LesBucks de Milwaukee (Milwaukee Bucks en anglais, « les cerfs de Milwaukee ») aussi surnommé les « Deers » sont unefranchise debasket-ball de laNational Basketball Association (NBA) basée àMilwaukee dans l’État duWisconsin. Elle joue ses matchs à domicile dans la salle duFiserv Forum. Les Bucks concourent dans la NBA en tant que membre de laDivision Centrale de laConférence Est de la ligue. La mascotte officielle des Bucks se nomme Bango, elle est présente depuis.
L’équipe a été fondée en en tant qu’équipe d’expansion. Le sénateur et homme d’affaires américainHerb Kohl est le propriétaire de longue date de l’équipe mais, le, un groupe dirigé par les gestionnaires de fonds spéculatifs milliardairesWes Edens(en) etMarc Lasry(en) achète une participation majoritaire dans l’équipe. L’équipe est dirigée par Jon Horst, l’ancien directeur des opérations basket-ball de l’équipe, qui a remplacéJohn Hammond en.
Le, en battant lesHawks d’Atlanta, la franchise du Wisconsin parvient à se qualifier pour les finales NBA, une première depuis. Les Bucks affrontent alors lesSuns de Phoenix qu’ils font tomber le en 6 matchs et remportent, 50 ans après, un second titre NBA.
La franchise est créée en et dispute son premier match officiel en octobre de la même année face auxBulls de Chicago. Cette première saison se solde par un bilan de 27 victoires pour 55 défaites qui permet aux Bucks d’obtenir l’un des premiers choix de ladraft 1969 de la NBA. Ce choix se fait via unpile ou face avec lesSuns de Phoenix[2], qui décide de l’équipe obtenant le premier choix. Les Bucks obtiennent ce choix et choisissentKareem Abdul-Jabbar, qui termine une carrière universitaire prolifique àUCLA. Dans le sillage du joueur tournant à 26,4 points et 15,5 rebonds par match, l’équipe universitaire californienne a remporté à trois reprises le titreNCAA. Le débutant a un impact immédiat sur les Bucks qui remportent 56 matchs lors de lasaison 1969-1970 et atteignent la finale de laConférence Est pour leur deuxième année dans la ligue. Abdul-Jabbar est élumeilleur débutant et se classe deuxième meilleur marqueur et troisième rebondeur de la ligue avec 28,8 points et 14,5 prises par match.
Durant l’été 1971, les Bucks enregistrent l’arrivée d’Oscar Robertson, éluMVP (meilleur joueur) de la NBA en. Emmenée par son duo magique bien épaulé parBob Dandridge, Milwaukee, reversé dans laConférence Ouest, caracole en tête des classements. Les hommes deLarry Costello survolent la saison régulière qu’ils bouclent en tête avec 66 victoires pour 16 défaites soit, à l’époque, le deuxième meilleur pourcentage de victoires de l’histoire de la ligue. Lesplayoffs 1971 ne sont qu’une formalité pour les Bucks qui remportent le titre NBA après seulement trois ans d’existence établissant le record de précocité pour une franchise professionnelle américaine[3]. Kareem Abdul-Jabbar est logiquement élu MVP de la saison et de la série finale.
Lasaison régulière 1971-1972 est aussi bonne pour Milwaukee qui doit néanmoins se contenter de la seconde place à l’Ouest derrière les intouchablesLakers deGail Goodrich etJerry West. Les retrouvailles ont lieu en finale de conférence que la franchise de Los Angeles va remporter en six manches avant de décrocher le titre. Le mano à mano se poursuit lors de lasaison 1972-1973 que les deux équipes terminent avec soixante victoires. C’est la troisième année consécutive que les Bucks atteignent cette barre, établissant un nouveau record de la NBA. Alors que tous les observateurs prédisent un nouvel affrontement entre Bucks et Lakers pour le titre à l’Ouest, Milwaukee se fait surprendre dès le premier tour desplayoffs par lesWarriors de Golden State.
L’influence d’Oscar Robertson baissant nettement, c’est sur les épaules du seul Abdul-Jabbar (MVP de la saison) que repose la franchise du Wisconsin. Ce dernier parvient à hisser l’équipe en finale en 1974 face auxCeltics de Boston. Malgré une sixième manche disputée en double prolongation et remportée à Boston par les Bucks avec unskyhook d’Abdul-Jabbar, mais bien tenu parDave Cowens puisPaul Silas, le pivot des Bucks ne peut peser sur le sort de la manche décisive qui est remportée par les Celtics 102 à 87[4]. Dès lors, le retrait de Robertson et la moyenne d’âge de l’équipe commencent à s’avérer rédhibitoires. À la fin de lasaison 1974-1975 durant laquelle les Bucks n’accèdent pas aux playoffs[4] avec seulement 38 victoires, les dirigeants de Milwaukee décident de se séparer de leur joueur vedette. Les Lakers, alors en pleine reconstruction, accueillent Kareem Abdul-Jabbar en échange de quatre joueurs[5]. Sans véritable leader, les Bucks réalisent deux saisons moyennes avant le rachat de la franchise par Jim Fitzgerald.
Cette opération de rachat va marquer une nouvelle période de succès pour les Bucks. En effet, après quelques saisons de transition marquées par une volonté de reconstruction, les premiers résultats se font ressentir sous la houlette deDon Nelson.Marques Johnson,drafté en 1977, réalise une première saison remarquable avant de prendre, dès la saison suivante, les commandes de l’attaque des Bucks. En1979, la franchise profite du5e choix de la draft pour sélectionner le prometteurSidney Moncrief et recrute le pivot vétéranBob Lanier pour enfin combler le départ de Kareem Abdul-Jabbar. Les résultats sont immédiats et l’équipe remporte le titre de laDivision Midwest avant d’être éliminée des playoffs par lesSupersonics de Seattle. Les Bucks sont alors transférés dans laDivision Centrale de la Conférence Est qu’ils remporteront six saisons consécutivement et dans laquelle ils rendront un bilan positif durant les onze années à venir. Malgré cette constance remarquable et l’arrivée de joueurs de valeurs tels queTerry Cummings,Craig Hodges,Ricky Pierce,Jack Sikma ouAlvin Robertson, les Bucks ont de grandes difficultés à bien figurer dans les phases finales. Alors qu’ils butent régulièrement sur les76ers ou les Celtics deLarry Bird au début des années 1980, ce sont les Bulls deMichael Jordan et lesPistons deIsiah Thomas qui les supplanteront à la fin de la décennie.
Entretemps,Herb Kohl, homme d’affaires devenu par la suite sénateur, a pris la franchise en main. En 1988, l’équipe déménage vers leBradley Center, un des complexes les plus luxueux de la ligue à l’époque.
Après une naissance couronnée de succès et une dernière décennie relativement positive, les Bucks entrent dans une spirale difficile qui va durer. Lasaison 1991-1992 marque en effet le début d’une période de sept années durant lesquelles la franchise va stagner dans le bas des classements malgré le passage deMoses Malone, il est vrai en fin de carrière. Les mauvais résultats de la franchise lui permettent néanmoins de disposer de bonnes positions de draft grâce auxquelles des joueurs prometteurs vont débarquer à Milwaukee. Parmi ceux-ci, on peut citerVin Baker,Glenn Robinson,Stephon Marbury ouDirk Nowitzki. Si les deux premiers réaliseront de belles saisons sous le maillot des Bucks, Marbury est échangé immédiatement contreRay Allen tandis que Nowitzki ne jouera jamais pour Milwaukee, échangé contreRobert Traylor.
Menés par Robinson et Allen sous les ordres deGeorge Karl, les Bucks retrouvent finalement les playoffs en1999. Ils sont balayés dès le premier tour par lesPacers de l’Indiana. Durant lasaison 1999-2000, l’apport deTim Thomas etSam Cassell permet de stabiliser les résultats de l’équipe qui chute néanmoins à nouveau au premier tour desplayoffs face aux mêmes Pacers.
Il faut attendre lasaison 2000-2001 pour voir ce groupe prometteur être à la hauteur des espérances du staff. Les 52 victoires glanées en saison régulière (soit leur meilleur bilan des 15 dernières années) placent les Bucks en2e position à l’Est, leur assurant un premier tour de phase finale accessible. De fait, leMagic d’Orlando deTracy McGrady est facilement éliminé en quatre manches. Au2e tour, lesHornets deJamal Mashburn offrent une opposition bien plus coriace. Les Bucks emmenés par un grand Ray Allen s’imposent finalement en sept manches, bénéficiant de l’avantage de jouer le match décisif à la maison. Pour la première fois depuis 1986, Milwaukee accède à la finale de conférence face aux76ers de Philadelphie d’Allen Iverson etDikembe Mutombo. Il faut 7 matchs âprement disputés pour que les équipes se départagent au bénéfice des 76ers.Malgré la montée en puissance deMichael Redddrafté en 2000, les Bucks rendent un bilan juste équilibré en2002 et2003 et ne dépassent pas le premier tour des playoffs. L’été 2003 marque le départ de Sam Cassell et Ray Allen, un an après celui de Glenn Robinson. Herb Kohl annonce pour sa part avoir refusé une offre de rachat de la franchise formulée parMichael Jordan.
Après avoir joué lesplayoffs 2004, la franchise réalise une saison2004-2005 assez médiocre. En raison de nombreuses blessures et d’une faible défense, les hommes deTerry Porter ne remportent que 30 victoires. Seule l’obtention du premier choix de la draft à venir constitue une raison d’être optimiste. Les Bucks décident de sélectionner le pivotAndrew Bogut issu de l’Université d’Utah.
Grâce à un bon mois de décembre conclu sur 9 victoires pour 5 défaites, les Bucks désormais entraînés parTerry Stotts se placent rapidement dans la course aux phases finales. Malgré un début d’année 2006 plus laborieux, l’équipe est entrée dans l’histoire de la ligue grâce à deux performances de choix établissant des nouveaux records de la NBA. Le 28 mars 2006, les Bucks marquent onze paniers à 3 points en un seul quart temps, totalisant quatorze tirs primés en une mi-temps dans un match remporté face auxSuns de Phoenix. À peine trois jours plus tard lors d’une victoire face aux Pacers, les joueurs de Milwaukee perdent seulement deux ballons en 48 minutes. Les Bucks sont finalement la seule franchise à se qualifier en playoffs avec un bilan négatif (40 victoires pour 42 défaites). Ils sont logiquement éliminés dès le premier tour par lesPistons de Détroit en cinq manches.
En mars 2008, les Bucks annoncent qu’ils ne renouvellent pas le contrat du directeur général Larry Harris, qui expire en juin. En avril 2008, ils embauchent John Hammond, ancien vice-président des opérations de basket-ball pour les Pistons, en tant que nouveau directeur général, donnant à l’équipe un nouveau directeur récemment associé au succès.
En avril 2008, les Bucks annoncent que Larry Krystkowiak, le troisième et dernier entraîneur engagé par Larry Harris, est démis de ses fonctions.Scott Skiles, ancien entraîneur desBulls de Chicago et desSuns de Phoenix, devient le nouvel entraîneur en chef.
Lors de ladraft 2009 de la NBA, les Bucks sélectionnent lemeneurBrandon Jennings, qui ne provient pas d'une université mais qui a joué enItalie l'année précédente. Au milieu de la saison 2009-2010, le général manager John Hammond transfèreHakim Warrick auxBulls de Chicago contreJohn Salmons. Sous le maillot des Bucks, Salmons a la meilleure moyenne de l'équipe avec 19,9 points par match. Le jeu de Jennings, ainsi que les progrès d'Andrew Bogut, l'apport d'Ersan İlyasova et l'arrivée de Salmons, catapultent l'équipe comme prétendant aux playoffs. Les Bucks retrouvent lesplayoffs en 2010 en finissant sixièmes de la conférence Est notamment grâce au rookieBrandon Jennings et àAndrew Bogut qui est nommé dans la troisième équipe de la NBA. Milwaukee se fait éliminer dès le premier tour par lesHawks d'Atlanta en perdant le septième match. Milwaukee n'avait pas participé aux playoffs depuis 2001. L'élimination au premier tour est en partie due au fait que Bogut se soit cassé le bras après avoir fait une chute difficile après un dunk dans un match de fin de saison, mettant ainsi fin à sa saison.
Lors de lasaison 2010-2011, les Bucks terminent neuvième de la Conférence Est en finissant avec un bilan négatif (35v-47d) et manquent les playoffs.
Avec la blessure de Bogut pour le reste de la saison et des problèmes de communication entreStephen Jackson et l'entraîneur Scott Skiles, les Bucks décident d'échanger les deux joueurs. Le 13 mars 2012, 48 heures avant la date limite des échanges, les Bucks transfèrent Bogut et Jackson auxWarriors de Golden State en échange deMonta Ellis,Ekpe Udoh etKwame Brown.
Lors de lasaison 2012-2013, les Bucks virent leur entraîneur,Scott Skiles[6], en place depuis lasaison 2008-2009, après 32 matchs alors que les Bucks avaient gagné la moitié de leurs matchs. Son remplaçant,Jim Boylen, ne remporte que 22 des 50 matchs restants. Ils terminent donc la saison avec un bilan de 38 victoires pour 44 défaites. Les Bucks parviennent tout de même à se qualifier pour les playoffs en terminant8e de laConférence Est. Mais ils se font éliminer 4-0 au premier tour par leHeat de Miami deLeBron James,Dwyane Wade etChris Bosh qui terminent champions NBA.
L'ère de Giánnis Antetokoúnmpo et second sacre (depuis 2013)
Le 9 juillet 2015, les Bucks signentGreg Monroe pour trois ans et 50 millions de dollars. Les Bucks annoncent également la re-signature deKhris Middleton pour cinq ans et 70 millions de dollars. Le 15 juillet 2015, le futur des Bucks à Milwaukee est solidifié après que le Wisconsin State Senate vote à 21 voix contre 10 en faveur de la proposition d'utiliser l'argent public pour financer la nouvelle arène de l'équipe. La nouvelle arène remplacerait le BMO Harris Bradley Center qui est la troisième plus ancienne arène à être utilisée par une équipe NBA après l'Oracle Arena et leMadison Square Garden. L'arène a ouvert en 1988 et a été utilisée par les Bucks durant 27 saisons consécutives. Les Bucks échouent à la12e place de laConférence Est avec un bilan de 33 victoires pour 49 défaites. Cette mauvaise saison s’explique par les problèmes d’adaptation deGreg Monroe et la formation des jeunes joueurs bien que Giánnis Antetokoúnmpo ait enregistré cinq triple-doubles dans la dernière moitié de la saison.
La saison 2017-2018 de Milwaukee se déroule en dent de scie à cause notamment d'un grand manque de présence à l'intérieur. Le 22 janvier 2018, les Bucks licencient Jason Kidd, qui a un bilan de 23 victoires et 22 défaites sur la saison en cours[9]. Durant les trois ans et demi de Kidd au poste d'entraîneur, les Bucks ont un bilan de saison régulière de 139 victoires pour 152 défaites et ont participé au premier tour des playoffs en 2014-2015 et 2016-2017. L'assistant entraîneur des Bucks, Joe Prunty, est annoncé en remplacement par intérim de Kidd pour le reste de la saison. Prunty finit la saison avec un bilan de 21 victoires et 16 défaites. De sévères lacunes coûtent cher aux Bucks qui finissent la saison avec un bilan de 44 victoires et 38 défaites, leur meilleur bilan depuis la saison 2009-2010. Malgré ce chamboulement d'entraîneur, les Bucks arrachent la septième place de la conférence Est, une place décevante pour affronter le second de la conférence Est lesCeltics de Boston. Le premier tour de Playoffs est très disputé mais se termine sur un échec lors du match 7[10]. Le 20 avril 2018,Aaron Rodgers devient actionnaire minoritaire des Bucks et le premier joueur de football américain à être propriétaire d'une équipe NBA[11].
Lasaison 2018-2019 laisse présager du bon pour les Bucks avec le renfort du pivotBrook Lopez[12] et la nouvelle salle, leFiserv Forum, offrent une nouvelle dimension à la franchise[13],[14]. Le 4 janvier 2019, ils marquent plus de 140 points pour la première fois depuis le 9 novembre 2002 en battant lesHawks d'Atlanta 144 à 112 après avoir terminé le premier quart sur le score de 43 à 14, Milwaukee a établi le nouveau record de franchise pour le plus gros écart après 12 minutes[15]. Ils finissent la saison avec le meilleur bilan de la ligue avec 60 victoires. Lors desplayoffs 2019 ils battront facilement lesPistons de Détroit en quatre matchs au premier tour. Ils atteignent ensuite la finale de conférence en battant lesCeltics de Boston, c'est leur première participation en finale de conférence depuis 2001. Mais ils échoueront face aux futurs champions, lesRaptors de Toronto[16].
Lors de lasaison 2019-2020, les Bucks affrontent lesHornets de Charlotte lors du premier match de saison régulière NBA de l'histoire enFrance[18]. Ils réalisent un début de saison tonitruant en enchaînant les séries de victoires. Ils se qualifient le 23 février 2020 pour lesplayoffs, devenant l'équipe la plus rapide de l'histoire à se qualifier pour les playoffs dans l'histoire de la NBA[19].
Après qu'un Afro-américain, Jacob Blake, a été blessé de plusieurs balles par un policier dans le Wisconsin le 23 août et lestroubles qui s'ensuivent avec l'assassinat de deux personnes par un militant d'extrême-droite, les Bucks refusent de disputer la cinquième manche du premier tout de play-offs face au Magic d'Orlando. Les autres équipes observent également un boycott des rencontres pendant plusieurs jours, avant que la NBA n'annonce le renforcement de son implication contre le racisme[20].
Les Bucks reprennent la compétition le 29 août pour terminer leur premier tour contre leMagic d'Orlando, en s'imposant 4-1 dans la série. Ils affrontent leHeat de Miami en demi-finale de conférence ; les Bucks font figure de favoris, mais l'équipe se retrouve sans réponse face à la défense du Heat, qui exploite bien les faiblesses d'Antetokoúnmpo concernant son tir extérieur, tout en lui bloquant l'accès intérieur. Milwaukee ne parvient pas à trouver de solutions et s'incline sur le score de 4-1 sur la série, sortant des playoffs en ayant pourtant le meilleur bilan de la ligue durant la saison régulière[21]. À l'issue de la saison, Antetokoúnmpo est éluNBA Most Valuable Player[22], réalisant le doublé, en plus du titre dedéfenseur de l'année[23].
La saison suivante est de nouveau de grande qualité et les Bucks retrouvent les play-offs. Au premier tour, ils affrontent à nouveau leHeat de Miami, finaliste de la dernière édition. Milwaukee, plus sérieux et appliqué, ne retombe pas dans le piège et corrige le Heat 4-0.
Ils y retrouvent lesHawks d'Atlanta emmenés par leur star montanteTrae Young. Le duel est spectaculaire et les Hawks montrent une belle résistance, mais les Bucks, plus solides et expérimentés, battent leurs adversaires 4-2 et se qualifient pour leur première finale depuis 1971. En finale, les Bucks affrontent lesSuns de Phoenix deChris Paul etDevin Booker. Le duel est équilibré et les deux équipes s'imposent deux fois sur leur terrain pour débuter la série. Plus en réussite lors du match 5, les Bucks s'imposent dans l'Arizona et terminent le travail à domicile lors d'un match 6 ouAntetokoúnmpo inscrit 50 points. Les Bucks sont champions pour la seconde fois de leur histoire et le Grec est éluMVP des finales.
En, Marc Lasry, vend les 25 % de la franchise qu'il possède àJim(en) etDee Haslam(en) (viaHaslam Sports Group), déjà propriétaires desBrowns de Cleveland (football américain) et duCrew de Columbus (football). Le montant de la transaction s'élève à environ 875 millions de dollars et la valeur de la franchise est estimée à 3,5 milliards. Wes Edens reste copropriétaire de la franchise[24],[25],[26].
Les Bucks terminent premiers de la Conférence Est lors de lasaison 2022-2023, avec le meilleur bilan de la NBA (58 victoires et 24 défaites), mais ils sont battus au premier tour desplayoffs 2023 par leHeat de Miami. Mike Budenholzer est démis de ses fonctions et remplacé parAdrian Griffin[27]. Griffin est licencié en alors que le bilan des Bucks est de 30 victoires et 13 défaites[28].Doc Rivers devient le nouvel entraîneur des Bucks[29].
Ce tableau simplifié résume l'ensemble des entraîneurs que les Bucks de Milwaukee ont connu depuis 1968. L'article détaillé offre plus de précisions sur les statistiques en fonction des différentes compétitions et autres détails. Voici, la légende correspondante au tableau ci-dessous :
MC = Matchs coachés /V = Victoires /D = Défaites
Nom de l'entraîneur* = A passé toute sa carrière d'entraîneur avec les Bucks.
Nom de l'entraîneur = Élu auHall of Fame en tant qu'entraîneur.
Le 22 mai 1968, la deuxième équipe de basketball professionnel deMilwaukee obtient finalement un nom, celui des « Bucks de Milwaukee ». Plus de 14 000 fans ont participé à un concours pour nommer l’équipe. Les dossiers montrent que R.D. Trebilcox, deWhitefish Bay auWisconsin, était l’une des 45 personnes qui ont suggéré le nom « Bucks », ce dernier voyant les chevreuils (mâles) comme étant fougueux, bons sauteurs, rapides et agiles. Afin de récompenser Trebilcox pour ses efforts dans le but d'aider l’entrée deMilwaukee dans le monde du sport professionnel à obtenir un surnom durable, ce dernier s'est vu offrir une nouvelle voiture[32].
Depuis la nouvelle identité visuelle en 2015, la franchise met en avant 3 couleurs principales en plus du noir et du blanc[33].
Good Land Green : La couleur traditionnelle de la franchise avec une touche intemporelle. Cette dernière est emblématique des forêts profondes et des paysages variés duWisconsin, le vert est une marque distinctive des Bucks depuis leur existence.
Cream City Cream : Tout comme la brique « Cream City » étant la base sur laquelle la ville deMilwaukee a été construite, elle également une couleur fondamentale de l’identité de la franchise. Les Bucks est la seule équipe de laNBA à avoir cette teinte crème.
Great Lakes Blue : Le bleu souligne l’importance des grands lacs et des multiples rivières duWisconsin. De plus, le nom de la ville de « Milwaukee » est dérivé du termealgonquin « Millioki » signifiant « lieu de rassemblement près des eaux ».
Depuis sa création, la franchise des Bucks de Milwaukee a connu 4 logos différents[32] :
de 1968 à 1993 : Le logo originel comportait une caricature d’un cerf portant un pull orné de la lettre « B » et tournant un ballon de basketball sur un sabot tout en étant assis sur le nom de la franchise ;
de 1993 à 2006 : Introduit pour la première fois en mai 1993 après la saison du 25e anniversaire, il présentait une vue frontale agressive de la tête et des épaules d’un chevreuil mâle sur un fond triangulaire au sommet d’un lettrage stylisé de l'équipe. La palette de couleurs comprenait le vert chasseur, le violet et l’argent ;
de 2006 à 2015 : Avant la2006-2007, les Bucks dévoilent un logo mis à jour et une nouvelle palette de couleurs. La structure de base est restée la même mais plusieurs zones ont été améliorées, comme la boîte du texte ainsi que le terme « Bucks » avec une police plus rigide et gravée afin de refléter la structure des lettres ;
depuis 2015 : Un logo imposant qui regarde vers l'avant, déterminé et concentré sur le chemin en face de lui. Des bois agrandis avec plus de pointes qui montrent la maturation et le gain de force de la franchise, tout en dissimulant un ballon de basket. La forme de la lettre « M » dans la poitrine en hommage àMilwaukee et une police de caractères plus classique représentant l'union symbolique de l'urbain et du rural auWisconsin.
Depuis queNike fournit l'ensemble des tenues aux équipes de NBA, en 2017, les maillots« domicile » et« extérieur » ont été remplacés par une collection plus fournie, pouvant servir aussi bien en déplacement qu'à domicile, portant les noms« association »,« icon »,« statement » et« city », et pour certaines équipes en plus une version« classic » reprenant le design d'anciens maillots. Les équipes qualifiées pour lesplayoffs 2019 et2020 se sont vues dotées d'une tenue supplémentaire, dénommée« earned ».
↑Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.