La commune fait partie de l'unité urbaine de la capitale régionale. Elle appartient également à la région naturelle de laCôtière même si son territoire s'étendant bien au-delà du coteau, le hameau desÉchets se trouve plutôt à l'orée du plateau de laDombes, au contraire de celui duMas Rillier qui se trouve sur le coteau lui-même.
La superficie de la commune est de2 449 hectares ; son altitude varie entre 168 et 314 mètres[11]
La commune de Miribel est en termes de relief, séparée en trois parties distinctes[12] : au sud, la zone la moins élevée est composée duparc de Miribel-Jonage et d'une zone entourant lecanal de Miribel. Plus au nord, laroute départementale « RD 1084 » (anciennement laroute nationale 84 et connue sous l'appellation « route de Genève ») marque les prémices ducoteau sur lequel se trouve le hameau duMas Rillier, laVierge du Mas Rillier et leCarillon du Mas Rillier. Plus au nord encore, ce coteau débouche sur ce qui devient ensuite le plateau de laDombes, point culminant du territoire de la commune ; il est également l'explication de la toponymie de laCôtière. Le hameau desÉchets se trouve sur ce plateau.
Lelac des Eaux Bleues est situé partiellement sur le territoire de la commune.
La commune est particulièrement exposée au risque naturel d'inondations en raison des ruissellements sur le « coteau » (et dans une moindre mesure en raison des crues éventuelles ducanal de Miribel) induisant ainsi une politique dédiée deprévention des risques naturels à Miribel.
Le territoire communal est également traversé par plusieurs routes départementales. Le centre-ville est traversé par la RD 1084, anciennement laroute nationale 84 entre Lyon et Genève. Le hameau duMas Rillier est lui traversé par la RD 71 reliantRillieux-la-Pape àTramoyes. Quant au hameau desÉchets, il est traversé par la RD 1083 (anciennement laroute nationale 83 reliantLyon àBourg-en-Bresse).
Enfin, le dernier tronçon de l'A432 entreLes Échets etLa Boisse, est ouvert depuis. Il a fait l'objet de travaux, notamment de la construction d'un viaduc, àLa Boisse, entre2008 et2011[17]. Ce tronçon permet de rallier l'A42 depuis l'A46 et réciproquement.
Au, Miribel est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle appartient à l'unité urbaine deLyon, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de labanlieue[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[22]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (54,8 %), zones urbanisées (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,9 %), zones humides intérieures (1,9 %), prairies (1,3 %)[25].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 3 800, alors qu'il était de 3 222 en 1999[Insee 1].
Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,8 % des appartements[Insee 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 56,0 %, en légère hausse par rapport à 1999 (53,5 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse : 17,7 % contre 20,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 721 à 705([Insee 3].
La commune est dotée depuis 2007 d'unplan local d'urbanisme. Elle dispose également d'un site patrimonial remarquable (SPR) et d'unplan de protection des risques naturels (PPRN).
Le nom de la localité est attesté sous les formes latiniséesMiribello en 1097,[oppidum] Miribelli en 1218[c 1].
Il s'agit d'un type toponymique fréquent qui est utilisé dans ce cas sous sa formefranco-provençale : demiri, mire « regarde ! » etbé, bel « [ce qui est] beau »[c 1], d'où le sens global de « beau point de vue ». Le panorama visible depuis le parvis de laVierge du Mas Rillier permet en effet de voir la plaine de l'Ain jusqu'auBugey à l'est etLyon jusqu'aumonts du Lyonnais à l'ouest.
Avant la conquête romaine, le territoire du département de l'Ain est occupé par lepeuple gaulois desAmbarres, dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, laSaône) ». Cette terminologie se retrouve également dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont duRhône, au nord-est de Saint-Miribel.
La conquête romaine ne laisse pas de trace tangible dans le département et le territoire communal est mal connu, notamment en l'absence totale de découverte archéologique ou de source bibliographique[b 1]. Toutefois, la présence romaine semble avoir pour conséquence une remontée des populations de la plaine fluviale au sommet ou sur la crête de laCôtière, probablement due à la traversée de lavoie romaine d'Helvétie et deGermanie que l'on suit régulièrement entreLugdunum, l'antique ville deLyon, aux points plus en amont duRhône commeMontluel pour aboutir àSaint-Sorlin-en-Bugey où l'on perd sa trace plus à l'est[b 2]. La voie pourrait ainsi atteindre Genève pour relier Lugdunum, alors capitale des Gaules, aux colonies deNoviodunum (actuelleNyon sur les bords duLéman) et d'Augusta Raurica (actuelleAugst) en Helvétie[b 3].
Le Rhône serait en revanche peu navigable bien que le transport de matériaux comme les pierres de Seyssel soit attesté[b 3].
Malgré l'absence de références sur le sujet, le territoire de la commune devait relever d'une seigneurie locale ; la seigneurie de Miribel[a 3] qui avait pour centre lechâteau éponyme. Le mariage du entre la fille du sire deBaugé etHumbertV de Beaujeu fait passer Miribel dans le domaine desBeaujeu.
GuichardV[Note 4], accorde, au mois de[27], aux habitants de Miribel, une charte de franchises et libertés.
Lechapitre deSaint-Paul de Lyon, qui avait acquise l'église de Miribel avec toutes ses dépendances et ses droits, auxXIe et XIIe siècles[28], nomma à la cure jusqu'à la Révolution. Ce même chapitre avait acheté, en 1266[28], la part desdîmes qui appartenait à Pierre de Mont-d'Or, et, en 1303[28], larente noble qu'y percevaient les seigneurs de Montluel. Miribel formait une desobédiences de Saint-Paul. En 1272[28], la moitié de cette obédience fournissait quatreprébendes.
Les religieux d'Ainay possédaient aussi des droits à Miribel, en vertu d'une concession que leur firent Humbert,sire de Beaujeu, et Marguerite de Bâgé.
Les revenus de la cure consistaient en6 ânées de vin,10ânées de blé prélevées sur les dîmes et dans le produit d'une terre de troisbicherées et d'une vigne de12 fossorées[Note 5].
Les habitants de Miribel jouissent encore de la majeure partie descommunaux, qui leur furent concédés, le[28], par Guichard VI (ou VII)le Grand de Beaujeu et, le[28], parAmédée IX,duc de Savoie.
La Renaissance voit le rattachement progressif de laDombes, à laquelle appartient alors Miribel, à laFrance. En1523,FrançoisIer institua alors un Parlement afin d'administrer la Dombes en son nom : leparlement de Dombes qui siégea d'abord à Lyon, par « territoire emprunté » puis à Trévoux.
Miribel a constitué unestation thermale auXIXe siècle[31]. En effet, la source du "joli bois des Boulées" étant ferrugineuse et naturellement gazeuse, un établissement thermal fut créé et inauguré le en présence du maire de l’époque, François Favrot. Mais dès l'année suivante, son successeur à la mairie,Henri Grobon, participa à faire fermer l'établissement, estimant que l'avenir de Miribel était plutôt industriel.
Le, Miribel et leMas Rillier sont l'objet d'une rafle effectuée par des soldats allemands et la Milice française. Une vingtaine d'habitants se retrouve dans une carrière àCrépieux, alors commune de l'Ain, afin d'être fusillés. Un contre-ordre de laWehrmacht les sauvera[33].
La commune comptant plus de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est auScrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle : les candidats se présentent en listes complètes. Lors du vote, on ne peut faire ni adjonction, ni suppression, ni modification de l'ordre de présentation des listes[42].
Lors duscrutin de 2008 il y eut un seul tour : la listeDVG menée parJacques Berthou,Miribel passionnément obtenant les 29 sièges proposés (taux de participation : 49,65 %)[44].
Miribel est partie prenante du Symalim, le syndicat de gestion duGrand Parc de Miribel-Jonage dont deux des vocations principales sont :« maintenir le champ d’expansion des crues » et« préserver et valoriser le patrimoine naturel »[48].
De plus, le risque d'inondations dues au ruissellement sur le coteau est particulièrement élevé à Miribel ; en effet, la commune a connu plus de dix inondations ayant fait l'objet d'un arrêté de catastrophe naturelle entre1982 et2006[49]. Miribel est donc partie prenante du plan de prévention initié par lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau ; en particulier, la création de bassins de rétention (dans chaque commune) et la construction degabions (empierrement) sur le coteau, destinés à casser la vitesse de ruissellement[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 6].
En 2022, la commune comptait 10 450 habitants[Note 7], en évolution de +7,27 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Outre l'école du Centre (maternelle Odette-Joly et école primaireEdgar-Quinet dont l’inauguration officielle eut lieu le parÉdouard Herriot en présence des parlementaires du département), la commune dispose du groupe scolaireHenri-Deschamps (dans le quartier de Saint Martin : maternelle et primaire), l'école du hameau duMas Rillier (maternelle et primaire) et l'écoleJean-de-La-Fontaine au hameau desÉchets (maternelle et primaire).
L'institution Saint-Joseph, établissement privé sous contrat, dispose d'une maternelle et d'une école primaire.
Vue de la salle de spectaclesL'Allégro, à Miribel.
Lefestival de jazzSwing sous les étoiles est organisé par l'office de tourisme de lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau, tous les ans, la première semaine dejuillet. Les concerts sont organisés sur l'esplanade de laNotre-Dame du Sacré-Cœur en lien avec des concerts decarillon. L'office culturel de Miribel propose lui, des spectacles dans les salles de l'Allégro. Ennovembre, se déroule la dernière foire existante, la foire de la Saint-Martin, le1er ou2e samedi du mois denovembre. La Grande Rue est alors interdite à la circulation et occupée par des marchands. Ce week-end denovembre se déroule également lavogue,fête foraine avec des manèges. Ces derniers restent jusqu'au week-end suivant, appelé « retour de vogue ». Enfin, la Brocante de Miribel organisée depuis lesannées 1970 par les parents d'élèves (le sous des écoles) se déroule tous les ans, le3e week-end d'octobre sur la place de la République et à l'Allegro.
Une station radio locale émet depuisMontluel, laFréquence Côtière[58]. Depuis lesannées 2000, son nom a évolué pour devenir la stationFC radio, l'essentiel.
Le, leministère de l'Intérieur annonce[62] le détail des quarante-neufzones de sécurité prioritaire (quinze d'entre elles avaient été présentées dès l'été 2012). Les communes de Saint-Maurice-de-Beynost et de Miribel forment l'une d'entre elles, celle-ci faisant partie de la « seconde vague » et est relative à unezone gendarmerie[63]. Cette ZSP constitue la seule du département de l'Ain[64]. Elle impliquera, en 2013, l'affectation de gendarmes supplémentaires à la brigade de Miribel[64]. Cette décision de création de ZSP a étonné les élus locaux :Jacques Berthou a par exemple rappelé que« la commune de Miribel ne se singularise pas par sa délinquance » ; Pierre Goubet, de son côté, a déclaré que« ce n'est pas une bonne publicité. Mais les habitants savent que ce n'est pas le far-west »[64].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 5 855 personnes, parmi lesquelles on comptait 76,3 % d'actifs dont 68,4 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs[Insee 5].
On comptait 5 226 emplois dans la zone d'emploi, contre 4 049 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 4 047, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 129,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[Insee 6].
Au, Miribel comptait777 établissements : 31 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 101 dans l'industrie, 72 dans la construction, 463 dans le commerce-transports-services divers et 110 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 7].
La façade principale de la mairie.Plaque de l'inauguration du bureau de poste.
Henri Grobon, maître teinturier (puismaire de Miribel à partir de 1865) fit construire en 1857 de vastes bâtiments le long ducanal de Miribel pour abriter les ateliers « Teinture impression apprêt gaufrage ». Il fit construire l'actuelle mairie pour sa propre résidence et aménagea le parc qui s’étendait jusqu'au bâtiment actuel de la perception qui était alors à usage d’écuries et de dépendances. En 1930, la commune de Miribel achète la propriété. Le bâtiment, de forme carrée, construit en calcaire blanc, est couvert d’ardoise. Ses façades opposées sont symétriques. Celles à l’est et à l’ouest possèdent chacune huit ouvertures dont deux portes rehaussées de corniches en bois à tête de lion et rameaux d’olivier.
En 1982, Alain Coquard, conseiller technique duministre des PTT convaincLouis Mexandeau de créer à Miribel un bureau de poste pilote. Le bureau de Miribel sera le premier des dix bureaux-pilotes construits en France. Quelques années plus tard, tous les nouveaux bureaux seront conçus de cette façon. La première pierre est posée le[d 1] en présence deLouis Mexandeau ; l'inauguration du nouveau bureau a lieu le[d 1]. Les architectes du bâtiment sont Christian Batton et Robert Roustit[d 1].
L'ancienne Caisse d'épargne a été érigée en 1910 sur un terrain cédé par la commune en 1909 à la Caisse d’épargne de Miribel-Montluel-Meximieux. Elle a abrité la Caisse d’épargne jusqu’en 1984. Depuis, il est occupé par lesassurances AGF. Sur son fronton, on peut voir la représentation d'une ruche avec des abeilles et deuxcornes d'abondance.
Lamotte dite « Torche à Guillet ». En 1228,Humbert V de Beaujeu en faitaveu aux abbés de l'île Barbe. En 1327, Guichard de Beaujeu reconnaît lasuzeraineté du Dauphin sur Miribel à l’exception de la petite « poype » surmontée d'une tour carrée. En 1348, le château estassiégé pendant trois semaines, pris et occupé par le Dauphin. Il estacquis avec le Dauphiné par le roi de France qui l'échange en 1354 au comte de Savoie[66].
Lecalvaire-fontaine de Miribel, place Henri-Grobon fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[67]. La fontaine fut, à l’origine, une ancienne croix de mission. Elle apparaît déjà en 1748 sur un plan terrier[réf. souhaitée]. À la suite de l’exécution du curé de Saint-Romain, Claude Joseph Martin, guillotiné sous la Révolution àLyon, elle devint un nouveau calvaire et on a gravé sur sa face nord le nom du supplicié. Dès 1832, à la suite de plusieurs années de sécheresse, ce monument fut transformé en abreuvoir en y accolant un bac sur trois de ses faces. Cette fontaine servira jusqu’au premier tiers duXXe siècle à puiser de l’eau et faire boire les animaux.
Deux squares sont situés en centre-ville : d'une part, le square Ego réalisé grâce à une donation des frères Ego. Jean-Claude Ego était chimiste dans l'usine de traitement des étoffes du maireHenri Grobon[d 4]. C'est dans ce square que fut érigé le monument aux morts de Miribel en 1921[d 5] ; il fut ensuite déplacé à son emplacement actuel en 1993[d 5] ; d'autre part, le petit squareLucien-Agnel créé à proximité de l'église Saint-Romain (sur l'emplacement d'une ancienne fabrique de carton[d 5].
Une très ancienne coutume se perpétue encore de nos jours au Mas Rillier : les brandons. Les feux des brandons sont également appelés le "Cavolet".Cette coutume est attestée auXVIIe siècle dans le Lyonnais[70]. Le premier dimanche de carême, dit dimanche des brandons ou des bordes, la dernière mariée du village allume un bûcher. La fête est marquée par des rites agraires :
« Les paysans vont la nuit de ce jour-là avec des torches, de paille ou de bois de sapin, allumées, parcourir les arbres de leurs jardins et de leurs vergers, et les apostrophant les uns après les autres avec ces torches allumées, ils les menacent, s’ils ne portent du fruit cette année de les couper par le pied et de les brûler »[71].
La fête se déroule chaque année, le second samedi defévrier et consiste, avec l’aide de tracteurs et de remorques, à ramasser dans le village tout ce qui peut être combustible : bois, palettes ou branchages et le tout est amoncelé dans une ancienne carrière de la Montée Neuve. Le feu est allumé par les derniers mariés de l’année précédente et on danse la farandole tout autour. Lorsque l’intensité du feu faibli, les premiers mariés de l’année saute au-dessus des braises.
Monsieur Carnaval brûlant sous les yeux du public place de la République à Miribel le 31 mars 2018.
Lecarnaval est une tradition vivace à Miribel, qui réunit chaque année des centaines de participants[72], sauf en 2020 et 2021 du fait des restrictions liées à la pandémie decovid-19[73]. Un défilé parcourt la Grande Rue, autour de chars décorés par les associations locales. Une effigie de l'hiver, Monsieur Carnaval, est symboliquement brûlée à la fin du carnaval[72]. Ce bûcher marque la fin de la fête, mais aussi le retour des beaux jours.
Jacques Dumesnil (1904-1998), comédien, enterré dans la commune. Il était le frère d'Odette Joly, enseignante qui a donné son nom à uneécole maternelle de la commune. Une rue de Miribel porte son nom.
Nelly Feld (1915-1987), résistante française, fut arrêtée par les Allemands, le, au 97 avenue des Balmes à Miribel.
Francis Rigon (né en 1944), coureur cycliste professionnel.
Écartelé au premier de gueules à une gerbe de blé d'or, au deuxième d'azur à un huchet d'argent virolé et lié d'or, au troisième d'azur à un poisson d'argent posé en bande, au quatrième de gueules à une grappe de raisin d'or.
Détails
En 1947, le maire Pétrus Besson et son conseil municipal décident de transformer le marché couvert en une salle des fêtes. Pierre Le Gras (né en 1922), artiste miribelan est chargé du décor[74]. Il crée également un blason pour mieux identifier la ville. En chêne massif, ce blason mesure80 centimètres sur 70 et pèse près de40 kilos. Ses symboles sont mis en valeur par la couronne sculptée qui les surplombe. L’inauguration de la salle des fêtes en sera également celle du blason qui trônait au-dessus de la scène. Le blason de bois peint va ensuite rester sur un mur, à côté du plan de la ville, jusqu'au mardi, date à laquelle la salle des fêtes fut rasée. Il a été récupéré par un habitant dans la benne des déchets. Il est désormais dans la montée d'escalier d'une maison.
En 1967, sous le mandat de Jean Meiffre, Miribel se dote d’un bulletin municipal. Le premier numéro voit le jour en 1968. En première page, apparaît le blason selon le modèle de Pierre Le Gras[74]. Toutefois, les quartiers rouges et bleus ont été inversés, la couronne murale crénelée a été modifiée et la devise de la ville « Ante Omnia Patria » soit « La Patrie avant tout » a été ajoutée.
Quatre quartiers égaux et alternés degueules et d’azur frappés de la gerbe de blé (pour l’agriculture), de la trompe de chasse (qui se pratiquait dans les brotteaux des îles de Miribel et sur le plateau de Dombes), du poisson (pêche dans les îles et dans lemarais des Échets) et de la grappe de raison (pour la viticulture)[74]. Un blason sculpté est également visible sur la façade de la mairie, à gauche de la porte d’entrée.
ThéodoreLaurent,Essai historique sur Miribel, petite ville de l'ancienne province de Bresse, Laurent libraire, place Saint-Pierre à Lyon,, 154 p.(lire en ligne)..
Ouvrage collectif,Richesses touristiques et archéologiques ducanton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil,, 207 p.(ISBN2-907656-27-9)
JeanBeaufort,Miribel de 1900 à l'an 2000, Montluel, SARL J.Bandelier,.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Surface de vigne qui peut être travaillée par un homme avec un « fossoir » en une journée.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
ThéodoreLaurent,Essai historique sur Miribel, petite ville de l'ancienne province de Bresse, Laurent libraire, place Saint-Pierre, Lyon,, 154 p.(lire en ligne)
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Nicolas Payraud,Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu duXIIIe siècle à la fin duXVe siècle, Thèse de doctorat d'Histoire, dirigée par Étienne Hubert, Université Lyon-II, Lyon, 2009,p. 142[lire en ligne].