De haut en bas et de gauche à droite : panorama nocturne,théâtre Capitol, parc aquatique Magic Mountain, parc du Centenaire et centre-ville au crépuscule.
Moncton (prononcé en français :/mɔŋk.tœn/[Note 1] ; en anglais :/ˈmʌŋk.tən/), avec ses 79 470 habitants[4] (144 810 dans l'aire urbaine[4]), est la ville la plus peuplée de laprovincecanadienne duNouveau-Brunswick. Cité officiellementbilingue (comme sa province), Moncton est située à la frontière des deux régions linguistiques du Nouveau-Brunswick, entre le regroupement des comtés majoritairement francophones (l’Acadie) au nord-ouest et le regroupement des comtés majoritairement anglophones au sud. Environ 27 % de la population (21 375 personnes) a lefrançais comme langue maternelle, et 43,6 % sont bilingues (anglais et français)[4].
Située dans la vallée de larivière Petitcodiac, Moncton se trouve au centre desprovinces maritimes. Due à sa localisation centrale et son histoire dans le transport ferroviaire et terrestre, Moncton est souvent surnomméeHub City.
Moncton est nommée ainsi en l'honneur du lieutenant-colonelRobert Monckton (1726-1782), qui captura lefort Beauséjour et participa à ladéportation des Acadiens[5]. Ce nom ne fait pas l'unanimité, surtout depuis la fondation de l'Université de Moncton, la principale universitéacadienne. L'orthographe actuelle est due à une erreur de transcription. En1930, l'orthographeMonckton fut rétablie mais la forte opposition de la population en eut raison[5].
La ville porta auparavant les noms deLe Coude etTerre-Rouge[6] puisBend of Petitcodiac.
Elle porte aujourd'hui plusieurs surnoms : Le Coude (The Bend), en référence à son nom historique, ainsi que La Plaque tournante (The Hub), en référence à sa position stratégique[7].
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Moncton possède un territoire grossièrement rectangulaire, limitrophe deDieppe au sud-est, deRiverview au sud, et sur les autres côtés par laParoisse de Moncton. La cité a unesuperficie de 141,17 kilomètres carrés[8].
Moncton est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[9].
La ville est bâtie sur des basses terres au bord du fleuve. Les terres s'élèvent légèrement pendant près de dix kilomètres. Ensuite, un massif de collines dont le principal sommet est le mont Lutes (200 m) s'étend d'est en ouest, au nord de la ville.
Larivière Petitcodiac forme la frontière sud de la cité, coulant d'ouest en est en effectuant quelques légères courbes. Au niveau du centre-ville auCoude, le cours d'eau bifurque vers le sud, l'extrémité est, où il tourne sur plus de 90 degrés pour se diriger vers le sud. Le fleuve avait autrefois un importantmascaret, qui a presque disparu à partir de 1968 à cause de la construction dupont-chaussée de la rivière Petitcodiac. Celle-ci relie la cité à sa banlieue sud,Riverview. Avant l'ouverture des vannes, le pont-chaussée formait le lac Petitcodiac, alors que le fleuve en aval s'est fortement rétréci à cause de la sédimentation. Le[10], les vannes du pont-chaussée ont été ouvertes[11] dans le cadre d'un plan provincial de restauration de la rivière[12] et le mascaret a regagné de l'amplitude.
Leruisseau Jonathan prend sa source àBerry Mills, au nord-ouest de la ville, et se dirige vers le sud-est en traversant une région peu habitée. Après un cours long de plus de 15 kilomètres, il se jette en rive gauche du fleuve. Le lac Jones, dans leparc du Centenaire, a été créé près de son embouchure.
Leruisseau Halls est formé de la confluence du Bras Ouest et du Bras Nord, prenant leurs sources dans les collines au nord de la ville. Le ruisseau traverse une région fortement urbanisée. Sur son cours se trouve un barrage, qui forme le réservoir McLaughlin, un de ceux alimentant la ville en eau potable. Son principal affluent est le ruisseau Humphreys, qui prend sa source dans un marais près deLakeville et coule vers le sud-ouest avant de se jeter en rive gauche du ruisseau Halls.
Le sous-sol de Moncton est composé principalement deroches sédimentaires du groupe de Pictou datant duPennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[13].
LaRoute Transcanadienne, laroute 2 du Nouveau-Brunswick, passe au nord de la ville. Les sorties 446 (route 128, Berry Mills Rd.), 450 (route 126, chemin Mountain), 452 (Gorge Rd.), 454 (Mapleton Rd), 459 (route 115, Promenade Elmwood), 462 (boulevard Harriesville), 465 (route 134, chemin Shédiac) et 467 (route 15) permettent de connecter la route 2 aux divers quartiers de la ville. Elle possède quatre voies (deux voies dans chaque direction) lorsqu'elle passe au nord de la ville.
Laroute 15 agit comme route de contournement de la ville. Elle est nommée le boulevard Wheeler, et un boulevard urbain sur une petite portion, au nord du centre-ville. Les principales artères de la ville sont les chemins et rues Main, Saint-George, Mountain, Killam, Connaught, Shédiac, Vaughan Harvey et Botsford[20].
Moncton fait partie d'une agglomération plus importante, leGrand Moncton, formé deDieppe au sud-est, deRiverview au sud et de quelques communautés de la paroisse de Moncton commeIrishtown etLakeville. Dieppe est une ville comptant de nombreuses industries, commerces et institutions, alors que Riverview est plutôt résidentielle.
Unerocade formée par la route 15 ainsi que le boulevard Wheeler et la rue Main enferme les principaux quartiers. Le chemin de Mountain s'étend vers le nord-ouest jusqu'au mont Lutes. Au-delà de la rocade se trouve Hildegarde, un quartier résidentiel, puis la Côte-Magnétique, un quartier mixte comptant entre autres le parc d'attractionsMagic Mountain(en). Après le centre-ville, la rue Principale traverse un quartier résidentiel. Au-delà de la rocade, la voie prend le nom de chemin Salisbury et traverse Allison, un secteur rural, avant de rejoindre le village deSalisbury.
Au nord-du centre-ville, plusieurs rues dont le chemin Lewisville traversent la vallée du ruisseau Halls. À partir de ce chemin, la rue McLaughlin et la promenade Elmwood s'étendent vers le mont Lutes. Au long de la promenade se trouvent successivement Humphreys Mills, Humphreys puis, au-delà de la route 2, Pinetree, un important quartier demaisons mobiles. Près du début de la promenade Elmwood, la rue McLaughlin bifurque légèrement vers l'ouest et le long de celle-ci se trouve le quartier de Victoria Gardens puis, au-delà de l'autoroute 2, Cherryfield. Plus en amont du ruisseau Halls, l'Université de Moncton occupe le sommet d'une colline. Encore plus en amont se trouve Mappleton.
Le chemin Lewisville et la route 15 continuent leur route vers l'est, reliant le quartier de Lewisville et au sud de celui-ci la cité de Dieppe. À l'ouest de Lewisville, le long du chemin deShédiac, se trouve le quartier de Harrisville.
Il y a également quelqueshameaux situés un peu partout en région rurale.
La sculpture de Resurgo au centre-ville de Moncton, au Nouveau-Brunswick.
Lesarmoiries municipales illustrent l'héritage ferroviaire, industriel et agricole de Moncton, ainsi que lemascaret de larivière Petitcodiac. Ladevise de Moncton estResurgo, une expressionlatine qui signifie « Je me relève » ou « Je renais ». Elle est adoptée en 1875 lors de la deuxième incorporation de Moncton en tant que ville[21].
Moncton est située dans le territoire historique desMicmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuelle côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à labaie de Fundy[22]. La tradition orale soutient qu'il y a un camp au ruisseau Halls, probablement près du centre-ville[23].
Moncton est fondée par desAcadiens dans les années 1670. Le village s'appelle Le Coude, mais est aussi connu sous le nom de Terre-Rouge ou de La Chapelle[24]. Lefort Beauséjour est pris en 1755 par les forces britanniques commandées parRobert Monckton. Après ladéportation des Acadiens, des colonsallemands de Pennsylvanie s'établissent au Coude, qu'ils traduisent enThe Bend[7].
La construction d'un chantier naval par George et Joseph Salter, en 1849, marque un point tournant dans l'histoire économique de la ville. Dès l'année suivante, l'augmentation du trafic maritime fait du Coude un port d'entrée[7]. The Bend est constitué en municipalité en 1855, sous le nom actuel de Moncton, alors que Joseph Salter devient son premier maire[7]. La même année, la banque Westmorland est la première à ouvrir ses portes[7]. Le déclin de la construction des navires en bois provoque la faillite de la banque et de l'économie locale; la ville perd son statut en 1862[7].
En 1867, a lieu l'établissement de laConfédération canadienne. Lechemin de fer Intercolonial, construit en 1871, implante un atelier et son quartier général en ville. Profitant de cette nouvelle prospérité, Moncton est à nouveau constituée en1875[7]. Elle devient finalement une cité le[25]. La filature Moncton Cotton ainsi que les moulins Humphrey créent de nombreux emplois alors que le nombre de femmes au travail augmente. Les Acadiens migrent de plus en plus vers la ville mais restent défavorisés face aux anglophones ; plusieurs arrivent par contre à ouvrir de petits commerces[26]. LaMoncton Gas, Light and Water Company alimente la ville engaz de houille à partir des années 1880[27]. Elle produit de l'électricité dès 1886, grâce à unedynamo installée à la raffinerie de sucre J.C. Harris[27]. La demande grandissante nécessite la construction d'une centrale électrique sur la rue Mechanic en1887[27]. L'école secondaire Aberdeen est inaugurée en1898 ; c'est la première école secondaire de la ville[28].
Statue de Joseph Salter au parc du Mascaret à Moncton.
La cité s'agrandit par le biais d'annexions : Georgetown le, Newton Heights le, Sunny Brae le, Parkton le, puis Lewisville, Magnetic Hill et l'agglomération de la route deSalisbury le.
L'implantation de paroisses francophones en milieu mixte pose un problème et Moncton n'en a une qu'en 1914[29]. L'école secondaire Aberdeen est reconstruite après un incendie en 1916[28].
En 1934, laMutuelle de l'Assomption, prenant le relais de laSociété nationale de l'Assomption, incite les Acadiens à exiger des services en français dans le commerce ; l'English Speaking League réplique enboycottant toute présence du français, causant de nombreux congédiements[32]. L'école secondaire de Moncton ouvre ses portes en 1935[33].
La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption est inaugurée en 1940[34]. La Caisse populaire de Moncton est fondée en 1941 et la Caisse populaire L'Assomption est fondée en 1944[35]. L'école Saint-Henri et l'école Beaverbrook ouvrent leurs portes en 1949[33],[36].
Les ruines de l'aréna Sunny Brae.
Le zoo de la Côte-Magnétique est inauguré en 1953[37]. L'école Queen Elisabeth est inaugurée la même année[33]. L'école Sainte-Bernadette et l'école Hillcrest ouvrent leurs portes en 1954[36],[33]. Les travaux de l'école intermédiaire Sunny Brae sont terminés en 1956[33]. Les cours commencent à l'école Bessborough en 1958[33].
L'école Harisson Trimble accueille ses premiers élèves en 1961[33]. L'Université de Moncton est fondée en 1963[7]. L'école Birchmount et l'école Forest Glen sont inaugurées en 1965[33]. Le centre commercial Highfield Square, le premier centre commercial abrité en ville, ouvre ses portes en 1969[38].
Les années 1970 et 1980 sont une période difficile pour l'économie monctonienne : des employeurs majeurs comme le catalogue Eaton, les ateliers du CN et la base militaire ferment leurs portes, faisant perdre des milliers d'emplois. L'école secondaire Aberdeen est abandonnée à la fin des années 1970[28]. L'école secondaire Bernice MacNaughton est toutefois inaugurée en 1975[33]. Moncton accueille laIer finale desJeux de l'Acadie en 1979 puis laIIe finale en 1980. L'école intermédiaire Lewisville est inaugurée la même année[33]. L'école Arnold H. McLeod ouvre ses portes en 1983[33]. Le Centre culturel Aberdeen ouvre ses portes en 1986, dans l'ancienne école Aberdeen[28]. L'école Edith Cavell et l'école Magnetic Hill ouvrent leur portes en 1988[33].
La croissance de la ville se poursuit et est favorisée par l'organisation d'événements d'envergure comme le huitièmesommet de la francophonie en 1999, un méga-spectacle desRolling Stones en 2005, laCoupe Memorial en 2006 et lesChampionnats du monde juniors d'athlétisme en 2010. L'ouverture en 2002 du nouveau terminal de l'aéroport international du Grand Moncton n'est pas non plus étrangère à cette croissance. L'année 2002 est un moment important pour la communauté acadienne grandissante, puisque Moncton devient la première ville officiellement bilingue au pays[7]. La ville doit d'ailleurs s'adapter à l'augmentation de sa population. Les ateliers du CN, démolis en 1988, laissent place à des installations sportives[7]. Le nouveaupont de Gunningsville est inauguré en 2005. L'école Beauséjour et l'école Vanier sont fermées la même année et sont remplacées par les nouvelles écoles Le Mascaret et L'Odyssée[36]. L'Université Crandall emménage dans un nouveau campus en2008. LeCasino Nouveau-Brunswick est inauguré en 2010[39]. L'école Northrup frye ouvre ses portes la même année[33]. Le centre commercial Highfield Square ferme ses portes en 2012; le futur Colisée pourrait y prendre place[38]. L'école Le Sommet est inaugurée en 2014[40].
Unefusillade a lieu le 4 juin 2014, faisant trois morts et deux blessés chez les policiers ; un quartier doit être bouclé durant 28 heures pour permettre l'arrestation du tireur, Justin Bourque.
De ce fait, en 2021, la ville de Moncton a été déclarée comme la troisième ville détenant le plus haut taux de criminalité au Canada[41].
Le 1er janvier 2023, lors de la réforme municipale du Nouveau-Brunswick, une partie du district de services locaux (DSL) de laparoisse de Moncton est fusionné à la cité[42].
La cité comptait 69 074 habitants en2011, soit une hausse de 7,7 % en 5 ans[43].
Il y a en tout 27 680ménages dont 18 080familles[44]. Les ménages comptent en moyenne 2,3 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,7 personnes[44]. Les ménages sont composés decouples avec enfants dans 21,9 % des cas, de couples sans enfants dans 30,1 % des cas et de personnes seules dans 29,4 % des cas alors que 18,6 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales,colocataires, etc.)[44]. 63,7 % des familles comptent un couple marié, 18,2 % comptent un couple en union libre et 18,1 % sont monoparentales[44]. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 82,7 % des cas[44]. L'âgemédian est de 39,1 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province[8]. 85,3 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province[8]. Les femmes représentent 52,4 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province[8]. Chez les plus de 15 ans, 38,0 % sontcélibataires, 42,7 % sontmariés, 4,1 % sont séparés, 8,1 % sontdivorcés et 6,5 % sontveufs[8]. De plus, 11,9 % vivent enunion libre[8].
Lesautochtones représentent 1,0 % de la population[49] et 2,8 % des habitants font partie d'uneminorité visible[50]. Lesimmigrants représentent 3,7 % de la population et 0,4 % des habitants sontrésidents permanents 0,4 %[51]. 1,7 % des habitants ne sont pas citoyens du Canada et 89,6 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus[51]. En date du, 81,0 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 12,2 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 4,2 % habitaient ailleurs dans la province, que 2,3 % habitaient ailleurs au pays et que 0,3 % habitaient ailleurs dans le monde[52]. À la même date, 51,6 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 28,1 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 11,5 % habitaient ailleurs dans la province, que 7,4 % habitaient ailleurs au pays et que 1,4 % habitaient ailleurs dans le monde[52].
Lalangue maternelle est lefrançais chez 33,0 % des habitants, l'anglais chez 63,1 % et les deux langues chez 1,1 % alors que 2,8 % sontallophones[53]. Les deux langues officielles[Note 2] sont comprises par 48,1 % de la population alors que 3,4 % des habitants sont unilingues francophones, que 48,4 % sont unilingues anglophones et que 0,1 % ne connaissent ni l'anglais ni le français[53]. Le français est parlé à la maison par 26,1 % des gens, l'anglais par 71,6 %, les deux langues officielles par 1,0 %, le français et une langue non officielle par 0,2 %, l'anglais et une langue non officielle par 0,2 % et une langue non officielle seule par 1,2 %[53]. Le français est utilisé au travail par 15,4 % des employés et l'anglais par 79,9 % alors que 4,6 % des employés utilisent les deux langues officielles, que 0,0 % utilisent le français et une langue non officielle, que moins de 0,1 % utilisent l'anglais et une langue non officielle et que moins de 0,1 % utilisent une langue non officielle seulement[54].
Le diagramme suivant montre la progression du français et d'autres langues à Moncton depuis 1996 :
Chez les plus de 15 ans, 22,9 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 27,4 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 49,7 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial[59]. Parmi la même tranche d'âge, 9,0 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an auCCNB ou l'équivalent, 20,3 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 3,3 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur aubaccalauréat et 17,1 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé[59]. Parmi ces diplômés, 7,6 % sont formés en enseignement, 2,4 % en arts ou en communications, 4,5 % en sciences humaines, 7,9 % en sciences sociales ou en droit, 27,3 % en commerce, en gestion ou en administration, 2,7 % en sciences et technologies, 5,2 % en mathématiques ou en informatique, 18,0 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 0,9 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 14,5 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 8,8 % en services personnels, de protection ou de transport et 0,1 % dans d'autres domaines[59]. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 3,7 % des cas[59].
LeGrand Moncton a connu un ralentissement de la croissance de sa population entre 2011 et 2016. Celle-ci a crû par 4,0 % au courant de cette période[60], alors que la croissance de l'aire métropolitaine était de 9,7 % lors des cinq années précédentes[61].
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Le recensement de 2006 deStatistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, letaux d'activité était alors de 66,7 %, letaux d'emploi était de 62,4 % et letaux de chômage était de 6,5 %; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %[62].
Parmi lapopulation active occupée, 5,0 % des gens travaillaient à domicile, 0,1 % travaillaient ailleurs dans le monde, 8,4 % étaient sans lieu de travail fixe et 86,6 % avaient un lieu de travail fixe[67]. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 78,6 % travaillaient en ville, 14,7 % travaillaient ailleurs dans le comté, 5,2 % travaillaient ailleurs dans la province et 1,4 % travaillaient dans une autre province[67].
Moncton doit son surnom de plaque tournante à sa position stratégique. La cité est en effet un point de passage ferroviaire et routier obligatoire pour se déplacer dans lesProvinces maritimes. Sonaéroport international est également important[7]. La ville profite de sa population en grande partie bilingue pour développer son statut de capitale nationale de services de télémarketing et autres services téléphoniques[7].
Le siège social de la Caisse populaire Beauséjour, membre desCaisses populaires acadiennes, est situé sur la rue Saint-Georges. La caisse possède aussi une succursale sur la rue Morton et une autre àFredericton, a un actif de 174 millions $ et compte 12 000 membres[35]. Il y a aussi la Caisse populaire Notre-Dame de Grâce, sur la rue Churchill. La OMISTA Credit Union, membre de laCredit Union Central of New Brunswick, a son siège social sur le chemin Mountain. La caisse compte trois succursales en ville, une à Fredericton et une àOromocto[68]. Elle a un actif de plus de 232 millions $, compte plus de 10 000 membres et emploie plus de 80 personnes[69]. Il y a aussi deux succursales de la Advance Savings Credit Union, basée àRiverview[68].
Leconseil municipal est formé d'unmaire, secondé par deux conseillers généraux et huit conseillers de quartiers[25]. La cité est en effet divisée en quatre quartiers, comptant chacun deux conseillers, à des fins administratives[25].
Conseil municipal actuel
Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du[72].
Moncton est l'une des principales villes universitaires de la province.Les anglophones étudient en général dans d'autres villes[réf. nécessaire], mais Moncton offre un éventail de formations pour la population francophone. En plus de quelques écoles de formation professionnelle privée, Moncton compte deux campus duCollège communautaire du Nouveau-Brunswick, quatre collèges privés et quatre campus universitaires.
Les écoles francophones sont comprises dans ledistrict scolaire francophone Sud. Moncton est le siège du district scolaireAnglophone East. Moncton était le siège dudistrict scolaire 2 jusqu'à la réforme de 2012. Moncton possède six écoles francophones et 20 écoles anglophones.
Collège communautaire du Nouveau-Brunswick - Moncton (Anglais) : Le plus grand campus du réseau NBCC avec plus de 4000 étudiants. Il offre des formations dans plus de 30 différentes disciplines de technologie et de commerce.
Moncton Flight College : Une des plus anciennes, des plus prestigieuses et des plus importantes écoles de pilotage du Canada.
McKenzie College : Un institut d'arts visuels, spécialisée dans le graphisme, les médias numériques et l'animation.
Oulton College : Le plus ancien collège privé du Nouveau-Brunswick, offre des programmes en affaires, sciences dentaires, pharmacie, médecine vétérinaire, soins des jeunes, techniques juridiques et paramédicales.
Université du Nouveau-Brunswick : UNB Moncton consiste en un campus des sciences de la santé situé à l'hôpital de Moncton. Des programmes sont disponibles en infirmerie et en radiologie.
Université Mount Allison : Constamment classée comme l'une des meilleures au premier cycle au Canada. Mt. A est située à 25 minutes de route, dans la ville deSackville. L'université compte plus de 2200 étudiants. Des programmes sont offerts en arts, en science, en commerce, en musique et en beaux-arts, en plus de programmes de maîtrise en biologie et en chimie. Mount Allison offre des cours complémentaires et de première année à Moncton et prévoit une affiliation formelle avec le Moncton Flight College pour permettre un baccalauréat en aviation.
Deuxhôpitaux sont implantés à Moncton. The Moncton Hospital (l'hôpital de Moncton) est l'établissement anglophone géré par le Réseau de santé Horizon. Il compte plus de 400 lits et est affilié à l'école de médecine de l'Université Dalhousie.
Le quotidien anglophone de Moncton est leTimes & Transcript. LeTelegraph-Journal deSaint-Jean est aussi distribué en ville. Moncton compte aussi l'hebdomadaireHere, qui traite de l'actualité culturelle.
Le siège central deRadio-Canada Acadie est à Moncton depuis 1954[76], et sur la rue Main depuis 2015[77]. Lieu de tournage duTéléjournal Acadie, qui dessert la population francophone desProvinces de l'Atlantique, le diffuseur produit aussi des émissions radio et du contenu web local. Le même édifice héberge une succursale locale deCBC New Brunswick.
L'Université de Moncton a également ses médias, avec le journal Le Front et la radio CKUM, 93.5 FM.
Men's Hockey - 11 (AUS), 4 (CIS) Women's Hockey - 1 (AUS) Women's Volleyball - 5 (AUS)
Le parc Riverain au centre-ville de Moncton.
La ville bénéficie de deux parcours de golf de 18 trous, soit le club de golf de la Côte-Magnétique ainsi que le club de golf Royal Oaks, conçu par l'architecteRees Jones. De nombreux autres terrains sont situés dans la région. Le parc du Centenaire joui d'une plage artificielle d'eau douce, surveillée. Un nouveau colisée doit être construit pour un coût d'environ 100 millions $ sur le site de l'actuel Highfield Mall, qui doit fermer ses portes à l'automne 2012[78].
À l'exception des unités de milice créées localement,l'armée n'avait aucune présence significative dans la région de Moncton jusqu'au début de laSeconde Guerre mondiale. En1940, la BFC Moncton (une base de ravitaillement) fut construite sur un embranchement du chemin de fer au nord du centre-ville, près des ateliers duCN. Cette base triait le matériel à destination de l'Europe pour l'effort de guerre et servait également de principale base de ravitaillement pour l'armée dans les Maritimes. De surcroît, deux bases duCommonwealth Air Training Plan furent bâties dans la région de Moncton durant le conflit. Une base d'écoute navale fut construite àCoverdale (Riverview), afin de détecter lesU-boot dans l'Atlantique Nord. Les opérations aériennes militaires prirent fin vers la fin de la guerre et la base navale fut abandonnée, toutefois la BFC Moncton continua à ravitailler l'armée dans lesMaritimes jusqu'à la fin de laGuerre froide.
C'est dans cette ville qu'est situé l'archidiocèse métropolitain de Moncton de l'Église catholique avec sa cathédraleNotre-Dame-de-l'Assomption.
Moncton est le siège de l'archidiaconé de Moncton, qui regroupe toutes les paroisses anglicanes du sud-est de la province. Il dépend dudiocèse anglican de Fredericton et il compte un seuldoyenné, le doyenné de Shédiac.
Laprière est toujours récitée au conseil municipal[79].
Moncton partage son aqueduc avecDieppe etRiverview. L'eau estfluorée depuis les années 1960, ce qui est sujet à débat[80]. Moncton compte un bureau régional d'Énergie NB[81]. Il y a cinq bureaux de postes et comptoirs postaux.
Affiche bilingue de la Ville de Moncton. Il n'en fut pas toujours ainsi.
Située au cœur de la zone de peuplement acadien, Moncton héberge une active populationfrancophone (40 %), dont plusieurs parlent lechiac, une variante populaire dufrançais acadien comprenant de nombreux mots anglais.
D'autres institutions culturelles, dont leCentre culturel Aberdeen et leThéâtre Capitol constituent des lieux de création artistique et de diffusion majeurs pour l'ensemble des Acadiens du Nouveau-Brunswick et des provinces Atlantiques. En théâtre, on retrouve leThéâtre l'Escaouette et Moncton Sable qui sont des compagnies dethéâtre acadien.
Moncton en association avec huit autres villes du sud-est du Nouveau-Brunswick ont accueilli, en, le1erCongrès mondial acadien. La manifestation a regroupé plus de 200 000 membres de ladiaspora acadienne. Cet événement a permis aux descendants des Acadiens dispersés auCanada, auxÉtats-Unis, enFrance et ailleurs, de renouer et entretenir les liens qui les unissent. Le Grand Dérangement (Déportation des Acadiens de1755) ayant brisé cette grande communauté.
Chaque mois d'avril depuis l'année2000, se déroule le Frye Festival, le plus grand festival littéraire organisé au Canada Atlantique. Il rassemble des auteurs francophones et anglophones du monde entier[82]. Ce festival a été initié en hommage au chercheurNorthrop Frye.
Le festival des fruits de mer de l'Atlantique a lieu au mois d'août.
Proportion d'habitants déclarant le français comme langue la plus parlée à la maison lors du recensement de 2016 par section d'agglomération.
Selon laLoi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick, Moncton est officiellementbilingue puisque c'est une obligation pour les cités, peu importe la proportion de francophones ou d'anglophones[3]. En 2012, la ville s'est dotée d'un plan d'action sur l'affichage bilingue[88]. La même année, selonRadio-Canada, 22 % des commerces ont une description bilingue, 10 % affichent leurs heures d'ouverture dans les deux langues officielles et 4 % ont des affiches ouvert/fermé bilingues[88].
De nombreuses œuvres sont dédiées à la ville ou la mentionnent, telles que la chansonRue Dufferin du groupe1755. En1882, l'écrivainOscar Wilde donne une conférence à Moncton mais un policier lui donne une ordonnance à la suite d'un litige entre des commanditaires, ce qui lui fera écrire :« The whole thing illustrates the illegality of most laws and the immorality of most moral institutions »[89].