Monbardon | |||||
Le village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Mirande | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gers | ||||
Maire Mandat | Francis Roudeau 2020-2026 | ||||
Code postal | 32420 | ||||
Code commune | 32260 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 69 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 22′ 57″ nord, 0° 42′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 216 m Max. 316 m | ||||
Superficie | 6,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Astarac-Gimone | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Gers Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
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Monbardon (Montbardon engascon) est unecommune française située dans le sud-est dudépartement duGers enrégionOccitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe leplateau de Lannemezan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par laGimone et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de troiszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Monbardon est une commune rurale qui compte 69 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 327 habitants en 1846. Ses habitantssont appelés les Monbardonnais ou Monbardonnaises.
Monbardon est une commune duGers, limitrophe du département de laHaute-Garonne.
Les communes limitrophes sontGaujan,Monties,Puymaurin etSarcos.
Monbardon se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
La commune est dans lebassin de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Gimone, le ruisseau de la Bourdille, le ruisseau de Larrioumau, le ruisseau du Bataillé, le ruisseau du Missé, le ruisseau Lagubie et par divers petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 11 km de longueur totale[4],[Carte 1].
LaGimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune deSaint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans laGaronne àCastelferrus, après avoir traversé 54 communes[5].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Gers.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueAquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deLahas à 24 km àvol d'oiseau[8], est de13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF detype 1[Note 1] sont recensées sur la commune[12] :les « coteaux de laGimone à Monbardon » (1 177 ha), couvrant 5 communes dont une dans laHaute-Garonne et quatre dans leGers[13], et les « prairies humides de la Gimone à Gaujan et Monbardon » (52 ha), couvrant 3 communes dont une dans laHaute-Garonne et deux dans leGers[14]et une ZNIEFF detype 2[Note 2],[12] : le « cours de laGimone et de laMarcaoue » (3 085 ha), couvrant 60 communes dont cinq dans laHaute-Garonne, 37 dans leGers, une dans lesHautes-Pyrénées et 17 dans leTarn-et-Garonne[15].
Au, Monbardon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,1 %), prairies (41,2 %), forêts (14,9 %),terres arables (0,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Monbardon est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à unrisque technologique, larupture d'un barrage[17]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 42 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 42 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[19],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1993 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
La commune est en outre située en aval dubarrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 3] disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)[22],[23]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[24],[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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maire en 1867 | ? | Marquis Hilarion de Génibrouse Castelpers | Propriétaire | |
mars 2001 | 2008 | Jean-Louis Rey | ||
2008 | En cours | Francis Roudeau[25] | PS | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2022, la commune comptait 69 habitants[Note 4], en évolution de −19,77 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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277 | 210 | 288 | 250 | 320 | 315 | 327 | 277 | 275 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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252 | 252 | 118 | 225 | 218 | 208 | 181 | 186 | 176 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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186 | 173 | 149 | 135 | 139 | 138 | 135 | 123 | 86 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
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103 | 104 | 103 | 104 | 88 | 85 | 83 | 93 | 86 |
2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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76 | 69 | - | - | - | - | - | - | - |
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 4,1 % | 4,2 % | 4,7 % |
Département[I 6] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 45 personnes, parmi lesquelles on compte 65,1 % d'actifs (60,5 % ayant un emploi et 4,7 % de chômeurs) et 34,9 % d'inactifs[Note 5],[I 5]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 8]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 14 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 27, soit unindicateur de concentration d'emploi de 34 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,4 %[I 9].
Sur ces 27 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 69,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % lestransports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 23,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
5 établissements[Note 6] sont implantés à Monbardon au[I 12].Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 5 entreprises implantées à Monbardon), contre 14,4 % au niveau départemental[I 13].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 13 | 11 | 10 | 5 |
SAU[Note 7] (ha) | 447 | 386 | 486 | 307 |
La commune est dans l'Astarac, unepetite région agricole englobant tout le Sud du départementdu Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Cinqexploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 9] (13 en 1988). Lasuperficie agricole utilisée est de307 ha[32],[Carte 6],[Carte 7].