| Naissance | (76 ans) Meaux (France) |
|---|---|
| Taille | 1,76 m (5′ 9″) |
| Poste (XV) | Arrière,ailier |
| Poste (sept) | ? |
| Période | Équipe | |
|---|---|---|
| CS Meaux |
| Période | Équipe | M (Pts)a |
|---|---|---|
1970-1982 | CS Meaux AS Montferrand | 281 (720)[1] |
| Période | Équipe | M (Pts)b |
|---|---|---|
| 1972 1972-1977 1973 | 17 (14)[2] |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Michel Droitecourt, né le àMeaux (Seine-et-Marne), est un joueurinternational français derugby à XV etinternational derugby à sept.
Il a joué avec l'équipe de France, de 1972 à 1977, et avec l'AS Montferrand, club auquel il évolue principalement au poste d'arrière durant une dizaine d'années.
Michel Droitecourt naît le àMeaux dans le départementfrançais de laSeine-et-Marne[3],[4],[5]. Durant sa jeunesse, il commence la pratique durugby à XV au CS Meaux à partir de la catégorie des minimes avant d'intégrer plus tard l'équipe première entroisième division nationale[5].
À partir de la saison 1970-1971, il rejoint le clubauvergnat de l'AS Montferrand (ASM) à vingt-et-un ans[4], comme son futur amiAndré Dubertrand[6]. À son arrivée, il est tout d'abord placé au poste d'ailier et remplace alorsLouis Coudeyre qui vient d'arrêter sa carrière. Par la suite, il joue exclusivementarrière et se révèle à ce poste où il devient un titulaire indiscutable[4]. Il est alors un très bon relanceur, un bon défenseur et un buteur précis[6].
La saison suivante, en 1971-1972, il perd la finale duChallenge Yves du Manoir 37 à 6 contre l'AS Béziers[6],[7].
En, sélectionné avec l'équipe de France B, ils sont vaincus largement par leurs homologuesgallois sur le score de 35 à 6 auCardiff Arms Park, il inscrit la transformation du seul essai français[8]. Le suivant, àClermont-Ferrand, il dispute une rencontre avec la sélection de l'Auvergne contre lesGallois duCardiff RFC remportée 36 à 0[8], où il inscrit deuxtransformations et réalise une bonne performance en compagnie de son coéquipier de l'ASMJean-Pierre Romeu, soulignée par la presse régionale avecLa Montagne mais également par la presse parisienne[9]. Deux jours après ce match, les sélectionneurs de l'équipe de France convoquent et titularisent les deux coéquipiers auvergnats pour la première fois afin d'affronter laRoumanie àConstanța le suivant[10]. Lors de ses débuts internationaux, il est choisi par les sélectionneurs pour buter, cependant Michel Droitecourt, ne se sentant pas en capacité de tenir ce rôle, demande à Jean-Pierre Romeu de tirer à sa place. Romeu inscrit onze points et leXV de France[note 1] s'impose 15 à 6 dans des conditions hivernales difficiles[11],[12].
Le, il affronte laNouvelle-Zélande avec une sélection française à Clermont-Ferrand. Les Néo-Zélandais s'imposent 6 à 3[13]. Trois jours plus tard, il remplaceJack Cantoni en cours de match lors de la victoire 13 à 6 de la France contre lesAll Blacks[note 2] àParis[13]. LeXV de France bat la Nouvelle-Zélande pour la deuxième fois de son histoire après 1954[14],[15]. Deux semaines après, il fait ses débuts dans leTournoi des Cinq Nations, àTwickenham contre l'Angleterre, mais ils sont battus 14 à 6[16].Jean-Michel Aguirre le remplace pour les deux derniers matchs[17]. Le, il dispute un tournoi àÉdimbourg avec l'équipe de France de rugby à sept dans le cadre de la célébration du centenaire écossais. La France est cependant battue 36 à 4 par lepays de Galles puis 20 à 16 par le Sept du président, il inscrit deux transformations dans ce dernier match[18]. En fin de saison 1972-1973, avec l'AS Montferrand, il est finaliste duChallenge Jules-Cadenat mais malgré un score nul, 12 à 12, leSU Agen est déclaré vainqueur au bénéfice des essais marqués[19].
Durant l'exercice 1973-1974, en plus de Michel Droitecourt, son club de l'AS Montferrand, entraîné parMichel Ringeval etGérard Dufau, fournit plusieurs internationaux à l'équipe de France dontJean Costantino,André Dubertrand, Jean-Pierre Romeu etJacques Rougerie. Malgré cette qualité dans l'effectif montferrandais, l'ASM est éliminée dès les seizièmes de finale duChampionnat de France 17 à 6 par l'USA Perpignan[20]. En, il est sélectionné pour latournée estivale enAmérique du Sud[21], jouant un match remporté 99 à 7 contre leBrésil puis le reste enArgentine. Il dispute le premiertest match remporté 20 à 15 contre l'Argentine[22].
Lors de la saison 1975-1976, l'AS Montferrand s'est qualifiée jusqu'en finale duChallenge Yves du Manoir et prépare cette échéance[23]. Cependant le, son coéquipierJean-François Phliponeau meurt frappé par lafoudre austade Marcel-Michelin[24], un drame qui marque profondément les Montferrandais[23]. Le suivant, ils rendent hommage à leur coéquipier en s'imposant largement 40 à 12 contre leSC Graulhet, lors de la finale du Challenge Yves du Manoir àColombes[25]. Deux semaines plus tard, il s'envole pour unetournée auxÉtats-Unis avec l'équipe de France. Il affronte seulement la sélection de laNew York Metropolitan Rugby Union, pour une victoire 71 à 7. Il est devancé par Jean-Michel Aguirre pour le test match contre lesÉtats-Unis remporté 33 à 14[26].
Pendant leTournoi des Cinq Nations 1977, il est remplaçant à deux reprises mais n'entre pas en jeu lors du deuxièmeGrand Chelem de l'histoire duXV de France[3]. En fin de saison, il est convoqué pour latournée en Argentine[27]. Il joue un test match contre l'Argentine, le, son dix-septième et dernier match en équipe de France[2],[6].
En fin de saison 1977-1978, l'AS Montferrand se rend jusqu'en finale duChampionnat de France, après avoir éliminé leValence sportif 20 à 12 en demi-finale àToulouse[28]. Cependant, dans une finale où il est titulaire, le club auvergnat est battu largement par l'AS Béziers 31 à 9[6],[29], alors que le score n'est que de 13 à 9 en faveur des Biterrois à la70e[30].René Séguier inscrit un essai à la71e puisAlain Paco etJean-Louis Martin viennent aggraver la marque quelques minutes plus tard[31].
La saison suivante, l'AS Montferrand se qualifie en finale duChallenge Yves du Manoir après avoir éliminé l'US Romans Péage en demi-finale[32]. Retrouvant leRC Narbonne en finale, récentchampion de France après avoir éliminé l'AS Montferrand en demi-finale (19 à 9), les Montferrandais sont encore battus (9 à 7)[33].
Le, il participe au premier match desBarbarians français contre l'Écosse àAgen. LesBaa-Baas l'emportent 26 à 22[34].
Il dispute ses derniers matchs avec l'AS Montferrand durant la saison 1981-1982[1].
En parallèle à sa carrière sportive, il fait toute sa carrière professionnelle chezMichelin[6]. Il rentre tout d'abord commeajusteur avant d'entrer au service compétition, après sa carrière sportive, où il travaille enFormule 1, enChampionnat du monde des rallyes, enSupertourisme ainsi qu'enendurance[35]. À sa retraite, il reste installé proche deClermont-Ferrand, non loin duPuy de Dôme[6].
Michel Droitecourt compte17capes, dont 16 en tant que titulaire, enéquipe de France. Il dispute son premiertest match le àConstanța contre laRoumanie et son dernier le àBuenos Aires contre l'Argentine. Il inscrit deux essais et trois transformations soit un total de14 points[2].
Il dispute troisTournois des Cinq Nations en1973,1974 et1976[36]. Il prend également part à quatretournées en1974,1975,1976,1977[3].
| Année | Compétition | Matchs | Points | Essais | Pén. | Tr. | Drops |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1972 | Test matchs | 1 | - | - | - | - | - |
| 1973 | Test matchs | 1 | - | - | - | - | - |
| Tournoi des Cinq Nations | 1 | - | - | - | - | - | |
| 1974 | Tournoi des Cinq Nations | 2 | - | - | - | - | - |
| Test matchs | 2 | - | - | - | - | - | |
| 1975 | Test matchs | 5 | 8 | 2 | - | - | - |
| 1976 | Tournoi des Cinq Nations | 3 | - | - | - | - | - |
| Test matchs | 1 | 6 | - | - | 3 | - | |
| 1977 | Test matchs | 1 | - | - | - | - | - |
| Total | 17 | 14 | 2 | 0 | 3 | 0 | |