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Mirande

43° 30′ 51″ nord, 0° 24′ 17″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMirande (homonymie).

Mirande
Mirande
Une rue de Mirande et l'église Sainte-Marie.
Blason de Mirande
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementGers
(sous-préfecture)
ArrondissementMirande
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté de communes Cœur d'Astarac en Gascogne
(siège)
Maire
Mandat
Patrick Fanton (Horizons)
2020-2026
Code postal32300
Code commune32256
Démographie
GentiléMirandais
Population
municipale
3 442 hab.(2022en évolution de −1,18 % par rapport à 2016)
Densité147 hab./km2
Population
agglomération
3 884 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées43° 30′ 51″ nord, 0° 24′ 17″ est
AltitudeMin. 139 m
Max. 268 
m
Superficie23,42 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineMirande
(ville-centre)
Aire d'attractionMirande
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Mirande-Astarac
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Mirande
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Mirande
Géolocalisation sur la carte :Gers
Voir sur la carte topographique du Gers
Mirande
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
Voir sur la carte administrative de région Occitanie
Mirande
Liens
Site webwww.mirande.fr
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Mirande est unecommune française,sous-préfecture, située dans le sud dudépartement duGers enrégionOccitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe leplateau de Lannemezan.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par laBaïse, leLizet, le ruisseau du Rieutort et par divers autres petits cours d'eau.

Mirande est une commune rurale qui compte 3 442 habitants en 2022. Elle est dans l'agglomération de Mirande et fait partie de l'aire d'attraction de Mirande. Ses habitantssont appelés les Mirandais ou Mirandaises.

Lepatrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre desmonuments historiques : l'église Notre-Dame, classée en 1921, et latour de Rohan, inscrite en 1948.

Géographie

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Article connexe :Géographie du Gers.

Localisation

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Mirande est une commune deGascogne située dans l'Astarac enPays d'Auch. Elle est le centre d'uneunité urbaine et de l'aire urbaine de Mirande.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontBerdoues,Estipouy,Idrac-Respaillès,Miramont-d'Astarac,Monclar-sur-Losse,Montesquiou,Mouchès,Saint-Martin etSaint-Médard.

Carte
Les limites communales de Mirande et celles de ses communes adjacentes.

Mirande est limitrophe de neuf autres communes.

Communes limitrophes deMirande[1]
Estipouy,
Montesquiou
MouchèsMiramont-d'Astarac
Monclar-sur-LosseMirandeIdrac-Respaillès
Saint-MartinBerdouesSaint-Médard

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de2 342 hectares ; son altitude varie de139 à 268 mètres[2].

Mirande se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Mirande.

La commune est dans lebassin de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Baïse, le Lizet, le ruisseau du Rieutort, un bras de la Baïse, le ruisseau de la Gravette, le ruisseau d'en Primefeuille et par divers petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 30 km de longueur totale[5],[Carte 1].

LaBaïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune deCapvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans laGaronne àSaint-Léger, après avoir traversé 52 communes[6].

LeLizet, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune deSaint-Martin et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Osse àSaint-Arailles, après avoir traversé 6 communes[7].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Gers.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[9]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[10] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[11]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[12],[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec10,5 jours de précipitations en janvier et6,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 818,5 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de42,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−20 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station MIRANDE (32)- alt : 184 m, lat : 43°31'48"N, lon : 0°24'02"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1971 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,924,36,610,313,715,615,512,19,24,92,48,2
Température moyenne (°C)66,99,912,215,919,521,721,818,414,59,36,613,6
Température maximale moyenne (°C)10,211,815,417,821,625,427,828,124,819,913,810,919
Record de froid (°C)
date du record
−20
16.01.1985
−10,8
09.02.12
−10,1
06.03.1971
−3,7
04.04.1996
−0,4
06.05.19
3,4
01.06.06
7
03.07.1979
5
20.08.1972
0
21.09.1977
−3
16.10.09
−9,8
23.11.1988
−11
25.12.01
−20
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20,8
01.01.22
25,7
27.02.19
28,2
21.03.1990
30,6
30.04.05
33,8
30.05.25
41,2
22.06.03
40,5
23.07.19
42,9
24.08.23
37
13.09.1987
34,3
01.10.23
26,2
01.11.20
23,2
16.12.1989
42,9
2023
Précipitations (mm)77,661,46579,983,764,159,454,455,659,983,174,4818,5
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
61
16.01.1905
61,5
02.02.1952
62
10.03.06
56
15.04.1874
75,3
30.05.1912
82
05.06.1883
112
03.07.1897
70
12.08.1897
58,3
08.09.1951
54
28.10.1882
74,2
09.11.1911
58
28.12.20
112
1897
Source :« Fiche 32256001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,2
1,9
77,6
 
 
 
11,8
2
61,4
 
 
 
15,4
4,3
65
 
 
 
17,8
6,6
79,9
 
 
 
21,6
10,3
83,7
 
 
 
25,4
13,7
64,1
 
 
 
27,8
15,6
59,4
 
 
 
28,1
15,5
54,4
 
 
 
24,8
12,1
55,6
 
 
 
19,9
9,2
59,9
 
 
 
13,8
4,9
83,1
 
 
 
10,9
2,4
74,4
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Voies de communication et transports

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La ligne931 du réseauliO relie la commune àAuch et àTarbes.

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Mirande est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Mirande[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirande, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,3 %),terres arables (21,1 %), forêts (13,7 %), zones urbanisées (9,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), prairies (0,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Mirande est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage[20]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laBaïse et leLizet. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1993, 1999, 2000, 2009 et 2011[23],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mirande.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 503 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 503 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2002, 2009 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques

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Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

La commune est en outre située en aval dubarrage de Puydarrieux, un ouvrage de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de 14,5 millions de mètres cubes[28]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[29].

Toponymie

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En langagearchitectural, unemirande (de l'occitanmiranda) désigne unetour de guet[30]. Le verbe latinmiror, mirari, miratus sum signifievoir avec étonnement,admirer et, par extension,observer.

Le nom deMirannes, communehomonyme duGers, partage cetteétymologie.

Histoire

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Mirande est unebastide duXIIIe siècle, édifiée sur la rive gauche de la Baïse.

Aux alentours, de nombreux vestigespréhistoriques et destumulus témoignent d'une occupation ancienne de la contrée.[réf. souhaitée]

Des archéologues[Lesquels ?] émettent l'hypothèse d'une implantationgallo-romaine sur le territoire où s'élève Mirande. Elle est accréditée par lapile et les enclos funéraires du quartier d'Artigues, mais aussi par plusieurs trouvailles fortuites dont la dernière en date est celle d'une tête enmarbre de grandeur naturelle mise à découvert lors de travaux exécutés dans une rue de Mirande.

Fondation

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Mirande fut fondée en1281, près du village deSaint-Jean-de-Lézian, parEustache de Beaumarchais,sénéchal de Toulouse, en accord deparéage avec l'abbé de Berdoues et le comte d'Astarac,Bernard IV, qui lui octroyèrent des coutumes souvent confirmées et étendues par la suite. Le roi de France, associé à leur paréage, promit son soutien à la ville naissante.

La cité présente un tracé régulier de bastide, avec sa place centrale et ses rues tirées au cordeau. Elle était protégée par une solide enceinte fortifiée percée de quatre portes qui subsistèrent en partie jusqu'auXIXe siècle. Un magnifiquechâteau comtal se dressait hors des murailles.

Croissance

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Grâce à sa situation idéale sur la Baïse, Mirande connut une expansion rapide et ne tarda pas à se trouver à l'étroit dans ses fortifications. Dès1297, elle devint la capitale du comté d'Astarac. Sa juridiction s'étendit bientôt à dix-huit villages qu'on appela le Perche de Mirande. Les Mirandais, jaloux de leurs droits et de leur liberté, se mirent vite en quête de nouvelles concessions. Pour cela, ils entrèrent successivement en conflit avec lecomte de Pardiac, les châtelains de Laas et de Monclar et même leurs propres seigneurs.

En1283, Bernard IV et son épouse avaient fondé à l'extérieur de la ville le couvent des Cordeliers, qui fut agrandi vers 1320 sur ordre dupapeJean XXII. Détruit par lesprotestants, puis reconstruit, il fut fermé en1790 et abandonné aux injures du temps. De même, en 1320, une révolte des habitants est durement réprimée par le frère du roi : Charles le Bel.

En1338, un Mirandais, P. Arnaud, combattit les Anglais sous les ordres de Raymond-Arnaud de Béarn, capitaine de Marsan. La même année,Philippe VI secourut Mirande, attaquée de tous côtés par les ennemis de la France.

Avec lamaison d'Astarac, les milices de la place prirent parti pour lecomte de Foix et le seigneur d'Antin, contre lecomte d'Armagnac et lebaron de Montesquiou. Leurs équipées dévastatrices furent suivies de terribles représailles et il fallut l'intervention duParlement de Toulouse pour y mettre fin, sousCharles VI.

Monument aux morts 1870.

En1442, Jean III, comte d'Astarac, conduisit plusieurs valeureux Mirandais à l'expédition deCharles VII contre les Anglais et - en 1453 - à celle qui leur enleva définitivement laGuyenne. À labataille de Castillon il commandait soixante-six hommes d'armes. En 1526, la comtesse Marthe d'Astarac assiégea Mirande pour venger une insulte que ses enfants y avaient reçue. Après quelques assauts improductifs, elle changea le siège en blocus et du couvent des Cordeliers où elle s'était retranchée, se livra à toutes sortes de violences sur ses adversaires. La population, courageuse mais trop faible pour résister longtemps, fit appel auParlement de Toulouse qui la délivra de l'implacable comtesse et confisqua le comté au profit de la Couronne. Les débats se poursuivirent devant leParlement de Bordeaux, le grand Conseil du roi et leParlement de Paris. Ils ne se terminèrent qu'en1562, par une transaction qui renforça les anciens privilèges des Mirandais. Huit ans plus tard, le petit-fils de Marthe, Henri de Foix-Candale, entra en possession de tout l'Astarac par lettres royales données à Gallon.

Temps modernes

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En1577, un lieutenant duroi de Navarre, au début de sa lutte contre laLigue, prit Mirande. Avec l'aide de quelques seigneurs dont le chevalier d'Antras, chef du parti catholique, les habitants se défirent de la garnison béarnaise au terme d'un sanglant combat. Les vainqueurs surent respecter le futurHenri IV qui, parvenu au trône de France, leur accorda de nouvelles faveurs. Ils se montrèrent dignes de la bienveillance royale et se virent confier la garde de leur cité en1615, à la suite de lettres très flatteuses de la cour, dont deux écrites parLouis XIII.

En1630 s'établit à Mirande uncouvent deClarisses. Rebâti au siècle suivant, il subit à la Révolution le sort de celui desCordeliers, sans être toutefois complètement délaissé puisqu'il devint collège. Mirande avait également unhôpital de Saint-Jacques, près de la Baïse, ouvert auxpèlerins en route pourCompostelle, et une confrérie de Pénitents blancs fondée par la commune elle-même en1630.

AuXVIIIe siècle, la prospérité de la ville s'accroit. Mirande possède à cette époque unefaïencerie, unetannerie et plusieurs ateliers de tissage. Toutefois, aucune de ces entreprises n'est importante et la ville souffre de n'avoir nisénéchaussée, niévêché. Elle est surtout connue pour ses foires agricoles.

Révolution française etXIXe siècle

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Jusqu'à la Révolution, la paroisse de Mazerettes (qui fut, avec les paroisses voisines d'Artigue et de Valantès, absorbée en 1841 par la commune de Mirande) était une des nombreuses enclaves de la Jugerie de Rivière-Verdun dans le Comté d'Armagnac.

Après lecoup d'État du 2 décembre 1851 deLouis-Napoléon Bonaparte, les républicains de Mirande et de ses environs s'insurgent pour défendre laRépublique. Ils réussissent à tenir la ville quelques jours[31]

La ville a connu d'importants travaux lors du mandat du maire Théophile Aubian de 1853 à 1862 : réfection de la voûte de la cathédrale, destruction de la vieille halle de la place d'Astarac, construction du tribunal et aménagement du cimetière.

XXe siècle

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Dans le contexte de la fin de laguerre d'Algérie, unhameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciensharkis et de leurs familles. Ces anciens harkis travaillèrent dans la forêt domaniale deBerdoues. Le camp a existé jusqu'en 1975[32].

Politique et administration

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Sous-préfecture.

Mirande est unesous-préfecture. À ce titre, elle abrite un centre des Finances publiques ou encore une permanence de laCaisse d'allocations familiales.

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, lenombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[33],[34].

Rattachements administratifs et électoraux

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Gers.
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Liste des maires

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Hôtel de ville de Mirande.
Liste des maires successifs[35]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17891793Bousquet  
17931794Seillan  
17941785Saint-Arroman  
17951796Seillan  
17961798Filhos  
17981800Lacoste
Lafitte
  
18001801Lafitte  
18011813Médard Ducos  
18131815Delort  
18151817Souriguère  
18171823Mailhos  
18231830Boussès  
18301831Cassaignard  
18311832Mieussens  
18321836Burot  
18361838Terrail  
18381848Lafitte fils  
18481853Burot  
18531862Théophile Aubian Rentier
18621865Alphonse Mieussens Ancien officier de marine
18651870Jules Seillan Avoué, viticulteur
18701878Léonce Boussès  
18781908Edouard Campardon  
19081919Thomas  
19191923Alexandre Gouzenne  
19231934Joseph MeilhanRad.Conseiller d'arrondissement
19341944Paul Noulens  
19441945Vignolle  
 
19451956Élie DuffortRad.Conseiller général de Mirande(1951 → 1956)
Décédé en fonction
19571988André BeaudranUDF-Rad.Assureur
Conseiller général de Mirande(1957 → 1970)
Décédé en fonction
19881989Jean Combecave Premier adjoint du précédent
19892020Pierre BeaudranUDF-Rad.
NDG
Huissier
Président de laCC Cœur d'Astarac en Gascogne
(2000 → 2014)
2020en coursPatrick FantonSEDVD
puisHorizons
Médecin
Ancien conseiller régional(1998 → 2004)
Président de laCC Cœur d'Astarac en Gascogne
(2014 → )

Intercommunalité

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Mirande appartient à lacommunauté de communes Cœur d'Astarac en Gascogne dont dépend l'aménagement des zones d'activité, la gestion de Ludina ou du camping de l'Ile du Pont...

La collecte des déchets et ladéchèterie sont gérées par le Syndicat Mixte de Collecte des Déchets du Secteur Sud de Mirande.

L'adduction d'eau est aux mains du Sideau (Syndicat Intercommunal d'Adduction d'Eau Potable de Mirande).

Mirande est doté d'unservice départemental d'incendie et de secours et d'unegendarmerie.

Jumelages

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Villes jumelées
Villes amies

Population et société

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Démographie

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Articles détaillés :Unité urbaine de Mirande etAire urbaine de Mirande.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2022, la commune comptait 3 442 habitants[Note 6], en évolution de −1,18 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311841184618511856
1 6551 5581 9682 1282 5323 4093 7973 4543 509
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
186118661872187618811886189118961901
3 3044 0103 8853 8123 7483 9164 2443 7713 867
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190619111921192619311936194619541962
3 6423 4242 5592 6942 7613 0193 5923 5003 610
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992005200620102015
4 0753 8793 8713 5653 5683 6913 6763 6853 483
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20202022-------
3 4453 442-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puisInsee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :1968[40]1975[40]1982[40]1990[40]1999[40]2006[41]2009[42]2013[43]
Rang de la commune dans le département58888777
Nombre de communes du département466462462462463463463463

Enseignement

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Mirande fait partie de l'académie de Toulouse.

L'accueil des enfants est assuré sur la commune de Mirande de lacrèche aulycée (général et professionnel) en passant par l'école maternelle, l'école élémentaire et lecollège, le tout étant complété par unebibliothèque et uncentre aéré. Une école primaire catholique sous contrat d'association avec l'État existe, ainsi qu'un lycée professionnel agricole (LPA).

Manifestations culturelles et festivités

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Festival Country Music de Mirande :festival deCountry Music :1erfestival européen de ce genre musical. La première édition remonte à1992. Le festival se déroule mi-juillet sur environ cinq jours.

Quant aux fêtes patronales du15 août, elles attirent toujours un vaste public. La vie culturelle, elle, s'appuie sur unebibliothèque, une sociétéphilharmonique qui donne de nombreuxconcerts et surtout unmusée des Beaux-Arts (dit des « Petits Maîtres »), qui est l'un des plus riches deGascogne. Fondé en1832 par un enfant de Mirande, Joseph Delort, il possède de remarquables tableaux de l'écoleRenaissance desPays-Bas et des écoles française et italienne desXVIIe etXIXe siècles, citons un tableau deClaude Vignon, peintre français duXVIIe siècle, représentant le prophèteZacharie. La canne deToussaint Louverture y est conservée.

Un groupe folklorique très vivant, Lous Mirandes, fait connaître aux touristes les danses anciennes de la région et organise une grande fêtefolklorique (groupes français et étrangers) pendant les fêtes patronales du.

  • Festival 2008
    Festival 2008

Santé

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Mirande possède un hôpital local faisant office demaison de retraite publique.

Sports

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Clubs sportifs
  • L'Entente Astarac Bigorre XV, club derugby à XV, évolue enfédérale 2.
  • LeBAC Mirande, ancien club debasket-ball dont Mirande peut s'enorgueillir, a remporté trois titres dechampion de France de basket-ball (LFB) en 1988, 1989 et 1990.
  • Autres clubs: Archerie mirandaise. Club automobile Mirande Astarac. Club de canoé kayak. AFOL (astarac foot mirandais loisir). Aéro Club Mirandais. Football Club Mirandais. Judo club. Karaté contact Mirandais. Mirande Badminton Club. Tennis Club. La fraternelle société de pêche
Équipements sportifs

Mirande est doté d'un domaine aqualudique en plein air dénommé Ludina. Il jouxte la base de loisir du Batardeau, espace verdoyant équipé de parcours sportifs terrestre et aquatique disposés au gré de laBaïse, du lac et de leurs pourtours. Une partie de ce lieu a été aménagée en camping ***.

Les allées Charles-de-Gaulle abritent un terrain depétanque.

Plusieurs espaces de jeu destinés aux enfants sont éparpillés dans la ville dont au cœur de la base de loisir du Batardeau, des allées Charles-de-Gaulle et du square de la mairie.

Des terrains derugby oufootball et unfronton depelote basque se situent au sein du complexe sportif centré sur le stade.

Écologie et recyclage

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Économie

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Revenus

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En 2018 (donnéesInsee publiées en), la commune compte 1 666 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 3 223 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 19 080 [I 6] (20 820 € dans le département[I 7]). 39 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (43,9 % dans le département).

Emploi

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Taux de chômage
200820132018
Commune[I 8]9,9 %12,8 %11,6 %
Département[I 9]6,1 %7,5 %8,2 %
France entière[I 10]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 896 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (61,8 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Mirande[Carte 4],[I 11]. Elle compte 2 039 emplois en 2018, contre 2 151 en 2013 et 2 101 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 201, soit unindicateur de concentration d'emploi de 169,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,9 %[I 12].

Sur ces 1 201 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 692 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 71,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % lestransports en commun, 16,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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376 établissements[Note 10] sont implantés à Mirande au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble376100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5314,1 %(12,3 %)
Construction3910,4 %(14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11630,9 %(27,7 %)
Information et communication61,6 %(1,8 %)
Activités financières et d'assurance195,1 %(3,5 %)
Activités immobilières195,1 %(5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4211,2 %(14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
6116,2 %(12,3 %)
Autres activités de services215,6 %(8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,9 % du nombre total d'établissements de la commune (116 sur les 376 entreprises implantées à Mirande), contre 27,7 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[44] :

Agriculture

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Mirande est un centre d'élevage et d'exportation de lavolaille. Une race bovine, lamirandaise, est issue de la région.

La commune est dans le « Haut-Armagnac », unepetite région agricole occupant le centre du département du Gers[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988200020102020
Exploitations48373025
SAU[Note 13] (ha)1 4471 2821 1111 034

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 48 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 37 en 2000 puis à 30 en 2010[47] et enfin à 25 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[48],[Carte 7]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de1 447 ha en 1988 à1 034 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à41 ha[47].

Tourisme

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Letourisme s'illustre par la présence d'un camping, de plusieurs hôtels et nombreuses résidences secondaires. La ville se transforme lors du Festival de Country Music qui attire de très nombreux visiteurs. Une boutique spécialisée et unCountry Club exploitent encore ce thème toute l'année.

Commerce et services

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Les établissements commerciaux sont avant tout tournés vers l'alimentaire, la banque, l'assurance, l'habillement, l'automobile, l'informatique et la pépiniérie. Un jardin doté d'une tour d'observation, construite sur le modèle des pigeonniers d'antan, agrémente le pourtour de la jardinerie d'Embaloge. On compte de nombreuses moyennes surfaces.

De nombreux praticiens s'y sont également installés.

Artisanat ou industrie légère

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Mirande s'illustre dans des secteurs tels que la production de mobilier en bois, l'agro-alimentaire avicole...

Gers Équipement est un site spécialisé dans les ustensiles ménagers et les foires avec reprise d'invendus. Il s'agit, avec 200 salariés, du premier employeur privé local[49].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices publics

La commune compte deux bâtiments administratifs de prestige austyle Second Empire très affirmé. Il s'agit d'abord de la mairie devant laquelle a été aménagé un agréablesquare. Il s'agit ensuite de la sous-préfecture voisine de la place de la Liberté. L'histoire de ces deux bâtiments est à lier à celle du député, candidat de l'Empereur,Granier de Gassagnac qui œuvre alors pour que la ville devienne sous-préfecture[50].

La halle, témoignage de la fin duXIXe siècle, dont une entrée est surmontée d'uncampanile, marie charpentes de bois et de fer. Sur l'un de ses flancs, elle fait face à l'Hôtel des Impôts qui, avec le lycée Alain-Fournier, constituent deux édifices datant des premières années duXXe siècle.

L'ancienne halle démolie en 1850 trônait au centre de la principale place de Mirande. La place d'Astarac est aujourd'hui dotée d'un élégant kiosque.

Non loin du pont Louis XV enjambant la Baïse, est visible l'ancien moulin.

  • Halle
    Halle
  • Lycée Alain Fournier
    Lycée Alain Fournier
  • Hôtel des Impôts
    Hôtel des Impôts
Constructions seigneuriales

On peut voir à Mirande quelques vestiges des anciennes fortifications ainsi que la tour du Bourreau qui aurait été un lieu d'exécutions.

À l'image de l'abbé qui en centre-ville avait doté sa maison d'une tour aujourd'hui dénommée tour de l'Horloge, le comte d'Astarac Bernard IV et son fils Centulle III établirent en ville une résidence auXIVe siècle dont la tour de Rohan est le donjon.

Ils ont alors également en périphérie un château dont les vestiges remonteraient auXIIe siècle.

  • Tour de Rohan
    Tour de Rohan
  • Tour du Bourreau
    Tour du Bourreau
  • Vestige des remparts, place de la République
    Vestige des remparts, place de la République
Demeures anciennes et places

Mirande compte de nombreuses maisons à colombages contemporaines de l'édification de la cathédrale mais également de belles demeures duXVIIIe siècle voisines de la place à arceaux. À l'image de la tour de l'Horloge qui surplombe le Café Glacier, les époques s'entremêlent ainsi autour du kiosque de la place d'Astarac.

Près de la caserne des Gardes, une plaque rappelle qu'Alain-Fournier, l'auteur duGrand Meaulnes, logea ici.

Les verdoyantes allées Charles-de-Gaulle longent laRN 21 d'où sont ainsi visibles les monuments aux morts.

  • Place d'Astarac
    Place d'Astarac
  • Tour de l'Horloge
    Tour de l'Horloge
  • Allées Charles-de-Gaulle
    Allées Charles-de-Gaulle
Édifices religieux
Article détaillé :Église Sainte-Marie de Mirande.

L'ancienne cathédrale Notre-Dame, devenue depuis l'église Sainte-Marie[51], de stylegothique méridional[52], surplombe la ville. L'église, dont la construction est due à l'abbé de Berdoues et au comte d'Astarac, remonte aux premières années duXVe siècle. Elle devint paroissiale et archiprêtré après la destruction de l'église de Saint-Jean de Lézian, auXVIe siècle.

En1410, lepape l'avait désignée pour siège de l'évêché qu'il fondait au bénéfice de l'abbaye deBerdoues. Trois ans après la bulle d'érection fut révoquée, mais l'évêché éphémère de Mirande valut à son église un titre decathédrale qui lui sied bien. L'édifice, imposant, enjambe la route par un étonnantporche jouxtant le clocher, lequel supporte des clochetons. Il se signale aussi par ses stalles, ainsi que par un autel provenant de l'abbaye de Berdoues, un beauvitrail duXVe siècle attribué au maître verrierArnaud de Moles, auteur des vitraux de la Cathédrale d'Auch, et lechemin de croix du peintre Louis Boulanger (XIXe siècle). L'église possède des orgues construits à l'initiative de l'abbé Bartherote, curé de Mirande, à partir de1860 et achevés en1866[53]. L'église est classée au titre objet desmonuments historiques depuis 1921[54].

  • L'hôpital Saint-Jacques, ancienne maison de charité, se résume aujourd'hui à son dernier vestige : une porte ogivale surmontée d'une statuette.
  • En dehors du centre-ville, trois autres églises desservent les divers quartiers soit celle de Valantées, celle d'Artigues et celle de Mazerettes.
  • Chapelle du cimetière du Parc d'Artigues.
  • Cathédrale
    Cathédrale
  • Intérieur de la cathédrale
    Intérieur de la cathédrale
  • Intérieur de la cathédrale
    Intérieur de la cathédrale

Équipements culturels

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Le musée des Beaux-Arts et Arts Décoratifs

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Lemusée des Beaux-Arts et Arts Décoratifs de Mirande abrite notamment une intéressante collection de peintures flamandes, italiennes et française s'échelonnant duXIVe auXXe siècle ainsi qu'un échantillonnage de poteries antiques, un riche ensemble de faïences et porcelaines. Il réunit également de touchantes encres d'inspiration médiévale exécutées au front par Gervais Cuzes, combattant de laGrande Guerre mort dans ce conflit à l'âge de 23 ans. L'établissement s'est installé dans ses locaux actuels en 1983 mais, il est en fait né de la volonté, exprimée par un testament en 1832, de Joseph Delort, notable d'origine mirandaise amateur d'art ayant réussi une brillante carrière administrative à Paris.

Le cinéma

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Le Cinéma Astarac[55] jouxte les allées Charles-de-Gaulle.

La médiathèque Le Colisée

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La médiathèque Le Colisée[56] se situe sur la Place Fessenheim-Rustenhart. Depuis 2012, un salon du livre jeunesse[57] est organisé en collaboration avec l'Association du Renouveau de la Bastide[58].

  • Musée des Beaux-Arts et Arts Décoratifs et office du Tourisme
    Musée des Beaux-Arts et Arts Décoratifs et office du Tourisme
  • Médiathèque Le Colisée
    Médiathèque Le Colisée
  • Cinéma Astarac
    Cinéma Astarac

Équipements voués au loisir et au sport

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Mirande est doté d'un domaine aqualudique en plein air dénommé Ludina. Il jouxte la base de loisir du Batardeau, espace verdoyant équipé de parcours sportifs terrestre et aquatique disposés au gré de laBaïse, du lac et de leurs pourtours. Une partie de ce lieu a été aménagée en camping ***.

Les allées Charles-de-Gaulle abritent un terrain depétanque.

Plusieurs espaces de jeu destinés aux enfants sont éparpillés dans la ville dont au cœur de la base de loisir du Batardeau, des allées Charles-de-Gaulle et du square de la mairie.

Des terrains derugby oufootball et unfronton depelote basque se situent au sein du complexe sportif centré sur le stade.

  • Barrage du Batardeau
    Barrage du Batardeau
  • Pigeonnier de la base de loisir du Batardeau
    Pigeonnier de la base de loisir du Batardeau
  • Lac
    Lac

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Pour un article plus général, voirArmorial des communes du Gers.

Blason de MirandeBlason
D'azur aux trois miroirs d'argent cerclés d'or[64].
Devise / Cri
« miranda in situ pulchra » (Mirande dans un site magnifique).
Détails

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Mirande, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Mirande » surGéoportail(consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », surinsee,fr,(consulté le).
  2. « Unité urbaine 2020 de Mirande », surinsee.fr(consulté le).
  3. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Mirande ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mirande », surinsee.fr(consulté le).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Mirande »(consulté le).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers »(consulté le).
  8. a etb« Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mirande »(consulté le).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers »(consulté le).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière »(consulté le).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sursite de l'Insee(consulté le).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Mirande »(consulté le).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 »(consulté le).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 »(consulté le).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Mirande »(consulté le).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers »(consulté le).

Autres sources

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  1. Carte IGN sousGéoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière,[lire en ligne].
  3. Plan séisme
  4. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. »[PDF], surdraaf.occitanie.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  5. « Fiche communale de Mirande », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie(consulté le).
  6. Sandre, « la Baïse »
  7. Sandre, « le Lizet »
  8. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  9. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  10. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  12. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  13. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  14. « Station Météo-France « Mirande » - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  15. « Station Météo-France « Mirande » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Mirande », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Mirande », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  18. « Liste des espaces protégés sur la commune de Mirande », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
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Plus de 1 000 000 d'habitantsToulouse (1 360 514 hab.)Drapeau de Midi-Pyrénées
Entre 100 000 et 1 000 000 habitants
Entre 50 000 et 100 000 habitants
Entre 25 000 et 50 000 habitants
Entre 10 000 et 25 000 habitants
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