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| Michel d’Ornano | |
Michel d'Ornano lors d'une réunion publique de l'UDF. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre de la Culture et de la Communication | |
| – (2 mois et 18 jours) | |
| Président | Valéry Giscard d'Estaing |
| Premier ministre | Raymond Barre |
| Gouvernement | Barre III |
| Prédécesseur | Jean-Philippe Lecat |
| Successeur | Jack Lang |
| Ministre de l'Environnement et du Cadre de vie | |
| – (3 ans, 1 mois et 21 jours) | |
| Président | Valéry Giscard d'Estaing |
| Premier ministre | Raymond Barre |
| Gouvernement | Barre III |
| Prédécesseur | Lui-même(Culture et Environnement) |
| Successeur | Michel Crépeau |
| Ministre de la Culture et de l'Environnement | |
| – (1 an et 2 jours) | |
| Président | Valéry Giscard d'Estaing |
| Premier ministre | Raymond Barre |
| Gouvernement | Barre II |
| Prédécesseur | Françoise Giroud |
| Successeur | Jean-Philippe Lecat(Culture) |
| Ministre de l'Industrie | |
| – (2 ans, 9 mois et 15 jours) | |
| Président | Valéry Giscard d'Estaing |
| Premier ministre | Jacques Chirac Raymond Barre |
| Gouvernement | Chirac I Barre I |
| Prédécesseur | Yves Guéna |
| Successeur | René Monory |
| Député français | |
| – (2 ans, 8 mois et 13 jours) | |
| Élection | 5 juin 1988 |
| Circonscription | 4e du Calvados |
| Législature | IXe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UDF |
| Prédécesseur | Élection à la proportionnelle |
| Successeur | Nicole Ameline |
| – (2 ans, 1 mois et 12 jours) | |
| Élection | 16 mars 1986 |
| Circonscription | Calvados |
| Législature | VIIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UDF |
| – (4 ans, 8 mois et 30 jours) | |
| Élection | 14 juin 1981 |
| Circonscription | 3e du Calvados |
| Législature | VIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UDF |
| Prédécesseur | Jacques Richomme |
| Successeur | Proportionnelle par département |
| – (1 mois et 3 jours) | |
| Élection | 19 mars 1978 |
| Circonscription | 3e du Calvados |
| Législature | VIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UDF |
| Prédécesseur | Jacques Richomme |
| Successeur | Jacques Richomme |
| – (7 ans, 2 mois et 26 jours) | |
| Élection | 12 mars 1967 |
| Réélection | 23 juin 1968 4 mars 1973 |
| Circonscription | 3e du Calvados |
| Législature | IIIe,IVe etVe(Cinquième République) |
| Groupe politique | RI |
| Prédécesseur | André Plantain |
| Successeur | Jacques Richomme |
| Président duConseil général du Calvados | |
| – (12 ans) | |
| Prédécesseur | Robert Bisson |
| Successeur | Anne d'Ornano |
| Conseiller général du Calvados | |
| – (15 ans) | |
| Circonscription | Canton de Trouville-sur-Mer |
| Prédécesseur | Roger Deliencourt |
| Successeur | Anne d'Ornano |
| Maire deDeauville | |
| – (14 ans, 3 mois et 16 jours) | |
| Prédécesseur | Robert Fossorier |
| Successeur | Anne d'Ornano |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | 8e arrondissement de Paris (France) |
| Date de décès | (à 66 ans) |
| Lieu de décès | Garches (France) |
| Sépulture | Cimetière deDeauville (Calvados,France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | RI(1967-1978) UDF(1978-1991) |
| Conjoint | Anne de Contades |
| Enfants | Catherine d'Ornano Jean-Guillaume d'Ornano |
| Famille | Famille d'Ornano |
| modifier | |
Michel d'Ornano, né le àParis et mort le àGarches[1],[2], est un entrepreneur et unhomme politiquefrançais.
Issu d'unefamille noble d'ancienne extraction (1470), descendant deMarie Walewska et dumaréchal d'Ornano, apparenté à la famille impériale, fils de Guillaume d'Ornano (1894-1985), cofondateur desparfumsLancôme, Michel d'Ornano commence, après une scolarité aulycée Carnot et des études de droit, une carrière d'industriel du parfum, avec son père, Guillaume, et son frère,Hubert, en créant la sociétéJean d’Albret-Orlane.
Il s'engage en politique en 1962 en accédant à la mairie deDeauville, lieu de villégiature de ses parents. Il devient ensuitedéputé de 1967 à 1991 et laissera son siège à son suppléantJacques Richomme lorsqu'il sera nommé au gouvernement. Il sera aussi membre (1976) et président (1979) duconseil général du Calvados, et enfin président duconseil régional de Basse-Normandie (1983) dont il a été éphémèrement le premier en 1974 avant d'être nommé ministre. La région lui doit alors la desserteParis-Caen-Cherbourg parturbotrain, l'implantation de l'accélérateur de particulesGANIL à Caen et la construction de l’autoroute de Normandie, ainsi que leFestival du cinéma américain de Deauville.
Surnommé le « Duc de Normandie », il crée autour de lui un clan qui fait de lui l'homme fort de laBasse-Normandie pendant 30 ans. Il installe sa femme,Anne d'Ornano, à la mairie de Deauville en1977, parraine les engagements politiques locaux comme ceux de son suppléant à l'Assemblée Nationale de 1974 à 1981Jacques Richomme àTroarn. Frappé par le cumul des mandats, il propose en1986 la présidence de région àRené Garrec. À sa mort en1991, sa suppléanteNicole Ameline devient députée, tandis que sa femme reprend la présidence duconseil général du Calvados.
Sur le plan national, il est un ami fidèle deValéry Giscard d'Estaing. Il fonde avec ce dernier lesRépublicains indépendants (RI), puis adhère à l’UDF. Il est son directeur de campagne pour l'élection présidentielle de 1974[3]. Cela lui vaudra d'être ministre durant toute la présidence de celui-ci, aux portefeuilles successivement de l'Industrie et de la Recherche, des Affaires culturelles et de l'Environnement et du cadre de vie.
Nommé ministre de l’Industrie en 1974 dans le gouvernement deJacques Chirac, Michel d’Ornano joue un rôle clé dans la politique industrielle française de l’après-crise pétrolière.
Dans le domaine de l’énergie, il soutient l’accélération du programme nucléaire civil initié par leplan Messmer. Sous son impulsion, en adoptant la technologie américaine des réacteurs à eau pressurisée (REP), abandonnant ainsi les filières nationales au profit de la standardisation et de la rapidité de déploiement, la France engage entre 1974 et 1980 la construction de 50 000 MW nucléaires, soit environ 55 réacteurs de 900 MW, en sus des six déjà en activité. Ce choix stratégique permettra de standardiser et déployer rapidement les centrales pour assurer l’indépendance énergétique du pays.
Parallèlement, il est, avec son directeur de cabinet de l'époqueJacques Darmon, l’un des artisans du lancement du programme spatial européen Ariane. En 1975, Michel d’Ornano convainc le président Valéry Giscard d’Estaing de l’importance stratégique du projet, facilitant la mise en œuvre de ce programme de lanceurs qui verra son premier succès en 1979[4].
Il soutient également l’industrie informatique française dans le cadre duPlan Calcul, visant à renforcer la compétitivité de la France dans le domaine de l'informatique, notamment par la création de la Société européenne de mini-informatique et systèmes (SEMS), et intervient dans la restructuration de la Compagnie internationale pour l’informatique (CII), en favorisant sa fusion avec Honeywell-Bull, donnant naissance à CII-HB.
Pour lesélections municipales de 1977 Michel d'Ornano est désigné par Valéry Giscard d'Estaing en novembre 1976 candidat à lamairie de Paris. Deux mois plus tardJacques Chirac se déclarera à son tour sous les couleurs du tout nouveauRPR[5]. Ce premier duel entre RPR etRépublicains indépendants préfigurera celui de 1981 entre Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing. Michel d'Ornano arrête son choix sur le17e arrondissement, acquis depuis toujours à la droite, dans lequel il affronte le docteurBernard Lafay, sénateur RPR de l’arrondissement âgé de 73 ans, qui meurt d'une crise cardiaque au cours de la précampagne électorale. Dans un geste élégant, Michel d'Ornano se désiste en faveur de Philippe Lafay, fils du défunt sénateur, et se présente dans le18e, fief acquis à la gauche. Il est battu sans surprise par la liste de gauche conduite par le député communisteLouis Baillot, sur laquelle figurentLionel Jospin etClaude Estier.
Nommé ministre de la Culture en 1977 dans le gouvernement deRaymond Barre, Michel d’Ornano est confronté à plusieurs polémiques, notamment en janvier 1978, lorsqu’il interdit la projection de 17 films présentés lors de la Quinzaine du cinéma homosexuel à Paris, dontUn chant d’amour deJean Genet. Cette décision, motivée par l’absence de visa d’exploitation pour certains films, suscite des critiques dans les milieux culturels et militants[6].
Toutefois, son action ministérielle se distingue surtout par un engagement significatif en faveur du patrimoine muséal. Profitant de l’achèvement duCentre Georges Pompidou, il obtient le doublement des crédits d’équipement alloués aux musées dans le budget 1978. Il fait adopter une loi de programme actant la transformation de la gare d’Orsay en musée, projet qui sera concrétisé en 1986 avec l’ouverture dumusée d’Orsay[7]. Il engage également la préparation d’une nouvelle loi de programme destinée à soutenir l’achèvement dumusée Picasso et celui du château d’Écouen[8]. En parallèle de ses actions en faveur des musées, Michel d’Ornano s’implique également dans la préservation du patrimoine architectural. Il soutient notamment le lancement du programme de restauration de laplace Stanislas à Nancy, dont les travaux ont contribué à sauver des métiers d’art en voie de disparition, en particulier celui de doreur à la feuille. La restauration des célèbres grilles en fer forgé doré deJean Lamour, chef-d’œuvre du XVIIIe siècle, constitue un chantier emblématique dans l’histoire de la conservation du patrimoine en France. Ce projet a servi de vitrine nationale pour la réhabilitation de savoir-faire artisanaux, stimulant la formation, la reconnaissance et la valorisation des artisans spécialisés bien au-delà de Nancy[9],[10].
Nommé ministre de l'Environnement et du Cadre de vie le 31 mars 1978 dans le troisième gouvernement deRaymond Barre, Michel d'Ornano dirige un ministère aux attributions élargies, regroupant l’environnement, le logement, l’urbanisme, l’architecture et les espaces protégés. Ce périmètre ministériel exceptionnel ne sera retrouvé dans son intégralité qu’en 2007, lors de la nomination deJean-Louis Borloo à la tête du ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer[11].
Durant son mandat, Michel d'Ornano est confronté à la catastrophe écologique provoquée par le naufrage de l’Amoco Cadiz en mars 1978. Il coordonne alors les opérations de nettoyage et initie des mesures visant à prévenir de futurs accidents maritimes[12]. Il souligne à cette occasion la nécessité d’«intégrer les préoccupations d’environnement dès l’élaboration des décisions d’aménagement»[13].
Il renforce également les politiques de préservation des zones côtières, notamment en soutenant le Conservatoire du littoral. Il s’investit dans l’amélioration de la qualité de vie urbaine à travers des actions en matière de logement et d’aménagement du territoire.
Enfin, il initie des stratégies de lutte contre les pollutions, en particulier dans les zones industrielles, et soutient le développement de politiques environnementales intégrant les principes du développement durable.
Après la fin de ses fonctions ministérielles en 1981, Michel d'Ornano retrouve son siège de député du Calvados, qu’il conserve sans interruption jusqu’à sa mort en 1991. Il est réélu lors des élections législatives de 1981, 1986 et 1988[14].
Lors de lapremière cohabitation, le chef du gouvernement Jacques Chirac refuse à Valéry Giscard d'Estaing le poste deministre de l'Économie et des Finances et lui propose à la place leministère de la Justice, qu'il décline. Chirac propose alors à d'Ornano la Justice, qu'il refuse à son tour, en expliquant à Chirac qu'il y a« deux raisons. Je ne veux pas de compensation au fait que Giscard ne rentre pas dans le gouvernement. Et je sais bien qu'il n'y aura pas de partage des responsabilités dans ce gouvernement, puisque tu as pris pour ton parti, le RPR, les Finances, l'Intérieur, les Affaires étrangères, c'est-à-dire les trois postes de commande, ce qui ne s'est jamais vu sous la droite au cours de laVe République »[15].
De 1986 à 1988, il est élu président de la commission des Finances, de l’Économie générale et du Contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale[16]. À ce poste, il joue un rôle majeur dans les travaux liés à la première vague de privatisations du gouvernement Chirac, notamment par sa participation aux débats budgétaires et aux commissions mixtes sur les lois de finances rectificatives[17]. Il intervient également sur les questions de réforme des retraites et du financement de la sécurité sociale, plaidant pour une approche budgétairement responsable et structurelle[18].
Parallèlement, Michel d’Ornano poursuit ses engagements en Normandie. Il est président duconseil général du Calvados de 1979 à 1991, et président duconseil régional de Basse-Normandie de 1983 à 1986[19].
À la fin des années 1980, Michel d'Ornano rejoint le groupeSocpresse, alors dirigé parRobert Hersant, qui contrôle un vaste ensemble de titres de la presse française, parmi lesquelsLe Figaro,France-Soir,L’Aurore et de nombreux journaux régionaux[20]. Il y occupe le rôle stratégique de vice-président et est impliqué dans toutes les décisions du groupe.
Il joue notamment un rôle actif dans sa politique d’expansion internationale, en particulier vers l’Europe de l’Est, à la suite de la chute du mur de Berlin et de l’ouverture des anciens pays du bloc soviétique à la démocratie et à l’économie de marché. Michel d'Ornano soutient les investissements du groupe dans plusieurs projets de presse enPologne, enHongrie, enTchéquie et enRoumanie, contribuant à l’émergence de médias indépendants dans ces pays en transition[21].
Cette stratégie s’inscrit dans une logique à la fois économique, politique et diplomatique, visant à promouvoir la liberté de la presse tout en consolidant l’influence française dans une région en pleine mutation[22].
Le, àSaint-Cloud, en sortant du café « Le Cloud de cœur » où il avait eu rendez-vous avecRobert Hersant, il est renversé par une camionnette de livraison. Il meurt peu après à l'hôpital Raymond-Poincaré deGarches[23],[24].

En 2017 Anne d'Ornano fait don de ses archives politiques personnelles et de celles de son mari auxarchives départementales du Calvados[25].
Lestade de la ville deCaen porte son nom depuis son inauguration le, en hommage à son grand rôle dans ce projet en tant que président duconseil général du Calvados.
La ville de Caen a également donné le nom de l'ancien ministre auParc Michel-d'Ornano aménagé dans les jardins de l'abbaye aux Dames, siège duconseil régional de Normandie.
En2011, en présence de l'ancien présidentValéry Giscard d'Estaing, une cérémonie est organisée afin de dévoiler, dans le hall de la mairie de Deauville, deux bustes à l'effigie de Michel et Anne d'Ornano[26].
| Sous laprésidence deValéry Giscard d'Estaing | ||||||||||
| Économie et Finances |
| Raymond Barre Premier ministre | ||||||||
| Justice,garde des sceaux | Olivier Guichard,ministre d'État | |||||||||
| Intérieur |
| |||||||||
| Plan etAménagement du territoire | Jean Lecanuet,ministre d'État | |||||||||
| Affaires étrangères |
| |||||||||
| Défense | Yvon Bourges | |||||||||
| Éducation | René Haby | |||||||||
| Coopération | Robert Galley | |||||||||
| Équipement |
| |||||||||
| Relations avec le Parlement | Robert Boulin | |||||||||
| Agriculture |
| |||||||||
| Travail |
| |||||||||
| Santé |
| |||||||||
| Industrie etRecherche |
| |||||||||
| Qualité de la vie |
| |||||||||
| Commerce et Artisanat | Pierre Brousse | |||||||||
| Commerce extérieur | André Rossi | |||||||||
| Postes et Télécommunications | Secrétaire d'État :Norbert Ségard | |||||||||
| Anciens Combattants | Secrétaire d'État :André Bord | |||||||||
| Culture | Secrétaire d'État :Françoise Giroud | |||||||||
| Universités | Secrétaire d'État :Alice Saunier-Seïté | |||||||||
| Secrétaires d'État auprès duPremier ministre |
| |||||||||
| ||||||||||
| Sous laprésidence deValéry Giscard d'Estaing | ||||||||||
| Économie et Finances |
| Raymond Barre Premier ministre | ||||||||
| Justice,garde des sceaux |
| |||||||||
| Affaires étrangères |
| |||||||||
| Intérieur |
| |||||||||
| Défense |
| |||||||||
| Coopération | Robert Galley | |||||||||
| Culture etEnvironnement |
| |||||||||
| Équipement etAménagement du territoire |
| |||||||||
| Éducation | René Haby | |||||||||
| Agriculture |
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| Industrie,Commerce et Artisanat |
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| Travail |
| |||||||||
| Santé etSécurité sociale |
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| Commerce extérieur | André Rossi | |||||||||
| Postes et Télécommunications | Secrétaire d'État :Norbert Ségard | |||||||||
| Anciens Combattants | Secrétaire d'État :André BordpuisJean-Jacques Beucler (3) | |||||||||
| Universités | Secrétaire d'État puis ministre (4) :Alice Saunier-Seïté | |||||||||
| Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports | Secrétaire d'État :Jean-Pierre Soisson (dém) (1)puisPaul Dijoud (2) | |||||||||
| Secrétaires d'État auprès duPremier ministre |
| |||||||||
| ||||||||||
| Sous laprésidence deValéry Giscard d'Estaing | |||||||||||||||||
| Justice,garde des sceaux |
| Raymond Barre Premier ministre | |||||||||||||||
| Santé etFamille puisSanté etSécurité sociale (3) |
| ||||||||||||||||
| Intérieur |
| ||||||||||||||||
| Affaires étrangères |
| ||||||||||||||||
| Défense | Yvon Bourges (dém) (7)puisJoël Le Theule (7)puisRobert Galley (9) | ||||||||||||||||
| Travail et Participation |
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| Coopération | Robert Galley | ||||||||||||||||
| Économie | René Monory | ||||||||||||||||
| Budget | Maurice Papon | ||||||||||||||||
| Environnement et Cadre de vie |
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| Éducation |
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| Universités | Alice Saunier-Seïté | ||||||||||||||||
| Agriculture |
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| Industrie |
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| Transports | Joël Le TheulepuisDaniel Hoeffel (7) | ||||||||||||||||
| Commerce et Artisanat | Jacques BarrotpuisMaurice Charretier (3) | ||||||||||||||||
| Commerce extérieur | Jean-François DeniaupuisMichel Cointat (7) | ||||||||||||||||
| Jeunesse, Sports et Loisirs | Jean-Pierre Soisson | ||||||||||||||||
| Culture et Communication | Jean-Philippe Lecat (dém) (11)puisMichel d'Ornano (11) | ||||||||||||||||
| Postes et Télécommunications | Secrétaire d'État :Norbert SégardpuisPierre Ribes (8) | ||||||||||||||||
| Anciens Combattants | Secrétaire d'État :Maurice Plantier | ||||||||||||||||
| Ministres délégués etsecrétaires d'État auprès duPremier ministre |
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| Ministres |
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|---|---|
| Secrétaires d'État |
|
Ministres français de l'Écologie(depuis 1971) | |
|---|---|
| Ministère de l'Écologie sous laVe République | |
|
Présidents duconseil régional de Normandie | |
|---|---|
| Conseil régional de Basse-Normandie (1974-2015) |
|
| Conseil régional de Haute-Normandie (1974-2015) |
|
| Conseil régional de Normandie (depuis 2016) |
|