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Ministère de l'Écologie (France)

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Pour les articles homonymes, voirMinistère de l'Écologie.

Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche
(appellation depuis le 23 décembre 2024)
Exposition sur lessites classés dans le salon bleu, à l'Hôtel de Roquelaure.
Histoire
Fondation
1971 : ministère de la Protection de la nature et de l'environnement
1978 : ministère de l'Environnement et du Cadre de vie
1981 : ministère de l'Environnement
1997 : ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement
2002 : ministère de l'Écologie et du développement durable
2007 : ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables
2010 : ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
2012 : ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie
2016 : ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer
2017 : ministère de la Transition écologique et solidaire
2020 : ministère de la Transition écologique
2022 : ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
2024 : ministère de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques
Cadre
Sigles
MEDD, MEEM, MTES, MEEDM, MTE, MTE-MCTVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Protection de l'environnement, administration publique généraleVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Langue
Organisation
Effectif
40 805 (2018)[2]
Ministre
Personnes clés
Organisation mère
Organismes affiliés
Budget
26,153 milliards d’euros (2016)[1]
Site web
Identifiants
data.gouv.fr

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Hôtel de Roquelaure, siège du cabinet du ministre,7e arrondissement de Paris.

Leministère de l'Écologie est, enFrance, l'administration chargée de préparer et mettre en œuvre la politique duGouvernement dans les domaines dudéveloppement durable, de l'environnement et destechnologies vertes, de latransition énergétique et de l'énergie, duclimat, de la prévention desrisques naturels ettechnologiques, de lasécurité industrielle, destransports et de leurs infrastructures et de l'équipement.

Le ministère sous sa forme actuelle est créé en 2007 par la fusion des ministères de l’Équipement et de l’Écologie. Il prend par la suite plusieurs dénominations successives, l’actuelle étant depuis octobre 2025, « Ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature  ».

Depuis le,Monique Barbut est la titulaire du poste deministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature dans legouvernement Lecornu II.

Les ministres et leur cabinet occupent l'hôtel de Roquelaure, situé sur leboulevard Saint-Germain àParis ; l'administration centrale du ministère est implantée dans l'arche de la Défense et latour Séquoia, au quartier d'affaires deLa Défense.

Historique

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Le ministère de l'Écologie, sous sa forme actuelle, nommé « ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche » est créé en2007 par la fusion :

Ministère des Travaux publics (1830 - 1966)

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Article détaillé :Liste des ministres français des Travaux publics.

Leministère des Travaux publics français est créé en mai 1830, quandGuillaume Capelle, sous legouvernement de Jules de Polignac est nommé ministre des Travaux publics. Au cours de son histoire, le ministère peut avoir un sous-secrétaire d'Etat et peut avoir aussi laMarine marchande ou lesTransports. En 1966, Georges Pompidou réunit le ministère des Travaux publics, de laConstruction, duLogement et des Transports pour créer leministère de l'Equipement et du Logement[3].

Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (1945- 1966)

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Articles détaillés :Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme,Liste des ministres français de la Reconstruction et de l'Urbanisme etListe des ministres français de la Construction.

Leministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, couramment appelé MRU, est unministère français créé en par leGouvernement provisoire de la République française dugénéral de Gaulle. Il s’agit du regroupement des services de la Délégation générale à l’équipement national (DGEN) et de ceux du Commissariat technique à la reconstruction immobilière (CTRI). Il devient en 1953 le ministère de la Reconstruction et du Logement (MRL) puis le ministère de la Construction en 1958.

Ministère de l'Environnement (1971-2007)

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Article détaillé :Liste des ministres français de l'Écologie.

Leministère de l'Environnement français est créé en janvier 1971, quandRobert Poujade, sous legouvernement Jacques Chaban-Delmas est nommé ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Protection de la nature et de l’Environnement[4]. C'est donc une création récente, qui suit la vague de renouveau de l'écologie en 1970 et s'inscrit dans la lignée des mesures de protection de la faune et de la flore de 1957.

En 2002, le ministère de l'environnement devient le ministère de l'Écologie et du Développement durable, sa première titulaire étantRoselyne Bachelot dans lepremier gouvernement Raffarin.

Ministère des Transports et de l'Équipement (1967-2007)

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Articles détaillés :Liste des ministres français de l'Équipement,Liste des ministres français des Transports,Ministre chargé du Logement etMinistre chargé de l'Aménagement du territoire.

Dans les années 1960,Charles de Gaulle modernise l’État, afin d’atteindre ses objectifs de reconstruction de la France. Dans legouvernement Pompidou III,Edgard Pisani est nommé ministre de l’Équipement. Ce ministère est le résultat de la fusion de l’ancien ministère des Travaux publics et des Transports (hérité de l’ancien régime et fortement décentralisé), et de celui de laConstruction (créé en 1945 et très centralisé). Les dépenses d’investissement de ce ministère couvriront plus du tiers des dépenses en capital de l’État. En 1967 l’administration est constituée en deux directions opérationnelles : la DAFU (aménagement foncier et urbanisme) et la DC (construction) ; et au niveau territorial desdirections départementales de l’Équipement (DDE). LaLoi d'orientation foncière de décembre 1967 permet la maîtrise des sols et de l’urbanisme. Dans les années 1970, le ministère (dont les contours varient selon les gouvernements) est chargé de la construction de 27 500 km de routes et de planifier l’évolution de l’urbanisme. Dans le même temps, l’institution subit de premières critiques à propos de la construction desgrands ensembles, ou encore de la prise en compte des questions d’environnement qui s’oppose aux « bétonneurs ». En 1978, legouvernement Barre III tente pour la première fois de fédérer urbanisme et environnement avec la nomination deMichel d'Ornano, ministre de l’Environnement et du Cadre de Vie (mais les Transports restent à part) ; la DAFU devient DUP (Direction de l’urbanisme et des paysages). Cette organisation restera inachevée, à cause de l’alternance de 1981[5].

Démolition-reconstruction auSanitas, àTours, dans le cadre de lapolitique de la ville.

Legouvernement Mauroy II fait voter les lois dedécentralisation, et les DDE sont mises à disposition desconseils généraux, seules les routes restent sous la responsabilité de l’État. La direction de l’Architecture fusionne avec la direction de l’Urbanisme et des Paysages, ce qui donne la direction de l’Architecture et de l’Urbanisme (DAU). À partir de ce moment, d’une administration les DDE se transforment en un prestataire de service travaillant pour les collectivités locales. Lors de la cohabitation, legouvernement Chirac II (où l’Équipement est à nouveau réuni avec l’Environnement) poursuit cette modernisation. Au début des années 1990, un système de contractualisation entre l’État et la DDE est mis en place. Dans le même temps, la « politique de la ville » apparaît, mais échappe au ministère, le Grand projet Urbain vise à arrêter toute politique nationale, au profit de la restructuration profonde d’un nombre restreint de sites. Legouvernement Jospin procède à quelques réformes, comme la promulgation de laloi SRU et la fusion entre la DAU et la DHC, qui aboutit à la naissance de la DGUHC (direction générale de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction) en mars 1998. Legouvernement Raffarin fait voter laloi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine en 2003, qui symbolise une rupture dans la politique de la ville. Cette loi privilégie la démolition-construction à la rénovation. Dans le même temps, une nouvelle étape de la décentralisation transfère la responsabilité du réseau routier aux départements. Ainsi près de 30 000 agents sont transférés aux Conseils Généraux en même temps que 375 000 km de routes départementales, l'État conservant la gestion de 11 800 km de routes nationales[6] via la création de onzedirections interdépartementales des Routes. En 2004, le Logement ne fait plus partie des attributions du ministère, et l’année suivante les directions générales sont redécoupées : Routes ; Mer et Transports ; Urbanisme, Habitat et Construction ;Aviation civile ; Sécurité et Circulation routières, Tourisme. Avec legouvernement Villepin c’est l’Aménagement du territoire qui quitte le ministère, etle terme « Équipement » ne représente plus qu’une tradition.[réf. nécessaire] Déjà évoquée au début des années 1990, la fusion entre les DDE et lesdirections départementales de l'Agriculture et de la Forêt (DDAF) permet de créer lesdirections départementales de l'Équipement et de l'Agriculture (DDEA) à partir de 2007[7].

Ministère de l'Écologie et du Développement durable (2007-2017)

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Articles détaillés :Liste des ministres français de l'Écologie etListe des ministres français des Transports.
Entre 2002 et 2007,Jean-Louis Borloo fut à la tête de plusieurs ministères, mais a toujours eu la responsabilité de la Ville et de la Rénovation urbaine. Il est ensuite ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, chargé des technologies vertes et des négociations sur le climat de 2007 à 2010.

La création d’un grand ministère par la fusion de deux fonctions historiquement distinctes, l’Écologie et l’Équipement, est décidée par le président de la RépubliqueNicolas Sarkozy lors de sa prise de fonction. Son but est de créer un grand ministère à confier à unministre d'État et de respecter ainsi sa signature du « pacte écologique » deNicolas Hulot qui stipulait la création d’un poste de« vice-premier ministre chargé dudéveloppement durable[8] ». Après un court passage d’Alain Juppé, c’estJean-Louis Borloo qui prend la fonction de « Ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat », abrégé enMEDAD. Avec larévision générale des politiques publiques, les services déconcentrés se regroupent enDirection départementale des Territoires (DDE et DDAF renforçant leur fusion déjà amorcée en tant que DDEA, avec le renfort des services Environnement des préfectures).

Le, lors de la formation dugouvernement Fillon, il est rebaptisé « ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement ». Jean-Louis Borloo quitte le gouvernement, et est remplacé parNathalie Kosciusko-Morizet. Celle-ci n'a pas le titre de ministre d'État que portaient les précédents titulaires du poste depuis 2007.

Depuis mai 2012, sous la présidence deFrançois Hollande, l’Énergie revient dans les attributions du ministère qui devient « ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l'Énergie ». En juillet 2013, la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA) est détachée duministère de l'agriculture pour être incorporée au ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie[9].

Le ministre porte les négociations sur le climat dans son intitulé entre 2007 et 2010, et de 2016 à 2017.Ségolène Royal est à la tête du ministère au moment de laCOP 21.

Le ministère sous la Présidence d'Emmanuel Macron

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Nicolas Hulot, en conférence à Dinan, le 9 mai 2019, après avoir démissionné du poste de ministre de l'écologie, déclare avoir perdu tous ses arbitrages face àBercy, en tant que ministre.

Le ministère est renommé ministère de la transition écologique et solidaire lors de la nomination dugouvernement Philippe, en 2017. Il est alors confié àNicolas Hulot. Les attributions du ministère sont globalement conservées mais la Direction des Pêches Maritimes et de l'Aquaculture réintègre le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Il reste chargé de la politique environnementale, de la politique énergétique, de la politique de la mer et des transports.

En 2019, le gouvernement prévoit de réduire de 5 % les effectifs du ministère d’ici la fin du quinquennat, soit près de 5 000 emplois, notamment dans les domaines de la prévision météorologique, de la protection des parcs nationaux et des inspecteurs de l’environnement. Le ministère avait déjà supprimé plus de 7 200 emplois entre 2017 et 2019[10].

Le ministère change ensuite à plusieurs reprises de dénomination, pendant laPrésidence d'Emmanuel Macron, avec des modifications quant à son périmètre de compétences :

  • Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et ministère de la Transition énergétique, pendant legouvernement d’Élisabeth Borne (2022 - septembre 2024), il prend de nouvelles attributions : la cohésion des territoires, la lutte contre les inégalités territoriales, notamment dans les quartiers populaires des zones urbaines et les territoires ruraux. LaDirection générale des collectivités locales, faisant traditionnellement partie duministère de l'Intérieur, passe sous l’autorité conjointe du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires[11]. La politique environnementale est supervisée par le Premier ministre, qui est également chargé de la Planification écologique et énergétique. Un autre membre du Gouvernement est chargé spécifiquement de la Transition énergétique[12].
  • Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche (23 décembre 2024 - ). Le, la forêt qui était rattachée au ministère de l’agriculture depuis sa création sous la IIIe République en 1881, a été transférée au ministère de la transition écologique à l'occasion de la nomination dugouvernement Bayrou[13].

Identité visuelle (logotype)

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Le logotype du ministère varie régulièrement au gré des changements de dénominations. Il suit systématiquement les règles et principes de lacharte graphique de la communication gouvernementale en France avec le système du « bloc marque » depuis 1999.

VoletÉquipement et transports (jusqu'en 2007)

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  • Logo du ministère de l’Équipement à partir de 1985, les trois flèches symbolisent l’Urbanisme, le Logement, les Transports[7].
    Logo duministère de l’Équipement à partir de 1985, les trois flèches symbolisent l’Urbanisme, le Logement, les Transports[7].
  • Logo du ministère de l'Équipement, des Transports et du Logement entre 1997 et 1999.
    Logo duministère de l'Équipement, des Transports et du Logement entre 1997 et 1999.
  • Logo du ministère de l'Équipement, des Transports et du Logement entre 1999 et 2002.
    Logo duministère de l'Équipement, des Transports et du Logement entre 1999 et 2002.

VoletÉcologie et environnement

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  • Logo du ministère de l'Écologie et du Développement Durable dans les années 2000.
    Logo duministère de l'Écologie et du Développement Durable dans les années 2000.
  • Logo du ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer en 2016-2017.
    Logo duministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer en 2016-2017.
  • Logo du ministère de la Transition écologique et solidaire de mai 2017 à février 2020.
    Logo duministère de la Transition écologique et solidaire de à.
  • Logo duministère de la Transition écologique et solidaire de 2020.
  • Logo du ministère de la Transition écologique de 2020 à 2022.
    Logo duministère de la Transition écologique de 2020 à 2022.
  • Logo duministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires depuis 2022.

Organisation et attributions

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Ministre

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Article connexe :Liste des ministres français de l'Écologie.
galerie de portraits en noir-et-blanc 15 hommes et 10 femmes ayant occupé le poste de ministre de l'écologie en France
Portraits des ministres de l'écologie, à l'Hôtel de Roquelaure, pendant lesJournées européennes du patrimoine, le 17 septembre 2023.
Le cabinet du ministre est situé à l'hôtel de Roquelaure (ci-dessus, le bureau du ministre en septembre 2012).
Renault Fluence Z.E, véhicule électrique du ministère.

La mission du ministre est ainsi définie :

« Il prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines du développement durable, de la cohésion des territoires, de la lutte contre les inégalités territoriales, notamment dans les quartiers populaires des zones urbaines et les territoires ruraux, de l'environnement, notamment de la protection de la nature et de la biodiversité, de la prévention des risques naturels et technologiques, de la sécurité industrielle, des transports et de leurs infrastructures, de l'équipement et du logement, de l'urbanisme, de la ville, de l'aménagement et de la lutte contre l'étalement urbain[11]. »

Monique Barbut est la ministre chargée de l'Écologie depuis le 12 octobre 2025.

Ministre de l’Énergie

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Article connexe :Liste des ministres français chargés de l'Énergie.

Sa mission est ainsi définie :

« Le ministre de la transition énergétique prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines de la transition énergétique et de l'énergie, notamment en matière industrielle et tarifaire.Il prépare et met en œuvre la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Il promeut une gestion durable des ressources rares en matière minière[12]. »

Ministre des Transports

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Article connexe :Liste des ministres français des Transports.

Le ministre chargé des Transports,« traite, par délégation du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, des affaires relatives aux transports, à leurs infrastructures et à l'aviation civile »[14].

Administration centrale

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Les bureaux de l'administration centrale se trouvent àLa Défense, dans la Tour Séquoia.

Le ministre dispose d'uneadministration centrale dont l'organisation est définie par décret[15] et se compose de deux structures transversales :

Les directions opérationnelles du ministère sont :

Services d’inspection et d'audit du ministère

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Réseau scientifique et technique

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Leréseau scientifique et technique (RST) constitue un réseau de seize mille experts rattachés au ministère de l'équipement, présents sur tout le territoire national et intervenant dans de très nombreux domaines (urbanisme, gestion du patrimoine et des infrastructures, exploitation de la route, sécurité routière, environnement, prévention des risques…)[17].

Ce réseau permet l’articulation entre recherche et applications au service de la collectivité.

Services à compétence nationale

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Depuis du1er janvier 2014, leCERTU, leCETMEF, leSETRA ainsi que les 8CETE sont regroupés au sein d'un nouvel établissement public à caractère administratif appeléCentre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA).

Depuis le 1er juillet 2019, l'ancien Centre de Prestations et d'Ingénierie Informatique (CPII) a disparu en tant que Service à Compétence Nationale, ses agents étant intégrés au nouveau Service du Numérique[18] au sein du Secrétariat Général. Le Service du Numérique devient Direction du numérique[19] (DNUM) à partir d'octobre 2022.

Écoles

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Le ministère dispose de nombreuses écoles (dont cinqécoles d'ingénieurs) :

et d'autres établissements d'enseignement :

Plusieurs de ces écoles constituent desétablissements publics sous tutelle.

Services déconcentrés ou à compétences territoriales

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Le MTE exerce une tutelle unique ou partagée sur lesservices déconcentrés suivants :

Services régionaux

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Article détaillé :Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement.

Dans chaque région, sauf enÎle-de-France, lesdirections régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) remplacent, depuis le 3 mars 2009 pour les premières, depuis le1er janvier 2010 pour les autres, les 26directions régionales de l'Équipement (DRE), les 26directions régionales de l'Environnement (DIREN) et les 26directions régionales de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement (DRIRE). Dans lesrégions d'outre-mer, ces directions sont appelées « direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement » (DEAL) et n'existent que depuis le1er janvier 2011.

EnÎle-de-France, la direction régionale et interdépartementale de l'Hébergement et du Logement (DRIHL), ladirection régionale et interdépartementale de l'Équipement et de l'Aménagement (DRIEA) et ladirection régionale et interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie (DRIEE) participent à la mise en œuvre des activités entrant dans le champ du MTES.

Services interrégionaux et interdépartementaux

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Services départementaux et territoriaux

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Lesdirections départementales interministérielles, notamment lesdirections départementales des Territoires (DDT) et lesdirections départementales des Territoires et de la Mer (DDTM) travaillent aussi dans le champ du ministère.

C'est le cas aussi des directions de l'Équipement (DE) pour lescollectivités d'outre-mer.

Lesunités départementales de l'Architecture et du Patrimoine (UDAP), issues des Agences des Bâtiments de France, et qui sont rattachées auxdirections régionales des Affaires culturelles (services déconcentrés duministère de la Culture) interviennent dans le domaine de l'urbanisme et de l'architecture.

Autres directions et services à compétences territoriales

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Établissements publics

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Le MTE exerce une tutelle unique ou partagée, outre les écoles déjà mentionnées, sur plusieursétablissements publics. À l'issue de fusions effectuées de 2016 à 2020, ces établissements sont les suivants :

Sociétés dont le ministère assure la représentation de l'État

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Ces entités sont des sociétés anonymes contrôlées totalement ou partiellement par l’État, qui étaient auparavant desétablissements publics à caractère industriel et commercial.

Agents du MTE

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Corps de fonctionnaires rattachés au MTE (par ordre alphabétique) :

D'autres corps de fonctionnaires ne sont pas rattachés au MTES, bien que leurs membres sont nombreux dans le périmètre du ministère. En particulier, les deux corps suivants sont en gestion au ministère de l'Économie et des Finances, employés majoritairement au sein des directions régionales : DREAL, DEAL,DRIEE :

Le ministère emploie aussi desadministrateurs civils et desattachés d'administration de l'État (AAE), corps interministériels d'encadrement supérieur.

Le ministère emploie aussi des ouvriers des parcs et ateliers (OPA) qui ne sont pas des fonctionnaires mais desouvriers d'État.

Dans la culture

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Cinéma

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Notes et références

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  1. En 2022, les autorisations de paiement des crédits dont dispose le ministre dans le budget général sont, selon ledécretno 2021-1939 du 30 décembre 2021 portant répartition des crédits et découverts autorisés par la loino 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 :
  2. [PDF][1] sur le site www.performance-publique.gouv.fr
  3. « Ministère des Travaux publics et des Transports », surFranceArchives(consulté le)
  4. « 1971 : création du ministère de l'environnement - Archives vidéo et radio Ina.fr », surina.fr(consulté le)
  5. Alain Billon, « L’histoire du ministère de l’Équipement n’est pas un long fleuve tranquille Première partie : 1966- 1981 »,Pour Mémoire,no 1,‎,p. 7-31(lire en ligne=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/Pour%20m%C3%A9moire%20n%C2%B0%201%20-%20Novembre%202006%20-%20Histoire%20du%20minist%C3%A8re%20Equipement.pdf)
  6. DominiqueBuffier, « Les départements héritent de 18 000 km de routes nationales »,Le Monde.fr,‎(ISSN 1950-6244,lire en ligne, consulté le)
  7. a etbAlain Billon, « L’histoire du ministère de l’Équipement n’est pas un long fleuve tranquille Deuxième partie : 1981-2007 »,Pour Mémoire,no 2,‎,p. 7-53(lire en ligne)
  8. « Première proposition »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  9. Décretno 2013-667 du 23 juillet 2013 modifiant le décretno 2008-636 du 30 juin 2008 fixant l'organisation de l'administration centrale du ministère chargé de l'agriculture, de l'alimentation et de la pêche.
  10. Sophie Chapelle, « Prévisions météo, biodiversité, lutte contre les pollutions : le gouvernement supprime des emplois »,Bastamag,‎(lire en ligne).
  11. a etbDécretno 2008-680 du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.
  12. a etbDécretno 2022-845 du 1er juin 2022 relatif aux attributions du ministre de la transition énergétique.
  13. Le Monde, « Les forêts rattachées pour la première fois au ministère de la transition écologique, dans le gouvernement Bayrou »,Périodique,‎(lire en ligne)
  14. Décretno 2022-1080 du 29 juillet 2022 relatif aux attributions du ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports
  15. Décretno 2008-680 du 9 juillet 2008
  16. En ce qui concerne la radioprotection, ce service est sous l'autorité du ministre des Affaires sociales et la Santé.
  17. « Internet RST », surrst.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  18. Arrêté du 1er juillet 2019 portant nomination (administration centrale) - Legifrance Service du Numérique.
  19. Décret du 12 octobre 2022 portant nomination du directeur du numérique .

Voir aussi

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Bibliographie

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Ouvrages

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Textes légaux

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Décrets d'attribution :

Décrets d'organisation :

Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Ministères du gouvernement français
Selon la répartition en vigueur depuis le (gouvernement Bayrou)
v ·m
Organismes publics actuels
Organismes publics disparus
Lois majeures
Dispositifs
Schémas et directives
Voir aussi
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