| Baron |
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| Naissance | |
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| Décès | (à 69 ans) Ancien 10e arrondissement de Paris |
| Nom dans la langue maternelle | |
| Nom de naissance | |
| Nationalité | |
| Allégeance | |
| Activité | |
| Conjoint | Louise du Bot du Grégo(d) |
| Arme | |
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| Conflit | |
| Grade | Lieutenant général honoraire |
| Distinction | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer Chevalier |
| Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 7 YD 1069)[1] |
Michel Louis JosephBonté, né le àCoutances (Manche) mort le àParis, est ungénéral français de la Révolution et de l’Empire.
Il est le fils de Pierre Bonté, docteur en médecine, membre correspondant de l'Institut de France qui exerce son art àCoutances pendant plus de 50 ans. Après avoir été élève du collège de Coutances, il se trouve disponible en 1792, lors de l'entrée en guerre de la France.
Incorporé comme adjoint à l'état-major de l'armée des côtes de Cherbourg le avec rang de sous-lieutenant, il devient lieutenant et capitaine les et, il se retrouve élu chef de bataillon dans le9e bataillon de volontaires de la Manche le1er brumairean II lors de la seconde réquisition. Avec son bataillon, il défendGranville assiégé par les Vendéens, participe à leur poursuite et lutte ensuite contre les Chouans deBretagne jusqu'en 1800.
Passé dans la12e demi-brigade depremière formation en 1794 devenue la81e demi-brigade dedeuxième formation[2], il sert aux armées de l'Ouest etAngleterre de l'an II à l'an VIII, et est nommé chef de brigade le1er frimairean V pour sa conduite à l'affaire de Quiberon.
Proche deHoche qui l'apprécie, il fait la connaissance de sa maîtresse qu'il épouse après la mort du Général. Celle-ci, Louise du Bot du Grégo, est une intrigante qui passera sa vie à essayer (avec succès), de sauver ses biens mis sous séquestre par suite de l'exil de son mari.
Il se distingue aucombat de Granchamp le 5 pluviôse an VIII, et reçoit à cette occasion une lettre de félicitation du ministre de la guerre. Il fait les campagnes des ansIX etX aucorps d'observation du Midi, et celles de l'an XI à l'an XIV enItalie.Membre et officier de la Légion d'honneur les 19 frimaire et 25 prairialan XII, il fait les guerres d'Italie de 1806 à 1808, et celles deDalmatie, d'Allemagne et d'Illyrie, en 1809 et 1810.
De retour à l'armée d'Italie, il est promu legénéral de brigade. Envoyé à l'armée du nord de l'Espagne et auPortugal en 1812 et 1813, il revient en France à la fin de cette dernière année, et commande le, une brigade degarde nationale de la divisionPacthod.
Fait prisonnier de guerre le à labataille de Fère-Champenoise (1814), il rentre des prisons de l'ennemi dans le mois de mai suivant. Le gouvernement lui confie le le commandement du département duFinistère, et le celui deMorlaix.Louis XVIII le décore de la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le. Il n'est pas employé pendant lesCent-Jours, et le il reprend le commandement du département du Finistère, qu'il conserve jusqu'au suivant, époque à laquelle il est mis en disponibilité.
Attaché à l'inspection des troupes d'infanterie de 1816 à 1818, il est compris en cette qualité dans le cadre de l'état-major général de l'armée le. Commandeur de la Légion d'honneur le, inspecteur-général de gendarmerie le, commandant de la7e subdivision de la1re division militaire (Eure-et-Loir) le de la même année, il est admis à la retraite le, et une ordonnance royale du 13 de ce mois lui confère le grade honorifique delieutenant-général.
Il est mort àParis le. Il a contracté un deuxième mariage plus paisible que le précédent.
Unique fils de Pierre Bonté ( - Coutances ✝ - Coutances), docteur en médecine, Médecin à l'hôpital de Coutances, membre correspondant de l'Institut de France (Académie des sciences,), Michel Bonté épouse le Louise du Bot du Grégo ( -Surzur ✝ -château de Trévarez,Saint-Goazec), veuve de Antoine Henri (1759 ✝ 1796),vicomte d'Amphernet de Pontbellanger. Il contracte un deuxième mariage, plus paisible que le précédent, avec Thérèse de Carlotti ou plutôt "Elisabeth, dite Elisa, fille de Joseph de Carlotti et de Marie Claude Nicole du Merle, et sœur d'Emma, femme du général de Peccaduc"?
« Son bras servit la patrie et soutint le malheur
sa voix enhardit les bataillons et encouragea le talent
sa jeunesse appartint aux braves
son âge mûr au bonheur de tous
le soldat
l'artiste
l'ami
et surtout l'épouse
voudraient tracer ici son éloge
mais quels accents prendrait leur reconnaissance
pour parler aussi haut que ses bienfaits. »
| Figure | Blasonnement |
| Armes du baron Bonté et de l'Empire (décret du, confirmé par lettres patentes du (Paris)) Écartelé : le premier d'azur, aux quatre drapeaux d'or croisés en sautoir : le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième de sable au pélican et sa piété d'argent. Le quatrième d'azur au chevron d'or, accompagné de trois quinte feuilles d'argent.[3],[4],[5] |