Cet État est riche en mines de pierres précieuses (émeraudes en particulier). Son nom enportugais signifie d'ailleurs « Mines communes », allusion aux mines qui dépendaient alors de la Couronne portugaise.
Le Minas Gerais est appelé« l'État montagnard du Brésil », car le Sud et le Sud-Est correspondent aux hautes terres brésiliennes, avec laserra da Mantiqueira et laserra do Espinhaço. Ces régions sont un centre de dispersion des eaux, où naissent le São Francisco, le rio das Velhas, le rio Grande et le rio Doce. Au sud-ouest, s'étend letriangle mineiro, avec ses plateaux de grès, d'une extraordinaire diversité géologique et d'une grande richesse en minerais ferreux et non ferreux. La partie occidentale du Minas Gerais correspond auxchapadas (plateaux) qui encadrent la vallée du São Francisco. Au Nord, enfin, s'étend la région de lachapada Diamantina. À mesure que l'on s'avance vers le nord, le climat tropical des hautes terres fait place à un climat semi-aride. La forêt et la savane arborée disparaissent au profit d'une maigre forêt sèche ou d'une brousse à épineux (caatinga).
La ville de Monte Verde, au sud de l’État, est l'endroit le plus froid du Minas Gerais et les températures peuvent y être négatives en hiver. Elle possède une influence germanique notable.
En 1708, eut lieu le premier grand conflit de la région, entreEmboabas (« Ceux qui offensent » en languetupi) etPaulistas, originaires de la province deSão Paulo. Vaincus, ces derniers s'en allèrent coloniser des régions plus éloignées. La création de la capitainerie de Minas de Ouro en 1709 (appelée à partir de 1720 Minas Geraes) contribua également à mettre fin au conflit[8].
La population de la capitainerie continua de croître, attirée par la richesse du sous-sol, mais l'activité agricole se limitait à de petites exploitations pratiquant une agriculture de subsistance. Le travail forcé favorisa l'arrivée massive d'esclaves noirs en provenance notamment de la capitainerie de labaie de Tous les Saints, au nord-est. Certains de ceux qui parvinrent à s'échapper constituèrent des communautés organisées d'esclavesmarrons — ouquilombos (dukimbundu, unelangue bantoue d'Angola).
À partir de la seconde moitié duXVIIIe siècle, la production d'or donna des signes évidents de déclin. Ceci encouragea lacouronne portugaise à augmenter les taxes et à confisquer les biens de ceux qui ne pouvaient ou ne voulaient pas payer. En réaction, un profond mécontentement de la part desMineiros, les habitants de la région, vit le jour. Influencés par les idéaux desLumières nés en Europe, l'élite créole soutint un projet républicain pour le Minas Geraes. Mais en échange de l'annulation de ses dettes,Joaquim Silvério dos Reis(pt) dénonça ses condisciples, qui furent arrêtés avant que ne débute l'insurrection. Ceux qui avaient des liens étroits avec le pouvoir ne furent pas inquiétés, au contraire des révolutionnaires de plus humble extraction. Le plus célèbre d'entre eux,Joaquim José da Silva Xavier, exerça divers métiers : arracheur de dents (d'où son surnom deTiradentes),tropeiro, exploitant minier,commerçant etmilitaire. Afin de réprimer d'autres mouvements,Tiradentes fut pendu et démembré, les parties de son corps étant éparpillées sur les routes d'accès de la capitainerie[8].
À cette époque, la majorité de la population se concentrait dans les centres urbains et les régions minières. Mais avec l’épuisement des gisements d’or et de diamants, de nombreuxMineiros partirent s'installer ailleurs dans la région ou au-delà (auGoiás notamment).
Après l'indépendance (1822) et l'instauration de l'empire du Brésil, le parti conservateur prit le pouvoir en 1840, provoquant la révolte des libéraux. Des conflits armés éclatèrent dans la province deSão Paulo, avec le soutien deMineiros libéraux. Pour contenir les insurgés, le gouvernement impérial envoya l'armée jusqu'à l'écrasement du mouvement insurrectionnel.
À partir de la fin de ce siècle, le secteur industriel commença à se développer dans la région, grâce à l'extraction de minerai de fer et à la production de textile, de produits laitiers, de vin, de céramique et d'articles de table. Toutefois, les activités agricoles, poussées par le développement de la caféiculture, dominaient toujours l’économiemineira.
Larépublique des États-Unis du Brésil (de 1894 à la révolution de 1930) se caractérisa par un renforcement du pouvoir des élites régionales, en particulier celles du sud et du sud-est du pays. Les dirigeants politiques du pays étaient alors surtout originaires des États deSão Paulo et de Minas Geraes, d'où l'appellation de politique du« Café au lait », en raison de l'importance économique de la production caféière dans le premier État et de l'élevage laitier dans le second. Dans les années 1920, un certain nombre de facteurs accélérèrent le déclin du pouvoir oligarchique, tels que des soulèvements populaires et la crise économique liée à la surproduction de café et à laGrande Dépression de 1929[9].
Le cycle du café présentait certaines caractéristiques préjudiciables à la croissance économique de l'État. Ainsi, les bénéfices générés par la récolte étaient, en partie, destinés aux ports d’exportation des États voisins. En outre, le manque d'unité et de moyens de communications modernes entre les différentes parties du Minas Gerais (nom de l'État à partir de la réforme orthographique) fit que nombre d'entre elles entretenaient davantage de relations économiques avec les États voisins qu'entre elles. Conscients de cette situation, les dirigeantsmineiros commencèrent à centraliser l’économie de l’État avec, notamment, la création d’une nouvelle capitale,Belo Horizonte, en1897.
À partir de la fin des années 1940, le Minas Gerais connut un important processus de transformation économique sous le mandat de son gouverneur,Juscelino Kubitschek de Oliveira (1951-1955), futur président de la République (1956-1961)[10]. La CEMIG (Companhia Energética de Minas Gerais S.A.), de même que plusieurs centrales hydroélectriques et des milliers de kilomètres d'autoroutes furent alors créés. L'industrie métallurgique, favorisée par l'exploitation de riches gisements de fer dans la région centrale de l'État, devint dès lors un secteur industriel important. Durant la dictature militaire, les principaux acteurs de l'industrie locale soutinrent le régime en place et le Minas Gerais bénéficia du processus de décentralisation économique. Ceci entraîna une forte croissance urbaine, mais aussi l'immigration de centaines de milliers deMineiros à destination des régions métropolitaines deRio de Janeiro et deSão Paulo.
Actuellement, l'État est le deuxième plus peuplé (21 119 000 habitants en 2017[2]) et dispose du troisièmePIB en importance du pays (403,550 milliards deréaux en 2012).
Comme tous les autres États duSudeste, le taux d'urbanisation du Minas Gerais est élevé, avec une très forte croissance des années 1960 jusqu'aux années 1980. La capitale,Belo Horizonte, est la commune la plus peuplée de l’État, avec 2 512 070 habitants en 2019 (plus de 5 millions dans l'aire urbaine), et trois autres villes comptent plus d’un demi-million d’habitants :Uberlândia (691 305 habitants), dans le Triangulo Mineiro,Contagem (663 855 habitants), dans la région métropolitaine de Belo Horizonte, etJuiz de Fora (568 873 habitants), au sud du territoire[2].
Au début duXVIIe siècle, desbandeirantes trouvèrent à Vila Rica une étrange pierre noire. Ils la firent analyser, ils avaient trouvé de l'or. La coloration noire était le résultat de l'oxydation du fer contenu dans le sol. Vila Rica devint alors Ouro Prêto (« or noir » en français) et la ruée vers l'or débuta.
Villes les plus peuplées selon l'estimation de l'IBGE en 2019, classées en fonction de la population de la ville :
Proportion d'habitants s'identifiant comme blancs lors du recensement de 2010.
En règle générale, lesMineiros ont une très faible ascendance amérindienne, tandis que les ancêtres européens et africains prédominent. La population est largement métissée, avec 44,3 % des habitants qui déclaraient êtrepardos au recensement national de 2010. Ceux qui s'identifiaient commebrancos (blancs) étaient 45,4 % à la même date, dont de nombreux descendants de Portugais ou, dans une moindre mesure, d'Italiens, Espagnols, Allemands ou Syro-libanais. Lespretos (noirs) représentaient 9,2 % de la population et les Asiatiques (surtout desNippo-Brésiliens) et indigènes constituaient un peu plus de 1 % du total[2].
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L'importance de la religion catholique des colons portugais domine encore au Minas Gerais, qui possède toujours l'un des plus forts taux de fidèles au Brésil. Toutefois, lesévangéliques connaissent une forte croissance depuis plusieurs années. Selon les données du recensement de 2000 de l'IBGE (Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística), la populationmineira était composée à 78,70 % decatholiques romains, 13,61 % de protestants (surtoutpentecôtistes), 4,60 % d'athées ou sans religion et 1,59 % despiritistes[12].
Une grosse raffinerie de pétrole et de nouvelles industries (Fiat, par exemple) existent au sud de Belo Horizonte. La campagne du Minas Gerais connaît aussi d'importantes mutations : reprise de la caféiculture dans le Sud, amélioration des cheptels bovins, culture et traitement industriel du manioc près de Curvelo.
L'État était le troisième producteur decanne à sucre au Brésil en 2020, représentant 11,1 % du total produit dans le pays, avec 74,3 millions de tonnes[14],[16],[17].
La culture dusoja, en revanche, est en augmentation, mais elle ne fait pas partie des plus grands producteurs nationaux de cette céréale. Lors de la récolte 2018/2019, Minas Gerais a récolté 5 millions de tonnes (septième place du pays)[18].
À propos de l'orange, Minas Gerais en était le deuxième producteur en 2018, avec un total de 948 000 tonnes[19].
Minas Gerais est le deuxième producteur deharicot au Brésil, avec 17,2 % de la production nationale en 2020. De plus, il est l'un des plus grands producteurs nationaux desorgho : environ 30 % de la production brésilienne. Il occupe également le troisième rang de la production nationale decoton[20].
En 2018, São Paulo et Minas Gerais étaient les plus grands producteurs demandarine au Brésil. Minas était le cinquième producteur depapaye. À propos dekaki, Minas se classe troisième avec 8 %[23],[24],[25].
En 2019, au Brésil, il y avait une zone de production totale d'environ4 000 hectares defraise. Le plus grand producteur est Minas Gerais, avec environ1 500 hectares, cultivé dans la plupart des municipalités de l'extrême sud de l'état, dans la région de Serra da Mantiqueira, avec Pouso Alegre et Estiva étant les plus grands producteurs[26].
En ce qui concerne lacarotte, le Brésil s'est classé cinquième au classement mondial en 2016, avec une production annuelle d'environ 760 000 tonnes. Par rapport aux exportations de ce produit, le Brésil occupe la septième position mondiale. Minas Gerais est le plus grand producteur du Brésil. Parmi les centres de production du Minas Gerais figurent les municipalités de São Gotardo, Santa Juliana et Carandaí. Quant à lapomme de terre, le principal producteur national est l'État du Minas Gerais, avec 32 % du total produit dans le pays. En 2017, Minas Gerais a récolté environ 1,3 million de tonnes de produit[27],[28],[29],[30].
En ce qui concerne le troupeaubovin, Minas est le deuxième plus grand du pays. En 2015, elle comptait au total 23,8 millions de têtes de bétail[32].
Minas est le principal producteur delait au Brésil, avec le plus grand nombre de vaches traites, responsable de 26,6 % de la production et de 20,0 % du total des animaux laitiers. La municipalité dePatos de Minas était le deuxième producteur en 2017, avec 191,3 millions de litres de lait. En 2015, l'État a produit 9,1 milliards de litres de lait[33].
Mine de fer àItabira.Extraction de niobium dansAraxá.Aigue-marine de Minas Gerais.Topaze impériale de Minas Gerais.
En ce qui concerne la production minière, en 2017, Minas Gerais était le plus grand producteur du pays defer (277 millions de tonnes d'une valeur de 37,2 milliards de réaux),or (29,3 tonnes d'une valeur de 3,6 milliards de réaux),zinc (400 000 tonnes d'une valeur de 351 millions de réaux) etniobium (sous forme de chlorhydrate) (131 000 tonnes d'une valeur de 254 millions de réaux). En outre, Minas était le deuxième producteur d'aluminium (bauxite) (1,47 million de tonnes d'une valeur de 105 millions de réaux), le troisième demanganèse (296 000 tonnes d'une valeur de 32 millions de réaux) et le cinquième d'étain (206 tonnes d'une valeur de 4,7 millions de réaux). Minas Gerais représentait 47,19 % de la valeur de la production de minéraux commercialisée au Brésil (première place), avec 41,7 milliards de réaux[36],[37],[38],[39].
L'État a la plus grande production de diverses pierres précieuses et semi-précieuses du pays. Enaigue-marine, Minas Gerais produit les pierres les plus précieuses du monde. Endiamant, le Brésil a été le plus grand producteur de diamants au monde de 1730 à 1870, l'exploitation minière a eu lieu pour la première fois dans la Serra da Canastra, région deDiamantina, faisant même baisser le prix de la pierre en tout à la surproduction. Minas Gerais continue d'exploiter des diamants, en plus d'avoir des productions à plus ou moins grande échelle deagate,émeraude,grenat,jaspe etsaphir.Topaze ettourmaline se démarquent. En topaze, le Brésil possède la variété la plus précieuse au monde,topaze impériale, uniquement produite àOuro Preto. De plus, le pays est le premier producteur mondial de topaze. C'est également l'un des plus grands producteurs de tourmaline au monde[40],[41],[42].
La région possède également des réserves importantes delithium[43],[44]
Le Minas Gerais avait un PIB industriel de 128,4 milliards de réaux en 2017, soit 10,7 % de l'industrie nationale. Il emploie 1 069 469 travailleurs dans l'industrie. Les principaux secteurs industriels sont : la construction (17,9 %), l'extraction de minéraux métalliques (15,2 %), l'alimentation (13,4 %), les services industriels d'utilité publique, comme l'électricité et l'eau (10,8 %) et la métallurgie (10,5 %). Ces 5 secteurs concentrent 67,8 % de l'industrie de l'État[45].
Au Brésil, le secteur automobile représente environ 22 % du PIB industriel. Minas est le troisième plus grand constructeur automobile du pays, avec une participation de 10,7 % en 2019. Minas Gerais possède des usines deFiat etIveco[46],[47],[48],[49].
Dans l'industrie sidérurgique, la production brésilienne d'acier brut était de 32,2 millions de tonnes en 2019. Minas Gerais représentait 32,3 % du volume produit sur la période, avec 10 408 millions de tonnes, étant le plus grand centre sidérurgique. Parmi les entreprises sidérurgiques de Minas figurentUsiminas,ArcelorMittal Aços Longos (anciennementBelgo Mineira),Açominas (appartenant àGerdau),Vallourec & Mannesmann etAperam South America[50],[51].
Dans l'industrie alimentaire, en 2019, le Brésil était le deuxième exportateur d'aliments transformés au monde, avec une valeur de 34,1 milliards de dollars américains d'exportations. Le revenu de l'industrie brésilienne des aliments et des boissons en 2019 était de 699,9 milliards de réaux, soit 9,7 % du produit intérieur brut du pays. En 2015, l'industrie des aliments et des boissons au Brésil comprenait 34 800 entreprises (sans compter les boulangeries), dont la grande majorité étaient de petite taille. Ces entreprises employaient plus de 1 600 000 travailleurs, faisant de l'industrie des aliments et des boissons le plus grand employeur de l'industrie manufacturière. Il existe environ 570 grandes entreprises au Brésil, qui concentrent une bonne partie du revenu total de l'industrie. Minas Gerais a créé des entreprises alimentaires d'importance nationale telles queItambé do Mato Dentro etPif Paf Alimentos[52],[53],[54].
Dans l'industrie électronique, la facturation des industries au Brésil a atteint 153,0 milliards de réaux en 2019, soit environ 3 % du PIB national. Le nombre d'employés du secteur était de 234 500 personnes. Les exportations se sont chiffrées à 5,6 milliards de dollars et les importations du pays à 32,0 milliards de dollars. Le Brésil possède deux grands centres de production électroélectronique, situés dans la région métropolitaine de Campinas, dans l'État de São Paulo, et dans la zone libre de Manaus, dans l'État d'Amazonas. Le pays a également d'autres centres plus petits, l'un d'eux dans la municipalité deSanta Rita do Sapucaí, dans l'État de Minas Gerais. À Santa Rita do Sapucaí, 8 000 emplois sont liés au secteur, avec plus de 120 entreprises. La plupart d'entre eux produisent des équipements pour l'industrie des télécommunications, tels que des décodeurs, y compris ceux utilisés dans la transmission du système de télévision numérique La société Multilaser produit dans la ville deExtrema[58],[59].
En novembre 2020, l'État de Minas Gerais comptait, en plus des routes municipales, 39 738 km d'routes dans l'état de Minas et fédérales, dont 29 255 km étaient goudronnées et 2 505 km étaient desautoroutes. L'État a des autoroutes qui partent de la capitaleBelo Horizonte et la relient à São Paulo (BR-381) et Rio de Janeiro (BR-040), et dans sa partie ouest (BR-050,BR-153 etBR-365 dans la zone connue sous le nom deTriangle mineiro, entre les États de São Paulo et Goiás, près deUberaba etUberlândia). Certaines parties deBR-262 sont également dupliquées. L'État présente cependant, en général, un déficit de dédoublement, avec des tronçons d'une seule voie avec circulation au-dessus de la limite de saturation. Récemment, en 2022, un projet a été créé pour accorderBR-381 à l'initiative privée, avec l'intention de doubler 215 km entreBelo Horizonte,Ipatinga etNovo Oriente de Minas[60],[61],[62],[63].
Le Minas Gerais est l'un des États les plus demandeurs d'énergie, avec une consommation totale qui a atteint 35,8 millions de tonnes d'équivalent pétrole en 2010, ce qui correspond à 13,2 % de la demande nationale, dont la majeure partie est destinée au secteur industriel. Minas Gerais est l'un des plus grands producteurs d'énergie hydroélectrique du pays, avec de grands générateurs, parmi lesquels les centrales hydroélectriques deFurnas, Itumbiara etSão Simão. En mai 2022, c'était le4e État brésilien avec la puissance hydroélectrique la plus installée[68],[69].
L'un des circuits touristiques les plus importants du Minas Gerais est l'Estrada Real, qui passe par les anciennes routes utilisées pour transporter l'or des mines, reliant la région centrale de l'État aux villes de Rio de Janeiro et Parati. Les différents itinéraires de ce circuit présentent des attraits historiques, culturels et naturels pour ses visiteurs. Un autre aspect remarquable du tourisme dans le Minas Gerais comprend les visites de villes historiques, qui conservent des bâtiments de musées coloniaux, en plus d'inclure des musées et des espaces culturels qui révèlent le passé de ces lieux. Parmi ces villes,Ouro Preto se démarque, où se trouve le Musée de l'Inconfidência[71].
Le relief de l'État, avec une abondance de sommets et de montagnes (surtout les grands sommets), en plus du grand nombre de grottes et de cavernes, de rivières et de lacs naturels et artificiels, et la richesse de la faune et de la flore de l'État, attirent les pratiquants. .de l'écotourisme. et le tourisme d'aventure. Un autre segment pertinent est letourisme rural, puisque Minas est l'un des États avec le plus de développements à cet effet. Dans la région centrale de l'État, outre les villes historiques et la capitale, se trouvent des parcs nationaux tels que Serra do Cipó, ainsi que le musée Inhotim, qui possède l'une des plus grandes collections d'art contemporain du pays. Dans le sud de l'état, il y a le Circuito das Águas, connu pour ses spas minéraux[72].São Lourenço etPoços de Caldas sont des villes célèbres pour leurs spas, leurs sources chaudes et leurs thermes[73],[74].
Il met également en évidence le tourisme d'affaires, qui est en plein essor, car ces dernières années, d'importants événements de projection internationale ont eu lieu dans l'État. En particulier, la ville de Belo Horizonte se distingue dans ce segment, attirant de plus en plus de foires, congrès et réunions, ce qui peut être attribué à l'infrastructure de la ville et à son important réseau hôtelier. D'autres villes de l'intérieur (telles que Juiz de Fora, Uberaba et Uberlândia) offrent également des options pour organiser de grands événements d'affaires[75].
Lepão de queijo (pain au fromage) est l'un des plats les plus typiques de Minas Gerais, souvent servi avec du café ou du lait.Cachaça.
En tant que producteur de produits alimentaires et en état rural, sa gastronomie a une marque déposée au Brésil, le mélange de cultures a entraîné une explosion de saveurs.
La gastronomie est une caractéristique frappante de l'État, célèbre pour ses plats typiques et différenciés, tels que lepão de queijo, le plus célèbre et le plus consommé du pays. L'État est également reconnu par sondoce de leite, et que Minas Gerais est le principal producteur de lait du pays, et par sonFromage Minas, de couleur blanche et très léger à consommer. Typiques de l'état sontharicot tropeiro avectorresmo,tutu de haricot, poulet avecgombo ragoût, fromages artisanaux,pâte de goyave,paçoca,pamonha,arroz com leite,cachaça (à Minas et dans l'ancien État de São Paulo, se trouve la plus grande production mondiale de canne à sucre, la base de la production de cachaça) etcafé (puisque l'État est le plus grand producteur de café au Brésil). En dehors de Minas Gerais, il est courant de trouver des restaurants spécialisés dans la cuisine d'État[76],[77].
Minas possède certains des clubs et associations sportives les plus puissants du sport olympique brésilien, tels queMinas Tênis Clube en natation, volley-ball, basket et judo et Sada Cruzeiro en volley-ball[90].