| Michel François de Sistrières de Murat | |
| Naissance | Vic-sur-Cère (Cantal) |
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| Décès | (à 60 ans) Vic-sur-Cère (Cantal) |
| Origine | |
| Arme | Infanterie Cavalerie |
| Grade | Général de division |
| Années de service | 1778 –1813 |
| Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
| Autres fonctions | Conseiller général duCantal |
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Michel François de Sistrières de Murat, né le àVic-sur-Cère (Cantal), mort le àVic-sur-Cère (Cantal), est ungénéral français de la Révolution et de l’Empire.
Il entre en service le, comme élève d’artillerie, il devient sous-lieutenant à la suite de l’infanterie le, et le, il est lieutenant dans le légion de Maillebois. De 1783 à 1786, il sert en Hollande, et le, il passe major de la garde nationale de Vic-sur-Cère. Le, il est nommé lieutenant au12e régiment d’infanterie, et le, il est adjudant-major au3e bataillon des grenadiers à l’armée du Nord, puis il passe lieutenant-colonel le suivant à lalégion du Centre.
Il est nommé chef de brigade le, au20e régiment de chasseurs à cheval. Il est blessé lors d’une escarmouche le àJamoigne, et il est suspendu de ses fonctions le même jour pour ses origines aristocratiques. Il est promugénéral de division provisoire le, et commandant deGivet en remplacement dugénéral Élie, par les représentants du peupleHentz,Massieu etBô. Le, il commande la2e division de l’armée des Ardennes, et il est remplacé le, par legénéral Charbonnier, avant d’être de nouveau suspendu de ses fonctions en. Installé à Vic-sur-Cère, il devient assesseur du juge de paix du canton, et il est autorisé à prendre sa retraite comme chef de brigade le.
Il reprend du service dans lesgendarmes d’ordonnance de l’Empereur le, il est nommé maréchal des logis le, puis chef d’escadron au4e régiment de cuirassiers le. En 1809, il participe à lacampagne d’Allemagne et d’Autriche, et il est blessé le, à labataille d’Essling de plusieurs coups de sabre, ainsi qu’à labataille de Wagram le, de deux coups de feu à la cuisse droite et à la tête. Il devient colonel à la suite du4e régiment de cuirassiers le, et chevalier de laLégion d’honneur le suivant.
Colonel du9e régiment de cuirassiers le, il fait lacampagne de Russie en 1812. Il est blessé le, à labataille de Borodino, d’un coup de biscaïen à la hanche gauche, et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le suivant. En 1813, il participe à lacampagne de Saxe, et le, il est amputé de la cuisse droite à laBataille de Dresde. Il est promugénéral de brigade le, et il est admis à la retraite le jour même.
Lors de lapremière restauration, le roiLouis XVIII le faitchevalier de Saint-Louis le.
Il est président du conseil général duCantal de 1814 à 1818.
Il meurt le, à Vic-sur-Cère