Pour les articles homonymes, voirMirambeau.
| Mirambeau | |||||
La mairie. | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Occitanie | ||||
| Département | Haute-Garonne | ||||
| Arrondissement | Saint-Gaudens | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges | ||||
| Maire Mandat | Josiane de Marchi 2020-2026 | ||||
| Code postal | 31230 | ||||
| Code commune | 31343 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Mirambolais | ||||
| Population municipale | 62 hab.(2022 | ||||
| Densité | 16 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 43° 24′ 14″ nord, 0° 52′ 04″ est | ||||
| Altitude | Min. 183 m Max. 300 m | ||||
| Superficie | 3,96 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Cazères | ||||
| Législatives | Huitième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Haute-Garonne Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
| modifier | |||||
Mirambeau est unecommune française située dans l'ouest dudépartement de laHaute-Garonne enrégionOccitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays deComminges, correspondant à l’anciencomté de Comminges, circonscription de laprovince de Gascogne située sur les départements actuels duGers, de laHaute-Garonne, desHautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par laSave, l'Espienne et par divers autres petits cours d'eau.
Mirambeau est une commune rurale qui compte 62 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 286 habitants en 1831. Ses habitantssont appelés les Mirambolais ou Mirambolaises.
La commune de Mirambeau se trouve dans ledépartement de laHaute-Garonne, enrégionOccitanie[I 1].
Elle se situe à 52 km à vol d'oiseau deToulouse[1],préfecture du département, à 35 km de Saint-Gaudens[2],sous-préfecture, et à 28 km deCazères[3],bureau centralisateur ducanton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour lesélections départementales[I 1].La commune fait en outre partie dubassin de vie de L'Isle-en-Dodon[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] :Martisserre (1,6 km),Espaon (1,9 km),Cadeillan (2,5 km),Boissède (3,5 km),L'Isle-en-Dodon (3,5 km),Agassac (3,9 km),Garravet (4,0 km),Frontignan-Savès (4,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Mirambeau fait partie des collinesgasconnes duSavès, délimitées au sud et à l'est par les reliefs plus marqués des collines duComminges, annonciatrices de la chaîne des Pyrénées, qui se dévoile pleinement depuis les coteaux ou les vallées. Ce territoire s'organise autour de la large vallée de laSave, dont la confluence avec les autres vallées majeures que sont laGesse et l’Aussoue, s'opère au nord[5],[6].
Les communes limitrophes sontBoissède,Cadeillan,Espaon,Garravet,L'Isle-en-Dodon etMartisserre.
| Cadeillan (Gers) | Espaon (Gers) | Garravet (Gers) |
| Boissède | Martisserre | |
| L'Isle-en-Dodon |
La superficie de la commune est de396 hectares ; son altitude varie de183 à 300 mètres[8].

La commune est dans lebassin de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[9]. Elle est drainée par laSave, l'Espienne, un bras de la Save, la Bourdasse, la Naude et par divers petits cours d'eau, constituant unréseau hydrographique de 8 km de longueur totale[10],[Carte 1].
LaSave, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune deLannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans laGaronne àGrenade, après avoir traversé 46 communes[11].
L'Espienne, d'une longueur totale de 17,5 km, prend sa source dans la commune deSaint-Frajou et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aussoue àSamatan (32), après avoir traversé 9 communes[12].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de la Haute-Garonne.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[13]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[14]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[15] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[16]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[17],[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec9,5 jours de précipitations en janvier et5,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deLahas à17 km àvol d'oiseau[19], est de13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[20],[21]. La température maximale relevée sur cette station est de41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−11,3 °C, atteinte le[Note 2].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[22],[23],[24].
Au, Mirambeau est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (85,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), forêts (2,1 %), prairies (1 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Accès avec la ligne régulière de transport interurbain duréseau Arc-en-ciel (anciennementSEMVAT).
Le territoire de la commune de Mirambeau est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations etséisme (sismicité faible)[26]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Espienne. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000 et 2009[28],[26].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 35 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 35 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, lenombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[31],[32].
Commune faisant partie de lahuitième circonscription de la Haute-Garonne de lacommunauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges et ducanton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Mirambeau faisait partie de l'ex-canton de L'Isle-en-Dodon) et avant le elle faisait partie de lacommunauté de communes des Portes du Comminges.
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| avant 1988 | ? | Maurice Fronton | ||
| mars2001 | 2008 | Maurice Lafforgue | ||
| mars2008 | en cours | Josiane De Marchi | Retraitée Fonction publique | |
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].En 2022, la commune comptait 62 habitants[Note 3], en évolution de −3,12 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %,France horsMayotte : +2,11 %).
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puisInsee à partir de 2006[36].) Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
| selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
| Rang de la commune dans le département | 503 | 512 | 527 | 532 | 571 | 549 | 558 | 532 |
| Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Mirambeau fait partie de l'académie de Toulouse.
| 2008 | 2013 | 2018 | |
|---|---|---|---|
| Commune[I 5] | 14,7 % | 12,5 % | 12 % |
| Département[I 6] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
| France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 25 personnes, parmi lesquelles on compte 68 % d'actifs (56 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 32 % d'inactifs[Note 4],[I 5]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 8]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 11 en 2013 et 11 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 15, soit unindicateur de concentration d'emploi de 61,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36 %[I 9].
Sur ces 15 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 4 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, la totalité des habitants utilise un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues[I 11].
Deux établissements[Note 5] seulement relevant d’une activité hors champ de l’agriculture sont implantés à Mirambeau au[I 12].
| 1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
|---|---|---|---|---|
| Exploitations | 10 | 8 | 4 | 3 |
| SAU[Note 6] (ha) | 413 | 597 | 433 | 424 |
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », unepetite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief decuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Troisexploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 8] (dix en 1988). Lasuperficie agricole utilisée est de424 ha[43],[Carte 6],[Carte 7].
Sur les autres projets Wikimedia :