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Royauté romaine

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(Redirigé depuisMonarchie romaine)
Royauté romaine
Regnum Romanum

753 av. J.-C. – 509 av. J.-C.

Drapeau
Louve capitoline
Informations générales
StatutRoyauté
CapitaleRome
Langue(s)Latin
ReligionReligion romaine traditionnelle
Histoire et événements
753 av. J.-C.Fondation de Rome
616 av. J.-C.Début du règne deTarquin l'Ancien et de la dominationétrusque
509 av. J.-C.Exil deTarquin le Superbe
Roi
753 à715 av. J.-C.Romulus
715 à673 av. J.-C.Numa Pompilius
673 à641 av. J.-C.Tullus Hostilius
641 à616 av. J.-C.Ancus Marcius
616 à575 av. J.-C.Tarquin l'Ancien
575 à535 av. J.-C.Servius Tullius
535 à509 av. J.-C.Tarquin le Superbe

Sénat etComices

Entités suivantes :

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LaRoyauté romaine (enlatin :Regnum Romanum) est la première et la plus méconnue des périodes de l'histoire de laRome antique. Selon la tradition, laroyauté commence avec lafondation de Rome parRomulus et Rémus en l'an753 av. J.-C., et se termine à la révolution de509 av. J.-C. qui chasse le dernier roi,Tarquin le Superbe, pour instaurer laRépublique romaine. Les historiens romains identifient sept rois :Romulus (avec selon certaines sourcesTitus Tatius),Numa Pompilius,Tullus Hostilius,Ancus Marcius, considérés comme plus ou moins légendaires, puis des rois d'origineétrusque :Tarquin l'Ancien,Servius Tullius etTarquin le Superbe.

Les récits des auteurs antiques rédigés plusieurs siècles après la période de la royauté sont plus ou moins largement mis en doute par la critique historique moderne, qui en souligne la faible fiabilité en raison d'éléments légendaires ou anachroniques, et de son caractère orienté, idéalisant les premiers rois pour noircir le dernier Tarquin.

À l'issue de cette période, Rome apparaît, lorsque l'archéologie complète la tradition, comme unecité-État organisée, avec ses temples et son urbanisation, la principale ville duLatium ouverte aux influencesgrecques etétrusques.

En toutes circonstances, il convient d'éviter l'expression "monarchie romaine" qui crée une confusion avec le régime impérial.

Sources

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Sources littéraires antiques

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L'histoire écrite de la royauté romaine ne nous est parvenue que de façon fragmentaire parQuintus Fabius Pictor, le plus ancien des historiens romains, qui écrit vers260 av. J.-C., soit plusieurs siècles après cette période. Deux siècles plus tard, d'autres auteurs commeTite-Live,Denys d'Halicarnasse,Plutarque,Varron donnent des récits plus complets en s'appuyant vraisemblablement sur celui de Pictor, et peut-être sur des auteurs grecs commeAristote etTimée de Tauroménion qui mentionnent Rome[1]. Aucune archive écrite n'étant disponible pour ces auteurs antiques, on pense que Pictor se base sur des traditions orales, légendes populaires et évocations des ancêtres des anciennes familles aristocratiques, chantées lors des banquets si l'on en croitCaton l'Ancien[2], ou récitées lors des oraisons funéraires[3].

Concilier les récits grecs présentant le héros troyenÉnée comme fondateur de Rome avec la légende romaine de Romulus pose un problème chronologique, qu'une filiation entre Énée et son petit-fils Romulus ne résolvait pas, alors que Timée fixait la fondation de Rome en 814 av. J.-C., tandis qu'Ératosthène plaçait lachute de Troie en 1184 av. J.-C. L'insertion du règne de douze rois d'Albe la Longue permit de définir un lien chronologique entre les deux héros[4],[3].Selon la tradition, rapportée notamment parTite-Live, après laguerre de Troie, Énée traversa la Méditerranée et fonda la ville deLavinium enItalie. Son filsAscagne fonda la ville d'Albe la Longue. De cette famille naquirent les jumeauxRomulus et Rémus[A 1].

Critiques des sources

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Dès laRenaissance, un couranthypercritique s'oppose à ceux qui accordent une part de vérité historique aux récits des premiers siècles de Rome. Parmi ces critiques,Theodor Mommsen (1817-1903) considère que les récits des origines sont un moyen de propagande pour les Romains des périodes postérieures, qui se forgent un passé prestigieux. Un de ses élèves,Ettore Pais (1856-1939), passe au crible ce qu'il considère comme le fruit d'une« spéculation littéraire tardive et même d'une falsification délibérée » et établit une chronologie des faits précis. Les historiens suivants, auXXe siècle, négligent l'événementiel et l'anecdotique, pour s'intéresser aux institutions, aux structures économiques et aux faits religieux[5].

Parmi les approches critiques duXXe siècle, lephilologue etcomparatisteGeorges Dumézil (1898-1986) analyse les mythes romains dans son étude sur l'héritage indo-européen à Rome, publiée en 1949. Il voit dans la succession des premiers rois un exemple desfonctions tripartites indo-européennes :Romulus le fondateur et le pieuxNuma Pompilius exerçaient la fonction souveraine, à la fois organisatrice et sacerdotale,Tullus Hostilius la fonction guerrière, etAncus Marcius le bâtisseur la fonction productrice. Il retrouve les mêmes caractéristiques dans la triade des dieux majeurs :Jupiter,Mars etQuirinus. DansMythes et Épopées, Dumézil établit des parallèles entre le schéma narratif des luttes contrePorsenna à la fin de la période royale et les grands mythes opposant les Bons aux Mauvais tels leMahabharata indien ou leRagnarök nordique, et rapproche les héros borgnesHoratius Coclès etOdin, ou manchotsMucius Scaevola etTýr[6]. L'explication de Dumézil des récits des origines de Rome, considérés comme pseudo-historiques et transposés de mythes indo-européens a rencontré l'adhésion surtout en France[7], mais est minimisée ou combattue ailleurs. Les découvertes archéologiques qui confortent en partie les récits des origines tempèrent l'analyse hypercritique de Dumézil et la repositionnent comme un outil d'étude de la religion romaine[8].

Apports de l’archéologie

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Articles connexes :Fondation de Rome,Regia etAire de Sant'Omobono.
Aire archéologique de Sant'Omobono, au pied du Capitole - Vélabre

À Rome même, de nombreux vestiges des époques préroyale et royale ont été fouillés au cours duXXe siècle avec des méthodes de plus en plus fines : les découvertes réalisées à partir de 1899 par Giuseppe Boni et ses successeurs, publiées de 1953 à 1973 par le SuédoisEinar Gjerstad dans un important inventaire des éléments archéologiques. Toutefois, leurs datations et la théorie de formation de Rome par unsynœcisme unissant des villages implantés sur les collines sont depuis remises en cause. Dans ces études, leLatium n'apparait auVIIIe siècle av. J.-C. que comme une structure pré-urbaine, et Rome comme des villages dispersés sur les collines. Les fouilles ultérieures suscitent des questionnements sur cette vision qui situe l'apparition d'une véritable cité-État à partir du milieu duVIIe siècle av. J.-C., soit au moins un siècle après Romulus. Les fouilles que mèneAndrea Carandini depuis 1985 ont mis au jour des murailles au pied du Palatin, qualifiées de « murs romuléens », tandis que d'autres trouvailles sont datables duVIIIe siècle av. J.-C., comme un dépôt votif sur le Capitole ou à l'emplacement descuriae veteres, endroit où Romulus aurait installé les premièrescuries[9].

L’archéologie observe pour la période de la royauté romaine un net enrichissement des tombes avec la présence d’objets de luxe importés (quatrième phase, dite orientalisante, de -730 à-570 pour la chronologie de Müller-Karpe-Peroni). Lescéramiques grecques, notammentcorinthiennes, et étrusques, les reliefs décoratifs en terre cuite sont présents dans tout le Latium, y compris à Rome, et attestent des contacts précoces avec les commerçants grecs[10]. À Rome même, les fouilles réalisées sur les sites de laRegia, duComitium et duforum Boariumautour de Sant'Omobono montrent les premières installations urbaines dans la seconde moitié duVIIe siècle, puis l'essor de constructions publiques et religieuses entre 590 et 570 av. J.-C., puis une nouvelle phase vers 540-530 av. J.-C., avec la transformation d'édifices antérieurs et la construction de nouveaux édifices[11].

Hors de Rome, les peintures murales de la tombe étrusque deVulci ditetombe François constituent un document exceptionnel. Elles figurent et nomment des personnages en rapport avec des Étrusques cités par les Annalistes romains :Cneve Tarchu Rumach, qu'on peut transcrire enCnaeus Tarquin de Rome,Mastarna, autre nom deServius Tullius, les frèresCaile etAule Vipinas à rapprocher deCaelius Vibenna etAulus Vibenna[12].

Les rois et leurs réalisations selon les annales antiques

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Article détaillé :Liste des rois de Rome.

Fabius Pictor accorde une durée de 245 ans à la période monarchique, soit sept générations de 35 ans. On ignore si cette série est à l'origine du dénombrement traditionnel de sept rois à Rome, ou si à l'inverse la succession des rois s'est étalée sur 245 années.Heurgon considère comme probable qu'il y a eu des rois que l'histoire de Fabius Pictor n'a pas retenus, à preuve les huit statues archaïques dressées au Capitole et supposées être les rois de Rome, sans que l'on sache qui est le huitième, quoiqueDion Cassius[A 2] dise qu'il s'agit de Brutus[13].

Les annalistes romains suivent la liste établie par Fabius Pictor, avec une première série de roislatins etsabins, présentés comme des souverains dévoués à l'État, aux mœurs patriarcales et respectueux des grandes familles, lesgentes, puis une série de trois roisétrusques à la puissance absolue, novateurs, riches et violents[14]. À chaque souverain, les auteurs antiques attribuent une ou des contributions particulières dans la création des institutions romaines et dans le développement socio-politique de la cité. Si ces institutions et ces faits semblent généralement réels, la critique historique considère que leurs attributions sont mythiques, surtout pour les quatre premiers souverains[15] :

La royauté

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Lerex

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Fragment de coupe enbucchero étrusque, avec l'inscriptionE (REX, enalphabet étrusque), trouvé en fouillant laRegia. Diamètre du pied : 9,3 cm

Le nom même du roi,rex, témoigne de son antériorité à la période étrusque et de son archaïsme par son étymologie indo-européenne, qu'on retrouve dans leceltiquerix, levieil irlandaisri, et lesanscritrajan. Le termeproto-indo-européen*reg est issu de la racine signifiant « tendre, étirer en ligne droite, redresser »,Émile Benveniste pense qu'il désignait « celui qui détermine ce qui est droit », et était le titre d'un chef garant de l'ordre moral et social, avec peut-être des fonctions à caractère religieux, comme la délimitation des espaces sacrés ou des frontières[17].

L'accession à la royauté

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Les mécanismes d'accession au trône sont difficiles à déterminer. La royauté romaine n'est pas héréditaire, ni transmise par adoption : les rois, à l'exclusion de Romulus, fondateur de la ville, étaient choisis à vie. Selon la tradition, aucun roi n'eut à faire usage des armes pour prendre le pouvoir, ce qui fait dire aux historiens romains que les rois anciens étaient choisis en fonction de leurs vertus et non pas de leurs origines. Mais cette tradition narrant leur arrivée au pouvoir est peu crédible, et traduit surtout une vision de l'époque républicaine d'un pouvoir royal idéalisé et émanant du peuple[18]. SelonPierre Grimal, Rome était une proie facile par sa population composite et sa position géographique à la limite des payslatins etétrusques et exposée aux raids des montagnardssabins. Si la tradition minimise les luttes pour l’accession au trône, l’alternance de roi latin et de roi sabin pourrait résulter d’un compromis entre les deux éléments ethniques les plus nombreux, tandis qu’il est possible que les Tarquins aient ensuite pris le pouvoir par la force, peut-être en s’appuyant sur les émigrés étrusques installés à Rome[10].

D'aprèsCicéron[A 4],Tite-Live etDenys d'Halicarnasse, une assemblée du peuple formée dessenes (hommes mûrs) et despatres familiarum aurait élu le successeur du roi défunt, choix ensuite ratifié par lesénat. Cependant, cette royauté émanant du peuple est peu crédible[19]. En réalité, l'accession au trône des rois de Rome émanerait plutôt duSénat, un conseil aristocratique composé des grandes familles patriciennes. LesPatres réunis en Sénat nomment unrex, provisoirement doté du pouvoir durant l'interrègne. LesPatres sélectionnaient dix d'entre eux pour trouver un candidat apte, qui pouvait être un étranger. Le Roi est ensuite investi par lescomices curiates mais n'est définitivement nommé qu'après que lesaugures confirment que la décision est favorable[A 5],[A 6]. La pratique d'assurer l’intérim du pouvoir par uninterroi issu du Sénat date visiblement de l'époque royale, car elle perdure pendant la République[18]. La Royauté romaine est l'un des plus anciens cas demonarchie élective connu.

La tradition romaine présente ensuite pour les rois étrusques des successions par les femmes, faisant succéder le gendre à son beau-père, avec l'appui de sa belle-mère (Tanaquil etServius Tullius) ou de son épouse (Tullia Major puisTullia Minor pourTarquin le Superbe). Si ces épisodes témoignent pour les historiens modernes de l'importance des aristocrates féminines dans la société étrusque, ils confortent les Romains dans leur désapprobation de l'ambition et de l'audace des épouses[20].

Le pouvoir royal

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On ne sait pas quelle est la nature et l'étendue exacte du pouvoir royal, c'est-à-dire si le roi était soumis à une assemblée, dans quelle mesure il régnait, et dans quelle mesure il gouvernait réellement. Le roi disposait de l’imperium, pouvoir principalement militaire qui lui était conféré lors de son investiture par deux actes à caractère religieux : la prise desauspices, qui assurait de la volonté favorable des dieux, puis l'imposition sur la tête de la main droite de l’augur, prêtre qui lui communiquait la force surnaturelle. Il semble que l'imperium dont le roi est investi soit ensuite confirmé par l'assemblée desComices curiates représentant le peuple romain, par l'expression d'une loi ditelex curiata de imperio. Cette cérémonie subsiste comme un rituel purement formel sous la République, survivance qui atteste son ancienneté[21].

Si la fonction sacrée dePontifex maximus est créée selon la tradition parNuma Pompilius, les pouvoirs religieux du roi sont importants et son rôle rituel essentiel, mais mal connu. Les magistrats qui succèdent à la période de la royauté ne récupèrent pas cette fonction rituelle, qui est confiée à unrex sacrorum[18].

Par ses pouvoirs religieux, le roi intervenait pour dicter lecalendrier : auxCalendes, donc le premier jour du mois, le roi offrait un sacrifice et un pontife mineur convoquait les Romains pour lesNones, le 5 ou le 7 du mois. Ce jour-là, devant l'assemblée, le roi prescrivait quels jours du mois seraient fastes ou néfastes, c'est-à-dire quand il serait permis ou non de rendre la justice et de convoquer l'assemblée. Selon un rite célébré sous la République, le 24 février, lerex sacrorum offrait un sacrifice puis s'enfuyait en toute hâte. Si l'on considère généralement que ce simulacre de fuite évoquait l'exil des Tarquins, selonHeurgon, le roi effectuait aussi ce rite antérieurement à l'expulsion des Tarquins. La cérémonie avait alors forcément une signification différente, probablement pour indiquer par cette fuite symbolique que l'année se terminait[22].

Le rôle judiciaire du roi est objet de débat : certains pensent qu'il laissait aupater familias l'exercice des droits sur ceux qui dépendaient de lui, mais d'autres estiment que son pouvoir religieux était inséparable d'un pouvoir judiciaire qui en faisait l'arbitre nécessaire des rivalités entre lesgentes ou entre les familles de la cité. Les indices d'intervention du roi dans la sphère privée sont ténus : la loi par laquelleNuma Pompilius interdisait au père de vendre son fils comme esclave[A 7] est incertaine. Dans la légendedes Horaces et des Curiaces,Tullus Hostilius évoque devant son tribunal le cas d'Horace meurtrier de sa sœur, sous l'accusation deperduellio (haute trahison), alors que l'affaire est de la compétence dupater familias. La création desquaestores parricidii, chargés d'instruire les affaires deparricidium (crime de nature inconnue, assimilé ultérieurement auparricide) paraît remonter à l'époque royale. Le châtiment de ces crimes présente un aspect d'expiation magique, qui témoigne du lien entre la justice royale et le sacré : cousu dans un sac et jeté dans leTibre pour punir leparricidium, pendu à un arbre voué aux divinités infernales pour laperduellio. Pour d'autres châtiments, le coupable est déclaré maudit (sacer), ce qui autorise quiconque à le tuer. Leslicteurs des rois étrusques, porteurs de verges et de haches, désacralisent les exécutions, et confirment le rôle judiciaire du roi[23].

Les institutions

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LeSénat (de 100 membres) est, selon la tradition, créé parRomulus.Tarquin l'Ancien aurait ajouté cent membres au Sénat[A 8], et l'extension du territoire de Rome s'accompagna de l'ajout de nouveaux sénateurs, pour atteindre trois cents à la fin de la royauté. Le Sénat rassemblait les chefs des familles les plus influentes, ses prérogatives précises sont indéterminées. Son rôle est fondamental lors des interrègnes, car il récupère la faculté d'établir lesauspices, selon une formule qui perdure sous la République. Selon ce qu'indiqueCicéron[A 9], le Sénat n'est qu'un conseil consultatif[24].

Articles détaillés :Tribus etComices curiates.

Lescomices curiates forment une assemblée de 30 membres qui est élue à partir decollèges tribaux dont la tradition fait également remonter l'origine à Romulus. Trois collèges (Tities, Ramnes, Luceres) dont la composition a donné lieu à de nombreuses hypothèses, sont subdivisés en dixcuries (curiae) et élisent chacun dix membres[25].

Le roi nomme ses propres assistants, leur déléguant des pouvoirs spécifiques. LeSénat, dominé par l’aristocratie, sert de conseiller au roi. Il arrive souvent que le roi demande au Sénat de gérer divers problèmes, mais il est libre d’ignorer ses conseils, quitte à passer pour un tyran commeTarquin le Superbe[24]. Le roi peut également demander l’avis descomices curiates. Celles-ci représentent un moyen pour le peuple de Rome d’exprimer ses opinions. Mais comme pour le Sénat, le roi peut passer outre au vote de cette assemblée pour prendre ses décisions.

Les attributs royaux

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Les auteurs anciens sont d'accord sur l'origine étrusque des insignes du pouvoir royal, mais divergent sur l'origine de leur introduction à Rome.Strabon etDenys d'Halicarnasse l'attribuent àTarquin l'Ancien[26].

Les insignes royaux matérialisaient l’imperium : le roi est précédé de douzelicteurs porteurs desfaisceaux de verges avec une hache[A 10], symbolisant le pouvoir de justice et de coercition[18].

Le roi s'assoit sur un siège d'ivoire, lesiège curule, porte le sceptre orné d'un aigle et la couronne d'or. Il porte la toge de pourpre (toga picta)[A 11],[18], quoique, pourTite-Live, le roi n'aurait porté que latoge prétexte (toga praetexta)[A 12]. Certains de ces insignes assimilent le roi àJupiter, le roi des dieux, et confèrent à la royauté une signification religieuse[27].

Histoire de Rome durant cette période

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Articles détaillés :Économie romaine etSociété romaine.

Contexte à la fondation de Rome

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Article détaillé :Fondation de Rome.

L’archéologie a constaté que depuis leXe siècle av. J.-C., la région enregistre un lent développement de l’agriculture dans toute la zone duLatium avec l’implantation de nombreux villages, dont Rome n’est qu’un parmi d’autres (Ardée,Lavinium,Albe la Longue, etc.). Les Latins et donc les Romains cultivent des céréales pauvres (épeautre oufar etorge), la vigne (Vitis vinifera est attestée dans les tombes duForum romain) ; l’olivier, le pommier et le figuier sont connus. Comme tous les peuples de la région, la société s'appuie sur leclientélisme et lesgens les plus influents dirigent au sein des assemblées appelées lescuriae. Ces assemblées sont essentielles pour organiser la défense et la gestion des biens collectifs. La terre est en effet pour partie propriété commune et doit donc être gérée. Chaque maison a son jardin, y compris dans le périmètre de Rome, produisant choux, raves, fèves, lentilles. L’élevage, sur l’ager publicus, est une activité importante, symbole de richesse (le latinpecunia a les deux sens, bétail et richesse). Les Romains élèvent moutons et chèvres pour la viande et le fromage, bœufs, ânes et chevaux comme animaux de trait. Le bœuf est l'animal de trait par excellence pour l'agriculture. L'aviculture ne semble pas être intensivement pratiquée[28].

Dans les lagunes aux bouches du Tibre on recueille lesel, produit exporté vers les montagnes par le chemin qui deviendra lavia Salaria, tandis que les forêts côtières fournissent en abondance le bois. De nombreuses divinités agraires témoignent de l’activité agricole :Liber pour la vigne,Pomone pour les arbres fruitiers,Terminus pour les bornes limitant les champs, etc. La culture romaine de l'époque était pastorale. À partir duVIIIe siècle av. J.-C., l'Italie entière se transforme, les Grecs installent descolonies, lesÉtrusques étendent leur royaume vers le sud, le commerce s'intensifie, l'agriculture se développe car des Sabins (traditionnellement agriculteurs) s'installent. La tradition dit que la ville accueille voleurs, esclaves en fuite et autres indésirables. De nombreuses villes se créent, tandis que les communautés villageoises ont tendance à régresser. Rome est à la croisée des nouvelles routes commerciales[28].

Le développement de Rome

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Période des premiers rois

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Rome et ses voisins auxVIe et Ve sièclesav. J.-C.

Il est difficile de faire la part entre légende et fait historique parmi les récits des victoires attribuées aux premiers rois de Rome[29]. La tradition attribue plusieurs guerres victorieuses à Romulus, contre lesSabins et contre les cités étrusques voisines deFidènes et deVéies, conclues par une trêve de cent ans, qui permet le règne pacifique deNuma Pompilius[A 13].

AuVIIe siècle av. J.-C., à Rome, lerexTullus Hostilius crée lescuriae novae, non pas sur des origines toponymiques ou ethniques, mais en s'appuyant sur lesgentilices : c'est la fin du tribalisme. Dans les campagnes les maîtres et les serviteurs vivent une vie commune, en proximité.

AuVIe siècle av. J.-C., les armées les plus puissantes sont organisées suivant latactique grecque de laphalange d'hoplites, fantassins lourdement et uniformément armés et protégés. La cavalerie, et plus particulièrement leschars, apanage desgentes aristocratiques, sont marginalisés par ce type de formation militaire. Ce développement militaire a, en Grèce comme en Étrurie et à Rome, facilité la contestation du pouvoir aristocrate ou patricien[30].

Période étrusque

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Fragments de terre cuite architectonique, fouilles de laRegia. Section épigraphique du musée des thermes de Dioclétien, Rome

Les trois derniers rois sont qualifiés d'Étrusques en raison de leur origine. Selon Tite-Live et Denys d'Halicarnasse, leur présence ne résulte pas d'une domination étrangère, mais d'une désignation deTarquin l'Ancien comme roi, suivie de successions combinant des alliances matrimoniales et de petites révolutions de palais :Servius Tullius est le gendre de Tarquin l'Ancien, et sa fille Tullia épouseTarquin le Superbe. SelonAlain Hus, ces récits falsifient la réalité historique, et Rome a subi la domination étrusque à partir de la seconde moitié duVIIe siècle et durant tout leVIe siècle[31].Jacques Heurgon adopte l'avis d'Andreas Alföldi et considère que les règnes étrusques résultent de plusieurs vagues d'invasion pour s'emparer du point stratégique sur un passage du Tibre qu'est Rome. Selon eux, ces vagues surviennent dans l'ordre de prépondérance successive des cités étrusques :Tarquinia, d'où sont originaires les Tarquins, puisVulci, d'où vientServius Tullius, et mêmeChiusi, avecPorsenna, voire peut-être d'autres souverains étrusques, négligés par la liste canonique des rois de Rome[32]. Pour Piel et Minéo, les historiens modernes ont renoncé à la théorie d'une invasion étrusque ou du moins de la mise sous tutelle par une cité étrusque. L'hypothèse d'une domination impulsée parTarquinia puisVulci est difficile à soutenir car ces deux villes n'ont pas de frontières communes avec Rome. Un consensus s'établit pour considérer ces rois étrusques comme des chefs de guerre, descondottieri, s'installant plus ou moins pacifiquement sans agir pour le compte d'une autre cité, version proche de celles des anciens pour l'arrivée deTarquin l'Ancien à Rome[33], ou reflet des peintures de latombe François deVulci, montrant un Mastarna, autre nom de Servius Tullius, et ses compagnons les frères Vibenna luttant contre Cneve Tarchunies Rumach, c'est-à-dire Tarquin de Rome[34],[35].

L'archéologie témoigne d'une métamorphose de la Rome duVIe siècle av. J.-C. dominée par ces rois : on a découvert la trace d'aménagements monumentaux tel que le drainage et le pavage de la zone duforum, des soubassements entuf volcanique, de citernes, deterres cuites architecturales décorées[36]. L'architecture de pierre et les toitures de tuiles se substituent aux anciennes cabanes. Des temples sont édifiés, auforum Boarium et sur leCapitole, où latriade Jupiter, Junon et Minerve remplace Jupiter, Mars et Quirinus. Ces grands travaux ont vraisemblablement fait venir à Rome une main-d'œuvre étrusque nombreuse et spécialisée[37]. L'importance de cette phase d'urbanisation est telle quePierre Grimal considère que le rituel de fondation de Rome attribué à Romulus a été réalisé par les Étrusques, par la délimitation du forum et de ses quatre portes[38].

Réformes serviennes

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Armement hoplitique, tombe de guerrier duVe siècle av. J.-C. àLanuvium, voisine de Rome
Article détaillé :Servius Tullius.

Selon la tradition,Servius Tullius, premier roi non élu et d'origine inconnue, serait l'inspirateur de l'organisation de l'État romain. Les réformes que décriventTite-Live etDenys d'Halicarnasse[A 14] correspondent dans leur détail à une situation postérieure duIVe siècle av. J.-C. Cependant les besoins d'organisation et de transformation d'une Rome en pleine croissance poussent à admettre une certaine réalité de ces réformes[39].

Pour pouvoir résister aux invasions extérieures, les roisétrusques de Rome créent leur propre armée d'hoplites. On prête à Servius Tullius des intentions politiques et la volonté de changer donc les fondements de la société romaine : pour échapper aux pressions patriciennes, il cherche à diminuer l'influence des liens sacrés (fides) qui relient les patrons et leursclients. Il parvient à lier les hommes libres ensodales par lafides pour défendre la cité. Cette relation est fondamentale. Suivant la tradition, il transforme le recrutement de l'armée et par conséquent le rôle de chacun au sein de la cité. Comme le niveau d'équipement d'un hoplite dépend de sa fortune, pour connaître le nombre et le type des combattants disponibles, lecens est créé, basé sur de nouvellestribus définies par lieu de résidence et non par rattachement à unegens, et sur des classes censitaires subdivisées encenturies, regroupements des citoyens mobilisables selon leur niveau de richesse[39]. Pour augmenter le nombre de citoyens mobilisables,Servius Tullius aurait distribué des terres à des citoyens pauvres[A 15], prélevées sur les annexions ayant agrandi l'ager publicus[A 16].

Enfin, la mise en défense de la cité est attribuée àServius Tullius. Il fait entourer la ville d'une haute levée de terre (agger) renforcée de grosses dalles et précédée d'un fossé. Cette fortification est antérieure à la muraille en gros blocs detuf volcanique improprement ditemur servien[40].

Population

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SelonTite-Live,Servius Tullius effectue le premierrecensement parcenturie de la population en armes, chiffrée en se référant à Fabius Pictor à 80 000civites[A 17]. Dès lors la population augmente constamment : 130 000 en508 av. J.-C.[A 18], 157 000 en498 av. J.-C.[A 19]. Ces valeurs, qui ne prennent en compte que les hommes mobilisables et correspondraient à au moins 250 000 habitants, sont rejetées par les historiens modernes, qui estiment la population auVIe siècle av. J.-C. entre 20 000 et 30 000 habitants, chiffres similaires à ce que l'on connaît pour d'autres cités, comme l'étrusqueCaere, avec la réserve que tout calcul démographique pour l'Antiquité est hypothétique[41].

La présence d’esclaves et d'affranchis dans la population est présumée pour la période étrusque d’après un passage de Denys[A 20], malgré les difficultés d’interprétation de son texte induites par des allusions anachroniques à l’époque d’Auguste[42]. Par ailleurs, le termeservus pour désigner l’esclave n’est pas d’origine latine et selonÉmile Benveniste pourrait être d’origine étrusque[43].

Progrès territoriaux

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Les historiens romains présententRomulus,Tullus Hostilius etTarquin l'Ancien comme belliqueux et conquérants. Si nombre d'historiens doutent de la véracité historique de leurs exploits militaires, le domaine romain, l'ager romanus s'est incontestablement étendu en direction duLatium, mais n'a pas franchi la rive droite du Tibre, qui reste le territoire des cités étrusques deCaere et deVéies.

On admet qu'Ancus Martius a pris le contrôle dessalines aux bouches duTibre, même si l'on n'a pas trouvé de trace archéologique de la fondation d'Ostie que lui attribuent les anciens[A 21]. Tullus aurait raséAlbe-la-Longue et déporté ses habitants, mais les fouilles menées sur le site d'Albe à Castelgondolfo ne confirment pas et montrent plutôt un abandon progressif à partir de 650 av. J.-C. L’expansion continue sur les villages duLatium avecTarquin l'Ancien. Lepremier traité romano-carthaginois établi juste après la période monarchique, vers508 ou507av. J.-C., indique plusieurs villes latines comme soumises à Rome[A 22] :Ardée,Antium, Circeii,Terracine,Lavinium. À la fin duVIe siècle av. J.-C., le territoire romain est estimé à 822 km2 parKarl Julius Beloch, ou plus récemment à 2 000 km2 parFilippo Coarelli[44].

Fin de la Royauté

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Articles détaillés :Tarquin le Superbe etLucius Junius Brutus.

La transition entre le règne du dernier roiTarquin le Superbe et laRépublique romaine est pleine d'incertitudes, autant que les débuts de Rome.Tite-Live dépeint l'arrivée au pouvoir de Tarquin le Superbe comme une tragédie, par une usurpation violente et le meurtre de son épouse pour s'unir à sa belle-sœur. Tite-Live et Denys d'Halicarnasse[A 23] lui prêtent les traits caractéristiques dutyran grec : hostile aux sénateurs et aux aristocrates, il gouverne seul et arbitrairement, s'entoure d'une garde armée, cherche à s'attirer la faveur populaire par des grands travaux ostentatoires et mène une politique d'expansion[45]. Son expulsion de Rome parBrutus qui instaure la liberté et leconsulat[A 24] est considérée comme légendaire, et serait plutôt due à des rivalités avec le roi de ClusiumPorsenna[46],[47]. La date même de509 av. J.-C. définie par les annalistes antiques pour cette expulsion paraît suspecte à bien des historiens, par sa coïncidence peut-être artificielle avec un événement similaire survenu àAthènes, l'expulsion desPisistratides[48].

Cette révolution est à situer dans une tendance plus générale, durant laquelle commence le recul de la puissance étrusque en Italie du sud tandis que plusieurs autres villes étrusques remplacent le régime royal par un régime aristocratique. Au monarque romain se substitue un collège de magistrats, peut-être d'anciens auxiliaires du roi[49]. Des rois, la tradition romaine ne veut retenir que la tyrannie du dernier, et forger une rhétorique de détestation de la royauté qui se prolonge durant larépublique jusqu'à motiver l'assassinat deCésar[47].

Influences étrusques et persistance latine

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Stèle duLapis Niger portant le mot REGEI (« au roi ») écrit de bas en haut en alphabet étrusque :
ECE
Article détaillé :Apports des Étrusques aux Romains.

La période des souverains étrusques est marquée par une étrusquisation partielle de Rome, au point queDenys d'Halicarnasse la qualifie deTyrrhénis polis, cité étrusque. Matériellement, elle devient une vraie ville, avec ses édifices publics en pierre, son forum, ses égouts et ses remparts. Elle s'ouvre au monde des échanges économiques et culturels avec les mondes étrusque et grec et adopte l'usage d'unalphabet étrusque dérivé de l'écriture grecque. Les nouvelles structures sociales et l'organisation de l'armée, lesinsignes de la souveraineté témoignent de l'influence étrusque. Néanmoins, les Romains gardent une latinité intacte, et conservent leurs anciennes institutions religieuses malgré l'adoption de nouvelles divinités gréco-étrusques et de techniques dedivination. Leur langue persiste, comme le prouvent la coexistence parmi les trouvailles archéologiques de quelques inscriptions étrusques et d'autres latines, parmi lesquelles la formule rituelle duLapis Niger enlatin archaïque[50].

Résurgences de la royauté romaine

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Moyen Âge

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Époque contemporaine

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Notes et références

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Références antiques

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  1. Tite-Live,Histoire romaine, I, 1-4
  2. Dion Cassius, XLIII, 45, 3-4
  3. Denys d'Halicarnasse, II, 75 ;Plutarque,Vie de Numa, 16
  4. Cicéron,de Republica, livre II, XIII, XVII-XX
  5. Tite-Live, I, 17
  6. Denys d'Halicarnasse, I, 57, 3, pour la succession de Romulus
  7. Plutarque,Numa, 17, 5
  8. Tite-Live,Histoire romaine, I, 35, 6 ;Denys d'Halicarnasse, III, 67
  9. Cicéron,De republica, XII, 14 ; Festus 290 L
  10. Cicéron,De la République, II, 17, 31 ;Tite-Live,Histoire romaine, I, 8 ;Denys d'Halicarnasse, II, 29 et III, 61 et 62 ; Appien, Syr., 15 ; Ælien, De Anim., 10, 22 ; Lydus, De mag., 1, 8 ; Zonaras, 7, 8.
  11. Denys d'Halicarnasse, III, 61 et 62 ; IV, 74 et IV, 96 ; Dion, 44, 6, 11 ; Zonaras, 7, 8.
  12. Tite-Live,Histoire romaine, I, 8.
  13. Tite-Live,Histoire romaine, I, 10-13 er14-15
  14. Tite-Live,Histoire romaine, I, 43 ;Denys d'Halicarnasse, IV, 6
  15. Denys d'Halicarnasse, IV, 13, 1
  16. Tite-Live,Histoire romaine, I, 46
  17. Tite-Live,Histoire romaine, I, 44
  18. Denys d'Halicarnasse, V, 20
  19. Denys d'Halicarnasse, V, 75
  20. Denys d'Halicarnasse,Antiquités romaines, IV, 23-24
  21. Cicéron,De republica, II, 5;Tite-Live,Histoire romaine, I, 33;Denys d'Halicarnasse, III, XVI, 2, 44, 4;Strabon, 58, 25
  22. Polybe, III, 22, 24.
  23. Tite-Live, I, 48-56 ;Denys d'Halicarnasse, IV, 41
  24. Tacite,Annales, I, 1

Références modernes

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  1. Piel et Minéo 2011,p. 5-6
  2. Piel et Minéo 2011,p. 7
  3. a etbCébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 12
  4. Heurgon 1993,p. 224
  5. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 12-14
  6. Piel et Minéo 2011,p. 14-15
  7. Le Glay 1990,p. 47
  8. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 14-16
  9. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 17-19
  10. a etbGrimal 1981,p. 24
  11. Hus 1980,p. 250
  12. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 30
  13. Heurgon 1993,p. 227
  14. Heurgon 1993,p. 201
  15. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 11
  16. Le Glay 1990,p. 48-49
  17. J. P. Mallory, traduction de Jean-Luc Giribone,À la recherche des Indo-européens, 1997, Seuil,(ISBN 2-02-014390-9),p. 141
  18. abcd eteCébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 29
  19. Cébeillac-Gervasoni 2006,p. 29.
  20. Hus 1980,p. 205
  21. Heurgon 1993,p. 202-203
  22. Heurgon 1993,p. 204-205
  23. Heurgon 1993,p. 209-210
  24. a etbCébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 28
  25. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 27-28
  26. Piel et Minéo 2011,p. 71
  27. Heurgon 1993,p. 208
  28. a etbGiovanni Colonna,Milieu, peuplement, phases naturelles, inNaissance de Rome, catalogue d’exposition auPetit Palais, 1977
  29. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 35
  30. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 32
  31. Hus 1980,p. 249-250
  32. Heurgon 1993,p. 240-241
  33. Piel et Minéo 2011,p. 68-69
  34. Hus 1980,p. 253
  35. Le Glay 1990,p. 51
  36. Piel et Minéo 2011,p. 70
  37. Heurgon 1993,p. 238
  38. Pierre Grimal,Les Villes romaines, coll. « Que sais-je / 657 », 1990,(ISBN 9782130524533),p. 38-39
  39. a etbCébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 31
  40. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 22
  41. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 34
  42. Nicolet 2001,p. 207
  43. Émile Benveniste, "Le nom de l’esclave à Rome",Revue d’Études Latines, 1932, 429
  44. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 35-37
  45. Cébeillac-Gervasoni, Chauvot et Martin 2003,p. 41
  46. Jacques Heurgon,Rome et la Méditerranée occidentale jusqu’aux guerres puniques, Paris, 1969,p. 205
  47. a etbLe Glay 1990,p. 60
  48. Grimal 1981,p. 27
  49. Christol et Nony 2003,p. 39
  50. Hus 1980,p. 250-251

Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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