Directeur du département d'études arabes à l'université Lumière-Lyon-II entre 1996 et 1997 et du GREMMO entre 2004 et 2007, il est président du Haut-Conseil duTimbuktu Institute[2], membre du conseil scientifique international duWorld Congress of Middle Eastern Studies àBarcelone, du comité de pilotage de l'Institut supérieur d'étude du religieux et de la laïcité et du comité scientifique de revues commePrologues, laRevue maghrébine des livres,Alpha[1] et laRevue tunisienne de science politique[3].
Ses travaux traitent l'histoire des idées politiques dans lemonde arabe, le rapport entre la politique et le religieux dans le champ islamique et les rapports entre savoir et pouvoir[4].
Au cours de son parcours à l'université de Tunis au début desannées 1970, il adhère au mouvement marxiste-léninistePerspectives, relayé par l'organisation clandestineEl Amal Ettounsi (L'Ouvrier tunisien)[5]. Il est condamné à six ans de prison en1975. Relaxé en1980, il part enFrance pour poursuivre ses études et s'y installer définitivement. Il est également l'un des fondateurs de la section tunisienne d'Amnesty International[1].
Dominique Cusenier et Mohamed-Chérif Ferjani,Les Voies de l'islam : approche laïque des faits islamiques, Paris, Éditions du Cerf,, 267 p.(ISBN978-2840930556).
Mohamed-Chérif Ferjani,Le Politique et le religieux dans le champ islamique, Paris, Fayard,, 360 p.(ISBN978-2213652221)[7] ; traduit enespagnol etarabe.
Mohamed-Chérif Ferjani,Prison et liberté : Parcours d'un opposant de gauche dans la Tunisie indépendante, Tunis, Mots passants, (réimpr. Tunis, Nirvana, 2019), 238 p.[8].
Mohamed-Chérif Ferjani,Religion et démocratisation en Méditerranée, Marseille, Riveneuve éditions,, 272 p.(ISBN978-2360133253)[9].
↑Haoues Seniguer, « Ferjani, Mohamed-Chérif —Le politique et le religieux dans le champ islamique »,Cahiers d'études africaines,nos 206-207,,p. 700-704(lire en ligne, consulté le).