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Michel Sardou

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Pour les articles homonymes, voirSardou.

Michel Sardou
En.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Michel Charles SardouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
DepuisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Mère
Conjoint
Anne-Marie Périer(depuis)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Discographie

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Michel Sardou[miʃɛlsaʁdu][N 1]Écouter, né le àParis, est unchanteur,parolier, occasionnellementcompositeur, etcomédienfrançais.

Fils des comédiensFernand etJackie Sardou, il est l'auteur et l'interprète de nombreux succès populaires, et compte parmi les personnalités les plus célèbres de lachanson française.

Après des débuts difficiles chezBarclay Records dans lesannées 1960, Michel Sardou rejoint le labelTréma en1969, créé pour assurer la production de ses disques. À partir desannées 1970, il enchaîne les succès commerciaux et radiophoniques et devient en quelques années l'un des artistes les plus populaires deFrance. Nombre de ses chansons, commeLes Bals populaires,Le Rire du sergent,La Maladie d'amour,Les Vieux Mariés,Une fille aux yeux clairs,Le France,Je vais t'aimer,La Java de Broadway,Dix ans plus tôt,En chantant,Je vole,Être une femme,Les Lacs du Connemara,Je viens du sud,Afrique adieu,Chanteur de jazz ouMusulmanes atteignent le sommet des classements ou sont considérées comme des classiques du répertoire de la variété française.

Cette popularité se manifeste également sur scène, et il établit régulièrement des records de fréquentation lors de ses tournées et concerts parisiens dans lesannées 1980 et1990. Depuis la fin desannées 2000, tout en poursuivant sa carrière de chanteur, il accorde une place de plus en plus importante à ses activités de comédien authéâtre.

Parallèlement, les regards qu'il porte sur l'actualité, la société française et son évolution ou encore la politique à travers certaines de ses chansons (Les Ricains,J'habite en France,Le Rire du sergent,Les Villes de solitude,J'accuse,Le Temps des colonies,Je suis pour,Être une femme,Vladimir Ilitch,Les Deux Écoles,Le Bac G…) ont pu être interprétés comme un engagement àdroite ouréactionnaire, notamment par des médias et des associationsféministes ou marquées àgauche. Certaines de ses prises de position, réelles ou supposées, ont suscité des polémiques, particulièrement virulentes dans lesannées 1970, puis plus ponctuelles par la suite. Néanmoins, Michel Sardou a toujours affirmé dissocier ses chansons de tout engagement partisan.

En près de soixante ans de carrière, ladiscographie de Michel Sardou compte 26 albums studio et 20 albums live, totalisant plus de 350 chansons. Il a par ailleurs reçu cinqVictoires de la musique. En2017, ses ventes sont estimées à plus de 100 millions de disques[1],[2],[3], ce qui le classe parmi lesplus grands vendeurs de disques français.

Biographie

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Origines et enfance

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Article connexe :Famille Sardou.

Michel Charles Sardou naît le àParis[4], à14 h, dans une clinique de larue Caulaincourt dans le18e arrondissement[5].« Enfant de la balle », fils unique de la danseuse et comédienneJackie Sardou et du chanteur et comédienFernand Sardou, petit-fils deValentin Sardou, il est l’héritier d’une longue tradition familiale dans les métiers du spectacle. Il est d'originesprovençale par son père et parisienne par sa mère. Ses grands-parents paternels étaient en effet comiques de scène àMarseille et sa grand-mère maternelle étaitdanseuse de cabaret dans la capitale.Frédéric Quinonero émet l'hypothèse que le nom« Sardou » renverrait à« sarde » ou« originaire deSardaigne »[Cit. 1].

Sardou commence à chanter à l'adolescence dans divers cabarets parisiens, dont celui dePatachou, au début desannées 1960.

Très jeune, il est élevé dans le petit village deKœur-la-Petite dans laMeuse par une nourrice qui exerce la profession de garde-barrière[6], Marie-Jeanne, à qui il dédie la chansonMarie ma belle en1994[5]. Mais cette existence ne dure pas, et il passe son enfance à suivre ses parents dans lescabaretsparisiens où ils se produisent et assiste à leurs tournées[6], ce qui représente une passion pour lui.

Alors pensionnaire au collège du Montcel[7], établissement privé luxueux deJouy-en-Josas où il côtoie les jeunesPatrick Modiano,Jean-Michel Ribes etPatrick Balkany, sa situation scolaire peu brillante et la vie qu'il mène, entre coulisses et salles de spectacles, le poussent petit à petit à envisager d'arrêter ses études qui ne l'intéressent pas. En 1964, âgé de16 ans, après avoir passé la première partie de son baccalauréat, il projette avec un ami de son pensionnat, après avoir vu au cinémaL'Homme de Rio, de partir vivre auBrésil, afin d'y monter une boîte destrip-tease[8]. Retenu par des employés de l'aéroport, son père le récupère àOrly[9].

Durant la première partie desannées 1960, Michel Sardou chante dans différents cabarets deMontmartre, dont celui dePatachou[5] (mère de l'auteur-compositeurPierre Billon, avec qui il se lie d'amitié et avec lequel il collabore à partir desannées 1970). Il officie également le soir comme serveur-artiste (1963) et chanteur (1964-1965) dans le cabaret de ses parentsChez Fernand Sardou ; dans la journée il prend des cours de théâtre chez Raymond Girard puis chezYves Furet[10].

Carrière professionnelle

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1965-1969 : Les débuts

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Après avoir tourné en tant que figurant dans le filmParis brûle-t-il ? deRené Clément en 1965, Michel Sardou décroche un premier contrat avec la maison de disquesBarclay Records. Il débute dans la chanson la même année avec le45 toursLe Madras coécrit avec ses amisMichel Fugain etPatrice Laffont. Cette chanson, qui est une charge contre lemouvement hippie, lui offre un premier passage à la télévision durant lequel il est confronté à un jury dans lequel figure l'acteurJean Yanne. Ce jury ne l'estime pas capable de percer dans le monde de la chanson et la sortie duMadras passe incognito. S’ensuit une série de45 tours qui, petit à petit, lui donnent un début de notoriété, sans pour autant rencontrer de véritable succès commercial[10].

En1966, il fait la rencontre deJacques Revaux, qui devient son plus fidèle collaborateur et le compositeur de nombreuses chansons, dont beaucoup figurent parmi lesclassiques[6] de son répertoire. Mais la même année, il est arrêté par les gendarmes, pour avoir oublié de répondre au recensement militaire[6], dans la salle deBobino où il assure la première partie du spectacle du chanteurFrançois Deguelt. Conduit à la caserne deMontlhéry, il doit alors assumer dix-huit mois deservice militaire[11]. Cette expérience va lui inspirer, cinq ans plus tard, la chanson satiriqueLe Rire du sergent.

Sa carrière est réellement lancée en1967, avec le titreLes Ricains, aussitôtcensuré : alors que la France vient de sortir du commandement intégré de l’OTAN (l’année précédente), et que laguerre du Viêt Nam provoque une vague d’antiaméricanisme généralisée dans le monde, Michel Sardou chante le devoir de reconnaissance envers lesÉtats-Unis sans qui, affirme-t-il,« vous seriez tous en Germanie[N 2] / À parler de je ne sais quoi / À saluer je ne sais qui », claires allusions à lalibération de 1944 par lesforces alliées. La chanson n'est pas du goût duprésident de la RépubliqueCharles de Gaulle qui recommande sa non-diffusion à l'ORTF[12], le refrain étant notamment perçu comme une critique de la ligne géopolitiquegaullienne[13]. Un gendarme intervient même àEurope n°1 pour se saisir du45 tours[14].

Cet épisode confère au chanteur une notoriété nouvelle mais encore fragile. Entre 1967 et 1970, il peine toujours à rencontrer un franc succès ; seule la chansonPetit, en1968, obtient un succès d'estime. Devant l’enchaînement de45 tours au succès très mitigé,Eddie Barclay décide en 1969 de résilier son contrat, ne l'estimant« pas fait pour ce métier »[15]. Le même jour, Barclay licencie égalementPierre Perret[16].

Le, Michel Sardou signe avec la maison de disqueTréma[17], unlabel discographique créé la même année par Jacques Revaux etRégis Talar[18], afin de poursuivre la production de ses disques.

1970-1975 : Ascension et succès populaire

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Chansonno 1[19]AnnéeNb. sem.
Les Bals populaires19701
Le Rire du sergent19711
Le Surveillant général19732
La Maladie d'amour19739
Les Vieux Mariés19733
Je veux l'épouser pour un soir19742
Une fille aux yeux clairs19744
Un accident19751

En 1970, Michel Sardou atteint véritablement le statut de vedette. Il enregistre l'albumJ'habite en France, dont est extrait le45 tours qui devient son premier grand succès radiophonique et commercial :Les Bals populaires. Alors qu’il n'en voulait initialement pas, cette chanson le place en première place duhit-parade et termine quatrième plus gros succès de l'année 1970[20]. Plus tard dans l'année, les titresJ’habite en France etEt mourir de plaisir, extraits du même album, s'imposent aussi comme de grands succès.

Le style de l’albumJ'habite en France, qui obtient le prix de l'académie Charles-Cros remis par leprésident de la RépubliqueGeorges Pompidou en 1971[6], vaut à Sardou d'être classé dans la catégorie« chanteur populaire ». La chanson du même nom l’impose même comme le chanteur de la« France profonde » aux yeux desmédias. C’est une image dont il peine à se défaire au cours de sa carrière, bien qu’il ne se soit pas éternisé dans le registre de lachanson à boire. Cette même année, il se produit pour la première fois à l'Olympia.

Les Bals populaires ouvrent la voie à une décennie de succès permanent : nombreuses sont les chansons de Sardou à se hisser en tête des hit-parade. C’est le cas avecLe Rire du sergent (1971),Le Surveillant général (1972) et, surtout en1973, avecLa Maladie d'amour. Cette chanson demeure l'un de ses plus gros succès radiophoniques[21], l'album du même nom restant vingt-et-une semaines en tête des ventes[22], un record pour l'époque. Cette réussite est confirmée avec le succès rencontré par les autres singles extraits de l'opus :Les Vieux Mariés,La Marche en avant etLes Villes de solitude.Une fille aux yeux clairs en1974,Un accident en1975 sont d'autres succès et Michel Sardou s'installe durablement comme une valeur sûre de la chanson française.

Mais parallèlement à sa popularité, le chanteur fait l’objet de polémiques de plus en plus vives. Des voixféministes, dont leMouvement de libération des femmes, s’élèvent contre les chansonsLes Villes de solitude où Sardou, se mettant dans la peau d'un homme sous l'empire de l'alcool, chante« J'ai envie de violer des femmes, de les forcer à m'admirer » etLes Vieux Mariés, au ton perçu commepatriarcal en raison des vers suivants :« Tu m'as donné de beaux enfants, tu as le droit de te reposer maintenant »[23]. Ces militantes féministes manifestent fréquemment devant les salles où le chanteur doit se produire.

Durant l'été 1974,Johnny Hallyday et Michel Sardou se produisent ensemble, le, auxarènes de Béziers et le à la patinoire deGenève. L'ordre d'entrée en scène est joué aux dés par les deux protagonistes : Sardou joue en première partie et Hallyday assure la seconde. Il le rejoint pour le final et pourLa Musique que j'aime etJohnny B. Goode interprétés en duos[24].

Le chanteur se produit une deuxième fois à l'Olympia du au, spectacle dontCarlos assure la première partie[11].

Avec le titreLe France, Sardou permet la remise en tête de l'actualité dupaquebot nazairien, ici photographié lors de son derniertour du monde sous pavillon français en1974.

En sort le45 toursLe France, chanson dans laquelle Sardou s'exprime au nom dupaquebot du même nom, à cette époque amarré à un quai duport du Havre, alors que legouvernement de Jacques Chirac a annoncé mettre fin à la prise en charge de son déficit :« Ne m'appelez plus jamais France / La France, elle m'a laissé tomber », chante-t-il. La chanson, qui devient par la suite un classique de son répertoire, se vend à plus d’un million d’exemplaires et lui vaut d'être salué par lessyndicats et leParti communiste français[25],[26], en dépit de son image de chanteur engagé àdroite et des hostilités qui les avaient déjà séparés. En signe de rétorsion,Valéry Giscard d'Estaing lance contre lui une procédure de redressement fiscal, comme l'explique plus tard le chanteur[27]. Cette chanson précède de plusieurs mois la sortie de l'albumLa Vieille, paru sans nom à l'origine, qui obtient un grand succès et entraîne d'importantes polémiques.

Pendant lesannées 1970, Michel Sardou est très présent dans les émissions de variétés, proposées parMaritie et Gilbert Carpentier (Top à...,Numéro Un),Guy Lux (Cadet Rousselle,Système 2) ou encoreMichel Drucker (Tempo,Les Rendez-vous du dimanche).

1976-1977 : Succès et polémiques

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Chansonno 1[19]AnnéeNb. sem.
Le France19756
Je vais t'aimer19762
La Vieille19762

Le père de Michel Sardou,Fernand Sardou, meurt le[28].

Au début de la même année, Michel Sardou se lance dans l'édition d'unmagazine,M.S. Magazine, dans un esprit de rivalité et même de polémique avecClaude François qui a reprisPodium et en a fait un magazine à succès. Cinq numéros paraissent entre le et le mois de. Après avoir suscité moqueries et controverses, le journal disparaît dans l’indifférence générale. C'est un gouffre financier pour Sardou, qui y a investi plus de deux millions et demi defrancs[29].

À l'été 1976, la chansonJe vais t'aimer, deuxième extrait de l'album à paraître, vaut à Sardou un nouveau très gros succès et s'impose comme l'un des titres les plus importants de sa carrière. Le, dans le cadre des célébrations de laFête nationale, Sardou se produit àStrasbourg devant plus de 150 000 spectateurs, accompagné par un orchestre dirigé parJean Claudric et composé de cent musiciens. L'événement est retransmis en direct surEurope n°1 et surFR3[30].

En outre, malgré le grand succès public de l'albumLa Vieille — qui dépasse le million d'exemplaires vendus[31] —, plusieurs titres issus de cet opus suscitent la polémique :J’accuse,Le Temps des colonies et surtoutJe suis pour lui valent de nombreux déboires.

AvecLe Temps des colonies, Sardou se voit accusé de faire l’apologie d’uncolonialisme primaire etraciste. Les radios refusent de diffuser le titre[32], saufFrance Inter, qui ne le passe qu’une seule fois. Le quotidienLibération commente alors, au sujet de la chanson :« Le fascisme n’est pas passé et Sardou va pouvoir continuer à sortir ses sinistres merdes à l’antenne[33] ». Face aux incompréhensions que la chanson suscite, Sardou demande lui-même le retrait de sa commercialisation en format45 tours[34].

Le caractère social des chansons de l'album s’étend jusqu'àJe suis pour, chanson qui évoque un père dont l’enfant a étéassassiné et qui clame à cor et à cri :« Tu as tué l’enfant d’un amour / Je veux ta mort, je suis pour ». Le titre sort en pleineaffaire Patrick Henry et met définitivement le feu aux poudres, Sardou se voyant accusé de faire l’apologie de lapeine de mort. Le chanteur s’en est pourtant toujours défendu en prétendant illustrer laloi du talion[35].

Le, unengin explosif est retrouvé dans la chaufferie deForest National àBruxelles, alors que le chanteur doit s'y produire.

Alors que le chanteur semble se positionner nettement àdroite, ses principaux détracteurs sontLibération,Rouge etLe Quotidien du peuple, trois journaux marqués à l'extrême-gauche. Sardou déchaîne des batailles éditoriales, comme dans les colonnes deL'Humanité, mais il suscite également de profondes interrogations sur le senssociologique de son succès. DansRouge, on peut lire par exemple :« Le propre d’un chanteur comme Sardou est d’être parvenu à donner forme à une chanson réactionnaire, au sens fort du mot. Il exprime les effets de la crise des valeurs et de l’idéologie traditionnelle sur ceux qui ne sont pas prêts à remettre présentement celle-ci en cause[36] ».

Les pros et les antis-Sardou, journalistes comme artistes, font entendre leur voix. Ses soutiens écrivent dans les colonnes duFigaro, deParis Match ou duMonde. Plusieurs artistes, pourtant engagés à gauche, le soutiennent, commeYves Montand,Serge Reggiani,Bernard Lavilliers ou encoreMaxime Le Forestier, au nom de la liberté d'expression[37]. Le, l'écrivain et polémisteJean Cau prend la défense de Sardou dansParis Match, dans un style teinté d'ironie à l'égard de ses détracteurs, et rapportant le climat de violence qui règne alors autour du chanteur[38].

Début 1977, un comité« anti-Sardou » se forme sous l'impulsion du journaliste belgeBernard Hennebert[34], se donnant pour but d’empêcher le chanteur de donner ses récitals au cours de la tournée qui commence en. Des manifestations sont organisées en province contre sa venue, les manifestants l’accueillent par des insultes à son arrivée, peignent descroix gammées sur les véhicules de sa caravane, distribuent des tracts très virulents[38]. Le, unebombe artisanale est même retrouvée dans la chaufferie deForest National, àBruxelles[38]. Michel Sardou prend la décision d’annuler les deux derniers concerts de sa tournée[11].

En 1978, paraît un opuscule intituléFaut-il brûler Sardou ? écrit parLouis-Jean Calvet et Jean-Claude Klein, dans lequel ils accusent le chanteur d'accointances avec l'extrême droite[37].

1977-1980 : Vers un succès plus consensuel

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Chansonno 1[19]AnnéeNb. sem.
La Java de Broadway19776
En chantant19788

Devant l'ampleur des événements, Michel Sardou prend du recul avec la chanson à caractère social — sans y renoncer pour autant, comme en témoignent les chansonsLe Prix d'un homme etMonsieur Ménard, extraits de l'albumJe vole (1978), qui évoquent respectivement un enlèvement (l'actualité de cette année-là est marquée par l'enlèvement d'Aldo Moro enItalie[39] ou encore celui dubaron Empain en France) et laviolence scolaire (un professeur frappé par un élève).

En 1977, il sort un album à nouveau dominé par la chanson d'amour qui lui vaut quelques sommets dans leshit-parades :La Java de Broadway, qui s'écoule à plus d'un million d'exemplaires[31] et contient notammentla chanson du même nom ainsi que lesingle le plus vendu de toute sa carrière[40], succès de l'été 1977, leslowDix ans plus tôt, dont les ventes dépassent 1,3 million d'exemplaires[41]. Ce33 tours, comme celui de 1978Je vole, lui permettent d’enregistrer des records de vente, prouvant que les événements liés à l'album précédent n’ont pas altéré sa popularité. Les tubesEn chantant etJe vole manifestent un retour à la thématique de l'enfance, voire à l'introspection. À propos d’En chantant, il déclare :« J'avais besoin d'une vraie chanson populaire, facile à entendre et simple à retenir. Les chansons de combat commençaient à me fatiguer. J'avais dans l'idée de changer de métier. J'étais malade, et aucun médecin ne savait de quoi je souffrais. Quelqu'un m'a conseillé de partir en voyage ; en m'assurant que j'allais m'ennuyer partout, mais qu'en rentrant je serais guéri. Je suis parti[42] ».

Du au, il se produit pour la première fois auPalais des Congrès àParis.Le Temps des colonies figure au programme, mais niJ'accuse niJe suis pour, l'artiste ayant définitivement renoncé à les interpréter sur scène[N 3].

Les albums de 1979 (Verdun) et 1980 (Victoria), qui poussent plus loin cette logique intimiste et personnelle, affichent moins de tubes et moins de titres sortis en45 tours.

En 1980, il participe à la création de lacomédie musicaleLes Misérables[43], interprétant la chansonÀ la volonté du peuple en prêtant sa voix àEnjolras, personnage duroman deVictor Hugo. Selon son propre témoignage, il souhaitait incarner le personnage sur scène, maisRobert Hossein, le metteur en scène, ne voulait pas de vedette dans la distribution[44].

1981-1991 : Une popularité toujours croissante

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Chansonno 1[45]AnnéeNb. sem.
Être une femme19811
Les Lacs du Connemara19823
Les Deux Écoles19842[46]

Pendant lesannées 1980, Michel Sardou voit sa popularité se pérenniser. Tout au long de cette décennie, il produit de nombreuxtubes, aidé par la diffusion radiophonique importante, avant chaque sortie d'album, d'une chanson rythmée représentant le nouvel opus (Afrique adieu,Chanteur de jazz,Musulmanes,La même eau qui coule…). L'album de 1981 (qui contient deux de ses plus grands succès :Les Lacs du Connemara etÊtre une femme) entre auLivre Guinness pour le niveau de ses ventes[Cit. 2].

En outre, la fréquentation de ses spectacles, auPalais des congrès de Paris puis, à partir de 1989, auPalais omnisports de Paris-Bercy, est sans cesse croissante. Il se produit la plupart du temps à guichets fermés et bat des records de durée dans plusieurs salles. Les chiffres qu'il établit le classent toujours parmi les chanteurs français les plus populaires. Paraissant plus consensuel, même ses titres les plus« engagés » (le chanteur réfute encore et toujours ce qualificatif) sortis au cours de cette décennie ne suscitent que peu d'émoi[47].

Que ce soientVladimir Ilitch (1983), à la fois hommage aux idéaux deLénine et dénonciation des dérives du régimecommuniste enURSS,Les Deux Écoles (1984), qui évoque l’oppositionécole libre /école publique au moment duprojet de loi Savary, ouMusulmanes (1986), regard amer sur la condition de la femme dans lespays arabes, ces chansons rencontrent plus de succès que de polémique. Avec cette dernière chanson, qui rend avant tout hommage aux femmes musulmanes, Sardou éloigne aussi de lui les suspicions deracisme portées contre lui aprèsLe Temps des colonies, et s'élève contre l'amalgame effectué entre musulmans et« talibans ouposeurs de bombes »[Cit. 3] qui commencent à sévir dans lesannées 1980. En 2012, il commente en ce sens sa propre chanson :« J'avais écritMusulmanes pour rendre hommage à une civilisation, une culture déjà montrée du doigt à l’époque »[48].

En 1984 et en 1985, il participe à deux reprises aurallye Paris-Dakar en voiture, comme copilote deJean-Pierre Jabouille[49], sans jamais parvenir toutefois à terminer la course. Cette expérience au cœur des paysagessahariens est à l'origine de l'écriture deMusulmanes[50],[Cit. 4].

En 1987, Michel Sardou obtient la reconnaissance de la profession en recevant auxVictoires de la musique laVictoire de la chanson originale pourMusulmanes[51]. Il fait son premier passage sur la scène duPalais omnisports de Paris-Bercy en 1989. Lors de la tournée de cette année, chaque représentation parisienne se termine alors par une mise en scène deRobert Hossein impliquant plus de cent figurants sur la chansonUn jour la liberté, écrite spécialement pour commémorer le bicentenaire de laRévolution française[52]. Au terme de la tournée, le, il reçoit une Victoire de la musique pour avoir fédéré le plus grand nombre de spectateurs[6].

En 1988, il publie l'albumLe Successeur qui se vend à près d'un million d'exemplaires[31] et voit deux de ses titres paraître ensingle,La même eau qui coule etAttention les enfants… danger.

À la fin des années 1980, le chanteur participe à plusieurs œuvres caritatives. En 1989, il figure, parmi de nombreuses personnalités françaises, dans lachanson humanitaire deCharles Aznavour,Pour toi Arménie, parue quelques mois après leséisme du 7 décembre 1988 ayant violemment frappé l'Arménie. Il y interprète un couplet entier. Sardou, qui était un ami deColuche et était présent le jour de la création desRestos du Cœur, participe également avecVéronique Sanson,Jean-Jacques Goldman,Johnny Hallyday etEddy Mitchell à la premièretournée des Enfoirés en 1989. Dans le documentaireQui êtes-vous Michel Sardou ? deMireille Dumas, diffusé en 2012, il affirme avoir donné« dix briques », soit 100 000 francs, à Coluche pour le lancement de l'association. Il participe à nouveau auxEnfoirés dans les éditions de1998,2004 et2005.

1991-2001 : Records de fréquentation sur scène

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Dans lesannées 1990, Michel Sardou se fait plus discret sur les ondes et ses chansons, à l'exception duBac G (1992), suscitent moins de polémiques. En revanche, sa popularité demeure intacte sur scène et il établit régulièrement des records de fréquentation lors de ses tournées et résidences parisiennes, à l'Olympia comme aupalais omnisports de Paris-Bercy.

En 1990, l'albumLe Privilège affiche troissingles (Marie-Jeanne,Le Privilège etLe Vétéran) et s'écoule à presque un million d'exemplaires. Cet album, ainsi que la tournée qui suit (Bercy 91), lui valent laVictoire de la musique du Meilleur interprète masculin[53]. La chansonLe Privilège, elle, est généralement perçue comme un démenti aux accusations d’homophobie ayant pu être portées à son égard, et Sardou reconnaît en 2012 l'avoir chantée pour« dénoncer l'amalgame entrehomosexualité etperversion »[48].

Deux ans plus tard, en 1992, la chansonLe Bac G issue de l'album du même nom, crée une polémique. Les vers« Vous passiez un bac G / Un bac à bon marché / Dans un lycée poubelle / L'ouverture habituelle des horizons bouchés… / Votre question était "Faut-il désespérer ?" » sont perçus comme une provocation adressée auministre de l'Éducation nationaleLionel Jospin, qui déclare qu'il se refuse à discuter avec un« saltimbanque », terme que Sardou qualifie de« titre de noblesse »[54]. Lesecrétaire d'État à l'enseignement technique,Jacques Guyard, prend la défense dubac G (correspondant aujourd'hui à la filière technologique) et le qualifie de« bon bac »[55]. Certains enseignants dénoncent également une démarchedémagogique, voireréactionnaire[56]. Le texte de la chanson est inspiré par un éditorial deLouis Pauwels paru dansLe Figaro Magazine et intitulé« Lettre à l'être »[57], dans lequel l'auteur exprime ses regrets de ne pas avoir pu répondre à un jeune lui demandant :« Faut-il désespérer ? ».

Les albumsSelon que vous serez, etc., etc. (1994) etSalut (1997), malgré leur bon niveau de ventes, donnent peu de tubes, mis à part la chansonSalut qui se veut un hommage au public pour ses trente ans de fidélité. Cet album contient aussi le titreMon dernier rêve sera pour toi, où il « s'offre »Johnny Hallyday etEddy Mitchell en tant que choristes et qui, selon Sardou lui-même, s'inspire des ennuis de l'homme d'affairesBernard Tapie qui connaît alors des démêlés avec l'administration fiscale[Cit. 5],[58].

La relative discrétion du chanteur par rapport aux deux décennies qui ont précédé s’explique en partie par sa rupture avec ses principaux collaborateurs,Pierre Delanoë pour les paroles etJacques Revaux pour les compositions, ainsi que par sa priorité nouvelle donnée à ses activités d'acteur. Après avoir joué dans le filmPromotion canapé (1990), Sardou joue dans plusieurstéléfilms.

En 1996, il foule pour la première fois les planches en tant quecomédien dans la pièceBagatelle(s), modernisation de la pièce britannique deNoël Coward,Joyeux Chagrins (1939), mise en scène parLaurent Chalumeau[59]. En 1999, avec la pièceComédie privée, il joue pour la première fois en compagnie deMarie-Anne Chazel[60], qu'il retrouve par la suite à plusieurs reprises sur les planches.

S’il se distingue moins à la radio, Sardou rencontre toujours le même succès sur scène et bat plusieurs records de fréquentation. Du au, il se produit sur la scène de l'Olympia pour 113 représentations, jouées à guichets fermés[61], ce qui constitue un record de longévité pour cette salle[62]. Il obtient par ailleurs en 1999 laVictoire de la musique du plus grand nombre de spectateurs rassemblés au terme d'une même tournée, pour les près de 575 000 personnes réunies auPalais omnisports de Paris-Bercy et à travers la France[6].

En 2000, sort l'albumFrançais dont la plupart des chansons sont coécrites avec son amiMichel Fugain (l'opus propose par ailleurs une reprise du titre de Fugain,Je n'aurai pas le temps). La sortie de l'album précède une tournée faisant une nouvelle fois escale àParis-Bercy pour 18 représentations[63]. Cette tournée rencontre à nouveau le succès et, à son terme, Michel Sardou annonce vouloir mettre fin à sa carrière de chanteur[64]. Ayant un différend avec sa maison de disque, le chanteur rompt avecTréma le, une démission rendue effective au par décision judiciaire[17].

2001-2007 : Rupture avec Tréma et retour à la chanson

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Chansonno 1[65]AnnéeNb. sem.
La Rivière de notre enfance20045
Michel Sardou en concert auPalais des sports en2005.

Après sa tournée de 2001, Michel Sardou se met en retrait de la scène musicale, préférant se consacrer à ses activités decomédien et de directeur duthéâtre de la Porte-Saint-Martin qu'il a acheté la même année. Lors de la saison théâtrale 2001-2002, il y joue le rôle principal de la pièceL'Homme en question en compagnie deBrigitte Fossey, sous la direction deFélicien Marceau. PourAndré Lafargue duParisien, sa prestation de comédien s'avère peu convaincante[66]. L'année suivante, Sardou revend ses parts du théâtre à son associé et producteur,Jean-Claude Camus.

En 2004, Sardou signe un contrat auprès de lamajor du disqueUniversal Music, ce qui lui permet de sortir un nouvel album, intituléDu plaisir, et participe aussi en tant que parrain à l'émissionStar Academy, diffusée surTF1. Il reprend également la scène avec une nouvelle tournée, qui s'étend jusqu'en 2005, passant notamment par lePalais des sports de Paris et l’Olympia à Paris, mais aussi en province, enBelgique (où, à cette occasion, il est fait officier de l'ordre de la Couronne[67]), enSuisse et enfin auQuébec. Ce retour est couronné de succès : son nouvel opus se vend à plus de 1,2 million d'exemplaires et obtient la certificationdisque de diamant[6]. Le duo avec le chanteur québécoisGarou, avecLa Rivière de notre enfance, lui ouvre à nouveau les portes des principales radios musicales généralistes. Il est ainsi le chanteur le mieux payé de France de l'année 2004, avec des revenus s'élevant à 3,7 millions d'euros[68].

En 2006, sort son premierdouble album, intituléHors format. Celui-ci comprend vingt-trois nouvelles chansons dont un duo avecChimène Badi,Le Chant des hommes, et lesingleBeethoven.Hors format atteint les 400 000 exemplaires vendus[69] et reçoit la certificationdouble disque de platine. En 2007, lors d'une conférence de presse pour la présentation de sa tournée, le chanteur annonce que celle-ci sera« la dernière »[70]. Il est auZénith de Paris du au puis en tournée enFrance, Belgique et Suisse, du au.

2008-2016 : Tournées et activité théâtrale accrue

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À partir de la fin desannées 2000, Sardou accorde une importance supplémentaire à ses activités de comédien ; ainsi, il est, à partir du, authéâtre des Variétés dans la pièceSecret de famille d'Éric Assous, en compagnie de son filsDavy Sardou et deLaurent Spielvogel[71]. La pièce est jouée jusqu'à fin. En, la troupe entame une tournée en France, en Belgique et en Suisse.

Michel Sardou entouré de Florence Coste etKatia Miran dansSi on recommençait, à laComédie des Champs-Élysées en 2014.
Michel Sardou à l'Olympia en 2011.

En 2010, Michel Sardou sort l'albumÊtre une femme 2010, qui inclut lachanson homonyme remixée par leDJLaurent Wolf, le titreEt puis après, mais aussi un duo avec la star canadienneCéline Dion avecVoler[72]. En, Sardou reconnaît que son duo avec Dion n'a pas été une bonne expérience personnelle, du fait que les deux chanteurs ont dû enregistrer leurs parties séparément et que leclip a été réalisé sans lui[73].

Il se produit ensuite à l'Olympia du au, puis tourne du au à travers la France, la Belgique et la Suisse. Sa tournée s'achève auPalais des sports de Paris, où il chante du au. En, il annonce sur son site web se séparer de son producteurJean-Claude Camus[74], pour retravailler avecGilbert Coullier.

Le, il débute auHavre une nouvelle tournée, intitulée « Les Grands Moments »[75], à la suite de la parution de lacompilation du même nom le. Prévue pour durer jusqu'en, la tournée le conduit à travers laFrance, laBelgique, laSuisse, leCanada, leLuxembourg,Monaco et leLiban. Elle compte trois dates auPOPB en[76] et cinq à l'Olympia en.

Après ces trois représentations à Paris-Bercy, Sardou devient l'artiste ayant rassemblé le plus grand nombre de spectateurs dans cette salle[77], dans laquelle il totalise par ailleurs 91 représentations, ce qui constitue également un record avant d'être dépassé parJohnny Hallyday qui compte, à sa mort, 101 concerts donnés au même endroit[78]. Les concerts parisiens précédent une tournée d'été et d'automne, mais des ennuis de santé contraignent le chanteur à annuler les dernières dates de celle-ci en[79]. À la suite de ces problèmes, le chanteur déclare « faire une pause » dans la musique[80].

À partir du, il est à l'affiche d'une nouvelle pièce de théâtre jouée à laComédie des Champs-Élysées et intituléeSi on recommençait[81], écrite parÉric-Emmanuel Schmitt et mise en scène parSteve Suissa. Il partage les planches avec, entre autres,Anna Gaylor (initialement,Françoise Bertin tenait le rôle mais, souffrante, elle fut hospitalisée après quelques représentations avant de décéder le[82]) et Florence Coste.

Du au, le chanteur est de retour sur les planches authéâtre de la Michodière pour la pièceReprésailles écrite parÉric Assous, mise en scène parAnne Bourgeois et dans laquelle il partage l'affiche avecMarie-Anne Chazel. Après un grand succès à Paris, la pièce est ensuite jouée, d' à en tournée en France, en Belgique et en Suisse.

2017-2022 : dernier album studio, premiers adieux et retour au théâtre

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Michel Sardou en 2017 auxFrancofolies de Spa, lors de sa tournée « La Dernière Danse ».

Le, Michel Sardou annonce aujournal de TF1 une nouvelle et dernière tournée de chansons, intitulée « La Dernière Danse ». Il précise toutefois que ce n'est pas une tournée d'adieu, mais plutôt de remerciement pour un public qui le suit depuis cinquante ans.

En 2017, paraît son26e album, intituléLe Choix du fou, qui contient dix titres inédits dont huit signés ou cosignés avec l'auteurPierre Billon. L'album prend la tête des ventes lors de sa deuxième semaine d'exploitation. Avec le succès concomitant deSardou et nous, un album de reprises de ses chansons par de jeunes artistes, une certaine redécouverte du répertoire de Sardou — illustrée aussi par le filmLa Famille Bélier en2014 — s'amorce auprès d'un public plus jeune. Lui-même raconte :« Maintenant, j'ai une clientèle qui va de cinq à douze ans »[83],[84].

Le, la chaîneFrance 2 diffuseMichel Sardou – Le Dernier Show, une émission présentée parStéphane Bern et dans laquelle Sardou donne ce qui est annoncé comme sa dernière prestation musicale télévisuelle. Le programme attire près de 4,1 millions de téléspectateurs, se plaçant ainsi en tête des audiences de la soirée[85].

Le, la chaîneFrance 3 diffuse le documentaire deLaurent Luyat,Michel Sardou – Le Film de sa vie, dans lequel le chanteur revient sur sa carrière avec des archives télévisées inédites[86].

Michel Sardou le 26 décembre 2017 àLa Seine musicale, interprétantLes Lacs du Connemara.

Après une tournée dans les festivals en été et une tournée à l'automne en province, enBelgique et enSuisse, Michel Sardou se produit àLa Seine musicale, nouvelle salle de l'Ouest parisien située dans la ville deBoulogne-Billancourt, du[87] au. Le chanteur confie la production de ce nouveau projet à Thierry Suc[88],[89]. Le dernier concert à La Seine musicale est finalement donné le après l'ajout de plusieurs dates, sans adieu pour autant, l'artiste voulant désormais se consacrer exclusivement au théâtre[90],[91]. L'album live de cette tournée, enregistré àLa Seine musicale les 11 et et intituléLa Dernière Danse, paraît le.

À partir du, il figure en tête d'affiche de la pièceN'écoutez pas, mesdames ! deSacha Guitry, créée authéâtre de la Madeleine en 1942, authéâtre de la Michodière, avec notammentNicole Croisille pour partenaire[92].

2023-2024 : Seconde tournée d'adieux

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Michel Sardou sur la scène deForest National lors de sa tournéeJe me souviens d'un adieu.

En, Michel Sardou annonce qu'il va remonter sur scène pour une nouvelle tournée d'une trentaine de dates, uniquement dans de grandes salles, principalement desZéniths. La tournée, intitulée « Je me souviens d'un adieu » (du nom de sa chanson parue en 1995), se déroule du auZénith de Rouen jusqu'au à laParis La Défense Arena[93],[94],[95]. 100 000 places de la tournée se vendent en huit heures seulement[96].

La tournée compte finalement 57 dates, 33 en 2023[97] et 24 dates en 2024, avec une fin de tournée les 16 et 17 mars 2024 à la Paris La Défense Arena. La fin est finalement repoussée au à la suite de différents reports alors que l'artiste était touché par laCovid-19[98].

En septembre 2023, Michel Sardou dévoile un nouveau titre inédit, enregistré en 1992, intituléEn quelle année Georgia, coécrit avecDidier Barbelivien et composé parJean-Pierre Bourtayre[99].

Le, il annonce dans une interview dansLe Parisien qu'il prend sa retraite du monde de la chanson et du théâtre ; il indique également qu'il pourrait tourner un film avecOlivier Marchal, si celui-ci était intéressé[100].

Le est diffusé l'album liveJe me souviens d'un adieu[101].

Vie privée

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Michel Sardou épouse Françoise Pettré, danseuse professionnelle au Châtelet et à l’opéra de Paris[102], en 1965, alors qu'il est âgé de dix-huit ans, pour s'émanciper de l'autorité parentale[103], la majorité étant à l'époque établie à vingt et un ans. Leur première fille, Sandrine, naît le et la seconde, Cynthia, le[104],[105]. Ils divorcent en 1977[106].

Il se marie une deuxième fois, le, avec Elizabeth Haas, dite « Babette » (sœur de l’astrologueChristine Haas)[107]. Elle est la mère de ses filsRomain, né le (un mois après la naissance de sa demi-sœur Cynthia[108]) etDavy, né le. Mais la tumultueuse relation qu'ils mènent durant plus de vingt ans, ponctuée d'infidélités[109], les pousse au divorce en 1998[106]. Le chanteur déclare entretenir un rapport amical avec sa deuxième épouse depuis leur séparation[110].

Michel Sardou se marie une troisième fois le, avec l'anciennerédactrice en chef deElle,Anne-Marie Périer.Nicolas Sarkozy, alors maire deNeuilly-sur-Seine les unit dans sa mairie[111].

Le fait que son premier fils Romain soit devenu écrivain, mais surtout que son second fils Davy soit devenu comédien, perpétue la dynastie d'artistes de la famille Sardou. Davy déclare dans une interview accordée auFigaro :« Il y avait quelque chose de magique. Je n'ai pas choisi ce métier par atavisme, je ne me suis pas dit que je devais continuer la dynastie pour que mes proches soient fiers de moi. Jouer, c'était une envie »[112].

Le soir du, sa fille Cynthia Sardou est victime d'unviol collectif alors qu'elle rejoignait son véhicule[113]. Elle raconte ce traumatisme dans son livreAppelez-moi Li Lou paru en 2005. Si elle a, durant de longues années, pris de froides distances avec son père[114], elle lui témoigne par la suite une grande reconnaissance pour l'avoir soutenue[113].

Michel Sardou est six fois grand-père[115] : ses petits-enfants se nomment Loïs (fille de Sandrine), Aliénor, Gabriel, Victor-Scott (enfants de Romain), Lucie (fille de Davy) et Marius.

Depuis lesannées 1970, il est passionné par les chevaux et lesport hippique. En 2011, il décide de s'impliquer dans ce domaine et achète progressivement septchevaux de course. L'un de ses chevaux remporte le Prix de Louvigny en 2015[116].

Après avoir habité enCorse, àMiami[117] et àMegève, Michel Sardou réside à partir de2010 dans un manoir duXVIe siècle situé àBenerville-sur-Mer[118], dans leCalvados, près deDeauville. En 2023, il s'installe avec son épouse sur laCôte d'Azur et fait l'acquisition d'une vaste propriété àBormes-les-Mimosas[119], ce qui signe un retour dans le Var après avoir eu une résidence secondaire dans les années 1980 àSainte-Maxime[120].

Opinions politiques

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Bien qu'il soit toujours considéré comme un des principaux« chanteurs de droite » français[121], Michel Sardou citePierre Mendès France etFrançois Mitterrand aux côtés deCharles de Gaulle parmi ses hommes politiques préférés en 2013 :« Mes hommes politiques préférés sont morts :De Gaulle,Mendès,Mitterrand »[122]. Il aurait également milité en faveur deGeorges Pompidou[123]. Pour Sophie Girault, il serait unanarchiste de droite, campant le plus souvent des personnages hostiles à la« facilité des idéaux conventionnels »[Cit. 6].

Dans un entretien accordé àParis Match le, il assume être dedroite :« Je suis jeune et pourtant je suis de droite. Je vous le dis. Je ne vois pas ce qu’il y a d’antinomique dans cette affirmation. Je le répète donc calmement : je suis de droite », bien qu'il refuse de se« définir uniquement dans ce concept de droite »[124]. Il poursuit en évoquant un positionnement négatif :« Quand j’affirme être de droite, c’est avant tout une réaction. Je hais lesystème socialiste au sens historique du terme. C’est-à-dire que j’accepte de vire[sic – virer] dans ce qu’il a de primaire, un anti-soviétisme épidermique. Je commence à me croire de droite à partir du moment où je ne peux pas être de gauche ». Il précise ensuite que son acception de la droite correspond à un« individualisme moral et social » et à« la tentation de me croire responsable de mon existence », et en exclut toute forme dexénophobie ou deracisme. Il rejette ainsi toute accointance avec les personnalitésCharles Pasqua etJean-Marie Le Pen[124].

Après avoir un temps soutenuNicolas Sarkozy[125], il s'est finalement déclaré déçu par son action lors de sonquinquennat, lui reprochant d'avoir beaucoup promis et peu tenu[126]. Des déclarations qui furent peu appréciées par l'intéressé et qui valurent à Michel Sardou d'être convoqué à l'Élysée (un jour férié) pour le lui faire savoir.« On s'est expliqués, je lui ai redit que j'attendais autre chose de lui, de sa politique. Je suis reparti et il me fait toujours la gueule. Il est très rancunier ». Après cet épisode, il annonça en2011 que pour la prochaine présidentielle, tout était possible, même qu'il vote à gauche[127], mais finalement il votablanc[128].

Après l'élection deFrançois Hollande, il annonce qu'il aurait finalement préféré un second mandat deNicolas Sarkozy[129],[130]. Il déclare en 2013 que« s'[il] avait 25 ans, [il] quitterait la France »[122]. Concernant lagauche dans son ensemble, il affirme :« C’est pas la vraie gauche, c’est la gauche où il y a un malentendu. C’est-à-dire qu’avec la gauche les gens s’imaginent que les petits vont grandir et les gros vont maigrir, et en fait, c’est les gros qui maigrissent et les petits qui maigrissent encore plus »[131].

Dans une interview accordée auPoint en, Sardou critique également les deux finalistes de l'élection présidentielle de 2017[132]. Il qualifie notamment le présidentEmmanuel Macron de« tanche » :« Il n'est pas charismatique. C'est un très mauvais acteur, il est froid, il est plat, c'est une tanche ». Mais il s'agit, pour lui, davantage d'un problème de style que de fond politique :« C’est intelligent ce qu’il dit, il a certainement raison de faire ses réformes, mais ça n’imprime pas ». Il critique aussi sévèrementMarine Le Pen :« Il est évident que je ne vais pas voter pour Le Pen, elle ne dit que des conneries »[133].

Il émet par ailleurs des réserves sur le système dusuffrage universel, argumentant :« C'est le boulevard des promesses qui ne sont jamais tenues. N'importe qui peut se présenter. Moi, demain, si j'ai un peu de pognon, je m'inscris, je passe à la télé et je propose un programme, c'est ridicule ! »[129].

Interrogé parLa Nouvelle République au sujet de la candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle de 2022, il affirme que celui-ci était« très bon polémiste »,« avait des constats quelquefois pleins d'esprit », mais émet de franches réserves quant à sa capacité à diriger potentiellement le pays :« Quand il s’agit de diriger la France, on déconne pas. Surtout on est maître de soi et j’ai l’impression qu’il n’est pas maître de lui. Je n’ai jamais fait de politique et je n’en ferai jamais mais même un maire de village doit faire attention. Il y a des responsabilités qu’il faut savoir prendre et je crois qu’il ne sait pas le faire »[134]. Quelques jours avant lesélections législatives de 2022, il déclare qu'en cas de victoire de laNUPES et donc de l'éventuelle accession deJean-Luc Mélenchon au poste dePremier ministre, il serait prêt à quitter la France :« S'il gagne, je me tire. Ou alors je déclare laNormandie duché et je mets des barrières partout. […] Vous écoutez Mélenchon promettre la retraite à 60 ans, leSMIC à 2000 euros ? Tout le monde sait que c'est impossible ! »[135]. À la suite de cela, Mélenchon lui propose une rencontre pour le convaincre de ne pas partir en cas de victoire de son mouvement[135].

Identité et univers artistiques

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Sardou interprète, auteur et compositeur

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Articles détaillés :Liste des chansons écrites par Jacques Revaux etListe des chansons écrites par Pierre Billon.

Sardou est avant tout connu en tant que chanteur. S'il sait jouer dupiano et de laguitare, il faut attendre leZénith 2007 pour le voir jouer de ces instruments sur scène (guitare surAllons danser en ouverture et piano surCette chanson n'en est pas une, en rappel du concert).

S'il a très rarement écrit pour d'autres artistes (Chanter les voix pourDalida[136],Vivre pour moi pourSéverine en1971[137],Derrière une chanson pourMichel Fugain[138],Changement de cavalière pourSylvie Vartan,La Femme d'un ange pourMireille Darc), nombreux sont ceux qui ont collaboré avec lui. Ainsi, pour lescompositions, on retrouve très fréquemment les signatures deJacques Revaux,Jean-Pierre Bourtayre,Didier Barbelivien ou encorePierre Billon, et sesparoliers les plus fréquents sontPierre Delanoë,Didier Barbelivien,Jean-Loup Dabadie,Claude Lemesle etPierre Billon.

Une de ses collaborations les plus fructueuses est celle avecJacques Revaux avec lequel il coécrit un grand nombre de textes detubes :Les Villes de solitude,Les Vieux Mariés[139],Le France[139],J'accuse[139],La Java de Broadway,En chantant,Les Lacs du Connemara,Être une femme,Il était là (Le Fauteuil),Vladimir Ilitch[139],Les Deux Écoles[139], etc.

Depuis2000, Sardou ne collabore plus avec ces auteurs-là (sauf Barbelivien), ayant fait le choix du renouvellement de son équipe en se tournant vers des personnalités plus jeunes, commeJacques Veneruso,Robert Goldman (ce dernier écrivant pour lui sous le pseudonyme de J. Kapler) ouDaran, auteur de huit des vingt-trois chansons de l'albumHors format.

Toutefois, malgré ces collaborations, il présente un actif d'auteur et decompositeur, voire d'auteur-compositeur. Il est régulièrement parolier, puis compositeur occasionnel. Il est auteur et compositeur unique sur dix de ses titres :J'y crois (1978),L'Anatole,Méfions-nous des fourmis,Verdun (1979),Les Noces de mon père (1981),Mélodie pour Élodie (1985),55 jours, 55 nuits,La Chanson d'Eddy (1992),Tout le monde est star (1994) etLa Vie, la Mort, etc. (2004). Ainsi, il n'est pas seulement l'interprète d'un répertoire taillé sur mesure par des collaborateurs, mais bien un auteur à part entière et un compositeur occasionnel, bien qu'il ne soit pas unauteur-compositeur-interprète au sens strict, c'est-à-dire l'unique artisan de la quasi-totalité de son répertoire.

Comment classer Sardou ?

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Par la grande diversité des styles explorés et des thèmes abordés, Michel Sardou est difficile à classer dans une catégorie précise. Les qualificatifs les plus fréquemment employés pour le définir sont « chanteur populaire » (qu'il revendique[140]) et « chanteur de variétés »[Cit. 7], en même temps que « chanteur engagé » (terme que, par ailleurs, il récuse[141]), ce qui peut s'apparenter au paradoxe (voir, au besoin, l'article « Musique populaire »). Au regard desa discographie entière, il ne semble privilégié ni le texte, ni lamélodie, ni l'orchestration, ni lavoix.

Style musical et vocal

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Vue de la scène centrale lors du concert de Michel Sardou àBercy en2001.

Musicalement parlant, Sardou a plus souvent opté pour un style « neutre », difficile à rattacher à un genre précis, et ne cherchant pas plus à plaire au jeune public qu'au public plus âgé[Cit. 8]. Par exemple, il est difficile de classer la chansonLa Maladie d'amour dans une catégorie plus précise que celle de « variétés ». Cependant, le chanteur a su adapter son style à chaque époque et intégrer les nouvelles sonorités à son identité musicale. On remarque par exemple, dans certaines chansons de la fin desannées 1970 ou du début desannées 1980, l'influence dudisco (J'accuse,Être une femme[142]), l'abondance dessynthétiseurs[143] dans les albums desannées 1980 (Rouge,Chanteur de jazz,La même eau qui coule…) ou encore le caractèreelectro duremix deLaurent Wolf sur la chansonÊtre une femme 2010.

Les seules constantes qui semblent se dégager dans l'hétérogénéité des orchestrations et des mélodies sont l'importance descuivres et la récurrence des envolées vocales, qui sont mises au service d'un certain sens de ladramatisation et d'unlyrisme parfois qualifiés de grandiloquents[143]. Ces traits typiques se retrouvent dans bon nombre de ses succès :Le France,Je vais t'aimer,Les Lacs du Connemara,Vladimir Ilitch,Musulmanes… Certaines de ses chansons, moins connues, poussent à l'extrême ces caractéristiques et rentrent dans une tonalité proche de l'épique :Un accident (1975),Un roi barbare (1976),Je ne suis pas mort, je dors (1979),L'An mil (1983),Vincent (1988),Loin (2004) ou encoreBeethoven (2006).

Doté d'unevoix timbrée particulièrement imposante dans leregistre de poitrine, Sardou affirme posséder unetessiture deténor[144],[145], bien qu'il confesse qu'en prenant de l'âge, elle s'est abaissée davantage vers une tessiture debaryton[145],[146].

Style et références littéraires

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Michel Sardou en concert àForest National en2007.

Du point de vue littéraire, les textes de Sardou suivent le plus souvent des schémas classiques, marqués par des rythmes réguliers épousant les mélodies, et par la présence constante de larime, à l'exception de quelques très rares chansons (Une lettre à ma femme,1985). Cela s'explique en partie par la régularité de ses collaborations avec les paroliersPierre Delanoë etDidier Barbelivien, gardiens d'un certainclassicisme de lachanson française. Les mots sont souvent simples, issus dulangage courant, éventuellementfamilier, Sardou n'hésitant pas, parfois, à l'emploi dejurons (« Le monde est moins beau qu'il n'est con » –Le Prix d'un homme,1978 – « Je ne peux pas te traiter de putain, parce que je suis loin d'être un saint » –Déborah,1979), qui peuvent se retrouver jusque dans le titre d'une chanson (Putain de temps,1994). C'est moins la crudité du langage que celle des situations décrites par ses textes qui a pu jouer un rôle dans la cristallisation de réactions violentes à son encontre au cours desannées 1970, contribuant à son étiquetage comme chanteur « populiste », voire « démagogue » ou encore « réactionnaire »[147].

S'agissant de ses références littéraires, si la lecture duGrand Meaulnes d'Alain-Fournier (1913) est explicitement évoquée dans deux chansons (Le Surveillant général etJe vous ai bien eus), il confie« un goût » pour lespoètes maudits :Edgar Allan Poe,Baudelaire,Rimbaud[124]. DansRouge, il fait par ailleurs référence auCahier de Douai (« Rouge comme le sang de Rimbaud coulant sur un cahier ») et auDormeur du val, avec« cette étoile au cœur de ce dormeur couché »[30]. Dans un entretien accordé au magazineTélé K7 en, Sardou précise la genèse littéraire de la chansonMarie-Jeanne :« Instinctivement, j'ai imaginé uneManon Lescaut des temps modernes[30] », référence au célèbre roman de l'abbé Prévost.Selon que vous serez, etc., etc., elle, fait explicitement référence à la morale de lafable deLa FontaineLes Animaux malades de la peste.

Les thèmes récurrents

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Dans le répertoire de Sardou cohabitent des thèmes caractéristiques de lachanson de variétés, comme la fibrelyrique (l'amour, les relations filiales, la fuite du temps), et des sujets propres à lachanson à texte (son style d'écriture est parfois qualifié de « variété à texte »[148]) ou à lachanson engagée (la critique sociale et politique, lamort), mais aussi des domaines habituellement plus fréquents enlittérature qu'en chanson (l'histoire, levoyage). Cet amalgame de thèmes empruntés à différents genres de chansons opposés empêche de le circonscrire dans un style bien précis, mais forge son identité artistique.

Ainsi les chansons sur l'amour sont les plus nombreuses (on compte parmi les plus célèbresEt mourir de plaisir,La Maladie d'amour,Je vais t'aimer…), ce qui n'est pas étonnant de la part d'un chanteur dit « de variétés ». Mais elles sont suivies de près par les chansons relatives à lapolitique ou décrivant lasociété et ses mœurs. On trouve dans cette catégorie des chansons telles queLe France,J'accuse,Les Deux Écoles,Le Bac G,Selon que vous serez, etc., etc. ouAllons danser.

Sardou semble également accorder une grande importance à l'enfance, ainsi qu'aux relations entre parents et enfants :Petit,Une fille aux yeux clairs,Je vole,Il était là,Merci Pour Tout (Merci Papa),Une femme ma fille,Attention les enfants… danger

Non sans lien avec ce précédent thème, on trouve de nombreuses chansons consacrées au temps qui passe et à lamort, parmi lesquellesJe ne suis pas mort je dors,Vivant,Les Routes de Rome,La même eau qui coule,Putain de temps… Il faut sans doute rattacher à ce thème les chansons consacrées à tel ou telévénement historique, dontLes Ricains,Danton,L'An mil etVladimir Ilitch.

Le thème de l'armée et de laguerre est omniprésent dans son œuvre. Il semble que Sardou ait été profondément marqué par sonservice militaire (Le Rire du sergent,Encore deux cents jours) et que la guerre soit un sujet qui l'interpelle (Les Ricains,Si j'avais un frère au Viêt Nam,La Marche en avant,Verdun,La Bataille…).

Enfin une caractéristique singulière de son répertoire est le fait qu'il comporte de nombreuses chansons devoyage, ou évoquant une contrée éloignée :Les Lacs du Connemara,Afrique adieu,Musulmanes

Exemple : chansons sur les États-Unis

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Lemode de vie, la politique des États-Unis et l'imaginaire associé aurêve américain occupent une place non négligeable dans l'œuvre de Sardou.

Le goût de Sardou pour les chansons de voyage se met plusieurs fois au service de son attirance et de son intérêt pour lesÉtats-Unis.

Son tout premier succès,Les Ricains, est parfois considéré comme étant l'expression d'un tropismeatlantiste[149] de ses orientations politiques et géographiques. Suivront, parmi les plus célèbres,La Java de Broadway ouChanteur de jazz. Cette attirance était vue d'un mauvais œil au début desannées 1970, quand Sardou semblait défendre l'intervention et la politique américaines en pleineguerre du Viêt Nam.

S'il évoque souvent ce pays avec un certainidéalisme – comme dansL'Amérique de mes dix ans,Happy Birthday ouJe vous ai bien eus (« Je disais souvent l'Amérique, je sais que moi j'irai un jour, et que j'en reviendrai plus riche queDupont de Nemours ») –, il exprime par moments un désenchantement réel, comme dansLos Angelien, qui de la vie enCalifornie dit qu'on passe « trois cents jours sans pluie sans rien à raconter », ou encore dansHuit jours à El Paso qui, écrite à la suite d'un voyage dans leColorado avecJohnny Hallyday en1978[150], déplore la disparition de l'ambianceFar West au profit de la modernité.

Michel Sardou placeLes Ricains,La Java de Broadway etChanteur de jazz dans ses tours de chant jusque dans lesannées 2010. Depuis1973, il a inscritLes Ricains à son tour de chant à quatre reprises, les deux premières dans des conditions bien particulières : en1991, au moment de laguerre du Golfe ; en2004-2005, lors de laseconde intervention américaine en Irak. Enfin, il la reprend en2013 et en2017-2018 lors des tournéesLes Grands Moments etLa Dernière Danse, dans une versioncountry[76].

Influences et filiations

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S'agissant de ses influences, Sardou confie son admiration pourYves Montand[151],[152], dont il dit même qu'il a fait« la plus belle carrière du monde », notamment en obtenant autant de succès aucinéma que dans lachanson[153]. Il revendique également avoir voulu« faire duBrel » au tout début de sa carrière, pendant l'époque antérieure auxBals populaires[Cit. 9]. L'influence du chanteurbelge se retrouve sur certaines chansons commeLe Surveillant général, dont les dernières paroles (« Quand je tiens dans mes bras une femme trop fière / Qui se refuse à me donner un peu plus que le nécessaire […] ») peuvent évoquer celles deAu suivant (« Chaque femme, à l'heure de succomber / Entre mes bras trop maigres, semble me murmurer / "Au suivant ! Au suivant !" »)[154].

Sardou n'a jamais caché non plus son admiration pourCharles Aznavour ni l'influence que celui-ci a pu avoir sur son œuvre.Michel Drucker déclare en1994 que« dans le registre de la chanson populaire de qualité […] Michel est le successeur naturel de Charles[Cit. 10] ». Dans son répertoire, les références àCharles Trenet sont le reflet d'une autre de ses inspirations (L'Anatole en1979, qui se présente comme un hommage au chanteur, puisLa Maison des vacances en1990).

Dans lesannées 1970 la presse l'oppose parfois àSerge Lama son « grand rival »[155], non pas pour leurs styles distincts, mais en les mettant en compétition afin d'établir lequel des deux s'inscrit le mieux dans la descendance des « grands » de lachanson française.

Michel Sardou a aussi souvent fait état de l'influence queJohnny Hallyday, idole de sa jeunesse, a exercée sur son œuvre. Il le rencontre pour la première fois en1963, sur le tournage du filmD'où viens-tu Johnny ?, auquel participe son pèreFernand Sardou. Alors adolescent, celui-ci écrit sa premièrechanson, intituléeLe Dernier Métro, pour Johnny, mais elle ne voit jamais le jour[156].Au cours desannées 1970, nombreuses sont ses chansons marquées par l'influence du « chant de Hallyday »[réf. nécessaire] :Tuez-moi,Les Villes de solitude (1973),J'ai 2 000 ans,Le bon temps c'est quand (1974),La Tête assez dure (1978), il n'est pas jusqu'àUn accident (1975) ouJ'accuse (1976), qui ne soient dans cette veine « hallydayenne », cette singulière façon de donner de lavoix. En1973, il lui rend d'ailleurs hommage avec la chansonHallyday (Le Phénix).

Parmi les artistes de la génération suivante, certains chanteurs populaires commePatrick Bruel ouGarou ne cachent pas leur admiration pour lui[157],[Cit. 11].Bénabar est également quelquefois comparé à lui, ayant même été qualifié de« Sardou de gauche », mais il nie que Sardou ait exercé une influence sur son œuvre[Cit. 12] ; il prétend même que cette comparaison est effectuée par certains détracteurs qui« insinuent l’idée que […] Sardou n’[a] fait que de la merde »[158], opinion dont il se démarque :« Figurez-vous qu’il y a pas mal de chansons de Sardou pour lesquelles j’ai une faiblesse »[158].

Controverses

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Au cours de sa carrière, Michel Sardou a suscité plusieurs polémiques, réactions hostiles et querelles médiatiques. La portée de ses chansons a parfois dépassé le simple cadre artistique pour prendre une dimensionsociologique, voirepolitique. Fait peu commun pour un chanteur de variétés, Sardou a provoqué des réactions jusqu’au plus haut niveau de l’État, depuisLes Ricains en1967, interdite par legénéral de Gaulle, jusqu’auBac G, en1992, qui lui vaut de se faire qualifier de« saltimbanque » par leministre de l’Éducation nationale de l’époque,Lionel Jospin. Toutefois, les polémiques autour du chanteur ont atteint leur paroxysme dans lesannées 1970.

Les accusations

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Ce sont essentiellement les chansons de Michel Sardou, souvent à cause de quelques vers, mais aussi parfois du fait d'idées exprimées et de prises de positions, qui sont à l'origine des griefs formulés contre lui. Pour ses détracteurs, Michel Sardou serait principalementsexiste,homophobe etfasciste.

Sexisme

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Les auteurs deFaut-il brûler Sardou ? dénoncent une« virilisation du jeu de scène » de Sardou, ici en concert en2005.

Selon des féministes, Sardou défendrait dans ses chansons des valeurspatriarcales, voirephallocrates etmachistes. Dans les premières années de sa carrière, il est accusé de viriliser à l'excès son jeu de scène[Cit. 13].

En ce qui concerne les textes, les premières critiques arrivent avecLa corrida n'aura pas lieu,Vive la mariée (1971),Bonsoir Clara (1972)[159],[160] ainsi queLes Vieux Mariés (1973), notamment en raison de ces vers :« Tu m'as donné de beaux enfants / Tu as le droit de te reposer maintenant ». Aymeric Parthonnaud affirme que ce passage« transforme le chanteur en héraut du patriarcat triomphant, réduisant les femmes à leurs seules fonctions reproductives »[161].

Mais ce sont surtoutLes Villes de solitude (1973) qui marquent les esprits. Les vers du deuxième couplet (« J'ai envie de violer des femmes / De les forcer à m'admirer / Envie de boire toutes leurs larmes / Et de disparaître en fumée ») font vivement réagir les mouvementsféministes[Cit. 14]. Sardou pousserait sa phallocratie au point de faire l'apologie duviol, et les vers incriminés sont encore parfois accusés d'entretenir la« culture du viol »[162],[163]. En 2024, les parlementaires féministesSandrine Rousseau etLaurence Rossignol s'indignent de la réception par le chanteur de la dignité de grand officier de l'Ordre national du mérite en citant notamment ce même extrait[164]. Cependant, au sujet desVilles de solitude, Sardou se défend de toute apologie du viol et affirme se mettre dans la peau d'un jeune homme désabusé qui noie son ennui dans l'alcool et exprime alors des fantasmes brutaux, avant de conclure :« On entend les chansons mais on ne les écoute pas »[165].

Il serait également le chantre d'unesexualité où le rôle de l'homme serait magnifié et celui de la femme rabaissé, la référence aumarquis de Sade dansJe vais t'aimer (1976) n'étant pas perçue comme anodine (« À faire pâlir tous lesmarquis de Sade / À faire rougir les putains de la rade / À faire crier grâce à tous les échos / À faire trembler les murs deJéricho / Je vais t'aimer »)[Cit. 15].

D'après les auteurs deFaut-il brûler Sardou ?, lesexisme du chanteur pourrait se résumer ainsi :« Ne manque à ce tableau que le sexisme, ou la phallocratie, comme on voudra. Point n'est besoin de chercher très loin. Car la femme est ici conforme auximages d'Épinal d'une société méditerranéenne. […] Épouse, mère ou putain, la femme de l'univers Sardou n'a pas sa place en ces lieux de réjouissance publique, à elle le lit, les couches ou le bordel. Épouse, donc, elle a pour rôle principal de fournir des têtes blondes à la France[166]. »

En1981, la chansonÊtre une femme lui attire encore l'hostilité desféministes[167]. Laversion de 2010, qui dresse le constat de la situation des femmes dans la société trente années plus tard, fait à nouveau polémique : elle est dénoncée par leMouvement des jeunes socialistes, qui affirme qu'elle livre« une vision inégalitaire et sexiste des femmes », ou encore par la chroniqueuse et militanteIsabelle Alonso[Cit. 16].

Homophobie

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L'accusation d'homophobie portée à l'égard de Sardou provient particulièrement de la chansonLe Rire du sergent (1971), où Sardou revient sur son passage à l'armée et semble évoquer le souvenir d'un sergent efféminé (« La folle du régiment / La préférée du capitaine des dragons ») usant du « fayotage » pour progresser dans la hiérarchie[Cit. 17]. Les chansonsJ'accuse (1976), dans laquelle Sardou évoque des« hypocrites moitié pédés, moitiéhermaphrodites », etChanteur de jazz (1985) où des« nuées de pédales » sortent duCarnegie Hall deNew York, ont également pu être interprétées comme manifestant une forme d'homophobie[30],[143],[168].

Néanmoins, Michel Sardou n'a jamais été victime d'attaques de la part de la communauté homosexuelle et ces accusations se sont rapidement dissipées. La chansonLe Privilège, sortie en1990, donne même l'image d'un Sardou tolérant, compréhensif et ouvert d'esprit,« modifiant une fois pour toutes l'image du chanteur » sur la question[169]. En outre, depuis1991, les paroles deJ'accuse sont retouchées lors des interprétations en concert, Sardou ne prononçant plus« J'accuse les hommes de croire des hypocrites / Moitié pédés, moitié hermaphrodites » mais« J'accuse les hommes de se croire sans limites / J'accuse les hommes d'être des hypocrites ». Il explique également dansson autobiographie publiée en2009 que la« folle du régiment » évoquée dansLe Rire du sergent n'est pas le sergent, mais lui-même[Cit. 18].

Fascisme

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Au cours desannées 1970, « fasciste » était une invective beaucoup plus répandue qu'aujourd'hui pour désigner une personne aux idées se rapprochant d'une droite dite dure, voire simplementconservatrice. Le journalL'Humanité a employé ouvertement à l'encontre de Sardou le terme de fasciste[Cit. 19], mais on regroupe sous cette qualification un certain nombre d'accusations formulées par des analystes de gauche dont les valeurs d'internationalisme, demondialisme et d'anationalisme sont opposées à certaines prises de positions politiques – réelles ou supposées – de Sardou :patriotisme,nationalisme,colonialisme,conservatisme,poujadisme,populisme[Cit. 20]

C'est une étiquette qui lui est très tôt accolée dans sa carrière : dèsLes Ricains en1967, ceux qui soutiennent la causecommuniste duNord Viêt Nam (Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes, entre autres) interprètent la chanson comme une prise de position en faveur de l'implication desÉtats-Unis dans laguerre du Viêt Nam[réf. nécessaire], même si les paroles n'y font pas explicitement référence. De plus, le contexte politique connaissait alors une montée de l'antiaméricanisme : en 1966, legénéral de Gaulle avait retiré la France du commandement intégré de l'OTAN[170].

« Si les Ricains n'étaient pas là


Vous seriez tous en Germanie
À parler de je ne sais quoi
À saluer je ne sais qui.
Bien sûr les années ont passé,
Les fusils ont changé de mains.
Est-ce une raison pour oublier


Qu'un jour on en a eu besoin ? »

J'habite en France (1970) l'installe par la suite dans le rôle du chantre populiste de la« France profonde », de la« majorité silencieuse »[Cit. 21].

Les chansons qui lui valent le plus de déboires et de polémiques, de ce point de vue, sont celles de1976 :Le Temps des colonies et surtoutJe suis pour. Certains reprochent à la première une exaltation aux confins duracisme de l'époquecoloniale qui reprend ironiquement un slogan publicitaire institutionnel promouvant les économies d'énergie.

« […] Autrefois àColomb-Béchar,


J'avais plein de serviteurs noirs
Et quatre filles dans mon lit,
Au temps béni des colonies […]
Y a pas d'café, pas de coton, pas d'essence,
En France, mais des idées ça on en a,


Nous, on pense […] »

DansJe suis pour, Sardou se met dans la peau d'un père dont l'enfant a été assassiné et qui, s'adressant au coupable du crime, lui exprime sa souffrance, sa colère et sa haine. Sardou se voit alors accusé d'instrumentaliser les peurs et les polémiques – alors que la France s'émeut et s'indigne du meurtre du petit Philippe Bertrand parPatrick Henry – et de contribuer à l'appel aulynchage. Enfin et surtout, le chanteur est accusé de faire l'apologie de lapeine capitale[171].

« […] Les philosophes, les imbéciles,


Parce que ton père était débile,
Te pardonneront mais pas moi,
J'aurai ta tête en haut d'un mât.
Tu as tué l'enfant d'un amour.


Je veux ta mort : je suis pour ! »

Michel Sardou se défend de prendre fait et cause pour lapeine de mort, déclarant que la chanson ne parle que d'un père qui revendique laloi du talion, mais qu'elle ne reflète en rien une opinion personnelle[165]. Par la suite, il a régulièrement exprimé son opposition au principe de la peine de mort, mais s'y déclare favorable dans le cas des meurtres d'enfants en1985 sur le plateau duJeu de la vérité face àPatrick Sabatier. En2006, il affirme au journalLe Temps avoir« changé d'avis » sur la peine de mort et être partisan de laperpétuité incompressible« dans les cas d'enfants tués »[172], position qu'il réexprime en2007 sur le plateau d'On ne peut pas plaire à tout le monde face àMarc-Olivier Fogiel. Sur ce même plateau, il réaffirme pourtant, comme dans sa chanson, que s'il était personnellement concerné par la situation, il n'hésiterait pas à mettre« une balle dans la tête » du meurtrier de son enfant.

Dans lesannées 1970, les plus ardents adversaires du chanteur l'accusent ouvertement d'être d'extrême droite, comme sur ce tract de1977 où on peut lire :

« Appel au fascisme : nous n'entendons plus que des chansons racistes, ou l'apologie dunazisme, d'ailleurs son service d'ordre est composé de militants de partis d'extrême droite, néo-fascistes. AvecMinute etLe Parisien, il est l'outil insidieux d'une fascisation grandissante. Ces chansons et journaux incitent à la haine et à la violence. Ces idées sont dangereuses !!! »[173]

Le point de vue de Sardou

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Le chanteur, loin d’être insensible aux réactions qu’il a pu susciter, les a souvent déplorées, exprimant à la fois son regret d’être mal compris de la part d’un certain public et son étonnement devant les proportions que peuvent prendre certaines polémiques.

Pour se défendre, il utilise régulièrement une argumentation sur la nature et la valeur de ce qu’est une chanson. Il soutient en effet ne pas chercher àtransmettre de message politique ou idéologique à travers ses textes et affirme par conséquent que les réactions passionnées et politisées qu'ils ont pu susciter sont injustifiées et erronées, car en décalage avec ses intentions :

« Je ne me rendais pas bien compte non plus de la portée des chansons. Pour moi, ce n'étaient que des chansons. Pas des professions de foi. »[174]

Sa vision est ainsi celle d’un cantonnement du chanteur dans la sphère artistique : l’artiste peut traiter de sujets politiques et polémiques, mais toujours dans une démarche purement esthétique et scénique, et non par engagement militant.

Cette conception exclusivement artistique du rôle du chanteur confère à celui-ci une certaine latitude dans le choix des idées à exprimer : n’étant pas prisonnier de son propre « je » par son refus de délivrer un quelconquemessage idéologique, il pourrait dès lors interpréter des personnages à la première personne sans qu’il y ait identité entre ses propres idées et celles du personnage incarné. Par exemple, il peut, dans une chanson, évoquer un amour charnel « à faire pâlir tous lesmarquis de Sade / à faire rougir les putains de la rade » (Je vais t'aimer) et, dans une autre chanson, reprocher aux hommes « de se repaître de sexe et de sang / pour oublier qu'ils sont des impuissants » (J'accuse), mais à en croire son argumentation, il serait une erreur de penser que le chanteur cherche à exprimer, dans un cas ou dans l'autre, ses convictions personnelles[175]. Cette dissociation entrepersonnage etinterprète se rapproche de la démarche ducomédien :

« Ces gens-là ont du mal à admettre que lorsque l'on interprète comme moi quinze, dix-huit chansons sur scène chaque soir, on n'est pas forcément sincère, on joue des personnages. Comme un acteur va jouer un curé, un pédéraste, un aubergiste, moi je joue un vieux marié, un bateau, un prince. Ce sont des rôles que je me distribue. Alors certains viennent me chercher des idées que je n'ai pas eues en lisant trop entre les lignes. »[176]

Aussi bien capable de parler au nom d’un curé (Le Curé), du père d’un enfant assassiné (Je suis pour), d'un nostalgique de la France coloniale (Le Temps des colonies), d’un bateau (Le France), deDanton (Danton), d'un otage (Le Prix d'un homme), d’une vieille femme (Victoria) ou d’un adolescenthomosexuel (Le Privilège), Sardou se met à la place de différents personnages dont il exprime le point de vue, en conservant le « je » comme mode d’expression privilégié. Il brouille ainsi les pistes et les repères, et de son répertoire se dégage une grande quantité d'ambiguïtés et de contradictions. Les polémiques que Sardou a provoquées ne seraient donc que le résultat d'une mauvaise interprétation de ses intentions réelles. Il dit ainsi, en1989, à propos duTemps des colonies :

« Le ciel m'est tombé sur la tête. Je croyais camper un de ces personnages de bistrot qui racontent toute leur vie labataille d'Indochine. J'ai en partie échoué. Certains journalistes ont compris l'opposé : je sublimais lesannées coloniales ! J'incitais à la haine raciale ! J'aime chanter à la première personne. J'entre ainsi dans un rôle comme le ferait un comédien. L'engagement est joué. La scène n'est pas un lieu où je me confesse. Le malentendu vient toujours de ceux qui n'écoutent pas. On leur dit : « Sardou chante les colonies, c'est honteux ! » Alors c'est un scandale ! »[42]

En1978, au sujet de la chansonJe suis pour et de quelques autres, s'il refuse l'étiquette de« chanteur engagé », il admet se servir de l'actualité et rapproche plutôt sa démarche de celle d'unjournaliste :« Je ne suis pas un chanteur engagé. Je suis un chanteur qui se sert de l’actualité, c’est certain. Je fais le rôle d’un journaliste, mais je mets de la musique en dessous »[177].

Discographie

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Article détaillé :Discographie de Michel Sardou.

Les ventes de Michel Sardou sont, à ce jour, estimées à plus de 100 millions de disques[178],[12].

Albums studio

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Albums live

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Liste des chansons

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Articles détaillés :Liste des chansons de Michel Sardou,Liste des chansons écrites par Jacques Revaux etListe des chansons écrites par Pierre Billon.

Filmographie

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Cinéma

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Télévision

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Théâtre

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Pièces

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Michel Sardou en2008 dansSecret de famille auThéâtre des Variétés.

Directeur de théâtre

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Le, il achète lethéâtre de la Porte-Saint-Martin et en prend la direction[187], où fut créée la célèbre pièce d'Edmond RostandCyrano de Bergerac en1897, avec son producteur de spectacleJean-Claude Camus. En2003, il décide de revendre ses parts à son associé, qui lui, ne veut pas quitter les lieux[188].

Distinctions

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Décorations officielles

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Victoires de la musique

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Autres distinctions

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Hommages dans la culture

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Albums de reprises

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1998 :Ils chantent Sardou
2004 :Star Academy 4 chante Michel Sardou
2017 :Sardou et nous...

La Famille Bélier (2014)

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Louane etÉric Lartigau à une avant-première deLa Famille Bélier en2014. Avec son interprétation, Louane donne à la chansonJe vole une seconde vie, notamment auprès de la jeune génération.

En, sort dans les salles de cinéma le film d'Éric LartigauLa Famille Bélier, dont labande-originale est significativement composée de titres provenant du répertoire de Michel Sardou. En particulier, la chansonJe vole est revisitée et interprétée par la chanteuseLouane, l'actrice principale, et devient la chanson-thème du film. Selon la scénaristeVictoria Bedos, ce titre a été au fondement du scénario[207].

Le film rend hommage à l'œuvre du chanteur avec le personnage du professeur de musique, interprété parÉric Elmosnino, qui déclare que« Michel Sardou est à lavariété française ce queMozart est à lamusique classique : intemporel »[208].

Sardou affirme que le film lui a permis de toucher une nouvelle génération et d'ainsi rajeunir son public[209].

Comédie musicaleJe vais t'aimer (2021)

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En 2021, lacomédie musicale juke-box intituléeJe vais t'aimer, qui reprend des chansons issues du répertoire de Michel Sardou, est créée auZénith de Lille par Frank Montel et produite par Roberto Ciurleo, pour être ensuite programmée dans une tournée nationale[210].

Le livret, réalisé parSerge Denoncourt, est entièrement fondé sur le répertoire de Michel Sardou. Au total, vingt-sept titres de Sardou sont repris :Les Ricains,J'habite en France,Les Bals populaires,La Maladie d'amour,Les Vieux Mariés,Une fille aux yeux clairs,Le France,Un accident,J'accuse,Je vais t'aimer,La Java de Broadway,Mon fils,En chantant,Je vole,Je ne suis pas mort, je dors,Être une femme,Les Lacs du Connemara,Je viens du sud,Afrique adieu,Chanteur de jazz,Parce que c'était lui, parce que c'était moi,Musulmanes,Parlons de toi, de moi,Le Privilège,S'enfuir et après etLa Rivière de notre enfance.

Parodies et imitations

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Le contenu des chansons de Michel Sardou et sa notoriété dans le paysage musical français lui valent régulièrement d'être imité et parodié, notamment à partir desannées 2000.

À la fin des années 2010,Nicolas Canteloup l'imite régulièrement sur les ondes d'Europe 1. Ces imitations ne plaisent pas au chanteur, qui lui répond dans une vidéo[211].

Plus féroce est la parodie proposée par l'équipe deGroland. Sous les traits d'un personnage baptisé « Michel Sardouille », l'équipe de comiques détourne les airs les plus connus du chanteur pour lui faire chanter des paroles très conservatrices sur des thèmes de société de surcroît très polémiques[212],[213].

Notes et références

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Notes

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  1. Prononciation enfrançais de Francestandardiséretranscrite selon lanorme API.
  2. Sardou remplace plus tard, en concert, le vers« Vous seriez tous en Germanie » par« Nous serions tous en Germanie ».
  3. Pour la première et dernière fois dans un récital parisien,Je suis pour fut chanté à l'Olympia en 1976. Michel Sardou ne l'a jamais plus repris sur scène. Quant àJ'accuse, il faut attendre 1991, année où le chanteur se produit àBercy, pour qu'il soit à nouveau inscrit à son tour de chant, avec un texte quelque peu modifié.

Citations

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  1. « En remontant loin l'arbre généalogique des Sardou, dont le nom renvoie à « sarde » ou « originaire deSardaigne », on trouve trace vers la fin duMoyen Âge d'un laboureur prénommé Jacques, parti avec femme et enfants de saprovince d'Imperia, au nord-ouest de l'Italie, pour s'établir àMarseille. » Frédéric Quinonero,Michel Sardou, sur des airs populaires, City Éditions, 2018.
  2. « La chanson [Les Lacs du Connemara] est diffusée partout et triomphe : l'album éponyme de 1981 entre au Guinness Book des records pour un chiffre de ventes excédant le million, et la tournée d'automne se déroule à guichets fermés. » Frédéric Quinonero,Michel Sardou, sur des airs populaires, City Éditions, 2018.
  3. « La chanson sort en 1986. Cette année-là, à la suite des relations conflictuellesentre la France et l'Iran, une vague d'attentats perpétrés par des groupes islamistes frappe Paris. Sardou se défend d'avoir écritMusulmanes pour coller à l'actualité ; il s'élève cependant contre« l'amalgame qu'on fait entre musulmans et talibans ou poseurs de bombes » et se félicite de voir son public reprendre en chœur un hymne à la gloire des femmes arabes. » Frédéric Quinonero,Michel Sardou, sur des airs populaires, City Éditions, 2018.
  4. « En 1984, il se lance dans l'aventure du Paris-Dakar en tandem avec Jean-Pierre Jabouille, prétexte à partir à la découverte des territoires africains. […] L'année suivante, les revoilà sur la ligne de départ et de nouveau contraints à l'abandon à mi-course. Un soir, au bivouac, Sardou s'imprègne de la beauté du désert saharien et « le ciel si bas sur les dunes » éveille son inspiration. » Frédéric Quinonero,Michel Sardou, sur des airs populaires, City Éditions, 2018.
  5. « J'aurais bien aimé le défendre, Bernard […] ! C'est vrai que c'est une chanson sur un homme qui a tous les emmerdements possibles avec le fisc, et c'est vrai que Bernard Tapie a accumulé en une seule année tout ce qu'on peut accumuler d'emmerdements avec le fisc et la justice […]. » Michel Sardou, sur le plateau duJournal de 20 heures de TF1, le.
  6. « Il est ce qu'on a pu appeler un « anarchiste de droite », mais surtout un artiste entier, vivant ses chansons dans lesquelles il s'invente des personnages qui prennent la parole contre la mollesse ambiante et la facilité des idéaux conventionnels. » Sophie Girault,Michel Sardou : Biographie intime, City Éditions, 2013.
  7. « Il est inutile de préciser que le concert aura quand même lieu, Michel Sardou n'étant pas un tueur d'enfants, mais un simple chanteur de variétés. » Sophie Girault,Michel Sardou : Biographie intime, City Éditions, 2013.
  8. « Pour moi, le public n'a ni âge, ni tête, ni sexe, ni particularité. Il faut plaire à tout le monde, il faut essayer de faire plaisir à tout le monde. C'est pour ça que pour moi, la variété n'est pas quelque chose de rabaissant. […] Quand je chanteLes Vieux Mariés, je vais m'adresser évidemment à des gens plus âgés, mais quand je chante autre chose,La Vie, la Mort, etc. ouJe ne suis pas mort, je dors, là c'est plusrock'n'roll, c'est pour des enfants plus jeunes, ça s'adresse à une clientèle différente. » Sur le plateau deOn n'est pas couché, le.
  9. « Quand j'ai débuté, je chantais des sous-produits de Brel, j'étais très inspiré par deschansons à texte. Ça ne marchait pas. Un jour je suis tombé sur un filon, comme les pionniers en trouvaient lors de laconquête de l'Ouest quand ils tombaient sur une mine. Ce filon, c'était un personnage un peu violent, sexy, qui m’a apporté mon public. » InFaut-il brûler Sardou ?, 1978.
  10. « Je pense d’ailleurs que Michel fera une carrière à la Aznavour : une formidable carrière de chanteur, longue, solide, doublée d’une grande carrière d’acteur. N'oublions pas qu'Aznavour a fait trente films ! Dans le registre de la chanson populaire de qualité, je pense sincèrement que Michel est le successeur naturel de Charles. » Michel Drucker, in Sylvie Maquelle,Les Sardou, une dynastie, 1994.
  11. « Quand j'étais petit, pour moi, la référence du chanteur en français, c'était lui[Michel Sardou]. » Garou, inMireille Dumas,Qui êtes-vous Michel Sardou ?, émission diffusée enseptembre 2012.
  12. « On vous a qualifié de "Sardou de gauche". Ça vous agace ? On me le ressort régulièrement. Heureusement qu’il y a "de gauche" ! Je ne veux plus m’exprimer là-dessus car je ne veux blesser personne. » D'après leFigaroscope, interview de Bénabar par Annie Grandjanin, le.
  13. « Cette virilisation du jeu de scène n'est pas, il est vrai, chose nouvelle en France : de Chevalier […] au sexisme de Lama en passant par la misogynie de Brel, tout annonçait qu'enfin viendrait Sardou. Mais elle atteint ici le degré le plus fort, l'agression machiste maximum. » Jean-Claude Klein et Louis-Jean Calvet,Faut-il brûler Sardou ?, éditions Savelli, 1978.
  14. « Un après-midi, j'étais dans un taxi et j'ai vu passer une centaine de militantes duMLF. Elles portaient des pancartes sur lesquelles je figurais entouré de croix gammées. Elles scandaient : “On ne sera pas violées par Sardou.” Elles m'ont fait peur. » Michel Sardou,La Moitié du chemin, Nathan, 1989.
  15. « Ainsi cette femme méprisée, rabaissée, se verra offrir, sur un arrangement aux sonoritésflamenco, un long poème d'amour romantique (Je vais t'aimer). Mais la contradiction se résout, une fois encore, dans l'image d'Épinal : Reine et Esclave tu es, Reine et Esclave tu seras. » Jean-Claude Klein et Louis-Jean Calvet,Faut-il brûler Sardou ?, éditions Savelli, 1978.
  16. « Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) dénonce« une vision inégalitaire et sexiste des femmes ». Et le chanteur défraie en particulier la verve hostile de la romancière et chroniqueuse Isabelle Alonso, fondatrice de l'associationLes Chiennes de garde […]. » Frédéric Quinonero,Michel Sardou, sur des airs populaires, City Éditions, 2018.
  17. « Complément indispensable de ce petit portrait en pied d'un phallocrate éclairé, les « pédés » de tous genres sont voués, qui l'eût cru, au mépris le plus noir, ces arrivistes sans vergogne qui savent, eux, comment gagner du galon sans balayer la cour (Le Rire du sergent). » Jean-Claude Klein et Louis-Jean Calvet,Faut-il brûler Sardou ?, éditions Savelli, 1978.
  18. « […] Au moment de déclarer ma profession, j'annonçai "artiste" et, comme partout, lorsqu'on est artiste et un artiste inconnu, on fait forcément un métier de pédé. […] Vous savez maintenant que le "Rire du sergent" n'était ni une attaque, ni une revanche. Le "pédé", c'était moi. » Michel Sardou,Et qu'on n'en parle plus, XO Éditions, 2009.
  19. « Sardou qui c'est ? De plus en plus nombreux sont ceux qui répondent : un fasciste. Oui un fasciste, qui à coups de millions, avec l'appui des grands medias, essaie de répandre son venin […] D'un côté, il exalte le mépris de la femme et le crime […] et de l'autre, il appelle au lynchage dansJe suis pour. Le tout enrobé dans unnationalisme du plus pur style fasciste » InL'Humanité, avril 1977.
  20. « Alors, Sardou fasciste ? Pas davantage. Lefascisme, mot trop galvaudé, est une théorietotalitaire qui repose sur un mouvement de masse et se développe dans certaines circonstances économiques et historiques bien précises. Or, si Sardou a bien des traits de comportement physique comparables à ceux deMussolini par exemple, il n'en a pas l'implantation sociale et historique. Il n'est pas le chantre deChirac, encore moins deGiscard, mais il est plutôt leur produit, le produit d'une droite frustrée, perdue, à la recherche d'une identité fuyante. » Jean-Claude Klein et Louis-Jean Calvet,Faut-il brûler Sardou ?, éditions Savelli, 1978.
  21. « Il choisira d’être le chantre de la « majorité silencieuse » et, avecJ'habite en France,Les Ricains,Monsieur le Président de France, il lance de francs succès réconfortants pour lesbourgeois à cheveux et idées courtes. » InCent ans de chanson française, Seuil, 1972.

Références

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  198. « Les neuvièmes Victoires de la musique consacrent l'illogisme : des trophées pas très Clerc », surLe Soir,(consulté le)
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  200. « Michel Sardou », surUniversal Music France(consulté le)
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  213. GaëlBrustier, « Le pastiche, un art salvateur dans un monde trop sérieux », surSlate.fr,(consulté le) :« Groland n'a également plus à démontrer ses talents avec son président Micron, ses artistes Michel Sardouille, Pejaud ou Gérard Dedieu »

Annexes

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Bibliographie

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  • Louis-Jean Calvet et Jean-Claude Klein,Faut-il brûler Sardou ?, éditions Savelli,1978.
  • Charles Sudaka,Sardou, éditions Alain Mathieu,1978.
  • Philippe Dampenon,Michel Sardou : je vole… en chantant, éditions Gérard Cottreau,1978.
  • Jackie Sardou, d'après les notes deFernand Sardou,Les Sardou de père en fils, éditions Julliard,1981.
  • Catherine et Michel Rouchon,Sardou, une légende en marche, éditions Verso,1984.
  • Florence Michel,Michel Sardou,éditions Seghers,1985.
  • Claude Klotz,Michel Sardou, éditions Albin Michel,1985.
  • Michel Sardou,La Moitié du chemin (paroles de ses chansons, commentées par Michel Sardou),Nathan,Paris,1989.
  • Catherine et Michel Rouchon,Michel Sardou, passionnément, éditions Rouchon,1992.
  • Thierry Séchan etHugues Royer,Michel Sardou, éditions du Rocher,1993.
  • Sylvie Maquelle,Les Sardou, une dynastie, éditions Hachette-Carrère,1994.
  • Gilles Lhote,Sardou de A à Z, éditions Albin Michel,1996.
  • Annie Réval et Caroline Réali,Michel Sardou, l'ombre et la lumière, éditions France Empire,2006.
  • Jean Viau,« Michel Sardou : une vedette authentiquement marginale », inLa Chanson politique en Europe, éditions des P. U. de Bordeaux,2008.
  • Michel Sardou,Et qu'on n'en parle plus,éditions XO,2009.
  • Sandro Cassati,Michel Sardou, une vie en chantant, éditions City,2010.
  • Sophie Girault,Michel Sardou. Biographie intime, éditions City,2013.
  • Frédéric Quinonero,Sardou – Vox populi, éditions Didier Carpentier,2013.
  • Bertrand Tessier,Michel Sardou, 50 années ensemble, préface de Michel Sardou, éditions Fayard,2015.
  • Frédéric Quinonero,Michel Sardou, sur des airs populaires, éditions City,2018.
  • Fabien Lecœuvre,La véritable histoire des chansons de Michel Sardou, Hugo et Compagnie,2018.
  • Bastien Kossek,Sardou – Regards, préface de Michel Sardou,éditions Ramsay,2019.
  • Éric Peron, Michel Sardou, une belle histoire, éditions City, 2022.
Photographies

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