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Mike D'Antoni | ||
![]() Mike D'Antoni en 2010 | ||
Fiche d’identité | ||
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Nationalité | ![]() ![]() | |
Naissance | (73 ans) Mullens,Virginie-Occidentale | |
Taille | 1,91 m (6′ 3″) | |
Poids | 84 kg (185 lb) | |
Situation en club | ||
Poste | Entraîneur | |
Carrière universitaire ou amateur | ||
1970-1973 | Thundering Herd de Marshall | |
Draft de la NBA | ||
Année | 1973 | |
Position | 20e | |
Franchise | Kings du Kansas City-Omaha | |
Carrière professionnelle * | ||
Saison | Club | Moy.pts |
1973-1974 1974-1975 1975-1976 1975-1976 1976 1977-1990 | Kings du Kansas City-Omaha Kings du Kansas City-Omaha Kings du Kansas City Spirits of St. Louis Spurs de San Antonio Olimpia Milan | 4,8 2,5 1,8 3,5 1,5 - |
Sélection en équipe nationale ** | ||
1989 | ![]() | 5 |
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national. | ||
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel. | ||
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Mike D'Antoni, né le8 mai1951 àMullens enVirginie-Occidentale, est un joueur puisentraîneuritalo-américain debasket-ball.
Recruté en vingtième position de ladraft 1973 de la NBA par lesKings de Kansas City-Omaha, il évolue enNational Basketball Association (NBA),150 matchs, etAmerican Basketball Association (ABA),30 matchs, avant de rejoindre lechampionnat italien où il devient l'un des meilleurs joueurs de celui-ci, étant meilleur meneur du siècle en Italie en 1990. Il détient de nombreux records individuels au sein du club de l'Olimpia Milan avec lequel il remporte deuxCoupes des clubs champions en 1987 et 1988, uneCoupe Korać en 1985, cinq championnats d'Italie en 1982, 1985, 1986, 1987, 1989, deuxCoupes d'Italie en 1986, 1987 et une Coupe intercontinentale en 1987.
Il commence ensuite une carrière d'entraîneur, d'abord avec son club de Milan, puis avec leBenetton Trévise, remportant deux nouveaux trophées européens, laCoupe des Coupes 1995 avecBenetton Trévise et la Coupe Korać en 1993 avec Milan, deux titres de champion d'Italie en 1997 et 2002 et une Coupe d'Italie 1995 avec Trévise. Après une première saison à la tête desNuggets de Denver, il occupe le poste d'entraîneur desSuns de Phoenix, remportant un titre d'entraîneur de l'année en 2005. Il entraîne lesKnicks de New York puis en 2012, il est nommé entraîneur desLakers de Los Angeles, poste dont il démissionne en 2014. Le, il est officiellement nommé entraîneur desRockets de Houston.
Mike D'Antoni effectue son cursus universitaire avec leThundering Herd, de l'université Marshall àHuntington enVirginie-Occidentale. Il joue pendant trois saisons, de 1970-1971 à 1972-1973[Notes 1] pour un total de quatre-vingt rencontres[1], cinquante-neuf victoires et vingt-et-une défaites[2], pour des moyennes de 15,3 points, 4,5 rebonds et 8,2 passes. Son total de 659 passes constitue le record de son école ; son total de points est de 1 227[2].
Il est choisi en vingtième position de laDraft 1973 de la NBA par lesKings de Kansas City-Omaha. Il est alors le sixième joueur de l'école à figurer dans une Draft de la NBA[3]. Lors de sa première saison enNational Basketball Association (NBA), il dispute cinquante-deux rencontres avec des moyennes de 4,8 points, 1,8 rebond et 2,4 passes et 1,4 interception[4]. La saison suivante, ses statistiques sont de 2,5 points, 1,1 rebond, 1,6 passe, 1,0 interception pour un temps de jeu d'un plus de11 minutes par rencontres[4]. Lors de cette saison, il dispute les quatre dernières rencontres de la série desplayoffs opposant sa franchise auxBulls de Chicago, série remportée quatre à deux par ces derniers[5]. Ses moyennes sur cette série sont de 4,5 points, 1,8 rebond, 0,3 passe, 1,0 interception[4]. Il commence sa troisième saison en NBA avec les Kings, devenus Kings de Kansas City mais son contrat est rompu après neuf rencontres[4]. Il rejoint la franchise desSpirits of St. Louis qui évolue dans l'autre ligue professionnelle, l'American Basketball Association. Il dispute un total de cinquante rencontres avec cette franchise, pour des moyennes de 3,5 points, 1,5 rebond, 2,3 passes et 1,3 interception[4]. Son pourcentage de 3,59 interceptions en carrière le place au troisième rang de l'histoire de la ABA[6]. Au mois d', il signe un contrat en tant qu'agent libre,free agent, avec lesSpurs de San Antonio, club avec lequel il dispute deux rencontres avant de se voir libérer de son contrat le de la même année[4].
Il rejoint l'Italie en 1977 pour évoluer avec le club de l'Olimpia Milan. Il évolue alors en Serie A2, deuxième niveau italien, mais dispute toutefois ses premières rencontres sur la scène européenne, enCoupe des coupes, en raison de la victoire du club dans cette compétition la saison précédente. Sa première saison se solde par des statistiques de 10,5 points, 2,8 rebonds et 1,5 passe en Serie A2[7] et une remontée dans l'élite du basket-ball italien. Il est conservé lors de la saison suivante par le nouvel entraîneurDan Peterson[8]. Malgré un essai lors d'un camp d'entraînement avec les Bulls de Chicago, il décide de retourner en Italie[9]. Avec le club de Milan, il évolue durant neuf saisons sous la direction de Dan Peterson. Il dispute sa première finale du championnat en 1979, finale perdue deux à zéro face à laVirtus Bologne. Les deux années suivantes, Milan s'incline en demi-finale du championnat, les deux fois face au club deCantù. Des changements à la tête du club deIgnis Varese permettent à Milan de recruterDino Meneghin, qui a remporté sept titres de champion d'Italie et cinq Coupes des clubs champions avec Varèse. Bien que celui-ci, perturbé par une blessure au genou, produise des statistiques en baisse par rapport à ses années précédentes[10], ce renfort s'avère décisif et en 1982, Mike D'Antoni remporte enfin son premier titre, le vingtième pour son club, battant en finale du championnat d'Italie leScavolini Pesaro. Cela permet au club de disputer laCoupe des clubs champions, compétition de clubs la plus prestigieuse en Europe, lors de la saison suivante. C'est Cantù qui prive Milan de la victoire en s'imposant en finale. Milan dispute une autre finale lors de cette même saison, avec le championnat d'Italie, mais s'incline face àBanco di Roma. La saison suivante, le club perd deux nouvelles finales, la coupe des Coupes, battu par leReal Madrid et le championnat, face à la Virtus Bologne. En 1985, D'Antoni et Milan remportent deux succès : laCoupe Korać, aux dépens d'un autre club italien, le Ciao Crem Varese et le championnat d'Italie en s'imposant face à Pesaro. Lors de la saison 1985-1986, il remporte de nouveau le championnat grâce à une victoire face àMobilgirgi Caserta, remporte la coupe d'Italie, et termine à la troisième place de la poule finale de la coupe des clubs champions[11],[Notes 2].
En 1986, Milan reçoit le renfort deBob McAdoo,NBA Most Valuable Player de lasaison NBA 1974-1975 et trois fois consécutivement meilleur marqueur de la ligue américaine, de 1974 à 1976. Le club italien termine en tête, avec leMaccabi Tel-Aviv de la poule finale de la coupe des clubs champions 1987[12]. Milan s'impose à Lausanne sur le score de 71 à 69[13]. Le club réalise un triplé en s'imposant également en coupe d'Italie, pour la deuxième fois consécutive face à Pesaro, et comme en 1986 face à Caserte en championnat. Il retrouve les parquets américains lors du premierOpen McDonald's disputé àMilwaukee : lors du premier match opposant Milan auxBucks de Milwaukee, ceux-ci s'imposent de peu 123 à 111. Milan s'incline ensuite face à l'URSS 135 à 108, les Bucks remportant finalement le tournoi en s'imposant 127 à 100 face à l'URSS[14]. Le mois précédent, Milan remporte la Coupe intercontinentale sur le score de 100 à 84 face àBarcelone[15]. La saison suivante, Milan retrouve le Maccabi Tel-Aviv en finale de la coupe des clubs champions, qui se déroule pour la première fois de son histoire sous la forme d"unFinal Four. Lors de celui-ci disputé à Gand[16], D'Antoni inscrit deux points lors de la demi-finale face à l'Aris Salonique, avec39 points de Bob McAdoo, puis17 points, 2 rebonds, 1 passe, deux interceptions en40 minutes lors de la victoire 90 à 84 en finale[17]. En Italie, Milan s'incline en finale du championnat face à Pesaro. En 1989, Mike D'Antoni dispute une huitième finale de championnat consécutive, remportant un cinquième titre en s'imposant face àEnichem Livorno. C'est un club italien, Vismara Cantù, qui met un terme à la campagne européenne du club milanais, en s'imposant en demi-finale de la Coupe Korać. Mike D'Antoni dispute une dernière saison en 1989-1990, saison terminée en huitième de finale du championnat et en poule finale en coupe des clubs champions.
Au total, il dispute452 matchs avec le club de Milan, inscrit 5 573 points, réussit 1 138 passes, 1 466 interceptions, détenant les meilleurs totaux du club pour toutes ses statistiques[18]. Ses 1 313 rebonds le placent au troisième rang du club. Il est par ailleurs le joueur ayant réussi le plus de tirs avec 2 063, le plus de tirs à deux points, 1 543, le plus de tirs à trois points avec 520 et le deuxième pour le nombre de lancer francs réussis avec 927 avecRoberto Premier[18]. Ses moyennes sont de 12,3 points, 2,9 rebonds et 2,5 passes.
Grâce à des ancêtres italiens, il possède la nationalité italienne. Il évolue avec l'équipe d'Italie en 1989, disputant lechampionnat d'Europe 1989 à Zagreb en Yougoslavie. Il dispute quatre rencontres, pour un total de14 points, et une moyenne de points de 3,5 par rencontre[19].
Il commence sa carrière d'entraîneur dès la saison suivante, toujours au sein du club de Milan où il prend la succession de Franco Casalini. Celle-ci se solde par une première place au terme de la saison régulière, puis l'accession à la finale du championnat où Milan s'incline en cinq manches, trois à deux, face àPhonola Caserte, 97 à 88 lors de la dernière manche[20],[21]. La saison suivante, son équipe échoue en quart de finale du championnat face à Rome, en quart de finale de la Coupe d'Italie, défaite face à Pesaro, et en demi-finale de la Coupe des clubs champions, face auKK Partizan Belgrade[22]. Lors ce dernierFinal Four disputé à Istanbul, Milan, après sa défaite 82 à 75 face à Belgrade, remporte la troisième place en battant l'Estudiantes Madrid sur le score de 99 à 81[22]. Pour sa troisième saison, il remporte son premier titre en tant qu'entraîneur en battant en finale de laCoupe Korać le club italien de la Virtus Roma. Comme la saison précédente, Milan échoue en quart de finale du championnat. Il dirige l'équipe de nouveau lors de la saison 1993-1994, saison où le club s'incline en quart de finale du championnat, et en demi-finale de la Coupe Korać.
Son bilan à la tête du club est de 92 victoires sur 141 rencontres de championnat, phase régulière ouplayoffs, et 37 victoires sur 48 rencontres européennes[20].
Il prend la direction de l'équipe duBenetton Trévise, autre club important du championnat italien. Dès sa première saison à la tête de l'équipe, il remporte un titre européen, laCoupe d'Europe, compétition qui a pris la succession de la Coupes des Coupes. Il s'impose en finale face au club espagnol duTau Vitoria sur le score de 94 à 86[23], le bilan européen sur cette saison étant de quinze victoires et trois défaites[24]. En Italie, Trévise remporte la Coupe, aux dépens dePallacanestro Trieste, termine à la troisième place de la phase régulière du championnat puis se qualifie pour la finale de celui-ci, s'inclinant trois à zéro face à la Virtus Bologne.Lors de cette carrière d'entraîneur en Europe, il remporte uneCoupe des Coupes, une nouvelle Coupe Korać, un championnat d'Italie et une coupe d'Italie[20]. Lors de sa deuxième saison, son équipe termine sa saison européenne en quarts de finale de la Ligue des champions d’Europe, face auPanathinaïkos, deux à un, 70-67, 69-83, 65-64[25]. En Italie, le club échoue en demi-finale du championnat, face auFortitudo Bologne[20]. D'Antoni dirige de nouveau l'équipe lors de la saison 1996-1997, saison où le club atteint la finale de la Coupe Korać, perdue face à l'Aris Salonique[20]. Le club de Trévise termine en tête de la phase régulière du championnat, puis remporte le titre de champion lors de la cinquième manche de la série l'opposant à la Fortitudo Bologne.
À l'issue de ces trois saisons, 83 victoires en 119 rencontres de championnat, 38 victoires sur 51 rencontres de coupes européennes[20], il retourne alors dans son pays d'origine pour tenter sa chance en NBA. Il passe une première saison auxNuggets de Denver avant de devenir entraîneur l'année suivante. Celle-ci se termine sur un bilan de quatorze victoires et trente-six défaites, sixième place de la Division Midwest[26]. Il est démis de son poste par legeneral managerDan Issel, qui prend sa succession en tant qu'entraîneur[27].
Il effectue la saison suivante en tant quescout desSpurs de San Antonio avant de devenir entraîneur assistant desTrail Blazers de Portland lors de la saison 2000-2001.
Il revient alors une saison en Italie où il remporte un nouveau titre de champion avec le Benetton Trévise.Jerry Colangelo, alors à la tête du groupe d'investissement qui possède les Suns, se rend en Italie pour rencontrer Mike D'Antoni[28], puis lui offre un poste d'assistant auprès deFrank Johnson[29]. La saison suivante, après un bilan de huit victoires et treize défaites, il est désigné entraîneur en chef de la franchise le[30]. Il y met peu à peu en place la stratégie offensive dite durun and gun. Son bilan sur la fin de la saison est de vingt-et-une victoires et quarante défaites. Cette fin de saison est mise à profit pour soulager la masse salariale, le transfert important de cette époque étant le départ deStephon Marbury pour lesKnicks de New York dans un échange qui voit égalementPenny Hardaway etCezary Trybanski rejoindre les Knicks contreAntonio McDyess,Howard Eisley,Charlie Ward,Maciej Lampe, des indemnités et des droits de draft, et qui permet aux Suns de pourvoir économiser de vingt à vingt-cinq millions de dollars de salaires[31]. Ces économies sont mises à profit pour recruterSteve Nash, alorsagent libre qui ne parvient à se mettre d'accord avecMark Cuban, son ancien propriétaire auxMavericks de Dallas.
D'Antoni conduit son équipe au meilleur bilan de la phase régulière de la NBA lors de la saison 2004-2005. Son bilan, soixante-deux victoires et vingt défaites, une augmentation de trente-trois victoires par rapport à la saison précédente, soit la troisième meilleure progression de l'histoire de la NBA[32], lui permet d'être désignéentraîneur NBA de l'année avec 41 premières places et326 points, devant l'entraîneur des Pacers de l'IndianaRick Carlisle, 26 premières places et241 points[33]. Son équipe est alors la meilleure au nombre de points marqués avec 110,4 mais également la dernière du classement de la défense avec 103,3 points encaissés[34]. Après deux victoires face auxGrizzlies de Memphis puis les Mavericks de Dallas, les Suns affrontent en finale de Conférence la meilleure défense de la ligue avec 88,4 points encaissés, les Spurs de San Antonio. Ces derniers remportent les trois premières manches, et malgré une victoire à San Antonio lors du match quatre, les Suns s'inclinent quatre à un.
En, il est désigné parUSA Basketball pour figurer parmi les entraîneurs qui doivent assisterMike Krzyzewski auprès de lasélection américaine dans le but de reconquérir letitre olympique lors desJeux olympiques de Pékin en 2008[35], objectif atteint par une victoire finale contre l'Espagne. Les autres entraîneurs sontNate McMillan, entraîneur des Trail Blazers de Portland etJim Boeheim, entraîneur de l'Orange de Syracuse en NCAA[35].
Malgré l'absence deAmar'e Stoudemire,opéré du cartilage articulaire[Notes 3], et une équipe pratiquement complètement remaniée avec les départs deJoe Johnson etQuentin Richardson et les arrivées de nombreux joueurs,Raja Bell,Boris Diaw,Kurt Thomas,James Jones,Eddie House, les Suns s'appuient sur leur meneur Steve Nash, qui remporte son deuxième titre de MVP, et terminent avec un bilan de cinquante-quatre victoires pour vingt-six défaites et une deuxième place dans la conférence. Un autre joueur des Suns reçoit une récompense individuelle, Boris Diaw qui obtient le titre dejoueur ayant le plus progressé, Shawn Marion terminant pour sa part dans le troisième cinq NBA. Mike D'Antoni termine deuxième du vote désignant l'entraîneur de l'année avec172 points de moins que les419 points deAvery Johnson, entraîneur des Mavericks de Dallas[36]. Enplayoffs, les Suns éliminent lors du premier tour les Lakers de Los Angeles lors de la septième et ultime manche, après avoir été mené trois à un et avoir remporté le match six sur le score de 126 à 118 après prolongation malgré les50 points deKobe Bryant[37]. Lors du tour suivant, ils éliminent l'autre franchise de Los Angeles, lesClippers, de nouveau lors d'une manche décisive. Opposés aux Mavericks en finale de Conférence, les Suns s'inclinent sur le score de quatre à deux.
Durant l'été, il fait partie de l'encadrement technique de la sélection américaine qui participe auchampionnat du monde disputé au Japon, compétition où les Américains terminent à la troisième place après une défaite en demi-finale face à laGrèce et une victoire face à l'Argentine lors de la rencontre pour la médaille de bronze[38].
Grâce à la première place des Suns dans la Conférence Ouest, Mike D'Antoni est nommé entraîneur de la sélection Ouest lors duNBA All-Star Game 2007 disputé àLas Vegas[39]. Son équipe remporte cette rencontre sur le score de 153 à 132[40]. Pour la troisième saison consécutive, les Suns terminent à la première place de la Division Pacifique avec un bilan de soixante-et-une victoires et vingt-et-une défaites. Enplayoffs, ils rencontrent comme la saison précédente les Lakers au premier tour, remportant cette série en cinq rencontres. En demi-finale de Conférence, ils retrouvent les Spurs. La première rencontre est marquée par l'accrochage entreTony Parker et Steve Nash, ce dernier, blessé au nez, ne réussissant pas undouble-double pour la première fois depuis les débuts desplayoffs. L'intensité augmente lorsque Stoudemire déclare que les Spurs sont une« sale équipe ». Le moment crucial de la série se déroule lors du quatrième match, disputé à San Antonio :Robert Horry commet une faute flagrante sur Steve Nash, ce qui déclenche une échauffourée. Horry est expulsé, Raja Bell reçoit une faute technique. Les Suns remportent la rencontre 104 à 98[41], mais c'est la décision de la NBA qui suit la rencontre qui s'avère décisive : Boris Diaw et Amaré Stoudemire, sortis du banc lors de l’échauffourée, sont suspendus pour un match. Sans pivot et privés de ses deux seuls ailiers forts, les Suns s'inclinent à domicile sur le score de 88 à 85. Les Spurs remportent la sixième rencontre à domicile pour disputer les Finales NBA.
Durant l'intersaison,Steve Kerr est nommégeneral manager et directeur des opérations basket. En cours de saison, peu avant leNBA All-Star Week-end, les Suns se mettent d'accord avec leHeat de Miami pour réaliser un échange,Shawn Marion se rendant en Floride, etShaquille O'Neal rejoignant les Suns. La franchise termine à la deuxième place de sa division, et est opposée aux Spurs au premier tour desplayoffs, série au terme de laquelle les Texans s'imposent sur le score de quatre manches à une.
En désaccord avec Steve Kerr, D'Antoni désire quitter les Suns, malgré un contrat qui lui assure encore 8,5 millions de dollars sur deux ans[42]. Ceux-ci lui permettent d'engager des discussions avec d'autres franchises, dont les Bulls de Chicago[42]. Finalement c'est avec les Knicks de New-York qu'il signe un contrat de quatre ans et24 millions de dollars, club où il remplaceIsiah Thomas[43],[44].
Lors des Jeux de Pekin, les Américains restent invaincus sur l'ensemble de la compétition[45] pour renouer avec le titre olympique après l'échec desJeux d'Athènes en 2004. Ils éliminent les tenants du titre olympique, l'équipe d'Argentine sur le score de 101 à 81 puis battent en finale lesEspagnols sur le score de 118 à 107[46].
Dans l'optique de baisser sa masse salariale afin de pouvoir attirer un grand joueur commeLeBron James lors de l'été 2010, la franchise des Knicks réalise un transfert avec lesClippers de Los Angeles. Elle accueilleZach Randolph, gros salaire de la franchise des Knicks, ces derniers récupérant Tim Thomas et Cuttino Mobley[47]. Le même jour, toujours dans le même but, ils échangentJamal Crawford pourAl Harrington. La première saison de Mike D'Antoni à la tête des Knicks se termine avec un bilan de trente-deux victoires et cinquante défaites. La saison suivante, les Knicks terminent à la onzième place de la Conférence avec un bilan de vingt-neuf victoires et cinquante-trois défaites.
Auparavant, en, Jerry Colangelo annonce que le contrat des membres l'encadrement de l'équipe américaine est renouvelé jusqu'auxJeux de Londres en 2012[48]. Mike Krzyzewski, qui s'était longuement interrogé sur le fait de continuer avec la sélection, avait auparavant annoncé que pour lui, Mike D'Antoni était le bon candidat pour reprendre le poste[49].
Durant l'été 2010, de nombreux joueurs importants de la NBA sontfree agent : LeBron James,Dwyane Wade,Chris Bosh, Amaré Stoudemire. Ce dernier signe un contrat de cinq ans et cent millions de dollars[50], mais ne parvient pas à convaincre LeBron James à le rejoindre à New-York.Le même été, D'Antoni doit déclarer forfait pour lemondial 2010 pour des problèmes de dos[51]. Il est remplacé au sein de la sélection américaine parJay Triano, l'entraîneur desRaptors de Toronto.
Lors desaison 2010-2011, pour la première fois depuis 2000, la franchise parvient à atteindre la pause dédiée auNBA All-Star Week-end avec un bilan positif[52]. Le lendemain de celui-ci, les Knicks réalisent un gros transfert avec l'arrivée deCarmelo Anthony en provenance desNuggets de Denver avecChauncey Billups en échange deWilson Chandler,Raymond Felton,Danilo Gallinari,Timofeï Mozgov et des tours de draft[53]. Les Knicks terminent à la sixième place de la Conférence Est, avec quarante-deux victoires pour quarante défaites et retrouvent lesplayoffs pour la première fois depuis la saison 2003-2004. Lors de ceux-ci, ils s'inclinent sur unsweep, quatre à zéro, face auxCeltics de Boston.
Lors de lasaison 2011-2012, l’entraîneur de la franchise new-yorkaise bénéficie de l'éclosion deJeremy Lin, joueur qui ne serait pas dans l'effectif sans les blessures deIman Shumpert etBaron Davis[54]. Lin permet aux Knicks d’enchaîner sept victoires consécutives à partir du. Les Knicks, qui restaient sur une série de huit victoires et une défaite depuis l’avènement de Lin, enchaînent ensuite huit défaites pour deux victoires à partir du retour de Carmelo Anthony dans l'équipe[55]. Le Mike D'Antoni démissionne de son poste d'entraîneur où il est remplacé parMike Woodson. L'une des causes avancées à cette décision est le refus du propriétaire James Dolan d'accepter l'échange entre Carmelo Anthony etDeron Williams, le joueur desNets du New Jersey[56]. Sa collaboration avec Carmelo Anthony se solde par un bilan de 26 victoires pour 37 défaites lors des matchs joués par Carmelo Anthony contre 34 victoires et 31 défaites lorsque ce dernier est absent[57]. Son bilan à la tête des Knicks est de 121 victoires en 288 rencontres de saison régulière, et quatre défaites en autant de rencontres enplayoffs[58].
Le jeu intérieur de l'équipe américaine lors desJeux olympiques de Londres, composé de deux pivotsTyson Chandler etAnthony Davis, ce dernier venant de terminer sa seule saison universitaire, et l'ailier fortKevin Love[59], est pour Mike D'Antoni une force et non une relative faiblesse comme le pensent de nombreux experts. Il estime ainsi que ce sont les adversaires de l'équipe américaine qui doivent s'adapter à son jeu rapide[59]. Les États-Unis remportent les cinq rencontres du premier tour, puis s'imposent face à l'Australie, 119 à 86, et l'Argentine, 109 à 83 pour retrouver comme quatre ans auparavant l'Espagne en finale[60]. Celle-ci est plus serrée que prévu mais les Américains s'imposent 107 à 100[61].
Le il devient entraîneur desLakers de Los Angeles pour quatre années[62]. Son contrat est annoncé à douze millions de dollars en trois ans, les Lakers ayant la possibilité de signer une saison complémentaire[63].
Malgré un effectif imposant, avec la présence de deux anciensMVP de la saison,Kobe Bryant etSteve Nash, et de quatre autres joueursAll-StarMetta World Peace,Pau Gasol,Dwight Howard,Antawn Jamison, les Lakers ne parviennent à se qualifier pour les playoffs que lors de la dernière journée de la série régulière[64], terminant finalement septième de la conférence avec un bilan de 45 victoires et 37 défaites, 40 victoires et 32 défaites sous la direction de Mike D'Antoni. Privés de Kobe Bryant, rupture du tendon d'achille[65], les Lakers s'inclinent sur unsweep, quatre défaites à zéro, face auxSpurs de San Antonio[66].
Au terme de lasaison 2013-2014 terminée avec le second plus mauvais bilan de l'histoire des Lakers avec vingt-sept victoires pour cinquante-cinq défaites, il donne sa démission à la direction de la franchise[67].
Le, il signe un contrat de trois ans avec lesRockets de Houston[68].Terminant3e de l'Ouest grâce à un run & gun remis au goût du jour avecJames Harden en maître à jouer (qui terminera2e des votes duMVP), D'Antoni remporte le trophée d'entraîneur de l'année pour la deuxième fois de sa carrière.
Après lasaison 2018-2019, les Rockets ont remporté plus de matchs au cours de ces trois saisons qu’au cours de toute période de trois ans de l’histoire de la franchise (173-73)[69]. Lors desplayoffs 2018, D’Antoni a mené l’équipe à sa première finale de conférence depuis2015. Il a accumulé le meilleur pourcentage de victoires parmi les différents entraîneurs de l'histoire de la franchise.
Le 30 mai 2019, après le démantèlement considérable du staff technique, D’Antoni a annoncé qu’il avait décidé de ne pas renouveler son contrat qui devait expirer après lasaison 2019-2020[70]. Cette saison est marquée par une utilisation dusmall ball maximale de la part D'Antoni. Après la période des transferts, l'effectif de l'équipe ne contient quasiment aucun pivot, à l'exception deTyson Chandler, peu utilisé dans la rotation[71]. La saison se termine à l'issue des demi-finales de conférence face auxLakers de Los Angeles. Un jour suivant l'élimination, Mike D'Antoni déclare qu'il ne retournera pas au sein de la franchise au poste d'entraîneur[72].
Il rejoint lesNets de Brooklyn comme entraîneur adjoint en 2020 et les quitte à l'été 2021[73].
D'Antoni rejoint lesPelicans de La Nouvelle-Orléans en comme consultant[74].
Année | Équipe | Matches | Min. | Tirs | 3 pts | LF | Rebonds | Pd | Int | C | Bp | FP | Points | |||||||||||
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MJ | Tit | R | T | % | R | T | % | R | T | % | Rd | Ro | Moy. | Tot. | Tot. | Moy. | ||||||||
1973-1974 | KCO | 52 | 19,0 | 2,1 | 5,1 | 40,2 % | 0,6 | 0,9 | 70,2 % | 0,5 | 1,3 | 1,8 | 93 | 2,4 | 1,4 | 0,3 | 2,2 | 247 | 4,8 | |||||
1974-1975 | KCO | 67 | 11,3 | 1,0 | 2,6 | 39,9 % | 0,4 | 0,5 | 77,8 % | 0,2 | 1,0 | 1,1 | 77 | 1,6 | 1,0 | 0,2 | 1,6 | 166 | 2,5 | |||||
1975-1976 | KCK | 9 | 11,2 | 0,8 | 3,0 | 25,9 % | 0,2 | 0,2 | 100,0 % | 0,4 | 1,1 | 1,6 | 14 | 1,8 | 1,1 | 0,0 | 2,0 | 16 | 1,8 | |||||
1975-1976 | SSL | 50 | 16,0 | 1,5 | 3,2 | 47,5 % | 0,0 | 0,1 | 0,0 % | 0,4 | 0,5 | 73,1 % | 0,3 | 1,2 | 1,5 | 76 | 2,3 | 1,3 | 0,3 | 0,9 | 2,7 | 173 | 3,5 | |
1976-1977 | SAS | 2 | 4,5 | 0,5 | 1,5 | 33,3 % | 0,5 | 1,0 | 50,0 % | 0,0 | 1,0 | 1,0 | 2 | 1,0 | 0,0 | 0,0 | 1,5 | 3 | 1,5 |
Équipe | Année | Saison régulière | Playoffs | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Matchs jouées | Victoires | Défaites | % victoire | Classement | Matchs jouées | Victoires | Défaites | % victoire | Résultat | ||
MIL | 1990-1991 | 30 | 21 | 9 | 70,0 % | 1er | 10 | 6 | 6 | 60,0 % | Finaliste |
MIL | 1991-1992 | 30 | 22 | 8 | 73,3 % | 3e | 3 | 1 | 2 | 33,3 % | Quart de finale |
MIL | 1992-1993 | 30 | 21 | 9 | 70,0 % | 2e | 3 | 1 | 2 | 33,3 % | Quart de finale |
MIL | 1993-1994 | 30 | 18 | 12 | 60,0 % | 5e | 5 | 2 | 2 | 40,0 % | Quart de finale |
TRE | 1994-1995 | 32 | 22 | 10 | 68,7 % | 3e | 9 | 5 | 4 | 55,6 % | Finaliste |
TRE | 1995-1996 | 32 | 21 | 11 | 65,6 % | 3e | 8 | 4 | 4 | 50,0 % | Demi-finale |
TRE | 1996-1997 | 26 | 22 | 4 | 84,6 % | 1er | 12 | 9 | 2 | 75 % | Vainqueur |
TRE | 2001-2002 | 36 | 28 | 8 | 77,8 % | 2e | 10 | 9 | 1 | 90,0 % | Vainqueur |
Équipe | Année | Saison régulière | Playoffs | ||||||||
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Matchs jouées | Victoires | Défaites | % victoire | Classement | Matchs jouées | Victoires | Défaites | % victoire | Résultat | ||
DEN | 1998-1999 | 50 | 14 | 36 | 28,0 % | 6eMidwest | |||||
PHO | 2003-2004 | 61 | 21 | 40 | 34,4 % | 6ePacifique | |||||
PHO | 2004-2005 | 82 | 62 | 20 | 75,6 % | 1erPacifique | 15 | 9 | 6 | 60,0 % | défaite en finale de conférence : Victoire face auxGrizzlies de Memphis 4-0 Victoire face auxMavericks de Dallas 4-2 défaite face auxSpurs de San Antonio 4-1 |
PHO | 2005-2006 | 82 | 54 | 28 | 65,9 % | 1erPacifique | 20 | 10 | 10 | 50,0 % | défaite en finale de conférence : Victoire face auxLakers de Los Angeles 4-3 Victoire face auxClippers de Los Angeles 4-3 défaite face aux Mavericks de Dallas 4-2 |
PHO | 2006-2007 | 82 | 61 | 21 | 74,4 % | 1erPacifique | 11 | 6 | 5 | 54,5 % | défaite en demi-finale de conférence : Victoire face aux Lakers de Los Angeles 4-1 défaite face aux Spurs de San Antonio 4-2 |
PHO | 2007-2008 | 82 | 55 | 27 | 67,1 % | 2ePacifique | 5 | 1 | 4 | 20,0 % | défaite au premier tour : défaite face aux Spurs de San Antonio 4-1 |
NYK | 2008-2009 | 82 | 32 | 50 | 39,0 % | 5eAtlantique | |||||
NYK | 2009-2010 | 82 | 29 | 53 | 35,4 % | 3eAtlantique | |||||
NYK | 2010-2011 | 82 | 42 | 40 | 51,2 % | 2eAtlantique | 4 | 0 | 4 | 0,0 % | défaite au premier tour : défaite face auxCeltics de Boston 4-0 |
NYK | 2011-2012 | 42 | 18 | 24 | 42,9 % | ||||||
LAL | 2012-2013 | 72 | 40 | 32 | 55,6 % | 3ePacifique | 4 | 0 | 4 | 0,0 % | défaite au premier tour : défaite face auxSpurs de San Antonio 4-0 |
LAL | 2013-2014 | 82 | 27 | 55 | 32,9 % | 5ePacifique | |||||
HOU | 2016-2017 | 82 | 57 | 27 | 67,1 % | 2eSud-Ouest | 11 | 6 | 5 | 54,5 % | défaite en demi-finale de conférence |
HOU | 2017-2018 | 82 | 65 | 17 | 79,3 % | 1reSud-Ouest | 17 | 11 | 6 | 64.7 % | défaite en finale de conférence |
HOU | 2018-2019 | 82 | 53 | 29 | 64,6 % | 1reSud-Ouest | 11 | 6 | 5 | 54.5 % | défaite en demi-finale de conférence |
HOU | 2019-2020 | 72 | 44 | 28 | 61,1% | 1reSud-Ouest | 12 | 5 | 7 | 41,7 % | défaite en demi-finale de conférence |
Carrière | 1 199 | 674 | 527 | 56,2 % | 110 | 54 | 56 | 49,1 % |
Mike D'Antoni est l'un des quatre enfants du couple formé par Lewis D'Antoni, ancien entraîneur dehigh school enVirginie-Occidentale,principal, ou chef d'établissement à laMullens High School pendant onze ans et assistant du chef d'établissement àChesapeake High School[75], et de Betty Jo[76]. Son frèreDan D'Antoni devient lui aussi entraîneur enhigh school, puis officie en tant qu'assistant auprès de Mike D'Antoni chez les Suns de Phoenix, les Knicks de New-York[75]. Leur sœur Katy Jo travaille également dans le système éducatif et est l'auteur de plusieurs livres sur le sujet de l'éducation. Mike d'Antoni a un autre frère nommé Mark D’Antoni.
Mike D'Antoni est marié à Laurel, rencontrée en 1984 lorsqu'il joue en Italie, alors qu'elle effectue un voyage dans le cadre de son métier de mannequin[77]. Le couple a un seul fils nommé Mike[78].
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Premier tour | |
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Deuxième tour |
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(#) indique les entraîneurs en interim. |
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