendums: a Comparative Study of Practice and Theory, Washington, American Enterprise Institute for Public Policy Research,,p. 240.
  16. (en) « Mongolian office to ride into Taipei by end of the year »,Taipei Times,
  17. (mn) « ҮХРИЙН НҮД - ХАР УЛААГАНА », surtouristinfocenter.mn.
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  19. (en) « Mongolian National Association of Fruit and Berries », surchatsargana.mn(consulté en).
  20. Le Bilan du Monde, Paris, Société éditrice du Monde SA,(ISBN 978-2-36804-132-1)
  21. « La Mongolie », survoyagesenmongolie.com(consulté le).
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  32. (en) Christopher P.Atwood, « Encyclopedia of Mongolia and the Mongol Empire »,New York,‎,p. 50–54(lire en ligne, consulté le).
  33. Timothy Michael May:Culture and Customs of Mongolia. Westport 2009, 77–81.(ISBN 9780313339837).
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  35. « Zurag, Film by Toby Wulff Filmproduktion Berlin », surzurag.de(consulté le).
  36. (mn)À quel jeu avons-nous joué ? (archive)
  37. (en) « Mongolian toys and games », surdiscovermongolia.mn.
  38. « The Mongolz team overview »Accès libre, surHltv,
v ·m
  • 1 Partiellement européen
  • 2 Partiellement africain
  • 3 Partiellement océanien
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