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Miloš Zeman

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Pour les articles homonymes, voirZeman.

Miloš Zeman
Illustration.
Miloš Zeman en 2017.
Fonctions
Président de la République tchèque

(10 ans)
Élection26 janvier 2013
Réélection27 janvier 2018
Président du gouvernementPetr Nečas
Jiří Rusnok
Bohuslav Sobotka
Andrej Babiš
Petr Fiala
PrédécesseurVáclav Klaus
SuccesseurPetr Pavel
Président duParti des droits civiques

(2 mois et 23 jours)
PrédécesseurParti fondé
SuccesseurVladimir Hönig(intérim)
Vratislav Mynář
Président du gouvernement tchèque

(3 ans, 11 mois et 28 jours)
PrésidentVáclav Havel
GouvernementZeman
Législature3e
CoalitionČSSD
PrédécesseurJosef Tošovský
SuccesseurVladimír Špidla
Président de la Chambre des députés

(1 an, 11 mois et 23 jours)
Législature2e
PrédécesseurMilan Uhde
SuccesseurVáclav Klaus
Député

(6 ans et 19 jours)
Élection1er juin 1996
Réélection
Législature2e et3e
Groupe politiqueČSSD
Président duParti social-démocrate tchèque

(8 ans, 1 mois et 10 jours)
PrédécesseurJiří Horák
SuccesseurVladimír Špidla
Biographie
Date de naissance(81 ans)
Lieu de naissanceKolín (protectorat de Bohême-Moravie)
NationalitéTchèque
Parti politiqueKSČ(1968-1970)
OF(1990-1991)
OH(1991-1992)
ČSSD(1992-2007)
SPOZ/SPO(2009-2023)
ConjointIvana Bednarčíková
(depuis 1993)
Diplômé deÉcole supérieure d'économie de Prague
ProfessionÉconomiste
ReligionAucune(athée)

Signature de Miloš Zeman

Image illustrative de l’article Miloš ZemanImage illustrative de l’article Miloš Zeman
Présidents de la République tchèque
Présidents du gouvernement tchèque
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Miloš Zeman, né le àKolín (alors dans leprotectorat de Bohême-Moravie), est unhomme d'Étattchèque,président du gouvernement de 1998 à 2002 etprésident de la République de 2013 à 2023.

Économiste de formation, il adhère auParti communiste tchécoslovaque lors duprintemps de Prague, en 1968, mais le quitte deux ans plus tard en raison de la « normalisation ». Partisan du « socialisme à visage humain », il est dès lors en conflit avec lepouvoir en place, ce qui lui vaut d'être surveillé et sanctionné par lapolice politique communiste.

Après avoir pris part à la « révolution de Velours » en 1989, il est élu en 1993 à la présidence duParti social-démocrate tchèque (ČSSD), dont il fait une force politique incontournable. Il est élu président de laChambre des députés en 1996 et devientprésident du gouvernement en 1998, conduisant un cabinet minoritaire soutenu par la première formation de l'opposition. Il ne se représente pas en 2002.

Après un échecen 2003 et une traversée du désert, il se présente à l'élection présidentielle de 2013 sous les couleurs de sa propre formation, leParti des droits civiques : il devient le troisième président de la République tchèque et le premier chef de l'État élu ausuffrage universel direct. À l’issue de l'élection présidentielle de 2018, il est élu pour un second mandat.

Pendant sa présidence, considérée comme clivante, il exerce un rôle important sur la scène politique. D'obédiencesociale-démocrate, il est souvent qualifié depopuliste, s'oppose à l'immigration en provenance de pays musulmans et adopte des positions jugées pro-russes (jusqu’à l’invasion de l’Ukraine en 2022), pro-chinoises et pro-israéliennes.

Situation personnelle

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Origines et enfance

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Miloš Zeman naît le àKolín, enprotectorat de Bohême-Moravie, près dePrague.

Ses parents divorcent quand il a deux ans. Il est élevé par sa mère, qui est professeur[1].

Vie privée et familiale

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Son épouse et sa fille,Ivana et Kateřina Zemanová.

De 1971 à 1978, Miloš Zeman est marié à Blanka Zemanová. Ils ont ensemble un fils,David (cs) (né en 1971), devenuneurologue etbiochimiste.

Divorcé, il se remarie en 1993 avec sa collaboratriceIvana Bednarčíková. Leur fille,Kateřina (cs) (née en 1994), est très visible médiatiquement à partir de la campagne présidentielle de 2013[2].

Interrogé sur ses croyances religieuses, il se déclareathée « tolérant »[3],[4].

Débuts et ascension en politique

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Sous le régime communiste

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Admis à l'École supérieure d'économie de Prague en 1965, Miloš Zeman suit les cours à distance deux années durant, puis rejoint l'université en 1967.

Il adhère auParti communiste tchécoslovaque (KSČ) l'année d'après, en 1968, et obtient son diplôme avec une thèse sur la prévision économique en 1969. Il commence alors à enseigner laprospective aux étudiants de l'école. En 1970, il est exclu du parti pour avoir fait part de son opposition à l'invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie[5]. Il critique l'économie communiste[6].

Pendant un an, Miloš Zeman est auchômage, frappé d'une interdiction de travail. En 1971, celle-ci est levée et il est recruté par la société Sportpropag en tant que prévisionniste économique[7]. Sur instruction du comité central du KSČ, à la suite de publications prétendument anti-communistes, il est licencié en 1984, mais retrouve un emploi au sein de la société Agrodat la même année.

Il est de nouveau contraint de quitter son travail en 1989, quelques mois avant larévolution de Velours, pour avoir publié dans leTechnický magazín un article critiquant le totalitarisme du pouvoir en place[8],[9].

Révolution et responsabilités au ČSSD

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Après avoir critiqué l'état de l'économie à latélévision tchécoslovaque puis participé à lagrande manifestation du, Miloš Zeman convoque des réunions dans les théâtres et à l'université dans le centre dePrague. En, leForum civique (OF) le coopte à la Chambre des peuples de l'Assemblée fédérale deTchécoslovaquie. Élu aux élections libres de alors que l'OF emporte 50 des 75 sièges à pourvoir enRépublique tchèque, il entre au bureau de l'assemblée et prend la présidence de la commission du Budget.

En 1992, il adhère auParti social-démocrate tchèque (ČSSD). Au mois de juin, il est élu à la Chambre des députés de l'Assemblée fédérale. En octobre, il présente et fait adopter, par les deux chambres, une résolution demandant la création d'une « Union tchéco-slovaque », sur un modèle confédéral, grâce aux voix duMouvement pour une Slovaquie démocratique (HZDS), alors que ce dernier avait négocié, avec leParti civique démocrate (ODS), tchèque, la séparation de laTchécoslovaquie[10].

Le, à la suite de la séparation, il est désigné président du ČSSD.

Exercice des plus hautes responsabilités

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Président de la Chambre des députés

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Lors des élections législatives tchèques des et, le ČSSD remporte 26,4 % des voix et 61 sièges sur 200, soit vingt points et 45 sièges de plus que lors du scrutin de 1992, ce qui en fait la deuxième formation du pays. Après une médiation du président de la République,Václav Havel, Miloš Zeman passe un accord avec l'ODS deVáclav Klaus, ce qui lui permet de devenir le favori pour la présidence de laChambre des députés[11],[12].

Le, il est élu président de la Chambre par 103 voix contre 27 suffrages pour son unique concurrent, Jan Vik, soutenu par la formation d'extrême droiteSPR-RSČ[a]. Dans l'allocution qu'il prononce après son élection, Miloš Zeman appelle les différentes forces parlementaires à s'affranchir des« barrières idéologiques » et à entretenir une« atmosphère tolérante » dans l'élaboration du travail législatif, confirmant par ailleurs sa volonté de voir la législature aller jusqu'à son terme[13].

Président du gouvernement

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Miloš Zeman et le président de la fédération de Russie,Vladimir Poutine, en 2002.

En vue des élections législatives anticipées de, Miloš Zeman fait campagne en promettant de renverser le déclin de la productivité, d'arrêter la dégradation du niveau de vie, de réduire le chômage et de mettre fin à la criminalité des« cols blancs » liée aux privatisations[14]. Les sociaux-démocrates remportent 32,3 % des suffrages et 74 députés, devenant la première force politique tchèque.

Ayant conclu un accord (« accord d'opposition » ou « pacte de stabilité ») avec l'ODS, qui assure son remplacement par Klaus à la présidence de la chambre basse et par lequel le parti libéral s'interdit de voter unemotion de censure[15], il devientprésident du gouvernement de la République tchèque le. Le but inavoué de l'accord est de réduire l'influence de l'Union chrétienne démocrate - Parti populaire tchécoslovaque (KDU-ČSL) et de l'Union de la liberté (US), les deux petits partis centristes soutenus parVáclav Havel[16].

Sous le gouvernement de Miloš Zeman, qui se montre partisan d'une « économie sociale de marché », l'économie tchèque voit une augmentation des investissements étrangers[17]. Pour autant, la corruption demeure présente ; à ce titre, des personnalités de l'ODS sont accusées d'avoir reçu des postes à responsabilité dans des entreprises publiques dans le cadre de l'« accord d'opposition » avec le ČSSD[18].

Dans un entretien accordé au magazine autrichienProfil en, Miloš Zeman justifie l'expulsion des Allemands des Sudètes à la fin de la Seconde Guerre mondiale, rappelant qu'ils ont été la « cinquième colonne d'Hitler » ; ces déclarations irritent ses homologues allemand et autrichien[19]. Il conseille par ailleurs aux Israéliens d'appliquer la même méthode d'expulsion aux Palestiniens, affirmant queYasser Arafat lui rappelleAdolf Hitler[20].

Traversée du désert

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Départ de la Chambre et de la tête du ČSSD

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Le, Miloš Zeman est remplacé à la présidence du Parti social-démocrate tchèque parVladimír Špidla, vice-président du gouvernement et ministre du Travail et des Affaires sociales. Dans la foulée, il décide de ne pas se représenter auxélections législatives des 14 et 15 juin 2002, qui voient de nouveau la victoire du ČSSD. Le, Vladimír Špidla, à la tête d'une alliance avec la KDU-ČSL et l'US-DEU, lui succède à la tête du gouvernement. Miloš Zeman se retire alors de la vie politique, décidant de vivre dans un village de larégion de Vysočina, tout en continuant à user de son influence en politique[21].

Échec à l’élection présidentielle de 2003

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En octobre et, uneélection primaire est organisée par le ČSSD pour désigner son candidat à l'élection présidentielle de 2003. Miloš Zeman obtient 49,5 % des voix, devançant Jaroslav Bureš (24,8 %), Otakar Motejl (20,5 %) et Martin Potůček (5,2 %). Cependant, les résultats n'étant pas contraignants, plusieurs dirigeants du ČSSD appellent à une autre candidature[22]. Le parti choisit finalement de soutenir Jaroslav Bureš au premier tour de l'élection avec pour idée que Miloš Zeman se présente au second tour[23],[24].

Le, après l'échec de Jaroslav Bureš, Miloš Zeman présente sa candidature au second tour de l'élection présidentielle, organisée au scrutin indirect (vote du Parlement). Bien que donné favori, il est éliminé à l'issue du premier vote du second tour, n'étant pas parvenu à faire le plein des voix dans son camp et ayant échoué à obtenir le ralliement des communistes[19]. Son côté clivant est avancé pour expliquer cet échec[19]. Václav Klaus est finalement élu et Miloš Zeman quitte la vie politique[17].

Retour victorieux en politique

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Lancement du SPOZ

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Bien qu'officiellement en retrait du monde politique, Miloš Zeman continue à s'intéresser aux affaires publiques[6]. En, il quitte le ČSSD en raison de désaccords avec son président,Jiří Paroubek[25].

En, il annonce la création duParti des droits civiques – les Zemaniens (SPO ou SPOZ), formation de tendancesociale-démocrate dont il prend la présidence à l'issue de son congrès fondateur, le. Lors desélections législatives de mai 2010, le SPOZ obtient 4,3 % des suffrages alors que le seuil pour entrer à la Chambre est de 5 %. Face à ce résultat, Miloš Zeman démissionne immédiatement de la présidence du SPOZ. Il en devient le président d'honneur en novembre suivant.

Le SPOZ échoue également à dépasser le seuil des 5 % auxélections législatives de 2013. L'année suivante, il abandonne dans sa dénomination toute référence à Miloš Zeman.

Élection présidentielle de 2013

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Article connexe :Élection présidentielle tchèque de 2013.
Candidat arrivé en tête pardistrict au second tour :
  • Miloš Zeman ;
  • Karel Schwarzenberg.

Miloš Zeman explique son retour en politique par la tenue de l'élection présidentielle de 2013 ausuffrage universel direct et non pas indirect, comme pour les précédentes[18]. Le, il se déclare candidat à l'élection présidentielle. Durant la campagne, il se pose en candidateurophile et se prononce pour l'adoption de l'euro par la République tchèque[26]. Il critique sur de nombreux points l'attitude du chef de l'État sortant, Václav Klaus, eurosceptique, ainsi que la politique d'austérité menée dans le pays[17].

Avec 24,2 % des suffrages exprimés, il arrive en tête du premier tour, devant le premier vice-président du gouvernement et ministre des Affaires étrangères,Karel Schwarzenberg (23,4 %), candidat deTOP 09[27]. Le candidat social-démocrate,Jiří Dienstbier, arrivé quatrième avec 16,1 % des voix, et leParti communiste de Bohême et Moravie (KSČM), qui ne présentait pas de candidat, lui apportent leur soutien[28].

Au second tour, le, Miloš Zeman obtient 54,8 % des voix, réalisant ses meilleurs scores dans les petites villes et les zones rurales[17],[29]. Il devient ainsi le premier président tchèque élu au suffrage universel direct[b].

Président de la République

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Miloš Zeman en 2013.

Le, Miloš Zeman prête serment auchâteau de Prague, devenant ainsi le troisième président de la République tchèque. Le suivant, il préside la cérémonie de la montée dudrapeau européen sur la résidence présidentielle, en compagnie duprésident de la Commission européenne,José Manuel Barroso[31].

Politique intérieure

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Crise politique de 2013

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Dès son arrivée à la présidence, Miloš Zeman se pose en opposant du gouvernement de centre-droit dePetr Nečas, qui est affaibli par des affaires de corruption et qui ne dispose plus de la majorité au Parlement[17]. Legouvernement Nečas démissionne en.

Miloš Zeman charge alors son conseillerJiří Rusnok, économiste, de former un cabinet de technocrates. Plusieurs personnalités politiques et juristes voient dans cette décision une entorse à la Constitution[32],[33],[c]. Le, par 93 voix contre 100, legouvernement Rusnok n'obtient pas la confiance de la Chambre des députés[35]. Bien qu'ayant précédemment déclaré vouloir gouverner même sans cette confiance, Jiří Rusnok annonce sa démission et la Chambre des députés est dissoute[36].

Lesélections législatives anticipées, convoquées en, voient la victoire relative des sociaux-démocrates du ČSSD avec 20,5 % des voix. La pratique voulant que le chef de l'État confie au chef du parti arrivé en tête des élections la tâche de former un gouvernement, c'est en théorie vers le président du ČSSD,Bohuslav Sobotka, que Miloš Zeman doit se tourner. Le président exprime cependant ses réticences à nommer Sobotka, appelant à un changement de direction au sein de son ancien parti[37], vraisemblablement au profit du vice-président du ČSSD, Michal Hašek, considéré comme un de ses fidèles[38]. Le, Bohuslav Sobotka est formellement désigné président du gouvernement, à la tête d'une coalition ČSSD-ANO-KDU-ČSL[d],[40].

Dénomination du pays

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En, les autorités tchèques annoncent leur intention de demander à l’ONU le changement de nom de la République tchèque au profit de « Tchéquie ». Ce changement de dénomination était prôné depuis plusieurs années par Miloš Zeman, qui jugeait l'ancien nom trop« froid »[41]. Cette mesure est jugée comme étant un coup porté à l’héritage de Václav Havel, rival historique de Zeman[41].

Critiques envers l'islam

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Miloš Zeman s'exprime à plusieurs reprises de manière critique envers l'islam et l'immigration en provenance de pays musulmans[42],[43]. S'il loue l'intégration des étrangers arrivés en Tchéquie, notamment les Vietnamiens et les Ukrainiens, il juge ce processus« pratiquement impossible » pour les populations musulmanes en raison de leurs différences de culture avec les pays européens[44]. Il dénonce en particulier une religion qu'il perçoit comme« beaucoup plus agressive et intolérante » que les autres et comme discriminatoire envers les femmes[45].

Commentant lesattentats du 13 novembre 2015 en France, il demande la création d'une frontière sécurisée de l'Union européenne, qui n'a selon lui, en dépit des promesses de l'UE, pas été mise en place[46]. En, après plusieurs attaques terroristes ayant eu lieu en Europe, Jiri Ovcacek, porte-parole de la présidence, annonce qu'il« s'oppose à tout accueil des migrants sur le territoire tchèque » afin de ne pas créer« un bouillon de culture propice à des attaques terroristes », une position partagée par une partie significative de l’opinion tchèque[47],[48].

Gouvernements Babiš

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L’homme d’affairesAndrej Babiš, nomméprésident du gouvernement par Miloš Zeman dans un contexte de crise politique.

Lors desélections législatives d'octobre 2017, Miloš Zeman soutientAndrej Babiš, dirigeant du parti populiste de droiteANO. Celui-ci sort victorieux du scrutin et se voit nommé président du gouvernement en[49].

Bien qu’Andrej Babiš ne parvienne pas à conclure une alliance lui assurant une majorité absolue à la Chambre des députés, Miloš Zeman, en pleine campagne présidentielle, annonce qu'il le renommera président du gouvernement jusqu'à ce qu'il parvienne à former une coalition. Il lui conseille de s'allier au parti nationalisteLiberté et démocratie directe (SPD) et au Parti communiste (KSČM), mais cette possibilité se heurte à l'opposition de responsables de l'ANO[50].

Miloš Zeman est réélu le 27 janvier 2018, devançant son rival pro-européen Jiri Drahos. Finalement, un accord gouvernemental est signé en entre Andrej Babiš et le Parti social-démocrate[51]. Le gouvernement, minoritaire, a cependant besoin des voix des parlementaires proches de Miloš Zeman pour faire passer ses textes[52].

Entre et, Miloš Zeman refuse de nommer au ministère de la Culture Michal Šmarda, proposé par le ČSSD, considérant qu’il n’a pas les qualifications nécessaires. Cette décision rompt avec la tradition selon laquelle le chef de l’État doit accepter les candidats proposés par le chef du gouvernement. Alors que Babiš refuse de désavouer Zeman et que le ČSSD menace de quitter la coalition, Michal Šmarda se retire ; les sociaux-démocrates proposent alorsLubomír Zaorálek, ce qui dénoue la crise[52],[53]. Dans le même temps, le président de la République annonce qu’il utilisera ses pouvoirs pour stopper toute nouvelle procédure judiciaire contre Andrej Babiš, alors que le procureur de la République a suspendu les poursuites mais que le procureur de la Cour suprême peut relancer les accusations de fraudes aux subventions de l’UE pesant sur lui[54].

Dans ce contexte, pour la première fois dans l'histoire du pays, leSénat — qui est majoritairement hostile à Miloš Zeman — lance en une procédure de destitution contre le président de la République à l’initiative des élus libéraux du groupeSenátor 21[e]. L’opposition lui reproche d’avoir violé la Constitution à huit reprises par son refus de nomination ainsi que par des pressions sur des magistrats, l’intéressé estimant quant à lui n’avoir jamais outrepassé ses prérogatives[56],[57]. Le suivant, la Chambre des députés rejette la procédure, seuls58 élus votant en faveur du projet alors qu'une majorité des trois cinquièmes (120 voix) était requise ; invoquant une manœuvre politicienne, la coalition au pouvoir, les communistes et le SPD ont soutenu le chef de l’État[54].

Pandémie de Covid-19

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Article connexe :Pandémie de Covid-19 en Tchéquie.

En, alors que la Tchéquie est l’un des pays les plus touchés par lapandémie deCovid-19, Miloš Zeman annonce, en concertation avec Andrej Babiš, la commande d’une livraison du vaccin russeSpoutnik V et la possibilité d’avoir recours àcelui produit par le laboratoire chinoisSinopharm ; cette décision intervient afin de pallier les retards d'arrivée des doses promises par l'Union européenne[58]. En suivant, le président Zeman met fin aux fonctions du social-démocrateTomáš Petříček, ministre des Affaires étrangères qui s'opposait au recours au vaccinSpoutnik V sans accord préalable de l’UE[59].

Élections législatives de 2021

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En vue desélections législatives de 2021, Miloš Zeman continue de soutenir son amiAndrej Babiš et annonce qu'il nommera à la tête du gouvernement le dirigeant du parti, et non de la coalition, qui arrivera en tête, ce qui devrait avantager le chef du gouvernement sortant[60]. Le scrutin voit les coalitions d'oppositionEnsemble (SPOLU) etPirates et maires (PaS) obtenir la majorité absolue, la première dépassant de justesse ANO 2011, le parti du président du gouvernement sortant, qui résiste malgré la multiplication des scandales financiers le visant, bien que la révélation desPandora Papers à quelques jours du vote semble l’avoir affaibli[61]. Les autres formations qui le soutenaient, leParti social-démocrate tchèque (ČSSD) et leParti communiste de Bohême et Moravie (KSČM), échouent toutes deux à franchir le seuil électoral de 5 % des suffrages exprimés, ce qui devrait empêcher Babiš de se maintenir au pouvoir[62].

L’hospitalisation d’urgence de Miloš Zeman sans qu’il n’ait eu le temps de désigner une personnalité pour former un gouvernement bloque le processus post-électoral[60]. Son état s’étant amélioré, le président quitte l’hôpital le, avec l’intention de nommerPetr Fiala à la fonction de président du gouvernement[63] ; mais testé positif à laCovid-19, il est à nouveau hospitalisé le même jour[64]. Il intronise finalement le nouveau chef du gouvernement le, depuis un box en Plexiglas pour éviter tout risque de contamination[65]. Cependant, le chef de l’État s’oppose ensuite à l’attribution du ministère des Affaires étrangères àJan Lipavský (Parti pirate tchèque), ce qui conduit le président du gouvernement à menacer de saisir la Cour constitutionnelle : le président de la République accepte dans la foulée l’ensemble des membres dugouvernement Fiala, qui est effectivement nommé le[66].

Action internationale

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Union européenne

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Avant de devenir président de la République, Miloš Zeman se décrit comme unfédéraliste et soutient l'adhésion de la Tchéquie à l'Union européenne[67].

Miloš Zeman avec d’autres chefs d’État lors des célébrations du soixantième anniversaire dudébarquement de Normandie (2014).

Après avoir remporté l'élection présidentielle de 2013 avec un programme favorable à l'intégration européenne, il prend une série de décisions pro-UE qui tranchent avec celles de son prédécesseurVáclav Klaus, eurosceptique. Le, il fait ainsi hisser ledrapeau européen auchâteau de Prague. Le même jour, il signe le traité intergouvernemental instaurant leMécanisme européen de stabilité, qui avait été ratifié par le Parlement tchèque mais que Václav Klaus refusait de signer, ce qui faisait de la Tchéquie le dernier pays de l'UE à ne pas avoir ratifié ce traité[67],[68].

Mais au fil de sa présidence, il se montre plus critique envers l'Union européenne, qu'il compare à l'URSS en matière de limitation des souverainetés nationales[67],[69]. Lors de lacrise migratoire en Europe, il s'oppose à la répartition sans plafond des migrants entre les pays de l'Union européenne et appelle à une prise de décision par consensus[70],[71].

S'affichant en partisan de ladémocratie directe, il se prononce pour la tenue d'un référendum sur le maintien de la Tchéquie dans l'Union européenne, tout en précisant qu'il voterait contre la sortie[72]. Début 2016, il défend la légitimité dugouvernement polonais, conduit par laconservatriceBeata Szydło, et déclare que l'Union européenne, plutôt que de critiquer laPologne, devrait« se recentrer sur sa tâche première : celle de défendre les frontières extérieures de l'Union »[73].

Malgré ses réserves sur le fonctionnement de l'Union européenne, il reste en 2017 favorable à l'adoption de l'euro par son pays[70].

En, il rencontre le stratégiste américainSteve Bannon, à l’origine du lancement de l’organisationLe Mouvement, qui entend rassembler des partis européens d'extrême droite ou populistes. Mais leurs discussions sont un échec, Miloš Zeman se montrant résolument hostile à toute imposition de droits de douane à la Chine[74].

Balkans

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Bien que la Tchéquie fasse partie des États ayant reconnu l'indépendance du Kosovo, Miloš Zeman estime que la reconnaissance duKosovo viole la résolution duConseil de sécurité des Nations unies garantissant l'intégrité territoriale de laSerbie[75]. Il qualifie leKosovo d'État« terroriste et mafieux »[76].

En, il affirme que laBosnie-Herzégovine pourrait être une base de soutien à l'État islamique, ce qui cause une crise diplomatique avec les dirigeants bosniens[77].

Russie

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Miloš Zeman etVladimir Poutineen 2015.

Dans le cadre de laguerre du Donbass, Miloš Zeman s'oppose aux sanctions décidées par l'UE contre la Russie. En, il participe à Moscou aux cérémonies de commémoration de la Seconde Guerre mondiale, boycottées par la plupart des dirigeants occidentaux ; à ce sujet, il annonce à l'ambassadeur américain, qui s'était montré critique à son égard, que les portes du château de Prague lui sont fermées[78]. Malgré ses fréquentes positions pro-russes, il blâme en« l’insolence » de la Russie, critique envers la décision tchèque de proclamer « jour de commémoration des victimes » la date anniversaire de l'invasion de 1968[79].

En 2021, une crise diplomatique éclate entre la Tchéquie et la Russie au sujet de la responsabilité duservice de renseignement militaire russe (GRU) dans l'explosion à Vrbětice d'un dépôt de munitions ayant fait deux morts en 2014. Au contraire du gouvernement Babiš, le président Zeman pointe un manque de preuves contre la Russie et appelle à attendre les conclusions de l’enquête officielle tchèque. Sa prise de position est dénoncée par ses opposants, qui le qualifient de« marionnette » deVladimir Poutine[80].

Après s'être dit convaincu que la Russie ne violerait pas l'intégrité territoriale de l'Ukraine pour déclarer la guerre à celle-ci, Miloš Zeman condamne l'invasion décidée en 2022 parVladimir Poutine et qualifie ce dernier de« fou » qu'il faut« isoler ». Il préconise alors des sanctions financières et se désolidarise du chef de l'État russe dont il était considéré comme un allié[81],[82].

Chine

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Au cours de sa présidence, Miloš Zeman affiche des positions favorables à laChine. En 2014, il déclare qu'il souhaite savoir comment la Chine a « stabilisé » sa société[83]. En, il est le seul chef d’État européen présent à Pékin au défilé militaire de commémoration de lacapitulation du Japon[21]. En 2016, il reçoit à Prague le président de la république populaire de Chine,Xi Jinping, et émet des critiques envers les manifestants qui s'opposent à cette visite[84],[85],[86].

Miloš Zeman est notamment conseillé sur les questions économiques par Ye Jianming, fondateur et président de l'entreprise CEFC China Energy, qui a des liens étroits avec l'Armée populaire de libération[87],[88].

États-Unis et OTAN

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Miloš Zeman et le secrétaire d'État américain,Mike Pompeo, àPrague,en 2020.

Après avoir œuvré à l'adhésion de la République tchèque à l'OTAN dans les années 1990, Miloš Zeman prône, comme pour l'Union européenne, la tenue d'un référendum sur le maintien du pays au sein de l'organisation militaire ; il indique qu'à cette occasion il voterait contre la sortie[72].

En, il dénonce les protestations contre le passage en République tchèque du convoi de l'armée américaine ayant réalisé des exercices pour l'OTAN dans les pays baltes (Operation Dragoon Ride)[89]. Il déclare à cette occasion :« Ces derniers mois, je me suis battu contre les idiots anti-Russes et depuis peu je dois également me battre contre les idiots anti-Américains […] Je ne suis pas d'accord pour dire que les troupes américaines constituent une armée d'occupation pour une raison simple : nous avons expérimenté l'occupation à deux reprises durant le siècle dernier et nous savons à quoi cela ressemble[89]. »

Il est un des rares chefs de l'État à soutenir la candidature deDonald Trump à l'élection présidentielle américaine de 2016[90].

En, recevant le président de la République serbeAleksandar Vučić, il devient le premier chef d’État à s’excuser pour lesbombardements menés en 1999 par l’OTAN contre laSerbie, déclarant que cette intervention était« pire qu'un crime ». Alors qu'il était président du gouvernement à cette époque, Zeman indique que la République tchèque ne pouvait s'opposer à ces opérations militaires, son pays n’étant membre de l’OTAN que depuis quelques semaines à ce moment-là[91].

Appui à Israël

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Miloš Zeman recevant le président d'Israël,Reuven Rivlin, en 2015.

De longue date, Miloš Zeman fait partie des dirigeants prônant la reconnaissance deJérusalem comme capitale d'Israël[12]. En, comme Donald Trump l'a fait pour l'ambassade américaine, il propose la délocalisation de l'ambassade tchèque à Jérusalem[92]. Il avait déjà fait cette proposition en, mais la classe politique tchèque s'était montrée réservée sur la question[93]. Il qualifie de« lâche » l'Union européenne, qui selon lui« fait tout pour qu'un courant terroriste pro-palestinien prenne le dessus sur un courant pro-israélien »[94],[95].

En, il célèbre au château de Prague le70e anniversaire de lacréation de l'État d'Israël, une situation inédite sur la scène internationale[96],[97]. Durant lacrise israélo-palestinienne de 2021, il fait hisser ledrapeau d'Israël sur le château de Prague afin de montrer le soutien de la Tchéquie à l’État juif face aux bombardements duHamas[98].

Moyen-Orient

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Durant laguerre civile syrienne, Miloš Zeman soutient le régime deBachar el-Assad contre les groupes d'islamistes radicaux. En, il émet la possibilité de voir un accord de paix signé à Prague[99]. En, il se montre hostile auxbombardements aériens des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni contre des installations du régime syrien[100],[101].

Réélection de 2018

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Article connexe :Élection présidentielle tchèque de 2018.
Affiche de campagne pour la réélection de Miloš Zeman, àBrno.

Le, Miloš Zeman annonce sa candidature à un second mandat en vue de l'élection présidentielle de 2018[102]. Il reçoit le soutien du SPO, dont il est toujours président d'honneur, et celui — implicite — du SPD, classé à l'extrême droite de l'échiquier politique[103],[92]. Plusieurs dirigeants du Parti social-démocrate et du Parti communiste soutiennent également sa candidature[104],[105],[106]. Miloš Zeman refuse de faire campagne et limite drastiquement le montant de ses dépenses[f].

Il arrive en tête du premier tour, le, avec38,6 % des suffrages exprimés, devantJiří Drahoš (26,6 %), candidat centriste et partisan d'une Union européenne fédérale[108]. Pavel Fischer, Michal Horáček, Marek Hilšer,Mirek Topolánek et Vratislav Kulhánek, qui totalisent à eux cinq33 % des voix du premier tour, appellent à voter pour Jiří Drahoš alors que seul le nationaliste Petr Hannig (0,6 %) se prononce pour Miloš Zeman[109]. Critiqué pour son exercice du pouvoir, son côté clivant et son état de santé, le président sortant intensifie le rythme de sa campagne[110]. L'entre-deux-tours se cristallise principalement autour de deux thématiques : la crise migratoire (le président sortant accuse son adversaire d'être favorable à un accueil massif de migrants en République tchèque)[111] et la présidence du gouvernement (deux jours avant le second tour, Zeman charge à nouveauAndrej Babiš de former un gouvernement, ce qui suscite l'opposition de Drahoš)[112],[113].

Miloš Zeman est réélu le, avec51,4 % des suffrages exprimés[114],[115]. Le scrutin est marqué par une participation de66,6 %[108], un niveau record depuis les élections législatives de 1998. Il prête serment pour un second mandat le suivant[116].

Hospitalisations de 2021

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Diabétique, grand consommateur detabac et d’alcool, Miloš Zeman a la réputation de souffrir d’une santé fragile dès le début de sa présidence[69],[117],[118]. Il n’est cependant pas le premier chef de l’État dans cette situation, ses prédécesseursTomáš Masaryk,Emil Hácha,Edvard Beneš,Klement Gottwald,Ludvík Svoboda,Gustáv Husák etVáclav Havel ayant connu d’importants problèmes de santé durant leur passage au pouvoir[119].

En, un mois avant lesélections législatives, alors qu’il apparait depuis quelques mois en fauteuil roulant à cause de saneuropathiediabétique et fait l'objet de rumeurs en raison de sa forte consommation d’alcool et tabac, l’état de santé de Miloš Zeman se dégrade. Il est hospitalisé pendant huit jours pour« déshydratation et un léger épuisement », puis vote auxélections législatives depuis lechâteau de Prague[120],[121]. Son entourage assure qu'il peut continuer à assurer ses fonctions[61].

Le, au lendemain du scrutin législatif, juste après une rencontre avec Andrej Babiš, il est admis en soins intensifs à l'hôpital universitaire militaire de Prague, des images le montrant semi-conscient à la sortie d’une ambulance[121]. Le, Zeman convoque le nouveau Parlement pour le, soit la date la plus tardive possible, et nomme le président d’un tribunal régional ; une enquête policière est ouverte concernant l’authenticité de sa signature, tandis que son entourage est accusé d’utiliser la situation à ses propres fins[120],[122].

Alors que peu d’informations sont communiquées sur son état, le président du Sénat, Miloš Vystrčil (ODS), fait état, le, d’un rapport médical selon lequel il serait« incapable d'exercer ses fonctions »[123], le chancelier présidentiel,Vratislav Mynář, dénonçant en retour un« jeu médiatique »[124]. Dès le lendemain, la commission constitutionnelle duSénat estime que la situation permet la mise en œuvre de l'article 66 de la Constitution, qui organise le transfert provisoire des pouvoirs du président de la République aux présidents du gouvernement et de la Chambre des députés[125].

Le, une vidéo du président Zeman en train de converser avec ses conseillers et de signer l’acte de convocation du Parlement est dévoilée, ce qui contredit les accusations selon lesquelles il n’aurait pas été en mesure d’apposer sa signature sur le document[126]. Dans les jours qui suivent, l'hôpital militaire de Prague fait savoir que son état de santé s’améliore[127]. Il sort des soins intensifs le[128], puis quitte l’hôpital le[63]. Cependant, quelques heures après sa sortie, il est de nouveau hospitalisé après avoir ététesté positif auCovid-19[64]. Il intronise finalementPetr Fiala à la tête du gouvernement au cours d’une cérémonie qui se tient trois jours plus tard puisle nouveau gouvernement en suivant, avant de faire son retour au château de Prague en[129].

Positionnement politique

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Social-démocrate et classé àgauche de l’échiquier politique, Miloš Zeman est souvent qualifié depopuliste[130]. En raison de ses considérations sur l’immigration et en politique étrangère, il est décrit comme un« président d’extrême droite » parThe Guardian[131].

Personnalité et état de santé

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Miloš Zeman en 2008.

Pendant sa carrière politique, Miloš Zeman use régulièrement de la provocation et adopte un ton particulièrement polémique à l'égard de ses opposants et des journalistes[21]. Il bénéficie d'une image d'homme jovial ayant recours à un franc-parler pouvant tourner à la vulgarité[17].

De notoriété publique, il est un gros fumeur et a goût prononcé pour lesboissons alcoolisées, notamment laslivovitz, ce qui a conduit plusieurs fois des médias à s'interroger sur son aptitude à gouverner[69],[117],[118],[132].

Atteint d’uneneuropathiediabétique, il doit se déplacer avec une canne à partir du milieu desannées 2010[69] puis enfauteuil roulant en 2021, sa maladie ayant atteint ses jambes[128]. Durant sa présidence, en particulier lors de la campagne présidentielle de 2018, son état de santé fait l'objet de rumeurs insistantes[133],[134]. Il est hospitalisé une première fois en, officiellement pour« déshydratation et un léger épuisement », puis à nouveau en, la presse évoquant alors de graves problèmes aufoie liés à son alcoolisme supposé (ascite,cirrhose ouencéphalopathie hépatique)[120]. Il en sort avec une sonde dans le foie sans cependant d’espoir de guérison selon ses médecins[135]. Le mois suivant, il est touché par laCovid-19[64].

Décorations

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Tchèques

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Étrangères

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Bibliographie

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  • 1998 :Varovná prognostika (« La prévision prémonitoire »)
  • 2005 :Jak jsem se mýlil v politice (« Comment je me suis fourvoyé en politique »)
  • 2006 :Vzestup a pád České sociální demokracie (« Ascension et chute de la social-démocratie tchèque »)

Notes et références

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Notes

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  1. Sur les 187 voix, 57 sont nulles.
  2. Il déclare à cette occasion :« J’estime également le vote des électeurs de mon adversaire, car avec leur participation, ils ont donné la preuve de leur activisme citoyen. […] Je promets qu’en tant que président élu par les citoyens, je m’efforcerai d’être le président de tous les citoyens »[30].
  3. Le vice-président duParlement européen,Othmar Karas, et le président de la commission des Affaires étrangères,Elmar Brok, demandent que laCommission européenne vérifie rapidement si l'action de Zeman n’est pas contraire aux « valeurs » de l’Union européenne[34].
  4. Le, le chef de l'État confie au président du Parti social-démocrate la mission de constituer un gouvernement[39].
  5. Une modification apportée à laConstitution en 2012 accorde au Sénat le pouvoir de« déposer une plainte constitutionnelle contre le président de la République devant la Cour constitutionnelle, avec l'accord de la Chambre des députés, et ce pour trahison ou pour une violation grave de la Constitution […] ». Si les deux chambres parlementaires votent en ce sens à la majorité des trois cinquièmes, la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur une possible« déchéance de la fonction présidentielle »[55].
  6. En particulier, il ne participe à aucun débat télévisé. Dix jours avant le premier tour, ses dépenses de campagne s’élèvent à seulement 1 800 couronnes tchèques contre plus de 20 millions pour ses deux principaux rivaux, Jiří Drahoš et Michal Horáček[107].

Références

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Annexes

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Articles connexes

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