Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Miki (artiste)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMiki.

Miki
Miki en 2025.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Mikaela Helena DuplayVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Miki DuplayVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
MikiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activité
Autres informations
Instruments
Label
Structure(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Influencée par
Site web

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Miki,nom de scène deMikaela Helena Duplay, est uneautrice-compositrice-interprètefranco-coréenne née le[1] àNice[2].

Elle produit sa musique elle-même et la qualifie de « pop électronique »[2]. Elle mêlerap etélectro dans un style donnant une apparence de naïveté[3].

Biographie

[modifier |modifier le code]

Jeunesse et débuts dans la musique

[modifier |modifier le code]

Miki naît àNice et grandit auLuxembourg,dans le quartier deBelair[Quoi ?][4]. Son père, français, estingénieur dans l'aérospatiale. Sa mère, coréenne, est chargée de communication et pratique lechant lyrique. Elle y initie Miki, ainsi qu'à labossa nova et aurock[2]. Ses parents l'encouragent tôt à suivre une formation musicale, d'abord au violon puis au piano[5]. Miki passe alors dix ans au conservatoire[3] avant d'en être exclue[6]. Elle grandit avec les albumsclassic rock de son père, puis découvre lehip-hop, et lerock indé etpsychédélique[3].

Après avoir obtenu unbaccalauréat ES aulycée Vauban (lycée français du Luxembourg), Mikaela Duplay part effectuer desétudes de cinéma àLondres à l'universitéRoyal Holloway de à[7]. Elle y découvre l'univers de lamusique électronique et desraves[3]. De retour en France, elle est embauchée dans une entreprise de production de documentaires[8],[9]. Elle réalise alors elle-même les clips de ses premiers morceaux, et inversement, compose la musique de ses courts-métrages[3].

Miki centre sa carrière autour de la musique : elle produit ses premiers titres, chantés en anglais, empreints depop psychédélique. En, elle publie son premier singleMoi je[10]. En, elle chante, en collaboration avec Thomas Guerlet, une reprise deDis, quand reviendras-tu ? deBarbara, et en réalise le clip. En, elle publie un EP,4X[11].

Au printemps, elle est approchée par plusieursmaisons de disques. Elle signe l'année suivante chez Structure[12], label indépendant dirigé par Pierre Cornet et Yann Dernaucourt, producteurs qui ont auparavant collaboré auprès deClara Luciani,Eddy de Pretto etAngèle[3]. Après une période de recherche dans son écriture, Miki décide de repartir d'une page blanche et met en œuvre un effacement de l'ensemble de ses premiers morceaux[8], avec leursclips vidéo, afin d'organiser un nouveau démarrage de sa carrière. Cette disparition suscite cependant une vague de suspicion sur les réseaux sociaux, en raison de sa propulsion sur le devant de la scène qui apparaît soudaine[8]. Les œuvres disparues deviennent ainsi deslost media.

Graou etIndustry Plant ()

[modifier |modifier le code]
Clé USB représentant sonPC avec le graphe Graou dessus comportant l’albumIndustry Plant au formatWAV ainsi que quelques photos, vidéos et fichiers audio en bonus. Clé jointe à l’achat de l’album ou vendue séparément.

Miki revient en, chantant en français dans un style mêlantrap etélectro[3], qu'elle qualifie elle-même de « pop électronique »[2]. Après une collaboration avecMetronomy,Contact High, elle sort deuxsingles,Échec et mat le, puisCartoon sex le. Elle publie plusieurs clips pour ces deux titres dont le clip principal d'Échec et mat tourné devant un restaurantBuffalo Grill[13] dont un extrait publié surTikTok devientviral et atteint les2,6 millions de vues[14].

Elle publie son premierEP,Graou, le, qu'elle produit avec leDJCanblaster (en) ainsi que Tristan Salvati, producteur d'Angèle[14]. La chanteuse effectue à partir du printemps une tournée en France, avec quelques dates enBelgique et enSuisse.

Le logo du site de Miki, mikipedia.fr, reprend à son compte le logo de Wikipédia en inversant le W.

Son premier album,Industry Plant, comprenant quatorze titres, paraît le sous le label Structure suivi d’unOlympia le[15]. Son site, mikipedia.fr, reprend le logo de Wikipédia en ne retournant que le W. Le nom même de son album,Industry Plant, lui a été « offert » par ses détracteurs qui ne voyaient en elle que le fruit de l’industrie du disque[16],[17],[18].

Style et influences

[modifier |modifier le code]
Miki au festivalChauffer dans la noirceur 2025.

Elle affirme que, influencée par lesmangas, lesjeux vidéo et lecinéma d'animation, la réunion du« vice et [de] la naïveté » que l'on peut y trouver l'a« énormément marquée », et que cela a un effet sur l'esthétique« à la frontière du mignon et du malsain » qu'elle veut créer[3]. Miki revendique des paroles« autobiographiques et sans filtre »[7].

Miki revendique des influences de la chanteuseCaroline Polachek et de la bassisteSaya Gray[19], et dit être attirée par des artistes proches de l'hyperpop tels queOklou ouOneohtrix Point Never[6].

Discographie

[modifier |modifier le code]

Album studio

[modifier |modifier le code]
2025 :Industry Plant(Structure)
NoTitreDurée
1.Yes.4:05
2.⁠Ça pik un peu quand même2:17
3.⁠Particule3:00
4.Échec et mat2:49
5.⁠Poly-Pocket3:03
6.Miki cowboy2:20
7.⁠Roger Rabbit4:36
8.⁠Switch switch2:56
9.⁠Cartoon sex2:18
10.⁠Hana one3:00
11.⁠Jtm encore3:54
12.Hajima2:35
13.Bnf2:52
14.Aphexion3:09

EPs

[modifier |modifier le code]
2023 :4X
NoTitreDurée
1.4X3:30
2.Rêves, rêves, rêves, rêves...2:19
3.Rêves encore4:38
2025 :Graou(Structure)
NoTitreDurée
1.Scorpion ascendant scorpion (상승궁 전갈자리)2:11
2.Miki cowboy2:18
3.Échec et mat2:48
4.Motherlode2:54
5.Jtm encore3:53
6.Cartoon sex2:17
7.Héroïne4:06

Singles

[modifier |modifier le code]
  •  :Rules[11]
  •  :Misunderstood[11]
  •  :Échec et mat
  •  :Cartoon sex
  •  :Scorpion ascendant scorpion (상승궁 전갈자리)
  •  :Particule
  •  :Roger Rabbit
  •  :Ça pik un peu quand même

Collaborations

[modifier |modifier le code]
  •  : Studio Milton, Miki -Sugar Rush
  •  : Studio Milton, Miki -Anymore
  •  : Thomas Guerlet, Miki -Dis, quand reviendras-tu ? (Barbara cover)
  •  :Metronomy, Miki, Faux Real -Contact High

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. [vidéo]Konbini, Miki se confie | TROU STORY surDailymotion, (consulté le).
  2. abc etdPaul Dubois, « Printemps de Bourges : Miki, la nouvelle popstar « brute de pomme » de la scène française », surfranceinfo.fr,(consulté le).
  3. abcdefg ethStéphane Davet, « Miki, une voix espiègle et des textes sans filtre »,M, le magazine du Monde,(consulté le).
  4. Julien Carette, « Miki, la sensation française aux racines luxembourgeoises », surVirgule,(consulté le).
  5. Olivier Nuc, « Miki, la petite fusée de l'électro-pop qui met tout le monde d'accord »,Le Figaro,(consulté le).
  6. a etbNadine Boursier, « Entretien. La chanteuse Miki à Lorient : « J'aime discuter avec le public après les concerts » »,Ouest-France,(consulté le).
  7. a etbÉric Bureau, « « S'ils savaient combien j'en ai chié » : nouvelle sensation pop, Miki va devenir maousse »,Le Parisien,.
  8. ab etcDavid Doucet et Alice Durand, « Miki, le phénomène musical qui déchaîne Internet »,Le Point,.
  9. Ulysse Hennessy, « Miki : « J'essaie d'être insensible aux commentaires, qu'ils soient positifs ou négatifs » »,Billboard France,(consulté le).
  10. Lolita Mang, « Qui est Miki, nouveau visage de la pop française ? »,Vogue France,(consulté le).
  11. ab etcGodefroy Gordet, « Le fabuleux destin de Miki », surCulture.lu,Ministère de la Culture,(consulté le).
  12. Didier Zacharie, « Miki, nouveau phénomène pop : « J'assume ma bizarrerie » »,Le Soir,(consulté le).
  13. Guillaume Rospars, « « échec et mat » pour Miki qui dévoile son premier clip »,Epic Magazine France,(consulté le).
  14. a etbNathan Merchadier, « Interview de la chanteuse francophone Miki », surNuméro,(consulté le).
  15. « Miki, un premier album, un premier Olympia et la sincérité désarmante de l’anti « Industry Plant » »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  16. RobinNegre, « Miki : pourquoi il faut absolument écouter “Industry Plant” ? », surL'Éclaireur Fnac,(consulté le).
  17. « Miki confirme qu’elle n’est pas une “Industry Plant” sur un premier album lucide et ludique | Les Inrocks », surhttps://www.lesinrocks.com/(consulté le).
  18. « Miki, l'« Industry plant » qui fait pousser de belles branches, douces et tranchantes », surFrance Inter,(consulté le).
  19. Aline Afanoukoé, « Après les titres « jtm encore » et « Echec et mat », Miki sort « Graou » »,Musicaline, surradiofrance.fr,France Inter,(consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Miki_(artiste)&oldid=230902144 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp