Au, Mirande est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Mirande[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirande, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,3 %),terres arables (21,1 %), forêts (13,7 %), zones urbanisées (9,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), prairies (0,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laBaïse et leLizet. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1993, 1999, 2000, 2009 et 2011[23],[20].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mirande.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 503 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 503 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2002, 2009 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
La commune est en outre située en aval dubarrage de Puydarrieux, un ouvrage de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de 14,5 millions de mètres cubes[28]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[29].
En langagearchitectural, unemirande (de l'occitanmiranda) désigne unetour de guet[30]. Le verbe latinmiror, mirari, miratus sum signifievoir avec étonnement,admirer et, par extension,observer.
Des archéologues[Lesquels ?] émettent l'hypothèse d'une implantationgallo-romaine sur le territoire où s'élève Mirande. Elle est accréditée par lapile et les enclos funéraires du quartier d'Artigues, mais aussi par plusieurs trouvailles fortuites dont la dernière en date est celle d'une tête enmarbre de grandeur naturelle mise à découvert lors de travaux exécutés dans une rue de Mirande.
Mirande fut fondée en1281, près du village deSaint-Jean-de-Lézian, parEustache de Beaumarchais,sénéchal de Toulouse, en accord deparéage avec l'abbé de Berdoues et le comte d'Astarac,Bernard IV, qui lui octroyèrent des coutumes souvent confirmées et étendues par la suite. Le roi de France, associé à leur paréage, promit son soutien à la ville naissante.
La cité présente un tracé régulier de bastide, avec sa place centrale et ses rues tirées au cordeau. Elle était protégée par une solide enceinte fortifiée percée de quatre portes qui subsistèrent en partie jusqu'auXIXe siècle. Un magnifiquechâteau comtal se dressait hors des murailles.
Grâce à sa situation idéale sur la Baïse, Mirande connut une expansion rapide et ne tarda pas à se trouver à l'étroit dans ses fortifications. Dès1297, elle devint la capitale du comté d'Astarac. Sa juridiction s'étendit bientôt à dix-huit villages qu'on appela le Perche de Mirande. Les Mirandais, jaloux de leurs droits et de leur liberté, se mirent vite en quête de nouvelles concessions. Pour cela, ils entrèrent successivement en conflit avec lecomte de Pardiac, les châtelains de Laas et de Monclar et même leurs propres seigneurs.
En1283, Bernard IV et son épouse avaient fondé à l'extérieur de la ville le couvent des Cordeliers, qui fut agrandi vers 1320 sur ordre dupapeJean XXII. Détruit par lesprotestants, puis reconstruit, il fut fermé en1790 et abandonné aux injures du temps. De même, en 1320, une révolte des habitants est durement réprimée par le frère du roi : Charles le Bel.
En1338, un Mirandais, P. Arnaud, combattit les Anglais sous les ordres de Raymond-Arnaud de Béarn, capitaine de Marsan. La même année,Philippe VI secourut Mirande, attaquée de tous côtés par les ennemis de la France.
En1442, Jean III, comte d'Astarac, conduisit plusieurs valeureux Mirandais à l'expédition deCharles VII contre les Anglais et - en 1453 - à celle qui leur enleva définitivement laGuyenne. À labataille de Castillon il commandait soixante-six hommes d'armes. En 1526, la comtesse Marthe d'Astarac assiégea Mirande pour venger une insulte que ses enfants y avaient reçue. Après quelques assauts improductifs, elle changea le siège en blocus et du couvent des Cordeliers où elle s'était retranchée, se livra à toutes sortes de violences sur ses adversaires. La population, courageuse mais trop faible pour résister longtemps, fit appel auParlement de Toulouse qui la délivra de l'implacable comtesse et confisqua le comté au profit de la Couronne. Les débats se poursuivirent devant leParlement de Bordeaux, le grand Conseil du roi et leParlement de Paris. Ils ne se terminèrent qu'en1562, par une transaction qui renforça les anciens privilèges des Mirandais. Huit ans plus tard, le petit-fils de Marthe, Henri de Foix-Candale, entra en possession de tout l'Astarac par lettres royales données à Gallon.
En1577, un lieutenant duroi de Navarre, au début de sa lutte contre laLigue, prit Mirande. Avec l'aide de quelques seigneurs dont le chevalier d'Antras, chef du parti catholique, les habitants se défirent de la garnison béarnaise au terme d'un sanglant combat. Les vainqueurs surent respecter le futurHenri IV qui, parvenu au trône de France, leur accorda de nouvelles faveurs. Ils se montrèrent dignes de la bienveillance royale et se virent confier la garde de leur cité en1615, à la suite de lettres très flatteuses de la cour, dont deux écrites parLouis XIII.
En1630 s'établit à Mirande uncouvent deClarisses. Rebâti au siècle suivant, il subit à la Révolution le sort de celui desCordeliers, sans être toutefois complètement délaissé puisqu'il devint collège. Mirande avait également unhôpital de Saint-Jacques, près de la Baïse, ouvert auxpèlerins en route pourCompostelle, et une confrérie de Pénitents blancs fondée par la commune elle-même en1630.
AuXVIIIe siècle, la prospérité de la ville s'accroit. Mirande possède à cette époque unefaïencerie, unetannerie et plusieurs ateliers de tissage. Toutefois, aucune de ces entreprises n'est importante et la ville souffre de n'avoir nisénéchaussée, niévêché. Elle est surtout connue pour ses foires agricoles.
Jusqu'à la Révolution, la paroisse de Mazerettes (qui fut, avec les paroisses voisines d'Artigue et de Valantès, absorbée en 1841 par la commune de Mirande) était une des nombreuses enclaves de la Jugerie de Rivière-Verdun dans le Comté d'Armagnac.
La ville a connu d'importants travaux lors du mandat du maire Théophile Aubian de 1853 à 1862 : réfection de la voûte de la cathédrale, destruction de la vieille halle de la place d'Astarac, construction du tribunal et aménagement du cimetière.
Dans le contexte de la fin de laguerre d'Algérie, unhameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciensharkis et de leurs familles. Ces anciens harkis travaillèrent dans la forêt domaniale deBerdoues. Le camp a existé jusqu'en 1975[32].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, lenombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[33],[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2022, la commune comptait 3 442 habitants[Note 6], en évolution de −1,18 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'accueil des enfants est assuré sur la commune de Mirande de lacrèche aulycée (général et professionnel) en passant par l'école maternelle, l'école élémentaire et lecollège, le tout étant complété par unebibliothèque et uncentre aéré. Une école primaire catholique sous contrat d'association avec l'État existe, ainsi qu'un lycée professionnel agricole (LPA).
Un groupe folklorique très vivant, Lous Mirandes, fait connaître aux touristes les danses anciennes de la région et organise une grande fêtefolklorique (groupes français et étrangers) pendant les fêtes patronales du.
Autres clubs: Archerie mirandaise. Club automobile Mirande Astarac. Club de canoé kayak. AFOL (astarac foot mirandais loisir). Aéro Club Mirandais. Football Club Mirandais. Judo club. Karaté contact Mirandais. Mirande Badminton Club. Tennis Club. La fraternelle société de pêche
Équipements sportifs
Mirande est doté d'un domaine aqualudique en plein air dénommé Ludina. Il jouxte la base de loisir du Batardeau, espace verdoyant équipé de parcours sportifs terrestre et aquatique disposés au gré de laBaïse, du lac et de leurs pourtours. Une partie de ce lieu a été aménagée en camping ***.
Les allées Charles-de-Gaulle abritent un terrain depétanque.
Plusieurs espaces de jeu destinés aux enfants sont éparpillés dans la ville dont au cœur de la base de loisir du Batardeau, des allées Charles-de-Gaulle et du square de la mairie.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 896 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (61,8 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
Sur ces 1 201 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 692 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 71,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % lestransports en commun, 16,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
376 établissements[Note 10] sont implantés à Mirande au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
376
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
53
14,1 %
(12,3 %)
Construction
39
10,4 %
(14,6 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
116
30,9 %
(27,7 %)
Information et communication
6
1,6 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
19
5,1 %
(3,5 %)
Activités immobilières
19
5,1 %
(5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
42
11,2 %
(14,4 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
61
16,2 %
(12,3 %)
Autres activités de services
21
5,6 %
(8,3 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,9 % du nombre total d'établissements de la commune (116 sur les 376 entreprises implantées à Mirande), contre 27,7 % au niveau départemental[I 16].
Mirande est un centre d'élevage et d'exportation de lavolaille. Une race bovine, lamirandaise, est issue de la région.
La commune est dans le « Haut-Armagnac », unepetite région agricole occupant le centre du département du Gers[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 48 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 37 en 2000 puis à 30 en 2010[47] et enfin à 25 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[48],[Carte 7]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de1 447ha en 1988 à1 034ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à41ha[47].
Letourisme s'illustre par la présence d'un camping, de plusieurs hôtels et nombreuses résidences secondaires. La ville se transforme lors du Festival de Country Music qui attire de très nombreux visiteurs. Une boutique spécialisée et unCountry Club exploitent encore ce thème toute l'année.
Les établissements commerciaux sont avant tout tournés vers l'alimentaire, la banque, l'assurance, l'habillement, l'automobile, l'informatique et la pépiniérie. Un jardin doté d'une tour d'observation, construite sur le modèle des pigeonniers d'antan, agrémente le pourtour de la jardinerie d'Embaloge. On compte de nombreuses moyennes surfaces.
De nombreux praticiens s'y sont également installés.
Mirande s'illustre dans des secteurs tels que la production de mobilier en bois, l'agro-alimentaire avicole...
Gers Équipement est un site spécialisé dans les ustensiles ménagers et les foires avec reprise d'invendus. Il s'agit, avec 200 salariés, du premier employeur privé local[49].
La commune compte deux bâtiments administratifs de prestige austyle Second Empire très affirmé. Il s'agit d'abord de la mairie devant laquelle a été aménagé un agréablesquare. Il s'agit ensuite de la sous-préfecture voisine de la place de la Liberté. L'histoire de ces deux bâtiments est à lier à celle du député, candidat de l'Empereur,Granier de Gassagnac qui œuvre alors pour que la ville devienne sous-préfecture[50].
La halle, témoignage de la fin duXIXe siècle, dont une entrée est surmontée d'uncampanile, marie charpentes de bois et de fer. Sur l'un de ses flancs, elle fait face à l'Hôtel des Impôts qui, avec le lycée Alain-Fournier, constituent deux édifices datant des premières années duXXe siècle.
L'ancienne halle démolie en 1850 trônait au centre de la principale place de Mirande. La place d'Astarac est aujourd'hui dotée d'un élégant kiosque.
Non loin du pont Louis XV enjambant la Baïse, est visible l'ancien moulin.
Halle
Lycée Alain Fournier
Hôtel des Impôts
Constructions seigneuriales
On peut voir à Mirande quelques vestiges des anciennes fortifications ainsi que la tour du Bourreau qui aurait été un lieu d'exécutions.
À l'image de l'abbé qui en centre-ville avait doté sa maison d'une tour aujourd'hui dénommée tour de l'Horloge, le comte d'Astarac Bernard IV et son fils Centulle III établirent en ville une résidence auXIVe siècle dont la tour de Rohan est le donjon.
Ils ont alors également en périphérie un château dont les vestiges remonteraient auXIIe siècle.
La médiathèque Le Colisée[56] se situe sur la Place Fessenheim-Rustenhart. Depuis 2012, un salon du livre jeunesse[57] est organisé en collaboration avec l'Association du Renouveau de la Bastide[58].
Musée des Beaux-Arts et Arts Décoratifs et office du Tourisme
Mirande est doté d'un domaine aqualudique en plein air dénommé Ludina. Il jouxte la base de loisir du Batardeau, espace verdoyant équipé de parcours sportifs terrestre et aquatique disposés au gré de laBaïse, du lac et de leurs pourtours. Une partie de ce lieu a été aménagée en camping ***.
Les allées Charles-de-Gaulle abritent un terrain depétanque.
Plusieurs espaces de jeu destinés aux enfants sont éparpillés dans la ville dont au cœur de la base de loisir du Batardeau, des allées Charles-de-Gaulle et du square de la mairie.
Henri Desqué (1910-1991) : instituteur, militant syndicaliste du SNI et socialiste auSFIO, il participe à la résistance et est fait prisonnier de 1940 à 1945. Il fut élève de l'école primaire supérieure de Mirande[59].
André Fontanier (1910-1992) : instituteur syndicaliste auSNI et fervent supporter de la pédagogieFreinet (apprentissage par expérimentation), militant communiste auPCF, résistant desFFI et conseiller municipal deMontauban, a étudié à Mirande[60].
Robert Alart (1921-2019) : Historien spécialisé dans la métallurgie. Résistant dans lesmaquis du Massif central et déporté àBuchenwald en 1944 puis àBergen-Belsen. Professeur d'histoire syndicaliste (SNES) et communiste. Il enseigne au collège de Mirande à partir de 1945 et devient secrétaire de la sectionPCF de Mirande[61].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Mirande, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Éric Anceau, « Le coup d’État du 2 décembre 1851 ou la chronique de deux morts annoncées et l’avènement d’un grand principe »,Parlement[s], Revue d'histoire politique 2009/2 (n° 12).(ISSN1768-6520), p. 35