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Moncontour (Côtes-d'Armor)

48° 21′ 36″ nord, 2° 37′ 55″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMoncontour.

Moncontour
Moncontour (Côtes-d'Armor)
L’hôtel de ville de Moncontour (ancien Hôtel de Kerjégu).
Blason de Moncontour
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementCôtes-d'Armor
ArrondissementSaint-Brieuc
IntercommunalitéLamballe Terre et Mer
Maire
Mandat
Anne-Gaud Millorit
2020-2026
Code postal22510
Code commune22153
Démographie
GentiléMoncontourais, Moncontouraise
Population
municipale
742 hab.(2022en évolution de −14,52 % par rapport à 2016)
Densité1 855 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 21′ 36″ nord, 2° 37′ 55″ ouest
Altitude150 m
Min. 98 
m
Max. 182 
m
Superficie0,4 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionSaint-Brieuc
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Plaintel
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Moncontour
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Moncontour
Géolocalisation sur la carte :Côtes-d'Armor
Voir sur la carte topographique des Côtes-d'Armor
Moncontour
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Moncontour
Liens
Site webmoncontour.bzhVoir et modifier les données sur Wikidata
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Moncontour[mɔ̃kɔ̃tuʁ] est unecommune française située dans ledépartement desCôtes-d'Armor enrégionBretagne.

Elle fait partie desPetites Cités de Caractère et de l'associationLes Plus Beaux Villages de France[1].

Moncontour a été pendant presque deux siècles le chef-lieu ducanton de Moncontour et désormais, depuis 2015, est incluse dans lecanton de Plaintel. Moncontour a fait partie de laCommunauté de communes du Pays de Moncontour entre 1983 et 2016 et est membre depuis 2017 de la Communauté de communesLamballe Terre et Mer.

Géographie

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Situation

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La commune est située à vol d'oiseau à 15 km au sud-ouest deLamballe et à 19,5 km au sud-est deSaint-Brieuc.

Communes limitrophes deMoncontour
Hénon
PlémyMoncontourTrédaniel
PlémyPlémy

Relief et hydrographie

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La ville est située au bord de l'Évron, un petit fleuve côtier qui partage le même estuaire que leGouessant. La superficie de la commune n'est que de 480 hectares, ce qui en fait la plus petite du département desCôtes-d'Armor. La commune a un relief accidenté, l'altitude variant entre 98 m et 182 m. La ville occupe en effet une colline de faible superficie, prolongement oriental desMonts du Mené, située juste au sud de laconfluence de l'Évron,affluent derive gauche duGouessant, et d'un de ses propres affluents derive droite, le Ruisseau de l'Étang Prioux (leur confluence est à la limite nord-est du territoire communal de Moncontour).

  • voir la légende ci-après
    Carte topographique de la commune de Moncontour.

Habitat

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Quelques aspects de la ville de Moncontour
  • Moncontour : vue d'ensemble depuis la D 1.
    Moncontour : vue d'ensemble depuis la D 1.
  • Moncontour : vue générale.
    Moncontour : vue générale.
  • Moncontour : la place centrale de la ville.
    Moncontour : la place centrale de la ville.
  • Moncontour : vestiges des remparts.
    Moncontour : vestiges des remparts.
  • Moncontour : maisons à pans de bois rue Charbonnerie.
    Moncontour : maisons à pans de bois rue Charbonnerie.
  • Moncontour : Rue de l'Union débouchant sur la rue Notre-Dame.
    Moncontour : Rue de l'Union débouchant sur la rue Notre-Dame.

Hydrographie

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Pour un article plus général, voirRéseau hydrographique des Côtes-d'Armor.

La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par l'Evron et l'Étang Prioux[2],[3],[Carte 1].

L'Évron, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune dePlémy et se jette dans leGouessant àLamballe-Armor, après avoir traversédix communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Moncontour[Note 1].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat des Côtes-d'Armor.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[7]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[8]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de1,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deQuintenic à 23 km àvol d'oiseau[11], est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,8 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−14,7 °C, atteinte le[Note 2].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[14], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Cadre géologique

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Carte géologique du Massif armoricain.
Articles connexes : géologie du Massif armoricain etglossaire de géologie.

Le massifgranitique dePlœuc-Moncontour est situé dans ledomaine centre armoricain, unité géologique duMassif armoricain qui correspond à un vastesynclinorium s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis lapresqu'île de Crozon jusqu'aubassin de Laval. La région est constituée d'unpluton qui fait partie dubatholite médio-armoricain, chapelet de massifs granitiques[Note 3] mis en place au cours de l'orogenèse varisque[Note 4] le long du Cisaillement Nord-Armoricain[Note 5] et partiellement déformés par lui. Dans le détail, cette mise en place a pu être contrôlée par des structures préexistantes, en particulier desfailles WSW-ENE et des failles transverses NNE-SSW (structurationcadomienne). Ce chapelet comprend leleucogranite deSaint-Renan, les massifs composites dePlounéour-MénezHuelgoat,Bégard-Plouaret,Quintin, Plœuc-Moncontour etDinan[15].

Ce massif granitiquetardi-tectonique d'allure elliptique (allongement W-E sur près de 25 km, avec une largeur inférieure à 10 km), estintrusif dans lesformationspaléozoïques du synclinorium et la terminaison orientale dubassin de Châteaulin-Carhaix. Il est essentiellement constitué par un granitemonzonitique, à grain grossier ouporphyroïde (feldspaths potassiques pouvant atteignent plusieurs cm), àbiotite (et localementhornblende)[Note 6].« Souvent intensémentarénisé en surface et parfois couvert par deslimons, ilaffleure assez mal, contrairement aux autres graniteshercyniens régionaux. Il n'a de ce fait donné lieu qu'à très peu d'exploitation en carrières. Il présente cependant un rebord abrupt au Nord de Plœuc, rejeu récent probable d'une ancienne fracture et il est entaillé par les cours d'eau de la région de Moncontour[16] ».

Sites montrant le granite de Moncontour à feldspaths trapus
Chaos granitique du mont Croquelien, à l'ouest duGouray.
Chaos granitique du mont Croquelien, à l'ouest duGouray
La chapelle Notre-Dame-du-Haut, enTrédaniel, est un exemple d'édificepolylithique[Note 7].
La chapelle Notre-Dame-du-Haut, enTrédaniel, est un exemple d'édificepolylithique[Note 7]
Une dalle de l'allée couverte des Meurtiaux est perforée de trous alignés pour l'emplacement descoins decarriers.
Une dalle de l'allée couverte des Meurtiaux est perforée de trous alignés pour l'emplacement descoins decarriers

Urbanisme

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Typologie

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Au, Moncontour est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17].Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[18]. Cette aire, qui regroupe51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (67,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (67,8 %), forêts (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %),terres arables (6,8 %), prairies (2,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesMoncontor en 1092[22],Castrum Moncontorium à la fin duXIe siècle,Moncontorio en 1125 et en 1150[23],Castrum Moncontorium en 1152,Mons Consularis vers 1180,Montem Contoris en 1217[24],Moncontour en 1256,Mont-Comtour en 1368[25],Montcontour etMoncontour au début duXIIIe et à partir du XIVe siècle[26].

Moncontor en 1092 : du motmont et du vieux françaiscontor, (conte ou son vassal, prévôt)[26].

Montem Contoris en 1217 : demons (« hauteur ») etconteor (« trésorier d'un seigneur »). Moncontour est une ancienne cité fortifiée située sur une éminence[27].

Enbreton, la forme du nom estMonkontour[28],[29]. Le nom est mentionné avec la graphie françaiseMoncontour jusqu'à la fin duXIXe siècle[30],[31]. A partir du milieu duXIXe siècle, on rencontre la formeMonkontour, avec la lettre « k », qui devient la forme d'usage auXXe siècle et auXXIe siècle[30],[31]. On notera cependant l'emploi deMenez-ar-C'hont quelques fois pour désigner la localité dans les années 1970[30],[31].

Engallo, le nom est attesté avec la prononciation[mɔ̃kɔ̃tuɾ] et sous la formeMoncontourr à partir des années 2000[32].

Moncontour était souvent jusque vers le milieu duXXe siècle dénommé "Moncontour-de-Bretagne" pour différencier la commune de celle deMoncontour (Vienne).

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Aucun fait connu ne concerne précisément Moncontour à ces époques. Des vestiges préhistoriques sont toutefois présents dans les communes avoisinantes.

Avant laconquête de la péninsule armoricaine parJules César (58-52), la région est habitée par le peuplegaulois desCoriosolites.Le site de Moncontour a toutes les caractéristiques d'unoppidum[33], mais ne semble pas avoir été utilisé par les Coriosolites.

Aucune trace de présence romaine n'a été trouvée à Moncontour, même si celle-ci est possible. Le site fait alors partie de la cité des Coriosolites, dont le chef-lieu se trouve àCorseul (Fanum Martis à l'époque romaine).

Moyen Âge

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Origines de la ville

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Moncontour serait issu du démembrement de la vaste paroisse dePlémy[34].

Moncontour est mentionné avec certitude pour la première fois en 1034, faisant alors partie ducomté de Penthièvre créé pour lecomte Eudon, frère du duc de Bretagne,Alain III.

Toutefois il est possible que le lieuditMons consularis, cité vers 934 comme une forteresse appartenant aucomte de RennesBérenger, soit Moncontour[33].

Développements à partir duXIIe siècle

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L'église Saint-Michel, un ancienprieurébénédictin, est érigée en paroisse en 1121 et donnée à l'abbaye Saint-Melaine de Rennes.

Lecastrum primitif est restauré en 1137 par Geoffroi Botterel II[Note 9], seigneur deQuintin et comte de Penthièvre[35].

La ville est une place militaire importante à partir duXIIe siècle : Moncontour est une ville fortifiée qui permet à son seigneur de contrôler les environs et d'asseoir son autorité[36].

Un plan de Moncontour vers 1400 est disponible sur des sites Internet[37].

Moncontour : Vieux Remparts et Vieille Tour (carte postale).
Moncontour : la Tour Mognet (XIIIe siècle), entrée de l'ancienne ville close (carte postale, débutXXe siècle).

Moncontour entre dans le domaine ducal en 1410 du fait de son acquisition par le ducJean V de Bretagne.

Importance militaire de Moncontour duXIIe siècle au début duXVIIe siècle

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Moyen Âge

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« Moncontour était autrefois une des principales places fortes de Bretagne ; sa situation au point de rencontre de deux vallées et sur unmamelon escarpé la rendait presque inexpugnable. On y pénétrait par des portes dont on connaît l'emplacement, et sonenceinte était, de distance en distance, protégée par destours[onze tours] (...) ; undonjon complétait ce système de défense qui ne put être entamé par les divers sièges que la place eut à subir, notamment en 1394 (le duc de BretagneJean IV assiégea Moncontour qui était aux mains d'Olivier V de Clisson), 1487 (Pierre de Rohan-Gié, qui soutenait le roiCharles VIII, s'empare de Moncontour par surprise, en l'absence de Roland Gouicquet, son gouverneur, qui soutenait le duc de BretagneFrançois II) et 1590. La paix lui fut plus fatale que la guerre, etLouis XIII ordonna sa démolition en 1624 » écrit Joachim Gaultier du Mottay[38].

Période des guerres de religion : le siège de 1590

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À partir de 1558, lecalvinisme pénètre la région de Moncontour sous l'influence de membres de laFamille de Rieux, seigneurs d'Assérac.

En 1590, au début du règne deHenri IV, chef des protestants devenu roi en 1589, la ville est assiégée par des huguenots commandés parHenri de Montpensier dans le cadre de la huitième guerre de Religion (1585-1598) et le château est livré aux troupes royales, la garnison étant désormais dirigée parRené de Grézille (capitaine de la Tremblaye) ; les troupes de laLigue catholique reprennent par surprise le château en 1591, mais en sont rapidement délogés. La Tremblaye reprend le contrôle de la cité[39].

Destruction des fortifications (1624)

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Tout est détruit, sauf le rempart nord de la ville que l'on peut encore observer en venant deQuessoy, parce qu'il retenait la terre rajoutée pour construire sur les fondations de l'ancien château. Lesdouves sont comblées.

Prospérité de Moncontour duXVIe siècle auXVIIIe siècle

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Coutumes particulières de la ville

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Durant son règne (1560-1574), le roiCharles IX confirme aux habitants de Moncontour la permission de tirer aupapegault une fois par an.

Laquintaine était courue à cheval sur la place du Martray[40], le dimanche de la Pentecôte, se terminait d’une façon singulière : « Audit jour et feste est deub [dû] au seigneur par toutes les filles de joie qui se trouvent en ladite ville de Moncontour, de chacune d’elles, quand elle fait son entrée en ladite ville, soit à la Porte Neuve ou ailleurs, 5 sols, un pot de vin et un chapeau de fleurs »[41].

Industrie et commerce textiles

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À partir duXVIe siècle, Moncontour doit sa prospérité au commerce dulin et duchanvre ; parmi les tissus produits dans la ville, une toile grossière faite de lin et de laine, appeléeberlingue ouberlinge, sert à l'habillement des plus humbles. Les hôtels particuliers et maisons à pans de bois, demeures cossues des négociants, témoignent encore de nos jours de leur aisance.

AuXVIe siècle, l'essor des toiles de lin dans la région dePontivy, Moncontour,Uzel etQuintin permet la construction de nombreuses églises paroissiales, dont peu sont encore en place, la plupart ayant été reconstruites auXVIIIe siècle[42].

AuxXVIIe et XVIIIe siècles, une production textile de toiles dites « Bretagne » se développa dans le quadrilatèreSaint-Brieuc -Corlay -Pontivy - Moncontour ; ces toiles sont exportées enEspagne et dans les colonies espagnoles, où elles étaient appeléesbretanas,quintines oupondivi, principalement par le port deCadix, où des marchands français, notammentmalouins (par exemple les familles Magon, de la Haye, Éon) sont installés[43].

Article détaillé :Quintin#L'essor de la production toilière.

Une ville notable dans sa région

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L'église de Moncontour, dédiée àsaint Mathurin, devient un but de pèlerinage à partir duXVIe siècle[44]. Selon une légende infondée, saint Mathurin,saint Amator etsaint Eutrope auraient été frères et seraient arrivés ensemble àBréhand-Moncontour ; saint Mathurin serait resté à Moncontour, saint Eutrope à Bréhand et saint Amator serait parti àLamballe[45].

En 1673, selon le procureur fiscal, lachâtellenie de Moncontour s'étend sur vingt paroisses (Moncontour,Hénon,Bréhand,Quessoy,Yffiniac,Pommeret,Trégenestre,Plédran,Plœuc,Gausson,Plouguenast,Langast,Plessala,Saint-Gilles,Saint-Jacut,Trédaniel,Trébry, Pluny et deux autres paroisses) et comprend en tout 74 seigneuries, dont 35 disposent des droits dehaute, moyenne et basse justice, et 39 de moyenne et basse justice. Sixpatibulaires existaient en 1673 dans la châtellenie[46]. Un document datant de 1766 donne des résultats voisins.

En 1773, les cimetières sont pleins et « le sucre cadavérique[Note 10] suinte à travers les murs » du cimetière, placé en hauteur autour de l'église[47]. Le 9 janvier 1774, l'achat d'un terrain est envisagé pour résoudre ce problème.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Moncontour dans un ouvrage de 1778 :

« Moncontour (...) : à 4lieues et demie deSaint-Brieuc, sonévêché et à 15 lieues trois quarts deRennes. Cette ville est du reflet duPrésidial de Rennes, (...) les appels sont portés directement auParlement : elle compte 1 800 communiants[Note 11]. (...) Il s'y tient unmarché le lundi et cinqfoires par an ; les habitants font un commerce considérable de fils, de toiles, de cuirs, et de bestiaux. (...) Moncontour a une Communauté de ville, avec droit de députer auxÉtats, unesubdélégation, un Hôpital pour les pauvres sous la conduite desFilles de Saint-Thomas, une maison de retraite pour les hommes ; et troisparoisses, qui sont : Notre-Dame, Saint-Mathurin et Saint-Michel : cette dernière est unprieuré, avechaute,moyenne etbasse justice, aux moines deSaint-Melaine de Rennes[48]. »

Période de la Révolution et de l'Empire (1789-1815)

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Les élections pour les états généraux de 1789

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L'assemblée électorale des paroissiens de Moncontour en vue de la préparation desétats généraux de 1789 se réunit le dans l'église Saint-Mathurin sous la présidence de René-Pélage Henry[Note 12], procureur fiscal de la seigneurie de Moncontour, après avoir refusé les prétentions de La Grandville Cherdel[Note 13], alors maire, de présider cette assemblée.

Quatre délégués sont élus (Loncle des Alleux[Note 14], Ville-Blanche-Glais fils aîné[Note 15], Olivier Latimier du Clésieux[Note 16] et Pignard[Note 17]) pour représenter Moncontour à l'assemblée dutiers-état de lasénéchaussée. Uncahier de doléances[49] est rédigé par les délégués. La veille les paroissiens avaient rédigé leur propre cahier de doléances[50].

Création de la commune de Moncontour (1790)

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La commune de Moncontour est créée en 1790 par la réunion des deux paroisses de Saint-Michel et de Notre-Dame.

En 1792, le territoire de la commune est agrandi par l'annexion des faubourgs du Bourgneuf et d'Arondel appartenant jusque là aux communes deHénon,Trédaniel etPlémy[51].

Moncontour dans la crise de 1793

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Le, au début de laPremière République, peu après l'Exécution de Louis XVI (21 janvier) et lalevée de 300 000 hommes ordonnée par laConvention nationale,Amateur-Jérôme Le Bras des Forges de Boishardy, ancien officier durégiment Royal-La Marine, commence à enrôler des jeunes gens et des paysans dans le cimetière deBréhand et dans la lande deMeslin pour effectuer des coups de main, préfiguration de la révolte chouanne[52]. Il commande par la suite laDivision de Lamballe et Moncontour de l'Armée catholique et royale des Côtes-du-Nord.

En août 1793, Olivier Latimier du Clésieux[Note 16], membre d'une famille de marchands de toile enrichie depuis leXVIe siècle, patriote modéré hostile auxmontagnards qui ont pris le pouvoir en juin 1793, dérouta les gardes nationaux chargés d'arrêter des députésgirondins en fuite (notammentPétion,Barbaroux, etc.), qui se trouvent à Moncontour un jour de marché, en route pour le Finistère[53].

En 1793, tous les districts environnant Moncontour sont infestés dechouans ; « toutes les routes et communications sont interceptées en quasi-totalité (...) ; cette chouannerie n'existait point dans ces cantons avant la sortie de quelques nobles et la rentrée des prêtres déportés » écrit le un journal pro-révolutionnaire[54].

Marie Posnic de la Bédinière, épouse d'Olivier Latimier du Clésieux, donne asile à des chouans blessés et organise des rencontres entre des chefs chouans (Boishardy, Chantereau,Cormartin) et des chefs de l'armée républicaine (Hoche,Humbert), préliminaires du futurtraité de la Mabilais[53].

La « demoiselle de Moncontour » et l'assassinat de Veillet Dufrêche (1801)

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Le, des chouans arrêtent au lieu-dit Poilpot (entre Loudéac et Moncontour) Jean-Baptiste Veillet Dufrêche (marchand enrichi dans le commerce des toiles, notamment àCadix, puis important acquéreur debiens nationaux), le torturent dans différents endroits pendant quinze jours tout en réclamant une rançon à la famille et finissent par l'assassiner et font traîner son corps par un cheval jusqu'au cimetière de Plaintel.

Les chouans responsables de ces actes, y compris leur chef, René Duros[Note 18], seront arrêtés. L'un d'eux, Le Breton, dit « le crâne », met en cause la « demoiselle de Moncontour » qui aurait fait délivrer des messages à Duros.

Marie-Anne Le Loutre[Note 19], surnommée la « demoiselle de Moncontour », de connivence avec les chouans, servait en effet de messagère entre ceux-ci et les royalistes émigrés en Angleterre ou à Jersey et elle secourait les prisonniers dans leurs cachots.

Elle est arrêtée début novembre 1801, suscitant l'émoi des populations. Lors de son procès, sa servante, Julienne Touhier[Note 20], prend l'entière responsabilité des actes commis, si bien que la demoiselle de Moncontour est acquittée et sa servante emprisonnée jusqu'à laRestauration (1814). Elle est alors graciée par le roiLouis XVIII[55].

Fin de la prospérité économique

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Les guerres de la Révolution et de l'Empire portent un coup fatal au commerce des toiles et des cuirs, florissant sous l'Ancien Régime.

XIXe siècle

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En 1828, la chapelle Saint-Michel est construite à l'emplacement de l'ancienne église du même nom.

Moncontour vers le milieu duXIXe siècle

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Félix Benoist :estampe représentant Moncontour vers 1846 (publiée dansLa Bretagne contemporaine).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Moncontour en 1853 :

« Moncontour : ville ; commune forme de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de2e classe ; bureau d'enregistrement ; chef-lieu de perception ; bureau de poste ;relai. (...) Superficie totale : 48 hectares 16 ares 25 centiares dont (...) terres labourables 3 ha, prés et pâturages 12 ha, vergers et jardins 18 ha, incultes 3 ha (...). Moulins : 5 (4 à Saint-Michel ; moulin Launay,à eau). Il y a à Moncontour deux églises : l'une est dédiée àsaint Mathurin, l'autre àsaint Michel ; en outre un hôpital qui remplace l'anciennemaladrerie (...) qui existait jadis en cette ville. (...) On se rend à Moncontour de fort loin pour invoquer saint Mathurin contre la folie. (...). Il y afoire le premier lundi de mai, le deuxième de juin, le troisième de juillet, le troisième de septembre, le deuxième d'octobre, le premier de novembre et le premier de décembre.marché le lundi. (...) Géologie : constitutiongranitique. On parle le français[en fait legallo][56]. »

Le,Napoléon III et l'Impératrice, venant deNapoléonville et se dirigeant versSaint-Brieuc, passèrent par Moncontour où unarc de triomphe avait été dressé ; le curé prononça un discours à l'adresse du souverain près de l'ancien château en présence de toutes les autorités de la région, disant notamment : « Notre vile, Sire, célèbre au temps de ses ducs et de ses chevaliers, ne conserve plus que quelques vestiges de sa puissance guerrière, mais elle est restée fidèle à sa vieille devise :Son Dieu, Son Souverain, et, comme elle, le pays, sous l'influence de la religion, a résisté aux passions mauvaises »[57].

Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que « la chute de la fabrication et du commerce des toiles a grandement affecté cette ville. Elle possède maintenant une belleamidonnerie, fondée par M. Veillet; cinqtanneries, constamment occupées ; quatre moulins à blé, un àtan et un àfouler. Un certain nombre de particuliers se livrent à la fabrication des cordes, elles sont très recherchées ». Il écrit aussi que l'hospice civil, tenu par lesDames de Saint-Thomas et situé sur un point culminant, est bien agencé et situé au milieu d'un vaste enclos[38].

Constant Droguet[Note 21], vivant encore en 1906 à Moncontour, participa notamment aux batailles deMagenta etMontebello, puis à laGuerre de Crimée (bataille de Solférino) et ensuite aux combats deBuzenval etChampigny pendant laGuerre de 1870[58].

Sept hommes de Moncontour, mobilisés dans le bataillon de mobiles des Côtes-du-Nord et envoyés aucamp de Conlie, sont morts pendant laGuerre de 1870[59].

Le pardon de Saint-Mathurin

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La dévotion traditionnelle àsaint Mathurin est due à la présence de reliques du saint, venues deLarchant à une date indéterminée. Pendant la Révolution française, ces reliques furent cachées àPlessala.

Plomb de pèlerinage de saint Mathurin datant de la fin duXIXe siècle. Ces plombs de pèlerinage étaient distribués lors de la fête dupardon du saint.

« Tous les ans, à laPentecôte, en mémoire de latranslation de sesreliques, la fête, commencée la veille par uneretraite aux flambeaux et unfeu de joie, donne lieu à la vénération de sonchef, que l'on fait toucher aux animaux pour les protéger. On passe ensuite aux réjouissances profanes et aux danses sur l'esplanade du château des Granges, situé à proximité de la vieille cité »[60].

Moncontour vers 1900 (lithographie d'Albert Robida)

Émile Hamonic a raconté de manière détaillée le pardon de Saint-Mathurin, lequel durait six jours, dans laRevue des traditions populaires en 1888[61].

XXe siècle

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La Belle Époque (1900-1914)

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La gare de Moncontour vers 1910 (carte postale Lequien-Ravalec).

Le réseau téléphonique desservant Moncontour est mis en service le[62].

Selon un article publié en 1904 dans le journalL'Ouest-Éclair, la salubrité à Moncontour laissait alors beaucoup à désirer : « Actuellement Moncontour, tout le monde en convient, n'a rien à envier à un village de nègres[sic] des bords du Niger où tout le monde vit au milieu de débris d'immondices et de miasmes de toutes sortes, sans qu'il soit fait le moindre effort pour les faire disparaître ou les transporter plus loin »[63].

La ligne àvoie métrique desChemins de fer des Côtes-du-Nord allant deSaint-Brieuc à Moncontour a été ouverte le et fermée aux voyageurs le1er avril 1937. Longue de 25,6 km, elle a été déclassée le[64].

Article détaillé :Chemins de fer des Côtes-du-Nord#Ligne Saint-Brieuc - Moncontour.
  • Moncontour : vue générale (carte postale Lequien-Ravalec, vers 1905).
    Moncontour : vue générale (carte postale Lequien-Ravalec, vers 1905).
  • Moncontour : les remparts (carte postale Émile Hamonic, vers 1905).
    Moncontour : lesremparts (carte postaleÉmile Hamonic, vers 1905).
  • Moncontour : les douves (carte postale Émile Hamonic, vers 1905).
    Moncontour : lesdouves (carte postaleÉmile Hamonic, vers 1905).
  • L'Église Saint-Mathurin et la Place vers 1905 (carte postale Lequien-Ravalec).
    L'Église Saint-Mathurin et la Place vers 1905 (carte postale Lequien-Ravalec).
  • Moncontour : la rue du Martray vers 1905 (carte postale Lequien-Ravalec).
    Moncontour : la rue du Martray vers 1905 (carte postale Lequien-Ravalec).
  • Moncontour : vue prise de l'Étang Martin (carte postale Émile Hamonic, vers 1910.
    Moncontour : vue prise de l'Étang Martin (carte postaleÉmile Hamonic, vers 1910.
Moncontour : les fêtes de la Saint-Mathurin en mai 1913 (JournalLa Dépêche de Brest et de l'Ouest)

.

Une tentative d'inventaire des biens d'église échoua à Moncontour début mars 1906 en raison de l'opposition des paroissiens[65].

Deux décrets publiés auJournal officiel en décembre 1911 attribue les biens ayant appartenu à lafabrique de l'église, actuellement placés sousséquestre, faute debureau de bienfaisance, pour partie à la commune de Moncontour et pour partie à l'hospice de cette commune[66]

Les fêtes de Saint-Mathurin de 1913 attirèrent à Moncontour « une foule de pèlerins et de promeneurs »[67].

Première Guerre mondiale

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La plaque commémorative située dans l'église paroissiale porte les noms de 50 soldatsmorts pour la Patrie pendant laPremière Guerre mondiale ; parmi eux 2 sont morts enBelgique (Alexandre Rio dès novembre 1914 et Toussaint Collet en 1916) ; 2 sont morts dans l'actuelleMacédoine du Nord (Henri Allain-Launay en 1916 et Joseph Cauret en 1917) et 1 enGrèce (Pierre Desanneaux en 1916) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi eux, Charles Rio, canonnier, mort des suites de ses blessures le àAnzin-Saint-Aubin (Pas-de-Calais), décoré de laMédaille militaire et de laCroix de guerre)[68].

Une chronique de Moncontour pendant la Première Guerre mondiale a été écrite par un instituteur, Bouriau, et est consultable sur Internet. L'auteur évoque la mobilisation en 1814, les réquisitions (notamment de chevaux, la création d'une garde civique composée de 16 membres et dirigée par le pharmacien Chambrun, le remplacement du maire, mobilisé pendant toute la guerre, par son adjoint, Bedel, la hausse des prix et la misère,une ville privée de médecin, etc..)[69].

Entre-deux-guerres

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Des courses de chevaux étaient organisées sur l'hippodrome de Moncontour, par exemple en 1926[70] et 1928[71].

Un établissement desSœurs de Saint-Thomas de Villeneuve exerçait des actions de bienfaisance à Moncontour vers 1938[72]. Elles sont installées à Moncontour depuis le[51].

Seconde Guerre mondiale

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Félix Veillet-Deslandelles[73], chef de laRésistance locale (F.F.I., Réseau O.R. 14, Maquis des Salles[74]), fut fusillé le àL'Hermitage-Lorge après avoir été torturé ; il a été décoré de laCroix de guerre[75].

Le desrésistants FFI tendent une embuscade au cours de laquelle trois parachutistes furent tués et plusieurs autres blessés. En représailles douze civils furent froidement assassinés par les Allemands à la limite des communes de Moncontour,Trédaniel etHénon, dont dix hommes et deux femmes et parmi eux deux adolescents. Furieux, les Allemands se livrèrent à de multiples exactions, menaçant de tuer tout le monde et de mettre le feu à la ville de Moncontour. À la Belle-Etoile, ils abattirent le jeune Joseph Boscher, âgé de 18 ans, et prirent en otage 6 personnes : Eugène Reslou, François Tardivel, Pierre Haffray, Isidore Morin, Pierre Calvez et Roger Dieulesaint, âgé de seulement 17 ans, et les abattirent d'une balle dans la nuque, après les avoir faut courir, le long de la rivière l'Égron (seul Pierre Calvez survécut). Les Allemands assassinèrent aussi trois membres de la famille Rio (Joseph Rio, son épouse Louise Thépault et leur fils Roger Rio), ainsi que Jeanne Garnier (épouse Berthelot), Mathurin Rebours et son commis Henri Hervé. Les Allemands finirent par partir en emmenant avec eux une trentaine d'otages pour se protéger des attaques des FFI et les otages furent libérés àPlémy le, les Allemands étant arrêtés un peu plus loin à Saint-Lubin enPlémet. Le lesrésistantsFFI occupent Moncontour que les troupes allemandes viennent de quitter[76].Le monument de la Vallée en Moncontour commémore les victimes[77].

Depuis 1945

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Vie municipale

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17901794René-Charles Loncle des Aleux[Note 22] Juge au tribunal de Loudéac. Administrateur des Côtes-du-Nord. Député des Côtes-du-Nord à laConvention nationale.
1795 Jacques-René Monjaret-Kerjégu[Note 23] Avocat auParlement de Bretagne et député auxÉtats de Bretagne (sous l'Ancien Régime). Président ducanton de Moncontour.
 1801Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche[Note 24] Négociant. Fils de Jean-Marie Veillet, sieur de la Fresche, négociant de toile fine.
18011815Yves Lavergne[Note 25] Propriétaire. Négociant.
18151829François Félix Monjaret de Kerjégu[Note 26] Marchand de toiles à Moncontour. Député du Finistère (1824-1830). Fils de Jacques-René Monjaret-Kerjégu.
18291830Jean-François Doré-Gaubichaye[78] Notaire royal.
18311848Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche[Note 27] Négociant. Maître de forges. Conseiller général. Fils de Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche, maire avant 1803.
18481852Ange Lavergne[Note 28] Propriétaire. Capitaine au13e régiment d'infanterie de ligne. Fils d'Yves Lavergne, maire entre 1801 et 1815.
18521860Louis Charles Mary[Note 29] Notaire.
18601872Maurice Guérin-Villeaubreil[Note 30] Notaire.
18721879Pierre-Marie Piriou[Note 31] Receveur des Contributions Indirectes
18801882Olivier Mahé[Note 32] Notaire.
18821905Victor Veillet-Dufrêche[Note 33] Fils de Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche, maire avant 1874.
19051919Jean Veillet-Dufrêche[Note 34] Ingénieur des Arts et Manufactures. Fils de Victor Veillet-Dufrêche, maire précédent. Conseiller général.
19191941Olivier Sagory[Note 35] Médecin.Croix de guerre etLégion d'Honneur pour acte de bravoure au cours de laPremière Guerre Mondiale.
19451953Henri Le LongSFIO 
19531989Gilbert de La Brosse[79] A effectué 6 mandats consécutifs de maire. Président fondateur du réseau des « Petites cités de caractère ».
mars 1989[80]avril 2014Jean-Jacques BizienPSMédecin; Conseiller général(1979-2015)
avril 2014décembre 2015Didier Coldefy[Note 36]SEArchitecte. Démissionne en décembre 2015 en raison de mésententes au sein du conseil municipal[81].
février 201626 mai 2020André Fourchon[Note 37] Ingénieur BTP. Ne s'est pas représenté en 2020.
26 mai 2020en coursAnne-Gaud Millorit[82] Commerçante.
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

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La commune est adhérente de l'associationLes Plus Beaux Villages de France[83].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[85].

En 2022, la commune comptait 742 habitants[Note 38], en évolution de −14,52 % par rapport à 2016 (Côtes-d'Armor : +1,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 0861 7201 6881 5511 6701 7041 6781 6691 601
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 4381 4321 3871 3281 2971 3781 3591 3081 290
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 2451 3001 2389509299029069081 022
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
1 2331 1871 1491 014901865918935940
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
865752742------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[86] puisInsee à partir de 2006[87].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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La commune compte neufmonuments historiques :

Vues extérieures de l'église Saint-Mathurin
  • Église Saint-Mathurin : vue d'ensemble.
    Église Saint-Mathurin : vue d'ensemble.
  • Le clocher de l'église Saint-Mathurin.
    Le clocher de l'église Saint-Mathurin.
  • La façade de l'église Saint-Mathurin.
    La façade de l'église Saint-Mathurin.
Vues intérieures de l'église Saint-Mathurin
  • Buste-reliquaire en argent de saint Mathurin (carte postale Lequien-Ravalec).
    Buste-reliquaire en argent desaint Mathurin (carte postale Lequien-Ravalec).
  • Église Saint-Mathurin, vitrail illustrant une procession en l'honneur de saint Mathurin.
    Église Saint-Mathurin, vitrail illustrant une procession en l'honneur de saint Mathurin.
  • Église Saint-Mathurin : vue intérieure d'ensemble.
    Église Saint-Mathurin : vue intérieure d'ensemble.
  • Église Saint-Mathurin : bénitier.
    Église Saint-Mathurin : bénitier.
  • Tableaux sur lambris datant du XVIIIe siècle.
    Tableaux surlambris datant duXVIIIe siècle.
  • Ancien hôtel de Kerjegu.
    Ancien hôtel de Kerjegu.
  • Ancien hôtel de Kerjegu, détail.
    Ancien hôtel de Kerjegu, détail.
  • L'ancienhôtel Veillet-Dufrêche, L'hôtel a été édifié à la demande de Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche qui dirigeait un important comptoir de ventes de toiles[91].
  • Ancien hôtel Veillet-Dufrêche.
    Ancien hôtel Veillet-Dufrêche.
  • L'ancien presbytère[92].
  • Ancien presbytère.
    Ancien presbytère.
  • Hôtel de Clézieux.
    Hôtel de Clézieux.
  • Tour Mognet.
    Tour Mognet.
  • Porte du Faubourg Saint-Jean, ou poterne Saint-Jean, ayant appartenu aux fortifications de la ville auXIVe siècle[97].
  • La porte du faubourg Saint-Jean.
    La porte du faubourg Saint-Jean.
Vues diverses de la ville de Moncontour
  • Enseigne de boutique.
    Enseigne de boutique.
  • Une rue de Moncontour.
    Une rue de Moncontour.
  • Une rue de Moncontour.
    Une rue de Moncontour.
  • Vue générale.
    Vue générale.
  • Maison classée.
    Maison classée.

Culture

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Tous les ans a lieu un concert à l'église Saint-Mathurin au profit de l'association des amis de l'orgue de Moncontour. Les concerts sont organisés par Jean-Pierre Ballon, qui possède une grande expérience dechef d'orchestre et de chœur tant avec des professionnels que des amateurs, et l'association Mélodine[99].

Légende

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  • Selon une croyance traditionnelle légendaire, des empreintes de pas de laSainte Famille, qui serait passée par Moncontour lors de saFuite en Égypte se trouvent sur des rochers de Moncontour, notamment l'empreinte d'un pied d'enfant qui serait celle de l'Enfant Jésus[100].

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes des Côtes-d'Armor.
Blason de Moncontour (Côtes-d'Armor)Blason
Degueules, aulion d'argent, armélampassé et couronné d'or, au chef d'hermines[101].
Détails

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Distribution des cinq associations plutoniques constituant les granitoïdes varisques du Massif Armoricain,les différents plutons du batholite hercynien médio-armorcain
  4. Carte synthétique et coupe simplifiée du Massif armoricain, figure tirée de Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade,et al.. Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche. Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, 2013, (D), 10-11,p. 66
  5. Décrochement dextre qui peut être estimé à 3-4 km et qui s'étend depuis l'île de Molène, passe par lemont Bel-Air (point culminant des Côtes-d'Armor) et s'amortit dans le bassin de Laval. Celinéament médio-armoricain se manifeste dans la région par une déformation qui affecte les granites essentiellement parcataclase se traduisant par unefoliation redressée et allant jusqu'à la formation demylonites.
  6. « Localement, ces feldspaths sont grossièrement orientés, soulignant lafluidalité magmatique ; çà et là apparaissent quelquesenclaves ovoïdes de teinte sombre. Affleurent aussi des granites grossiers. Ils sont recoupés par desfilons ou desstocks au grain fin à moyen, parfois à tourmaline... Dans le passé, les divers faciès dumassif de Moncontour ont été exploités, mais aujourd’hui toutes les carrières de pierre de taille sont abandonnées ». CfLouis Chauris, « Pour une géo-archéologie du Patrimoine : pierres, carrières et constructions en Bretagne. Neuvième partie : Le batholite granitique hercynien médio-armoricain »,Revue archéologique de l'Ouest,no 35,‎,p. 241-276(DOI 10.4000/rao.5626).
  7. Dans ce monument,« apparaissent différentes venues du pluton : granite porphyroïde (moellons…) ; leucogranite fin-moyen (portes cintrées,chaînage d’angle, moellons) ; localement, se notent desdiaclasestourmalinisées très sombres ». Cf Louis Chauris,op. cit..
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Geoffroi II Botherel, né vers 1265, tué le à laBataille de La Roche-Derrien.
  10. Produit par la décomposotion des cadavres.
  11. Personnes en âge de communier.
  12. René-Pélage Henry, né le àPlœuc-sur-Lié, décédé le à Moncontour.
  13. Joseph Cherdel de Grandville, avocat au Parlement de Bretagne, procureur du roi à Moncontour.
  14. Arthur Charles Loncle, sieur des Alleux, né le à Moncontour, procureur de la juridiction de Moncontour, père deRené-Charles Loncle des Aleux.
  15. Jean Marie Glais, négociant, sieur de la Ville Blanche, né le à Moncontour.
  16. a etbOlivier Latimier du Clésieux, né le à Moncontour, seigneur de Kerliviox, négociant en toile, armateur àSaint-Malo, banquier àSaint-Brieuc (1797-1801), receveur général des Côtes-du-Nord (1800-1830), décédé le à Saint-Brieuc.
  17. François Pignard, né vers 1734 à Moncontour, décédé le à Moncontour, tanneur.
  18. René Duros, tué en tentant d'échapper à une arrestation le àPlédran.
  19. Marie-Anne Le Loutre, née le à Moncontour, décédée après 1826. Elle fut après 1815 directrice de la Poste aux lettres de Saint-Brieuc et perçut une pension sur la cassette du roi à la suite de son implication dans la cause royaliste avec les Chouans.
  20. Julienne Touhier, née le à La Ville au Barbet enQuessoy.
  21. Constant Droguet, né le àHénansal.
  22. René-Charles Loncle des Aleux, né le àLoudéac, décédé le 14 ventôse an II () à La Braise enHénon.
  23. Jacques-René Monjaret-Kerjégu, né le à Moncontour, décédé le à Moncontour.
  24. Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche, né le à Moncontour, décédé assassiné par des Chouans fin septembre 1801
  25. Yves Lavergne, né le àLoudéac, décédé le à Moncontour.
  26. François Félix Monjaret de Kerjégu, né le à Moncontour, décédé le àSaint-Brieuc.
  27. Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche, né le àSaint-Brieuc, décédé le àL'Hermitage-Lorge.
  28. Ange Lavergne, né le à Moncontour, décédé le à Moncontour.
  29. Louis Charles Mary, né le àRennes, décédé
  30. Maurice Guérin-Villeaubreil, né le àSaint-Thélo, décédé le à Moncontour.
  31. Pierre-Marie Piriou, né vers 1811, décédé après 1876.
  32. Olivier Augustin Marie Mahé, né le àSaint-Glen, décédé le à Moncontour.
  33. Victor Veillet-Dufrêche, né le à Moncontour, décédé le à Moncontour.
  34. Jean Veillet-Dufrêche, né le àPau (Pyrénées-Atlantiques), décédé après le.
  35. Olivier Sagory, né le àMatignon, décédé le à Moncontour.
  36. Didier Coldefy, né en 1948 à Moncontour.
  37. André Fourchon, né le.
  38. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Moncontour » surGéoportail(consulté le 1 mai 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Fiche de Moncontour sur le site des plus beaux villages de France. Consulté le 29 novembre 2010
  2. Sandre, « l'Étang Prioux ».
  3. « Fiche communale de Moncontour », sursigesbre.brgm.fr(consulté le).
  4. Sandre, « L'Évron ».
  5. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  6. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  7. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  8. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le)
  9. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  10. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  11. « Orthodromie entre Moncontour et Quintenic », surfr.distance.to(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Quintenic », sur la commune de Quintenic - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  13. « Station Météo-France « Quintenic », sur la commune de Quintenic - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  15. Bruno Cabanis,Découverte géologique de la Bretagne, Cid éditions,,p. 30-32.
  16. Bernard Guérangé, Jean Chantraine, Paul Dadet et al,La carte géologique à 1/50 000 de Moncontour. Notice, éditeur BRGM, 1979, p.23
  17. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  18. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Brieuc », surinsee.fr(consulté le).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  22. Dans le cartulaire de Redon.
  23. Dans plusieurs chartes de Saint-Melaine.
  24. Dans un acte de Pierre de Dreux.
  25. Actes du procès de canonisation de Charles de Blois.
  26. a etbinfobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Moncontour ».
  27. Hervé Abalain,Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot,coll. « Universels Gisserot » (no 22),, Universels Gisserot,(ISBN 978-2-87747-482-5,OCLC 2877474828,lire en ligne),p. 85.
  28. « OpenStreetMap e brezhoneg », surkartenn.openstreetmap.bzh(consulté le).
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  30. ab etc« Moncontour », surDevri. Le dictionnaire diachronique du breton(consulté le).
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  33. a etb« Histoire chronologique de Moncontour-de-Bretagne (partie 1) », surinfobretagne.com(consulté le).
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  35. A. Moussaye,Moncontour-de-Bretagne et ses environs, Le Livre d'histoire,.
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Plus de 10 000 habitants
Moins de 5 000 habitants
v ·m
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