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Championnats Courses par étapes Tour Down Under2002 Tour d'Allemagne2003 Tour de Californie2010 3 étapes de grands tours Tour d'Italie (2 étapes) Tour de France (1 étape) |
Michael Rogers (né le àBarham), est uncoureur cyclisteaustralien, professionnel entre et 2016. Remarquable rouleur à ses débuts, il a remporté trois fois consécutivement le titre dechampion du monde du contre-la-montre entre 2003 et 2005. Se consacrant progressivement auxcourses par étapes, il a notamment remporté leTour d'Allemagne en2003 et leTour de Californie en2010, et a terminé deuxième duTour de Suisse en2005 et duTour de Catalogne en2007. Il compte également une victoire d'étape sur leTour de France 2014 et deux étapes duTour d'Italie 2014. Sa carrière a été marquée par plusieurs blessures et maladies. Il met un terme à sa carrière enavril 2016, en raison de problèmes cardiaques.
Formé sur lapiste, Michael Rogers remporte son premier succès lors de la2e étape duTour Down Under 2000. Il rejoint l'équipeMapei-Quick Step en tant que stagiaire, avant d'y passerprofessionnel en 2001. Il s'impose rapidement comme un rouleur hors pair. Dès sa première saison, il termine notamment deuxième duGrand Prix Eddy Merckx, avec son coéquipierFabian Cancellara, 20 ans et lui aussi néo-professionnel.
Enjanvier 2002, il termine deuxième duchampionnat d'Australie du contre-la-montre derrièreNathan O'Neill. La semaine suivante, il montre également des aptitudes remarquables pour les courses par étapes dans leTour Down Under. Vainqueur de la2e étape, il bénéficie d'une véritable démonstration de force de son équipe, qui réalise un triplé dans la5e étape, avecCadel Evans etDaniele Nardello. Ainsi, Rogers préserve sonmaillot jaune face àAlexandre Botcharov et remporte la course. Il confirme ces qualités en terminant troisième d'unTour de Rhodes remporté parFabian Cancellara, et lui aussi nettement dominé par laMapei. La même année, Rogers confirme dans les épreuves contre-la-montre, terminant notamment cinquième duChrono des Herbiers et8e duchampionnat du monde du contre-la-montre.
En 2003, Rogers rejoint l'équipeQuick Step-Davitamon, qui prend la suite deMapei-Quick Step. Il est à nouveau battu auchampionnat d'Australie du contre-la-montre, parBen Day cette fois. Mais à partir du mois d'avril, Rogers se révèle comme un remarquable coureur par étapes. Il termine d'abord quatrième duCircuit de la Sarthe, grâce à un bon contre-la-montre, mais aussi à sa troisième place d'étape àAngers. Fin mai, il prend la cinquième place duTour de Picardie, puis remporte haut la main leTour de Belgique. La semaine suivante, il participe auTour d'Allemagne. À l'issue de la difficile5e étape, il occupe la cinquième place du classement général, devancé par 4 coureurs de laONCE-Eroski. Mais le lendemain, il remporte la6e étape, un contre-la-montre de 40 km, avec plus d'une minute d'avance sur ses concurrents, aux premiers rangs desquels les spécialistesJan Ullrich etAlexandre Vinokourov. Rogers remporte ainsi avec la manière leTour d'Allemagne, sa plus belle course par étapes, devant plusieurs des protagonistes duTour de France. Mieux, il enchaîne sur une troisième course par étapes consécutive, remportant fin juin laRoute du Sud grâce à son écrasante victoire dans le contre-la-montre. En juillet, il participe à son premierTour de France. Alors qu'il occupe la15e place du classement général, il se fait remarquer en accompagnant le maillot jaune, son coéquipierRichard Virenque, dans la grande étape del'Alpe d'Huez. Usé par ses performances des derniers mois, il rétrograde cependant dans lesPyrénées, et termine le Tour à la42e place.
En fin de saison, Rogers réussit à nouveau de très belles performances contre-la-montre. Il termine à nouveau deuxième duGrand Prix Eddy Merckx avecLászló Bodrogi, puis prend la médaille d'argent lors deschampionnats du monde du contre-la-montre derrière l'écossaisDavid Millar. Ce dernier ayant avoué s'être dopé, Rogers remportera finalement le titre dechampion du monde du contre-la-montre 2003.

Dès le début 2004, Rogers termine8e deParis-Nice, confirmant ses belles performances de l'année précédente. Mais il déçoit sur leCritérium du Dauphiné libéré, où il ne termine que41e, distancé dès avant la montagne. LeTour de France commence tout aussi mal. Au pied desPyrénées, il est56e à 16 minutes deThomas Voeckler, le maillot jaune, et à plus de 6 deLance Armstrong. Il fait cependant preuve d'une grande régularité en montagne, et termine notamment12e du contre-la-montre en côte de l'Alpe d'Huez, ce qui lui permet de s'adjuger une22e place finale.
Peu après le Tour, il échoue au pied du podium du contre-la-montre desJeux olympiques d'Athènes à 3 s seulement de la médaille de bronze deBobby Julich. Il prend sa revanche quelques mois plus tard en remportant son deuxième titre consécutif dechampion du monde du contre-la-montre, avec plus d'une minute d'avance sur tous ses concurrents. Ce jour-là, Rogers reçoit successivement sa médaille d'or de l'année précédente, à la suite du déclassement de Millar, et sa médaille d'or 2004. Il devient ainsi le premier à remporter deux titres consécutifs dechampion du monde du contre-la-montre depuis la création de l'épreuve. Il réussit aussi plusieurs autres performances dans les épreuves contre-la-montre de fin de saison, terminant notamment deuxième deFlorence-Pistoia derrièreSergiy Matveyev.
En 2005, Rogers confirme ses remarquables aptitudes pour les terrains montagneux. Dès le début de la saison, il termine troisième duGrand Prix de Lugano. Puis, début avril, il termine huitième du relevéTour du Pays basque. En mai, il prend part auTour de Catalogne. Malgré un contre-la-montre par équipes médiocre, il termine quatrième de la grand étape de montagne menant àAndorre et prend la dixième place du classement général. Le lendemain, lors du contre-la-montre en côte couru sur la même ascension, il termine sixième. Il prend ainsi la quatrième place finale de ceTour de Catalogne. Il confirme quelques semaines plus tard sur leTour de Suisse. Dès la2e étape contre-la-montre, il s'empare de la troisième place, derrièreJan Ullrich etBradley McGee. Lors de la difficile6e étape qui mène àArosa, Rogers distance d'une poignée de secondes ses adversaires pour terminer troisième de l'étape. Il s'empare du maillot jaune. Dans la8e étape, Rogers voit s'affirmer un troisième concurrent majeur. L'EspagnolAitor González l'attaque et lui reprend une minute au classement général, se rapprochant à la quatrième place à 36 s avant la dernière étape. Dans cette9e étape, Rogers est attaqué toute la journée par ses concurrents au classement général, et la force collective de son équipe est trop limitée[1]. Rogers tente de devancer ses concurrents en attaquant le premier, mais il est rapidement distancé par le mêmeAitor González, qui lui reprend àUlrichen 48 secondes et la victoire finale. Rogers, quatrième de l'étape, termine deuxième de ceTour de Suisse.
Rogers fait ainsi partie des outsiders duTour de France. Décevant lors du contre-la-montre initial (45e), régulier en montagne dans lesAlpes, il occupe la21e place au pied desPyrénées. Mais il y subit le contrecoup de ses performances des derniers mois, et recule finalement à la41e place. Le, Rogers remporte àMadrid son troisième titre dechampion du monde du contre-la-montre, établissant alors le record de l'épreuve[n 7]. Il termine également deuxième duChrono des Herbiers quelques jours plus tard, derrièreOndřej Sosenka.
En 2006, Rogers rejoint l'équipeT-Mobile. Après une bonne préparation sur laSemaine internationale Coppi et Bartali et leCircuit de la Sarthe, il participe pour la première fois auTour d'Italie. Il termine8e de la1re étape contre-la-montre, puis profite de la deuxième place de son équipe dans le contre-la-montre par équipes pour prendre la quatrième place du classement général.29e de la première étape de moyenne montagne àSaltara, il préserve sa quatrième place derrière son coéquipierSerhiy Honchar, mais s'effondre le lendemain dans l'ascension du Passo Lanciano, terminant62e à 8 min 49 s. Il recule alors progressivement au classement, et abandonne après la12e étape, qu'il termine à la170e place. Après ceTour d'Italie tronqué, il participe auTour de Suisse, mais avec beaucoup moins de succès que l'année précédente, et termine64e.
Il participe donc sans grands repères auTour de France. Il réalise cependant une très bonne première partie de Tour : il est7e duprologue, deuxième àValkenburg, puis quatrième ducontre-la-montre àRennes. Il occupe ainsi la troisième place du classement général au pied desPyrénées à 1 min 08 s deSerhiy Honchar, dans une situation analogue à celle duTour d'Italie.12e au sommet dePla de Beret, Rogers recule à la septième place du classement général après lesPyrénées. Dans lesAlpes, il termine15e à l'Alpe d'Huez,12e àLa Toussuire et21e àMorzine, faisant preuve d'une remarquable régularité, mais sans peser fortement sur la course.18e du derniercontre-la-montre, il termine ceTour de France à la neuvième place.
En fin de saison, il termine deuxième duRegio Tour, mais perd son titre deChampion du monde du contre-la-montre, ne prenant que la huitième place.

En 2007, Rogers réalise un bon début de saison, terminant septième duTour de Californie et quatrième de laSemaine internationale Coppi et Bartali, mais abandonne sur leTour du Pays basque et leTour de Romandie. Sur leTour de Catalogne, son équipe ne prend que la13e place du contre-la-montre par équipes. Deuxième de la première étape de montagne derrièreÓscar Sevilla, il ne prend donc que la troisième place, à 32 s de Sevilla, et à 4 s deVladimir Karpets. Lors du contre-la-montre en côte du lendemain, Rogers prend la cinquième place, loin devant Sevilla, mais derrière Karpets, qui s'empare du maillot jaune. Malgré ses efforts, Rogers ne parvient pas à distancer Karpets dans la dernière étape, et termine deuxième, toujours à la recherche d'une victoire dans une grande course par étapes depuis sa deuxième place dans leTour de Suisse 2005.
Après son abandon dans leTour de Suisse, Rogers participe à son cinquièmeTour de France consécutif. Il termine20e duprologue et occupe la14e place du classement général à la veille de la première grande étape de montagne. Mais dans cette8e étape, il se fracture laclavicule et est contraint à l'abandon.

L'équipe T-Mobile devientHigh Road à la suite du retrait du sponsor T-Mobile. Le début de saison 2008 de Rogers est à nouveau marqué par la malchance. Unemononucléose le contraint à ne reprendre la compétition qu'en mai, auTour de Catalogne[2]. Sur leCritérium du Dauphiné libéré, Rogers termine31e duprologue et38e de la3e étape contre-la-montre, confirmant des résultats moins impressionnants contre-la-montre au cours des deux dernières années. En contrepartie, Rogers progresse visiblement en montagne, terminant notamment9e àAnnemasse et10e àMorzine. Il prend ainsi la11e place de ceCritérium du Dauphiné libéré.
Encore affaibli, il ne participe pas auTour de France, mais termine deuxième duTour de Saxe, puis participe auxJeux olympiques de Pékin, où il prend la6e place de l'épreuve en ligne, et la8e du contre-la-montre. À la fin du mois d'août, il profite de sa4e place lors de la7e étape contre-la-montre pour terminer troisième de l'Eneco Tour derrièreJosé Iván Gutiérrez etSébastien Rosseler. En septembre, il termine deuxième duTour du Missouri, puis seulement12e duchampionnat du monde du contre-la-montre.
En, Rogers remporte pour la première fois leChampionnat d'Australie contre-la-montre, auquel il n'avait plus participé depuis 2003, puis termine deuxième de l'épreuve en ligne, battu au sprint parPeter McDonald. Par le jeu des bonifications, il termine ensuite sixième duTour Down Under. Sur leTour de Californie, il termine4e du prologue et du contre-la-montre, et troisième de l'étape de moyenne montagne àSanta Cruz, ce qui lui vaut de terminer troisième du classement général.
Il remporte en leTour d'Andalousie, sans remporter d'étape. Rogers prend la2e place duCritérium international, la3e place duMonte Paschi Strade Bianche, la3e place duTour de Romandie et la6e place deTirreno-Adriatico. En mai, il gagne leTour de Californie, dont il avait fait un de ses objectifs[3]. Il ne remporte pas d'étape, mais se classe2e des troisième, cinquième et septième étapes, et3e de la sixième étape.
À la suite de ces performances, Michael Rogers est considéré comme l'un des outsiders pour leTour de France, qu'il termine à la37e place. En 2011, il rejoint l'équipe britanniqueSky.

En2011, Michael Rogers s'engage dans la formation britanniqueSky. Le, il annonce qu'il ne participera pas auTour de France à cause d'unemononucléose infectieuse[4].
En2012, il participe auchampionnat d'Australie du contre-la-montre, puis dispute leTour Down Under où il obtient la quatrième place à 14 secondes du vainqueurSimon Gerrans. En mars, il participe auCritérium international. Lors de la deuxième étape, un contre la montre de 6,5 km, il se classe second derrièreCadel Evans, le futur vainqueur de l'épreuve. Le lendemain, il est huitième au col del'Ospedale. Il est finalement troisième du classement général. Fin avril, il contribue à la victoire de coéquipierBradley Wiggins lors duTour de Romandie et occupe la cinquième position du classement général final. Il gagne ensuite deux étapes et le classement général duTour de Bavière.
En vue duTour de France, il prend part auCritérium du Dauphiné et se classe second. Rogers est donc sélectionné pour la « grande boucle » où son rôle est d’épauler Wiggins. Il chute au cours de la première étape mais sans gravité. Finalement, il est vingt-troisième et l'équipe Sky occupe les deux premières places du classement général avecBradley Wiggins etChristopher Froome.
En, Rogers est deuxième duTour de Californie derrièreTejay van Garderen. En juillet, il court leTour de France en tant qu'équipier d'Alberto Contador et termine à la16e place.
En fin de saison 2013, Rogers gagne laJapan Cup. Toutefois, il est contrôlé positif auclenbutérol à l'issue de la course. Rogers se défend en invoquant l'ingestion de viande d'origine chinoise contaminée par ce produit. L'Union cycliste internationale accepte cette explication, déclarant qu'il y a une« probabilité significative » de contamination. Le contrôle positif amène automatiquement la disqualification de cette course mais aucune autre sanction n'est décidée contre le coureur australien[5],[6].
Il fait son retour à la compétition juste à temps pour participer auTour d'Italie. Tout au long de la majeure partie de la course, il aide son leaderRafal Majka. Rogers remporte sa première étape individuelle sur ungrand tour lors de laonzième étape. Il récidive lors de l'arrivée au sommet de l'avant-dernière étape duMonte Zoncolan. Le, il remporte sa première étape sur leTour de France. Il s'impose lors de la16e étape, la plus longue de l'épreuve (237,5 km) entre Carcassonne et Bagnères-de-Luchon. Il contre une attaque deCyril Gautier en bas de la descente duPort de Balès à 3 km de l'arrivée pour gagner en solitaire.
En, un communiqué sur le site internet de son équipe annonce qu'il souffre de problèmes cardiaques, ce qui l'oblige à reporter son début de saison, qui devait être sa dernière année[7]. Il fait son retour en février lors duDubaï Tour[8], mais il est non-partant à la troisième étape. En, il annonce qu'il met un terme à sa carrière en raison de ses problèmes cardiaques[9].
En janvier 2018, il est le fondateur et PDG de la plate-forme d'entrainement virtuel VirtuGO, qui ferme ses portes en novembre 2019[10],[11].
En 2020, il devient responsable des partenaires techniques deNTT Pro Cycling[12]. En novembre 2020, il quitte son poste chez NTT et est nommé manager de l'innovation au sein de l'Union cycliste internationale. Il est chargé « notamment du développement du cyclisme e-sport, de la gestion des projets liés à l’utilisation des nouvelles technologies dans les épreuves cyclistes et de l’exploitation des données des athlètes en course. »[13],[14].
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11 participations
4 participations
Jusqu'en 2004, le classement UCI concerne tous les coureurs ayant obtenu des points lors de courses du calendrier international de l'Union cycliste internationale (324 courses en 2004). En 2005, l'UCI ProTour et lescircuits continentaux sont créés, ayant chacun leur classement. De 2005 à 2008, le classement de l'UCI ProTour classe les coureurs membres d'équipes ProTour en fonction des points qu'ils ont obtenus lors des courses du calendrier UCI ProTour, soit 28 courses en2005, 27 en2006, 26 en2007. En2008, le calendrier du ProTour est réduit à 15 courses en raison du conflit entre l'UCI et les organisateurs de plusieurs courses majeures. Les trois grands tours, Paris-Roubaix, la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour deLombardie, Tirreno-Adriatico et Paris-Nice ne sont donc pas pris en compte dans le classement ProTour 2008. En 2009 et 2010, un « classement mondial UCI » remplace le classement ProTour. Il prend en compte les points inscrits lors des courses ProTour et des courses qui n'en font plus partie, regroupées dans un « calendrier historique », soit au total 24 courses en2009 et 26 en2010. Ce nouveau classement prend en compte les coureurs deséquipes continentales professionnelles. En 2011, l'UCI ProTour devient l'UCI World Tour et reprend dans son calendrier les courses qui l'avaient quitté en 2008. Il comprend 27 courses en2011.
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