D’un point de vue écologique, la Mongolie occupe une région charnière en Asie centrale. Par sa position centrale en Asie et sa continentalité, la Mongolie est à la croisée de cinq grands écosystèmes asiatiques : lasteppe herbeuse dans la partie centrale n'occupe pas moins de 20 % du territoire national, le désert et la steppe désertique du Gobi au sud occupent un même pourcentage d’espace, viennent ensuite les hautes montagnes et milieux de type alpins, la steppe semi boisée et, au nord, la taïga constituée de vastes forêts denses de mélèzes et pins.
Le centre du pays, plus fertile, est traversé par lesmonts Khangaï. Il constitue un territoire riche en pâturages pour les nomades. C’est une région de volcans éteints atteignant pour certains plus de 3 000 m d’altitude.
Une partie du pays est constituée de steppes. La désertification touche 140 000 des 1 565 500 km2[7]. Ledésert de Gobi recouvre une partie du sud du pays, alors qu'au nord et à l'ouest, se trouvent des régions montagneuses aux forêts abondantes.
Le climat est chaud en été et extrêmement froid en hiver, avec des températures hivernales pouvant descendre jusqu'à−40 °C et en été, des températures avoisinant très régulièrement les30 °C à40 °C. Le pays est aussi sujet audzud ouzud. Les dzuds blancs sont d'importantes chutes de neige empêchant l'accès aux pâturages. Les dzuds noirs correspondent à l'absence de couverture neigeuse protégeant la terre, provoquant la déshydratation du bétail. De telles conditions climatiques entraînent des pertes de bétail inévitables et se révèlent problématiques pour l'homme, dans l'incapacité de prévoir l'augmentation du nombre d'animaux[8].Oulan-Bator est la capitale possédant la température moyenne la plus basse au monde (−2,4 °C).
L'ensemble du pays reçoit très peu de précipitations : une moyenne annuelle de 200 à 350 mm dans le Nord, qui décroît en allant vers le sud, l'Extrême-Sud étant occupé par ledésert de Gobi, où certaines régions ne reçoivent aucune précipitation durant des années. Le pays se trouve généralement au cœur d’un système de hautes pressions (anticyclone) qui font que le ciel est très souvent dégagé (moyenne annuelle de257 jours sans nuages). La Mongolie est d'ailleurs parfois surnommée le « pays au ciel bleu ».
La Mongolie est fortement affectée par leréchauffement climatique[9]. Entre 1940 et 2001, la température annuelle moyenne de l'air a augmenté de plus de1,5 °C[9]. La température hivernale a augmenté de plus de3,6 °C au cours de cette période[9]. La glace ancienne de la Mongolie fond rapidement en raison duchangement climatique et du réchauffement des températures estivales[10]. Comme l'afflux des champs de glace s'assèche plus fréquemment pendant l'été, l'approvisionnement en eau potable est de plus en plus restreint[10]. Cela mettra à la fois le patrimoine culturel et l'élevage traditionnel de rennes en danger extrême dans les années à venir[10].
A l'inverse, pendant la période hivernale, les températures chutent drastiquement. Il s'agit d'un effet ducontinentalisme extrême mongole. En été si les températures peuvent avoisiner les 40°C, elles peuvent avoisiner les -40°C en hiver. Le changement climatique accentue cette tendance et semble contraindre la Mongolie à des hivers de plus en plus rudes. Par exemple des vagues de froids ont frappé le pays lors de la saison hivernale de 2024. Les températures sont tombées sous la barre des -40°C et s'inscrivent dans le cadre d'un phénomène local connu sous le nom de "Dzud"[11]. Le "Dzud" se caractérise par des vagues de froid anormalement élevées qui gèlent les sols. Il s'agit d'un défi climatique pour les éleveurs puisque leurs bêtes n'ont plus accès à l'herbe présente sous la neige et meurent de faim.
En conséquence, lacrise climatique met en danger les éleveurs de rennes domestiques dans les basses latitudes, vivant dans les zones de toundra montagneuse du nord de la Mongolie[10].
La Commission des noms géographiques mongols est créée en 1925 sous l'égide de l'Académie des sciences de Mongolie dans le but de retranscrire tous les noms géographiques écrits enalphabet mongol traditionnel. En 1949, le gouvernement interdit la modification arbitraire des noms géographiques (tous les habitants n'adhérant pas aux noms transcrits). En 1961, le gouvernement change de direction et charge les collectivités locales de restaurer les noms géographiques de leur région. Après une étude de7 ans, la Commission permanente sur les noms géographiques enregistre 424 388 noms géographiques en 1987. À la suite de nouvelles lois sur la géodésie et la cartographie promulguées en 1997, l'administration réduit cette liste à 214 805 noms, liste approuvée par leParlement en 2003. Alors que le gouvernement s'apprête à établir une nouvelle carte 1/25 000 de l'intégralité de son territoire, un décret est voté en 2017 visant à protéger cette liste établie. Une base de données des noms géographiques est en construction (2019)[12].
Au cours de l'histoire, beaucoup d'ethnies ont peuplé le territoire actuel de la Mongolie. La plupart étaientnomades, et formaient des confédérations plus ou moins puissantes.
Durant laPréhistoire, dans les plaines du Nord de la Mongolie, de mystérieuses représentations de créatures cornues à bec d'oiseau semblent grimper le long demonolithes degranite appelés « pierres à cerf ». Ces stèles dont certaines atteignent 4,5 m de hauteur, montrent aussi des ceintures équipées de flèches, de haches et d'outils de l'âge du bronze. Selon les spécialistes qui tentent de déchiffrer ces monuments, ils ont été érigés entre les années et « Ce sont des hommages à des chefs ou à des guerriers, peut-être tombés au combat », avance l'anthropologueWilliam Fitzhugh(en). Pour lui, ces créatures mi-renne mi-oiseau devaient montrer le chemin vers l'au-delà. Quelle que soit leur signification, déclare Fitzhugh, elle était forte, car, pour chaque stèle, plusieurs chevaux ont été sacrifiés. Leurs têtes ont été enterrées en cercle autour des monolithes, le nez pointé vers le soleil levant. On a déjà retrouvé plus de 600 pierres en Mongolie, auKazakhstan et enRussie. Ces monolithes sont très souvent associés à destumuli, des monuments funéraires constitués d'un amas de pierres central ceinturé de cercles ou de carrés de pierres[13].
Lespétroglyphes et les mégalithes sont également remarquables dans l'art préhistorique mongol[14].
Vers -245 apparaissent lesXiongnu, ils deviennent les principaux ennemis de laChine pour les siècles qui suivent, et laGrande Muraille deChine fut construite en partie pour se protéger de leurs incursions. Certains historiens pensent que le peuple desHuns descend des Xiongnu.
Après la disparition des Xiongnu, apparaissent lesRuanruan, qui sont à leur tour supplantés par lesGöktürk (ouTurcs bleus) qui dominent la région duVIe siècle auVIIIe siècle.
Carte américaine de l'Est de l'Asie en 1932, intitulée « Chine et Japon incluant les îlesPhilippines et lesIndes orientales ».
Avant 1910, la Mongolie est plus ou moins un protectorat russe. Néanmoins, avec la défaite russe de laguerre russo-japonaise de 1904-1905, désastre financier et militaire, où l'Empire russe perd le port dePort-Arthur en Chine, les Russes préfèrent ne pas entériner un protectorat. La Mongolie sert de zone tampon entre la Chine et l'Empire russe, et même avec leJapon, à l'est, qui annexe lapéninsule coréenne en 1910, et a des vues sur laChine du Nord-Est. L'Empire russe renonce à annexer la Mongolie en, car il n'a pas assez de cadres pour administrer un territoire aussi immense, de plus, l'Empire russe préfère concentrer le plus gros de son armée à l'ouest et au centre de son empire, où la menace des empires allemand, austro-hongrois, et turc, se fait déjà plus oppressante. Globalement, à cette époque, l'Empire russe n'avait pas les moyens financiers pour gérer un tel territoire, alors qu'il avait déjà des difficultés ailleurs (surtout dans ses possessions d'Asie centrale).[réf. nécessaire]
Avec les désordres de larévolution chinoise, où la Chine se retrouve désormais confrontée au Japon, la Mongolie passe totalement sous influence des Russes, puis de l'URSS.
Une révolte populaire menée parDamdin Sükhbaatar se produit en. Un Parti populaire mongol fut créé sous l'impulsion de laRussie soviétique en 1921 et un gouvernement provisoire fut nommé le. Au même moment,Touva, autre région mongole, prend son indépendance avec la Chine et devient rapidement unoblast autonome de Russie.
Ainsi, la République populaire mongole fut reconnue à la fois par la république de Chine et la république populaire de Chine. Le pays s'est cependant rapproché des Soviétiques après et a abrité de nombreuses bases soviétiques pendant laguerre froide. La Mongolie a rejoint lesNations unies en.
De 1960, jusqu'à 1972, la Chine deMao Zedong, en rupture avec l'URSS, en profite pour dénoncer à nouveau les « traités inégaux » signés avec les Européens, depuis les années 1850, et les Russes, depuis 1860 : Mao Zedong considère quasiment la Mongolie comme faisant partie de la « sinosphère », comme le sud-Est de la Sibérie, annexée par les Russes depuis la fin des années 1850. À l'occasion de leur rapprochement avec les Américains, en, les Chinois vont finalement accepter la pleine indépendance de la Mongolie, et les échanges commerciaux avec les Chinois reprennent.
Pendant les années 1980, les Mongols participent à la réconciliation entre l'URSS et la Chine, ce qui sera confirmé en 1989.
En, le parti communiste a relâché son contrôle sur le gouvernement à la suite de larévolution démocratique. En 1992, la république populaire a été abandonnée et a été remplacée par un État hybride, entre système parlementaire et système présidentiel. Au niveau diplomatique, elle pratique la « politique du troisième voisin ».
Le, larépublique de Chine (Taïwan) reconnaît officiellement l'indépendance de la Mongolie-Extérieure par rapport à la Chine, des bureaux représentant les deux nations doivent être ouverts dans les deux capitales, et il est prévu de faire venir de la main d'œuvre mongole à Taïwan[16].
Grâce à la multiplicité de ses habitats et sa très faible densité humaine, la Mongolie accueille une quantité d’espèces importante, tant par leur adaptation que par leur rareté à l’échelle mondiale.
Le climat et l'altitude limitent les plantes cultivables. La céréale principalement cultivée en Mongolie est le millet, on cultive également le blésarrasin.
La Mongolie est divisée en21 provinces ouaïmag et1municipalité (khot) avec statut de province. Les aïmag sont eux-mêmes subdivisés en315 districts ousum. Les chefs-lieux des aïmag ont le double statut de sum et de municipalité.Oulan-Bator est elle-même divisée enkhoroo.
Le parti dominant en Mongolie est leParti révolutionnaire du peuple mongol (PRPM) formé par les anciens communistes mongols après laguerre froide. Le principal parti d'opposition est leParti démocrate (PD) qui a contrôlé une coalition au pouvoir entre 1996 et 2000. L'incapacité de cette coalition à maintenir sa cohésion, ainsi qu'à régler les problèmes économiques du pays, a été très lourdement sanctionnée par les électeurs lors desélections législatives mongoles de 2000(en) : ils ont donné la victoire au PRPM avec une écrasante majorité de 51,6 % contre 1,8 %.
Durant les élections législatives du, le PRPM, avec 48,23 % des voix obtient36 sièges, contre34 sièges pour la Coalition démocratique de la patrie (Ekh Oron-Ardchilal) regroupant trois partis, avec 44,27 % des bulletins. Afin que le développement de la Mongolie ne soit pas entravé par des crises politiques, ils ont décidé d'élaborer un programme commun et de former un gouvernement d'union nationale.Tsakhiagiyn Elbegdorj, issu du PD, a été nommé Premier ministre, tandis qu'un communiste est devenu président du Grand Khoural.
À l'issue de l'élection présidentielle du, l'ancienPremier ministreNambaryn Enkhbayar, candidat du PRPM, est élu président de la République avec 53,4 % des suffrages exprimés. Son principal adversaire,Mendsaikhanii Enkhsaikhan, candidat du PD, obtient 20 % des voix. Enkhbayar commence son mandat à la fin du mois de juin 2005 en remplaçant le présidentNatsagiyn Bagabandi, lui aussi issu du PRPM, qui ne s'était pas représenté.
Le, le PRPM décide de quitter la coalition gouvernementale avec le PD arguant de la mauvaise gestion économique et de la forte inflation du tugrik. Le PD considère que le départ du PRPM est dû à la lutte contre la corruption lancée par Elbegdorj. Conséquence du retrait du PRPM de la coalition, les 10 ministres du PRPM quittent le gouvernement. Le 13, Elbegdorj démissionne de son poste de Premier ministre et le gouvernement est dissous par leGrand Khoural d'État. Le PRPM forme une nouvelle coalition avec des petits partis et le secrétaire général du PRPMMiyeegombyn Enkhbold est investi Premier ministre le.
Lors desélections legislatives de 2008, le 29 juin, le PRPM obtient 52,67 % des votes et conserve ses45 sièges, le PD en obtient 28 avec 40,43 % des voix.Sanjaagiin Bayar, Premier ministre depuis le 22 novembre 2007, conserve son siège.
Desmanifestations éclatent en décembre 2022 après la découverte en octobre d'un détournement de fonds lié à la disparition de 385 000 tonnes de charbon censées avoir été livrées à la Chine par une entreprise contrôlée par l'État[20].
Bien que la majorité de la population soit d’origine mongole (Khalkhas,Dörbets, etc.), il existe une forte minorité deKazakhs,Touvains,Bouriates etToungouses. Le taux d’accroissement de la population est estimé à 1,54 % (recensement de 2000). Près des 2/3 de la population est âgé de moins de30 ans et 36 % de moins de 14.
La population est de plus en plus urbanisée, près de la moitié vivant dans la capitale et les centres provinciaux. La vie semi-nomade reste prédominante dans les campagnes où les familles vivent dans des villages durant le rude hiver et dans desgers durant l’été.
La population de la Mongolie à mi-2016 est estimée à 3 031 330 par la CIA[27].
Le recensement réalisé en novembre 2010 a comptabilisé 2 754 685 habitants[28]. Plus de 500 000 ressortissants Mongols vivent, et travaillent à l'étranger, dont en fédération de Russie, en république populaire de Chine, au Japon, et en république de Chine (Taïwan).
Les ressources naturelles de la Mongolie sont constituées par les minéraux (cuivre,molybdène,fluorine,tungstène) et les pierres précieuses et semi-précieuses, ainsi que de métaux précieux tel que l'or. On trouve aussi ducharbon, ainsi que dupétrole dans une moindre mesure, mais qui n'est pas exploité par manque d'infrastructure. Tous ces produits représentent, en valeur, les deux tiers des exportations mongoles. Durant les six premiers mois de 2004, 287 000 tonnes de minerais concentrés de cuivre ont été exportés, pour la somme de138 millions de dollars US. C'est presque la moitié du total de toutes les exportations (307 millions de dollars pour cette même période). Cette situation rend la Mongolie vulnérable aux variations des cours des matières premières ainsi le prix des minerais de cuivre a chuté de 54,3 % entre 1995 et 2001. Il a ensuite augmenté de plus de 100 % entre 2005 et 2006 et continue d'augmenter, soutenu par la croissance de la consommation chinoise des métaux non ferreux.
L'industrie textile intervient pour un quart des exportations, mais 85 % des usines sont à capitaux étrangers (surtout chinois) ou mixtes. Elles utilisent des matériaux importés, comme le coton.
Malgré la pratique de l'élevage et la culture du blé, la Mongolie ne peut pas subvenir à ses besoins en nourriture, à cause d'un changement culturel. Ceci contribue au déficit chronique de sabalance commerciale et à son endettement.
Après des décennies d'économie planifiée, ce pays a effectué une difficile transition vers l'économie de marché. L'inflation a atteint 325 % en 1992, après l'effondrement du régime communiste, mais elle a par la suite été maîtrisée. En 1998, on estimait que le taux de chômage était de 15 % de la population active et qu'il atteignait 30 % en zone urbaine. En 2002, le salaire mensuel moyen n'était que de 75 500 tugriks (soit environ68 euros). Bien que le chômage sévisse surtout en ville, le revenu moyen y est plus élevé qu'à la campagne.
Entre 1600 et 1920, la Mongolie était un centre d'artbouddhiste. Le plus connu était l'art dumandala. La peinture et la sculpture servaient principalement comme objets deméditation pour lesecclésiastiques ou comme objets de prière pour les laïcs. En règle générale, ils ont été détruits après utilisation. Dans lesmonastères, en revanche, lathangka, les rouleaux, jouaient un rôle important. Ils suivent largement le styletibétain et intègrent également la représentation des animaux.
L'artiste bouddhiste le plus important de son temps était le sculpteur et peintreZanabazar[31], qui fut également le premierJebtsundamba Khutukhtu. Son travail se caractérise par une forte référence aux traditions indo-tibétaines; certaines de ses sculptures qui subsistent se trouvent aumonastère de Gandan àOulan-Bator. Jusqu'à présent, aucune œuvre de sa peinture ne peut être attribuée sans équivoque.Marzan Sharav a développé l'art du Thangka plus connu. Influencé par l'art soviétique, en plus des peinturesMongol Zurag, il crée également des illustrations de livres, des billets de banque et des portraits de personnalités politiques. Cependant, un grand nombre de ses œuvres ont été perdues. Des artistes tels que Dolgoryn Manibadar ou Monkor Erdenbajar peuvent être inclus dans leréalisme socialiste. Purewbat Gankhuu est un important peintre contemporain qui suit les traditions de l'art bouddhiste et a été décrit dans le filmPeintre du Bouddha[32],[33]. Parmi les premières tentatives pour introduire le modernisme dans les beaux-arts de la Mongolie, il y a le tableau "Ehiin setgel" (l'Amour de la mère) créé par O. Tsevegjav[34] dans les années 1960. L'artiste a été purgé car son travail a étécensuré. Toutes les formes des beaux-arts n'ont prospéré qu'après la «perestroïka» à la fin des années 1980.Otgonbayar Ershuu est sans doute l'un des artistes contemporains mongols le plus indépendant comme il a été décrit dans le filmZurag de Tobias Wulff[35].Ershuu vit à Oulan-Bator et à Berlin. En plus de son attachement à la tradition de laminiature mongole, sa peinture des dernières années - toiles de grand format - montre un traitement visuel d'éléments de la peinture occidentale après 1945. Son succès auprès des collectionneurs atteste qu'il est sur le point de devenir l'un des plus importants représentants de l'art mongol contemporain.
Le romancierGalsan Tschinag, citoyen mongol d'origine ethniquetouvain, a une petite notoriété. Neuf de ses ouvrages ont été traduits de l'allemand en français.
Il existe différenteslangues mongoles. La principale langue est lemongol (parlé par 95 % de la population), langue desKhalkhas, Mongols orientaux, utilisée comme langue vernaculaire en Mongolie. Les Mongols occidentaux utilisent quant à eux l'oïrate regroupant également plusieurs dialectes. Enfin, on y parle également lebouriate, une langue mongole parlée par des populations qui semblent originaires dulac Baïkal, enSibérie dont l'extrême sud est à une centaine de kilomètres au nord de la Mongolie.
Lerusse est la première langue secondaire des Mongols de Mongolie. Au moins 100 000 Mongols parlent russe en seconde langue. Des Mongols travaillent en fédération de Russie, puis reviennent au pays, avec des notions de la langue russe. Lemandarin et l'anglais sont aussi des langues parlées. La Chine attire peu les travailleurs migrants Mongols, qui préfèrent travailler en Russie, où les salaires sont meilleurs. Vu l'enclavement, et l'isolement du pays, l'utilisation de la langue anglaise est très limitée aux secteurs du tourisme, et du commerce international.
Parmi les jeux de plateau, on peut citer leséchecs mongols (shatar), latortue multicolore (Alag Melkhii), un des nombreux jeux basés sur lesosselets. Parmi les jeux d'adresse, une grande partie est également basée sur letir aux osselets, comme leshagai ou lacourse de chevaux. On peut aussi citer des jeux dedominos,cartes oucasse-têtes chinois. Il existe également différents jeux utilisant despierres, tels que leail ger (signifiant maison familiale) est un jeu se jouant avec des pierres représentant la maison par un cercle et d'autres pierres colorées représentent le mobilier de la maison ou les moutons de l'élevage dans une société majoritairement centrée sur l'élevage[36],[37].
Les activités sportives traditionnelles sont lalutte mongole, letir à l'arc et lescourses de chevaux. Elles sont mises à l'honneur lors duNaadam, une célébration traditionnelle devenue fête nationale les 11 et 12 juillet. Lejudo est lui aussi populaire, le judokaNaidangiin Tüvshinbayar étant notamment le premier champion olympique mongol de l'histoire. Lesumo est aussi populaire et, en 2016, les troisYokozuna (Hakuhō,Harumafuji,Kakuryū) sont mongols.
Galsan Tschinag,Ciel bleu, Une enfance dans le Haut Altaï, Paris, Métailié,, 160 p.(ISBN979-1022611589)
Récits de voyage
Magali Schneider,Le désert du Gobi, Carnet de voyage en Mongolie, Éditions Autrement, Paris, 1997.
Marc Alaux,Ivre de steppes, Un hiver en Mongolie, Paris, Transboréal, 2018.
Marc Alaux,Sous les yourtes de Mongolie, Avec les Fils de la steppe, Paris, Transboréal, 2007, rééd. 2010.
Antoine de Changy, Célina Antomarchi-Lamé,L'appel de la steppe, D'Istanbul aux confins de la Mongolie, à la rencontre des nomades de l'Altaï, Paris, Presses de la Renaissance, 2008.
Évariste Huc,Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie et le Thibet pendant les années 1844, 1845 et 1846, Paris, Omnibus, 2001.
Linda Gardelle,Aylal, Une année en Mongolie, Larbey, Gaïa, 2004.
Michel Jan,Le Réveil des Tartares, En Mongolie sur les traces de Guillaume de Rubrouck, Paris, Payot, 1998.
Nikolaï Prjevalski,Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes (1871-1873), Une expédition russe aux confins de l’Empire céleste, Paris, Transboréal, 2007.
↑ab etcUnited Nations (2001). United Nations Framework Convention on Climate Change. Initial National Communication: Mongolia.https://unfccc.int/documents/125493
↑Lescomplexes pétroglyphiques de l'Altaï mongol, gravures rupestres enregistrés par l'UNESCO, illustrent le développement de la culture préhistorique en Mongolie à une époque où elle était partiellement recouverte de forêts, pendant la transition vers le pastoralisme et la transition ultérieure vers la vie nomade (voir sur unesco.org). De même, les pétroglyphes découverts en 1997 par Gonzalo de Salazar Serantes àBayan-Ovoo dans ledésert de Gobi, avec des images d'animaux et de personnes (approximativement 42,3 N – 105,8 E), tels que décrits et publiés en 1998 (Discovery of Prehistoric Ruins in Gobi Desert, Gonzalo de Salazar Serantes,Adoranten 1998. Tanum : Scandinavian Society for Prehistoric Art, 1998, pp. 66–69).