Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Michel Goya

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirGoya.

Michel Goya
Naissance(62 ans)
Montaut (Pyrénées-Atlantiques,France)
OrigineFrançais
AllégeanceDrapeau de la FranceFrance
ArmeTroupes de marine(1990-2014)
Unité170e RI(1984-1988)
21e RIMa(1991-1994)
RIMaP-NC(1994-1996)
2e RIMa(1996-2001)
GradeColonel
Années de service19832015
ConflitsÉvénements politiques de 1984 à 1988 en Nouvelle-Calédonie
Guerre civile rwandaise
Guerre de Bosnie-Herzégovine
Faits d'armesOpérationNoroît
Siège de Sarajevo
Autres fonctionsHistorien militaire
modifier 

Michel Goya, né le àMontaut (Pyrénées-Atlantiques), est unmilitaire ethistorienfrançais.Colonel destroupes de marine, il devient ensuite enseignant et auteur spécialisé dans l'histoire militaire et l'analyse des conflits.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Jeunesse et études

[modifier |modifier le code]

Michel Goya est le fils de Luis Goya Picassari, coureur cycliste professionnel espagnol, et de Jeanne, ouvrière textile[1].

Il est marié et père de trois enfants[1],[2].

Il passe sonbaccalauréatsérie A (lettres) en 1980, puis étudie entre 1980 et 1983 enclasse préparatoire littéraire aulycée militaire d'Aix-en-Provence pour préparer le concours d'entrée à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr auquel il échoue . Il obtient finalement unDEUG de lettres modernes à l'université d'Aix-Marseille en 1983, au sein de lafaculté des arts et des lettres.

Il obtient son diplôme d’état-major et son certificat militaire de langue anglaise du2e degré en 2000, puis son brevet d’études militaires supérieures technique (BEMS/T) en 2003. Il fait partie de la promotion 2003-2004 duCollège interarmées de Défense (École de guerre) à l’École militaire à Paris.

Il soutient unDEA en histoire moderne et contemporaine en 2003, puis sondoctorat en histoire moderne et contemporaine en 2008 à l'université Paris IV[1].

Parcours professionnel

[modifier |modifier le code]

Engagé dans l'armée de Terre en 1983, il intègre le groupement de qualification des sous-officiers à l'École d'application de l'infanterie deMontpellier de 1983 à 1984. Il est nommésergent, avec fonction de chef degroupe (puis de sous-officier adjoint) de 1984 à 1988, au170e régiment d’infanterie d'Épinal. D' à, il est envoyé àNouméa avec son groupe pour protéger les sites sensibles, dans le contexte destensions entre Néo-Calédoniens.

Admis en 1988 à l'École militaire interarmes deSaint-Cyr Coëtquidan, il en sort major de la promotionValmy en 1990. Nommélieutenant en 1990, il choisit l'arme destroupes de marine.

Il sert ensuite au21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa) deFréjus, comme chef desection, de 1991 à 1994. Il est engagé avec sa section auRwanda pendant l'opérationNoroît de à ; puis il participe à laForce de protection des Nations unies (FORPRONU) àSarajevo,alors assiégée, de à.

Promucapitaine en 1994, il est affecté aurégiment d'infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie caserné au camp de Nandaï (près deBourail), de 1994 à 1996. Il est muté ensuite au2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) caserné au camp d'Auvours (près duMans), où il exerce les fonctions d'officier adjoint, puis de commandant decompagnie et enfin de rédacteur au bureau opérations instruction, de 1996 à 2001. Il est de nouveau présent à Sarajevo d' à au sein de l'Implementation Force (IFOR) puis de laForce de stabilisation (SFOR) comme officier adjoint. Il participe à l'opérationCigogne enRépublique centrafricaine de à.

Enfin, il commande la compagnie forêt du9e régiment d'infanterie de marine (9e RIMa), chargée de la surveillance le long du fleuveMaroni, de juillet à. Il est promu au grade dechef de bataillon en 2001[1].

Après cette expérience opérationnelle[3], Michel Goya est muté en 2004 auCentre de doctrine d'emploi des forces (CDEF) à l’École militaire, comme officier traitant à la division recherche de retour d’expérience (DREX) chargé de la zone Asie, Moyen et Proche-Orient. Il est promu au grade delieutenant-colonel en 2005. En 2007, il devient assistant militaire duchef d'état-major des armées sur les questions de doctrine puis en 2009 directeur du domaine « nouveaux conflits » à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM)[4],[5]. Il est promu au grade decolonel en 2009.

En parallèle, il enseigne à l'École pratique des hautes études de 2008 à 2013 ; il est titulaire de lachaire d'histoire militaire à l'École de guerre[5] de 2011 à 2013. Il assure aussi des cours àSciences Po Paris de 2012 à 2016, à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) de 2014 à 2019 et à l’IPAG Business School depuis 2016[1].

C'est un spécialiste de la guerre moderne, de l'innovation militaire et du comportement au combat[6]. Son livreLa Chair et l'Acier se centre sur l'évolution des tactiques au cours de laPremière Guerre mondiale[7]. Il développe des analyses duconflit entre la Russie et l'Ukraine en 2022, et devient alors consultant défense deBFM TV[8],[6]. Pendant cette guerre, il publie régulièrement sur son blogLa voie de l'épée des analyses sur l'évolution militaire du conflit, qu'il partage également sur son compte Twitter.

Il est membre du comité éditorial de la revue bimestrielleGuerres & Histoire lancée en 2011[5].

Récompenses et distinctions

[modifier |modifier le code]

Décorations

[modifier |modifier le code]
Et autres décorations de pays étrangers.

Prix

[modifier |modifier le code]

Publications

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. abcd ete« Michel Goya Curriculum vitae », surmichelgoyacv.blogspot.fr.
  2. Guillaume Gendron, « Michel Goya, au mili maître »,Libération,(consulté le).
  3. « Snipers dans Sarajevo (1993-1994) »[archive du], surmaisonducombattant.over-blog.com.
  4. La lettre de l'IRSEMno 1 - 13 novembre 2009.
  5. ab etcÉditorial duno 4 deGuerre & Histoireno 7, janvier 2012,p. 3.
  6. a etbStéphanie Marteau, « Michel Goya, expert d’élite de la guerre en Ukraine »,Le Monde,(consulté le).
  7. Compte rendu du livre sur le site duCRID 14-18.
  8. Fatine Gadri, « Michel Goya, l'ancien colonel converti aux plateaux télé », surLa Revue des médias,(consulté le).
  9. « Résultats Prix du Guesclin 2018 », surcocktailetculture.fr,(consulté le).
  10. Franck Cognard, « Lutte contre le terrorisme, opérations extérieures, Seconde Guerre mondiale... trois livres racontent l'expérience de la guerre », surfrancetvinfo.fr,(consulté le).
  11. Marc Semo, « « Le Temps des guépards », retour sur plus d’un demi-siècle d’interventions militaires françaises »,Le Monde,(consulté le).
  12. Nicolas Barotte, « Michel Goya, la guerre en tête »,Le Figaro,(consulté le).
  13. Benoît Lasserre, « « Les soldats français sont les plus sollicités au monde », estime le Béarnais Michel Goya »,Sud Ouest,(consulté le).

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Michel_Goya&oldid=223854242 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp