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Mexique

21° N, 100° O
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMexique (homonymie).

États-Unis mexicains

(es) Estados Unidos Mexicanos

Drapeau
Drapeau du Mexique
Blason
Emblème du Mexique
Hymneenespagnol mexicain : Himno Nacional Mexicano (« Hymne national mexicain »)
Fête nationale16 septembre
· Événement commémoré
Description de l'image MEX orthographic.svg.
Administration
Forme de l'ÉtatRépubliquefédérale àrégime présidentiel[1],[2],[3]
PrésidenteClaudia Sheinbaum
Présidente de la Chambre des députésKenia López Rabadán
Présidente du Sénat de la RépubliqueLaura Itzel Castillo
ParlementCongrès de l'Union
Chambre haute
Chambre basse
Sénat de la République
Chambre des députés
Langues officiellesL'espagnol mexicain,68 langues autochtones et lalangue des signes mexicaine ont le statut de « langues nationales »[4],[5]
CapitaleMexico

19° 25′ 10″ N, 99° 08′ 44″ O

Géographie
Plus grande villeTijuana (Mexico n'a pas le statut de ville au sens de la Constitution)
Superficie totale1 964 375 km2
(classé14e)
Superficie en eau2,5 %
Fuseau horaireUTC -5 à -8
Histoire
IndépendanceEspagne
Déclarée
-Accomplie
-Reconnue
[6],[7]

Démographie
GentiléMexicain, Mexicaine
Population totale(2023[8])en augmentation 129 875 529 hab.
(
classé10e)
Densité61 hab./km2
Économie
PIB nominal(2022)en augmentation 1 322,740 milliards de$
+ 2,15 % (15e)
PIB(PPA)(2022)en augmentation 2 890,685 milliards de$
+ 8,40 % (11e)
PIB nominalpar hab.(2022)en augmentation 10 165,665 $
+ 1,25 % (66e)
PIB(PPA)par hab.(2022)en augmentation 22 215,811 $
+ 7,44 % (67e)
Taux de chômage(2022)en diminution 4 % de la pop.active
- 1,11 %
Dette publique brute(2022)Nominale :
en augmentation 16 358,925 milliards deMX$
+ 8,14 %
Relative :
en augmentation 58,401 % duPIB
+ 1,34 %
MonnaiePeso mexicain (MXN)
Développement
IDH(2021)en augmentation 0,758[9] (élevé ;86e)
IDHI(2021)en augmentation 0,621[9] (72e)
Coefficient de Gini(2020)en diminution 45,4 %[10]
Indice d'inégalité de genre(2021)en diminution 0,309[9] (75e)
Indice de performanceenvironnementale(2022)en augmentation 45,5[11] (73e)
Divers
Code ISO 3166-1MEX, MX[12]
Domaine Internet.mx
Indicatif téléphonique+52
Organisations internationalesG24
OEI
G20
GGGI
CD
G15

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LeMexique, officiellement et en forme longue lesÉtats-Unis mexicains[13],[14] (enespagnol :México ouEstados Unidos Mexicanos)[15], est un pays situé dans la partie méridionale de l'Amérique du Nord. Délimité à l'est-sud-est par leGuatemala et leBelize, et au nord-nord-ouest par lesÉtats-Unis d'Amérique, il est bordé à l'est par legolfe du Mexique, à l'est-sud-est par lamer des Caraïbes, au sud-ouest par l'océan Pacifique et à l'ouest-nord-ouest par legolfe de Californie. Il se classe auquatorzième rang mondial par sa superficie avoisinant deux millions de kilomètres carrés.

La présence humaine au Mexique remonte à plus de 15 000 ansavant le présent. Après des millénaires de développement culturel apparaissent les culturesmésoaméricaines,aridaméricaines etoasisaméricaines. Diverses civilisations fleurissent ; lesOlmèques, lesToltèques, lesZapotèques, lesMayas et lesAztèques. Certaines d'entre elles ont déjà disparu avant l'arrivée des Espagnols. En 1521, l'Espagneconquiert et colonise le territoire depuisMexico-Tenochtitlan, qui devient la capitale de la vice-royauté deNouvelle-Espagne.

En 1810, la révolte des Espagnols nés au Mexique partisans deFerdinandVII (Grito de Dolores) menée parMiguel Hidalgo contre le gouvernement imposé à l'Espagne parNapoléon Ier marque le début d'un processus menant à laguerre d'indépendance contre l'Espagne. Les insurgésdéclarent la séparation en 1813 pour établir un nouveau pays souverain avant d'en sortir victorieux en 1821. Le pays connaît ensuite un demi-siècle d'instabilité politique et financière, caractérisé par divers conflits dont une tentative de reconquête par l'Espagne en 1829, un blocus naval français connu sous le nom deguerre des Pâtisseries entre 1838 et 1839, uneguerre contre les États-Unis entre 1846 et 1848 aboutissant à la perte de la moitié du territoire du pays, uneguerre civile pour séculariser le pays entre 1857 et 1861, uneintervention française entre 1861 et 1867, deuxrépubliques fédérales, unerépublique unitaire et deuxempires.

Durant l'administration du présidentPorfirio Díaz, héritière d'un pays exsangue, le pays connaît une période de modernisation et de croissance économique importante. Díaz est renversé par larévolution et quitta le pays en 1911. La guerre civile entre factions révolutionnaires culmine avec la proclamation de laconstitution de 1917 et la mise en place dusystème politique actuel ; bien que, entre 1930 et 2000, le pays vive sous un régime autoritaire, une lente transition démocratique inachevée est mise en œuvre entre 1977 et 1997[16]. Le pays connaît des périodes de grande prospérité dans les années 1950-1960 et des crises économiques dévastatrices dans les années 1980-1990.

Politiquement, le Mexique est unerépubliquefédérale, composée de trente-deux entités fédératives dont trente et une ont le statut d'État,Mexico ayant un statut spécial (qui lui permet une autonomie accrue comparable à celle d'un État) car abritant la capitale politique du pays[17],[18]. L'Indice de démocratie marque une lente dégradation de la situation depuis 2006 : encore classé démocratie imparfaite en 2020 le Mexique est passé au statut de régime hybride en 2021[19].

Avec unepopulation estimée à environ130 millions d'habitants en 2024, le Mexique se classe audixième rang mondial des pays les plus peuplés. Plus de 99 % desMexicains parlent l'espagnol mexicain (soit comme langue maternelle ou langue seconde), ce qui en fait le pays où vivent le plus d'hispanophones. Plus de7 millions (environ 6 %) d'habitants parlent une langue autochtone, et parmi eux moins de 1 % sontmonolingues[20] ; la loi mexicaine reconnaît les langues autochtones mexicaines comme langues nationalesdepuis 2003, mais aucune ne possède le statut de langue officielle.

Le Mexique fait partie des vingt premières puissances économiques mondiales (quinzième avec unPIB nominal de 1 149 milliards dedollars en 2017)[21]. Mesuré enparité de pouvoir d'achat, son PIB arrive à la onzième place, derrière la France (dixième)[22]. En 2019, le Mexique est le douzième plus grandproducteur de pétrole au monde et le premier producteur d'argent. Puissance émergente, puissance moyenne à l'échelle mondiale etpuissance régionale en Amérique latine, le Mexique est le premier pays d'Amérique latine à avoir rejoint l'OCDE. Classé parmi lesnouveaux pays industrialisés[23], il s'agit, selon laBanque mondiale, d'un pays à revenu intermédiaire supérieur. Sonéconomie est fortement liée à celle desÉtats-Unis, par son appartenance à l'ALENA jusqu’en 2018 et le nouvelACEUM (T-MEC en espagnol) après 2018. En 2018, le Mexique est la deuxième destination touristique des Amériques[24] et la première, devant les États-Unis, en 2021[25].

Le Mexique est l'un des pays les plusinégalitaires au monde : selon laCEPAL en 2024 le 1 % de la population possède 41,2 % des richesses du pays, le 0,1 % le 22,3 % dela richesse nette[26].Les inégalités sociales sont considérées comme le principal facteur decriminalité au Mexique[27].

Il est l'un des dix-septpays mégadivers de la planète (il abrite de 10 à 12 % de labiodiversité mondiale et comprend plus de douze milleespèces endémiques), il compte33 sites culturels ou naturels inscrits par l'UNESCO aupatrimoine de l'humanité. L'indice de développement humain du Mexique s'élève à 0,758 en 2021, à la86e place mondiale, devant le Brésil (0,754) et derrière l'Iran (0,774), la Chine (0,768) et Cuba (0,764)[9]. En 1990, cet indice ne s'élevait qu'à 0,662. En 2025, le Mexique est classé en58e position pour l'indice mondial de l'innovation[28]. Le Mexique est également membre d'institutions internationales telles que l'ONU, l'OMC et leG20.

Toponymie

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Article détaillé :Toponymie du Mexique.

Sans attendre l'indépendance de lavice-royauté de laNouvelle-Espagne, il fut décidé que le pays prendrait le nom de sacapitale,Mexico. L'utilisation de ce toponyme remonte à la fin de l'époquepréhispanique (post classique tardif), chez lesNahuas (et plus particulièrement les autochtones de la cité, lesMexicas). Il était alors accolé au toponymeTenochtitlan.

Lejésuite et historienFrancisco Javier Clavijero soutient dans ses écrits qu'il dérive du motnahuatlMexitl ouMexitli, un nom secret deHuitzilopochtli, la divinité tutélaire des Mexicas[29].

Selon cette théorie, « Mexico » signifie « lieu [où vit]Mēxitli ouMēxtli » ou « lieu où est construit le temple de Mexitli », en référence auTemplo Mayor. Cette thèse était aussi partagée parJuan de Torquemada. Toutefois, Torquemada ajoute que Mexitli viendrait des motsmetl (« agave ») etxictli (« nombril »). Selon cette version, Mexico signifierait mot pour mot « lieu dans le nombril d'agave » ; cette interprétation est aussi soutenue par lefranciscainMotolinia. D'autres historiens, commeBernardino de Sahagún,José de Acosta etDiego Durán, avancent dans leurs travaux que « Mexico » vient deMecitl ouMexi, qui était le nom d'un chef et prêtre qui guida les premiers Nahuas émigrés de la mythiqueAztlan, ditsMexicas, et par conséquent, ce mot signifierait « peuple de Mexi ».

Alfonso Caso, a suggéré que Mexico viendrait des motsmetztli (« Lune »),xictli (« nombril », « centre », « milieu », « fils »), et du suffixe locatif-co. Par conséquent Mexico signifierait « lieu au milieu de la Lune » ou « lieu au centre du lac de la Lune », en faisant allusion aulac Texcoco au milieu duquel a été construite la ville de Mexico. Cette version est fondée sur une légende aztèque qui raconte que lorsque les Mexicas arrivèrent pour la première fois au lac de Texcoco, ils y virent la Lune qui s'y reflétait.

Le nom de la ville futtranslittéré enespagnol (México) avec la valeur phonétique du x de l'espagnol médiéval, qui représentait laconsonne fricative post-alvéolaire voisée /ʒ/, représenté par un j, évolua vers laconsonne fricative vélaire sourde /x/ durant leXVIe siècle[30], qui conduisit à l'utilisation de la varianteMéjico dans beaucoup de publications, en Espagne le plus souvent, tandis qu'au Mexique,México est restée la graphie préférée. Il y a quelques années, l’Académie royale espagnole, l'institution régulant la langue espagnole, statua que la graphie recommandée en espagnol seraitMéxico[31], et la majorité des publications dans tous les pays hispanophones adhèrent aujourd'hui à la nouvelle norme, même si la variante désuète se rencontre parfois[32].
Enfrançais, le x de Mexico et de Mexique ne représente ni le son originel ni le son actuel, mais la double consonne /ks/.

Géographie

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Article détaillé :Géographie du Mexique.
Carte topographique du Mexique.

Le Mexique est unpays situé enAmérique du Nord. Il partage des frontières terrestres avec lesÉtats-Unis d'Amérique (3 152 km) au nord-nord-ouest et avec leBelize (193 km) et le Guatemala (956 km) à l'est-sud-est[33]

Il possède de nombreuses façades maritimes (11 122 km) notamment avec l’océan Pacifique au sud et au sud-ouest, legolfe de Californie (7 828 km) au nord-ouest, lamer des Caraïbes à l'est et legolfe du Mexique à l'est-nord-est (3 294 km)[34].

La superficie totale du pays est de 1 964 375 km2 dont 5 127 km2 d’îles ; lesîles mexicaines se situent dans l’océan Pacifique (dont la plus grande est l'île Cedros), legolfe de Californie (dont les plus grandes sont les îlesTiburón etÁngel de la Guarda), lamer des Caraïbes (dont la plus grande estCozumel) et legolfe du Mexique[35].

La superficie maritime totale du Mexique est de 3 149 920 km2 (2 320 380 km2 dans l'océan Pacifique et 829 540 km2 dans le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes)[35],[36]. Elle se subdivise en unemer territoriale, qui s'étend sur12milles marins (22,224 km) autour des côtes, unezone contiguë, qui s'étend sur 24 milles marins autour des côtes (44,448 km) et unezone économique exclusive (ZEE) qui s’étend sur 200 milles marins (370,4 km) autour des côtes[37],[38].

On trouve aussi de nombreuxvolcans. Lepic d'Orizaba culmine à 5 700 mètres, tandis que le point le moins élevé est la Laguna Salada qui se trouve à10 mètres en dessous du niveau de la mer. Le pays est sujet auxtremblements de terre, parfois très violents.

Article détaillé :Liste de séismes au Mexique.

Parmi les ressources naturelles, on trouve l'argent, lecuivre, legaz naturel, l’or, lepétrole, leplomb et lezinc.

Relief

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Pic d'Orizaba.

Le Mexique est traversé par deux principales chaînes de montagnes : lasierra Madre occidentale et lasierra Madre orientale. La sierra Madre occidentale à l’ouest est le prolongement de lasierra Nevada deCalifornie et la sierra Madre orientale à l’est est le prolongement desmontagnes Rocheuses duNouveau-Mexique et duTexas. Entre les deux principales chaînes de montagnes se trouve le plateau mexicain. Lacordillère Néovolcanique marque la limite sud des sierras Madres occidentale et orientale. Le Mexique compte également d’autres chaînes de montagnes moins importantes comme la chaîne californienne, la sierra Madre del Sur, la sierra Madre de Oaxaca, la sierra Madre de Chiapas, et la Meseta Central de Chiapas.

Le point culminant du pays est lepic d'Orizaba, qui se dresse à 5 675 m.

Principales chaînes de montagnes et plateau principal

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Cours d’eau

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Le Río Bravo, ou Río Grande.

Le Mexique a environ150 fleuves et rivières ; les deux tiers se déversent dans l’océan Pacifique et le reste dans legolfe du Mexique ou lamer des Caraïbes.Malgré l’apparente abondance d’eau, les volumes d’eau sont répartis de manière très inéquitable à travers le pays. En effet, cinq rivières, (l’Usumacinta, la Grijalva, le Papaloapán, le Coatzacoalcos, et le Pánuco) totalisent 52 % du volume annuel moyen d’eau.[réf. nécessaire] Ces cinq rivières (actuellement très polluées) se déversent dans le golfe du Mexique. Seul le rio Panuco n’est pas dans le sud-est mexicain. Le Nord et le Centre du Mexique, qui couvrent 47 % du territoire et regroupent près de 60 % de la population, ont moins de 10 % des ressources d’eau du pays.[réf. nécessaire]

Le Mexique possède peu de cours d’eau navigables.

LeRío Grande est appelé « Río Bravo del Norte » par les Mexicains.

Climat

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Le Mexique vu de l'espace pendant la missionApollo 11.

Letropique du Cancer divise le pays en deux zones, l'une tempérée (climat subtropical humide etclimat méditerranéen) et l'autre auclimat tropical avec de part et d’autre des régions entières marquées par unclimat désertique ousemi-aride. Le climat varie avec l’altitude et de nombreuses régions sont montagneuses, ce qui tempère les températures en zone tropicale. Lestierras calientes (terres chaudes), comprenant les plaines côtières, s’élèvent jusqu’à environ 915 mètres. Au nord du24e parallèle, les températures sont plus froides pendant les mois d’hiver, tandis qu’au sud, elles restent constantes le long de l’année.

Zones au sud du27e parallèle

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Les pluies varient beaucoup selon la situation géographique et les saisons. Aride ou semi-aride en Basse Californie, le Nord-Ouest de l’État de Sonora, les plateaux du Nord et une partie des plateaux du Sud. Il pleut dans ces régions en moyenne entre 300 et 600 millimètres par an. Dans les plateaux du Sud et notamment les régions les plus peuplées (commeMexico etGuadalajara), il pleut en moyenne entre 600 et 1 000 mm. Les basses terres le long du golfe du Mexique reçoivent plus de 1 000 mm de pluies à l’année. La région au sud-est deTabasco reçoit approximativement 2 000 mm de pluies à l’année. Il neige occasionnellement sur certains des plateaux du nord et des hauts sommets de laSierra Madre occidentale et de laSierra Madre orientale.

Saison humide ou saison des pluies

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Le Mexique connaît unesaison humide (ou saison des pluies) et unesaison sèche marquées. La saison des pluies dure, dans la majeure partie du pays, de juin à mi-octobre. Il pleut nettement moins le reste de l’année. Février et juillet sont respectivement le mois le plus sec et le plus humide. Par exemple, la ville de Mexico reçoit environ5 millimètres de pluies en février et 300 mm en juillet. Les régions côtières, et spécialement celle du golfe du Mexique reçoivent leurs précipitations maximales en septembre. Tabasco enregistre plus de 300 mm de pluies pendant ce mois.

Une petite partie de la côte nord-ouest du Mexique autour de la ville deTijuana possède unclimat méditerranéen avec des brumes importantes et une saison des pluies en hiver.

Ouragans

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Le Mexique est situé dans la ceinture des ouragans et toutes les régions côtières sont susceptibles de subir une de ces tempêtes de juin à novembre. Lesouragans de la côte Pacifique sont moins fréquents et souvent moins violents que ceux qui affectent la côte est du pays. Plusieurs ouragans frappent chaque année les côtes du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes, avec des vents violents qui peuvent dépasser les200 km/h, mettent en péril la vie des habitants et provoquent des dégâts importants aux hôtels et habitations de la région[réf. nécessaire].

Environnement

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Le Mexique avait un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 6.82, le classant63e sur172 pays[39].

Le Mexique est un des pays au monde à utiliser les plus fortes concentrations depesticides[40]. Il est aussi l'un des plus touchés par ladéforestation, avec128 000 hectares de forêts et de jungle disparaissant chaque année selon les données officielles[41].

Le Mexique est le pays d'Amérique latine où les niveaux depollution de l'air sont les plus élevés[42].

Biodiversité

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Article connexe :Déforestation au Mexique.
UnLepisosteus, une des espèces endémiques du Mexique.
Unjaguar, un mammifère présent au Mexique.

Le Mexique est un des dix-septpays mégadivers identifiés enjuillet 2000 par leprogramme des Nations unies pour l'environnement[43]. Avec 200 000 espèces différentes, le Mexique héberge 10 à 12 % de la biodiversité mondiale[44].

Le Mexique est le premier pays en nombre d'espèces dereptiles avec707 espèces connues, second ennombre d'espèces de mammifères avec438 espèces, le quatrième en nombre d'espèces d'amphibiens avec290 espèces et quatrième en nombre d'espèces de plantes[45]. Ce pays compte quelque 1 086 espèces d'oiseaux, dont 101 endémiques[46]. Le Mexique est également considéré comme le second pays enécosystèmes et le quatrième en nombre total d'espèces[47]. Près de 2 500 espèces sont protégées par la législation mexicaine[47]. Le gouvernement mexicain a créé le Sistema Nacional de Información acerca de la Biodiversidad, qui se charge d'étudier et de promouvoir l'utilisation substantielle des écosystèmes.

Au Mexique, 170 000 km2 sont considérés comme des zones naturelles protégées. Trente-quatre réserves de biosphère (écosystèmes inaltérés), soixante-quatreparcs nationaux, quatre monuments naturels, vingt-six aires pour protéger la flore et la faune, quatre zones pour la protection naturelle et dix-sept sanctuaires (zone comportant une diversité riche en espèces)[44].

La biodiversité est cependant menacée au Mexique à cause de ladéforestation, en particulier dans les forêts tropicales humides[48].

Histoire

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Article détaillé :Histoire du Mexique.

Époque préhispanique

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Mythe de la fondation de Mexico-Tenochtitlan (Codex Mendoza).
Articles détaillés :Mexique précolombien etMésoamérique.

Le territoire a été découvert et habité par des groupes dechasseurs-cueilleurs nomades il y a plus de 15 000 ans, le plus ancien squelette humaintrouvé au Mexique, appelé laFemme de Naharon, ayant été daté d'environ.

Pendant plusieurs milliers d'années, les habitants de cette région d'Amérique pratiquèrent la chasse et la cueillette jusqu'à la découverte de l'agriculture, notamment dumaïs qui est devenu l'aliment de base des populationsmésoaméricaines et plus tard de lagastronomie mexicaine.

ÀGuilá Naquitz, ont été mis au jour les restes les plus anciens de la domestication de lacourge et de lacalebasse, qui datent duIXe millénaire av. J.-C.[49], mais l'agriculture s'est développée de façon précoce dans des sites comme lavallée de Tehuacán où la domestication dumaïs a eu lieu aux alentours duVe millénaire av. J.-C. Dès lors des groupes humains de cette région deviennent de plus en plus dépendants desproduits agricoles, et ce jusqu'à l'apparition de hameaux agricoles et jusqu'à la dépendance totale qui a lieu durant la période classique[50]. Tandis que l'agriculture prospère enMésoamérique, les peuples au nord (Chichimèques) restent encore dépendants de la chasse et la cueillette.

Teotihuacan, la6e plus grande ville du monde à son apogée (1 à 500apr. J.-C.).
Temple de Kukulcán (El Castillo) dans la villeMaya deChichen Itza.

L'histoire préhispanique de ce qui est actuellement le nord du Mexique est mal connue car les peuples qui occupèrent la région avaient une culture matérielle limitée. Ces peuplesnomades qui habitaient les déserts, le littoral et les montagnes au nord de la Mésoamérique, ne partageaient pas la même culture. Le site de lagrotte de la Perra (Tamaulipas) a connu l'invention de l'agriculture et connu la présence humaine à partir de 12 000 av. J.-C. Il y a des traces de peuples nomades dans les sites tels que lagrotte de la Candelaria (Coahuila, 8 000 av. J.-C.)[51] ouEl Conchalito (es) (Basse-Californie du Sud)[52]. On trouve également en Basse-Californie lespeintures rupestres de la Sierra de San Francisco dont la fonction continue jusqu'auXIXe siècle, lorsque les derniers autochtones disparaissent de la région.

Plusieurs auteurs[53] prennent comme marqueur du début de la civilisation mésoaméricaine la controversée[54]céramique Pox (es) de Puerto Marqués, datée vers[55] Cette céramique mésoaméricaine pourrait avoir pour origine le contact entre la côte sud-américaine duPacifique et l'occident de la Mésoamérique. Les nouvelles avancées techniques se diffusent dans toute la région si bien que, des siècles après, on produit unecéramique dans d'autres hameaux dupréclassique ancien (2 500-1 500 av. J.-C.) commeChupícuaro etTlatilco. Durant le préclassique moyen (XIVe-IVe siècle av. J.-C.), laculture olmèque se diffuse dans toute la Mésoamérique[56]. Après le déclin olmèque, l'essor simultané de plusieurs peuples a lieu. Par exemple laculture des tombes à puits de probable influence sud-américaine[57], laculture épi-olmèque àTres Zapotes, l'épanouissement d'Izapa et le développement ducompte long[58].

À la fin de cette étape,Teotihuacan devient la ville la plus importante de lavallée de Mexico. Durant le Classique ancien (IIe/VIe/VIIIe siècle), l'influence de Teotihuacán se fait sentir dans toute laMésoamérique, appuyée par son pouvoir politique et commercial[59]. Elle avait d'importants alliés, commeMonte Albán dans lesvallées centrales d'Oaxaca.

La civilisation mésoaméricaine s'étend plus au nord vers des sites commeLa Quemada (en). En retour, des influences culturelles arrivent du nord, visibles dans laculture huastèque. La période classique est également l'époque de consolidation de lacivilisation maya dans lapéninsule du Yucatán et des hautes terres duChiapas.

D'un autre côté, dans les vallées et les montagnes du nord de laSierra Madre occidentale, se développe laculture Paquimé, résultat de la consolidation de l'agriculture dans le nord-est et l'échange entre la Mésoamérique et l'Oasisamérique.

Entre lesXe et XIIe siècles, le centre du Mexique est dominé parTula, la capitale desToltèques. La ville a établi des liens très forts avec plusieurs régions de Mésoamérique, mais particulièrement avec lapéninsule du Yucatán, où se trouve la ville maya deChichén Itzá. Au même moment, dans ce qui est actuellement l'État d'Oaxaca de Juárez, lesMixtèques commencent un processus expansionniste qui les mène à occuper les vallées centrales où vivaient les Zapotèques. En 1325, les Mexicas fondentMexico-Tenochtitlan, la capitale de l'État le plus vaste qu'a connu la Mésoamérique, qui rivalisait seul avec lesTarasques deTzintzuntzan.

Époque coloniale

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Prise desTeocalli parCortez et ses troupes (peint en 1848).

En 1519, lesconquistadors, alliés à de nombreuses tribus ennemies des Aztèques dont lesTlaxcaltèques et conduits parHernán Cortés, contribuent à laconquête de l'empire aztèque, aidés en cela par la supériorité et la qualité de leurs armes et de leurs tactiques de combat, mais aussi la supériorité numérique de leurs alliés indigènes. Le, la fin dusiège de Tenochtitlan signe la victoire des Espagnols et la fin de l'empire aztèque.

Cortés se lance alors dans la conquête d'un vaste empire colonial qui deviendra laNouvelle-Espagne. Le territoire s'étendra jusqu'à une importante partie du sud des actuels États-Unis (notamment laCalifornie, l'Arizona, leNouveau-Mexique et leTexas). Les principales villes mexicaines sont alors créées :Mexico (sur les ruines deTenochtitlán),Guadalajara,Puebla etMonterrey.

En même temps que la colonisation espagnole, des missionnaires arrivent dans le pays pour évangéliser les populations indigènes. Parmi ces évangélisateurs,Bartolomé de las Casas se distingue par son désir de protéger les populations indigènes.

Guanajuato était l'une des villes les plus riches et les plus opulentes de laNouvelle-Espagne.

Dès 1535, l’administration de laNouvelle-Espagne est confiée à unvice-roi. Le premier seraAntonio de Mendoza, nommé parCharles Quint[60].

Pendant cette période, l’Espagne s'est enrichie grâce à la découverte et à l'exploitation desmines d'argent mexicaines, parmi les plus riches du monde, dont le produit transite viaAnvers, première place financière mondiale, pour permettre d'importer des biens de l'Inde, où les marchands sont friands d'argent-métal. Les Espagnols implantent aussi la culture de la canne à sucre et du café, alors que sur le plan humain, la population amérindienne chuta de 80 %, à cause principalement desépidémies.On estime qu'avant l'arrivée des Espagnols, le Mexique central comptait25 millions d'habitants. Il en restait un million vers 1650[61].

Nouvelle-Espagne après leTraité d'Adams-Onís de 1819 (sans compter les territoires insulaires de l'océan Pacifique).

Les trois siècles de colonisation espagnole (1521 - 1821) coïncident avec la création du Mexique en tant que nation latine, hispanique, catholique et métisse telle que nous le connaissons aujourd’hui[62]. L'architecture, la gastronomie, les fêtes mexicaines et la structure familiale sont encore aujourd'hui largement influencées par ces trois siècles de domination espagnole[réf. nécessaire].

Après les très nombreuses destructions résultant de la colonisation du Mexique, une forme d'art colonial s'est développé à partir duXVIe siècle ; et ce pour plusieurs raisons : contexte humaniste européen et développement des cabinets de curiosités, propagande religieuse, développement d'une élite métisse, explosion d'un commerce intercontinental, etc. Ce phénomène a en outre permis la conservation et la diffusion de nombreuses techniques précolombiennes uniques au monde, comme l'art de la laque mexicaine (technique de collage très différente de la laque asiatique), dupapier d'amate ou celui de la mosaïque de plumes, d'une extraordinaire virtuosité au vu des moyens à la disposition des artisans précolombiens[réf. nécessaire]. De ces très nombreux ouvrages envoyés en Europe pour la délectation des princes et collectionneurs, très peu sont parvenus jusqu'à nous. Quatre tableaux de mosaïques de plumes sont aujourd'hui conservés en France, dont deux datant duXVIe siècle : Le Triptyque de la crucifixion, conservé au Musée national de la Renaissance à Écouen (Val d'Oise)[63], et la Messe de Saint-Grégoire, conservée auMusée des Jacobins d'Auch (Gers)[64].

Les populations indigènes ne furent pas entièrement soumises du fait de la chute de l'empire aztèque, d'autres ne firent que changer de maîtres, les Tlaxcaltèques alliés des Espagnols furent mieux traités et jouirent tout au long de la colonie de privilèges tels que pouvoir monter à cheval. Des nobles indigènes partirent pour l'Espagne où leurs descendants vivent toujours.De très nombreuses révoltes locales eurent lieu durant les trois siècles de la période coloniale[65].

Indépendance

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Article détaillé :Guerre d'indépendance du Mexique.
Article détaillé :Congrès de Chilpancingo.
Prise de l'Alhóndiga de Granaditas par l'armée deHidalgo. Guanajuato, 28 septembre 1810

L'un de précurseurs de l'indépendance du Mexique estMelchor de Talamantes mort emprisonné dans la forteresse deSan Juan de Ulúa en1809. Il est l'auteur de textes où sont exposées les raisons qui devaient, selon lui, amener le pays à son émancipation de la couronne espagnole.

Dans la nuit du 15 au, depuis ce qui est aujourd'hui la ville deDolores Hidalgo, dans leGuanajuato, un Espagnol né au Mexique, le curéMiguel Hidalgo, aujourd’hui héros national, lève, au cri de« Vive laVierge de Guadalupe, viveFerdinand VII, à bas le mauvais gouvernement ! » (c'est-à-dire celui deJoseph Bonaparte, au pouvoir depuis l'invasion de l'Espagne par les Français[66]), une armée hétéroclite et indisciplinée de villageois et d'indigènes pour le rétablissement de Ferdinand VII et contre les juntes espagnoles au service des Français.

Il commence avec succès, mais échoue au Monte de las Cruces, dans sa tentative de prendreMexico, et sera exécuté en 1811.

LeGrito de Dolores deMiguel Hidalgo y Costilla, 16 septembre 1810.

Lescréoles, descendants d'Européens, le plus souvent d'Espagnols, mais nés hors de la métropole espagnole au nombre d'un million enNouvelle-Espagne devenue l'actuel Mexique, sont à la tête desmétis et desmulâtres (qui ensemble sont 1,3 million) et des indigènes (3,6 millions) qui forment la majeure partie des six millions de la population d'alors, mais sont tenus à l'écart du pouvoir politique et économique, les fonctions les plus prestigieuses et lucratives étant réservées aux Espagnols dont le nombre n'était que de 75 000 (peninsulares, nés dans la métropole, que les créoles nomment aussigachupines).

Si leGrito de Dolores est à l'origine du processus d'indépendance du pays, il n'est cependant pas un appel à l'indépendance, mais bien une réaction à la destitution de Ferdinand VII par les Français[67],[68].

Le premier acte d'indépendance est proclamé par lecongrès de Chilpancingo[69], inspiré principalement par les écrits deJosé María Morelos, et a été signé le[70]. Il a été rédigé parCarlos María de Bustamante etAndrés Quintana Roo, et a été intituléActe solennel de la déclaration d'indépendance de l'Amérique septentrionale[70],[71],[72].

L'entrée de l'Armée des Trois Garanties àMexico, 27 septembre 1821

L’Acte de l’Indépendance de l'Empire mexicain sera finalement signé le.

L'Espagne ne reconnaîtra l'indépendance du Mexique que le.

Parmi les éléments déclencheurs du mouvement indépendantiste, figurentla conquête et l’occupation française de l’Espagne, au début duXIXe siècle, par les troupes deNapoléon et le rejet par les créoles de la Nouvelle-Espagne de laConstitution de Cadix jugée par eux anticléricale et trop libérale.

Avec l'indépendance, les Espagnols nés au Mexique purent devenir les maîtres du pays en accédant à toutes les fonctions auparavant réservées aux Espagnols nés en métropole qui furent expulsés en 1829, exception faite de ceux dont les capitaux étaient investis dans les mines et l'agriculture. Néanmoins, bien qu'indépendant, le Mexique demeure fragmenté, entre les nobles, les pauvres, le clergé et les différendscaudillos[16].

En 1821 l'empire est proclamé avecAgustín de Iturbide. Le, le Mexique se dote de la nouvelleConstitution fédérale des États-Unis mexicains (Constitución Federal de los Estados Unidos Mexicanos), adoptant pour son gouvernement la forme derépublique représentative populaire fédérale.

De l'indépendance à la consolidation républicaine

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Intervention espagnole de 1829

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Les troupes espagnoles débarquent près deTampico en, dans une ultime tentative de reconquête du pays, et sont repoussées par les troupes du généralAntonio López de Santa Anna. Celui-ci acquiert un immense prestige par sa victoire, et devient le « Héros de Tampico »[73].

Guerre des Pâtisseries

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Article détaillé :Guerre des Pâtisseries.

En raison des dégâts causés lors des troubles publics liés au chaos de la situation politique dans les années qui suivirent l'indépendance[74], des commerçants français déposèrent des réclamations au baron Deffaudis, ambassadeur français à Mexico ; parmi eux, un pâtissier du nom de Remontel réclama la somme exorbitante de 60 000 pesos en dédommagement du préjudice causé par des officiers à son établissement de Tacubaya (selon les sources, ayant profité d'émeutes pour partir sans payer leurs pâtisseries en 1832, d'où le surnom ironique donné ensuite au conflit par les Mexicains[75], ou ayant occasionné des dégâts à sa boutique en 1828[76],[77]). En 1837, le ministre mexicain des affaires extérieures, Luis G. Cuevas, répondit que le gouvernement n’était pas dans l'obligation d'indemniser ces pertes, étant donné qu'elles étaient la conséquence d'un mouvement révolutionnaire[76]. Le (ou le 21 mars, selon d'autres sources)[74], une flotte de 26 navires de guerre français arriva au large deVeracruz et le gouvernement deLouis-PhilippeIer réclama une somme totale de 600 000 pesos[75], équivalant à l'époque à3 millions de francs or[78] en réparation des pertes subies par ses sujets. Le 27 novembre, les Français bombardèrent la forteresse deSan Juan de Ulúa[76].

Les Français obtinrent des garanties quant au paiement de cette somme et se retirèrent après onze mois de blocus du port de Veracruz. Cela occasionna pour le trésor mexicain une perte, calculée par leJournal des Débats, de 2 200 000 pesos soit11 millions de francs or[79].

Guerre américano-mexicaine

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Article détaillé :Guerre américano-mexicaine.
Prise de Mexico par les troupes américaines.

En 1836, leTexas proclame son indépendance du Mexique. Il sera annexé plus tard par lesÉtats-Unis en 1845. En fait, le Texas décide de rejoindre les États-Unis, mais cela violait le traité de Velasco, signé en 1836, qui spécifiait qu'après l'indépendance le Texas ne pouvait rejoindre l'Union Américaine. En 1846, le Mexique revendique le territoire compris entre lerio Bravo et lerio Nueces. En effet, la limite de la province texane était le rio Nueces situé à 300 km au nord du rio Bravo. Dès lors, la guerre éclate entre le Mexique et les États-Unis et durera de 1846 à 1848.

Les troupes américaines envahissent le pays et l’occupent de 1847 à 1848. Après labataille de Chapultepec, le 14 septembre 1847, les troupes américaines hissent le drapeau américain sur le Palais National : la ville de Mexico est occupée. Sous le contrôle deWinfield Scott, ses troupes exécutent de nombreux soldats d'origine irlandaise dubataillon Saint Patrick, déserteurs de l’US Army, qui collaboraient avec la résistance mexicaine face à l’occupant[80],[81].

La guerre se termine par la signature en 1848 dutraité de Guadalupe Hidalgo, par lequel le Mexique reconnaît le rio Bravo comme sa frontière avec le Texas. De plus, le Mexique cède plus de 40 % de son territoire aux États-Unis, soit près de 2 000 000 km2. Les États deCalifornie,Nouveau-Mexique,Arizona,Nevada, Utah, la majeure partie duColorado et le sud-ouest duWyoming représentent les territoires que les États-Unis ont annexés à la suite de la guerre américano-mexicaine. En 1857 est promulguée laConstitution qui règle les institutions politiques mexicaines jusqu'en 1917[réf. nécessaire].

Guerre de Réforme

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Article détaillé :Guerre de Réforme.

Intervention française

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Article détaillé :Intervention française au Mexique.
Exécution de Maximilien[82] (à droite sur la photographie) de Miramón (au centre) et de Mejía. Cette photographie est visible auMusée de la Dynastie àBruxelles.

En 1861, le gouvernement deJuárez décide la suspension du paiement de sa dette extérieure. La France, l’un des créanciers du Mexique, invoque le motif des dettes pour y intervenir militairement avec l’appui de l'ancienne puissance coloniale l’Espagne et de l’Angleterre. Profitant de la guerre civile qui déchire et absorbe les ressources du voisin du Nord,Napoléon III, avec la bénédiction du pape, pensait établir au Mexique un empire « latin » et catholique qui contrebalancerait le pouvoir grandissant des Américains. Des forces maritimes de ces trois pays débarquent à Veracruz, les Espagnols en, les Anglais et les Français en[83]. Après des négociations, le gouvernement mexicain arrive à obtenir des Anglais et des Espagnols leur retrait (Convention de Soledad). La France continue donc seule cette expédition visant à établir un empire catholique et ami au Mexique.

Hormis la premièrebataille de Puebla, gagnée par les forces libérales sous le commandement d’Ignacio Zaragoza, la campagne militaire française est un succès. La Légion étrangère s'y illustra lors du combat du non loin duCerro del Chiquihuite, à Camarón, rebaptisée plus tardVilla Tejeda (diteCamerone en français). Devant l’avancée des forces ennemies appuyées par les conservateurs, le gouvernement deJuárez est contraint de s'éloigner àSan Luis Potosí le puis finalement àPaso del Norte (devenue depuis Ciudad Juárez) près de lafrontière avec les États-Unis. En juin 1863, Mexico tombe sous le contrôle des forces de Napoléon III et de celles des conservateurs mexicains. Le 10 juillet, une Assemblée des Notables à Mexico nommeMaximilien d’Autriche empereur. Il était un des frères deFrançois-JosephIer, empereur d'Autriche. Prince bien intentionné, il déçut souvent les conservateurs par ses idées modernes et libérales, allant jusqu'à demander à Juárez de gouverner avec lui, mais cetHabsbourg imbu d'étiquette commit des maladresses irréparables qui hâtèrent sa chute. Le pays resta peu sûr pour l'envahisseur, une guérilla féroce ne lui laissa aucun repos et épuisa ses forces et son moral, d'autre part les bandits pullulèrent, ce qui ne fit qu'aggraver la situation[84],[85].

Dès la fin de la guerre de sécession en 1865, Juárez trouve auprès desÉtats-Unis, en échange de promesses de concessions sur le territoire mexicain (isthme deTehuantepec), un soutien en armes et en hommes, ainsi que diplomatique (doctrine Monroe). Ce nouvel appui, les succès militaires des républicains, et surtout les menaces de guerre en Europe, forcèrent les troupes françaises à se retirer.L'intervention au Mexique fut un grand échec pour Napoléon III. Le second empire mexicain durera jusqu’en 1867. L’empereur Maximilien est exécuté àSantiago de Querétaro. Durant toute cette période, Benito Juárez n'abandonna jamais le territoire national et continua d'exercer sa fonction de président de la République.

Porfiriat

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Porfirio Diaz.
Article détaillé :Porfiriat.

Héros de la guerre contre leSecond Empire français,Porfirio Díaz devient président du Mexique en 1876.Il hérite d'un pays exsangue, qui depuis 1810 a connu de longues périodes d'instabilité tant économique que politique, des guerres civiles, des interventions étrangères, la perte de la moitié de son territoire.

Après avoir été élu en 1871, Benito Juarez s’éteint en 1872, pavant ainsi la voie pour l’élection de Diaz[86]. Sa présidence dure jusqu'en 1911. Les lois de 1884 et 1896 permettent aux étrangers de posséder le sous-sol, dans le but d'attirer les investisseurs. Ces derniers ont, par conséquent, au vu du manque de capitaux mexicains, la prépondérance quasi totale dans les infrastructures (chemins de fer, ports, télégraphes et téléphones), les mines, le pétrole, le textile, les plantations, l'industrie. Pendant cette période, Diaz applique laConstitution fédérale des États Unis mexicains (1857), dont l'une des conséquences est la concentration des terres aux mains d'une minorité d'investisseurs et de propriétaires terriens. Il entreprend de moderniser le pays au nom dupositivisme.

Pour la première fois de l'histoire du pays lebanditisme a quasiment disparu, les ex-bandits devenant pour la plupart d'entre eux, membres duCuerpo de Policía Rural (es) créé en 1861 parBenito Juárez, les« rurales » usent de l'article 28 de la loi du 25 février 1862 et dont l'usage continuera bien après la révolution de 1910, qui leur donne la possibilité d'abattre les détenus qui tentent de fuir. Les victimes, dont le nombre est estimé pour cette période à 10 000 furent principalement des délinquants de droit commun[87],[88].

Officiellement, Díaz est réélu à chaque élection mais les dysfonctionnements du vote et le mécontentement d'une partie de la bourgeoisie, dont l'un des chefs de file estAquiles Serdán, les villageois dépossédés des terres collectives et dont la Constitution de 1857 ne reconnaît pas de statut légal car celui-ci datait du temps de la colonisation espagnole et avait été reconnu par les gouvernements conservateurs après l'indépendance, (l'exemple type en estEmiliano Zapata), la classe moyenne instruite et désireuse d'accéder au pouvoir et d'obtenir des postes gouvernementaux, laPanique bancaire américaine de 1907, la baisse de moitié des cours de l'argent-métal, la stagnation des salaires réels et une période de sécheresse sont parmi les éléments déclencheurs de larévolution mexicaine. Madero reprendra habilement le vieux slogan de Díaz,« Suffrage effectif, pas de réélection », pour sa campagne politique. Díaz est l'auteur de la phrase« Pauvre Mexique si loin de Dieu et si proche des États-Unis » (1878)[89],[90].

Révolution de 1910

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Article détaillé :Révolution mexicaine.
Emiliano Zapata.

Porfirio Díaz, au pouvoir depuis une trentaine d'années, voulait se présenter à l’élection présidentielle de 1910, de même queFrancisco I. Madero. Díaz fit emprisonner Madero puis le relâcha. Lors de ces élections, Díaz sortit victorieux tandis que Madero ne recueillit que quelques centaines de voix à travers tout le pays.

En mai 1911, après la prise deCiudad Juárez par les troupes maderistes placées sous les ordres dePeppino Garibaldi deJosé de la Luz Blanco (es) et dePascual Orozco et d'un ancien bandit,Francisco Villa, recruté par Madero en échange du pardon de ses crimes et d'un grade de colonel dans l'armée fédérale en cas de victoire, Díaz, qui voulait éviter une guerre civile, préféra partir en exil en France.

La révolution dégénéra alors en une lutte pour le pouvoir entre révolutionnaires. Le présidentMadero (révolutionnaire) fut assassiné parVictoriano Huerta (réactionnaire), lui-même chassé par les troupes dePancho Villa.Zapata fut assassiné en 1919,Venustiano Carranza, le commanditaire de l'assassinat de Zapata, en 1920, et Francisco Villa en 1923, sur ordre d'Álvaro Obregón.

La révolution se terminera officiellement en 1917, date de la nouvelle constitution mexicaine, mais la violence dura jusqu’aux années 1930 (assassinat d'Álvaro Obregón par un fanatique catholique en 1928). Une autre vague de violence suit l'application des mesures de laïcisation contenues dans la Constitution de 1917 et appliquées par le gouvernement dès 1926 : c'est laguerre des Cristeros.

1930-2000 et la domination du PRI

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L'après-révolution

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À la mort d'Obregon,Plutarco Elías Calles devient leJefe máximo de la Revolución (chef suprême de la révolution). En mars 1929, il fonde leParti national révolutionnaire dans le but de contrôler et de surveiller les divers courants politiques et se nomme lui-même à la tête de ce parti. Dans le but d'éviter des conflits entre militaires, il fait nommer président de la République un civil,Emilio Portes Gil, pour la période de 1928 à 1930. Calles dut lutter contre une conjuration de militaires obregonistes (« plan de Hermosillo ») écartés du pouvoir et menés parJosé Gonzalo Escobar (es).

Les années 1930 furent marquées par la présidence autoritaire deLázaro Cárdenas de 1934 à 1940 titulaire duprix Lénine pour la paix qui se proposait de faire du Mexique un pays socialiste par des nationalisations, l'institution d'un plan sexennal imité de l'URSS, puis l'expropriation (nationalisation) pétrolière en 1938, Cárdenas profitant de la baisse du prix du pétrole et de difficultés économiques des compagnies pétrolières étrangères en majorité anglo-néerlandaises et américaines alors au bord de la faillite.Staline et les communistes mexicains dirent alors que les principaux bénéficiaires de cette nationalisation seront les États-Unis car de compétiteur en matière de production le secteur pétrolier commença à dépendre de la technologie et des financements américains, il existe à labibliothèque du Congrès des États-Unis des preuves de l'appui financier du gouvernement de Roosevelt à celui de Cárdenas[réf. nécessaire].

Seconde Guerre mondiale

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Article détaillé :Histoire militaire du Mexique pendant la Seconde Guerre mondiale.

À la suite du torpillage de navires mexicains par des sous-marins allemands, dont les pétroliersPotrero del Llano (1941) etFaja de Oro (1941) en mai 1942, le gouvernement du généralManuel Ávila Camacho déclare que son pays est en état de guerre le avec l'Allemagne, l'Italie et leJapon[91].

L'escadrille mexicaineno 201, composée d'avionsP-47, participa à la guerre contre le Japon et fut envoyée auxPhilippines.

Des Mexicains participèrent aussi au débarquement du 6 juin1944. L'un des plus connus est le pilote de chasse Luis Pérez Gómez abattu le 19 juin 1944. Il repose au cimetière du village deSassy[92].

D'autres participèrent sous l'uniforme américain à labataille des Ardennes. Parmi eux, le sergentJosé Mendoza López (en) qui reçut les plus hautes distinctions militaires desÉtats-Unis pour ses faits d'armes (Medal of Honor etPurple Heart), notamment la neutralisation à lui seul lors d'un combat de plus de cent soldats ennemis.

À noter également que le Mexique fut le seul pays au monde qui protesta officiellement devant laSociété des Nations (discours d'Isidro Fabela du 19 mars1938 contre l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie. En commémoration une place de Vienne porte le nom deMexikoplatz (de).

Domination du PRI

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LeParti révolutionnaire institutionnel (PRI), membre de l'Internationale socialiste, prit son nom actuel en 1946 et dirigea le pays sans interruption jusqu’en2000, date de la victoire du démocrate chrétienVicente Fox, candidat duParti action nationale (PAN) (voir laListe des chefs d'État du Mexique).

En octobre 1968, l’armée ouvre le feu sur des étudiants d’extrême gauche (voirMassacre de Tlatelolco). Plus de trois cents manifestants sont tués et des centaines disparaissent[93]. Les autorités, poussées dans une paranoïa anticommuniste par laCIA américaine, entendaient en finir avec un mouvement où elles voyaient une subversion orchestrée depuis Moscou et La Havane. Alors que la presse mexicaine s'en tient à la version du pouvoir sur de prétendus « affrontements » entre manifestants et soldats, il faut attendre les années 1970 pour que soit admis que les étudiants n'étaient pas armés[94].

De 1960 à 1980, le revenu moyen des Mexicains a presque doublé. Si l’économie avait continué à croître à ce rythme, les Mexicains auraient de nos jours un niveau de vie comparable à celui des Européens[95]. Dans les années 1980, le présidentMiguel de la Madrid impulse une libéralisation de l'économie qui touche plus particulièrement les paysans : les subventions au secteur agricole sont réduites (les aides à la production du café sont quant à elles supprimées), la libéralisation du commerce provoque une hausse des importations qui coule la production locale et la suppression d’importants combinats agricoles font perdre beaucoup d’emplois ruraux. Par ailleurs, le gouvernement libéralise les flux de capitaux, privatise des entreprises publiques et abandonne les politiques industrielles et de développement. Les années 1980 sont considérées comme une « décennie perdue », avec une baisse du revenu par habitant. En 1992, la Constitution est modifiée de façon à autoriser la vente des terres communales[96].

XXIe siècle, entre alternances politiques et violences liées à la drogue

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En 2000Vicente Fox est élu président, mettant fin à70 ans de domination politique duParti révolutionnaire institutionnel (PRI).

Article détaillé :Guerre de la drogue au Mexique.

En 2006,Felipe Calderón (PAN) est leprésident du Mexique après avoir recueilli 35,88 % des suffrages à l’élection présidentielle du 2 juillet 2006 contre 35,31 % pourAndrés Manuel López Obrador (PRD) et 22,27 % pourRoberto Madrazo (PRI)[réf. nécessaire]. Il engage uneguerre contre les cartels de la drogue qui déstabilise lescartels de la drogue et cause plus de 100 000 morts et disparus en quelques années.

En juillet 2012, le PRI revient au pouvoir avec la victoire d'Enrique Peña Nieto aux élections présidentielles. Avec près de 38 % des suffrages, il devance le candidat duPRD Andrés Manuel López Obrador (31 %), ainsi que la démocrate centriste Josefina Vazquez Mota du Parti d'action nationale (PAN ; près de 25 %). En juillet 2018, leMouvement de régénération nationale (Morena) accède pour la première fois au pouvoir avec l'élection d'Andrés Manuel López Obrador (53 % des suffrages)[97].

Le, le Mexique rompt sesrelations diplomatiques (es) avec l'Équateur aprèsl'intrusion policière dans l'ambassade du Mexique àQuito, enÉquateur, pour arrêter un ancienvice-président équatorien,Jorge Glas, condamné à six ans de prison pourcorruption, qui y avait trouvé refuge[98],[99],[100],[101].

Politique et administration

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Article détaillé :Politique au Mexique.

Le Mexique est unerépubliquefédérale composée de32 États. Son régime politique est de type présidentiel. La séparation des trois pouvoirs (exécutif,législatif etjudiciaire) est garantie par laConstitution de 1917.

Pouvoir exécutif

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Claudia Sheinbaum.

Le chef de l’exécutif est leprésident des États-Unis mexicains, élu pour une période de six ans, non renouvelable, ausuffrage universel direct à un seul tour et à la majorité relative. Il n’y a pas de Premier ministre. Le président nomme et révoque les ministres, le procureur général, les ambassadeurs et les consuls généraux. En cas de démission ou de décès, leCongrès désigne un président provisoire, intérimaire ou de substitution selon le cas. Le président peut émettre des décrets dans le domaine économique et financier grâce aux pouvoirs que lui délègue leCongrès[102],[103].

Le 8 août 2024, le présidentAndrés Manuel López Obrador refuse la demande de l'Ukraine de détenir Vladimir Poutine s'il défie un mandat d'arrêt international et assister à l'inauguration présidentielle du Mexique en octobre[104].

Depuis le, la présidente du Mexique estClaudia Sheinbaum. Elle est la première femme à occuper ce poste[105].

Pouvoir législatif

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LeCongrès est divisé en deux chambres :

  • LeSénat : Les sénateurs sont élus tous les6 ans. Le Sénat compte128 sénateurs, soit quatre sénateurs par entité fédérative. En2000, le Sénat était dominé par lePRI avec60 sièges, suivi duPAN avec 46 et enfin 15 pour lePRD. Le reste des sénateurs sont indépendants ou appartiennent à des partis minoritaires[réf. nécessaire]. À la suite desélections de juillet 2006, le Sénat a vu le poids duPAN et duPRD s’accroître au détriment duPRI. LePAN devient donc la première force politique avec53 sénateurs, suivi par lePRD avec 37 à égalité avec lePRI. Néanmoins, lePAN n’a pas la majorité absolue au Sénat[réf. nécessaire].
  • LaChambre des députés : les députés sont élus au suffrage universel direct tous les3 ans. La Chambre compte 500 représentants. Trois cents députés sont désignés par les circonscriptions électorales et les deux cents autres sont élus au suffrage proportionnel à travers tout le pays. Les200 sièges désignés de façon proportionnelle ont été créés pour permettre aux petits partis d’accéder plus facilement à la Chambre. En 2003, la composition de la chambre était de223 sièges pour lePRI, 148 pour lePAN, 97 pour lePRD. LePAN n’ayant pas de majorité à la chambre, il ne peut voter une loi sans l’appui des autres partis politiques. À la suite desélections de juillet 2006, lePRI a perdu des députés au profit duPAN et duPRD[réf. nécessaire]. Les élections de juillet 2009 ont vu le retour duPRI, qui en obtenant237 sièges redevient la première force parlementaire du pays, le parti présidentielPAN recule avec143 députés, ainsi que lePRD qui ne conserve que71 sièges[106]. À partir de 2019, leMouvement de régénération nationale dispose d'une majorité parlementaire. AvecAndrés Manuel López Obrador à sa tête, ce parti est considéré comme étant de gauche modérée[107].

En effet, lePAN était devenu[Quand ?] la première force politique à la Chambre des députés avec207 sièges, suivi par lePRD avec160 sièges, et en3e position par lePRI avec seulement119 sièges. Néanmoins, lePAN sans majorité absolue à la Chambre des députés a dû obtenir l’appui de l’opposition pour faire voter une loi[réf. nécessaire]

Depuis 1997, leCongrès joue un plus grand rôle puisque l’opposition obtint plus de sièges grâce à la désignation de200 sièges de députés élus à la proportionnelle.

Entités fédératives

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Article détaillé :États du Mexique.

Constitutionnellement le Mexique est composé de 32 entités fédératives ayant toutes leur propre constitution[108],[109], dont 31 sont des États ; l'exDistrito Federal (district fédéral), devenu « Ciudad de México », est la32e entité fédérative du pays, sans avoir le statut d'État ni celui de ville[110].

  1. Aguascalientes
  2. Basse-Californie
  3. Basse-Californie du Sud
  4. Campeche
  5. Chiapas
  6. Chihuahua
  7. Coahuila
  8. Colima
  9. Durango
  10. Guanajuato
  11. Guerrero
  12. Hidalgo
  13. Jalisco
  14. Mexico
  15. Michoacán
  16. Morelos
  17. Nayarit
  18. Nuevo León
  19. Oaxaca
  20. Puebla
  21. Querétaro
  22. Quintana Roo
  23. San Luis Potosí
  24. Sinaloa
  25. Sonora
  26. Tabasco
  27. Tamaulipas
  28. Tlaxcala
  29. Veracruz
  30. Yucatán
  31. Zacatecas
  32. Ciudad de México

Féminisation du personnel politique

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En 2018, l’élection d’Andrés Manuel López Obrador a contribué à une forte féminisation du personnel politique. Ainsi, le gouvernement, qui ne comptait que quatre femmes sur trente membres sous la présidence d’Enrique Peña Nieto, est dorénavant paritaire pour la première fois au Mexique. D'autre part, la Chambre des députés comporte désormais241 femmes sur ses500 membres ; elles étaient 114 dix ans auparavant. Quant à la chambre haute, elle compte63 femmes et65 hommes[111].

Population et société

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Démographie et urbanisme

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Article détaillé :Démographie du Mexique.
Article détaillé :Mexicains.
Taux d'excédent naturel
Population mexicaine

Pendant tout leXIXe siècle, la population du Mexique a seulement doublé. Cette tendance continuera pendant les deux premières décennies duXXe siècle. En 1920, on assiste à une perte de deux millions d’habitants qui peut s’expliquer par larévolution mexicaine entre 1910 et 1920[112].

Letaux de croissance de la population s’est fortement accéléré entre 1930 et 1980, avec des chiffres supérieurs à 3 %. La population mexicaine doublait tous les vingt ans et à ce rythme on estimait que le Mexique compterait120 millions d'habitants en 2000. Le gouvernement fédéral créa alors leConseil national de la population (CONAPO), avec pour mission d’établir des politiques de contrôle de la natalité et réaliser des études sur la population du pays. Ces mesures furent positives et le taux de croissance de la population baissa jusqu’à 1,6 % sur la période 1995-2000.

En 2024, avec une population estimée à environ 130 millions d'habitants, le Mexique se classe audixième rang mondial des pays les plus peuplés[8] : les projections du CONAPO de 2019 évaluaient la population mexicaine à 131 715 027 habitants au début de l'année 2024[113], celles de laCIA à 129 875 529 habitants en 2023[8], et celles de l'ONU entre environ 128 414 000 et 129 440 000 début 2024[114].

L'espérance de vie est passée de 33,9 ans en 1930 à 75,5 ans en 2022[115]. On estime donc que le Mexique est rentré dans la dernière phase detransition démographique.

L'âge moyen s'élève à 29 ans (en 2025) et devrait augmenter[116]. La question du vieillissement de la population (la part de personnes agées de plus de 60 ans devrait passer de 14,3 % en 2025 à plus de 20 % en 2030) représente un défi dans un pays où le système de santé est sous-financé et où le régime de retraite individuelle par capitalisation, géré par des fonds de pension privés appelés « Afores », verse des pension très basses[116].

Taux d'excédent naturel total de la population (chiffres 2005) :

Le solde migratoire est traditionnellement négatif et s’élève à plus de 450 000 Mexicains par an. Les États-Unis restent la première destination.

Même si aujourd’hui le Mexique a une population jeune (seulement 5,6 % de la population a plus de65 ans), le vieillissement de la population a commencé et s’accélérera dans les prochaines années[117].

Exode rural et urbanisation

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Article détaillé :Liste de villes du Mexique.
Principales zones métropolitaines du Mexique lors du recensement de 2020
RangNomÉtatPop.RangNomÉtatPop.
1MexicoMexico-Hidalgo21 815 53311San Luis PotosíSan Luis Potosí1 243 980
2GuadalajaraJalisco5 268 64212MéridaYucatán1 316 088
3MonterreyNuevo León5 341 17113MexicaliBasse-Californie1 049 792
4Puebla-TlaxcalaPuebla-Tlaxcala3 199 53014AguascalientesAguascalientes1 140 916
5Toluca de LerdoMexico2 353 92415CuernavacaMorelos1 028 589
6TijuanaBasse-Californie2 157 85316AcapulcoGuerrero852 622
7LeónGuanajuato2 139 48417TampicoTamaulipas927 379
8Ciudad JuárezChihuahua1 512 45018ChihuahuaChihuahua988 065
9TorreónCoahuila-Durango1 434 28319SaltilloCoahuila1 031 779
10Santiago de QuerétaroQuerétaro1 594 21220MoreliaMichoacán988 704

Au début duXXe siècle, près de 90 % de la population vivait dans les zones rurales. Lors du recensement de 1960 la population urbaine devient majoritaire pour la première fois avec 50,6 % de la population mexicaine vivant dans les villes et grandes agglomérations. Le nombre de personnes qui habitait dans leur État natal était en 1895 de 96,6 % alors qu’en 1950 plus de 80 % des Mexicains habitaient dans un autre État que celui où ils sont nés.À travers ces chiffres on peut se rendre compte du phénomène de développement industriel des moyennes et grandes agglomérations mexicaines et l’exode rural qui y est lié. Aujourd’hui les Mexicains continuent à être très mobiles à l’intérieur du pays notamment entre les différentes agglomérations. Néanmoins, on peut considérer que l’exode rural massif des décennies précédentes fait partie du passé.

Les entités fédératives qui concentrent la plus grande partie de la population mexicaine sontMexico, l'État de Mexico,Jalisco,Nuevo León,Puebla etVeracruz.

L'aire urbaine de Mexico, avec plus de 23,2 millions d'habitants, se classe deuxième au rang mondial fin 2012, après celle deTokyo (37,7 millions d'habitants) et devantSéoul (22,6 millions d'habitants)[118].Guadalajara etMonterrey sont respectivement les deuxième et troisième grandes villes du pays avec chacune plus de trois millions d’habitants.

Indigènes et émigration mexicaine

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Article détaillé :Indigènes du Mexique.
Principaux groupes autochtones au Mexique
GroupePopulation
Nahuas2 445 969
Mayas (Yucatèques)1 475 575
Zapotèques777 253
Mixtèques726 601
Otomis646 875
Totonaques411 266
Tzotzils406 962
Tzeltal384 074
Mazahuas326 660
Mazatèques305 836
Source : CDI (2000)[119]

Le Mexique, avec environ128 millions d'habitants en 2020, est le pays hispanophone le plus peuplé, largement devant l'Espagne, et le troisième pays le plus peuplé du continent américain après les États-Unis et le Brésil. Au niveau mondial c’est le dixième pays le plus peuplé après laChine, l'Inde, lesÉtats-Unis, l'Indonésie, leBrésil, lePakistan, leNigeria, leBangladesh et laRussie.

La population qui parle les langues indigènes (unique critère retenu par l’INEGI pour désigner la population indigène) passa de 17 % en 1895 à seulement 7 % en 2000. Néanmoins en nombre absolu elle a crû en passant d'un million en 1895 à sept millions en 2000. Les spécialistes[120] s'accordent pour dire qu’il y a plutôt 12,7 millions d’indigènes qui parlent ou non une langue indigène au Mexique. Jusqu'en 1980, les populations indigènes émigraient en direction des métropoles régionales proches de leur lieu de naissance, mais, à partir des années 1990, l'émigration indigène se fit massivement en direction desÉtats-Unis. Les salaires plus élevés aux États-Unis alimentaient inlassablement le flux de l'émigration. Les États-Unis ont entrepris de renforcer leur frontière avec le Mexique et des murs sur la frontière ont été installés en différents endroits à partir de 1996.

Les États-Unis sont le pays où vivent le plus de Mexicains après le Mexique.Il se dit queLos Angeles, la plus grande ville de Californie est aussi la deuxième ville mexicaine pour ce qui est de la population car le nombre d'immigrés et de descendants de Mexicains dépasse largement les quatre millions de personnes qui vivent àGuadalajara[réf. nécessaire] plus grande ville du Mexique. La présence des Mexicains de l’autre côté duRío Grande commence lors de l’annexion par les États-Unis d’immenses territoires mexicains. Ainsi un certain nombre de Mexicains se trouvèrentde facto en territoire américain mais gardèrent leurs coutumes et leur langue. L’État duNouveau-Mexique illustre bien cela. À ce nombre, il faut ajouter le nombre important debraceros qui partirent vivre aux États-Unis, parfois temporairement grâce à un accord laboral entre les gouvernements deWashington et deMexico. Les dernières crises économiques du Mexique ont favorisé l’émigration vers le nord et on estime qu’au début duXXIe siècle près de38 millions de Mexicains ou descendants de Mexicains vivent aux États-Unis. La grande partie de ceux-ci se situe enCalifornie, auTexas et auNouveau-Mexique. On compte aussi de nombreux citoyens mexicains dans l'Union européenne, surtout en Espagne et en Allemagne. La Suisse compte de nombreux binationaux qui occupent souvent des postes de haute qualification professionnelle.

Langues

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Articles détaillés :Langues au Mexique,Langues mayas etNahuatl.
Principales langues autochtones en 2015[121]
Mapa de lenguas de México
LanguePers.
Nahuatl1 725 620
Maya yucatèque859 607
Tseltal556 720
Mixtèque517 665
Tzotzil487 898
Zapotèque479 474
Otomi307 928
Totonaque267 635
Mazatèque239 078
Ch'ol251 809
Huastèque173 765

La Loi générale des droits linguistiques des peuples autochtones de 2003 concède le statut de « langue nationale » à l'espagnol et aux langues autochtones. Même s'il n'existe pas de déclaration constitutionnelle qui fasse de l'espagnol la langue officielle, c'est celle-ci qui est utilisée pour tous les documents officiels et est parlée par plus de 99 % des Mexicains. Selon le recensement de 2015 au Mexique, les langues autochtones sont parlées par 7 382 785 personnes de3 ans et plus, soit plus de 6 % des Mexicains ; parmi ceux-ci, 12,32 % ne parlent pas l'espagnol[122], soit moins de 1 % de la population totale. Aussi, avec les échanges très importants avec les États-Unis, environ 5 % des Mexicains parleraient couramment l'Anglais en seconde, ou troisième langue.

Les deux langues autochtones les plus parlées sont :

  • Lenahuatl avec plus de 1,7 million de personnes. Cette langue est principalement parlée dans le centre du Mexique. Elle était utilisée au sein de l'empire aztèque.
  • Lemaya (yucatèque) avec plus de 800 000 personnes. Il est parlé dans lapéninsule du Yucatán.

D'autreslangues mayas sont également parlées : letzotzil, letseltal et lech'ol avec quelques centaines de milliers de locuteurs chacune, essentiellement dans leChiapas. Ces langues sont apparentées aux différents dialectes du maya classique oriental que l'on retrouve sur les monuments et codex de lacivilisation maya.

L'origine des langues autochtones remonte à plus de cinq millénaires. De l'époque dite classique (entre 300 et 800 ap. J.-C.) à la conquête espagnole, certaines de ces langues (en particulier le maya classique oriental et lenahuatl) furent écrites sur des bâtiments, de la poterie et des codex, grâce à un système d'écriturehiéroglyphique. Ces langues ont eu une grande importance tout au long de l'histoire et la culture mexicaine. Ainsi, le nom du pays pourrait trouver son origine dans la langue nahuatl.

De nombreux mots espagnols sont d'origine amérindienne, par exemple[123] :

  • cenote, un puits naturel des massifs calcaires (du mayadz'onot, passé en français) ;
  • tlapalería, magasin d'articles de bricolage (du nahuatltlapalli et du suffixe -ería) ;
  • tianguis, marché ouvert (du nahuatltianquiztli) ;

sans compter les nombreux produits de l'échange colombien.

De fortes communautés anglophones représentent 50 % de la population de villes telles queSan Miguel de Allende,Chapala etTaxco.

Chipilo, une ville de l'État de Puebla, est peuplée de descendants de vénitiens où 33 000 personnes y parlent toujours levénitien.

Lesmennonites des États deChihuahua,Zacatecas etDurango parlent encore lebas saxon. Ils sont 75 000 si l'on y ajoute ceux des communautés deTamaulipas et deCampeche.

Religion

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Article détaillé :Religion au Mexique.
Religion au Mexique (2014)[124]
ReligionPourcentage
Catholicisme81 %
Protestantisme9 %
Sans religion7 %
Autres3 %

Le Mexique est un payslaïque. Les Mexicains sont très majoritairementcatholiques.

Lesyncrétisme entre les traditions religieuses européennes et préhispaniques indigènes (et, dans une moindre mesure, africaines) y est fréquent, surtout dans les populations rurales[125]. Il se manifeste notamment dans le culte très populaire deNotre-Dame de Guadalupe (qui est le plus répandu au Mexique)[126], celui de laSanta Muerte, les traditions dujour des morts, lasanteria (qui n'est pas traditionnelle au Mexique mais d'introduction récente par des émigrés cubains) et dans les rituels de nombreux groupes d'origine indigène[127],[128],[129].

La politique anticléricale, due à la Constitution de 1917, a pris fin en1991 avec l’adoption d’amendements constitutionnels qui accordent un statut légal aux institutions religieuses et autorisent notamment l’organisation d’écoles paroissiales.

  • Notre-Dame de Guadalupe, sainte patronne du Mexique.
    Notre-Dame de Guadalupe, sainte patronne du Mexique.
  • Santuario de Nuestra Señora de Zapopan.
    Santuario de Nuestra Señora de Zapopan.
  • Cathédrale de Mexico.
    Cathédrale de Mexico.
  • Notre-Dame de Zapopan.
    Notre-Dame de Zapopan.

Éducation

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Article détaillé :Université au Mexique.
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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?

Le Mexique a fait d’importants progrès au niveau éducatif ces deux dernières décennies. En 2004, letaux d’alphabétisation était de 92,2 % et celui des jeunes de 15-24 ans de 96 %. L’enseignement primaire et secondaire (9 ans) est gratuit et obligatoire. Même si plusieurs programmes d’éducation bilingue existent depuis les années 1960 pour les communautés indigènes, c’est depuis la réforme constitutionnelle à la fin des années 1990 qui permet véritablement leur essor avec des manuels scolaires écrits dans une douzaine de langues indigènes.[réf. nécessaire]Aujourd’hui la grande majorité des indigènes sont bilingues (12 % des hommes et près de 21 % des femmes ne parlant pas espagnol en 2005)[130].

En 1970, le Mexique fut le deuxième pays au monde (après l'Australie) à mettre en place un système d’enseignement à distance. Les écoles qui utilisent ce système sont appeléestélécollèges. La diffusion de ce système s’étend aussi à certains pays d’Amérique centrale, à la Colombie et même à certains États du Sud des États-Unis.

Les trois universités publiques mexicaines les plus connues sont l’université nationale autonome du Mexique (UNAM) fondée en 1551, l'université autonome métropolitaine (UAM) et l’Institut polytechnique national (IPN) qui ont un grand prestige dans toute l’Amérique latine. Les quatre principales universités privées de reconnaissance internationale sont l’Institut technologique d’études supérieures de Monterrey (ITESM) qui est souvent désigné comme leTEC de Monterrey, l’Institut technologique autonome de Mexico (ITAM), l’université Anáhuac (ANAHUAC) et son réseau d'universités affiliées (Espagne, Italie, et Chili) et l'université ibéro-américaine. Ces universités ont connu une croissance importante et ont su nouer des partenariats avec des universités étrangères prestigieuses.

Système de santé

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L'Institut mexicain de sécurité sociale (es) qui est l'organe étatique chargé de la santé publique est particulièrement affecté par la corruption et le sous-investissement. La crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 en 2020 a mis en exergue ces problèmes. Le gouvernement mexicain reconnait un « désastre », faisant état de graves irrégularités dans l’achat de fournitures et de médicaments, des professionnels sans formation adéquate, de nouveaux hôpitaux jamais achevés, des patients abandonnés à la mort faute de soins. Devant l’urgence, des hôpitaux militaires ont été réquisitionnés, tandis que les autorités ont fait appel à desmédecins cubains pour assurer le fonctionnement de certaines unités de soins intensifs dans les zones les plus touchées[131].

Dans les régions concernées par les séismes de 2017, des hôpitaux sont restés en ruine, les budgets alloués à leur reconstruction s'étant évaporés. Au début du mois de mars 2020, le présidentAndrés Manuel López Obrador, en fonction depuis décembre 2018, a lancé de graves accusations contre ses prédécesseurs, en évoquant « des politiciens qui vendaient des médicaments ou protégeaient les distributeurs », multipliant par dix le prix de certains produits[131].

Le système d’achat public de médicaments a été réorganisé en 2019 et les accords avec les fournisseurs suspectés de corruption suspendus, mais ces mesures ont favorisé des pénuries de traitements vitaux, certains distributeurs jouant la carte du boycott. Le système de santé a par ailleurs connu une privatisation rampante : l’investissement privé dans le secteur de la santé s’est envolé, tandis que le Mexique consacre à présent moins de 6 % de son PIB aux dépenses de santé. PourHugo López-Gatell Ramírez, responsable de la lutte contre le Covid-19, « contrairement à ce que suggérait l’optimisme des administrations précédentes, notre système a accumulé au cours des trois ou quatre dernières décennies un énorme retard sur des aspects fondamentaux pour garantir le droit à la protection de la santé »[131].

L’avortement est interdit dans la plupart des États du Mexique, hormis à Mexico depuis 2007 et dans l’État de Oaxaca depuis 2019. Ailleurs, une femme qui avorte peut risquer plusieurs années de prison[132]. Les femmes vivant dans des états où l'avortement est criminalisé peuvent avoir recours à un juge afin que leur demande soit réexaminée. Le juge peut donner l'ordre que l'avortement soit pratiqué[133].

Forces armées

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Les effectifs totaux des forces armées sont estimés en2008 à 192 000 hommes et femmes :

  • L'Armée de Terre (Ejército Mexicano) : plus de 140 000.
  • La Marine (Armada de México) : environ 38 000.
  • L'Armée de l'Air (Fuerza Aérea Mexicana) : environ 8 000.

Les forces armées dépendent du Secrétaire de la défense nationale pour les armées de terre et de l'air, La marine dépendant elle du secrétaire de la marine.

Le président de la République en est le chef suprême[134].

Criminalité

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Article détaillé :Corruption au Mexique.

Le Mexique compte parmi les pays ayant untaux d'homicides volontaires les plus élevés du monde[135]. En 2017, le pays est considéré comme le deuxième pays le plus meurtrier au monde par l'International Institute for Strategic Studies (IISS), avec 23 000 meurtres commis pendant l'année 2016[136]. Les enlèvements n'ont cessé d'augmenter depuis les années 1980[137] (1 583 enlèvements recensés par le gouvernement en 2013[138]). Chaque jour, 1 200 Mexicaines sont agressées et sept sont assassinées[139].

Lutte contre la criminalité
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Article détaillé :Guerre de la drogue au Mexique.
Arrestations par l'armée mexicaine dans le Michoacán, en 2007.

L'histoire du crime organisé remonte à la fin des années 1960. Pendant laguerre du Vietnam, le Mexique est devenu le premier fournisseur de l'armée américaine pour les substances tirées de l'opium et utilisées en pharmacie. Cette situation a ouvert la voie à la naissance aux États-Unis d'un marché clandestin de la drogue. Dans les années 1980-1990, lescartels de Colombie ont donné un rôle important au Mexique, devenu la route empruntée le plus souvent pour envoyer la drogue aux États-Unis. Peu à peu, les cartels mexicains ont pris leur indépendance des gangs colombiens et sont devenus particulièrement puissants[140].

La lutte contre les activités des narcotrafiquants constitue une préoccupation majeure au Mexique. Le présidentFelipe Calderón, au pouvoir entre 2006 et 2012, avait décidé d'engager les forces militaires dans le combat contre les cartels de la drogue et a défini le combat contre ces gangs comme l'une des priorités de son administration. Cependant, le bilan de Calderón a été mitigé. Entre 2007 et 2011, les violences liées aux narco-trafiquants ont fait plus de 55 000 morts au Mexique[141], notamment dans les villes du nord du pays. L'Institut national de statistiques et géographie avance des chiffres bien plus élevés en 2012 : 27 199 homicides ont été enregistrés en 2011 et pour les années 2007-2011, le total s'élèverait à 95 632 assassinats[142]. En 2019, le nombre de morts dues à la décision en 2006 de Felipe Calderón de « militariser » la réponse des autorités s'élève à plus de 230 000 morts, sans compter les dizaines de milliers de disparus[140].

En 2013, durant la présidence de Peña Nieto, le Mexique a enregistré une baisse de 17 % du nombre d'assassinats[143]. Entre décembre 2012 et avril 2013, les homicides ont baissé de 18 %, ce qui représente 2 000 morts en moins sur cette période[144]. Les six premiers mois du mandat de Nieto ont ainsi été marqués par une baisse de près de 20 % des décès liés au crime organisé[144]. Le 22 août 2014, le président met sur pied unenouvelle gendarmerie nationale dont les missions sont principalement axées sur la répression des bandes criminelles[145],[146]. Il s'est aussi illustré par un fait d'envergure : l'arrestation en 2013 de Miguel Treviño, le chef des Zetas, le gang le plus puissant et le plus violent du Mexique[147],[148].

La ville deCiudad Juárez, après être devenue la capitale mondiale du crime, a enregistré en 2011 une baisse de près de 60 % de son nombre d'homicides[149]. Malgré ces efforts, le Mexique a connu selon l'IISS une augmentation de 11 % des homicides entre 2015 et 2016[136]. Selon les chiffres officiels, l'année 2017 est la plus meurtrière en deux décennies avec 28 711 homicides[150]. Selon des statistiques portant sur l'année 2017, 75 % des homicides au Mexique seraient imputables au crime organisé[151].

Certains experts estiment que« l'économie mexicaine a besoin de l'argent [que génère] la drogue ». Selon Ricardo Ravelo, les parrains mafieux et les grands barons contrôleraient plus de 70 % des 2 200 villes du pays[141]. En réalité, s'il est vrai que certains cartels disposent d'une influence sur le pouvoir politique, les chiffres révèlent que la situation n'est pas aussi simpliste[152]. Les chiffres montrent ainsi que l’activité mafieuse ne pèse pas très lourd sur le dynamisme économique du Mexique, pesant à peine 2 % du PIB du pays. Le plus grand pays hispanophone de la planète dispose en effet de bien d'autres atouts pour être indépendant des simples revenus du trafic. L'économie du Mexique est la quatorzième plus importante de la planète : le pays est premier producteur mondial d’argent, le septième de pétrole, le quatrième de gaz, le dixième d’or et est classé parmi les plus grands producteurs mondiaux de l'alimentaire (café, sucre, maïs, etc.).

Le Mexique enregistre 33 341 assassinats en 2018, soit un nouveau record. Cette augmentation du nombre d'assassinats est due à des politiques sécuritaires défaillantes et des inégalités croissantes[153]. Ce record est à nouveau battu en 2019 avec 35 588 homicides dont 1 006 « féminicides ». De plus, près de 5 000 personnes ont disparu au Mexique en 2019 et n'ont pas été retrouvées[154].

Prévu pour 170 000 détenus, le système pénitentiaire mexicain en accueille près de 210 000 en 2020. Au total, 63 % des prisons ne respectent pas les normes d’hygiène, selon la Commission mexicaine des droits de l’homme[155].

En juillet 2021, le présidentAndrés Manuel López Obrador alloue50 milliards de pesos (environ 2,5 milliards de dollars américains) de crédits supplémentaires à laGarde nationale du Mexique[156].

En44 mois de gouvernement Obrador, le nombre total des morts violentes s'élève à 127 162, dont 3 612féminicides, le bilan étant de 2 670 pour le mois de juin 2022 et de 2 679 pour juillet 2022. Malgré cela, il s'agit du mois de juillet le moins violent des cinq dernières années[157]. En mars 2021, le chef du commandement nord des États-Unis, Glen VanHerck, estime que 30 à 35 % du territoire mexicain sont contrôlés par les cartels[158].

Les statistiques de l'INEGI font état d'une perception en hausse de l'insécurité dans la plupart des entités fédératives mexicaines pour ce qui est de l'année 2025[159]

Économie

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Article détaillé :Économie du Mexique.

Agrégats macroéconomiques

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Article connexe :Liste des pays par PIB nominal par habitant.

Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) :

En 2018, 48 % de la population vit dans la pauvreté et 1 % des plus riches concentrent 36 % de la richesse nationale[161]. Plus de trois millions d'enfants sont contraints de travailler en raison de la pauvreté de leur famille[162].

La corruption représente un défi majeur pour l’économie mexicaine : d'après des études de laBanque mondiale, la corruption politique et économique pourrait représenter 9% du PIB[163].

Quelque 60 % des actifs travaillent dans l'économie informelle, et 15 % aux États-Unis. Ces derniers absorbent 80 % des exportations mexicaines, ce qui place le pays latino-américain dans une situation de dépendance extrême qui le contraint bien souvent à accepter les exigences de Washington[164].

La pauvreté, qui avait augmenté durant la décennie 2008-2018, connait une baisse historique entre 2018 et 2024 sous la présidence d'Andrés Manuel López Obrador, passant de 42 % à 29,6 % de la population, principalement en raison de l’augmentation substantielle du salaire minimum et dans une moindre mesure aux politiques d'aide sociale[165].

Pétrole et gaz naturel

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Même si le pétrole ne représenteaujourd’hui[Quand ?] qu’une partie des exportations mexicaines, les ressources financières dégagées parPemex financent 30 % du budget de l’État. Cette situation a permis aux Mexicains de bénéficier d’une certaine clémence fiscale. En effet, le Mexique est le pays de l’OCDE et de toute l’Amérique latine dont le ratio recette fiscale / PIB est le plus faible (entre 15 et 17 % contre une moyenne de 30 % pour les pays de l’OCDE)[réf. nécessaire].

Secteur primaire

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Barils detequila.

Lesecteur primaire représente 4 % duPIB et emploie 18 % de lapopulation active.

  • Agriculture : caractérisée par une faible productivité, elle a dû s’adapter à la forte concurrence induite par l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) signé avec lesÉtats-Unis et leCanada. Le pays a développé desfilières agricoles notamment dans lesavocats[réf. nécessaire]. Les principales exportations (chiffres de 2009 en millions de dollars) sont : tomates (896), piments (515), bovins (455), crevettes (355), courgettes et concombres (293), melons, pastèques et papayes (282)[167].
  • Mines : le Mexique produit de nombreux métaux, principalement de l’argent, dont il est en 2014 le premier producteur mondial[168].
  • Pêche et faune marine.

Secteur secondaire

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L’industrie représente 26,5 % duPIB (2004) et emploie 24 % de lapopulation active.

  • Industrie lourde : dans des secteurs comme leciment, leverre et l’acier. Le Mexique compte de nombreux groupes dont quelques-uns ont une dimension internationale :Cemex,Vitro, Grupo Alfa, Metalsa, Tamsa.
  • Bière : le Mexique compte une importante industrie de la bière avec des marques connues telles que Bohemia[169],Corona,Sol,Tecate, Superior, ouDos Equis[170]. Deux groupes principaux se partagent le marché :Grupo Modelo etCervecería Cuauhtémoc Moctezuma, mais il existe d'autres brasseries moins importantes, ainsi que de nombreuses brasseries artisanales.
  • Production automobile : le Mexique compte une unique marque nationale,Mastretta, qui produit en petite série une voiture de sport[171]. Le pays est néanmoins le huitième producteur mondial à fin 2011[172],[173] (voitures, véhicules utilitaires, camions, bus, etc., confondus) et quatrième exportateur mondial en2012[174]. En effet, le Mexique attire les grands groupes commeFord,General Motors,Volkswagen,Nissan,Daimler Chrysler,Fiat,Renault,Toyota, et bientôtHonda etMazda[174], grâce à sa main d'œuvre bon marché[173], sa proximité géographique avec les États-Unis (64 % des exportations[173]) et le Canada (7 %[173]) et l'Accord de libre-échange nord-américain (NAFTA). En 2004 le secteur employait environ 600 000 personnes.
  • NTIC : le secteur des nouvelles technologies connaît un fort développement au Mexique et en particulier dans la région deGuadalajara. Devenue la vitrine du Mexique en tant que ville des nouvelles technologies, Guadalajara est considérée comme laSilicon Valley mexicaine. Les groupes commeIBM,Hitachi,HP,Intel ouSiemens investissent massivement dans la région.

Secteur tertiaire

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Une plage d'Acapulco (Guerrero).
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Lesecteur tertiaire représente 69,5 % duPIB et emploie 58 % de lapopulation active[réf. nécessaire].

Le, le Mexique a annoncé un plan d'investissement de14 milliards de dollars en coopération avec le secteur privé pour stimuler l'économie touchée par lapandémie de COVID-19 grâce à des projets d'infrastructure[176].

Depuis la signature de l’ALENA

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L'édifice de laBanque du Mexique.
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En, le Mexique, le Canada et les États-Unis signent l’Accord de libre échange d’Amérique du Nord (ALENA) créant ainsi la plus vaste zone de libre-échange du monde. L’ALENA a fortement transformé le Mexique qui passa d’une politique économique marquée par son fortprotectionnisme à une politique économique basée sur lelibre-échange et l’insertion dans l’économie mondiale. L’année même de la mise en application de l’ALENA, le Mexique connut une gravecrise économique marquée par une fortedévaluation dupeso. Les raisons de cette crises sont multiples : adaptation imposée du tissu économique à ce nouvel environnement économique,politique monétaire.

En 2008, la dette extérieure ne représentait plus que 8 % du PIB contre 50 % en 1993. Le pourcentage de la dette publique en dollars a baissé de 95 % à 63 % en 2008.

Depuis 1994, l'économie mexicaine s’est remise de la crise économique. Les exportations ont connu une croissance très importante, notamment en direction des États-Unis et du Canada. Lesmaquiladoras ou zones franches sont un des éléments importants de ce succès. Aujourd’hui, le Mexique représente 50 % des importations et exportations d’Amérique latine et est devenu la8e puissance commerciale du monde. Le PIB mexicain en valeur est le plus élevé d’Amérique latine, devant le Brésil et l’Argentine et la11e puissance économique selon ce même critère. Les cinq principaux pays investisseurs au Mexique sont par ordre décroissant les États-Unis, l'Espagne, le Canada, les Pays-Bas et la Suisse.

En 2000, le Mexique connut sa premièrealternance politique depuis plus de70 ans avec l’arrivée au pouvoir deVicente Fox. Ce dernier continua la politique économique de ses prédécesseurs avec une politique budgétaire et monétaire rigoureuse. L’inflation a fortement baissé et les finances publiques ont été fortement améliorées notamment grâce à la hausse du prix dupétrole dont le Mexique est le5e exportateur mondial[réf. nécessaire]. Ladette publique ne représente plus aujourd’hui que 23,5 % du PIB et ladette extérieure mexicaine a été classée parStandard & Poor’s BBB soit le niveau le plus haut jamais atteint par le Mexique et la meilleure notation des grandes économies d’Amérique latine.

Afin de diversifier les débouchés des exportations mexicaines (dont plus de 80 % sont faites avec les États-Unis et le Canada), le Mexique a signé un grand nombre de traités de libre-échange, notamment avec l’Union européenne, leJapon,Israël. Il existe aussi un traité de libre-échange avec les pays de l'AELE entré en vigueur en 2001.

Entre 2001 et 2003, le Mexique connut une croissance économique médiocre (-0,3 % en 2001, +0,9 % en 2002 et +1,4 % en 2003). En effet, la Chine est devenue une concurrente importante du Mexique, le salaire dans les ateliers chinois étant en moyenne quatre fois moins élevé qu’au Mexique. Le Mexique doit donc adapter son modèle économique à cette nouvelle situation internationale, notamment à travers des réformes structurelles qui se font très lentement.

Depuis 2004, la croissance économique s’est fortement accélérée : +4,3 % en 2004 et +3,8 % en 2005 (estimations), de nombreuses entreprises revenant au Mexique après être parties en Asie. Néanmoins, pour que cette reprise puisse être durable et que le Mexique puisse remplir lesobjectifs du millénaire dans la lutte contre la pauvreté qui touche encore 40 % de la population, d’importantes réformes structurelles doivent être entreprises.

Lasremesas, ces remises ou transferts de fonds de la part des émigrés mexicains pour leurs familles qui sont restées au Mexique ont représenté en 2005 un record de plus de20 milliards de dollars. Cela est l’équivalent de la moitié de la valeur des exportations pétrolières du pays, qui représentent à leur tour moins de 10 % des exportations totales de biens, au contraire des décennies précédentes où les exportations pétrolières prévalaient dans la balance courante. Cette formidable manne est supérieure aux investissements étrangers au Mexique et permet d’améliorer la situation économique de nombreuses familles rurales.

Lacorruption représente un défi majeur pour l’économie mexicaine : d'après des études de laBanque mondiale, la corruption politique et économique pourrait représenter 9 % du PIB[177]. En dépit de l’augmentation du PIB (2,1 % en moyenne entre 2012 et 2014), les revenus des ménages ont baissé de 3,5 % au cours de cette période. Une grande partie des richesses produites étant captées par les grandes fortunes. Selon l’organisation Oxfam, les quatre plus grandes fortunes représentent en 2017 9,5 % du PIB mexicain, contre 2 % en 2002[177].

Le, un nouvel accord commercial est signé entre le Mexique et les États-Unis, remplaçant l'ALENA[178].

Tourisme

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Article détaillé :Tourisme au Mexique.

Letourisme au Mexique est une activité importante, aussi bien pour les Mexicains qui choisissent d'y passer leurs vacances, que pour les étrangers qui viennent y faire un séjour. Le Mexique est un pays de hauts plateaux enserrés entre deux chaînes montagneuses (Sierra Madre occidentale etorientale) qui s’abaissent vers d’étroites plaines côtières à l’est et à l’ouest. Ces deux chaînes de montagnes se rejoignent au sud-est du pays où elles forment laSierra Madre du sud. Au nord-ouest, laBasse-Californie est une longue et étroite péninsule qui s’étend sur 1 225 km et prolonge laSierra Nevada américaine.

  • La plage de Cancún.
    La plage deCancún.
  • Chichén Itzá, ville préhispanique.
    Chichén Itzá, ville préhispanique.
  • El Tajin, cité Totonaques.
    El Tajin, cité Totonaques.
  • Paysage mexicain.
    Paysage mexicain.

Travail

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Lestravailleurs informels sont 32 millions au Mexique et représentent 55 % des actifs du pays d'après l'enquête de l'Inegi (Institut national de statistique et de géographie) de 2022. Ils ne disposent pas de sécurité sociale et de système de retraite. La part de travailleurs informels est plus importante dans les États du sud du pays (80 % dans l'Oaxaca) plus ruraux, tandis que ceux du Nord, plus industriels, offrent davantage de contrats de travail (33 % dans leChihuahua)[179].

Les salariés mexicains travaillent beaucoup plus que la moyenne des pays de l'OCDE. La semaine de travail dans le secteur formel est généralement de 48 heures et les salariés n'avaient droit, jusqu'en 2022, qu'à six jours decongés payés par an. En 2022, une réforme du travail est adoptée, malgré l'opposition du patronat, qui prévoit d'autoriser progressivement les travailleurs à prendre jusqu'à 20 jours de congés par an[180].

Culture

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Article détaillé :Culture du Mexique.
Drapeau mexicain dans laPlace de la Constitution deMexico.

Laculture mexicaine reflète la complexité de l'histoire du pays à travers le mélange decultures indigènes et deculture hispanique principalement, au cours des 300 ans dedomination coloniale espagnole au Mexique. L'ère duPorfiriat (1876-1911) a été marquée par le progrès économique et la paix, après quatre décennies de troubles civils et de guerre ; le Mexique a vu le développement de la philosophie et des arts, promus par le présidentPorfirio Díaz lui-même. Depuis lors, comme cela s'est accentué lors de larévolution mexicaine, l'identité culturelle repose sur lemétissage : le mélange de différentes races et cultures. À la lumière des divers groupes ethniques qui formaient le peuple mexicain,José Vasconcelos dansLa Raza Cósmica (1925) a défini le Mexique et l’Amérique latine comme le creuset de toutes les races (élargissant ainsi la définition dumétis) non seulement biologiquement mais culturellement. Autres Les intellectuels mexicains ont eu du mal avec l'idée deLo Mexicano, qui cherche à « découvrir l'esprit national de la culture mexicaine ». Leprix Nobel,Octavio Paz, explore la notion de caractère national mexicain dansLe Labyrinthe de la solitude (1950).

Patrimoine mondial

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Article détaillé :Liste du patrimoine mondial au Mexique.

Sites classés aupatrimoine mondial de l’UNESCO

Arts plastiques et visuels

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Détail du centre de la peinture muraleSueño de una Tarde Dominical en la Alameda Central.Diego Rivera s'y est représenté sous les traits d'un enfant, devantFrida Kahlo et à côté de laCatrina, en boa et chapeau à plumes, et du graveurJosé Guadalupe Posada.

Lapeinture est l'un des arts les plus anciens du Mexique. La peinture rupestre du territoire mexicain date d'environ 7 500 ans et a été découverte dans les grottes de lapéninsule de Basse-Californie. LeMexique précolombien est présent dans les bâtiments et les grottes, dans lescodex aztèques, dans lescéramiques, dans lesvêtements, etc. ; des exemples en sont les peintures muralesmayas deBonampak, ou celles deTeotihuacán,deCacaxtla et deMonte Albán. Lapeinture murale sur des thèmes religieux chrétiens a connu un essor important au cours duXVIe siècle, au début de l'ère coloniale, dans les églises et les monastères nouvellement construits. Des exemples peuvent être trouvés àAcolman,Actopan,Huejotzingo etZinacantepec.

Comme la plupart des œuvres d’art du début de l’ère moderne enOccident, l’art mexicain de l’époque coloniale était religieux aux XVIe etXVIIe siècles. À partir de la fin duXVIIe siècle et surtout auXVIIIe siècle, des portraits profanes et des images de types raciaux, appelés peintures de castes, sont apparus[181]. Les peintres importants de la fin de la période coloniale étaient Juan Correa (es),Cristóbal de Villalpando etMiguel Cabrera. Au Mexique, au début de l’après-indépendance, la peinture duXIXe siècle avait une influenceromantique marquée ; lespaysages et lesportraits étaient les plus grandes expressions de cette époque. Hermenegildo Bustos (es) est l'un des peintres les plus appréciés de l'historiographie de l'art mexicain. D'autres peintres incluentSantiago Rebull, Félix Parra (es),Eugenio Landesio et son élève réputé, le paysagisteJosé María Velasco[182].

Peinture murale deDiego Rivera montrant la ville aztèque précolombienne de Tenochtitlán. AuPalais national de Mexico.AuXXe siècle, des artistes tels que Rivera,David Alfaro Siqueiros etJosé Clemente Orozco, les « trois grands » dumuralisme mexicain, ont acquis une reconnaissance mondiale. Le gouvernement mexicain leur a demandé de peindre des peintures murales historiques à grande échelle sur les murs des bâtiments publics, ce qui a contribué à façonner les perceptions populaires de larévolution mexicaine et de l'identité culturelle mexicaine[183]. Les portraits largement personnels deFrida Kahlo sont considérés par beaucoup comme l'œuvre historique la plus importante réalisée par une artiste féminine[184].

AuXXIe siècle, Mexico est devenue le siège de la plus grande concentration de musées d’art au monde. Des institutions comme lemusée Jumex, la plus grande collection du genre, fondée par le collectionneur Eugenio López Alonso et soutenue par la conseillère artistique Esthella Provas, ont changé la notion d'art contemporain en Amérique latine[185],[186]. Lemusée d’art contemporain Tamayo fondé parRufino Tamayo est également considéré comme une institution prééminente et a présenté des artistes étrangers à une population plus large[187]. Le pays est également un épicentre de galeries d'art internationales, notamment Kurimanzutto (es) et FF Projects (en)[188],[189], et d'artistes de premier plan, dontGabriel Orozco, Bosco Sodi, Stefan Brüggemann et Mario García Torres.

Architecture

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La présence de l'humanité sur le territoire mexicain a laissé d'importantes découvertes archéologiques de la plus haute importance pour l'explication de l'habitat de l'homme primitif et de l'homme contemporain. Lescivilisations mésoaméricaines ont réussi à connaître un grand développement stylistique et proportionné à l'échelle humaine et urbaine, la forme a évolué de la simplicité à la complexité esthétique ; Dans le nord du pays, l'architecture en pisé et en pierre et les habitations multifamiliales sont évidentes, comme on peut le voir àPaquimé ; et grottes de laSierra Madre Occidentale.

L'urbanisme a connu un grand développement dans les cultures précolombiennes, où l'on peut observer l'ampleur des villes deTeotihuacán,Tula etTenochtitlan. Dans l'urbanisme environnemental, les villes mayas se distinguent par leur intégration dans la monumentalité de leurs bâtiments avec l'épaisseur de la jungle et les réseaux complexes de routes appelés sakbés.

Avec l’arrivée des Espagnols, des théories architecturales d’ordre gréco-latin aux influencesarabes furent introduites. En raison du processus d'évangélisation, lors de la construction des premiers temples et couvents monastiques, leurs propres modèles furent projetés, comme les monastères mendiants, uniques en termes d'architecture. L'interaction entre les espagnols et les indigènes a donné naissance à des styles artistiques tels que le soi-disanttequitqui (du nahuatl : ouvrier ou constructeur). Des années plus tard, leBaroque et leManiérisme prédominaient dans les grandes cathédrales et les édifices civils, tandis que dans les zones rurales, des haciendas ou des domaines seigneuriaux à tendancemozarabe étaient construits.

Cinéma

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Article détaillé :Cinéma mexicain.

Fernando de Fuentes fut un pionnier ducinéma parlant et réalisa trois des plus grands classiques ducinéma mexicain :El compadre Mendoza (1934),Vámonos con Pancho Villa (1936) etAllá en el Rancho Grande (1936).Lupita Tovar se fera remarquer dans le filmDrácula en 1931.

Le cinéma mexicain est marqué, dans les années 1950 et 1960, par le réalisateurIsmael Rodriguez, surnommé le « cinéaste du peuple mexicain », et par ses acteurs fétichesMaría Félix,Pedro Infante etLuis Aguilar, ainsi que par les films du réalisateur espagnolLuis Buñuel avec son acteur favoriClaudio Brook.

Depuis les années 1990, le cinéma mexicain est représenté par des réalisateurs reconnus internationalement commeAlejandro González Iñárritu (Birdman,The Revenant),Alfonso Cuarón (Gravity,Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban) ouGuillermo del Toro (La Forme de l'eau,Pacific Rim).

Sport

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Lestade Azteca, sixième plus grand stade dans le monde, accueille l'équipe du Mexique de football.
Article détaillé :Sport au Mexique.

Les sports dans lesquels les Mexicains connaissant un relatif succès international sont la boxe et le football. Ce sont les sports les plus populaires du pays.

Le Mexique a accueilli lesJeux olympiques d'été de 1968, ainsi que deuxcoupes du monde de football, en1970 et en1986.

Le sport national est un sport équestre appelé « charrería »,mais le plus populaire est lefootball,[réf. nécessaire] juste après vient lebaseball sur la côteatlantique[réf. nécessaire]. Les principales équipes de football sontTigres UANL,Club América,Club de Fútbol Monterrey,Club Deportivo Guadalajara,Cruz Azul Fútbol Club,Club Universidad Nacional,Club de Fútbol Atlas etDeportivo Toluca Fútbol Club.

Gastronomie

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Letaco est un en-cas omniprésent dans le pays.
Article détaillé :Cuisine mexicaine.

La cuisine mexicaine a été mise en 2010 sur la liste représentative dupatrimoine culturel immatériel. Celle-ci est en fait constituée par une multitude de cuisines régionales qui sont très riches en subtilité et raffinement, très variées, et qui utilisent un grand nombre d’ingrédients.

Son origine date de la conquête espagnole, même si elle a de nombreuses influences indigènes. D’un côté, lemaïs, lespiments, les haricots noirs, lescourges, l’avocat, lapatate douce, les tomates, lecacao, lavanille, ladinde et de nombreux fruits et condiments originaires du nouveau monde. De l’autre côté, les Espagnols introduisirent les viandes des animaux domestiqués dans l’ancien monde tels que le porc, le bœuf et le poulet, mais aussi le poivre en grains, le sucre, le lait et ses dérivés, le blé, et le riz, les agrumes et une multitude d’ingrédients qui forment aujourd’hui une part importante de l’alimentation des Mexicains. De cette fusion naissent leguacamole, lepozole, lemole et lestamales dans leurs formes actuelles, lechocolat, un grand répertoire de grignotages mexicains (antojitos).

Lanixtamalisation du maïs et le broyage surmolcajete (mortier traditionnel) etmetate ont fait place à des procédés industriels modernes. L'atole est à base deMaïzena et sa variante, le champurrado, qui lui est un atole à base de maïs ne sont pas des boissons mais se consomment au petit-déjeuner et le soir. On trouve des boissons alcoolisées régionales telles que lerompope. Il existe une confiture de lait de chèvre, la cajeta. Les flans à la vanille et au caramel y sont très populaires.

Le Mexique produit de nombreux spiritueux dont latequila faite à partir de ladistillation de l’agave bleue. 50 % de la production de tequila est exporté vers les États-Unis. La tequila possède uneAOC et ne peut provenir que d’une région formée de 181 communes réparties sur cinq États (dont 125 dans l’État deJalisco)[190].

Les mexicains sont en 2012 les plus gros consommateurs d'œufs (consommés principalement au petit-déjeuner) par personne au monde[191].

Musique

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Article détaillé :Musique mexicaine.
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[Quoi ?]

Le terme demariachi désigne tout à la fois un type de formation musicale originaire du Mexique, puis le style de musique associé, et une culture musicale. Un groupe de mariachis est constitué d'au moins deuxviolons, deuxtrompettes, un joueur deguitare espagnole, unvihuela et d’unguitarrón. Certaines formations comportent plusieurs dizaines de musiciens. Les mariachis sont originaires de l’État deJalisco.

De nombreux groupes ou musiciens américains ont été influencés par la musique mexicaine :Flaco Jimenez,Los Lobos

Des styles musicaux et danses populaires sont labanda (Nord) et lasalsa (reste du pays).

Chaque région possède sa musique au même titre que sa cuisine et son artisanat.

Cinq d'entre elles se distinguent par la richesse et la variété de leur répertoire populaire :

  • Le sonjalisciense, originaire de la province deJalisco, est connu en dehors du Mexique. Il évoque les groupes de mariachis, avec leurs costumes charro boutonnés d'argent et leurs trompettes éclatantes (au propre et au figuré). En fait, cet instrument est d’un apport assez récent. L'instrumentation comprend également des violons, la guitarra de golpe, la petite vihuela à quatre cordes (4 à 6 cordes suivant les régions) et le guitarrón — guitare de basse à quatre cordes.
  • Le son detierra caliente (terre chaude), du Michoacán, est le précurseur du son jalisciense. Rythme, instrumentation et thèmes sont semblables. Le Jalisco et le Michoacán, contigus, ne formaient sans doute qu'un même ensemble culturel. L'élément caractéristique de beaucoup de ces « sones » est constitué par une grande harpe rustique dont la caisse de résonance sert de tambour, ce qui donne un accompagnement rythmé et fort aux lignes mélodiques des violons, vihuelas et guitarras de golpe.
  • Le songuerrerense se distingue des autres « sones » par l'adjonctionragés au large des côtes du Guerrero. Ces chants, variantes du « son », portent le nom de chilenas. Le gusto, autre variante, est caractéristique de la région côtière où, lors des fiestas, les danseurs frappent en cadence le sol d'une estrade surélevée, ou artesa.
  • Lesonjarocho, originaire de la côte de Veracruz est la plus riche, la plus répandue de toutes les formes de musique populaire mexicaine. Le mélange de sang africain des habitants de cette région transparaît dans ses rythmes complexes d'origine espagnole. Les poètes du son jarocho sont avant tout des improvisateurs et de nouveaux couplets modernisent sans cesse les chansons traditionnelles.
  • Le sonhuasteco et la danse régionale appelée huapango dérivent du fandango espagnol. Les rythmes vifs de lajarana et la huapanguera à huit cordes accompagnent un zapateado rapide, dansé sur une plateforme de bois surélevée qui résonne comme un tambour sous les pieds des danseurs[192].

Médias

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Articles connexes :Télévision au Mexique,Liste de journaux au Mexique etListe de journalistes et autres professionnels des médias tués au Mexique.
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Quelques personnalités mexicaines

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Voir la catégorie :Personnalité mexicaine.

Jours fériés et fêtes

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Article détaillé :Fêtes et jours fériés au Mexique.

Jours fériés officiels

Autres fêtes

Voir aussi

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Bibliographie

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Encyclopédies
Ouvrages généraux
Géographie
Histoire
Vice-Royaume de la Nouvelle-Espagne
Révolution mexicaine
Économie
Autres sujets

Liens externes

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Notes et références

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  2. (es) « Artículo 40. »[PDF], surordenjuridico.gob.mx(consulté le).
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  4. (es) Sénat mexicain, « DICTAMEN sobre la hoe con Proyecto de Decreto por el que se ADICIONA un párrafo tercero al Artículo 2do de la CONSTITUCIÓN POLÍTICA DE LOS ESTADOS UNIDOS MEXICANOS, en materia de LENGUAS NACIONALES »[PDF], surinfosen.senado.gob.mx(consulté le).
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