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Michel Roquejeoffre, né le àParis et mort le[1] àPamiers[2], est ungénéral d'armée français.
Commandant de laForce d'action rapide (FAR), il est amené à commander les forces françaises pendant laguerre du Golfe (1990-1991), avec pour adjoints les générauxBernard Janvier et Claude Solanet, lors de l'opération Daguet.
Fils de chirurgien, il entre à l'école militaire de Saint-Cyr en 1952. Il sert ensuite pendant deux ans et demi dans legénie parachutiste enAlgérie française (75e compagnie du génie aéroportée). Il est ensuite muté en 1959 au commandement du génie des forces terrestres de la zone outre-merno 1 où il occupe les postes de chef de section de combat et officier du matériel auMali et auDahomey.
Il effectue son temps de commandement de capitaine à la tête d'une compagnie d'élèves à l'École polytechnique (1966-68). Il est chef de corps du17e régiment du génie parachutiste à Montauban (Tarn-et-Garonne) de 1978 à 1980[3],[4]. Il participe à plusieurs missions militaires à l'étranger : Liban, Tchad. Durant cette période,le régiment et trois compagnies sont cités à l'ordre de l'Armée.
Auditeur de l'Institut des hautes études de la Défense nationale (34e session), il commande par la suite la7e division blindée et la65e division militaire territoriale àBesançon d'octobre 1987 à octobre 1989.
Le 8 juin 1990, il prend le commandement de laForce d'action rapide[5] où il fut chef d'état-major de 1984 à 1987. Du 17 septembre 1990[6] au 28 avril 1991[7], il commande les forces françaises pendant laGuerre du Golfe. À la suite de ce conflit, il reçoit des mains du président américain George Bush la Legion of Merit (grade de "chief commander").
Le[8], il est admis en deuxième section des officiers généraux.
Il est installé àPamiers (Ariège) dont il est premier adjoint au maire[9] de 1995 à 2001. Il tient une chronique de géopolitique dans leNouvel Observateur.
Le, lors d'une audition à l'Assemblée nationale par une mission parlementaire d'information présidée par le député (PS)Bernard Cazeneuve, legénéral d'armée a répondu clairement aux suspicions qui planaient sur la prise d'un médicament responsable dusyndrome de la guerre du Golfe. Michel Roquejeoffre a informé que « l'ordre de prendre le prétraitement a été donné le, à la veille de l'offensive terrestre ». Il a jugé que « c'était une bonne décision ». « Notre devoir était de protéger les troupes contre la menace chimique »[10]. Selon lui, les risques que pouvaient courir les soldats français, en prenant ces comprimés, ne lui avait pas été précisés au préalable. Bien qu'au moment des offensives, les soldats n'aient pas douté, certains d'entre eux se retournent aujourd'hui contre le gouvernement français, via l'associationAvigolfe qui œuvre pour la reconnaissance des pathologies de la guerre du Golfe.
L'autre sujet de la polémique est l'utilisation de munitions à base d'uranium 238. En effet, elles ont été utilisées par l'aviation américaine lors des missions d'appui-feu rapprochées de la division Daguet. Selon le général, « ces appareils tiraient des obus de 30 mm à un ou deux kilomètres devant nos lignes ». L'usage de ces munitions est retenu pour être l'une des causes dusyndrome de la guerre du Golfe. Michel Roquejeoffre a répondu n'avoir pas été informé par les Américains d'un quelconque danger concernant ces munitions.
Le général Roquejoffre est notamment récipiendaire des décorations suivantes :
De 1998 à 2004, il est membre duHaut conseil de la mémoire combattante qui est présidé par le président de la République. Il est également administrateur de l'Office national des anciens combattants. A ce titre, il élabore de nombreux dossiers pour l'obtention d'ordres nationaux, et notamment celui de Jeanne Rogalle (1921-2015), passeuse àAulus-les-Bains durant la Seconde Guerre mondiale[13]. Il s'implique également dans la réhabilitation ducamp d'internement du Vernet enAriège, son département[14],[15].
Jusqu'en 2014, il est délégué départemental de l'Ariège au sein de laFondation du patrimoine, créée par la loi du et présidée parGuillaume Poitrinal.