Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Moncontour (Vienne)

46° 52′ 57″ nord, 0° 00′ 57″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMoncontour.

Moncontour
Moncontour (Vienne)
Le village de Moncontour.
Blason de Moncontour
Blason
Image illustrative de l’article Moncontour (Vienne)
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementVienne
ArrondissementChâtellerault
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pays loudunais
Maire
Mandat
Edouard Renaud
2020-2026
Code postal86330
Code commune86161
Démographie
GentiléMoncontourois
Population
municipale
982 hab.(2022en évolution de +0,31 % par rapport à 2016)
Densité24 hab./km2
Géographie
Coordonnées46° 52′ 57″ nord, 0° 00′ 57″ ouest
AltitudeMin. 51 m
Max. 115 
m
Superficie41,06 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Loudun
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Moncontour
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Moncontour
Géolocalisation sur la carte :Vienne
Voir sur la carte topographique de la Vienne
Moncontour
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Moncontour
Liens
Site webhttps://www.moncontour-de-poitou.fr/
modifier 

Moncontour est unecommune du Centre-Ouest de laFrance, située au nord-ouest dudépartement de laVienne enrégionNouvelle-Aquitaine.

C'est le lieu de labataille de Moncontour qui, à l'extrême sud-est de l'Anjou, opposa en1569 les protestants aux catholiques de l’armée royale.La commune est aujourd'hui connue pour sa base de loisirs et son plan d'eau.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

La cité de Moncontour, sise dans la partie nord du département de laVienne, aux limites du département desDeux-Sèvres, est située à 18 km deLoudun et deThouars, à 50 km deSaumur et dePoitiers. Le village est dominé par son donjon et traversé par laDive. Les ruelles sont bordées de maisons anciennes. Elles escaladent la butte où on cultive, dans les caves, des champignons mis en conserve dans le village même.

Depuis1973, le territoire communal se compose de deux entités disjointes. L'ensemble principal formé par Messais, Moncontour et Ouzilly-Vignolles, est séparé de l'enclave de Saint-Chartres, plus au sud, par la commune deMarnes.

La commune est proche duparc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Les communes limitrophes de Moncontour et de l'enclave de Saint-Chartres sont les suivantes.

Communes limitrophes deMoncontour (commune principale)
ArçayMouterre-Silly
Plaine-et-Vallées
(Deux-Sèvres)
Moncontour (commune principale)Martaizé

Saint-Clair

Marnes
(Deux-Sèvres)
Saint-Jean-de-Sauves
Communes limitrophes deMoncontour (enclave de Saint-Chartres)
Marnes
(Deux-Sèvres)
Airvault
(Deux-Sèvres)
Moncontour (enclave de Saint-Chartres)La Grimaudière
Assais-les-Jumeaux
(Deux-Sèvres)

Géologie et relief

[modifier |modifier le code]

La région de Moncontour présente un paysage de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose[1] :

En 2006, 86 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 12,8 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 1,2 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides… constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.

Hydrographie

[modifier |modifier le code]

La commune contient environ 43,7 km de cours d'eau, comprenant principalement :

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Vienne.

Historiquement, la commune est exposée à unclimat océanique du nord-ouest[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Poitou-Charentes »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 633 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deMartaizé à 7,07 km àvol d'oiseau[6], est de0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]

Lagare de Thouars est la plus proche de Moncontour. Elle est située à une distance d'environ 18,7 km.

L'aéroport de Poitiers-Biard est le plus proche de la commune. Il se trouve à 41 km.

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Moncontour est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (72,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), forêts (11,3 %), prairies (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), zones urbanisées (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

Trois communes ont été rattachées à Moncontour en 1970 : Messais avec ses 110 habitants, Ouzilly-Vignolles avec 191 habitants et Saint-Chartres avec 118 habitants.

Risques majeurs

[modifier |modifier le code]

Le territoire de la commune de Moncontour est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité modérée). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[15]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

[modifier |modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laDive et laSauves. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1999, 2005, 2010 et 2013[17],[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moncontour.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18]. Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[19]. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom de la commune proviendrait du latinMons consularis qui signifie le « mont du comte », en référence àFoulque Nerra[21].

Histoire

[modifier |modifier le code]

En 769, Charles, qui deviendra quelques années plus tardCharlemagne, a réprimé la révolte de l'Aquitaine menée par Hunaud (Hunold) sur le territoire de la commune de Moncontour (Duasdives tel que le mentionnent les annales d'Éginhard)[Note 2].Carloman a délaissé son frère Charles au moment où les deux armées devaient agir de concert (conformément à une loi franque) pour juguler cette révolte. Il espérait que Charles serait défait et qu'il pourrait recueillir tout seul l'héritage de leur pèrePépin le Bref.La victoire nette de Charlemagne à la bataille de Moncontour lui a permis de prendre à son frère l'Aquitaine orientale (il avait hérité de l'Aquitaine occidentale) ; c'est le début de l'ascension de Charlemagne[Note 3].

Moncontour dans la sénéchaussée de Saumur sous l'Ancien Régime.
La sénéchaussée de Saumur en Anjou auXVIIIe siècle.

La cité est à la frontière de l’Anjou après1034 et la victoire deGeoffroy II d'Anjou, fils deFoulques Nerra, surGuillaume VI, duc d'Aquitaine. Les trois cités de Moncontour,Mirebeau etLoudun furent cédées au comte d'Anjou, tout en restant dans lediocèse dePoitiers.

Moncontour possède alors une famille seigneuriale, dont l'héritière Fossifia/Fossilia/Falsifie, fille probable de Pierre de Moncontour, épouse Geoffroy deRancon :

Dans la seconde moitié duXIVe siècle, on trouve Moncontour etMarnes aux mains de Renaud deMontbazon (vers 1325-1383)[Note 4], seigneur ausside Montsoreau,Villandry/Coulombiers,Savonnières etdu Brandon, mari de Jeanne/Aléonor (petite-fille d'Amaury IIIde Craon ; héritière deSte-Maure,Nouâtre,Ferrière-Larçon,Ferrière(s),Verneuil,Précigny,Châteauneuf etJarnac).

Moncontour est fortifié par lescomtes d'Anjou. En1370, lesPoitevins, dépendant des Anglais, s'emparèrent de la place forte, maisDu Guesclin la reprit en1372.

Le, les catholiques, conduits par leduc d’Anjou (futur Henri III), y tiennent en échec les protestants deColigny lors de la sanglantebataille de Moncontour (environ 17 000 morts). La plaine en a gardé le nom, « La vallée Rouget ».

Sous l'Ancien Régime, la baronnie de Moncontour dépend de lasénéchaussée de Saumur, comme sa voisineMirebeau.

Comme une grande partie du reste de la France, Moncontour accueille favorablement les avancées de laRévolution française. Elle plante ainsi sonarbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI ou le serment de haine à la royauté et de fidélité à laconstitution de l'An III[22]. Un peu plus tard, pour suivre le décret de laConvention du25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de laféodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pourMontagne-sur-Dive[23].

En1972 avec la création l'année précédente du statut decommune associée, la ville de Messais fusionne avec Moncontour, suivi en1973 de Saint-Chartres et Ouzilly-Vignolles[24].

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

Moncontour fait partie de lacommunauté de communes du Pays Loudunais.

Moncontour est un ancienchef-lieu decanton. Avant la réforme des départements, Moncontour était dans le cantonNo 16 de Moncontour dans la4e circonscription. Moncontour dépend, dorénavant ducanton de Loudun.

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
     
mars 2001réélu en 2008[25], 2014 et 2020Édouard RenaudDVD puisUDIConseiller général

Instances judiciaires et administratives

[modifier |modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

[modifier |modifier le code]

Les réformes successives deLa Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2022, la commune comptait 982 habitants[Note 5], en évolution de +0,31 % par rapport à 2016 (Vienne : +0,6 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
600645664539694697665697763
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
750711699720754891855804801
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
765723730654645632611602561
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
5825431 0611 0369299801 0091 013978
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
986982-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puisInsee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, selon l’Insee, ladensité de population de la commune était de 25 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour larégion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 1 051 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (21 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 1 030 habitants.

La répartition par sexe de la population est la suivante:

  • en 1999 : 49,7 % d'hommes et 50,3 % de femmes.
  • en 2007 : 49,7% d'hommes et 50,3% de femmes.
  • en 2010 : 49,4 % d'hommes pour 50,6 % de femmes.

En 2007, selon l'Insee :

  • Le nombre de célibataires était de 28,4 % dans la population.
  • Les couples mariés représentaient 51,6 % de la population.
  • Les divorcés étaient 7,3 %.
  • Le nombre de veuves et veufs était de 12,8 %.

Evolution des naissances et décès de 1968 à 2007

  • Entre 1999 et 2007 : 70 naissances et 165 décès.
  • Entre 1990 et 1999 : 100 naissances et 164 décès.
  • Entre 1982 et 1990 : 60 naissances et 116 décès.
  • Entre 1975 et 1982 : 70 naissances et 104 décès.
  • Entre 1968 et 1975 : 79 naissances et 110 décès.

Les naissances et décès de 1999 à 2008 :

  • en 2008 : 7 naissances et 22 décès.
  • en 2007 : 11 naissances et 14 décès.
  • en 2006 : 8 naissances et 24 décès.
  • en 2005 : 6 naissances et 23 décès.
  • en 2004 : 10 naissances et 11 décès.
  • en 2003 : 10 naissances et 17 décès.
  • en 2002 : 15 naissances et 29 décès.
  • en 2001 : 8 naissances et 20 décès.
  • en 2000 : 8 naissances et 23 décès.
  • en 1999 : 5 naissances et 18 décès.

Enseignement

[modifier |modifier le code]

La commune de Moncontour dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et sonécole primaire dépend de l'inspection académique de la Vienne. Son école élémentaire et maternelle accueille 95 élèves.

Économie

[modifier |modifier le code]

Agriculture

[modifier |modifier le code]

Selon ladirection régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[29], il n'y a plus que 40 exploitations agricoles en 2010 contre 52 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 3 % et sont passées de3 719 hectares en 2000 à3 846 hectares en 2010 dont 358 irrigables[29]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[30].

60 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement pour 54 % de la surface céréalière mais aussiorge et maïs), 20 % pour lesoléagineux (colza et tournesol), 2 % pour lesprotéagineux (pois), 4 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes. En 2000, trois hectares (deux en 2010) étaient consacrés à la vigne[29].

Les élevages de bovins (320 têtes), de caprins (1 141 têtes), d'ovins (38 têtes) et de volailles (317 têtes) ont disparu au cours de cette décennie[29]. La disparition de l'élevage de caprins est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou- Charentes, cet élevage au cours des deux décennies précédentes : division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par dix des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par six des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite[31].

La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

Industrie

[modifier |modifier le code]

L'entreprise SIAM qui est spécialisée dans la fabrication de machines et des équipements.

Les établissements Boucher (RTL) intervenant dans le secteur des travaux de construction spécialisés et l'exploitation de carrières.

Tourisme

[modifier |modifier le code]

En1976, la mairie met en place une base de loisirs autour d'un plan d'eau artificiel, puis d'un camping, attirant plus de 30 000 visiteurs certaines années. En 2006, la base se modernise et accueille untéléski nautique grâce à un partenariat public/privé, qui propose un parcours de 650 m. Le plan d'eau accueille des compétitions de ski nautique nationales et européennes.

Capacité d'accueil touristique, en 2008 était de 1 036 lits, soit une densité touristique 0,3 lits/ha. Le nombre d'emplacements campings était de 123.

Commerces

[modifier |modifier le code]

En 2012, deux commerces existent encore sur le territoire de la commune de Moncontour : uneboulangerie et uneépicerie.

Activité et emplois

[modifier |modifier le code]

Letaux d'activité était de 72,1 % en 2007 et 69,6 % en 1999.

Letaux de chômage en 2007 était de 11,6 % et en 1999 il était de 15,5 %

Les retraités et les pré-retraités représentaient 28,3 % de la population en 2007 et 29,3 % en 1999.

La répartition des emplois par secteur en 2011 :

  • Agriculture: 21.89 %
  • Construction: 3.67 %
  • Industrie: 26.79 %
  • Tertiaire marchand: 23.29 %
  • Tertiaire non marchand: 24.36 %

La répartition de la population (plus de 15 ans) par catégories sociaux professionnelles en 2011:

  • Agriculteurs exploitants 6.22 %
  • Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 2.39 %
  • Cadres 0.48 %
  • Employés 14.36 %
  • Ouvriers 16.76 %
  • Professions intermédiaires 8.14 %
  • Retraités 35.43 %
  • Autres sans activité 16.21

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
  • Le donjon de Moncontour.
    Le donjon de Moncontour.
  • Le lac de Moncontour.
    Le lac de Moncontour.
  • La base de loisirs avec téléski nautique installé en 2006.
    La base de loisirs avectéléski nautique installé en 2006.

Patrimoine civil

[modifier |modifier le code]

Patrimoine religieux

[modifier |modifier le code]

Patrimoine naturel

[modifier |modifier le code]

Certains espaces naturels de la commune ont un intérêt écologique reconnu, et sont ainsi classés en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[34]. Ces espaces couvrent 85 % de la surface du territoire communal. Il s'agit :

Deux sites sont aussi classés en tant que zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)[35]. Il s'agit :

Les sites suivants sont aussi classées parDirective oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes sur 62 % de la surface communale[36] :

Des espaces naturels de la commune bénéficient d'une protection par maîtrise foncière. Ce les espaces naturels sensibles (ENS) qui couvrent 3 % de la surface communale :

  • la butte de Lauray,
  • les coteaux de Chollet,
  • le Font Rivaud,
  • la vallée de laDive.

Selon l'Inventaire desarbres remarquables de Poitou-Charentes[37], il y a troisarbres remarquables sur la commune qui sont :

  • unorme champêtre situé au lieudit la Cure au hameau de Vignolles,
  • unpin parasol à Montigny,
  • un sapin d'Espagne dans le jardin public de Moncontour.

Équipement culturel

[modifier |modifier le code]

Lemusée logis Terra Villa : lehameau d'Ouzilly-Vignolles demeure un exemple unique enrégion Poitou-Charentes par son patrimoineethnologique. Pour construire dans ces lieux hostiles, les habitants n'avaient d'autres ressources que la terre des marais, les roseaux du marais, les granulats et l'eau. C'est ainsi que s'élevèrent à Ouzilly, des maisons enterre crue, probablement dès leXIIe siècle, mises en œuvre selon la technique de labauge. Ces constructions n'ont aucune fondation et ne montrent aucune trace d'un système de coffrage pour le montage des murs. Le procédé de construction est relativement simple, mais la connaissance des dosages des différents éléments ne peut s'acquérir qu'avec l'expérience. Ce savoir-faire a quasiment disparu de nos jours. L'ensemble de l'habitat était totalement en terre crue, « bauge », jusqu'auXXe siècle. Il reste aujourd'hui 104 maisons pour témoigner de cette technique de construction, dont la ferme des Tiveaux, inscrite commemonument historique depuis 1994[38].

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Armorial des communes de la Vienne.
BlasonBlasonnement :
D'or à la croix ancrée de gueules.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes et cartes

[modifier |modifier le code]
  • Notes
  1. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  2. Ce fait historique a été relaté parArte dans un documentaire fiction diffusé le 20 avril 2013.
  3. On retrouve trace de cette bataille surl'article consacré à Carloman, l'autre fils de Pépin le Bref, sur le site de Wikipedia en anglais.
  4. Comment Renaud de Montbazon est-il devenu seigneur de Moncontour ? Par achat, échange, saisie sur créance, don du roi, ou par un lien familial méconnu ? On remarque qu'un fils cadet d'Hugues II de Parthenay et Valence de Lusignan, Hugues de Pathenay, † en 1304 dans la campagne de Flandres (cf.Mons-en-Pévèle) a pour femme Mabile de Maulévrier, épousée vers 1290 : or une Jeanne de Maulévrier semble épouser un Montbazon vers la mi-XIVe siècle : un indice bien maigre et incertain...[réf. nécessaire].
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
  2. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. »[PDF], surhaute-vienne.chambre-agriculture.fr,(consulté le),p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  6. « Orthodromie entre Moncontour et Deauville », surfr.distance.to(consulté le).
  7. « Station Météo-France « Deauville » (commune de Martaizé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  8. « Station Météo-France « Deauville » (commune de Martaizé) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  10. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Moncontour ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », surle site de l'Insee,(consulté le).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  15. ab etc« Les risques près de chez moi - commune de Moncontour », surGéorisques(consulté le).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », surle site de la préfecture de la Vienne(consulté le), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », surle site de la préfecture de la Vienne(consulté le), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », surecologie.gouv.fr(consulté le).
  21. Le Patrimoine des communes de la Vienne (2 tomes), Éditions Flohic, 2002,(ISBN 2-84234-128-7).
  22. Robert Petit,Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989,p. 177 et 186
  23. Charles Bouyssi,Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002, consulté le 18 novembre 2008
  24. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  26. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  29. abc etdFiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  30. Agreste – Enquête Structure 2007
  31. Agreste – Bulletinno 11 de décembre 2005
  32. « Château », noticeno PA00105538, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 3 août 2011.
  33. « Eglise Saint-Nicolas », surpop.culture.gouv.fr(consulté le).
  34. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
  35. MNHN, DREAL Poitou-Charentes, 2011
  36. DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2013
  37. Poitou-Charentes Nature, 2000
  38. « Ferme des Tiveaux », noticeno PA00132787, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 3 août 2011.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Moncontour_(Vienne)&oldid=229363486 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp