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| Mohamed Taki Abdoulkarim | |
Portrait officiel du président Taki | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Président de la République fédérale islamique des Comores | |
| – (2 ans, 7 mois et 12 jours) | |
| Élection | |
| Premier ministre | Tadjidine Ben Said Massounde Ahmed Abdou Nourdine Bourhane |
| Prédécesseur | Said Mohamed Djohar |
| Successeur | Tadjidine Ben Said Massounde(intérim) Azali Assoumani(chef de l'État) |
| Co-président de la République fédérale islamique des Comores (intérim) | |
| – (3 jours) | |
| Avec | Said Ali Kemal |
| Prédécesseur | Combo Ayouba(intérim) Said Mohamed Djohar (président de la République) |
| Successeur | Caabi El-Yachroutu Mohamed (intérim) Said Mohamed Djohar (président de la République) |
| Responsable de l'action gouvernementale (RAG) | |
| – (2 mois) | |
| Président | Said Mohamed Djohar |
| Prédécesseur | Nouveau poste |
| Successeur | Nouveau poste |
| Président de l'Assemblée fédérale comorienne | |
| – (5 ans, 11 mois et 11 jours) | |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Mohamed Taki Abdoulkarim |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Mbéni,Grande-Comore (Comores) |
| Date de décès | (à 62 ans) |
| Lieu de décès | Moroni,Grande-Comore (Comores) |
| Nationalité | Comorienne |
| Présidents de la République fédérale islamique des Comores | |
| modifier | |
Mohamed Taki Abdoulkarim, né le àMbéni (Grande-Comore, dans l'archipel des Comores) et mort le àMoroni[1], est unhomme d'Étatcomorien,président de la République du à sa mort.
Mohamed Taki Abdulkarim est issu d'une famille noble arabe nommé lesBa Wazir descendant de la dynastie desAbbassides il est le petit fils direct du sultan Djumbe Fumu et le fils de Abdoulkarim wa Djumbe Fumu surnommé Chiriss riche propriétaire terrien de Mbeni. Il part faire ses études àMadagascar puis enFrance où il obtient un diplôme d'ingénieur entravaux publics. De retour auxComores,Said Mohamed Cheikh le nomme responsable des travaux publics àAnjouan ou il fait la connaissance d'Ahmed Abdallah[2].
Il se réfugie àMbéni lors du régime d'Ali Soilih, résiste par une pratique dedésobéissance civile, et finit en prison après l'intervention desmercenaires.
Il rompt avec Abdallah et se réfugie en France.
Le bilan de son action en tant que président est vivement critiqué : lespénuries qui se sont multipliées et systématisées, l'indépendance d'Anjouan qui a été déclaré ainsi que le musellement total de la presse et des partis d'opposition n'ont pas laissé un bon souvenir. Son gouvernement s'est accompagné aussi d'un certain nombre de mesures symboliques car souvent inapplicables, marquant un désir de retour vers l'islam : interdiction de vente d'alcool, des mini-jupes, remplacement systématique des mots d'originefrançaise par des mots d'originearabe dans les discours, etc. Après sa mort, le pays entre alors dans une période d'instabilité politique et institutionnelle qui conduira à un nouveau coup d'État en1999.