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Meudon

48° 48′ 47″ nord, 2° 14′ 19″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMeudon (homonymie).

Meudon
Meudon
L'observatoire et l’orangerie.
Blason de Meudon
Blason
Image illustrative de l’article Meudon
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementHauts-de-Seine
ArrondissementBoulogne-Billancourt
IntercommunalitéMétropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Seine Ouest
Maire
Mandat
Denis Larghero (UDI)
2020-2026
Code postal92190 et 92360
Code commune92048
Démographie
GentiléMeudonnais, Meudonnaise
Population
municipale
46 722 hab.(2022en évolution de +3,08 % par rapport à 2016)
Densité4 719 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 48′ 47″ nord, 2° 14′ 19″ est
AltitudeMin. 28 m
Max. 179 
m
Superficie9,9 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineParis
(banlieue)
Aire d'attractionParis
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Meudon
(bureau centralisateur)
Législatives8e circonscription des Hauts-de-Seine
10e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Meudon
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Meudon
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-Seine
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Meudon
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Meudon
Liens
Site webmeudon.fr
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Meudon est unecommune française située dans ledépartement desHauts-de-Seine enrégionÎle-de-France, en bordure et sur la rive gauche de laSeine.

Située au sud-ouest dela ville de Paris (3 km[1] de laporte de Saint-Cloud), elle fait partie au sein de l'Unité urbaine de Paris de lamétropole du Grand Paris.

Fait rare pour une commune de proche banlieue parisienne, la moitié de son territoire est recouvert d’uneforêt domaniale[2]. En outre, la ville présente par endroit de fortesdéclivités et se trouve être lepoint culminant (179 m) de lapetite couronne.

La ville, notamment connue pour sa forêt et sonobservatoire (spécialisé dans l’astrophysique et l’observation du soleil), a aussi abrité de nombreuses personnalités, telles qu'Auguste Rodin,Richard Wagner,Louis Ferdinand Céline,Pascal Manoukian,Ambroise Paré,François Rabelais ou encoreArmande Béjart.

Géographie

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Carte
Les limites communales de Meudon et celles de ses communes adjacentes.

Localisation

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Meudon se trouve dans la partie sud-ouest desHauts-de-Seine.

La commune est située le long de l'axe secondaire entreParis etVersailles via laroute du Pavé des Gardes, et est localisée sur la rive gauche de laSeine.

La mairie de la commune est située à 9,5 kilomètres au sud-ouest de lacathédrale Notre-Dame de Paris,point zéro des routes de France.

Meudon est localisée à environ 3,5 kilomètres au sud de la sous-préfectureBoulogne-Billancourt, à 4 kilomètres de laporte du Bas Meudon (Quai d’Issy) et à 3 kilomètres de laporte de Saint Cloud.

Communes limitrophes

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Les communes voisines sont : au nord-ouest,Sèvres ; au nord sur la rive droite de laSeine,Boulogne-Billancourt et l'île Seguin ; au nord-est,Issy-les-Moulineaux et l'île Saint-Germain ; à l'est et au sud-est,Clamart ; au sud et au sud-ouest,Vélizy-Villacoublay dans le département desYvelines et à l'ouest,Chaville.

Rose des ventsSèvresSeine,île Seguin,Boulogne-BillancourtIssy-les-MoulineauxRose des vents
ChavilleNClamart
O   Meudon   E
S
Vélizy-VillacoublayVélizy-VillacoublayClamart
  • voir la légende ci-après
    Carte de la commune deMeudon dans son environnement géographique.
  • voir la légende ci-après
    Vue de la commune deMeudon en rouge sur la carte de Paris et de la Petite Couronne.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de990 hectares (9,9 km2).

Le Bas-Meudon,
Félix Ziem,
Petit Palais, Paris.

La commune de Meudon occupe les coteaux de bord de Seine ainsi que les hauteurs avoisinantes. Il en résulte de forts dénivelés et un territoire présentant par endroits de fortes pentes. Ainsi l'altitude varie de 28 m au niveau du fleuve à 179 m sur les hauteurs qui dominent le fond de la vallée[3]. La forêt de Meudon occupe les hauteurs de la commune tandis que la ville occupe les territoires en pente situés en contrebas. Les premières pentes sont occupées par le quartier du Bas-Meudon alors que le quartier de Bellevue et le centre-ville sont situés à mi-pente. Meudon-la-Forêt forme un quartier isolé du reste de la ville situé sur le plateau de Vélizy-Villacoublay dont l'altitude est comprise entre 168 et 174 m.

Hydrographie

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Meudon longe la Seine dans sa partie dénommée Bas-Meudon, aujourd'hui Meudon-sur-Seine, donnant face à l'île Seguin et à l'île Saint-Germain. Le site accueillait historiquement de nombreusesguinguettes depuis disparues. Les quais sont aujourd'hui occupés par une voie départementale deux fois deux voies (D7).

Meudon compte de nombreux étangs (Meudon, Villebon, Trivaux, Chalais, la Garenne) et plusieurs sources, dont la Coulette aux Moines.

Meudon est traversée par leru d'Arthelon, aujourd'hui entièrement enterré. Il passe sous la rue d'Arthelon, sous l'avenue Jean-Jaurès puis sous larue de Paris avant de traverserIssy-les-Moulineaux et de se jeter dans la Seine. Le ru devenu a été transformé en égout au début duXXe siècle.

Ces sources ont permis auXIXe le développement d'une activité de blanchisserie, en particulier pour la clientèle bourgeoise de l'Ouest parisien[réf. souhaitée].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat des Hauts-de-Seine.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueSud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 661 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée par la station météorologique la plus proche, située àToussus-le-Noble à 11 km àvol d'oiseau[6], est de11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports

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Voies ferroviaires

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photographie en couleurs d'un bâtiment prise depuis la chaussée
Lagare de Meudon - Val Fleury.
photographie en couleurs d'un bâtiment prise depuis la chaussée
Lagare de Meudon.
photographie en couleurs d'un bâtiment prise depuis la chaussée
Lagare de Bellevue.
photographie en couleurs d'un bâtiment prise depuis les rails
L'anciennegare du Bas-Meudon à la station tramway de Meudon-sur-Seine.

Desserte ferroviaire et de tramway

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Fait rare pour une commune de cette taille, de nombreuses gares ferroviaires sont situées sur son territoire :

Voies routières

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Du fait de sa situation à proximité immédiate deParis, Meudon bénéficie de plusieurs axes routiers majeurs : principalement laN 118 qui traverse laforêt de Meudon, reliant lepont de Sèvres à l'autorouteA10, et l'A86, périphérique de l'Île-de-France, s'échangeant avec laN 118 au niveau ducentre commercial Vélizy 2, à proximité de la commune.

Laroute de Vaugirard (actuelle RD 7) traverse Meudon en longeant la Seine. Cetteroute départementale relie leboulevard périphérique parisien (via lequai d'Issy et laporte du Bas-Meudon) aux communes du Val de Seine (Sèvres,Saint-Cloud,Suresnes,quartier d'affaires de La Défense, etc.).

La route dupavé des Gardes (actuelle RD 181) est une route sinueuse historique empruntée par les armées royales pour se rendre deParis auchâteau de Versailles. Elle traverse Meudon depuisMeudon-sur-Seine jusqu'à laforêt de Meudon en passant par le quartier deBellevue.

Larue de la République puis l'avenue de Trivaux (actuelle RD 406) relie le centre-ville de Meudon au quartier deMeudon-la-Forêt, en passant par laforêt de Meudon. Dans la forêt, cette route sinueuse dite des « 7-Tournants » a notamment été empruntée par les coureurs cyclistes lors duTour de France 2014.

Pistes cyclables

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Il n'existe que quelques centaines de mètres de voies cyclables situées soit dans la forêt soit sur la voie départementale longeant la Seine[10].Il existe une stationVéligo à lagare de Meudon[10].On trouve plusieurs stationsVélib' depuis l'extension du réseau :

  • place Centrale (station no 21951), avenue de Celle, àMeudon-la-Forêt,
  • place Tony de Graaff (station no 21952), sur la limite avecIssy-les-Moulineaux,
  • gare de Bellevue (station no 21953),
  • Val-Fleury (station no 21954).

Desserte par bus

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La commune est desservie par les lignes d'autobus169,179,190,191, 289,291,389 et390 duréseau de bus RATP, les lignes6124,6140,6145 et6176 duréseau de bus Vélizy Vallées, la ligne39-34 duréseau de bus Île-de-France Ouest et, la nuit, par les lignesN61 etN66 du réseauNoctilien. Par ailleurs, les Meudonnais disposent d'un service urbain circulaire au départ de lagare de Bellevue nomméTIM géré par laRATP.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Meudon est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[13]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupationPourcentageSuperficie
(en hectares)
Tissu urbain continu0,7 %7
Tissu urbain discontinu45,8 %455
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques2,6 %26
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés0,5 %5
Équipements sportifs et de loisirs2,5 %25
Forêts de feuillus47,9 %476
Source :Corine Land Cover[16]

Morphologie urbaine

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Comme beaucoup de communes, Meudon est composée de différents quartiers (Centre-Ville, Bellevue, Val-Fleury, Bas-Meudon et Meudon-la-Forêt), qui ont chacun leur caractéristique et ambiance propres.

L’Insee découpe la commune en deux « grands quartiers » :

Centre-ville

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L'avenue du château relie le quartier de Bellevue au site meudonnais de l'Observatoire de Paris.

Ce quartier est très urbanisé et donc majoritairement composé d'immeubles en copropriétés et de quelques logements sociaux le long de la rue de la République : les Sablons (139 logements), République (20 logements), L'Orangerie (27 logements) et Maison Rouge (48 logements). On y retrouve un grand nombre de commerces : épiciers, supermarchés, boulangeries, boucheries, traiteurs, etc.

De l'ancien jardin de la « Villa les Cèdres », 11 et 15 rue de la République au centre ville subsiste le « Cèdre impérial » planté avant 1806, dont l'histoire est liée à la familleRomanov[18] puis à celle deCoco Chanel[19].

Lorsque l'on remonte vers le parc de l'Observatoire de Meudon, on retrouve une zone composée de pavillons, à la limite du quartier de Bellevue. Du haut du parc, on a accès à la plus jolie vue de la ville et des environs. En effet, on peut voir en panorama les quartiers du Val-Fleury, un bout du Bas-Meudon, de l'autre côté de la colline on peut voir le quartier des Épinettes àIssy-les-Moulineaux, mais on peut aussi voirParis, de latour Montparnasse jusqu'àLa Défense, et les villes environnantes :Malakoff,Vanves,Clamart,Issy-les-Moulineaux,Boulogne-Billancourt,Suresnes,Puteaux,Rueil-Malmaison et le Mont Valérien,Nanterre, etc.

Bellevue

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Article détaillé :Bellevue (quartier de Meudon).
Église de Bellevue au début duXXe siècle.

Le quartier regroupe les ménages les plus aisés de la ville en moyenne, il voit se côtoyer parmi les plus belles propriétés de la ville (vers l'avenue du 11-Novembre-1918, à la limite deSèvres et l'avenue du Château, à la limite du centre-ville) et de multiples petites résidences de standing (le long de laroute des Gardes, du boulevard Verd-de-Saint Julien, de larue Marcel-Allégot et vers lagare de Bellevue, sur la ligne N du Transilien qui mène à la gare de Paris-Montparnasse). Le quartier rassemble également les deux lycées-collèges-écoles privés de la ville : La Source et Notre Dame, un collège public : Bel-Air, ainsi qu'une école élémentaire : Maritain - Renan, et plusieurs écoles maternelles : la Fontaine et les Jardies.[réf. nécessaire]

Val-Fleury

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Vue du quartier Val Fleury, prise des hauteurs de la terrasse de l'Observatoire en direction de l'« orphelinat de Meudon », en 2005.

Le quartier est essentiellement résidentiel, composé de petits pavillons, et parsemé d'espaces verts, partant de la rue d'Arthelon (du nom du cours d'eau aujourd'hui souterrain) où l'on trouve la gare deRER CMeudon - Val-Fleury, délimité par le viaduc, et remontant jusqu'aux hauteurs de laforêt de Meudon, sur la colline de Clamart. En contrebas du quartier se trouve leviaduc de Meudon sur lequel passe la ligne de chemin de ferTransilien Paris-Montparnasse. Construit en 1840 et d'une hauteur de 36 mètres, il permit la traversée de la vallée d'Arthelon séparant les collines de Meudon de celles de Clamart, lors de la construction du chemin de fer reliant la gare Montparnasse à celle de Versailles. C'est sur cette ligne qu'a eu lieu, le 8 mai 1842 à Meudon, le premier accident grave de chemin de fer, dans lequel périt l'explorateurJules Dumont d'Urville.
A une hauteur plus élevée se trouve le complexe sportif René-Leduc (du nom de l'ancien maire de Meudon) équipé d'un stade de football, d'une piste d'athlétisme, du club de tennis de Meudon, d'un gymnase équipé de salles polyvalentes et de la piscine olympique municipale, baptisée en 2001 du nom de Guy-Bey (ancien maire-adjoint chargé des sports à Meudon). Aux alentours du stade René-Leduc, sur les hauteurs du quartier, sont situées quelques résidences du parc locatifHLM communal telles que : les Larris (236 logements), les Fossés (108 logements), les Châtaigniers (61 logements) et le Parc de Fleury (160 logements), ainsi que deux ensembles typiques de l'époque de construction des HBM, vers la fin des années 1930 : Banès (68 logements) près de la gare, et Belgique (69 logements) dans la rue éponyme.
Les hauteurs de Fleury sont dominés par un imposant bâtiment néo-gothique (1877-1888) qui fait face à la terrasse de l'Observatoire. Financé par la richeduchesse de Galliera († 1888) et initialement destiné à l'accueil d'orphelins et defrères des Écoles chrétiennes, il était autrefois connu sous les désignationsorphelinat Saint Philippe ou plus simplement orphelinat de Meudon. Transformé en établissement d'enseignement secondaire géré par lafondation des orphelins apprentis d'Auteuil depuis 1951, il abrite aujourd'hui unlycée professionnel qui forme des jeunes en difficulté venus de toute l'Île-de-France. Cet établissement a été rebaptisé « Village éducatif Saint-Philippe » en 2004. Il compte parmi ses anciens élèvesDidier Morville (aliasJoeyStarr), du groupeNTM.
[réf. nécessaire]

Meudon-sur-Seine et Bas-Meudon

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Petit canal sur la Seine près de Meudon
Johan Barthold Jongkind, 1865
Berlin,Alte Nationalgalerie.
La Seine au Bas-Meudon
Johan Barthold Jongkind
Cleveland Museum of Art.

C'est historiquement le quartier le plus populaire de Meudon. Dès l'Antiquité ce quartier, situé au bord deSeine, à la limite avecIssy-les-Moulineaux, accueille desbriqueteries et autrestuileries qui bénéficient de la présence d'argile comme matière première et du fleuve pour lalogistique. Plus tard, ce seront les pêcheurs et leslavandières qui s'installeront au bord de la Seine, avant d'être délogés par une usine de verrerie lors de larévolution industrielle. Cette usine est revendue àLouis Renault qui y installe lesusines qui portent son nom. C'est notamment la construction de cette usine et les emplois créés qui feront voir le jour aux cités de logements de Meudon-la-Forêt. Les Forges de Meudon et lesÉtablissements Chausson suivront, attirant une population ouvrière aux provenances régionales et aux nationalités variées. À cette époque, le quartier était peu fréquentable le soir, au milieu des usines et des cités ouvrières. Aujourd'hui le quartier est en pleine restructuration, comme le témoigne la volonté municipale de le rebaptiserMeudon-sur-Seine. Il s'ouvre aux entreprises et aux immeubles de logements aisés. Cette restructuration s'est notamment enclenchée à la suite de la démolition et du réaménagement de l'île Seguin, à laquelle le Bas-Meudon fait face. Les bords de la Seine, longtemps délaissés, où leslogements sociaux côtoyaient des immeubles en ruine ou à l'abandon le long de la route de Vaugirard, vont bientôt laisser place à des berges aménagées dans le but de rendre la Seine à ses habitants, annonçant ainsi le renouveau de ce quartier marqué par son passé industriel. Aujourd'hui, la plupart des HLM et des logements insalubres qui se trouvaient route de Vaugirard sur les communes de Meudon et Issy ont été démolis. Seuls subsistent sur Meudon, en face des anciennes usines Renault, une tour et quelques bâtiments :122 logements gérés par Hauts de Seine Habitat (anciennement OPHLM du 92) et Seine Ouest Habitat (anciennement OPHLM de Meudon). Le désenclavement du quartier ayant été marqué par l'arrivée, en 1997, du tramwayT2 venant d'Issy-les-Moulineaux pour aller jusqu'au quartier d'affaires deLa Défense. Tramway aujourd'hui prolongé vers Paris et Bezons (Val d'Oise). Mais le quartier ne se résume pas aux bords de laSeine, il s'étend en effet jusqu'au viaduc de Meudon, à la limite du quartier de Val-Fleury. Cette partie du Bas-Meudon a été totalement reconstruite avec des immeubles neufs dans les années 1990, ce qui lui donne désormais une continuité urbaine avec le quartier de la Ferme àIssy-les-Moulineaux. Quelques vieilles usines transformées en ateliers d'artistes subsistent encore sur la colline deClamart, dite collineRodin, dans l'ancienne zone industrielle des Brillants. Le quartier de La ferme (Meudon) situé directement en contrebas du Viaduc, comportent encore quelques ensembles anciens de logements sociaux, tous géré par Seine Ouest Habitat[20]. Certains datent des années 1960 : les Blancs (106 logements) et les Lampes (78 logements), tandis que d'autres ont été construits dans les années 1930 : les Montalets (41 logements) et Marcel Dupré (105 logements). Les autres opérations de logements sociaux sont répartis uniformément dans le quartier et datent des années 1990 : Arnaudet, le Clos de la Ferme et Rabelais (respectivement 50, 68 et 33 logements gérés par Efidis), les Montalets (130 logements gérés par la SNI), ou encore Henri IV (109 logements gérés par l'Immobilière 3F).[réf. nécessaire]

Meudon-la-Forêt

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Au début des années 1960, l’histoire de la commune est liée à l’histoire de France : le rapatriement despieds-noirs d’Algérie, à la suite de la guerre, l'exode des populations rurales, et la demande de main-d'œuvre des usinesRenault à Billancourt provoquent un nouveau besoin en logements. Le choix est donc fait d’urbaniser le plateau céréalier situé au sud de la commune : Meudon-la-Forêt voit le jour[21].

René Leduc, le maire de l'époque, s'assure en 1957 du soutien financier du ministre de la Construction,Jacques Maziol, pour lancer une procédure dezone à urbaniser en priorité (ZUP) sur le plateau forestois en vue de la construction massive de logements (majoritairementsociaux) qui donnera legrand ensemble de Meudon-la-Forêt. D'abord réticent face au projet et aux risques financiers qui pourrait l'accompagner, René Leduc finit par s'entendre en 1958 avec Robert Wagner, le maire deVélizy-Villacoublay, la ville voisine, pour se partager tacitement le devenir de leurs territoires respectifs : à Meudon, les immeubles à usage d'habitation entourés d'équipements sociaux, d'éducation, techniques et commerciaux ; à Vélizy, la zone industrielle et d'activités.[réf. nécessaire]

De nos jours, Meudon-la-Forêt représente 14 000 habitants pour environ 7 000 logements, soit environ un tiers de la population communale. C'est un architecte de40 ans,Fernand Pouillon, qui s'attellera à la tâche, du moins pour la première tranche des travaux (de 1959 à 1961) qui s'annoncent impressionnants. L'homme a déjà à son actif la réalisation de nombreuses cités de logements notamment en Afrique et en Asie. Le jeune architecte est également déjà impliqué dans le chantier du Point du Jour àBoulogne-Billancourt. C'est en prenant modèle sur les étendues d'eau et les parcs de Versailles que Fernand Pouillon entend faire de Meudon-la-Forêt « une cité heureuse, l'un des raresgrands ensembles où la vie soit encore gaie et où les humbles soient traités en rois[22] ». Finalement écarté du projet, son entreprise sera reprise par trois architectes : R. Boulet, R. Choquier et C. Herpe, qui la termineront à la fin des années 1960. La construction du quartier aura donc duré moins de dix ans.

Meudon-la-Forêt se caractérise par un ensemble d'immeubles très homogène. Pratiquement tous les bâtiments ont dix étages et tous s'organisent plus ou moins selon le même modèle.

On distingue cependant trois tranches de travaux, relativement distinctes.[réf. nécessaire]

La première tranche, menée par Fernand Pouillon de 1959 à 1961, correspond à la résidence du Parc. Les immeubles ainsi bâtis rassembleront 2635 appartements. Les logements furent proposés en accession à la propriété à des prix défiant toute concurrence (600 francs le m²). Renault et Le Printemps en achètent une majeure partie pour leurs employés. La régie Renault y achète à elle seule environ 30 % des logements pour y loger les ouvriers de l'usine de Billancourt. Les premiers habitants du quartier, les Forestois, s'installèrent en septembre 1961 ; les plans de Pouillon privilégient l'orientation vers le Soleil, l'utilisation de la pierre de taille, des formes claires et des espaces monumentaux, afin de dégager un effet de solidarité. Le plan masse, adopté en 1959 par la société civile immobilière de Meudon-la-Forêt, prévoit voiries, écoles, collèges, gymnases, chauffage urbain et centres commerciaux. L'architecte-urbaniste entendait mener à bien une opération de 8 000 logements en trois tranches mais, écarté du projet à cause d'un scandale financier, il ne put réaliser que la première tranche de 2 635 logements[réf. nécessaire].

La seconde tranche des travaux fut entamée en 1961 par R. Choquier. Plus modeste sur le plan architectural, elle concerne les HLM IRP (Société d'habitation à loyer modéré interprofessionnelle de la région parisienne) et l'OPHLM de Meudon (Office public d'habitation à loyer modéré), et fut achevée en 1962 pour faire face au rapatriement des Français d'Outre-Mer et aux premières vagues d'immigration en provenance notamment d'Espagne et du Portugal. Elle sera complétée plus tard, en 1965, parallèlement à la troisième tranche. Les premiers bâtiments à voir le jour sont ceux de la cité Villebon, en 1961, aujourd'hui gérée par l'OPHLM communal, devenu Seine Ouest Habitat. La cité est composée de510 appartements répartis dans sept bâtiments et25 cages d'escaliers. Vinrent ensuite les bâtiments de la cité Louis-Bouchet, en 1962, encore gérée aujourd'hui par les HLM IRP. Elle est composée de huit bâtiments et rassemble587 logements. La copropriété des Châtaigniers, composée d'un unique bâtiment achevé en 1962, s'intègre dans cet ensemble et compte88 appartements. Cette tranche fut achevée en 1965 par la construction de la cité Robert-Schuman. Cette cité rassemble627 logements dans dept immeubles. Les copropriétés des Mimosas, des Mûriers, des Oliviers et des Sorbiers, construites en 1965, suivent également le plan de la cité et rassemblent104 logements collectifs et12 logements individuels. La résidence des Magnolias, construite en 1961 rue de la Synagogue, rassemble40 logements, mais reste une opération isolée du reste du grand ensemble.[réf. nécessaire]

La troisième tranche fut réalisée de 1962 à 1968 par les architectes H. Bouhier, J. Sebag, R. Boulet et C. Herpe. En, les services techniques de Meudon donnent leur accord pour le permis de construire de la résidence du Centre. Les travaux commenceront en 1962 sous la houlette de l'architecte H. Bouhier, tandis que les ventes seront proposées en 1963 et 1964. La résidence du Centre proposera278 appartements répartis dans deux bâtiments. La construction de la résidence du Lac suivra, de 1964 à 1965, sous la direction de l'architecte J. Sebag. Huit immeubles sortiront de terre et comprendront502 logements de standing (du studio au six pièces) et huit chambres de service. Les immeubles seront répartis dans un parc paysagé de grand qualité dessiné par le paysagiste J. Aubry, et comprenant deux grands bassins. Les pierres de taille utilisées pour les façades des immeubles proviennent de la carrière deFontvieille, près du site du moulin d'Alphonse Daudet. Construite entre 1966 et 1967 par les architectes R. Boulet et C. Herpe, la résidence Verrières - Joli Mai se compose de902 logements (du studio au sept pièces), dont218 chambres de service, répartis sur33 cages d'escaliers et dix bâtiments, auxquels il faut ajouter89 commerçants situés au pied de la plupart des immeubles. L'édification de la résidence terminera ainsi le vaste chantier lancée en 1959 sur le plateau. Quelques constructions supplémentaires viendront ponctuellement compléter la troisième tranche. Elles concernent principalement la construction de logements sociaux pour le compte des HLM IRP et de l'OPHLM de Meudon.[réf. nécessaire]

En 1966, parallèlement à la construction de la résidence Verrières - Joli Mai, la cité du Stade voit le jour et rassemble92 logements dans un immeuble. Le bâtiment est aujourd'hui[Quand ?] géré par Seine Ouest Habitat. En 1969, une tour, située avenue de Celle et rassemblant42 logements, est édifiée pour le compte des HLM Pierres et Lumières. En 1971 et 1972, deux ensembles d'immeubles sont construits, l'un, la Pépinière, pour le compte de l'OPHLM et rassemblant250 logements dans quatre immeubles, l'autre, la Pierre aux Moines, pour le compte des HLM IRP et composé de210 appartements dans deux immeubles. En 1978, une autre tour, située rue Ambroise-Paré et rassemblant50 logements, est édifiée pour l'OPHLM. Enfin, en 1989, un petit bâtiment est construit rue de la Synagogue, tranchant radicalement avec l'architecture de tour ou de barre du reste du quartier. L'immeuble comporte38 logements géré par les HLM IRP.[réf. nécessaire]

Ainsi, de 1959 à 1961, 2 635 logements en accession furent construits au cours de la première tranche. Entre 1961 et 1965, 1 724 logements sociaux et244 logements en copropriété virent le jour pendant la seconde tranche. Enfin, de 1962 à 1967, 1 690 logements en copropriétés furent bâtis, complétés à partir de 1969 par682 logements sociaux. À noter que certains logements de la résidence du Parc ont récemment[Quand ?] été repris par des sociétés à vocation sociale. Ainsi, les HLM Efidis gèrent désormais[Quand ?]41 appartements au sein de la copropriété, tandis que la SNI (société nationale immobilière) propose204 logements à loyer aidé aux alentours de l'allée de la Forêt. Le quartier diffère donc beaucoup par son caractère de grand ensemble du reste de la ville, avec lequel il est d'ailleurs totalement coupé géographiquement. En effet, le quartier est enclavé avec, d'un côté la forêt, de l'autre laRN 118, et avec pour seul contact urbain les lotissementsHLM du plateau deClamart construit dans les années 1950 (cités de la Plaine et de Trivaux) ou dans les années 1960 (cité du Pavé-Blanc). Meudon-la-Forêt constitueà ce jour[Quand ?] la principale zone degrands ensembles HLM dans la ville, avec plus de 2 500 logements sociaux. Depuis le, elle est desservie par deux stations du tramwayT6 : Georges-Millandy et Meudon-La-Forêt, stations qui doivent permettre de désenclaver le quartier et de l'ouvrir sur les centres urbains proches.[réf. nécessaire]

Projets d'aménagements

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Depuis quelques années[Quand ?], la commune a engagé plusieurs projets de rénovation urbaine. D'autres sont actuellement[Quand ?] en projet, tels que :

Logement

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La ville comporte 19 625 résidences principales et 465 résidences secondaires. 85,1 % des logements sont des appartements.

5,7 % des logements sont vacants soit 1 209 logements. 9,3 % des logements sont suroccupés.

52,5 % des logements ont été construits entre 1946 et 1970 (source : INSEE, 2018).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesMeclodunum auIer siècle av. J.-C.,Milidonem auIXe siècle,Moldon en 1154 - 1155[24],Meodum auXIIIe siècle,Moldunum auXIIIe siècle,Meudo,Meudonum,Meudun en 1218,Modun[25],de Meuduno miles en 1231[26],Moudon en 1238[27],Meudon en 1249[27].

AuXVIIIe siècle, l'abbéJean Lebeuf affirme qu'« II n'y a de titres certains qui fassent mention de Meudon, que depuis la fin duXIIe siècle ou le commencement duXIIIe ; dans ses titres, ce lieu est appeléMeodum ouMeudon ou bienMeudun. Il est évident qu'on ne savait alors comment le latiniser, ce qui a duré ainsi pendant presque tout leXIIIe siècle. Mais si l'on n'a pas d'époque sûre pour Meudon, ajoute cet auteur, il est aussi vrai de dire qu'on ne peut en donner entièrement l'étymologie ; il est certain que la fin du mot venant dedun... »[28].

Cependant, d'autres formes beaucoup plus anciennes ont été rapportées à Meudon par les toponymistes depuis lors. De plus, la connaissance de lalangue gauloise a beaucoup progressé auXXe siècle, grâce à la découverte de nombreuses inscriptions, au développement de la linguistique en général et de la linguistique celtique en particulier. En ce qui concerne le gaulois, la publication duDictionnaire de la langue gauloise parGeorges Dottin a permis de donner une base sûre à l'étude de cette langue, du moins au point de vuelexicographique. De sorte que l'étymologie donnée à Meudon par l'abbé Lebeuf (qui proposait « colline de sable » ) n'a plus guère de valeur aujourd'hui, même en tant qu'hypothèse alternative.

Le second élément-don est effectivement identifié comme le termegauloisdunos, dans un premier temps comme signifiant « colline, forteresse »[24], mais plus récemment comme « fort, citadelle, enceinte fortifiée, mont »[29]. On le rencontre fréquemment dans latoponymie française. Le premier élément*Metlo- >Meclo- >*Melo- (« Mili- ») >Meu- représenterait parcontraction linguistique, le gauloismetelo- « moissonneur » qui constitue également le premier élément deMelun, mentionné par César en tant queMetlosedum, puisMecledone,Melodunum auIer siècle av. J.-C.[24].Metlo->Meclo- a été rapproché dubretonmedeler « moissonneur »,vieux corniquemidil « moissonneur », dugalloismedel « troupe de moissonneurs » et duvieil irlandaismethel de même sens, tous issus de*metelo-. Les formesMetlo- puisMeclo- se justifient par lasyncope due central et le passage ultérieur du groupe /-tlo-/ à /-clo-/ qui est une évolution phonétique connue[30], du gauloismedlo-,mello- , « colline ». Le sens global de*Metelo-dunum est donc celui de « colline des moissonneurs ».

Le nom primitif deMelun, à savoirMetlosedum contenait à l'origine un élément-sedum différent qui a été remplacé ensuite par-dunum, ce qui en fait un toponyme semblable[24],[30]. Cependant l'évolution phonétique s'est faite différemment à cause du déplacement de l'accent tonique.

Histoire

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Articles connexes :Histoire des Hauts-de-Seine etHistoire de l'Île-de-France.
Page du livre Histoire et description naturelle de la commune de Meudon[31].

Louis Eugène Robert, médecinnaturaliste habitant à Meudon, publie en 1843Histoire et description naturelle de la commune de Meudon.

Époque romaine

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Les emplacements archéologiques prouvent que Meudon a été peuplée depuis des périodesnéolithiques[réf. souhaitée]. LesGaulois nommaient ce lieuMole-Dum (dun), les Romains l'appelèrentMoldunum.

Moyen Âge

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Meudon est mentionnée pour la première fois en 769 dans une charte[32][Passage contradictoire]. Le plus ancien seigneur connu de Meudon est le chevalier Erkenbold, en 1180.

AuMoyen Âge, l'histoire de Meudon est profondément liée à lafamille de Meudon, famille de la très anciennenoblesse française.

Bien qu'il n'y ait point de titre qui fasse mention des droits de l'abbaye de Saint-Germain à Meudon avant leXIIIe siècle, ce monastère y possédait uneseigneurie au moins dès leXIIe siècle. Sur ce territoire se trouvait un vignoble appartenant à Jean Abbé de saint Victor.

En 1235, Simon, abbé de Saint Germain, rachète lesdîmes deblé et de vin du territoire de Meudon desquellesÉtienne de Meudon jouissait. L'abbaye continua par la suite à racheter d'autres terres à Meudon[33].

En 1333,Robert de Meudon estpanetier du roiPhilippe VI de France, son filsHenri, est en 1342 legrand veneur.

Renaissance et Ancien Régime

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Gravure du château de Meudon.

En 1539, la terre de Meudon appartenait aucardinalAntoine Sanguin, qui la laissa à sa nièceAnne de Pisseleu, maîtresse deFrançoisIer.

La cure de la paroisse Saint-Martin est attribuée en 1551 àFrançois Rabelais.

Anne vend Meudon pour une rente annuelle de3 000 livres aucardinalCharles de Lorraine auXVIe siècle. À son retour duconcile de Trente, il y amène les quatre premierscapucins qu'on ait vus en France et leur fait bâtir un couvent. En 1574, le château échoit au Balafré,Henri de Lorraine,duc de Guise, assassiné par les ordres deHenri III. Meudon est vendu, en 1654, àAbel Servien,surintendant des finances sousLouisXIV. En 1679, son fils vend la terre àFrançois Michel Le Tellier, marquis de Louvois,ministre de la Guerre, qui consacre des millions à embellir les bâtiments et les jardins, surtout à la construction de la terrasse. En 1695,LouisXIV achète Meudon pour son fils aîné, leGrand Dauphin, qui y bâtit un second château à partir de 1706. En 1718, le château de Meudon appartient à la duchesse de Berry, fille duRégent, et en 1726 le domaine est réuni à la couronne. LaConvention conserve les deux châteaux de Meudon, et lecomité de salut public y place des ateliers pour construire des machines, objets et matières utiles à la guerre.

Article détaillé :Château de Meudon.

Au cours de laRévolution française, la commune porte provisoirement le nom deRabelais[34].

En 1795, un incendie endommage le vieux château, qui est alors démoli à partir de 1803.Napoléon Ier restaure l'autre, etMarie-Louise y séjourne avec sonfils pendant lacampagne de Russie. Leduc d'Orléans et lemaréchal Soult l'habitent successivement. Après l'avènement deNapoléon III, le château est occupé par les princesJérome etJérôme Napoléon Bonaparte.

Le château-neuf de Meudon transformé en observatoire.

Le château-neuf, érigé par leGrand Dauphin, fils deLouisXIV, a brûlé quelques jours après laguerre franco-prussienne de 1870-1871. Il a été transformé enobservatoire en 1877.

XIXe siècle

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BallonL'Entreprenant déployé lors de la bataille de Fleurus, en 1794.
La Plaine, vue des hauteurs de Meudon
Théodore Rousseau, vers 1833,
musée des Beaux-Arts de Houston.

LaCompagnie d'aérostiers, créée par leComité de salut public et organisée par les Ateliers de Chalais-Meudon, pris part à labataille de Fleurus en 1794. Le, leDirectoire, supprime la compagnie d’aérostiers. L’École de Chalais-Meudon rouvre ses portes sous la direction deCharles Renard et sous le nom d’Établissement central de l’aérostation militaire en1876.

Lacatastrophe de Meudon de 1842.

Le, le déraillement puis l'incendie du train Versailles-Paris fut l'une des premières catastrophes ferroviaires dans le monde. À l’époque les portes étaient fermées à clé par les chefs de trains, d’où un bilan de 55 morts. Dès lors les portes durent rester ouvertes en marche et cette disposition ne disparut qu’en 2003. Un évêque français prononça une homélie retentissante sur cette « leçon que Dieu » donnait à « l'arrogance des hommes », et y vit un « courroux du ciel » contre les chemins de fer[réf. nécessaire][35]. Parmi les victimes se trouvait l'amiralDumont d'Urville et sa famille. Parmi les rescapés, le grand-père deMarguerite Yourcenar (récit dansArchives du Nord).

Le célèbre auteur de vaudevilleEugène Scribe etRichard Wagner, qui y composaLe Vaisseau fantôme, habitèrent Meudon auXIXe siècle.

Charles Verd de Saint-Julien a été maire de Meudon auXIXe siècle. Notaire royal, il est nommé maire de Meudon parLouis-Napoléon Bonaparte, prince président en 1852. Suspendu durant une année, il restera ensuite premier magistrat de la cité jusqu'à la guerre de 1870. Il s'opposa notamment aux Bellevusiens lors de la construction de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Meudon. En 1864, grâce à Napoléon Jérôme, hôte du domaine de Meudon, il dote la commune de l'éclairage public au gaz, en faisant la première commune de banlieue à être dotée d'un tel équipement.

Les établissements de Galliera, sur la colline de Fleury, ont été fondés par laduchesse de Galliera pour le soin des personnes âgées et des orphelins. Les bâtiments ont été construits en 1885.

Le vol du dirigeableLa France le 9 août 1884.

En 1884 a lieu à Meudon le premier vol entièrement contrôlé d'undirigeable[36].

Histoire de Bellevue

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En1748,Louis XV fait bâtir un château au lieu-dit Belle-Vue qu'il cède en 1749 pour sa favorite,Madame de Pompadour. Elle cède à son tour le domaine de Bellevue auroi qui l’achète le[37].

Article détaillé :Château de Bellevue (Meudon).

Histoire de Fleury-sous-Meudon

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Val Fleury : un acte de1238 dit que Fleury a emprunté son nom d'un riche vigneron François Fleury.

Sa chapelle fut détruite dans leXVIe siècle et fut relevée en1644. En1610, le chapelain fut autorisé à chanter lesvêpres.

Histoire de Trivaux

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Pointe de Trivaux : au milieu duXIXe siècle, il est signalé l'existence d'une ferme située au sud dubois de Meudon à l'ouest dePlessis Piquet au lieu-ditLa Pointe de Trivaux.

Politique et administration

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Meudon, ville fleurie.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du[38], la commune faisait partie du département deSeine-et-Oise. Laréorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département desHauts-de-Seine et à sonarrondissement de Boulogne-Billancourt. après un transfert administratif effectif au.

La commune faisait partie ducanton de Sèvres de 1793 à 1964, puis constituait la totalité ducanton de Meudon dudépartement de Seine-et-Oise, entre 1964 et 1967. Lors de la création dudépartement des Hauts-de-Seine, le canton est divisé et ne conserve que le sud de la ville, le nord étant rattaché de 1967 à 2015 aucanton d'Issy-les-Moulineaux-Ouest[34]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Meudon auTribunal judiciaire deNanterre et autribunal administratif deCergy-Pontoise[39], tous rattachés à laCour d'appel de Versailles[40]. Letribunal de commerce rattaché est celui deNanterre et il existe un tribunal de proximité àVanves.

Rattachements électoraux

Pour lesélections départementales, la commune estdepuis 2014 lebureau centralisateur ducanton de Meudon.

Articles détaillés :Liste des cantons des Hauts-de-Seine,Conseil départemental des Hauts-de-Seine etListe des conseillers départementaux des Hauts-de-Seine.

Pour l'élection des députés, elle est rattachée à lahuitième circonscription des Hauts-de-Seine (ancien canton de Meudon) et à ladixième circonscription des Hauts-de-Seine (ancien canton d'Issy-les-Moulineaux-Ouest).

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives des Hauts-de-Seine etListe des députés des Hauts-de-Seine.

Depuis leredécoupage cantonal de 2014 en France, lecanton de Meudon regroupe les communes de Meudon et deChaville.

Intercommunalité

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La commune était membre depuis le de lacommunauté d'agglomération Arc de Seine. Celle-ci a décidé de s'unir avec l'intercommunalité voisinecommunauté d'agglomération Val de Seine pour former, le, à lacommunauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[41].

Laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, lesétablissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[42]. Le siège de l'intercommunalité est situé à Meudon, 9 route de Vaugirard.

Articles détaillés :métropole du Grand Paris,établissement public territorial etGrand Paris Seine Ouest.

Tendances politiques et résultats

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Élections présidentielles

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Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

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8e circonscription - Meudon Centre et Meudon la Forêt
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Article connexe :Huitième circonscription des Hauts-de-Seine.

Résultats des deuxièmes tours :

10e circonscription - Meudon nord-ouest
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Article connexe :Dixième circonscription des Hauts-de-Seine.

Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes

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Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales

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Résultats des deux meilleurs scores :

Élections départementales

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Article connexe :Canton de Meudon.

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections municipales

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Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Meudon.
Liste des maires de Meudon depuis laLibération de la France[61]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
24 novembre 1944mai 1945Alfred Tribert[62]SFIOMécanicien dans l'aéronautique, résistant
mai 1945octobre 1947Lucien Feuchot  
octobre 1947mars 1971René LeducUNRUDRDirecteur commercial
Député de Seine-et-Oise(1958 → 1967)
mars 197119 juin 1983[63]Gilbert GauerRIUDF-PRAdjoint au maire(1953 → 1971)
Conseiller régional
Décédé en fonction
30 juin 19839 mars 1999Henry Wolf[64],[65]UDF-PSDLibraire, premier adjoint(1971 → 1983)
Conseiller général de Meudon(1973 → 2004)
Vice-président duconseil général(1979 → ?)
Président de l'IIBRBS[66]
Démissionnaire
9 mars 1999[67]20 octobre 2017[68]Hervé Marseille[69]UDFNC
FED-UDI
Conseiller d'État[70]
Sénateur des Hauts-de-Seine(2011 →)
Conseiller général de Meudon(2004 → 2012)
Président duSyctom(2014[71] → 2017)
Vice-président de la CA puis de l'EPTGPSO(2010 → 2017)
Conseiller métropolitain(2016 →)
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme sénateur
20 octobre 2017[72]en cours
(au 28 juillet 2025)
Denis LargheroUDIConseiller départemental de Meudon(2015 →)
Vice-président duconseil départemental(2015 → 2017)
Réélu pour le mandat 2020-2026[73]

Politique de développement durable

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Etang de Villebon, route de la Patte d'Oie Forêt de Meudon.
Étang de Villebon, route de la Patte-d'Oieforêt de Meudon.
Les cèdres de Villebon.

Distinctions et labels

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 2008, Meudon a reçu le label « Ville Internet @@@ »[74].

La ville de Meudon a été récompensée en 2009 auConcours des villes et villages fleuris.

Jumelages

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Au, Meudon estjumelée avec :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[76],[Note 4].

En 2022, la commune comptait 46 722 habitants[Note 5], en évolution de +3,08 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 2502 0152 3112 2653 0263 2333 1743 6803 783
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
4 7895 1576 62012 0376 4256 0807 6218 0058 892
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
9 70210 28912 29215 64918 12320 87020 74920 79724 729
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
34 87850 62352 80648 45045 33943 66344 74545 01045 328
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
46 34246 722-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puisInsee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 21 787 hommes pour 23 961 femmes, soit un taux de 52,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[78]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,9 
13,0 
60-74 ans
14,4 
21,1 
45-59 ans
21,1 
19,9 
30-44 ans
19,9 
17,5 
15-29 ans
15,7 
21,0 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département desHauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[79]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,5 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,2 
15-29 ans
18,9 
19,9 
0-14 ans
17,4 

Enseignement

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Meudon est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

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La ville administre 13écoles maternelles et 9écoles élémentaires communales.

Le département gère 3collèges et la régionÎle-de-France 2lycées :

  • Maternelle Marbeau
  • Primaire Ferdinand-Buisson
  • Primaire Camus
  • Primaire Saint-Joseph-de-Bellevue (privé)
  • Primaire Paul-Bert
  • Primaire Jules-Ferry
  • Primaire École-du-Val
  • Primaire et grande-section La Source (privé)
  • Lycée Rabelais
  • Institut Notre-Dame (privé) - primaire, collège, lycée
  • Lycée La Source (privé)
  • Lycée professionnel Saint-Philippe (village éducatif)
  • Lycée professionnel Villebon
  • Collège Bel-Air
  • Collège Armande-Béjart
  • Collège La Source (privé)
  • Collège Rabelais

Vie universitaire

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De nombreux établissements publics scientifiques et de recherche y sont également installés (CNRS,ONERA etObservatoire de Paris) et l'école de cuisine Alain-Ducasse.

Culture

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  • Musée d'art et d'histoire de Meudon
  • Deux centres d'Art et de culture
  • Une médiathèque établie sur deux pôles (Centre-Ville et Meudon-la-Forêt)
  • Soixante-dix ateliers d'expression culturelle
  • L'université inter-âgesAuguste-Rodin
  • Le conservatoireMarcel-Dupré
  • L'Académie d'Art de Meudon et des Hauts-de-Seine
  • Musée Rodin de Meudon
  • Ludothèque
  • L'Avant-Seine

Festival

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Santé

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  • Deux centres de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie des Hauts-de-Seine
  • Un centre de santé polyvalent de la Croix-Rouge française
  • Une clinique
  • Un centre de protection maternelle et infantile (fermé)
  • Un centre de radiologie et de traitement des tumeurs
  • Un centre médico-psychologique
  • Un centre médico-psycho-pédagogique réparti sur deux pôles
  • Des professionnels de santé[80]

Sports et loisirs

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Le stade Marcel-Bec situé dans la forêt de Meudon.
  • Piscine olympique Guy-Bey
  • Patinoire et son complexe sportif UCPA Sport Station : hockey sur glace, patinage artistique, patinage de vitesse, squash, padel, accrobranche indoor, fitness, hip-hop
  • Parcours de Santé de la forêt domaniale de Meudon
  • City stade (football et basket)
  • Skate park
  • Urban Soccer (PSG Academy)
  • Standard Athletic Club
  • Complexe sportif René-Leduc
  • Treize complexes sportifs proposant de multiples activités.
  • Quinze clubs et associations, dont le club deTouch rugby champion de France en titre (Free Touch[81])

Médias

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  • Chloroville, bulletin municipal[82].
  • Le Petit Meudonnais[83]
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Cultes

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Les Meudonnais disposent de lieux de cultecatholique,israélite,orthodoxe etprotestant.

Culte catholique

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Article connexe :Paroisses des Hauts-de-Seine.

Depuis, la commune de Meudon fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neufdoyennés dudiocèse de Nanterre[84].

Au sein de ce doyenné, les lieux de culte catholique relèvent des quatreparoisses de Meudon[85] :

Par ailleurs, la chapelle Notre-Dame-de-l'Annonciation fait maintenant partie de la « Maison de la parole », maison diocésaine inaugurée le[90].

Culte israélite

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Une synagogue.

Culte orthodoxe

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Deux églises orthodoxes : église de la Résurrection-du-Christ (de l'Église orthodoxe russe hors frontières, juridiction qui depuis 2007 est à nouveau en communion canonique avec lepatriarche de Moscou et de toutes les Russies)[91] et église Saint-Jean-le-Théologien[92] (dépendant du vicariat Sainte-Marie-de-Paris et Saint-Alexis-d'Ugine[93], regroupant des paroisses de tradition russe au sein de lamétropole orthodoxe grecque de France, cette dernière elle-même rattachée canoniquement aupatriarcat œcuménique de Constantinople).

Culte protestant

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Temple protestant de Meudon, 1847.

Letemple protestant de Meudon, paroisse de Meudon-Sèvres-Ville d'Avray de l'Église protestante unie de France, est situé 14 rue du bassin[94]. Il est inauguré en 1847 dans le quartier de Bellevue. Son tympan est une œuvre du sculpteurStephan Buxin[95].

Économie

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Commune en partie résidentielle, Meudon compte de nombreux commerces, une pépinière d'entreprises àMeudon-sur-Seine et se situe à proximité de plusieurs bassins d'emplois, notamment àVélizy-Villacoublay,Saint-Quentin-en-Yvelines,Boulogne-Billancourt,La Défense, dans lequartier d'affaires d'Issy-Val-de-Seine et surle plateau de Saclay. Par le train, le bassin de l'aire urbaine de Paris est aisément accessible.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le revenu moyen était de 45 482 € nets.

Le taux de pauvreté est de 9 % au global et de 16 % pour les moins de 30 ans[96].

La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 29 120 € (chiffres de 2018).

Emploi

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Le taux de chômage s'élève à 7,7 % (2018). La part des actifs s'élève à 78,1 %. La part des retraités s'élève à 3,6 %.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[97].

Préhistoire

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  • Lemenhir de la Pierre aux Moines se situe dans laforêt de Meudon, plus précisément dans la partie dénommée bois de Clamart, sur le territoire de la commune deClamart.
  • Le cimetière des Longs Réages abrite ledolmen de Ker-Han provenant de Bretagne. Charles Piketty, habitant de Meudon passionné d'archéologie, veut offrir en 1896 à son père Eugène Piketty (1827-1894) carrier-archéologue, autre passionné d'archéologie, ainsi qu'à ses descendants, de se faire enterrer sous un dolmen. Son choix se porte sur le plus grand des trois dolmens de Ker-Han àSaint-Philibert, dans le Morbihan, près deCarnac. Malgré l'opposition des archéologues, il est démonté et remonté dans le cimetière de Meudon où il sert toujours de sépulture familiale[98]. Il a été inscrit à l'inventaire en 1996[99].

XIIIe – XVe siècle

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Article détaillé :Château de Meudon.
  • La grotte du château de Meudon (XVIe siècle).
    La grotte du château de Meudon (XVIe siècle).
  • Château-neuf de Meudon (construit en 1705 sur l'emplacement de la Grotte). Transformé en observatoire à la fin du XIXe siècle.
    Château-neuf de Meudon (construit en 1705 sur l'emplacement de la Grotte). Transformé en observatoire à la fin duXIXe siècle.
  • L'observatoire (construit sur le château-neuf de Meudon).
    L'observatoire (construit sur le château-neuf de Meudon).
  • Reconstitution du château-vieux de Meudon.
    Reconstitution du château-vieux de Meudon.
Musée d'art et d'histoire de Meudon - Maison d'Armande Béjart.

XVIe siècle

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XVIIe siècle

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XVIIIe siècle

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  • La Folie Huvé, maison de campagne de l'architecteJean-Jacques Huvé (1742-1808), endommagée et masquée par des immeubles, se situe route de Vaugirard au bas-Meudon.
  • Lechâteau de Bellevue, construit par Louis XV pour Madame de Pompadour a été démoli. Il n'en reste que de rares traces.
  • Du château du Val-sous-Meudon, construit en 1776 pour l'orfèvre Robert-Joseph Auguste et acquis en 1816 parCharlotte de Rohan-Rochefort ne subsistent qu'un pilier du portail du domaine et un pan du mur de clôture (40, rue de la Belgique) ainsi qu'une ancienne maison de jardinier et la chapelle, transformée en pavillon d'habitation (36 et 38, avenue du Maréchal-Joffre)[100].
  • La Folie Biancourt[101] a été édifiée dans le style Louis XVI pour Charles Biancourt en 1780 dans le quartier du Val. Elle est visible du RER et du viaduc. Longtemps propriété de la ville, la Folie a été vendue à un promoteur qui l'a transformée en appartements, livrés en 2022.

XIXe siècle

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Lina Jaunez,Vue prise aux Montalais au 23, route des gardes à Meudon (Maison d'Eugène Scribe) (Salon de 1834). Œuvre non localisée.
  • Lavilla Charles Schacher située 11bis rue des Capucins. Une demande d'inscription aux monuments historiques est en cours d'instruction. Le jardin de la villa a été vendu à un promoteur pour lotir le terrain.
Leviaduc de Meudon entre la fin duXIXe et le début duXXe siècle.
L'orphelinat de Meudon à la finXIXe siècle ou débutXXe.
La Seine au Bas-Meudon, tableau de Prosper Galerne, 1878, collections dumusée d'Art et d'Histoire de Meudon.

XXe siècle

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Soufflerie S1 de l'ONERA.
  • Lamaison Bloc qui se situe au 6, rue des Capucins.
  • Meudon Campus, un programme immobilier de grande envergure sur les berges de Seine, en face de l'Île Seguin.
  • Les 2 635 logements à caractère social de la résidence Le Parc à Meudon-la-Forêt, dont les bâtiments de 5 et 10 étages construits parFernand Pouillon, ont été classés patrimoine culturel en 2009.
  • LeMonument augénéral de Gaulle réalisé parAlbert de Jaeger (1908-1992).
Paris vue de Meudon.
Visite des carrières decraie de Meudon lors desJournées européennes du patrimoine 2010.

Meudon et la chanson

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Meudon et le cinéma

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Bernard et Nathalie Morin habitent à Meudon dansLes bronzés font du ski[réf. nécessaire].

Catherine et Liliane habitent aussi Meudon[110].

Le matériel informatique « Transmetel » utilisé dansOSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire est originaire de Meudon[réf. nécessaire].

Plusieurs films ont été tournés à Meudon :

Buste deFrançois Rabelais, curé de Meudon.

Personnalités liées à la commune

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Article détaillé :Liste de personnalités liées à Meudon.

Héraldique

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Les armes de Meudon sont issues de lafamille de Meudon qui avaient le même blason non pas avec des girons de douze mais de six pièces.

Armes de Meudon

Elles peuvent seblasonner ainsi :« Gironné d'or et de gueules de douze pièces, aulambel d'argent. »

Honneur

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L'astéroïde(35137) Meudon estnommé en son honneur.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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