Pour l’article ayant un titre homophone, voirMichel Sappin.
| Michel Sapin | |
Portrait officiel, 2012. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre de l'Économie et des Finances[n 1] | |
| – (3 ans, 1 mois et 15 jours) | |
| Président | François Hollande |
| Premier ministre | Manuel Valls Bernard Cazeneuve |
| Gouvernement | Valls I etII Cazeneuve |
| Prédécesseur | Pierre Moscovici(Économie et Finances, 2014) Emmanuel Macron(Économie, Industrie et Numérique, 2016) |
| Successeur | Bruno Le Maire |
| – (11 mois et 25 jours) | |
| Président | François Mitterrand |
| Premier ministre | Pierre Bérégovoy |
| Gouvernement | Bérégovoy |
| Prédécesseur | Pierre Bérégovoy |
| Successeur | Edmond Alphandéry |
| Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social | |
| – (1 an, 10 mois et 17 jours) | |
| Président | François Hollande |
| Premier ministre | Jean-Marc Ayrault |
| Gouvernement | Ayrault I etII |
| Prédécesseur | Xavier Bertrand |
| Successeur | François Rebsamen |
| Ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État | |
| – (2 ans, 1 mois et 9 jours) | |
| Président | Jacques Chirac |
| Premier ministre | Lionel Jospin |
| Gouvernement | Jospin |
| Prédécesseur | Émile Zuccarelli |
| Successeur | Jean-Paul Delevoye |
| Président duconseil régional du Centre | |
| – (3 ans, 6 mois et 5 jours) | |
| Élection | |
| Prédécesseur | Alain Rafesthain |
| Successeur | François Bonneau |
| – (1 an, 11 mois et 21 jours) | |
| Élection | 15 mars 1998 |
| Prédécesseur | Bernard Harang |
| Successeur | Alain Rafesthain |
| Maire d'Argenton-sur-Creuse | |
| – (4 ans, 11 mois et 27 jours) | |
| Prédécesseur | Michel Quinet |
| Successeur | Michel Quinet |
| – (5 ans, 9 mois et 1 jour) | |
| Prédécesseur | André Advenier |
| Successeur | Michel Quinet |
| Ministre délégué à la Justice | |
| – (10 mois et 16 jours) | |
| Président | François Mitterrand |
| Premier ministre | Édith Cresson |
| Ministre | Henri Nallet |
| Gouvernement | Cresson |
| Prédécesseur | Georges Kiejman |
| Successeur | Fonction supprimée |
| Député français | |
| – (4 ans, 11 mois et 27 jours) | |
| Élection | 17 juin 2007 |
| Circonscription | 1re de l'Indre |
| Législature | XIIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | SRC |
| Prédécesseur | Jean-Yves Hugon |
| Successeur | Jean-Paul Chanteguet |
| – (2 ans, 11 mois et 24 jours) | |
| Élection | 12 juin 1988 |
| Circonscription | 4e des Hauts-de-Seine |
| Législature | VIIe,VIIIe etIXe(Cinquième République) |
| Groupe politique | SOC |
| Prédécesseur | Proportionnelle par département |
| Successeur | Michel Thauvin |
| – (2 ans, 1 mois et 12 jours) | |
| Élection | 16 mars 1986 |
| Circonscription | Hauts-de-Seine |
| Législature | VIIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | SOC |
| – (4 ans, 8 mois et 29 jours) | |
| Élection | 21 juin 1981 |
| Circonscription | 1re de l'Indre |
| Législature | VIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | SOC |
| Prédécesseur | Michel Aurillac |
| Successeur | Proportionnelle par département |
| Président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale | |
| – (2 ans, 10 mois et 24 jours) | |
| Législature | IXe(Cinquième République) |
| Prédécesseur | Pierre Mazeaud |
| Successeur | Gérard Gouzes |
| Vice-président de l'Assemblée nationale | |
| – (3 mois et 12 jours) | |
| Élection | 2 février 1988 |
| Président | Jacques Chaban-Delmas |
| Législature | VIIIe(Cinquième République) |
| Biographie | |
| Date de naissance | (73 ans) |
| Lieu de naissance | Boulogne-Billancourt (France) |
| Nationalité | Français |
| Parti politique | PS |
| Diplômé de | ENS IEP de Paris ENA |
| Profession | Haut fonctionnaire |
| Maires d'Argenton-sur-Creuse | |
| modifier | |
Michel Sapin, né le àBoulogne-Billancourt (Seine), est unhaut fonctionnaire ethomme politiquefrançais.
Membre duParti socialiste depuis 1975, il est éludéputé de l'Indre en 1981, puis desHauts-de-Seine en 1986, avant de retrouver son mandat parlementaire pour l'Indre en 2007. Il est également maire d'Argenton-sur-Creuse entre 1995 et 2012, et président duconseil régional du Centre entre 1998 et 2007.
Sous laprésidence de François Mitterrand, il estministre délégué auprès duministre de la Justice de 1991 à 1992, puisministre de l'Économie et des Finances jusqu'en 1993 ; il fait notamment voter laloi dite « Sapin » sur la corruption. Lors de latroisième cohabitation, il estministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État de 2000 à 2002.
Sous laprésidence de François Hollande, il est successivementministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social (2012-2014),ministre des Finances et des Comptes publics (2014-2016) etministre de l'Économie et des Finances (2016-2017). Il porte laloi « Sapin 2 » visant une nouvelle fois à lutter contre la corruption.
Michel Sapin a des origines familiales dans leBerry[1],[2]. Il est le fils unique[3] de Claude Sapin, cadre supérieur et ingénieur de formation, de sensibilité de droite[3], et de Claude Garteiser, mère au foyer[3],[4],[5] de sensibilité de gauche[6]. Son arrière-grand-père et son grand-père étaient également ingénieurs.
Enfant de chœur dans son enfance, il est depuis agnostique[6].
Élève dulycée Henri-IV, Michel Sapin milite au sein desComités d'action lycéens, groupe d'ultra gauche animé par letrotskysteMaurice Najman[7]. Il entre à l'École normale supérieure en1974, dans la section lettres[8], et obtient unelicence d'histoire et unDEA degéographie[9]. Il envisage d'intégrer l'École française de Rome pour étudier les monnaies antiques, étant depuis sa jeunesse numismate[6].
En 1975, il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section « Service public »)[10].
En 1978, il intègre lapromotion Voltaire de l'École nationale d'administration (ENA), où il rencontreFrançois Hollande,Ségolène Royal,Dominique de Villepin,Renaud Donnedieu de Vabres,Henri de Castries,Jean-Pierre Jouyet,Pierre Mongin etPierre-René Lemas. Il termine31e de sa promotion (voie administration générale)[11].
À sa sortie de l'ENA, il est affecté autribunal administratif deParis[12].
Divorcé de Yolande Millan, épousée le, Michel Sapin a trois enfants[13] : Laurian, Clément, et François[4].
En, Michel Sapin s'est marié, en deuxièmes noces, avec Valérie Scharre, dite Valérie de Senneville, journaliste au quotidienLes Échos[14], divorcée de Benoît Denis de Senneville, diplômée de l'IEP de Paris et ancienne juriste d'entreprise chezGoodyear etSeat[15].François Hollande, alorsdéputé la1re circonscription de la Corrèze et président duconseil général de ce même département, est son témoin de mariage[3].
Michel Sapin adhère auPS en1975 sur la ligne réformiste, nouvelle gauche deMichel Rocard[5].
Lors desélections législatives de 1981, il est éludéputé de lapremière circonscription de l'Indre[16] après sa victoire au deuxième tour contreMichel Aurillac, député sortantRPR avec 29 013 voix (54,18 %) contre 23 919[5]. Il est secrétaire, de 1983 à 1984 puis vice-président, de 1984 à 1985 de l’Assemblée nationale.
Il est ensuite éludéputé desHauts-de-Seine en 1986, (réélu le) dans la quatrième circonscription avec 21 160 voix (54,97 %) contre 17 328 àChristian Dupuy, maireRPR deSuresnes[5]. De 1988 à 1991, il est président de lacommission des lois[4].
Michel Sapin quitte son mandat de député deNanterre en1991 pour devenirministre délégué chargé de laJustice.
À ce poste, il promeut la loi qui autorise les parents à choisir librement leprénom de leur enfant, à la seule condition que celui-ci ne soit pas contraire à son intérêt[17].
Il est ensuiteministre de l'Économie et des Finances entre1992 et1993. De son passage à cette fonction, il laisse une loi dite « loi Sapin », promulguée en, luttant contre lacorruption : les plafonds de dépense des candidats sont diminués, les moyens d'enquête sur les malversations renforcés, la transparence des comptes des partis accentuée, lacorruption en matière de commande publique est combattue. La loi Sapin a notamment transformé les règles économiques du marché publicitaire, régissant de façon très stricte les relations entre annonceurs, agences et médias et bouleversant lemodèle d'entreprise des agences de publicité qui, jusque-là, se rémunéraient partiellement grâce à des marges inconnues des annonceurs et rétrocédées par les médias.
En 1993, son cabinet « incite »François Heilbronner, président deGan Assurances, au rachat de l'Union industrielle de crédit (UIC), une filiale immobilière duCrédit industriel et commercial (CIC) ayant fait de nombreux investissements hasardeux[18]. En 1995, Gan doit annoncer des pertes significatives de 5,3 milliards de francs dues en grande partie à ce rachat[19], les pertes étant finalement payées par le contribuable français[20].
Michel Sapin fait l'objet d'une enquête pour« complicité de répartition de dividendes fictifs » par les magistrats Jean-Pierre Zanoto etPhilippe Courroye, chargés de l'instruction sur le volet financier de l'affaire du Crédit lyonnais, banque publique alors sous sa tutelle quand il était ministre de l'Économie[21],[22]. Ces juges saisirent laCour de justice de la République,juridiction d'exception dudroit français créée en 1993 compétente pour connaître des crimes ou délits commis par toutmembre du gouvernement dans l’exercice de ses fonctions[23],[24],[25]. Par un jugement du, Michel Sapin bénéficie d'un non-lieu[26].
Il est éliminé au premier tour lors des élections législatives du[5].
Il est membre du Conseil de la Politique Monétaire de la Banque de France de à.
Élu maire d'Argenton-sur-Creuse en1995, il reste en poste jusqu'en 2001, avant de le réintégrer de 2002 à 2004, puis de 2007 à 2012. Il est président de lacommunauté de communes du pays d'Argenton-sur-Creuse de1995 à2012.
Il prend la présidence duconseil régional du Centre le, élu à la majorité relative à la suite de la démission forcée deBernard Harang qui avait été élu avec les voix du Front national[5], jusqu'en. Il redevient président de la région en avril 2004 puis démissionne de cette présidence pour cause de cumul de mandats, à la suite de son élection comme député de l'Indre, en 2007.
De 2000 à 2002, il estministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, pendant latroisième cohabitation.
Il soutient la candidature deSégolène Royal à l'investiture du PS pour l'élection présidentielle de 2007. Le, à la suite de la démission d'Éric Besson, qui contestait la campagne de Ségolène Royal, il succède à celui-ci au poste de secrétaire national duPS chargé de l'économie.
Il se représente à la députation en2007 dans lapremière circonscription de l'Indre, et gagne avec 17 175 voix (50,55 %), contre 16 801 voix, face au député sortantJean-Yves Hugon (UMP)[5].
En novembre2011,François Hollande, candidat PS à l'élection présidentielle, en fait un élément clef de son équipe de campagne en le nommant chargé du projet présidentiel.
Ministre du Travail à partir de 2012, il lance les contrats de génération et emplois d’avenir promis par le candidat Hollande[27]. Il a à son actif l'organisation de deux conférences sociales et d'un accord sur la sécurisation de l'emploi[28], offrant une meilleure complémentaire santé et couverture chômage, taxant légèrement les contrats courts et modifiant lesplans de sauvegarde de l'emploi pour plus de dialogue entre direction et patronat et moins de contestation en justice. Cet accord obtenu entre syndicats et patronat marque selonLe Monde, tout comme l'accord du renforçant les droits à la formation professionnelle, une avancée dans ledialogue social[29], méthode revendiquée par François Hollande. Il porte également les réformes reportées par ses prédécesseurs du financement des syndicats et de la représentativité patronale[27]. S'il réussit à concrétiser la promesse présidentielle de l'inversion de la courbe du chômage fin 2013, il ne parvient cependant pas à confirmer cette inversion dans la durée avant la mi-2016, date à partir de laquelle le chômage a diminué en France[29].
Il réforme l'Inspection du travail. Sa réforme, appelée réforme pour un « ministère fort »[30] a une double ambition : ouvrir la possibilité de sanctions administratives lors d'infractions au code du travail et augmenter la pression hiérarchique sur les agents de contrôle de l'Inspection du travail. Il arrive à convaincre certains syndicats du bien-fondé de sa réforme notamment par la promesse d'un passage en grade automatique des contrôleurs du travail en inspecteurs du travail néanmoins la menace de la perte de l'indépendance de l'inspection du travail par l'introduction de responsables d'unité territoriale nommés par la hiérarchie pour piloter les inspecteurs du travail lui vaut le refus de la grande majorité des syndicats (CGT, SNU, FO et SUD). Malgré l'échec du dialogue social, il tente d'abord de l'introduire au sein de la loi sur la formation professionnelle. Il subit un nouvel échec auSénat le, 201 sénateurs votent contre cette disposition estimant notamment tout à la fois qu'il s'agit d'un cavalier législatif et que l'indépendance de l'Inspection du travail est réellement menacée par l'introduction dans la ligne hiérarchique des responsables d'unité territoriale. Michel Sapin passe, alors, en force en passant le même texte sous forme de décret publié au JO le[31], prétextant qu'il ne s'agit que d'une simple organisation des services.
En, il publie un livre pour raconter son expérience de ministre du travail[32]. Au mois d'octobre de la même année, il s'en était vendu près de quatre cents exemplaires[33].
Le, il est nommé au sein dugouvernement de Manuel Valls à la tête d'un ministère inédit, couvrant les Finances et les Comptes publics[27].
Au sujet de son rôle dans lacrise de la dette publique grecque en 2015, quand le gouvernement d'Alexis Tsipras demande une renégociation, l'ancien ministre des FinancesYánis Varoufákis explique auJournal du Dimanche : « À l'intérieur des sommets européens, […] j'ai senti que le gouvernement français n'avait pas l'autorité nécessaire pour défendre ou même présenter son point de vue et faire en sorte qu'il compte dans le processus des négociations. Le fait qu'une position française différente ne soit jamais assumée a provoqué chez moi une grande tristesse »[34]. Les relations se sont depuis sensiblement améliorées entre les deux pays, avec notamment la signature d'un protocole d’assistance technique entre la France et la Grèce pour la mise en œuvre de réformes de l’administration, de la fiscalité et de la gestion des actifs de l’État, sous la houlette de Michel Sapin et de son homologue grec,Euclide Tsakalotos[35].

Sur impulsion deFrançois Hollande, lequel commande dès 2014 un rapport àJean-Louis Nadal, président de laHaute Autorité pour la transparence de la vie publique, le cabinet de Michel Sapin élabore au cours de l'année 2015 un projet de loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique, plus communément appelé « loi Sapin II ». Parmi les thèmes abordés par le texte, la prévention et la sanction des pratiques de corruption, la protection des lanceurs d'alertes, ou encore l'encadrement des lobbies. Présenté en conseil des ministres le[36], le projet de loi a été définitivement adopté par le Parlement le par 308 voix pour, 171 contre, et 39 abstentions[37].
Aux côtés notamment d'Emmanuel Macron, il se positionne en faveur de la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP)[38].
Le, après la démission d'Emmanuel Macron de son poste de ministre de l'Économie, il ajoute les fonctions de ce dernier à son portefeuille en cours, devenant ministre de l’Économie et des Finances[39],[40]. Il est l'une des six personnalités à avoir participé à l'ensemble des gouvernements sous laprésidence de François Hollande[41].
Pendant laprimaire citoyenne de 2017, il soutientManuel Valls[42]. À la suite de la défaite de ce dernier face àBenoît Hamon, Michel Sapin soutient le vainqueur de la primaire tout en l'appelant à défendre le bilan du quinquennat de François Hollande[43]. Affirmant voter pour Benoît Hamon par « loyauté », il déplore toutefois que le candidat socialiste et certains de ses soutiens aient pu manquer de cette même loyauté vis-à-vis de François Hollande au cours de la campagne présidentielle[44].
En, il annonce ne pas vouloir briguer de nouveau mandat de député.
À la rentrée 2017,après avoir été affecté au Conseil d'État, il devient collaborateur deFrançois Hollande, lequel, en tant qu'ancien président, peut disposer de sept collaborateurs[pas clair][45]. En, il devient avocat au barreau de Paris[46], au sein du cabinet Franklin[47]. LaHaute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) l'autorise à devenir avocat avec de nombreuses réserves[47].Senior advisor, il indique qu'il doit travailler« avec des gouvernements étrangers pour la mise en place de dispositifs anticorruption, en Afrique notamment, et cela dans le cadre d'appels d'offres mondiaux »[47]. Il affirme avoir prévenu toutconflit d'intérêts en excluant le rôle d'apporteur d'affaires, alors que la HATVP rapporte qu'il a présenté son rôle comme consistant« notamment à apporter de nouvelles affaires à son cabinet » ; Michel Sapin explique ne pas avoir la même définition du métier, qu'il présente comme consistant à« [rapporter] le mandat sans pour autant s'en occuper ensuite » — ce à quoi il dit se refuser —, alors que la HATVP assimile à cette fonction« un avocat qui obtient des mandats et qui travaille dessus »[47].
Un contentieux a opposé la ville d’Argenton-sur-Creuse et l’opposition municipale au sujet des indemnités perçues par le maire et ses adjoints entre 2008 et 2014. Michel Sapin était maire de la commune entre 2008 et 2012, date de sa nomination dans le gouvernement deJean-Marc Ayrault.
Les faits : les indemnités d’élus étaient majorées de 25 % en raison des dispositions réservés aux « villes touristiques ». Le statut de « ville touristique », instauré par un décret pris en 2008, nécessitait une confirmation par arrêté préfectoral[48]. En raison d'une erreur administrative, la confirmation de cet arrêté n’a pas eu lieu.
En première instance, le Tribunal administratif deLimoges, saisi par l’opposition municipale, a annulé la délibération municipale exonérant les élus concernés de rembourser les sommes liées à la majoration des communes touristiques. Cette décision suit les conclusions du rapporteur public[49]. Selon le juge administratif, la majoration des indemnités n’était donc plus juridiquement fondée. La ville d’Argenton-sur-Creuse a décidé d’interjeter appel de cette décision[50]. En, le tribunal administratif de Limoges rejette le recours de Michel Sapin qui avait été condamné en au remboursement des indemnités versées entre 2008 et 2012[51]. En appel, la Cour administrative d'appel de Bordeaux[52] a annulé la décision du Tribunal administratif de Limoges et rejeté, comme infondées, les demandes de l'opposition municipale.
En 2016, Michel Sapin a été accusé par une journaliste de l'avoir agressée sexuellement, un an auparavant, lors du forum de Davos. La journaliste avait rapporté que Sapin aurait fait claquer l'élastique de sa culotte. Michel Sapin avait vigoureusement contesté les accusations portées à son encontre. Cependant, sous l'effet de la pression médiatique grandissante et des débats intenses entourant cette affaire, il a finalement reconnu avoir eu un comportement qu'il a lui-même décrit comme étant "inapproprié"[53].
Cette affaire a eu des répercussions importantes, suscitant des débats sur le harcèlement sexuel et les comportements inappropriés au sein de la sphère politique.
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| Fonction publique | Annick Girardin | |||||||||
| Ville,Jeunesse et Sports |
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| Outre-mer | ||||||||||
| Secrétaires d'État auprès duPremier ministre |
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| Sous laprésidence deFrançois Hollande | |||||||||||
| Affaires étrangères et Développement international |
| Bernard Cazeneuve Premier ministre | |||||||||
| Environnement,Énergie etMer, chargée des Relations internationales sur le climat |
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| Éducation nationale,Enseignement supérieur etRecherche |
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| Économie et Finances |
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| Affaires sociales et Santé |
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| Défense |
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| Justice,garde des sceaux | Jean-Jacques Urvoas | ||||||||||
| Travail,Emploi,Formation professionnelle et Dialogue social |
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| Aménagement du territoire,Ruralité etCollectivités territoriales |
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| Intérieur | Bruno Le Roux (dém) (2) puisMatthias Fekl (2) | ||||||||||
| Agriculture, Agroalimentaire et Forêt | Stéphane Le Foll,porte-parole du Gouvernement | ||||||||||
| Logement et Habitat durable | Emmanuelle Cosse | ||||||||||
| Culture et Communication | Audrey Azoulay | ||||||||||
| Famille, Enfance etDroits des femmes | Laurence Rossignol | ||||||||||
| Fonction publique | Annick Girardin | ||||||||||
| Ville,Jeunesse et Sports |
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| Outre-mer | Ericka Bareigts | ||||||||||
| Secrétaires d'État auprès duPremier ministre |
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| IIIe République (1906-1940) |
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| Seconde Guerre mondiale (1940-1944) |
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| GPRF etIVe République (1944-1958) | |||||
| Ve République (depuis 1959) |
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| t Ministre du Travail ;a Ministre des Affaires sociales ;e Ministre de l'Emploi ;s Ministre de la (des) Solidarité(s) Articles connexes :Ministère du Travail ;Ministère des Affaires sociales | |||||
Présidents duconseil régional du Centre-Val de Loire | |
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