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Michel-Richard de Lalande

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Pour les articles homonymes, voirDelalande.

Michel-Richard de Lalande
Description de cette image, également commentée ci-après
Delalande porte ici l'ordre de Saint-Michel, que Louis XV lui donna en 1722 bien que ses traits soient plus ou moins ceux de son portrait de Santerre datant d'environ 1705.
Données clés
SurnomLe Lully latin
Nom de naissanceMichel-Richard Delalande
Naissance
ParisDrapeau du royaume de France : entièrement blancRoyaume de France
Décès (à 68 ans)
VersaillesDrapeau du royaume de France : entièrement blancRoyaume de France
Activité principaleCompositeur
StyleMusique baroque
Activités annexesOrganiste
Lieux d'activitéChapelle royale du château de Versailles
Années d'activité1683–1726
MaîtresFrançois Chaperon
ÉlèvesAndré Cardinal Destouches
François Colin de Blamont
ConjointRenée Anne Rebel (1663–1722)
Marie-Louise de Cury (1692–1775)
Distinctions honorifiquesOrdre de Saint-Michel (1722)
Sous-maître de la Chapelle royale (1683–1726)
Compositeur de la musique de Chambre (1685–1718)
Surintendant de la Musique (1689–1726)
Maître de musique de la Chambre (1695–1726)

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Michel-Richard de Lalande[1] (Paris, -Versailles,) est un musicienfrançais de lapériode baroque qui a composé, pour le roiLouis XIV, essentiellement de la musique religieuse (desmotets inspirés de textes latins tirés desPsaumes) mais aussi desdivertissements, despastorales et desballets.

À la suite deRobert,Du Mont,Lully,Charpentier, et avecCouperin,Clérambault,Campra,Forqueray,Grigny,Desmarest,Marin Marais,Jean-Fery Rebel,Rameau,Mondonville etLeclair, il incarne lebaroque musical français. Ses compositions religieuses annoncent lescantates de Bach et ses chœurs lesoratorios deHaendel.

Il est le maître dugrand motet français. Sa renommée perdurera jusqu’aux approches de la Révolution grâce, notamment, à des exécutions auConcert Spirituel des Tuileries. En 1722, le roiLouis XV le nomme chevalier de l'ordre de Saint-Michel.

Biographie

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Naissance et jeunesse

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Michel-Richard Delalande, dit de Lalande, naît àParis le. Il est le quinzième et dernier enfant de Michel Delalande et de Claude Dumoustier[c 1]. Ses parents sont marchands tailleurs établis dans la paroisse parisienne deSaint-Germain-l’Auxerrois. Entre 1667 et 1672, en compagnie du jeuneMarin Marais[2], il entre dans cette église royale commeenfant de chœur[3], ce qui signifie alors : enfant chantant dans le chœur. Il y reçoit une formation complète dechantre (pour leplain-chant nécessaire à laliturgie, et comme choriste). On le forme également à la pratique instrumentale (dans son cas, celle du clavier :clavecin à lamaîtrise et orgue afin de pouvoir seconder le titulaire). L'éducation des enfants dans ce type d'ensemble est aussi littéraire (français et latin) et on leur enseigne l'arithmétique. Lemaître de musique (qu'on n'appelait pas encoremaître de chapelle[4]),François Chaperon, détecte en lui des dons pour la musique[3] et, vu sa voix remarquable, lui confie les parties qui doivent se chanter seul[2].

L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, à Paris.

Il quitte l'égliseSaint-Germain-l’Auxerrois avec une gratification exceptionnelle de 150 livres. Orphelin à quinze ans, il est recueilli par l'une de ses sœurs, qui vitrue Bailleul et admire sa voix[c 2]. Il poursuit sa formation en autodidacte. Son beau-frère, resté anonyme en dépit des recherches[c 3], organise des concerts où l'on joue des ouvrages du jeune Delalande[3].

Il tente en vain de se faire admettre comme violoniste à l’Académie royale de musique, dirigée parLully[3]. Puis il entame une carrière d’organiste, principalement à l'égliseSaint-Gervais, où il assure l’intérim le temps que le jeune FrançoisCouperin puisse succéder à son père. Il est également organiste à l'église des Grands-Jésuites de Saint-Louis et au Couvent duPetit Saint-Antoine[3]. Le R. P. Fleuriau le choisit pour accompagner plusieurs tragédies représentées chez les Jésuites[3].

En, lors d'un concours au poste d'organiste ouvert à la mort deJoseph de La Barre[c 4], il est présenté au roi Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye. Toutefois, le souverain le juge trop jeune[3]. Malgré cet échec, il devient professeur de clavecin chez le ducAnne-Jules de Noailles, futur maréchal[5]. Il y gagne une excellente réputation, qui lui permet d'enseigner à deux filles deLouis XIV etMadame de Montespan,Louise-Françoise de Bourbon etFrançoise-Marie de Bourbon. Le roi lui offre un logement auChâteau de Clagny[3].

Une œuvre de Delalande, jouée à laSainte-Chapelle[c 5], est citée en par leMercure galant[6]. Il s'agit de laMusique pour les Jours de Ténèbres[g 1]; elle est interprétée avec des compositions de François Chaperon, ancien professeur et maître de musique de la Saint-Chapelle, et de Lalouette, ami de Chaperon[7],[h 1].

En, il remplace l'organiste de l'église Saint-Jean-en-GrèvePierre Méliton, qui a perdu l'usage d'une main. Cette nomination, sur intervention de Louis XIV, passe outre au souhait du chapitre, qui préfère le sieurButerne[c 4]. Cette année-là débute aussi sa collaboration avec un compositeur italien arrivé en France en 1678,Paolo Lorenzani. Leur œuvre commune, uneSérénade en forme d'opéra, connaît le succès[8].

« La Musique Françoise avoit été faite par Mr de la Lande, qui montre à joüer du Clavessin àMademoiselle de Nantes ; MrGenest, dont la réputation est établie à bon titre, avoit fait les Vers François. Mr Laurenzani estoit Autheur de la Musique Italienne[c 6]. »

En, un opéra pastoral,L'Amour Berger (S.132), est joué plusieurs fois pendant leCarnaval.

Au service du roi

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LaChapelle royale du château de Versailles.

En 1683, à l'issue d'unconcours de Versailles organisé par le roi, et grâce à son appui[9], il occupe l'un desquartiers commesous-maître de laChapelle royale avecPascal Collasse,Guillaume Minoret etNicolas Goupillet. Il est chargé duquartier d'octobre, vraisemblablement en raison de deux des quatre principales fêtes de la Chapelle, laToussaint etNoël. Finalement il succède seul à ses trois collègues à partir du[2]. En fait, ces derniers ne sont pas capables de remplir leur devoir[c 7].

Delalande accomplira toute sa carrière au service du roi. Il finira par cumuler les principaux postes de l’administration musicale dont, en - il n'a alors que 31 ans - celui deSurintendant de la Musique de la Chambre[2].

L’essentiel de son œuvre est constitué de grandsmotets, composés pour la messe du roi.

Sous-maître de la Chapelle royale

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« À Paris même, la Sainte-Chapelle et Notre-Dame jouent un rôle de premier plan. Mais à partir de la majorité de Louis XIV, la chapelle royale tend à devenir le centre privilégié de la musique sacrée. Le roi assiste tous les jours à l'office... »

— Jean-François Paillard,La Musique française classique, p.65

En 1683, Delalande entame sa « carrière versaillaise », selon les termes d'André Tessier (1928). En fait, Louis XIV souhaitait lancer une véritable rénovation : la cour avait officiellement été installée à Versailles en[a 1] mais les offices religieux étaient provisoirement célébrées dans l'actuelsalon d'Hercule[c 8]. À cette occasion, le roi renouvela tous lessous-maîtres en remplaçantPierre Robert etHenry Du Mont, musiciens déjà âgés[a 2].

La tâche dusous-maître consistait non seulement à accompagner quotidiennement l'office, mais aussi à écrire des œuvres pour les fêtes tombant durant sonquartier.

Liste des sous-maîtres auxXVIIe et XVIIIe siècles
annéejanvieravriljuilletoctobre
1609Nicolas ForméEustache PicotNicolas ForméEustache Picot
1638Thomas GobertEustache PicotThomas GobertEustache Picot
1643Thomas GobertJean VeillotThomas GobertJean Veillot
1662Thomas Gobert*Henry Du Mont*
1663Thomas GobertPierre RobertGabriel ExpillyHenry Du Mont
début de 1668Henry Du MontPierre RobertGabriel ExpillyGabriel Expilly et Henry Du Mont
Henry Du MontPierre RobertHenry Du MontPierre Robert
Nicolas GoupilletPascal CollasseGuillaume MinoretMichel-Richard de Lalande
Michel-Richard de LalandePascal CollasseGuillaume MinoretMichel-Richard de Lalande
Michel-Richard de LalandeGuillaume MinoretMichel-Richard de Lalande
Michel-Richard de Lalande
Michel-Richard de LalandeAndré CampraNicolas BernierCharles-Hubert Gervais
vacantAndré CampraNicolas BernierCharles-Hubert Gervais
Henry Madin*?André CampraEsprit Antoine BlanchardCharles-Hubert Gervais
1740Esprit Antoine Blanchard*vacantJean-Joseph Cassanéa de MondonvilleCharles-Hubert Gervais*
1744Esprit Antoine Blanchard*vacantJean-Joseph Cassanéa de Mondonville*Henry Madin
1748Esprit Antoine Blanchard*Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville*Nicolas le Prince
D'après Catherine Massip[c 9], Lionel Sawkins[b 1] et Denise Launay[a 3].
Après la mort de Lalande, selon Denise Launay ainsi qu'Alexandre Maral dans le livreAndré Camprap. 165
(* : distribution hypothétique des mois de quartiers)
D'après Launay, c'était Henry Madin qui succéda à Lalande[a 4]. Néanmoins, selon Maral, il n'entra en service qu'en 1738[10].
 

Mariage et descendance

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En 1684, Louis XIV lui octroie une pension de 1 200 livres[c 10].

Le, il épouse en la paroisse Saint-Julien de Versailles[c 10] Renée Anne Rebel (1663-1722)[c 11], fille de Jean Rebel et d'Anne Nolson. Baptisée le à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, où lui-même a passé sa jeunesse, son épouse est la sœur aînée deJean-Féry Rebel. C'est unedemoiselle de la Musique ayant une admirable voix[2], qui a commencé sa carrière à l'âge de 10 ans.

« Ce jour-là se fit chezMadame de Thianges (sœur deMadame de Montespan) le mariage de la Lande, maître de la musique du roi, et de la petite Rebel »

— Journal dumarquis de Dangeau daté du 8 juillet 1684[c 12].

Lecontrat de mariage présente des signatures prestigieuses[c 13] :
Louis XIV ; le DauphinLouis de France ; la DauphineMarie-Anne Victoire de Bavière ; le ducPhilippe d'Orléans et son épouse,Élisabeth-Charlotte de Bavière ; laprincesse de Conti ;Madame de Montespan et ses enfants,Louis Auguste de Bourbon,Louise Françoise de Bourbon etFrançoise-Marie de Bourbon (anciennes élèves de Delalande) ; le ducAnne-Jules de Noailles et son épouse, Marie-Françoise de Bournonville, ainsi que leur fille aînée,Marie Christine de Noailles[e 1] (première élève du compositeur) ;André Danican Philidor ; Pierre Tasset, écuyer, représentant Madame de Thianges.

Parmi les membres de la famille du musicien, on note :
Françoise Cantet, désormais sa belle-mère ; Marguerite Delalande, sa sœur ; François Delalande, son frère, organiste de l'église Saint-Gervais. Le témoin de l'époux est l'un de ses amis, Antoine Maurel, valet de chambre de la Dauphine, auteur du livret desFontaines de Versailles (S.133)[11].

Renée Anne Rebel donnera naissance à deux filles : Marie-Anne en 1686 et Jeanne en 1687.

Élevées attentivement par leur père, elles chanteront à la Chapelle royale où elle se feront remarquer par le roi qui octroiera à chacune d'elles, en, 1 000 livres de pension[c 14]. C'est pour cette raison que Delalande écrit de la musique sacrée destinée à des voix de femme — son épouse et ses filles — en dépit de la tradition française de l'époque[c 15],[12]. En fait, selon un catalogue de Philidor l'aîné conservé dans la bibliothèqueCeccano à Avignon, certainesLeçons de Ténèbres ainsi que leMiserere à voix seule (S.87) sont écrits « pour les Dames de l'Assomption et Chantez par Mesde[moise]lles De la Lande à l'admiration de tout Paris »[13].

Ses deux filles sont emportées par l'épidémie de petite vérole de 1711[14]. Louis XIV, qui a vu successivement disparaître tous les siens, lui aurait dit :« Vous avez perdu deux filles qui avaient bien du mérite ; Moy, j'ay perduMonseigneur. La Lande, il faut se soumettre »[15].

Le, un office est célébré à l'abbaye royale de Saint-Denis, en mémoire du Dauphin de France et de son épouse,Marie-Anne Victoire de Bavière. Sur demande du monarque, le compositeur dirige 129 musiciens de la Chapelle royale. Il est probable que le motetDies irae (S.31), composé à la suite du décès de la dauphine Marie Anne Victoire en 1690, fut profondément remanié à cette occasion, pour rendre hommage non seulement à la famille royale mais aussi aux propres filles de Delalande[2]. D'ailleurs, le compositeur n'écrira plus que deux grands motets, dontExaltabo te, Deus meus rex (S.76), dans lequel deuxdessus chantent en duo. Il s'agit sans aucun doute d'un hommage rendu à ses filles défuntes[b 2].

Fin de carrière

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Le roiLouis XV en costume de sacre.

Après le décès deLouis XIV en, laRégence s'installe à Paris et y transfère la Cour[2]. Delalande s'emploie à améliorer ses œuvres, notamment celles de sa jeunesse, sans toutefois jamais autoriser la publication de ses motets.

En,André Cardinal Destouches, élève de Delalande, reçoit l'une des charges desurintendant. Delalande conserve cependant l'honneur royal. Pour le jeuneLouis XV, il recommence à écrire de la musique de ballet. Si lesSymphonies des Folies de Cardenio (S.152, 1720) n'obtiennent aucun succès,Les Élemens (S.153, 1721), composés en collaboration avec Destouches, resteront au répertoire de l'Académie royale de Musique jusqu'à la fin duXVIIIe siècle[16],[17].

Sa femme, Renée Anne Rebel, meurt en[3]. Le roi le nomme alors chevalier de l'ordre de Saint-Michel, créé parLouis XI en 1469[18]. Le, lors du sacre deLouis XV àReims, il dirige la musique des cérémonies.

Delalande conserve ses quatrequartiers jusqu'au retour de la Cour à Versailles en. Affligé par la perte de son épouse, il propose au roi de céder trois de ses quatrequartiers. En, leMercure galant annonce que Delalande renonce à ses trois quartiers pourCharles-Hubert Gervais,Nicolas Bernier etAndré Campra, musiciens protégés du RégentPhilippe d'Orléans[c 16] - ce qui suggère l'intervention de ce dernier[19]. Le, Louis XV nomme ces trois compositeurs mais gratifie Delalande d'une pension de 3 000 livres[3]. Toutefois, personne ne donnera satisfaction dans cette tâche avant l'arrivée deJean-Joseph Cassanéa de Mondonville, en 1740[a 5].

En 1723, âgé de 65 ans, il se remarie avec Marie-Louise de Cury, âgée de 30 ans, fille du chirurgien deLouise-Élisabeth de Bourbon-Condé, princesse de Conty. Musicienne, elle joue de laviole de gambe[b 3]. Elle lui donnera une fille, Marie-Michelle (1724-1781). Après la mort de son époux, trois ans plus tard, Marie-Louise de Cury (1692-1775) tentera d'entretenir sa mémoire et d’assurer la survie de ses œuvres. Elle fera éditer 40 de sesmotets, accompagnés d’une notice biographique rédigée par le poèteAlexandre Tanevot[2] et un élève du défunt,Colin de Blamont. Sur son portrait peint en 1771 parHenri Philippe Bon Coqueret, elle est représentée tenant une édition des motets de son époux.

Décès et postérité

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En 1726, il est atteint d'une fluxion de poitrine[20]. En dépit d'espérances de guérison, il meurt le[3]. Il est enterré à l'église Notre-Dame de Versailles[2].

Après le décès du compositeur,Sebastien de Brossard, théoricien de la musique, propose au bibliothécaire du roi,Jean-Paul Bignon, d'acquérir le cabinet du défunt. Bignon lui répond que son budget n'y suffit pas[g 2].

Mais un mois plus tard, le, Louis XV octroie à sa veuve des lettres patentes lui assurant le privilège de 20 ans de droits. Ainsi, la publication des œuvres de Delalande sera achevée dès 1728.

La jeune reineMarie Leczinska, éprise de musique (contrairement à son époux, qui n'aimait que les marches militaires), restera fidèle aux œuvres de Delalande. En, elle fait exécuter 8 motets du compositeur devant son père, le roiStanislas Leszczynski. Toute la Cour de Versailles partage son émerveillement[c 17].

L’œuvre de Delalande continuera de jouir d'une grande popularité. Pendant 45 ans, leConcert Spirituel organisera 421 exécutions de ses pièces, dont la dernière sera le motetDominus regnavit (S.65), joué le pour laFête-Dieu. SeulJean-Joseph Cassanéa de Mondonville sera plus plébiscité que Delalande, avec 510 exécutions jusqu'en 1772[a 6],[21]. Cependant, Lionel Sawkins dénombre pas moins de 591 représentations de Delalande, avec 41 grands motets. Pour quelque 134 exécutions, les titres ne sont pas précisés[b 4]. De plus, les documents contemporains indiquent que non seulement la publication du petit motetMiserere (S.87) en 1730, jadis chanté par Marie-Anne et Jeanne de Lalande, connut un immense succès, mais aussi que la partition se vendra encore en 1784, près de 60 ans après la mort du compositeur[22].

Enfin, plusieurs compositeurs - dontJean Philippe Rameau - continueront d'écrire des motets sur les psaumes choisis par Delalande. Ainsi,Dominus regnavit (S.65), motet souvent joué auConcert Spirituel, sera de nouveau mis en musique par son directeur,Mondonville.

Mortels, c'est de ce beau delire

Que sont nez parmi nous des accords si touchants.

À deux divinitez LA LANDE doit ses Chants ;

APOLLON le forma, c'est LOVIS qui l'inspire.

(Les vers suivants le portrait gravé par Thomassin)[e 2]
Les principales dates de la vie de Michel-Richard de Lalande
 

Reconnaissance

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Après laRévolution française, la musique de Michel-Richard Delalande tombe rapidement dans l'oubli.

En 1957, année du troisième centenaire de sa naissance,Norbert Dufourcq lui consacre un livre. Avec ses quatre élèves, il a travaillé à partir d'études menées avant laguerre par le musicologue André Tessier.

Mais c'estJean-François Paillard qui révèle au public ce musicien et ses chefs-d'œuvre méconnus. Dans son livreLa Musique française classique (où il évite le motbaroque[f 1]), ce mathématicien et musicologue analyse la caractéristique du compositeur, parfaitement adapté à l'absolutisme royal[f 2] :« L'époque de Delalande est vraiment l'âge d'or de la musique sacrée ; à ses côtés paraît une brillante cohorte dont l'étoile se lève avant même la disparition de Charpentier et dont les chefs de file s'appellent Bernier, Campra, Couperin, Gilles, Rameau... »[f 3].

C'est aussi dans l'immédiat après-guerre queGaston Roussel, vicaire à lacathédrale Saint-Louis de Versailles puis à l'église Saint Symphorien, travaille sur l'œuvre du compositeur. Il joue ses grands motets à laChapelle royale du château de Versailles, en particulier dans le cadre du festival créé par Marcelle TassencourtLe Mai de Versailles. C'est à ce titre qu'il est nommé Maître de chapelle parAndré Malraux et enregistre, entre autres, une Messe de minuit radiodiffusée. Pendant laguerre, il a découvert les partitions du fondsPhilidor de labibliothèque municipale de Versailles[23]. Il crée l'Association Michel-Richard de Lalande, qui réunit le chœur de la cathédrale, le chœur de St Symphorien et le chœur de St Louis de Port-Marly et comptera jusqu'à 150 membres. Malheureusement, ses travaux furent longtemps oubliés[24].

Michel Corboz.

Le premier disque de Delalande, enregistré parMichel Corboz, paraît en1970 chezErato. Il s'agit de deux motets,De profondis (S.23) etRegina cœli (S.53).

Le, lors d'un concert public à l'église desInvalides, les Parisiens ont le plaisir d'entendre leMiserere mei Deus de Delalande (S.27) ainsi que leDies irae deJean-Baptiste Lully.Jacques Grimbert dirige l'orchestre de chambre de l'ORTF, avec les solistes d'Ars Europa et l'ensemble vocal du Chœur national[25].

Toutefois il faudra attendre encore quelque quinze ans pour que les chefs-d'œuvre du compositeur soient enfin connus du grand public. En 1985,Jean-François Paillard enregistre les célèbresSimphonies pour les Soupers du Roy. En, plusieurs chefs d’orchestre gravent les grands motets.

En 1990 puis en, lecentre de musique baroque de Versailles organise lesJournées Michel-Richard de Lalande[c 18]. Labibliothèque municipale de Versailles acquiert une précieuse collection : 20 tomes de copies effectuées par Gaspard-Alexis Cauvin[26].

La musique de Delalande est également appréciée en Angleterre, grâce aux études de Lionel Sawkins. À la suite du colloque tenu en 2001, il fait paraîtreLalande et ses contemporains : Actes du Colloque Lalande - Versailles 2001[27] ainsi que de nouvelles partitions concernant trois motets. En 2005, après 35 ans de travail, il publie un catalogue riche de 3 180 index.

Programmes des Journées Michel-Richard de Lalande au château de Versailles en octobre 2001, y compris les commentaires de Lionel Sawkins
 

Le « Lully latin »

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Un compositeur de psaumes

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Le roi Louis XIV.

Michel-Richard de Lalande fut appeléle Lully latin.Louis XIV trouva en lui un digne successeur deJean-Baptiste Lully[f 4].

« ...après la mort deMazarin, il décida d'assumer à lui seul la responsabilité du pouvoir... le jeune Roi a bientôt compris que la musique pouvait contribuer à renforcer son prestige, tant en France qu'à l'étranger. »

— Denise Launay,La musique religieuse en France[a 7]

À la suite de la publication des150 psaumes de David dePhilippe Desportes en 1603, le chant des psaumes, pour voix seule ou parfois sous forme polyphonique, devient à la mode en France. En 1643, la partition de Guillaume Lusson[28], conseiller deLouis XIII, connaît le succès[a 8]. En 1648,Antoine Godeau, évêque deGrasse et deVence, commence à faire paraître sesParaphrase des Pseaumes de David en vers françois avec privilège du roi[a 9].

En 1657, le prédécesseur de Delalande,Henry Du Mont, se lance dans la composition de ces psaumes en français. En 1663, il publie 29 psaumes pour quatre voix mixtes avec basse continue[a 10]. Mais, vraisemblablement critiqué à cause de son stylePsautier huguenot, il y ajoute 3Paraphrases de textes poétiques de l'Ancien Testament et 5Psaumes « en forme deMotet ».

À la Chapelle royale, fondée parFrançoisIer pour jouerLa Musique du roi, on célèbre chaque jour la messe basse en présence du souverain. Le poètePierre Perrin, dit l'abbé Perrin, rédige les poèmes religieux à cet usage. Il édite en 1665 lesCantica pro capella Regis, où il définit comme suit leMotet :

« Une pièce variée de plusieurs chants ou musiques liées, mais différentes... Toutefois la variété de la pièce sera encor (sic) plus grande & la composition plus facile pour le Musicien, quand il y aura une variété affectée dans les Stances & dans les Versets, & qu'ils seront composez pour un changement continuel... C'est par cette raison qu'ayant à composer des paroles de Motets pour la Messe de la Chapelle du Roy, j'ay suivi cette méthode. »

Delalande arrive à Versailles à la veille de l'édit de Fontainebleau. Dès le, un arrêt du Parlement de Paris interdit les psaumes en français d'Antoine Godeau, sur ordre exprès de Louis XIV qui, auparavant, lui avait octroyé son privilège[a 11]. Il faut donc que le musicien du roi soit autant compositeur accompli qu'expert en latin. Par son éducation, le jeune Delalande en est parfaitement capable. Grâce à ses connaissances religieuses, il remplacera même deux sous-maîtres ecclésiastiques,Guillaume Minoret etNicolas Goupillet[c 19].

Œuvres consacrées aux cérémonies royales
 

Une structure mathématique

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Le parc de Versailles, dont la symétrie évoque la structure du motetDies Iræ.

Jean-François Paillard constate que les motets de Delalande se caractérisent par une structure formelle ou mathématique. Il pense que le classicisme français et la centralisation monarchique ont favorisé cette forme[f 5].

MotetDies Iræ (S.31)

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Lionel Sawkins trouve un bon exemple de cette caractéristique dans le motetDies iræ (S.31). Il n'en reste qu'une version, conservée dans la collection particulière de M. Robert Lutz de Strasbourg. Révisée en 1739, elle précise la liste des chanteurs aux obsèques de la DauphineMarie Anne Victoire de Bavière le[30].

Delalande utilise une grande variété de matériaux musicaux :

  • DansDies iræ au début etPie Jesu à la fin, le chœur de dessus conserve leplain-chant :
I : chœur (dessus)
1re strophe :Dies iræ, dies illa, solvet sæclum in favilla...
XII : chœur
Pie Jesu Domine, dona eis requiem. Amen.
VI : trio (haute-contre, taille et basse-taille, puis deux dessus et basse-taille, ainsi que chœur)
9e :Recordare Jesu pie...
VII : duo (dessus)
10e :Quærens me, sedisti lassus...
V : haute-contre
5e :Liber scriptus proferetur...
6e :Judex ergo cum sedebit...
7e :Quid sum miser tunc dicturus?...
8e :Rex tremendæ majestatis...
VIII : basse-taille
11e :Juste judex ultionis...
12e :Ingemisco, tanquam[31] reus...
13e :Qui Mariam absolvisti...
14e :Preces meæ non sunt dignæ...
La DauphineMarie Anne Christine Victoire de Bavière, décédée le 20 avril 1690.
  • Enfin, deux autres groupes concluent le morceau :
I : chœur (dessus)
1re :Dies iræ, dies illa, solvet sæclum in favilla...
II : chœur
2e :Quantus tremor est futurus...
III : basse-taille
3e :Tuba mirum spargens sonum...
IV : chœur
4e :Mors stupebit et natura...
ainsi que
IX : trio (deux dessus et haute-contre)
15e :Inter oves locum præsta...
16e :Confutatis maledictis...
X : dessus
17e :Oro supplex et acclinis...
XI : trio (haute-contre, taille, basse-taille)
18e :Lacrimosa dies illa...

MotetMiserere mei (S.27)

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Dans ce célèbrepsaume 50[f 6],Catherine Massip découvre deux sujets symétriques : la figure du pêcheur (première partie) et l'idée de larédemption (deuxième).

I : dessus et chœur,Miserere mei, Deus...
II : dessus,Amplius lava me...
III : basse-taille et chœur,Tibi soli peccavi, et malum...
IV : trio (deux dessus et basse),Ecce enim in iniquitatibus...
V : deux chœurs,Ecce enim veritatem...
VI : dessus,Asperges me hyssopo...
VII : chœur,Averte faciem tuam...

VIII : quatuor (deux dessus, haute-contre et basse)Cor mundum crea in me Deus...

IX : haute-contre,Ne projicias me a facie...
X : chœur,Docebo iniquos vias tuas...
XI : basse-taille,Libera me de sanguinibus...
XII : haute-contre,Domine, labia mea aperies...
XIII : chœur,Quoniam si voluisses...
XIV : basse-taille,Sacrificium Deo spiritus...
XV : chœur,Benigne fac, Domine, in bona...

Le compositeur axe sa composition sur leVIIIe verset, traité en quatuor. Une symétrie par opposition apparaît entre les solistes et les chœurs (VII et IX, VI et X ainsi que V et XI). Une autre symétrie s'établit par analogie (I et XV, II et XIV, III et XIII) entre deux groupes « chœur - solo - chœur ». En outre, avec un autre groupe de ce type « V – VI – VII », la première partie (I – VII) possède sa propre symétrie par analogie alors que la deuxième partie (IX – XV) offre une symétrie par opposition.

« En véritable architecte, il édifie de grandes constructions dont une écoute distraite ne permettra de percevoir que les éléments essentiels, grandeur, majesté, refus des concessions à la virtuosité gratuite. »

— Catherine Massip,Michel-Richard Delalande ou Le Lully latin, p.116

Un créateur exigeant

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Parmi les 70grands motets qui nous sont parvenus, 29 œuvres présentent au moins deux versions différentes, parfois même trois, voire plus. En effet, le compositeur révisa ses partitions jusqu'à sa mort.

André Danican Philidor, dit l'aîné. Il aida de Lalande, surtout financièrement[c 25].

Certes, la recomposition des œuvres était habituelle et souvent imposée par le nombre de musiciens disponibles. Néanmoins, Delalande n'hésitait pas à améliorer ses pièces. Par exemple, dans la partition desFontaines de Versailles (S.133) copiée par Philidor l'aîné, on distingue qu'OUVERTURE « est changée. Parce qu'elle n'est pas bonne[32] », vraisemblablement de la main de Philidor. Pour sa promotion à la cour de Louis XIV en 1683, de Lalande dut composer dix œuvres environ, alors qu'il n'écrivait en général que deux ou trois grandes pièces par an.

En 1690, Philidor l'aîné et ses collègues rassemblent, en 10 volumes, les 27 motets de Delalande. Le tome V contient déjà deux versions d'Audite cæli (S.7).

C'est surtout après la mort de Louis XIV, en 1715, que Delalande se consacre à la révision de ses œuvres, probablement en vue d'une édition. Ses charges étant désormais assurées par ses élèves, il dispose de temps. D'autre part, il bénéficie d'une admirable collection de cantates et de motets de compositeurs italiens héritée de l'abbéNicolas Mathieu, curé deSaint-André-des-Arts décédé en 1706. De ce fait, ses motets s'enrichissent de la musique religieuse italienne.

Place dans l'histoire de la musique

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Michel-Richard Delalande n'a pas inventé un nouveau style de musique, commeClaudio Monteverdi[33],Hector Berlioz,Richard Wagner[34], ouJean-Philippe Rameau. Mais il a produit les meilleures œuvres de son époque, en effectuant une synthèse de tous les styles alors pratiqués.

Œuvre

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Œuvre religieuse

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Michel-Richard Delalande a principalement composé desgrands motets. Il en écrivit 77, pour les messes et offices quotidiens de lachapelle royale du château de Versailles ou les fêtes royales. Les psaumes 46 et 109,Omnes gentes etDixit Dominus, furent même mis en musique deux fois, dans sa jeunesse puis à sa maturité.

Grand motet

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Petit motet

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  • S.78 - S.86 (perdus)
  • S.87Miserere mei Deus secundum à voix seule et chœur grégorien (1687, remanié vers 1699, puis vers 1720)
  • S.88Nunc dimittis à voix seule
  • S.89O filii et filiæ
  • S.90Regina cæli
  • S.91Panis Angelicus, motet pour le Saint-Sacrement à 2 voix, accompagné de dessus de viole etbasse continue[39]
  • S.92Cantemus Domino
  • S.93Afferte Domino
  • S.94Magnificavit Dominus, dessus et basse continue
  • S.95Exultate justi, dessus et basse continue
  • S.96Sitivit anima mea, dessus et basse continue
  • S.97Benedictus Dominus, dessus et basse continue
  • S.98Confitemini Domino, dessus et basse continue
  • S.99Memoriam fecit mirabilium, dessus et basse continue
  • S.100Quid retribuam Domino, dessus et basse continue
  • S.101Vanum est vobis, dessus et basse continue
  • S.102In memoria æterna, dessus et basse continue
  • S.103Benedictus Dominus, dessus et basse continue
  • S.104Exultent et lætentur, dessus et basse continue
  • S.105Miserator et misericors, dessus et basse continue
  • S.106Adorate Deum omnes angeli, dessus et basse continue
  • S.107 - S.113Domine, salvum fac regem (S.114 et S.115 incertains)[40],[41]
  • S.116 - S.124Leçons de Ténèbres (seuls3e leçons dumercredi, dujeudi et duvendredi restent (S.118, S.121 et S.124).)[41]
  • S.125Litanie de la sainte Vierge (perdu)
  • S.126Messe en plain-chant musical[41]
  • S.127Cantique sur le bonheur des justes[41] duquel le texte est l'un des paraphrases deJean RacineHeureux, qui de la Sagesse
  • S.128Tandis que Babylone[41]
  • S.129Intermèdes (perdu)
  • S.130Symphonies de Noël[41]

Œuvre profane

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Manuscrits et éditions

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On distingue quatre ensembles :

« SIRE,

L'ordre que votre Majesté a eu la bonté de donner à Fossard et à moy de recueillir tout ce qui se fait de plus beau en musique, tant pour la Chapelle que pour la Chambre, m'a fait entreprendre ce recueil qui contient tous les motets de M. Delalande. Je les ay mis dans le plus bel ordre qu'il m'a été possible et n'ay rien négligé pour des ouvrages qui ont esté honoré de votre glorieuse approbation. »

— Philidor l'ainé[c 28].

  • une collection commandée par le comte de ToulouseLouis-Alexandre de Bourbon en 1703, préparée entre 1703 et 1706 par Philidor l'aîné, son fils et une équipe de copistes. Elle comprend 300 volumes de partitions et de parties séparées, dont un volume desSymphonies de M. De La Lande ainsi que 11 motets. Le comte de Toulouse est le dernier enfant de Louis XIV, donc frère cadet des anciennes élèves de Lalande,Louise-Françoise etFrançoise-Marie. Tous les volumes portent une élégante reliure en veau fauve ou marbré frappée aux armes du commanditaire[c 29]. La collection se caractérise par une prédilection pour le style italien[i 1]. Cet ensemble aurait été commandé pour la famille royale et il y a peu d'indices liturgiques[c 30] :

« Le soir, chez Madame de Maintenon, le roi fit chanter un motet nouveau de Lalande à la manière italienne et que S.M. a entendu plusieurs fois à la chapelle. Monseigneur et Madame la princesse de Conty vinrent chez Madame de Maintenon entendre cette musique qui est fort à la mode (Journal dumarquis de Dangeau daté le jeudi 8 décembre 1701 à Versailles)[c 31]. »

  • une édition parue entre 1728 et 1734[e 3], gravée par L. Hue, vendue à Paris chez Boivin. En fait, le roiLouis XV octroya par lettres patentes, le[50], à la veuve de Delalande, Marie-Louise de Cury, les privilèges d'imprimer et vendre les œuvres de son époux pendant 20 ans[51]. Toutefois, cette édition gravée manque des parties instrumentales intérieures, c'est-à-dire d'alto. Il est cependant évident que cette version était destinée auclavecin et non à l'orchestre, pour favoriser l'accès d'un plus grand nombre d'amateurs[c 21]. Comme le choix des motets est presque identique à l'édition de la collection de Cauvin, saufLauda Jerusalem (S.19), sa restitution n'est pas difficile[c 21].).
Dédicace de Marie-Louise de Cury (tome I,p. 1)[52] :

« SIRE,

Les Motets que je presente à VOTRE MAJESTÉ, ont été composez par les ordres, et pour ainsi dire, sous les yeux de son Auguste Bisayeul. Ils ont eu le bonheur de luy plaire, et l'avantage d'être chantez les premiers devant VOTRE MAJESTÉ à son avenement à la Couronne. Ils vont, SIRE, sous votre Protection répandre dans l'Europe des témoignages éclatans de, votre Pieté et de celle du grand Roy qui leur a donné naissance. J'ose, SIRE, vous la demander en leur faveur, cette Protection, Et Supplier VOTRE MAJESTÉ, de vouloir bien agréer le très profond respect avec lequel je suis

SIRE,
DE VOTRE MAJESTÉ,
La très humble et très obéïssante servante et sujette,
La Veuve De la Lande »
  • un manuscrit de Gaspard-Alexis Cauvin, copiste ou collectionneur[c 32]. Cette copie de 40 motets, réalisée en 1741 d’après une source de 1713, aurait été le manuscrit préparatoire d'une nouvelle édition. En effet, le privilège du roi pour la veuve expirait en. D'autre part, 39 motets sur 40 rétablissent des parties d'alto identiques à celles de l'édition royale[c 33]. Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque municipale de Versailles[26]. (Voir aussiLiens externes pour cespartitions générales conservant les parties instrumentales intérieures),
C’est une œuvre expressive et accomplie, ainsi jugée par son discipleColin de Blamont[53],[54] :

« Le grand mérite de M. De la Lande consistoit dans un merveilleux tour de chant, un précieux choix d’harmonie, une noble expression, faisant toujours valoir les paroles qu’il avoit à traiter, en rendant le sens véritable, le majestueux & le saint enthousiasme du Prophète … Icy, savant et profond, là simple et naturel, il faisoit toute son étude et mettoit toute son application à toucher l’âme par la richesse de l’expression, et des vives peintures, et à délasser l'esprit par les agréments de la variété, non seulement dans le merveilleux contraste de ses morceaux, mais dans le morceau même qu'il traitoit ; ce qu'il est aisé de voir par les disparates ingénieuses dont il ornoit ses ouvrages, et par les traits de chants gracieux, aimables, qui servoient, pour ainsi dire, d'épisodes à ses Chœurs les plus travaillés. »

Catalogue des œuvres

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Le catalogue de référence est :

référencetype d'œuvre
S.1 - S.77grands motets
S.78 - S.86élévations et petits motets (perdus)
S.87 - S.90petits motets
S.91 - S.106petits motets d'après grands motets
S.107 - S.115motetsDomine, salvum fac regem
S.116 - S.124Leçons de Ténèbres
S.125 - S.130d'autres petites pièces sacrées
S.131 - S.154pièces profanes
S.155 - S.172symphonies
S.173 - S.175d'autres pièces

Partitions

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Anciennes

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Partitions de cette belle version royale (1729-1734) auprès de la Bibliothèque nationale (40 motets)
 
  • LES III LEÇONS/ DE TENEBRES/ ET MISERERE/ A VOIX SEULE/ DE FEU Mr DE LA LANDE/ Chevalier de l'Ordre de St Michel Sur Intendant de la/ Musique du ROY Maître de Musique et Compositeur/ Ordinaire de la Chapelle et de la Chambre de Sa MAJESTÉ/ Gravé par L Hue, le Seigneur Boivin, Paris 1730,AVEC PRIVILÈGE DU ROY.1730.
Partitions desIIIe Leçons de ténèbres et du petit motet à voix seule Miserere (S.87) auprès de la Bibliothèque nationale
 

Originales

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27 motets copiés par Philidor et deux autres (1689 et 1690) auprès de la bibliothèque municipale de Versailles (partitions générales)
 
Œuvres dans la collection du comte de Toulouse copiés par Philidor l'aîne (1704) auprès de la Bibliothèque nationale
  • [49] « Confitebor tibi Domine (S.56) »
  • [50] « Confitebimur tibi Deus (S.59) » et « Quam dilecta (S.12) » (/f106)
 
Motets dans la collection de Gaspard-Alexis Cauvin (1741) auprès de la bibliothèque municipale de Versailles (partitions générales)
  • Tome I[51] « CANTATE DOMINO CANTICUM NOVUM (S.72) » et « NISI QUIA DOMINUS (S.26) » (p. 91)
  • Tome II[52] « BEATUS VIR QUI TIMET DOMINUM (S.39) » et « DE PROFUNDIS CLAMAVI (S.23) » (p. 101)
  • Tome III[53] « VENITE EXULTEMUS DOMINO (S.58) » et « CONFITEBIMUR TIBI DEUS (S.59) » (p. 110)
  • Tome IIII[54] « CONFITEBOR TIBI DOMINE (S.48) » et « MISERERE MEI DEUS SECUNDUM MAGNAM (S.27) » (p. 109)
  • Tome V[55] « DOMINUS REGNAVIT LÆTENTUR INSULÆ MULTÆ (S.65) » et « DIXIT DOMINUS DOMINO MEO (S.73) » (p. 98)
  • Tome VI[56] « NOTUS IN JUDÆA DEUS (S.63) » et « CONFITEMINI DOMINO ET INVOCATE (S.68) » (p. 102)
  • Tome VII[57] « BENEDICTUS DOMINUS DEUS MEUS QUI DOCET MANUS MEAS (S.44) » et « CONFITEBOR TIBI DOMINE IN TOTO CORDE MEO (S.48) » (p. 80)
  • Tome VIII[58] « EXAUDI DEUS DEPRECATIONEM (S.24) » et « AD TE DOMINE CLAMABO (S.64) » (p. 84)
  • Tome IX[59] « LAUDATE DOMINUM QUONIAM BONUS EST (S.57) » et « JUDICA ME DEUS ET DISCERNE CAUSAM (S.38) » (p. 94)
  • Tome X[60] « EXURGAT DEUS ET DISSIPENTUR (S.71) » et « USQUEQUO DOMINE OBLIVISCERIS ME (S.40) » (p. 105)
  • Tome XI[61] « TE DEUM LAUDAMUS (S.32) » et « REGINA CŒLI LÆTALE (S.53) » (p. 99)
  • Tome XII[62] « MAGNUS DOMINUS ET LAUDABILIS NIMIS (S.61) » et « EXALTABOTE DOMINE (S.66) » (p. 109)
  • Tome XIII[63] « DEUS NOSTER REFUGIUM ET VIRTUS (S.54) » et « CREDIDI PROPTER QUOD LOCTUS SUM (S.49) » (p. 93)
  • Tome XIIII[64] « O FILII ET FILIÆ (S.52) » et « QUEM AD MODUM DESIDERAT CERVUS (S.45) » (p. 81)
  • Tome XV[65] « EXULTATE JUSTI IN DOMINO (S.75) » et « DEUS IN ADJUTORIUM MEUM (S.69) » (p. 102)
  • Tome XVI[66] « PANGE LINGUA GLORIOSI (S.67) » et « SACRIS SOLEMNIS (S.74) » (p. 73)
  • Tome XVII
  • Tome XVIII
  • Tome XIX
  • Tome XX
 

Modernes

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Œuvres disponibles

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Locations

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  • Liste des partitions disponibles auprès de Lionel Sawkins : S.14, S.24, S.31, S.32, S.40, S.43, S.51, S.53, S.54, S.58, S.59, S.66, S.72, S.73, S.74, S.75, S.76, S.143, S.158, S.161, S.174[71]
  • Liste des œuvres, auprès desÉditions Durand-Salabert-Eschig, révisés parAlexandre Cellier : S.23, S.27, S.33, S.59, S.70[72]
  • Liste des œuvres, auprès deGérard Billaudot Éditeur :Symphonies des Soupers du Roy (extrait) par Laurence Boulay, S.74[73]

Occasion

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Partitions d'occasion
  • S.13Super flumina babylonis, révisé par Philippe Oboussier, Novello, Londres 1988, 66 p.
  • S.23De profundis, révisé parJames R. Anthony, The University of North Carolina Press, Chapel Hill 1980, 172 p.
  • S.56Confitebor tibi Domine, révisé par Philippe Oboussier, Novello, Londres 1982, 115 p.
  • S.58Venite exsultemus, révisé par Lionel Sawkins, Beckenham Chorale 2001 (disponible en location)
 

Enregistrements

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Discographie

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Gaston Roussel fut vraisemblablement le premier à enregistrer des œuvres de de Lalande, dans les années 1950 à Versailles[56].

  • 1953 :
    Gaston Roussel ;Christe Redemptor (S.21) ;LPNoël à la cathédrale de Versailles[57] ; 1953 / Studio SM (33-03)
  • 1954 :
    Gaston Roussel,Orchestre de chambre de Versailles et Chœurs de la cathédrale Saint-Louis ;Venite Exultemus (S.58) ;LPVersailles, musique sacrée dans la Chapelle du Roy ; 1954 / Studio SM (33-06)
  • 1955 :
    Louis Frémaux, Ensembre vocal Philippe Caillard,Orchestre de chambre Jean-François Paillard, Denise Monteil, soprano ; Jeanine Collard, contralto ;Beatus vir qui timet Dominum (S.39) etUsquequo Domine (S.40) ; Erato (LDE 3027 xParix 50.963) ainsi qu'en collaboration avec Erato, premier album de la collection « Club chrétien du disque » (Noël 1957) lancée parBernard Coutaz, futur fondateur du labelHarmonia Mundi ; à savoir, l'on peut dire qu'il s'agit du premier disque de Harmonia Mundi[58].
  • 1955 :
    Marcel Couraud, Chorus of Radio Stuttgart, Pro Musica Orchestra Stuttgart ;De Profundis (S.23) ; 1955LPVox Records (PL 9040 / XTV22472)
  • 1957 :
    Antony Hopkins, The St Anthony Singers, Boyd Neel Orchestra ;Te Deum (S.32) etConfitemini Domino (S.68) ;LPÉditions de l'Oiseau-Lyre (OL50153)
  • 1957 :
    Louis Frémaux, Chorale Philippe Caillard, Ensemble Instrumental Jean-Marie Leclair ;Exaltabo Te Deus Meus Rex (S.76) etNisi Dominus (S.42) ;Erato (LDE 3053)
  • 1961 :
    Gaston Roussel, Geneviève Le Secq ;1reSymphonie de Noël (S.130) ;LPLes grandes heures de la Chapelle royale de Versailles, soirée de Noël ; 1961Pathé (DTX311 mono ainsi que ASTX127 stéréo)
  • 1961 :
    Louis Martini, Chorale des Jeunesses Musicales de France, Orchestre de chambre Jean-François Paillard ;Te Deum (S.32) ; 1961LP Erato (LDE 3190)
  • 1962 :
    Louis de Froment, L'Ensemble Orchestral De L'Oiseau-Lyre ;Concert de Trompettes pour les Festes sur le canal de Versailles (S.158),Deuxième Caprice (S.161) ;LPÉditions de l'Oiseau-Lyre (OL LD163 / OL 50152)
  • 1962 :
    Louis Martini, Chorale des Jeunesses Musicales de France, Orchestre de chambre Jean-François Paillard ;De Profundis (S.23) ; 1962LP Club National Du Disque (CND 563)
  • 1963 :
    Stéphane Caillat, Chorale Stéphane Caillat, Orchestre Jean-François Paillard ;De Profundis (S.23) etRegina cœli (S.53) ;Erato – STE 50138
  • 1963 :
    Alfred Deller, Wiener Kammerchor, Vienna State Opera Orchestra ;De Profundis (S.23) ;Vanguard Records – BG-640 / BGS-5052
  • 1964 :
    Jean-François Paillard,Orchestre de chambre Jean-François Paillard ;Simphonies pour les Soupers du Roy (a.Concert de Trompettes pour les Festes sur le canal de Versailles (S.158), b.Premier Caprice ou Caprice de Villers-Cotterets (S.160), c.Deuxième Fantaisie ou Caprice que le Roy demandoit souvent (S.161) et d.Troisième Caprice (S.162)) ; (Erato) (STE 50185)
  • 1968 :
    Stéphane Caillat,Chorale Stéphane Caillat, Orchestre de chambre Jean-François Paillard ;Sacris Solemnis (S.74) ; 1978Erato, puis 2003 Erato/Warner Classics France avec (S.23) et (S.53) (2564-60240-2 LC0200)
  • 1970 :
    Michel Corboz,Ensemble vocal et instrumental de Lausanne ;De profundis (S.23) etRegina cœli (S.53) ; 1970Erato (STU70584), puis 2003 Erato/Warner Classics France avec (S.74) (2564-660240-2 LC0200)
  • 1972 :
    Guy Cornut, Ensemble vocal & instrumental Guy Cornut ;De profundis (S.23), disque 33 toursavecMesse Ad Maiorem Dei Gloriam d'André Campra ; L'Apostrophe (AS37227)
  • 1978 :
    Stéphane Cardon, Le Madrigal De Lyon, Ensemble Instrumental De Grenoble ;Deus in adjutorium meum intende (S.33) etUsquequo Domine (S.40) ; Arion – ARN 38432
  • 1985 :
    Jean-François Paillard,Orchestre de chambre Jean-François Paillard ;Simphonies pour les Soupers du Roy (a.Concert de Trompettes pour les Festes sur le canal de Versailles (S.158), b.Premier Caprice ou Caprice de Villers-Cotterets (S.160), c.Deuxième Fantaisie ou Caprice que le Roy demandoit souvent (S.161) et d.Troisième Caprice (S.162)) ; (Erato) (NUM 75174)
  • 1988 :
    Didier Bouture et Ensemble Orchestral Harmonia Nova ;Symphonies de Noël (S.130) (Andante,Trio où s'en vont ces gays bergers,Allegretto,Tempo I etSymphonie (Allegretto)) ; dans le disqueL'Europe musicale desXVIIe et XVIIIe siècles ; GALLO (CD-542)
  • 1990 :
    Hugo Reyne,La Simphonie du Marais ;Symphonies pour les Soupers du Roy (a.Concert de Trompettes, b.12e Suite, dont les Airs forment le3e Caprice, c.7e Suite, Airs du Ballet de Flore ou de Trianon (extraits) et d.5e Suite)principalement selon le manuscrit de Philidor l'aîne (1703) ;Harmonia Mundi (HMC 901303, actuellement dans la collectionmusique d'abord HMA1951303)
  • 1990 :
    Edward Higginbottom, The Choir of New College Oxford,The King's Consort, Gillian Fisher (dessus) ;De profundis (S.23)restitué par Lionel Sawkins,Miserere (S.120) etConfitebor tibi Domine (S.56)édition de Philippe Oboussier, Novello & Co. ;Radio France/Erato (2292-45014-2)
  • 1991(enregistrés en septembre 1990 à l'issue desJournées Michel-Richard Delalande à Versailles) :
    William Christie,Les Arts Florissants ;Te Deum (S.32),Super flumina babylonis (S.13) etConfitebor tibi Domine (S.56) ;Harmonia Mundi (HMA1901351, actuellement dans la collectionmusique d'abord, HMA1951351)
  • 1991 :
    Paul Colleaux, Ensemble vocal de Nantes ;La Grande Écurie et la Chambre du Roy ;Jubilate Deo omnis terra (S.9),Te Deum (S.32) etConfitebimur tibi Deus (S.59) ;Erato/Radio France (2292-45608-2)
  • 1991 :
    Philippe Herreweghe,La Chapelle royale ;Dies irae (S.31) etMiserere (S.27)éditions de Lionel Sawkins ;Harmonia Mundi (901352)
  • 1992 :
    William Christie avecVéronique Gens,Sandrine Piau,Noémi Rime, Arlette Steyer (voix seules) ;Miserere (S.87) et d'autres petits motets (Vanum est vobis ante lucem (S.101),Miserator et misericors (S.105) etCantique quatrième sur le bonheur des justes et sur le malheur des resprouvez (S.127)) ;Harmonia Mundi (HMT7901416, actuellement dans la collectionmusique d'abord HMA1951416)
  • 1995 :
    Jeffrey Skidmore, Ex Cathedra chamber choir and baroque orchestra ;Regina cœli (S.53),De profundis (S.23) etCantate Domino (S.72)éditions de Lionel Sawkins ; ASV Academy Sound and Vision (CD GAU 141)
  • 1996 :
    Isabelle Desrochers, Soprano ; Mauricio Buraglia, théorbe ; Nima Ben David, viole de gambe ; Pierre Trocellier, clavecin et orgue.Leçons de Ténèbres (S.118, 121 et 124)éditions Auvidis Astrée(CD E 8592). Disque récompensé par un Diapason d'or et un FFFF Télérama.
  • 1998 :
    La voce umana ;Leçons de Ténèbres (S.118, 121 et 124) ;avec œuvres pour clavecin de Louis Couperin et de Jacob Froberger ; Querstant (9801)
  • 2001 :
    Martin Gester, Le Parlement de Musique, La Maîtrise de Bretagne ;Deus nostre refugium (S.54) etExaltabo te Domine (S.66)éditions de Lionel Sawkins ;avecSuite du Premier ton dePierre Du Mage ; OPUS111/Naïve (OP30217)
  • 2002(enregistrés les 11 et 12 octobre 2001 par Radio France, dans le cadre desJournées Michel-Richard de Lalande, à laChapelle royale du Château de Versailles)[35] :
    Olivier Schneebeli,Les Pages et les Chantres de Versailles,La Grande Écurie et la Chambre du Roy ;Beati quorum remissæ sunt (S.5),Quam dilecta (S.12) etAudite cæli quæ loquor (S.7)selon les partitions éditées par le Centre de Musique Baroque de Versailles ;EMI/Virgin Classics (7243 5 45531 2 7 (PM518 en France))
  • 2002 :
    Jeffrey Skidmore, Ex Cathedra chamber choir and baroque orchestra ;Te Deum laudamus (S.32),Panis angelicus deSacris solemnis (S.74),La grand pièce royale (S.161) etVenite exultemus (S.58)éditions de Lionel Sawkins ; Hyperion (CDA67325)
  • 2002(enregistrés en avril 2002 à la chapelle de l'Hôpital Notre-Dame de Bon Secours, Paris, en reprenant le programme du concert desJournées Michel-Richard de Lalande en octobre 2001) :
    Vincent Dumestre,Le Poème harmonique,Claire Lefilliâtre ;Miserere mei Deus (S.87)selon le manuscrit deSébastien de Brossard (1711),IIIe Leçon du Mercredy Saint (S.118),IIIe Leçon du Jeudy Saint (S.121) etIIIe Leçon du Vendredy Saint (S.124) ;avec un autre CD deJacques-Bénigne BossuetSermon sur la mort ; Alpha Production (Alpha 030)[59]
  • 2006 :
    Christophe Coin,Ensemble baroque de Limoges ;Symphonies des Folies de Cardenio (S.152) ; Fondation La Borie-en-Limousin (LC01)
  • 2007 :
    dans le coffret « 200 ans de musique à Versailles »,Symphonies pour les Soupers du Roy avecMarek Štryncl,Musica Florea (CD5) ainsi queSymphonies des Folies de Cardenio (S.152, extraits) avecChristophe Coin,Ensemble baroque de Limoges (CD14) ; France Musique(EAN 5-425008-376202)
  • 2008 :
    Emma Kirkby etAgnès Mellon, soprano ; Charles Medlam, viole de gambe ; Terence Charlston, orgue ;IIIe leçon du Mercredi saint (S.118) etIIIe leçon du Vendredi saint (S.124) ;avec leçons deFrançois Couperin ; BIS (BIS 1575)
  • 2010 :
    BCC Madrigal Ensemble, dir. Robert Lamb ;In Convertendo Dominus (S.25) ; Non commercialisé, disponible sur YouTube« de LalandeIn Convertendo Dominus 2010 »
  • 2014 :
    Ex Cathedra, dir. Jeffrey Skidmore, soprano; Carolyn Sampson ;Regna Terrae deExsurgat Deus (S.71), 3 mouvements deTe Deum (S.32),Viderunt Omnes deCantate Domino (S.72); Hyperion – CDA68035
  • 2015 :
    Sophie Karthäuser, soprano ;Ensemble Correspondances ;Sébastien Daucé ;Leçons de Ténèbres (S.118, 121 et 124) Miserere (S 87) ; Harmonia Mundi (HMC902206)
  • 2018 :
    Emmanuelle de Negri, soprano, Dagmar Saskova, soprano, Sean Clayton, Haute-contre, Ciryl Auvity, ténor, André Morsch, basse, Ensemble Aedes, Le Poème Harmonique, dir Vincent Dumestre. Deitatis Majestatem (S.3), Ecce Nunc Benedicite (S.8), Te deum (S.32). (Alpha)
  • 2018 :
    Chantal Santon-Jeffery, dessus, Reinoud Van Mechelen, Haute-contre, François Joron, taille, Lisandro Abadie, basse-taille, Les Pages et les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles, Collegium Marianum, dir. Olivier Schneebeli. Venite, exultemus (S.58), De profundis (S.23), Dominus regnavit (S.65). (Glossa)
  • 2019 :
    Ensemble and Choeur Marguerite Louise, Gaétan Jarry ;Exaltabo te Domine (S.66) ; Château de Versailles Spectacles (CVS008)
  • 2021 :
    Le Poème Harmonique, Vincent Dumestre ; Les Soupers Du Roi, includingDeuxième Caprice (La grande pièce royale) (S.161) ; Château de Versailles Spectacles (CVS048)
  • 2022 :
    Ensemble Correspondances, Sébastien Daucé ;Dies Iræ (S.31),Miserere (S.27) etVeni Creator (S.14) ; Harmonia Mundi (HMM902625)

Enregistrements d'après le classement de Lionel Sawkins

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  • S.3Deitatis majestatem : Dumestre (2018)
  • S.5Beati quorum remissæ sunt : Schneebeli (2002)
  • S.7Audite cæli quæ loquor : Schneebeli (2002)
  • S.8Ecce nunc benedicite : Dumestre (2018)
  • S.9Jubilate Deo omnis terra : Colleaux (1991)
  • S.12Quam dilecta : Schneebeli (2002)
  • S.13Super flumina babylonis : Christie (1991)
  • S.14Veni Creator : Daucé (2022)
  • S.21Christe Redemptor : Roussel (1953)
  • S.23De profundis : Couraud (1955), Martini (1962), Caillat (1963), Deller (1963), Corboz (1970), Cornut (1972), Higginbottom (1990), Skidmore (1995), Schneebeli (2018)
  • S.25In Convertendo Dominus : Lamb (2010)
  • S.27Miserere mei Deus : Herreweghe (1991), Daucé (2022)
  • S.31Dies irae : Herreweghe (1991), Daucé (2022)
  • S.32Te Deum : Hopkins (1957), Martini (1961), Christie (1991), Colleaux (1991), Skidmore (2002), Skidmore (3 mouvements) (2014), Dumestre (2018)
  • S.33Deus in adjutorium meum intende : Cardon (1978)
  • S.39Beatus vir qui timet : Frémaux (1955)
  • S.40Usquequo Domine : Frémaux (1955), Cardon (1978)
  • S.42Nisi Dominus : Frémaux (1957)
  • S.53Regina Cœli : Caillat (1963), Corboz (1970), Skidmore (1995)
  • S.54Deus noster refugium : Gester (2001)
  • S.56Confitebor tibi Domine : Higginbottom (1990), Christie (1991)
  • S.58Venite exultemus : Roussel (1954), Skidmore (2002), Schneebeli (2018)
  • S.59Confitebimur tibi Deus : Colleaux (1991)
  • S.65Dominus regnavit : Schneebeli (2018)
  • S.66Exaltabo te Domine : Gester (2001), Jarry (2019)
  • S.68Confitemini Domino : Hopkins (1957)
  • S.71Exsurgat Deus : Skidmore (seulementRegna Terrae) (2014)
  • S.72Cantate Domino : Skidmore (1995), Skidmore (seulementViderunt Omnes) (2014)
  • S.74Sacris solemniis : Caillat (1968), Skidmore (seulementPanis Angelicus) (2002)
  • S.76Exaltabo Te Deus Meus Rex : Frémaux (1957)
  • S.87Miserere mei Deus : Christie (1992), Dumestre (2002)
  • S.101Vanum est vobis ante lucem : Christie (1992)
  • S.105Miserator et misericors : Christie (1992)
  • S.118IIIe leçon du Mercredi saint : Desrochers (1996), Voce umana (1998), Dumestre (2002), Medlam (2008), Daucé (2015)
  • S.120 "Miserere": Higginbottom (1990)
  • S.121IIIe leçon du Jeudi saint : Desrochers (1996), Voce umana (1998), Dumestre (2002), Daucé (2015)
  • S.124IIIe leçon du Vendredi saint : Desrochers (1996), Voce umana (1998), Dumestre (2002), Medlam (2008), Daucé (2015)
  • S.127Cantique quatrième[60] sur le bonheur : Christie (1992)
  • S.130Symphonies de Noël : Roussel (1961), Bouture (1988)
  • S.152Symphonies des Folies de Cardenio : Coin (2006)
  • S.158Concert de Trompettes : de Froment (1962), Paillard (1964), Paillard (1985), Reyne (1990)
  • S.160Premier Caprice : Paillard (1964), Paillard (1985)
  • S.161Deuxième Caprice (La grande pièce royale) : de Froment (1962), Paillard (1964), Paillard (1985), Skidmore (2002), Dumestre (2021)
  • S.162Troisième Caprice : Paillard (1964), Paillard (1985)

Bibliographie

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Études

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Notes et références

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Références bibliographiques

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  1. p. 308 noteno 46 « Louis XIV a séjourné à Versailles, pour la première fois, en 1674 et ne s'y est installé définitivement qu'en 1682. »
  2. p. 308
  3. p. 306-308, 431-432
  4. p. 431
  5. p. 432
  6. p. 441
  7. p.305-306
  8. p. 167-170
  9. p. 176
  10. p. 340-341 ;Airs à quatre parties, avec la basse continue, et quelques-uns à trois en forme de Motets, à la fin du livre, sur la Paraphrase de quelques Pseaumes et Cantiques de Messire Anthoine Godeau (Paris : Robert III Ballard, 1663). Il s'agit des psaumes 1, 4, 6, 8, 9, 11, 15, 16, 17, 18, 21, 27, 28, 31, 32, 33, 35, 36, 37, 39, 40, 41, 46, 48, 49, 50, 97, 101 et 112.
  11. p. 343
  1. p. 7. Selon son acte de mariage avec Anne Rebel
  2. p. 10
  3. p. 11
  4. a etbp. 16
  5. p. 15
  6. p.23 ;Mercure galant, novembre 1682
  7. p. 50 et 89 ; l'on découvrit que Nicolas Goupillet faisait écrire ses motets par un jeune musicien, Desmarest. En 1697, Philidor l'aîné ne put copier que 6 motets de Guillaume Minoret. Au regard de Pascal Collasse, il ne reste que 3 motets copiés en 1704, dans la collection Toulouse-Philidor.
  8. p. 36-37 ; la nouvelle chapelle aurait dû être inaugurée plus tôt. En réalité, son inaugration fut retardée à cause des dépenses de guerre.
  9. p. 30
  10. a etbp. 39
  11. p. 40
  12. p.40
  13. p. 41-42
  14. p. 56. Marie-Anne et Jeanne Delalande bouleverseront la tradition en chantant à la Chapelle royale. En octobre 1702, selon leMercure galant, cette jeune fille de 15 ans (Marie Anne ou Jeanne) chanta d'abord pendant l'octave de Pâques, puis devant Louis XIV en son cabinet, enfin à la Chapelle, le jour de la Nativité de la Vierge, toujours sur ordre du roi.
  15. p. 82 qui n'autorisait que les voix despages de la Chapelle. En 1697, on y comptait encore 9 castrats, dont 5 Italiens.
  16. p. 65
  17. p. 73. Il s'agissait surtout de ses derniers motets :Dominus regnavit (S.65),Cantate Domino (S.72),Exaltabo te (S.76),Confitemini (S.68),Quare fremuerunt (S.70),Exurgat Deus (S.71),Exultate justi (S.75) etBenedictus Dominus Deus meus (S.44).
  18. p. 5
  19. p. 38
  20. p. 43
  21. ab etcp. 96
  22. a etbp. 55
  23. p. 59
  24. p. 86-87
  25. p. 50 ; en janvier 1695, de Lalande dut fournir 16 000 livres pour succéder à Jean-Baptist de Bosset comme maître de la Musique de la Chambre. Philidor et les siens lui prêtèrent 600 et 72 000 livres.
  26. p. 39 ; dès 1687, Louis XIV fit célébrer la fête de Sainte-Cécile (22 novembre) avec la musique pour les Vêpres de Lalande. Selon Catherine Massip, il est possible que le compositeur ait écrit ce motet pour cette célébration.
  27. p. 139.
  28. p.87
  29. p. 90-91
  30. p. 92-93 ; selon Catherine Massip, peu d'indices liturgiques sauf pour deux motets :Venite exultemus etDominus regnavit.
  31. p.92
  32. p. 96. Selon Catherine Massip, Cauvin aurait plutôt été collectionneur vu son autre collection des œuvres de Jean-Philippe Rameau.
  33. p. 96. Le motetLauda Jerusalem (S.19) est remplacé parExaudi Deus (S.24.)
  1. p. 82 ; en France, il s'agit traditionnellement d'Afferte Domino gloriam au lieu d'Adferto Domino gloriam dans la Vulgate.
  2. p. 108, noteno 1 ; selon laVulgate, et non version en hébreu.
  3. p. 538 ; selon laVulgate,quoniam bonum. Toutefois, en France, traditionnellementquoniam bonus.
  4. p. 56 ; sans titre en hébreu.
  1. p. 613
  2. a etbp. 616
  3. p. 616 ;Le Parnasse françois précise :« ... a commencé en 1728, à les faire graver, & jusqu'en cette année 1732, on en a donné treize Livres in-folio, que le Public a reçus avec beaucoup de satisfaction, & dont on continue à graver la suite. »
  1. p. 12
  2. Introduction, p.xxii
  3. Introduction, p.xxiii
  4. p. 15-16 ; parfois leMercure galant ne cite que« quelques motets de Monsieur de Lalande », voire ne précise rien.
  5. Introduction, p.xxvii
  1. p. 5 ; Selon Paillard, (dans le domaine de l'art français), « la résistance qu'il oppose au baroque n'a rien de passif : elle est la volonté d'édifier des œuvres raisonnables. » Donc, la redécouverte de Lalande était, pour lui, l'un des meilleurs exemples de sa théorie.
  2. p. 78
  3. p. 6
  4. p. 75
  5. p. 74, 76-77
  6. p. 76
  1. p. 315 ; « LeMiserere était chanté au début de l'office des Laudes, après le troisième nocturne des Matines dusacrum triduum, à savoir après l'office de ténèbres. Toutefois, auXVIIe siècle, on célébrait ces offices l'après-midi précédant la nuit des trois derniers jours avant Pâques, afin de permettre aux laïcs d'y assisiter. »
  2. p. 149 ; Bibliothèque nationale, Manuscrits, ms. fr.22234, fol.30.
  1. p. 441
  1. p. 303 ; Lionel Sawkins,Italian influence in the Grands motets of Desmarest and Lalande up to 1699.
  1. abcd etep. 91
  2. abcde etfp. 93

Autres références

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  1. Son nom a donné lieu aux orthographes les plus diverses :Delalande,De La Lande,de La Lande. Celle de la notice d'autorité de laBNF utilisée par leCentre de musique baroque de Versailles estde Lalande. D'ailleurs, Catherine Massip a retrouvé son acte de mariage avec Anne Rebel précisant le nom du père Michel Delalande, selon lequel elle adopte « Delalande » pour son livre. Pourtant, il est facile à comprendre qu'à la cour de Versailles, étant originaire de la classe moyenne, l'on pût évoluer plus aisément sous le nom deDe Lalande. Enfin, Lionel Sawkins souligne que Louis XIV lui-même l'appelaitLalande. En bref, s'il est né Michel-Richard Delalande, le compositeur s'appelaitLalande après être entré au service du roi, tout comme dans un grand nombre de documents. Ainsi, leMercure galant utilise le nomLalande en avril 1680. Donc, il vaut mieux continuer à utiliser le nomLalande, d'après plusieurs musicologues dont Catherine Cessac, directrice du recherche au CNRS ainsi que l'atelier d'études du Centre de musique baroque de Versailles. Sur ce sujet, voir aussi l'article de Sawkins dans lesliens externes, « Delalande ou Lalande ? ».
  2. abcdefgh etihttp://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/03/08/308.pdf
  3. abcdefghij etkPréface de la partition publiée en 1729, tome I
  4. L'expression, traduite de l'italien« maestro di cappella », n'apparaîtra que très progressivement en France, à partir de la seconde moitié duXVIIIe siècle ».
  5. Charles Gavard,Galeries historiques du Palais de Versailles,, 592 p.(lire en ligne),p. 358.
    ; il devint maréchal de France en 1693, et accompagna en 1700, le jeune Philippe V d'Espagne jusqu'à la frontière espagnole.
  6. page 324
  7. http://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/00/74/74.pdfp. 271
  8. http://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/03/47/347.pdf&ext=pdfp. 102
  9. C'est Lully qui conseille au roi cesquartiers, en raison de la grande variété de la musique, au lieu de deux maîtres auparavant. En payant leur voyage dans tout le royaume, le roi choisit huit candidats (quinze selon Sawkins) parmi trente cinq musiciens (Mercure galant avril 1683 précise les noms de compositeurs : Mignon, Oudot, Dache, Lalande, Minoret, Danielis, Colasse, Grabu, Le Sueur, Charpentier, Lalouette, Menault, Malet, Rebel, Salomon, Goupillet, Sevry, Jouvain, Girard, [Alexandre] Poirier, Gervais, Desmarest, Fernon, Fossart, Bouteiller, Tabart, La Garde, Burat, Loisele, Renault, Champenois, Lorenzani, Prévost, La Grillière et Nivers, d'après Catherine Cessac,Marc-Antoine Charpentier,p. 153, Fayard, Paris 2004). Après leur composition sur le psaume 31Beati quorum effectuée, pour chacun, dans des maisons isolées « où ils furent, cinq ou six jours, nourris aux dépens du Roi, et où ils ne parlaient à personne... », Lully protège Pascal Collasse tandis que l'archevêque de Reims prie le roi de recevoir Guillaume Minoret. L'abbé Robert propose Nicolas Goupillet. Toutefois, Louis XIV leur dit : « J'ay reçû, Messieurs, ceux que vous m'avez présentéz ; il est juste que je choisisse un sujet de mon goût, c'est la Lande que je prends pour remplir le quartier de Janvier » Préface des partitions publiées en 1729, tome I,p. 3-4, Boivin, Paris 1729 (voir « Sources imprimées »). En réalité, Lalande fut chargé comme quartier d'octobre.
  10. Alexandre Maral,La Chapelle Royale de Versailles sous Louis XIV : Céremonial, liturgie et musique,p. 163, Éditions Mardaga, Sprimont en Belgique, 2010
  11. Lionel Sawkins,Les divertissements de Versailles, programme desJournées Michel-Richard de Lalande 14 octobre 2001,p. 187
  12. En effet, au Moyen-Âge, et dans toute l'Europe, Il était interdit aux femmes de chanter dans les églises, selon les Saintes écritures de Saint Paul « Comme cela se fait dans toutes les Églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées. » (Première Épître aux Corinthiens 14:33-34) d'aprèsTerres de Baroque, Le Magazine duXVe festival de Froville, édition 2012,p. 4
  13. http://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/03/18/318.pdfp. 48
  14. a etbhttp://www.bibliotheques.versailles.fr/Statique/pages/exposition-virtuelle/chap04-p02-02.htm
  15. « Motets de feu Mr De La Lande..., avec un discours sur la vie et les oeuvres de l'autheur gravé par L. Hue... T. I »Accès libre, surGallica,(consulté le).
  16. « Les elemens, ballet dansé par le Roy, dans son palais des Thuilleries le 22 Xbre 1721. Representé par l'Academie royale de musique le 29 may 1725 et le 27 may 1734. Remis au theatre le 22 may 1742. Par M. Destouches,... »Accès libre, surGallica,(consulté le).
  17. http://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/03/17/317.pdf
  18. Selon laliste des chevaliers de l'ordre de Saint-Michel, il est probable que Michel-Richard Delalande fut le seul musicien qui ait été nommé dans cet ordre. En effet,Louis XI le créa afin que« la saincte foy catholique, l'estat de nostre mere saincte esglise et la prosperite de la chose publique soyent tenues, gardees et deffendues ainsy qu'il appartient »[1]. Aussi ses promotions étaient-elles toujours réservées aux conseillers et militants des rois, à l'exception de quelques architectes
  19. Jean Duron,André Campra : un musicien provençal à Paris,, 207 p.(ISBN 978-2-8047-0061-4,lire en ligne),p. 150.
  20. Selon Lionel Sawkins, il s'agit d'une pneumonie.
  21. ; mais il était lui-même directeur du Concert Spirituel.
  22. http://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/03/18/318.pdfp. 51
  23. http://musimes.com/roussel.htm
  24. « Chanoine Roussel : Accueil », surchanoine.roussel.free.fr(consulté le).
  25. http://www.ina.fr/audio/PHD99244631/concert-de-l-orchestre-de-chambre-de-l-ortf.fr.html Il faut télécharger afin d'écouter cet enregistrement.
  26. a etbhttp://www.bibliotheques.versailles.fr/Statique/pages/exposition-virtuelle/chap01-p02-03.htm
  27. « 91111威斯尼斯人(中国)有限公司 », sureditions-abbesses.com(consulté le).
  28. Pseaumes et Cantiques mis en musique par Mre Guillaume Lusson, Conseiller du Roy en ses Conseils, et cy-devant Premier Président de la cour des Monnoyes ; pour sa niepce Anne Le Bossu, religieuse du Val-de-Grâce (Paris : Robert III Ballard, 1643)
  29. Commentaire du disc HMC901352,p. 6, par Lionel Sawkins
  30. Les dessus : castrat :Antonio Bagniera et Antonio Favalli ; falsetto :Jean-Baptiste Matho (Maître de chant de la défunte Dauphine) ; haute-contre : Jean Jonquet l'aîne et Charles Dumoussel, ténor : Gatien Courcier ; baryton : Jacques Bastaron et Antoine Maurel (fréquemment Morel) ; basse : Jacques d'Estival (par Lionel Sawkins, commentaire du disque HMC901352 (Harmonia mundi, Arles 1991)
  31. On écrit très fréquemment avec l'orthographe « tamquam ». Mais dans les versions de Lalande et de Lully, il s'agit de « tanquam ».
  32. http://clanfaw.free.fr/delalande_fontaines.pdfp. 5
  33. Vespro della Beata Vergine (1610)
  34. Tristan und Isolde (1865)
  35. a etbhttp://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/03/15/315.pdf&ext=pdf
  36. ...Scitote, quoniam Dominus ipse est Deus : ipse fecit nos, et non ipsi nos (Reconnaissez que le Seigneur est Dieu ; c'est lui qui nous a faits, et non pas nous)...
  37. Notes de la partition du Centre de musique baroque de Versailles,p. 3, 2004
  38. http://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/03/15/315.pdfp. 104
  39. Data Bnf
  40. Manuscrit Bnf
  41. abcdefghijklmnop etqLeonel Sawkins, 2005
  42. a etbD'après la couverture desFontaines de Versailles de la partition du CMBV, il s'agit d'Antoine Morel, haute-contre entré en service en 1696. En revanche, Antoine Maurel était valet de chambre de la Dauphine, ami de De Lalande et témoin à son mariage
  43. Partition du CMBVp. 3, 1997
  44. blanc
  45. Copié par Philidor aîné et écrit par Fr. Collesson le 5 juin 1683
  46. Paris :Christophe Ballard, 1699.
  47. a etbhttp://www.bibliotheques.versailles.fr/Statique/pages/exposition-virtuelle/chap04-p02-01.htm
  48. http://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/03/13/313.pdf
  49. Lucien Bély,Dictionnaire de Louis XIV, p. 428, 2015
  50. Soit juste un mois après la mort de Michel-Richard de Lalande.
  51. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9062657f/f71 Privilège Général : Louis (XV) par la Grâce de Dieu Roy de France et de Navarre, à nos amez et feaux con[seill]ers, les gens ten[ant]s nos Cours de Parlem[en]t, M[esseur]s des Req[uê]tes ordinaires de nôtre Hôtel, grand Conseil Provost de Paris, Baillfs, Sénéschaux, leurs Lieuten[ant]s, Civils et autres nos just[ici]ers Salut ; nôtre bien améé Marie Louise de Cury, veuve du Sieur Michel Richard De La Lande, Chevalier de nôtre Ordre de St Michel, Sur Intendant et Maître de nôtre Musique de nôtre Chapelle, de nôtre chambre et nôtre Compositeur ordre de nôtre d[i]te Chap[el]le et de nôtre Chambre, Nous ayant fait remontrer qu'elle souhaitteroit faire imprimer et graver Les Motets de La Composition du dit Feu Sr de La Lande son Mary, s'il nous plaisoit luy accorder nos Lettres de Privilège sur ce nécessaire à Ces Causes voulant traitter favolablem[en]t. La dite exposante et luy donner des marques de l'Estime et de la distinction que nous avions du dit feu Sr son mary ; Nous luy avons permis et permettons par ces presentes de faire imprimer et graver les dits Motets oy dessus spéciffiez en tels volumes, forme, marge, caractère, conjointem[en]t ou séparém[en]t et autant de fois que bon luy semblera et de les vendre faire vendre et débiter par tout nôtre Royaume pendant le temps de Vingt Anéés consécutives, à compter du jour et date de dites présentes, faisons défenses à toutes sortes personnes de quelques qualité et condition quelle soient d'en introduire d'impression ou graveure étrangère, dans aucun lieu de nôtre obeissance come aussy a tous graveurs imprim[eu]rs, m[archan]ds en taille douce et autres de graver ou faire grav[e]r, impri[m]er ou faire imp[rim]er, vend[re], faire vend[re], débiter ny contrefaire les dits Motets de la Composi[ti]on du dit feu Sr deLaLande en tout ny en partie ny d'en faire aucuns extrait sous quelque pretexte que ce soit d'augmentation, corection, changem[en]t de titre même en feuille séparéés ou autrem[en]t sans la permission expresse et par écrit de la dite exp[...]te ou de ceux qui auront droit d'elle : à peine de confisca[ti]on tant des pl[an]ches et des exempl[ai]res contrefaites que des ustanciles qui auront servy à la dite contrefaçon que nous entendons être saisy en quelque lieu, q[ue]l[que]s soient trouvé de 3 000 livres d'am[en]de contre chacun des contrev[enance]s dont un tiers à nous, un tiers à l'hôtel Dieu de Paris, l'autre tiers à la dite exposante, et de tous dépens domages et intérests, à la charge que ces prés[en]tes seront enregistréés tout au long sur le Reg[is]tre de la communauté des impr[imeu]rs et Lib[rai]res de Paris dans trois mois de la date d'icelle que la grav[eu]res et imprés[si]on des dits Motets sera faite dans nôtre Royaume et non ailleurs, en bon papier et beaux caractères conformem[en]t aux réglem[en]s de la Lib[rai]rie. Et qu'avant que de les exposer les manuscrits gravé ou imprimé seront remis ès mains de nôtre très cher et feal Chevalier garde de sceaux de France, le Sieur Fleuriau d'Armenonville, Comand[eu]r de nos ordres ; et qu'il en fera ensuitte remis deux exempl[ai]res dans nôtre Bibliothèq[ue] Publique, un dans celle de nôtre Château du Louvre, et un dans celle de nôtre Très cher et feal Chevalier, Garde des Sceaux de france, le Sieur Fleuriau d'Armenonville, Comandeur de nos ordres le tout à peine de nullité des présentes du Contenu des quelles vous Mandons et Enjoignons de faire jouir l'exposante ou ceux qui auront droit d'elle et ses ayans cause plainem[en]t et paisiblem[en]t sans souffrir qu'il leur soit fait aucun trouble ou empêchem[en]s. [Nous] Voulons que la Copie des prés[en]tes qui sera imprimée ou gravéé tout au long au comencem[en]t ou à la fin des dits Motets soient tenue pour deuem[en]t signifiéé et qu'aux Copies collationnéés par l'un de nos amez feaux Con[seill]ers et Secrét[air]es foy soit ajoutéé comme à l'original. [Nous] commandons au premier nôtre huissier ou sergent de faire pour l'exéction d'icelles tous actes requis et nécessaires sans demander autre permission nonobstant Clameur de haro Charte normande et Lettres à ce contraires ; Car tel est nôtre plaisir. Donné à Paris, le25e jour du mois de juillet L'an de grâce 1726, de nôtre règne le11e. Par Le Roy en Son Conseil. De St.Hilaire. Registré sur le Registre VI de la Chambre Royale et syndicale de la Librairie et imprimerie de Paris,no 462, fol.367. Conformem[en]t au Règlement de 1723, qui fait déffenses Act IV à toutes personnes de quelque qualité qu'elle soient autres que les Libraires et impri[meu]rs de vendre débiter et faire afficher aucuns Livres p[ou]r les vendre en leurs noms soit qls s'en disent les auteurs ou autrem[en]t et à la charge de fournir les exempl[ai]res préscrit par l'article CVIII du même Règle, à Paris, le2e Aoust 1726. D. Mariette. Syndic. Les Exemplaires ont été fournis.
  52. « Motets de feu Mr De La Lande..., avec un discours sur la vie et les oeuvres de l'autheur gravé par L. Hue... T. I »Accès libre, surGallica,(consulté le).
  53. Document Bibliothèque nationale cité dans M-R Delalande éditions Picard (voir Bibliographie).
  54. http://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/BurAff&path=/biblio/bur/03/08/308.pdfp. 26
  55. « Bibliography », surlionelsawkins.co.uk(consulté le).
  56. « Chanoine Gaston Roussel », surmusimem.com(consulté le).
  57. AvecMesse de Noël de Marc-Antoine Charpentier et unO mysterium. Mais aucun motetO magnum mysterium ouO mysterium ineffabile de Lalande n'est connu.
  58. « Le club chrétien du disque », surpresences.free.fr(consulté le).
  59. « Accueil Boutique », surcmbv.fr,Centre de musique baroque de Versailles,(consulté le).
  60. Selon la publication ; d'après Jean Racine, deuxième.
  61. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1957_num_115_1_461396_t1_0241_0000_2[PDF] (1 664 ko)
  62. http://www.sfmusicologie.fr/index.php?id=66#departcontenu
  63. « La direction des systèmes d’information (DSI) », surCNRS(consulté le).
  64. http://www.editionspapillon.ch/melo/delalande.html

Annexes

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Articles connexes

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