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Metz

49° 07′ 13″ nord, 6° 10′ 40″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMetz (homonymie).

Metz
De haut en bas, de gauche à droite : une vue aérienne du quartier desÎles et deMetz-Centre ; lacathédrale Saint-Étienne ; la rue Vauban et le château d'eau de lagare dans lequartier impérial ; lecentre Pompidou-Metz ; lagare ; laMoselle, avec leTemple neuf, le pont des Roches et lequai Paul-Vautrin.
Blason de Metz
Blason
Image illustrative de l’article Metz
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMoselle
(préfecture)
ArrondissementMetz
(chef-lieu)
IntercommunalitéEurométropole de Metz
(siège)
Maire
Mandat
François Grosdidier (DVD)
2020-2026
Code postal57000, 57050, 57070
Code commune57463
Démographie
GentiléMessins, Messines
Population
municipale
121 695 hab.(2022en évolution de +3,23 % par rapport à 2016)
Densité2 902 hab./km2
Population
agglomération
292 263 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées49° 07′ 13″ nord, 6° 10′ 40″ est
Altitude209 m
Min. 162 
m
Max. 256 
m
Superficie41,94 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineMetz
(ville-centre)
Aire d'attractionMetz
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deMetz-1,Metz-2 etMetz-3
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière,Deuxième etTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Metz
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Metz
Géolocalisation sur la carte :Moselle
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Metz
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Metz
Liens
Site webmetz.fr
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Metz[mɛs][1]Écouter est unecommunefrançaise située dans ledépartement de laMoselle.Préfecture de département, elle fait partie, depuis le, de larégionGrand Est, dont elle accueille les assemblées plénières. Metz etses alentours, qui faisaient partie desTrois-Évêchés de 1552 à 1790, se trouvaient enclavés entre leduché de Luxembourg (jusqu'en 1659), laLorraine ducale et leduché de Bar jusqu'en 1766. Par ailleurs, la ville a été de 1974 à 2015 le chef-lieu de la région deLorraine[2].

Ville connue depuis l'antiquité pré-romaine, l'oppidum celte desMédiomatriques, connu sous le nom latin deDivodurum Mediomatricorum, puis commeMettis, devient au sixième siècle de notre ère la capitale du royaume franc d'Austrasie. Ville commerçante de l'Empire carolingien, Metz est le siège d'un puissant évêché, et une cité commerçante et bancaire d'importance duSaint-Empire romain germanique. Convoitée par ses voisins (et débiteurs) puis par leroyaume de France, Metz devient un protectorat et une place forte française auXVIe siècle, avant d'être annexée par l’Empire allemand à la fin duXIXe siècle (Alsace-Moselle). De nouveau française après laPremière Guerre mondiale, elle sera annexée de fait par leTroisième Reich de 1940 à 1944.

La ville présente une importante diversité architecturale, de l’antiquité auXXe siècle, riche d’un fort héritage médiéval et classique, d'influence française et germanique, notamment dans lequartier impérial, aménagé lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine, représentatif de l'architecturewilhelmienne[3]. L'église Saint-Pierre-aux-Nonnains, dans le centre-ville, est une des plus vieilles églises du monde.

Au dernier recensement de 2022, Metz comptait 121 695 habitants, ce qui en fait la commune la plus peuplée deLorraine, la troisième du Grand Est, aprèsStrasbourg etReims et la31e plus peuplée de France . Sonagglomération compte 292 263 habitants[4] et sonaire métropolitaine, 376 619 habitantsen 2020[5], faisant d’elle, aprèscelle de Nancy, la deuxième aire métropolitaine de Lorraine et la troisième du Grand Est après celles deStrasbourg et Nancy. Ses habitantssont appelés lesMessins.

S’affirmant comme cité de la communication et destechnologies de l'information et de la communication avec sonTechnopôle et son label « Ville Internet » de 2000 à 2015[6], l’antique cité marchande et militaire s’est voulue « ville jardin » égrenant son paysage urbain et architectural au fil de l’eau et des parcs, à travers une politique pionnière enFrance en matière d’écologie urbaine[7],[8],[Note 1].

En 2010, l'ouverture ducentre Pompidou-Metz symbolise la modernisation de la ville et de son image, amorcée au début des années 2000. Ainsi, Metz cherche à s'ériger comme plateforme pour l'art moderne etcontemporain par des nouvelles politiques culturelles urbaines. La ville sollicite également un classement à l'Unesco pour son patrimoine ancien représenté par lacathédrale Saint-Étienne, l'une des plus importantes cathédrales gothiques de France[9], et sonquartier impérial.

Géographie

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Situation géographique

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Metz occupe une position unique au croisement des grands axes européens de circulation :

Ainsi les villes les plus importantes qui entourent Metz sontLuxembourg à 55 km au nord,Nancy à 53 km au sud etSarrebruck à 60 km à l’est. La ville est située à peu près à mi-chemin entreStrasbourg à 130 km etReims à 155 km.Francfort-sur-le-Main etMaastricht se trouvent à 230 km, Paris à 320 km.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontArs-Laquenexy,Le Ban-Saint-Martin,Coincy,Longeville-lès-Metz,Lorry-lès-Metz,Marly,La Maxe,Montigny-lès-Metz,Peltre,Plappeville,Pouilly,Saint-Julien-lès-Metz,Vantoux etWoippy.

Carte
Les limites communales de Metz et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deMetz
Lorry-lès-Metz
Plappeville
Woippy
La Maxe
Saint-Julien-lès-Metz
Le Ban-Saint-Martin
Longeville-lès-Metz
MetzVantoux
Coincy
Montigny-lès-Metz
Marly
PouillyArs-Laquenexy
Peltre

Depuis 2014, hormis la commune deCoincy, toutes les communes limitrophes sont membres deMetz Métropole[10]. La plupart font également partie de l’ancienneaire urbaine de Metz.

Topographie

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Metz est dominée par lemont Saint-Quentin qui culmine à358 mètres à l’ouest de l’agglomération hors du territoire de la commune[11].La partie ouest de la ville se situe dans les vallées de laMoselle et de laSeille, marquées par quelques buttes encentre-ville et auSablon. Les quartiers à l’est de la ville sont situés en hauteur sur les contreforts duPlateau lorrain.

Géologie et relief

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Située à l’est dubassin parisien, Metz est implantée au pied de lacuesta « lescôtes de Moselle », auxquelles appartient lemont Saint-Quentin. Celle-ci est constituée d’une couchecalcaire duBajocien à son sommet, avec en dessous desmarnes duToarcien. La vallée de laMoselle en elle-même draine dessédiments constitutifs des îles[12].

La commune se compose de la commune se compose de 3 095,98 ha de territoires artificialisés (74,05 %).877.48 ha de territoires agricoles (20,99 %).137.25 ha de forêts et milieux semi-naturels (3,28 %) et 69,93 ha de surfaces en eau (1,67 %). hectares de territoires artificialisés (5,73 %),484,85 hectares de territoires agricoles (68,58 %) et181,78 hectares de forêts et milieux semi-naturels (25,71 %)[13].

Espaces naturels[14] :

Site des Thermes à Metz[15],
Orme du Parc de l’Évêché de Metz[16],
Partie Sud-Ouest de L'Île du Saulcy à Metz[17].
Coteaux calcaires du Rupt-de-Mad au Pays Messin[18]?
Forts Messins : St-Julien, Belle Croix, Queuleu, Groupement fortifié de la Marne[19].

Hydrogéologie et climatologie :Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse:

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Sismicité

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Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[20].

Hydrographie et les eaux souterraines

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La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le bras mort aval de la Moselle, la Moselle, la Moselle canalisée, la Seille, le ruisseau de Saulny, le ruisseau de Vallieres, le ruisseau Saint-Pierre, le canal de Jouy, le bras de la Pucelle, le bras des Thermes, le bras St Symphorien, le ruisseau de Cheneau et le ruisseau le Bouillon[Carte 1].

Metz se situe dans lavallée de la Moselle, plus précisément à la confluence de laMoselle venant du sud-ouest et de laSeille qui irrigue laporte des Allemands à l’est, en provenance duSaulnois. La ville, installée sur les petites collines de Sainte-Croix et de la Citadelle, a rallié trois îles habitées dont les bras de la Moselle dessinent les contours : le Petit Saulcy, le Grand Saulcy et Chambière. Ces îles sont reliées entre elles par de nombreux ponts dont certains datent du Moyen Âge (cf.§ Ponts) : le Moyen Pont, le pont des Morts, le pont des Roches, le pont Saint-Marcel, le pont de la Préfecture, le pont Moreau, le pont Saint-Georges et le pont des Grilles. Les rives de la Moselle font partie intégrante de la ville historique dotée de nombreux quais.
Au sein de la ville coulent également plusieurs ruisseaux tels celui deVallières, le ruisseau Saint-Pierre, àMagny, ou encore le ruisseau de la Cheneau, souterrain sur plus du tiers de sa longueur, reliant lelac Ariane, de laGrange-aux-Bois à la Seille au niveau dePlantières.

LaMoselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans lemassif des Vosges aucol de Bussang et se jette dans leRhin àCoblence enAllemagne[21]. Le bras mort aval de la Moselle, d'une longueur totale de 5,1 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle canalisée dans la commune, après avoir traversétrois communes[22].

La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune dePont-Saint-Vincent et se jette dans laMoselle àKœnigsmacker, après avoir traversé61 communes[23].

LaSeille, d'une longueur totale de 137,7 km, prend sa source dans la commune deMaizières-lès-Vic et se jette dans laMoselle dans la commune en limite avecSaint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé57 communes[24].

Le ruisseau de Saulny, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune deSaulny et se jette dans laMoselle en limite de Metz et deLa Maxe, face àSaint-Julien-lès-Metz, après avoir traversésix communes[25].

Le ruisseau de Vallières, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune deGlatigny et se jette dans un bras mort de laMoselle àSaint-Julien-lès-Metz en limite avec Metz, après avoir traverséneuf communes[26].

Le ruisseau Saint-Pierre, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune deOrny et se jette dans laSeille dans la commune, après avoir traverséquatre communes[27].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du bras mort aval de la Moselle, de la Moselle, de la Moselle canalisée, de la Seille, du ruisseau de Saulny, du ruisseau de Vallières et du ruisseau Saint-Pierre, peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Seille était jugé moyen (jaune)[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Moselle.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[28]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental et est dans la région climatiqueLorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[29].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[28]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Metz-Frescaty », dans la commune d'Augny à 8 km àvol d'oiseau[30], est de11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−23,2 °C, atteinte le[Note 2],[31],[32].

Statistiques 1991-2020 et records METZ-FRESCATY (57) - alt : 192m, lat : 49°04'10"N, lon : 6°07'31"E
Records établis sur la période du 01-11-1940 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)00,12,44,9912,314,41410,47,23,616,6
Température moyenne (°C)2,73,6710,514,517,920,119,715,711,36,53,511,1
Température maximale moyenne (°C)5,47,111,6162023,625,825,520,915,49,4615,6
Record de froid (°C)
date du record
−20,1
02.01.1971
−23,2
17.02.1956
−15,3
01.03.05
−5,1
13.04.1986
−2,5
13.05.1941
1,9
02.06.1975
4,3
22.07.1980
3,9
31.08.1956
−1,1
29.09.1972
−6,2
29.10.12
−11,7
23.11.1998
−17
03.12.1973
−23,2
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
05.01.1999
20,8
29.02.1960
25,1
31.03.21
29,6
18.04.1949
33,2
28.05.17
37,7
27.06.1947
39,7
25.07.19
39,5
08.08.03
34,3
15.09.20
28
13.10.23
23,3
02.11.20
18,1
04.12.1953
39,7
2019
Précipitations (mm)61,95651,145,156,956,159,859,361,564,864,576,5713,5
Source :« Fiche 57039001 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,4
0
61,9
 
 
 
7,1
0,1
56
 
 
 
11,6
2,4
51,1
 
 
 
16
4,9
45,1
 
 
 
20
9
56,9
 
 
 
23,6
12,3
56,1
 
 
 
25,8
14,4
59,8
 
 
 
25,5
14
59,3
 
 
 
20,9
10,4
61,5
 
 
 
15,4
7,2
64,8
 
 
 
9,4
3,6
64,5
 
 
 
6
1
76,5
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[33]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[34].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Metz est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[35].Elle appartient à l'unité urbaine de Metz[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant42 communes, dont elle estville-centre[Note 4],[36],[37]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est la commune-centre[Note 5],[37]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[38],[39].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (74,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (48,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,7 %),terres arables (13,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), forêts (3,3 %), prairies (2,5 %), eaux continentales[Note 6] (1,7 %), cultures permanentes (1,3 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Place de Chambre

La ville de Metz s’est d’abord développée sur la butte Sainte-Croix à l’époque gallo-romaine[41], puis est restée à l’intérieur de ses remparts successifs correspondant à l’actuel centre-ville, jusqu’auXIXe siècle. Les constructions se caractérisent par les tonalités ocre jaune de lapierre de Jaumont. Lors de l’annexion allemande après 1871, la ville s’est étendue, avec de nouveaux quartiers à l’architecture prussienne, comme laNouvelle Ville ou une partie duSablon.

En 1961, Metz a fusionné avec trois communes de sa proche périphérie :Borny,Magny etVallières. Avec le rattachement de ces trois communes de l’est, le centre historique de Metz apparaît par conséquent à l’extrême-ouest de la commune.

Les quartiers est, de création récente, sont plus pavillonnaires, et certaines zones au sud-est de la commune ne sont pas encore urbanisées. Toutefois le quartier deBorny est marqué par desgrands ensembles, tout commeBellecroix et le nord de l’agglomération (Patrotte, Saint-Éloi). La ville compte un total de septquartiers prioritaires pour presque 23 000 habitants en 2020[42].

En outre avec le départ annoncé de plusieurs régiments militaires, de nombreux terrains au cœur de l’agglomération seront disponibles et devront être reconvertis, comme les sites de l’Île Chambière (2e régiment du génie) ou de labase aérienne 128 Metz-Frescaty.

Diversité architecturale

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L’histoire particulière de Metz et ses périodes d’annexion successives ont contribué à marquer la ville des styles et des legs urbanistiques de chacune de ces époques. L’avenue Foch symbolise particulièrement cette juxtaposition de styles. Pour répondre aux immeubles destyle Renaissance rhénane ou destyle baroque construits sous l’empire allemand, les propriétaires français ont opposé par la suite des immeubles de styleLouis XV ouLouis XVI[43]. Ce brassage donne à la ville une identité éclectique, mais cohérente, où la transition est assurée entre chaque quartier. Un nombre important d’édifices sont protégés (classés ou inscrits aux monuments historiques) ou bien répertoriés dans labase Mérimée.

Principaux édifices construits sous leSaint-Empire romain germanique :

Principaux édifices construits sous leRoyaume de France :

Principaux édifices construits sous leSecond Empire :

Principaux édifices construits sous l’Empire allemand :

Principaux édifices construits sous laRépublique française :

La mairie de Metz a déposé le sa candidature auministère de la Culture dans le but d’obtenir le classement de deux secteurs importants de son centre-ville aupatrimoine mondial de l’Unesco, sous l'appellation "Metz royale et impériale" mettant en avant la dualité architecturale de la ville[44]. Le dossier s’appuie notamment sur lamétamorphose de la ville entre 1852 et 1940, et la confrontation de styles liés à ses différentes périodes de développement urbanistique telles que les aménagements deBlondel autour de lacathédrale auXVIIIe siècle[45].
Au, leComité national des biens français au patrimoine mondial a approuvé la pertinence du dossier et l'éligibilité de la ville comme patrimoine mondial, lui permettant ainsi la candidature à l'UNESCO à court ou long terme, dans le second cas celle-ci sera mise en attente sur la liste indicative française[46].

En, la ville de Metz figure officiellement sur la liste indicative française selon le site internet duPatrimoine mondial[47],[48].

Voies de communication et transports

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Article connexe :Eurométropole de Metz : Transports.

Voies routières

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Articles détaillés :autoroutes A31,A315,A32,A4,Rocade de Metz,Route départementale 1 (Moselle),Route nationale 3 (France métropolitaine),Route nationale 413 etRoute nationale 431.

L'agglomération messine est desservie par une importante infrastructure autoroutière[49] constituée par l'A4 (qui la relie àParis,Reims etStrasbourg) et l’A31 (qui la relie àLuxembourg au nord et àNancy,Toul etLyon au sud). L'A31 se trouve en situation d'autoroute urbaine.

Les autoroutes autour de Metz permettent de pénétrer dans la ville mais aussi de contourner les trois quarts du centre[50].

L'ensemble des routes etvoies express qui relient la métropole messine aux autres communes rayonne autour d'un anneau de grandes avenues et de boulevards qui, aménagé selon le modèle allemand d'unRing, distribue les accès depuis et vers l'hypercentre.

Stationnement
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Dans le centre-ville, les automobilistes disposent de douze parkings payants (souterrains ou aériens sur plusieurs niveaux)[51] :

  1. Esplanade - 2 100 places, situé avenue Ney ;
  2. Saint-Jacques - 1 178 places, situé place des Paraiges ;
  3. Centre Pompidou - 702 places, situé rue aux Arènes ;
  4. Théâtre - 620 places, situéplace de la Comédie ;
  5. Gare - 585 places, situé place du Général-de-Gaulle ;
  6. Saint-Thiébault - 418 places, situé rue de Neufbourg ;
  7. Paixhans - 410 places, situé rue du Général-Fournier ;
  8. Coislin - 390 places, situé rue Coislin ;
  9. Cathédrale - 387 places, situé rue d'Estrées ;
  10. Port Saint-Marcel - 386 places, situé rue du Port-Saint-Marcel ;
  11. Maud'huy - 378 places, situé place Maud'huy ;
  12. Mazelle - 270 places, situéplace Mazelle.

Depuis 2009, neuf points de stationnement sont équipés du système Mobile-City permettant de régler son temps de stationnement par téléphone sans avoir à utiliser d’horodateur[52]. La ville propose en outre de 3 505 places gratuites situées à proximité du centre-ville[53]. En, la mise en service du système de transport en commun par bus au site propreMettis s'accompagne de la mise en place de trois grands parcs relais implantés à l'intersection des grandes infrastructures de voirie et des terminus du TCSP (Woippy, Metz Expo, Metz-Nord à Rochambeau)[54].

Aéroports

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L’aéroport régional de Metz-Nancy-Lorraine, situé à20 km du centre, à proximité directe de lagare de Lorraine TGV est relié par une voie expresse à la sortie sud-est de la ville, avant son ouverture en 1991 une grande part des voyages était assurée par l'aéroport de labase aérienne 128 Metz-Frescaty.

L’aéroport international de Luxembourg-Findel est également accessible à70 km environ par l’autorouteA31. L’aéroport de Sarrebruck-Ensheim est quant à lui accessible à la même distance par l'autorouteA320.

Réseau ferroviaire

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Lagare de Metz-Ville.
Plan du système ferroviaire de Metz.

Lagare de Metz-Ville est le centre d'un important nœud ferroviaire. Elle est le principalpôle d'échanges de l'agglomération tandis que lagare de Metz-Nord est affectée au traficTER. Les gares deMetz-Chambière etMetz-Devant-les-Ponts sont aujourd'hui fermées au service voyageurs.

La gare est desservie par les trains du réseauTER Grand Est, desservant notamment les villes deNancy etLuxembourg viaThionville (50 trains aller/retour par jour en semaine), mais aussi l'est de laMoselle,Strasbourg,Verdun viaJarny etBar-le-Duc. Le service vers l'Allemagne est assez faible : certains trains sont prolongés versSarrebruck, etTrèves, la desserte n'étant assurée qu'en fin de semaine. Cependant des études sont en cours pour mettre en place une desserte cadencée horaire directe entre Metz etSarrebruck (2024-2025), ainsi qu'une desserte cadencée, sans doute toutes les deux heures, entre Metz etTrier (Trêves) via la vallée de laMoselle. Le service régional a bénéficié d'une forte révision en 2016 lors de la mise en place du cadencement des TER, accompagné d'une augmentation des dessertes dans les environs.

Depuis le, lagare de Metz-Ville est directement reliée àParis-Est en82 minutes par laligne à grande vitesse Est européenne, renforçant les échanges entre l’agglomération lorraine et Paris. En revanche l'arrivée du TGV Est a coupé les liaisons ferroviaires rapides de la gare de Metz-Ville vers l’Allemagne. Lagare de Lorraine TGV, située à15 kilomètres de Metz, permet une desserte en75 minutes de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, mais aussi de grandes villes françaises (Lille,Rennes,Nantes,Bordeaux). Trois TGV par jour relient Metz via la plaine d'Alsace au Sud-Est de la France (Lyon,Marseille,Montpellier). La relation la plus rapide avec Lyon est proposée les vendredis soir à partir du 20 décembre 2019 avec un changement engare de Champagne-Ardenne TGV (3h25). La liaison avec l'Allemagne a été interrompue deux ans après la mise en service de la ligne à grande vitesse. Pendant quelques années (jusqu'en 2015) a circulé un train de nuit (CityNightLine) Paris - Berlin/Munich/Hambourg et vice-versa qui desservait Metz.

Le réseau ferré fait un tour complet de la ville. Plusieurs discours politiques ont mentionné l’idée d’une ligne detram-train faisant ainsi le tour du centre-ville, en créant ou réhabilitant plusieurs gares autour du centre même.Actuellement[Quand ?] ces discours n'ont plus cours.

L'agglomération dispose avec lagare de triage de Woippy du plus grandtriage français (650 000 wagons traités par an) et à lagare de triage de Metz-Sablon, du deuxième site français de recomposition des trains detransport combiné (140 000 wagons par an). Jusqu'en 1997, il existait également une gare réservée au trafic des marchandises, lagare de Metz-Marchandises, située dans l'actuelquartier de l’Amphithéâtre.

La gare de Metz est sacrée « plus belle gare de France » en 2017, 2018 et 2020 par un concours organisé surFacebook par la pageSNCF Gares & Connexions. Elle a été opposée à lagare de La Rochelle en 2017[55], lagare de Limoges en 2018[56] et lagare de Saint-Brieuc en 2020[57].

Transport fluvial

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Article détaillé :canal des mines de fer de la Moselle.

Pour le tourisme, Metz est accessible par laMoselle canalisée directement au centre-ville par le biais de navettes fluviales et de son port de plaisance situé sur leplan d’eau.

25 % des échanges internationaux de la Lorraine passent par voie d’eau. Lecanal de la Moselle accueille déjà un trafic très important : dix millions de tonnes par an de marchandises sont chargées et déchargées sur ses ports soit plus de 95 % du trafic fluvial en Lorraine. L’augmentation de la hauteur libre entre Metz et lafrontière franco-luxembourgeoise par le rehaussement des ponts a été réalisée par le conseil régional afin de garantir le passage de bateaux chargés de plusieurs couches de conteneurs.

Le port de Metz-Mazerolle est situé sur un terrain de5 ha et800 mètres de quai, occupés dans leur totalité.

Lenouveau port de Metz possède17 ha de terrains le long de 1 200 mètres de quais. Il est le premier port fluvial céréalier de France[58] et le huitième port fluvial français avec 1,98 million de tonnes de fret en 2007[59].

Transports urbains en commun

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Articles détaillés :tramway de Metz,trolleybus de Metz,Le Met' etMettis (bus à haut niveau de service).
Un bus bi-articulé METTIS du réseau LE MET'
Unbus à haut niveau de serviceMettis du réseauLE MET'

À partir de 1880, Metz dispose d'un réseau detramway. Le réseau compte sept lignes en 1914 et neuf en 1930. Les trams sont remplacés en 1948 par destrolleybus, qui circulent jusqu'en 1966[60].

Le réseau de bus est nomméLE MET', dont 60 % du capital appartient à Metz Métropole et 40 % au Groupe Keolis, filiale de la SNCF. Le parc de bus est moderne et bien entretenu[61].

Face aux problèmes de circulation automobile et piétonne ont été construites et inaugurées en2013 deux lignes debus à haut niveau de service appelées « Mettis » de 20 km et suivant un axe en partie commun aux deux lignes. Munies de plusieurs ramifications à travers l'agglomération, leur aménagement prend en compte l'existence de multiples parkings relais et de rabattement autour de la ville :

Transport à vélo

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Pyramide de la mobilité, proposée par le projet européenShare North[65].

C’est en 1995 qu’une commission municipale sur le déplacement à vélo fut mise en place par la municipalité avec comme objectif de définir les choix d’investissements pour mettre en cohérence les nombreuses pistes affectées à la « petite reine[66] ». À cette époque, le vélo n’était encore considéré par la mairie, que sous l’angle d’un mode de déplacement de loisir. Les projets de développement s’appuyaient essentiellement sur de grandes liaisons inter-quartiers voir intercommunales, loin du réseau de circulation routier. Elles s’inséraient dans le vaste réseau de pistes de promenade départementales qui reliaient déjà lesVosges jusqu’àCoblence enAllemagne[67], suivant le cours de laMoselle. Ce dispositif modeste était complété par une offre de gardiennage et de location de courte ou longue durée, en gare de Metz et rue d’Estrées (Metz-Vélocation).

Depuis le, la circulation à vélo est autorisée sur l’ensemble des secteurs piétonniers de la ville et dans les parcs, les jardins et les berges de la Moselle et de laSeille (ce qui est nouveau), ainsi que dans toutes les rues et dans tous les sens de circulations. Ce sont en tout environ50 km d’équipements cyclables accessibles à Metz[68] et dans ses quartiers. Leszones 30 sont étendues au quartier du Sablon auprintemps 2009 et en 2018[69] et par la suite à l’ensemble du centre-ville[70].

Une signalisation adaptée est mise en place pour mettre en avant ce mode de transport, et précise les règles de circulation parmi les piétons[71].

Près de 1 150 places de stationnement affectées aux deux-roues sont aménagées à Metz dont 300 sont à proximité du centre-ville[72].

La fête du Vélo a lieu tous les ans, au mois de juin.

Par ailleurs, il existe un service de locations de vélos, leVELOMET'[73]. Un système plus développé, leGraouLib', est mis en place le 26 août 2025[74].

Autopartage en voiture

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Entre et, un service d'autopartage était disponible en ville :Autopi. Le service a depuis été remplacé par le réseauCitiz, spécialiste de l'autopartage en France[75]. Son utilisation peut être combinée au réseau Le Met'[76].

Quartiers

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Article détaillé :Quartiers de Metz.

Logement

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Le nombre de logements de Metz a été estimé à 66 072 en 2015. Ces logements de Metz se composent de 56 438résidences principales, 1 049résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 8 585logements vacants. La ville comptait 13 997 logements sociaux, qui représentait 24,8 % des résidences principales.

Avec une superficie de 41,94 km2, soit unedensité de population de 2 801,43 habitants/km2 pour une densité de logements de 1 575,39 logements/km2[77].

Conurbation

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L’aspect général est celui d’une agglomération étalée et en constante extension[78], de nouveaux quartiers devant prochainement être aménagés (extension dutechnopôle, coteaux de laSeille, nouveauquartier de l'Amphithéâtre, site du futurCentre hospitalier régional de Mercy, réaménagement dumont Saint-Quentin). Le tissu urbain est aujourd’hui très dense dans les vallées, dans la partie ouest et nord de la ville et rejoint de manière continue, le long d’un couloir situé autour la D 1 à l’est et la N 52 à l’ouest, dans la vallée de la Moselle (du sud au nord) ceux des communes deWoippy,Semécourt,Maizières-lès-Metz,Talange,Hagondange,Amnéville,Rombas,Clouange,Mondelange,Richemont,Uckange,Fameck,Florange,Bousse,Guénange,Terville,Thionville etYutz, concentrant ainsi près de 600 000 habitants dans une même aire urbaine de242 communes, sur20 km, communément appelée « région messine »[79].

Projets urbanistiques

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Leplan local d’urbanisme de Metz qui a été approuvé en 2008 et qui est un document qui organise le développement d'une commune en fixant les règles d'urbanisme : zones constructibles, prescriptions architecturales[80]

Orientations duplan local d’urbanisme de Metz.

Le « Moyen Pont » en 2014 après réfection et élargissement
Grands projets urbains
  • LaZAC de l’Amphithéâtre qui consiste en l’urbanisation d’anciennes friches ferroviaires, à proximité immédiate du centre-ville, a été conçu par l’agenceNicolas Michelin[81] chargée de la maîtrise d’œuvre urbaine du projet. Leparc de la Seille a été l’élément fondateur du nouveau quartier, puis le premier édifice lapalais omnisports Les Arènes, réalisé en 2002. La construction ducentre Pompidou-Metz devait constituer la pierre d’angle du quartier, et ce musée est ouvert au public en 2010, suivi par lecentre commercial Muse à proximité immédiate du centre Pompidou en 2017.
  • Urbanisation des coteaux de la Seille au sud deQueuleu, construction d'unécoquartier vivant comprenant environ 1 600 logements, commerces, infrastructures, ainsi que des espaces verts et des postes cyclables, pour une capacité d'accueil de 4 000 habitants[82], pour ce projet la ville de Metz a signé une convention avec laCERQUAL dans le but d'acquérir pour cet écoquartier les certificationsHabitat & Environnement etNF Logement[83].
  • Construction de la ZAC du Sansonnet àDevant-les-Ponts, au sud du lieu-dit « les Quatre-Bornes », réalisé sur un vaste terrain vague, considéré comme un futur "quartier-jardin", il alliera logement et espaces verts (parc paysager réalisé en 2012), des jardins diversifiés (mise en place de jardins partagés – complétant la volonté de création de jardins du même type dans l'ensemble de la ville – pédagogique, thérapeutique, et autres vergers), unEHPAD, le tout est fondé sur un principe d'urbanisme durable[84].
Projets de développement
  • Mise en chantier du « Technopôle 2 » ; ZAC de la Petite-Woëvre, Actipole et Sebastopole
Aménagement et requalification urbaine
  • poursuite dugrand projet de ville àBorny ;
  • requalification de toutes les rues et places du centre historique de la zone piétonnière ;
Équipements importants
  • métamorphose du parc des expositions de Metz ;
Environnement et sport
Infrastructures de transport
  • construction du boulevard inter-communal reliant au sud, le quartier deGrigy-Technopôle à celui de l’Amphithéâtre ;
  • requalification de l’aéroport militaire BA128 de Metz-Frescaty, au sud-ouest de la ville ;
  • requalification et restructuration des voies routières de la ZAC d’Augny ;
  • mise à deux fois trois voies de l’A31 entre la sortie sud de la ville et l’échangeur deFéy.

Toponymie

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Attestations anciennes

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Mediomatrix avant leVe siècle ;Mettensis (ouMetensis) auVIe siècle ;Civitas Mediomatricorum Mettis sousHonorius[85] ;Mettis en511 (que l’on retrouve d’ailleurs sur des monnaies du règne deThibertIer[85]) ;Mecusa,Mettiss &Metas auVIIIe siècle ;Mediomatricensis civitas en 990 ;Methis en 1086 ;Méz auXIIIe siècle;Mès en 1299 ;Mets pendant lesXIVe et XVe siècles ;Mediomatrique &Mediomatricum auXVe siècle, mais égalementMès,Mées ;Mets en 1444 ;Mix en 1462[86] ;Meta en 1544 & 1552 ;Metæ en 1552[85] ; les formesMetz ouMetze ne sont mentionnées qu’à partir duXIIIe et XIVe siècles entre autres[87] ;Metz uniquement à partir duXVIIe siècle[88].

Étymologie

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À l'emplacement de Metz est attestée, à l’époque romaine, la cité deDivodurum Mediomatricorum. Elle est encore mentionnée sur latable de Peutinger sous les formes deDividurum ouDivo Durimedio Matricorum[89].

Divodurum est un toponyme gaulois, composé des élémentsdivo « sacré » (même origineindo-européenne que lelatindivinus, « divin » et « devin ») etduro- « forum, marché »[90]. Xavier Delamarre y voit le sens de « Place-des-dieux » (« enclos divin »)[91]. L'évolution phonétique deDivodurum s'est faite enJouarre (Seine-et-Marne,JotrumVIIe siècle)[91],[92].

Cependant, dans le cas de Metz, l'ethnonymeMédiomatriques, nom d'une tribu gauloise, a remplacé le toponyme originel au Bas Empire, selon un processus couramment observé ailleurs en Gaule (cf. Paris, Amiens, Reims, etc.). Le nom actuel est directement issu de la forme*MEDIOMATRICIS parcoalescence.

À noter qu’un élément-metz est relativement répandu dans latoponymie française, du nord jusqu'à la région parisienne (cf. par exemple :Jametz,Limetz,Gometz, etc.). Son étymologie est différente, à savoir le gallo-romanMASU, issu lui-même du latinmansus « domaine rural, terres avec habitation » cf.mas. Sa graphie est également-meix, entre autres.

Prononciation

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Le nom de la ville se prononce traditionnellement[mɛs][93],[94] — et non pas [mɛts] qui illustre la tendance générale observée en toponymie qui veut que les personnes étrangères à un lieu ou les administrations prononcent littéralement, c'est-à-dire ce que l'on lit, aux dépens de la prononciation traditionnelle[95]. Let présent dans la graphie deMetz depuis plusieurs siècles ne se prononce plus, au moins depuis leXVIe siècle[87].

La consonne affriquée[t͡s] s'est spontanément simplifiée en [s], semble-t-il, probablement avec l’arrivée de l’imprimerie[96]. Cette prononciation s'observe aussi dans certains toponymes en-metz commeGometz (Île-de-France, Essonne) ou les nombreuxBeaumetz. L'attraction de l'ancien françaismais « petite maison » (cf.mas, aussi nom de lieux en-meix) qui explique la plupart de ces toponymes en-metz a pu intervenir de manière analogique.

Histoire

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Articles détaillés :Histoire de Metz,Chronologie de Metz etMetz au Moyen Âge.

Une situation de qualité et un site favorable expliquent le passé trois fois millénaire de Metz, qui naît et se développe au confluent de deux rivières, la Moselle et la Seille au rôle économique déterminant. À l’intérieur de cette zone de confluence, la butte du Haut de Sainte-Croix constitue le berceau de la ville.

Appartenances historiques

Oppidum desMédiomatriques[97]IIIe siècle av. J.-C.–av. J.-C.
 République romaine–27av. J.-C.
Drapeau de l'Empire romainEmpire romain (Gaule belgique, province deTrèves[98])IIIe siècle
Évêché de MetzIIIe siècle–Ve siècle
Royaumes francs[99] 511–768

  • Royaume de Reims 511–548
  • Royaume de Metz 548–556
  • Royaume de Soissons 556–560
  • Royaume de Reims 561–751
  • Royaume d’Austrasie 751–768

Empire carolingien 768–843
Francie médiane 843–855
Lotharingie 855–925
Drapeau du Saint-EmpireSaint-Empire romain germanique 925–1648

Royaume de France (Province des Trois-Évêchés) 1648–1790
Drapeau françaisRépublique française 1790–1871
Drapeau de l'Empire allemandEmpire allemand (Territoire impérial d'Alsace-Lorraine) 1871–1919
Drapeau françaisRépublique française 1919–1940
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand (annexionde facto)[101] 1940–1944
Drapeau françaisRépublique française 1944–présent

Préhistoire et protohistoire

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En 1882, unbiface datant de 200 000 ans av. J.-C. a été découvert dans une sablière deMontigny-lès-Metz[102]. Les hommes vivant à cette période étaient deschasseurs-cueilleurs, vivant selon le mode de vie nonsédentaire propre auxnomades et dont les déplacements étaient liés en partie à leur approvisionnement ennourriture.

Les Hauts-de-Sainte-Croix ont livré quelques tessons duIVe millénaireav. J.-C., mais l’occupation attestée du site ne commence qu’auIer siècle av. J.-C. avec la présence de fonds de cabane et des emplacements de maisons de bois et detorchis ainsi qu’unenécropole à urnes cinéraires[103].

L’oppidum des Médiomatriques

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Le nom du peuple desMédiomatriques, une tribu celtique qui allait donner son nom à Metz, apparaît dans un récit du général romainJules César[Note 7]. Cette tribu s’est fixée certainement auIIIe siècle av. J.-C. sur un territoire allant de l’Argonne auxVosges mosellanes. De l'Argonne et sous la vallée de la Seille, le territoire était occupé par lesLeuques fondateurs deToul. L’espace au-delà des Vosges avait été abandonné auxTriboques. Les Médiomatriques édifièrent leur principaloppidum, c’est-à-dire leur capitale, auconfluent de la Moselle et de la Seille sur la colline de Sainte-Croix. Cet oppidum était notamment un centre économique groupant des ateliers d’artisans travaillant les métaux et la terre cuite. Une assemblée de typeoligarchique, composée des chefs des principales familles, détenait le pouvoir. L’organisation sociale, hiérarchisée, reposait sur trois classes : leschevaliers ounobles, laplèbe et lesesclaves.

Divodurum et la période gallo-romaine

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Article détaillé :Divodurum Mediomatricorum.
Maquette de Divodurum.

Les Romains occupent le site à partir deav. J.-C. Conscients de sa position stratégique, ils transforment la cité agricole en une cité administrative et militaire. Au lendemain de la conquête romaine, Metz, désigné par les Romains par le qualificatifDivodurum Mediomatricorum (« oppidum des Médiomatriques ») est intégré à laGaule belgique dont la capitale estDurocortorum (Reims). L’importance de la ville était grande : en 27, elle faisait partie des soixante capitales gauloises. Il faut pourtant attendre le début duIIe siècle pour voir apparaître le nom Divodurum mentionné pour la première fois parTacite dans son premier livre desHistoires. Selon cet auteur, l’armée du Rhin deVitellius, marchant en 69 contre l'Italie et contre l'empereurOthon, serait passée à Divodorum, où elle aurait répandu la terreur en faisant exterminer 4 000 hommes « par rage et sans savoir pourquoi[104] ». De telle sorte qu'ensuite, à l'approche de ses colonnes, les cités tout entières accouraient avec leur magistrats et des prières[104].

La cité occupe initialement tout l’emplacement du Haut-de-Sainte-Croix et croît rapidement vers le sud pour atteindre au début duIer siècle l’Esplanade et leSablon. Le plan de la ville reproduit celui classique de la ville romaine. Leforum, lieu de rencontre indispensable à la vie publique de l’agglomération, devait se trouver entre laplace Saint-Jacques et la place de la Cathédrale. Les fouilles archéologiques récentes ont révélé une agglomération de bâtiments en bois et torchis, établie selon le quadrillage propre aux villes romaines aveccardo (actuellerues Serpenoise,Ladoucette,Taison) etdecumanus (actuelleFournirue), dont la surface avait quadruplé depuis la fin de l’indépendance.

Lors de la construction du parking souterrain ducentre Pompidou-Metz, une fouille conduite à proximité immédiate de l'amphithéâtre de Metz a mis au jour de nombreux vestiges duIer siècle[105].

La longue période de la paix et l’intégration à l’Empire romain en fait une ville étape prospère. Elle devient le foyer le plus important de la civilisation gallo-romaine enLorraine. Metz est un important carrefour routier où convergent lesvoies deLyon,Reims,Trèves,Mayence etStrasbourg — préfigurant en quelque sorte les autoroutes actuelles (A4-A31). Le tracé des routes obéit à des impératifs stratégiques : assurer la défense à l’arrière duRhin.

Rome privilégie les relations Sud-Nord, qui se traduisent par la voie de Lyon à Trèves. Après avoir atteint la Moselle à Toul, elle traverse le territoire des Médiomatriques à Scarpone (actuellementDieulouard), suit la rive droite de la Moselle et atteint Metz au Sablon. Puis elle emprunte la rue Scarponaise (devenuerue Serpenoise), larue Ladoucette, et larue Taison pour atteindre l’ancien oppidum qu’elle quitte par larue des Trinitaires et larue Marchant en dévers.

Ladeuxième chaussée stratégique, reliant Reims à Strasbourg, atteint Metz par le bas deMontigny, traverse la ville par les actuellesen Fournirue — cette apposition « en » est précisément à Metz l’héritage de la toponymie romaine des rues — etrue Mazelle, puis dépasse la côte de Queuleu versDelme,Sarrebourg etSaverne dans la direction du Rhin.

À Divodurum, comme dans l’ensemble de la Gaule, la civilisation gallo-romaine atteint un sommet : la population est estimée entre 15 000 et 20 000 habitants à son apogée, chiffre considérable pour l’époque où la plupart des villes connues en dehors de la région n’ont guère plus de 7 000 habitants. On y distingue les habitants de condition libre — citoyens romains venus d’Italie et non-citoyens parmi lesquels les propriétaires terriens, les membres des professions libérales — les affranchis et les esclaves[106].

Une partie de la population habite des constructions en pierre et de grands édifices voient le jour qui utilisent lapierre de Jaumont et surtout lapierre de Norroy. Parmi les plus prestigieux, l’amphithéâtre, construit certainement à la fin duIer siècle à l’emplacement de l’actuelle gare de marchandises, disposait de 25 000 places. Il était le plus grand des Gaules et l’un des plus grands du monde romain. Est aussi avérée, la présence d'un petit amphithéâtre (postérieur au grand et probablement bâti avec une partie de ses pierres), situé au bord de la Moselle, entre lesrues de la Paix,Saint-Louis etSainte-Marie actuelles, et dont on arrive encore à repérer le tracé d'après la forme et la disposition des constructions l'ayant recouvert[106].

L’aqueduc de Gorze à Metz long de 22 km, traverse laMoselle — on en voit les arches àJouy-aux-Arches et àArs-sur-Moselle — et alimente la ville en eau. Les vestiges de plusieurs thermes — dont l’un sur le site de l’actuel musée — ont été trouvés. Par ailleurs, une vaste nécropole s’étend au sud de la ville de part et d’autre de la voie versLyon. Les nombreuses stèles funéraires exposées au musée gallo-romain de Metz ainsi que de nombreux vestiges mis au jour lors de fouilles, montrent que la vie économique est déjà très active à cette époque. De nombreux métiers relevant de l’artisanat sont exercés, notamment ceux du cuir, du textile, du travail des os de cervidés et de porcs. Le travail de l’argile est en plein essor et la terre cuite fournit tous les récipients d’usage courant. Lors des fouilles opérées àSaint-Pierre-aux-Nonnains, on a retrouvé le four d’un potier nommé Casicos.

Exemple de production en céramique sigillée réalisée à Metz.

Le travail du fer débouche sur la fabrication de l’outillage courant. Lacervoise, ancêtre de la bière, est fabriquée à partir d’épeautre. Le commerce est actif. La corporation desnautes de la Moselle est spécialisée dans le transport fluvial de produits lourds, et notamment les matériaux de construction. On connaît l’existence d’un marchand desayons — une des grandes spécialités textiles des Médiomatriques — qui était en liaison commerciale avec l’Italie du Nord. Le commerce messin est aussi en lien avec laSeille et ses vallées salines de l'actuelSaulnois. La vallée de la Seille riche en argile permet également la production de grandes quantités d'ustensiles encéramique sigillée, dont lemusée de la Cour d'Or conserve une grande collection.

Au Sablon, accompagnant l'amphithéâtre, et son faubourg, se développe une nécropole. Sur l’acropole de Metz, actuelle place de la maternité Sainte-Croix, on prie les divinités religieuses anciennes (Épona, cavalière celtique et déesses-mères de la terre) et gréco-romaines (Jupiter,Mars,Mercure…) mais aussi comme partout de plus en plus les divinités d’orient (commeIsis l’égyptienne), sans oublier les cultes ancestraux de l'époque celte (avecIcovellauna). Une autre de ces religions d’orient se développe de plus en plus : le christianisme[107].

En 212, l’édit de Caracalla accorde la citoyenneté romaine à tous les Médiomatriques de condition libre. Les plus fortunés parmi les habitants de condition libre participent à la gestion municipale sous le qualificatif de magistrat. Les anciens magistrats forment l’ordre des décurions ou Sénat municipal.

Bas-Empire

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L’ancienne abbatiale Saint-Pierre-aux-Nonnains, édifice romain de plan basilical remanié au cours des siècles.

À partir de 245, les périodes de paix sont entrecoupées d’épisodes violents et de destructions. La ville est envahie et détruite une première fois en 253 par lesAlamans. Dans ce climat de moindre sécurité, la ville s’entoure alors d’une enceinte de 3,5 mètres d’épaisseur percée de plusieurs portes où sont remployés des éléments d’architecture et des stèles des monuments romains. LeSablon est sacrifié et laissé en dehors, la ville ainsi forclose représente un rectangle d’environ 1 200 m sur 600 m ; sa superficie est rapportée à70 hectares Ces troubles et les premières invasions entraînent certainement un ralentissement des activités artisanales.

Une production nouvelle, la vigne, fait son apparition à partir de 283, date de l’autorisation accordée par l’empereurProbus[108],[109]. Ce vignoble se propage rapidement dans les alentours de la ville où apparaît également lemirabellier.

De la fin duIIIe siècle ou du début duIVe siècle date la construction de l’édifice connu sous le nom debasilique de Saint-Pierre-aux-Nonnains qui deviendra plus tard l’église de l’abbaye. Certains y voient unebasilique civile, d’autres lapalestre d’un ensemble thermal voisin[106].

Saint Clément conduit leGraoully sur les bords de la Seille.

En 297, la cité des Médiomatriques est intégrée dans laBelgique première et perd son territoire à l’ouest avec l’émergence de la cité deVerdun. Par contre, Metz bénéficie de la proximité deTrèves promue au rang de capitale de l’Empire. L’axe de communication Rhin-Rhône permet une diffusion plus rapide que dans le reste de la Gaule des nouvelles idées religieuses[106]. L’Église de Metz est l’une des plus anciennes avec celles de Reims et de Trèves. La diffusion du christianisme arrive à Metz à la fin duIIIe siècle, vers 280, avec le premier évêque,Clément[110]. Prudent, l’évêque s’installe dans les vestiges de l’amphithéâtre. Il établit un sanctuaire, l’église Saint-Pierre-aux-Arènes, dans la fosse du grandamphithéâtre désaffecté. Ses traces ont été retrouvées par les fouilles allemandes de 1902, lors de la construction de la gare. Il faudra attendre lesédits de tolérance de 311 et 313 pour que le christianisme sorte de la clandestinité et de la confidentialité.

AuIVe siècle, le nomDivodurum Mediomatricorum n’est plus d’usage, on rencontre la forme dérivée et simplifiée deMédiomatrix, laquelle finira par aboutir au nom deMettis, rencontré pour la première fois vers 400 et duquel est issu le nom deMetz.

AuVe siècle, alors que les troupes d’Attila franchissent le Rhin et déferlent sur la Gaule,Livier revient prendre la tête de l’armée messine vers l’an 450. LesHuns tentèrent un premiersiège de la ville puis s’en allèrent ravager les villes deToul,Dieuze etScarpone. Lorsqu’ils revinrent attaquer la ville le, les défenseurs étaient largement inférieurs en nombre et la ville fut largement incendiée, pillée et sa population fut décimée. Seul subsista l’oratoire dédié à saintÉtienne et situé à l’endroit de la cathédrale actuelle.

Défaits peu de temps après, les Huns repassent le Rhin et laissent le champ libre auxFrancs[111].

L’oratoire de Saint-Étienne est dans les grâces divines et devient alors fort populaire. On parle de miracle. Il accueille le siège de l’évêque et devient en quelque sorte la première cathédrale de Metz, à l’intérieur même de celle-ci.

La capitale de l’Austrasie

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Article détaillé :Austrasie.

Metz est la capitale duroyaume d’Austrasie durant deux siècles de la périodefranque, de 511 à 751.

En 511 à la mort deClovis, unificateur du peuple franc, ses enfants se partagent son royaume.ThierryIer reçoit la région nord-est baptiséeAustrasie. ThierryIer fixe sa capitale à Reims, puis se ravise et la fixe à Mettis, qui occupe une partie plus centrale. Lui et ses successeurs relèveront la cité dont la population est alors estimée entre 5 000 et 10 000 habitants. Il construit sonpalais sur la colline Sainte-Croix dont la tradition a conservé le souvenir sous le nom de Cour d’Or. C’est aujourd’hui le nom desmusées situés à cet endroit.

À la mort deClotaire en 561,SigebertIer reçoit en héritage la partie orientale du royaume avec Reims pour capitale. Mais en 566, il célèbre à Mettis son mariage avecBrunehilde, la fille du roi des Wisigoths dont les noces sont chantées par le poèteVenance Fortunat. Il choisit alors la ville comme résidence principale et en fait la capitale d’Austrasie. Lors du règne de Sigebert, la charge demaire du palais est pour la première fois mentionnée. Depuis le palais, Brunehilde joue un rôle politique de premier rang sur tout le pays pendant près d’un demi-siècle, ce qu’elle va faire avec toute son énergie, en secondant son filsChildebert II, proclamé roi d’Austrasie à Metz à l’âge de cinq ans, puis son petit-fils,ThibertII.

Ses successeurs abandonnent le soin de gouverner à leurs maires du palais. À l’origine, simples intendants au palais de la Cour d’Or, ils deviennent rapidement une sorte de premier ministre, occupant la première place dans les conseils de la Cour. Exerçant la réalité du pouvoir, ils finissent, en un siècle, par rendre leur charge héréditaire.

Le berceau des Carolingiens

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Page du sacramentaire deDrogon,IXe siècle, conservé à laBibliothèque nationale.

L’Église prend une place importante au cœur de la ville : les édifices religieux se multiplient, de nombreuses nécropoles et lieux de cultes foisonnent à l’extérieur des remparts de Metz, et notamment auSablon, surnommé alorsquartier des Basiliques. En tant que capitale austrasienne, la ville messine avait vu en son sein la montée en puissance des pouvoirs religieux (vingtparoisses, soixante-septéglises, huitabbayesbénédictinesintra-muros pour une population aux alentours de trente mille habitants à cette époque) et du pouvoir spirituel auquel allait bientôt être rattaché un pouvoir bien plus temporel, avec la disparition des comtes héréditaires notamment, vers leXe siècle : l’épiscopat messin s’étant enrichi, il possédait des terres à l’envi, qui rapportaient à la ville des richesses incomparables. L’évêqueChrodegang fonde l’abbaye de Gorze à vingt kilomètres au sud de Metz qui devient un important foyer duchant messin — nommé à l’époqueCANTILENA METENSIS[112]. Mais les nombreux ennemis et envieux sont le revers de la médaille. Elle s’en protégeait par d’épais remparts.

C’est à Metz que naît la dynastie desCarolingiens, inaugurée parPépin le Bref en 751, descendant de deux familles de l’aristocratie austrasienne : celles d’Arnoul, évêque de Metz (lesArnulfiens) et dePépin de Landen, maire du palais (lesPépinides). La ville cesse d’être capitale, tout en restant un des grands centres intellectuels des Gaules. Elle reçoit périodiquement la cour carolingienne alors que sonabbaye Saint-Arnould devient la nécropole des Carolingiens et abrite les dépouilles des sœurs et de la première femme deCharlemagne, ainsi que celle de l’empereurLouis le Pieux. Charlemagne eut de constantes préoccupations pour Metz, dont il favorisa tout particulièrement l’Église et donna une impulsion nouvelle à sa célèbre école.

Une décision prise en 775 par Charlemagne et connue sous le qualificatif de « grand diplôme » est à l’origine du pouvoir temporel de l’évêque de Metz et devait déboucher sur la constitution d’un État indépendant. L’évêque bénéficie désormais de l’immunité pour tous ses biens. Ses possessions territoriales sont soustraites à l’action des juges royaux qui ne pouvaient y pénétrer. L’évêque et ses sujets échappent à la justice royale et aux impôts. Mais ces droits enlevés au gouvernement royal sont accordés à l’évêque qui a juridiction sur son clergé et sur ses sujets et perçoit les impôts.

Cette immunité s’étend à toutes les possessions de l’église de Metz, situées soit dans lepays messin, soit dans les pays voisins. DuVe siècle auVIe siècle, elle a posé les bases de son futur État en incorporant les donations de toutes les premières églises situées dans les bourgades le long de la voie Metz-Strasbourg. Sous l’évêque Drogon, ces possessions débordent les limites du diocèse et se rencontrent enAlsace, dans la région deLiège et jusqu’enAquitaine.

Réorganisée par Charlemagne, l’école de Metz atteint la célébrité sous l’épiscopat de son fils naturelDrogon. On y enseignait le latin, un peu de sciences, le catéchisme et aussi les arts mineurs. Quelques-uns de ses élèves laissèrent leur nom à la postérité :Amalaire, Aldric. Cette école possédait en outre une remarquable école de chant grégorien, sans doute la première de l’empire. Le pape lui-même y aurait envoyé des maîtres experts et sa réputation fut telle que pendant un certain temps, le chant grégorien fut appelé chant messin.

Cette école de Metz consacra également une partie de son activité à la copie de manuscrits, d’où le développement d’un remarquable foyer artistique d’où sortirent les plus habiles miniaturistes du temps, qui décorèrent et ornèrent les superbes ouvrages duIXe siècle. Le chef-d’œuvre en a été lesacramentaire de Drogon, qui se trouve aujourd’hui à labibliothèque nationale. Tout y mérite l’admiration : la calligraphie, les miniatures, les plaques d’ivoire sculptées servant de couverture.

En démembrant l’Empire carolingien par letraité de Verdun en 843, les petits-fils de Charlemagne ouvrirent cette bien longue querelle qui allait durer jusqu’auXXe siècle. L’Austrasie revient àLothaireIer. Metz devient la capitale du royaume deFrancie médiane et certains conciles s’y tiennent. En 855 par letraité de Prüm, son cadetLothaire II en reçoit la partie nord qu’il appelleraLotharingie. En 925, Metz, enjeu de cette lutte, passe sous la coupe des rois de Germanie.

En 959, après le partage de la Lotharingie par l’évêqueBrunon de Cologne, la Haute-Lotharingie devient leduché de Lorraine. Metz et son territoire deviennent indépendants et sont intégrés auSaint-Empire romain germanique, siège d’unévêché disposant du pouvoir temporel.

Article détaillé :Principauté épiscopale de Metz.

Les Templiers et les Hospitaliers

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Articles détaillés :Chapelle des Templiers de Metz etChapelle du Petit-Saint-Jean de Metz.

LesTempliers s’installent dans cette ville libre duSaint-Empire romain germanique dans les dernières décennies duXIIe siècle[113],[Note 8]. Outre les Templiers, œuvraient à Metz lesHospitaliers duPetit-Saint-Jean et lesTeutoniques de Sainte-Élisabeth[113], installés près de laporte des Allemands. La première donation à l'ordre du Temple date de 1147, c'est à la fin duXIIIe siècle que les Templiers déplacent leur siège dans le sud-ouest de la ville, à proximité de l'église Saint-Pierre-aux-Nonnains[114].

Dans leRoyaume de France, l’ordre du Temple est dissous en 1312[Note 9]. Dans leSaint-Empire romain germanique, peu d'arrestations de frères servants du Temple eurent lieu. Aucun d'entre eux ne fut exécuté[115]. Le synode de la province ecclésiastique deTrèves, dont dépendaient les diocèses deMetz,Toul,Verdun, fut réuni, et prononça simplement une sentence d'absolution. Ainsi, les Templiers purent se maintenir dans lePays messin et leduché de Lorraine[116]. Restés sous la protection des seigneurs locaux, certains commandeurs templiers, devenus hospitaliers, purent même conserver leurs titres et prérogatives[115],[Note 10].

Metz la riche

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Articles détaillés :République messine etParaige.
Les portes médiévalesen Chandellerue et Sainte-Barbe dans leur état en 1856

Lacité épiscopale s’approprie peu à peu les droits d’une « ville libre » duSaint-Empire romain germanique. Labourgeoisie s’enrichissant, elle fait de Metz auXIIIe siècle unerépubliqueoligarchique, gouvernée par un collège d’échevins à la tête duquel le maître-échevin est élu pour un an. Comme àNuremberg, les institutions de cette république sont l’apanage d’un cercle de familles riches, ici regroupées à travers six « paraiges ». À la différence deMayence,Strasbourg ouBâle, Metz conserve un patriciat suffisamment puissant pour tenir tête aux nouvellescorporations d’artisans[117] duXIVe siècle.LesXIIIe et XIVe siècles constituent l’une des périodes les plus prospères dans l’histoire de Metz, qui compte alors près de 30 000 habitants soit la plus grande concentration urbaine deLorraine. Ses foires sont très fréquentées et sa monnaie, la première de la région jusqu’en 1300, est acceptée dans toute l’Europe[113]. On reste étonné de la facilité avec laquelle les bourgeois messins ouvrent leurs coffres aux grands personnages de l’époque, empereurs, ducs, évêques ou comtes. Ainsi,ÉdouardIer de Bar emprunte sans problème en 1315 la coquette somme de19 000 livres tournois et112 sols d’or à Dame Poince, épouse de Nicolas de la Court[118].

Leschangeurs de Metz, dont la corporation était organisée par les évêques depuis leXIIe siècle, prêtent eux aussi aux marchands, comme aux princes, voire à l’empereur. L’un d’eux,Charles IV, y organise ladiète de Metz et promulgue le[119], la fameuse « Bulle d’or », réglant définitivement les élections impériales duSaint-Empire romain germanique. Cette richesse attise les convoitises et entraîne la cité messine dans des conflits récurrents avec ses voisins. Dans cette lutte d’influences, tous les prétextes sont valables, y compris les plus insignifiants. Lesiège de Metz de 1371 opposa ainsi le ducJean Ier de Lorraine, aux « citains » de la République messine, chaque camp étant renforcé par descompagnies de mercenaires, menées notamment parPierre de Bar, les bretons Jean et Hervé de Malestroit, le galloisYvain de Galles, Jehan Rallevat, ou encore Reau Ruit.

Tour de la Mutte de lacathédrale et beffroi de la cité auMoyen Âge

La peste apparaît à Metz et dans le Pays messin en 1423 ; trois ans plus tard, le bilan est de 16 000 morts.

Après laguerre des Quatre Seigneurs opposantJeanIer de Bohême,Baudouin de Luxembourg,ÉdouardIer de Bar etFerryIV de Lorraine à la cité messine (1324), Metz est de nouveau assiégée au cours de laguerre de la Hottée de pommes parCharlesII de Lorraine,René d'Anjou etBernardIer de Bade en 1428, sans succès.

En 1438, une nouvelle épidémie de peste fait 20 000 victimes.

En 1444, lors dusiège de Metz,CharlesVII et son beau-frèreRené d'Anjou assiègent de nouveau la ville, réussissant cette fois à rançonner les citadins. Le petit-fils de René d’Anjou, Nicolas de Lorraine tentera lui aussi d’assiéger Metz en1473, mais avec beaucoup moins de succès. La prospérité de la République messine décline à partir de la fin duXVe siècle. Les épidémies, la guerre sans fin que lui font lesducs de Lorraine, et le climat d'insécurité qui règne encore à cette époque, comme en témoigne lesiège de la cité par Sickingen, en 1518[120], en sont en partie responsables. C'est dans ce climat d'insécurité durable que fut signé le 13 janvier 1533, un« traité d'amitié, union, alliance et confédération », entre le ducAntoine de Lorraine et la cité messine, traité ratifié en avril de la même année, par le cardinalJean III de Lorraine[121].

Metz est une des dix premières villes de France où se développent l’imprimerie et la typographie. Les premiers imprimeurs connus sont Jean Colini et Gérard de Villeneuve en 1482[122]. Sur le plan religieux, la proximité de laSuisse et l’appartenance auSaint-Empire romain germanique favorisent l’adoption de laRéforme dès les années 1520. La ville devient un important foyerprotestant, qui ne disparaîtra qu'après la révocation de l’édit de Nantes[123].

Annexion de Metz à la France

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Article détaillé :Siège de Metz (1552).
Portrait de la ville et cité de Metz à l’époque de la Renaissance. Coll. dumusée de la Cour d'Or
Fin de la République messine. Entrée à Metz d’HenriII (roi de France) le. Huile sur toile d’Auguste Migette, vers 1850.Musée de la Cour d'Or

En 1552, leroi de FranceHenriII s’empare desTrois-Évêchés Metz,Toul etVerdun. Après l'entrée des troupes d'Anne de Montmorency dans la ville grâce à la complicité de certains paraiges,HenriII fait son entrée solennelle à Metz le. Il promet à la ville de conserver ses droits et usages locaux.Charles Quint, voulant reprendre ces villes du Saint-Empire, organise le siège de Metz. La ville, défendue par le ducFrançois de Guise, reste aux mains des troupes françaises. Le siège est levé en janvier 1553[124]. Si l’empereur garde officiellement sa souveraineté sur la cité, Metz reçoit une garnison française permanente et se voit dotée d'une nouvellecitadelle dès 1561[125]. Dans les Trois-Évêchés, réunis ainsi par un artifice diplomatique au royaume de France, s'installe alors un régime original, celui de la protection, où les anciens pouvoirs des villes issues duSaint-Empire romain germanique sont peu à peu absorbés par les organismes mis en place par l’administration royale. Malgré les prières répétées des Messins à laDiète d'Empire, la question des Trois-Évêchés ne sera plus à l'ordre du jour des assemblées impériales à partir de 1582[126] . Cette annexionde facto sera ratifiéede jure par lestraités de Westphalie, en 1648. Metz devient uneplace forte du royaume de France, tandis qu’elle continue de se développer.

HenriIV séjournera dans la ville du 15 au dans le but d'apaiser la révolte de ses habitants qui s'étaient mutinés contreRoger de Comminges sieur deSaubole que leduc d'Épernon leur avait imposé comme gouverneur.

La Paix française

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Metz auXVIIe siècle

Sur le plan religieux, lesjuifs, dont la présence est attestée duIXe au XIIe siècle, sont de nouveau autorisés à s’installer à Metz en 1565[127]. La communauté prospérera tout au long desXVIIe siècle[128] etXVIIIe siècle, pour atteindre 2 400 personnes en 1842. Après la révocation de l’édit de Nantes, leshuguenots messins fuient en Hollande et en Allemagne, pour échapper aux dragonnades deLouis XIV[125]. L’émigration messine des huguenots vers Berlin, qui cause un réel préjudice à l’économie locale, se traduit en revanche àBerlin par un doublement de la population[Note 11]. Cette émigration se poursuivra tout au long duXVIIIe siècle, vers l'Allemagne, mais aussi vers leNouveau Monde[129].

Sur le plan politique, la ville devient le siège d’unparlement en 1633, puis d'unbailliage en 1634. Les "Treize" sont supprimés peu après en 1640[125]. Metz ne passe juridiquement sous souveraineté française, en tant que capitale de la province desTrois-Évêchés, qu’en 1648. Le, le parlement est transféré àToul, avant d’être réinstallé à Metz le. Leparlement des Trois-Évêchés sera provisoirement supprimé le, pour être remplacé par laCour souveraine de Nancy, avant d’être réinstallé le à Metz, jusqu’à ce que l’Assemblée Nationale décide de sa suppression définitive le.

Sur le plan militaire, la ville conserve un rôle stratégique important tout au long duXVIIe siècle. Si lePays messin n'échappe pas aux misères de laguerre de Trente Ans décrites parJacques Callot, la ville de Metz est préservée derrière ses remparts. Sous le règne deLouisXIV, le rôle de place forte de la cité messine est encore renforcé.Vauban s’en exprime au roi sur le rôle qu’il lui attribue en ces termes :« Les places fortes du royaume défendent leurs provinces, Metz défend l’État. »[130]. En 1678, ce dernier conçoit un premier « Projet général de fortifications » pour la ville de Metz. À peine vingt ans plus tard, en 1698, un second « Projet général de fortifications » est conçu pour renforcer les défenses de la ville[125]. Les travaux de fortifications se poursuivront tout au long duXVIIIe siècle.

Des Lumières à la Révolution

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La ville s'embellit auXVIIIe siècle. Le maréchalCharles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, acquis aux idées desLumières, décide de repenser l’urbanisme de Metz dès 1728. Après avoir doté la ville d’unnouveau théâtre sur l’Île du petit Saulcy, il souhaite aérer le quartier de lacathédrale, en y créant une place royale centrale, entourée de plusieurs bâtiments publics. Après vingt ans de négociations avec le clergé et les bourgeois messins, il fait finalement appel à l’architecteJacques-François Blondel pour mener à terme le projet de l’Hôtel de ville de Metz[131]. Ce projet ambitieux est suivi, en 1764, par la construction d'un nouveau portail néoclassique pour la cathédrale.Charles-Louis Clérisseau se charge en 1777 des plans de l'hôtel du Gouvernement, actuelPalais de justice de Metz, dans un style des plus classiques[131]. La construction d'un nouveau palais épiscopal, le marché couvert actuel, est entreprise. Le Parlement de Metz est supprimé en 1775[125]. Le souffle des Lumières se fait sentir dans la cité, où plus de sept loges maçonniques fleurissent[132], et jusque dans les abbayes messines, où les bibliothèques s'enrichissent de nombreux ouvrages encyclopédiques[125]. Après l'élection dePierre-Louis Roederer en octobre 1789, Metz devient le chef-lieu du nouveau département de la Moselle en 1790[125].

Du Premier au Second Empire

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Plan de l'exposition universelle de Metz de 1861, créditBNF lire en ligne surGallica
Article détaillé :Siège de Metz (1814).

En 1802, l'école royale d'artillerie de Metz fusionne avec l'école du génie de Mézières, donnant naissance à l'École d'application de l'artillerie et du génie. En 1808, l'Académie de Metz est créée avec un lycée et une faculté des Sciences[125]. Au cours des dernières campagnes deNapoléon Ier, à deux reprises en 1814 et 1815, la ville est assiégée par les forces coalisées. Elle ne se rend qu’à partir du moment où Napoléon signe la capitulation, lorsque la nouvelle atteint Metz. Pour ne pas avoir capitulé, la ville est surnommée la « forteresse de l’Est ».

En 1830, Metz approuve la révolution parisienne[125]. En 1852, le chemin de fer arrive à Metz, ce qui entraîne de profonds changements territoriaux, après la création de la voie ferrée reliantDevant-les-Ponts auSablon, et l'édification d'unenouvelle gare en dehors des remparts, en plus de celle de Metz-Nord[Note 12]. La ville est désormais reliée àRéding,Lérouville,Zoufftgen[Note 13]. En 1861, uneExposition universelle ayant trait à l’agriculture, l’industrie, l’horticulture et lesbeaux-arts se tient sur l’esplanade[125],[133]. Elle est inaugurée par l'empereur et l'impératrice dont la beauté fait sensation.

En 1866, après labataille de Sadowa, l’état-major français se rend compte du fait que les murailles de défense de la ville ne pourraient résister à une invasion de l'armée prussienne. Ces murailles n'avaient été modernisées qu'à l'époque deVauban et, bien qu'elles aient été rénovées depuis, elles n'apparaissent pas en mesure de résister à une attaque de l'artillerie moderne des prussiens. L'état major français décide alors de renfoncer les défenses de Metz par l'implantation de quatre forts détachés en des points stratégiques :Plappeville,Saint-Julien-lès-Metz,Queuleu etSaint-Privat. La construction de ces forts n'est pas totalement achevée lorsqu'éclate la guerre en 1870[134].

Lacaserne Bridoux de Borny au début duXXe siècle, aujourd'hui campus

La guerre franco-prussienne (1870-1871)

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Article détaillé :Siège de Metz (1870).

Pendant laguerre franco-prussienne de 1870, l’armée impériale du maréchal françaisBazaine s’est réfugiée à Metz. Après labataille de Borny-Colombey le 14 août à l’est de la ville, puis celle deSaint-Privat–Gravelotte à l’ouest le,Metz est assiégée le et capitule le[135]. Les troupes allemandes pénètrent dans la ville le lendemain. Abandonnée par la majorité desdéputésfrançais, y compris les députés lorrains de laMeurthe, qui ont voté à la quasi-unanimité sa cession, « la plus forte citadelle de la France »[136] est rattachée au nouvelEmpire allemand le, conformément autraité de Francfort. Metz devient le chef-lieu duBezirk Lothringen ou « District de Lorraine », intégré au nouveauReichsland Elsaß-Lothringen et le reste jusqu’en 1918.

Sous l’Empire allemand (1871-1918)

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LeTemple neuf (1901) et le jardin d’Amour à l’extrémité de l'île du Petit-Saulcy

Malgré le départ d’une importante portion de ses élites et de dix à quinze-mille habitants qui optent pour laFrance, la ville continue de s’agrandir et de se transformer, dominée par la personnalité de son évêque françaisPaul Dupont des Loges qui est élu député auReichstag et dont il va devenir l’un des « députés protestataires ». L’émigration de Mosellans vers la France, en particulier versNancy etParis, commence dès l’armistice et se poursuit pendant une vingtaine d’années. La germanisation de la ville et de ses habitants, inexorable du fait du renouvellement des générations et de l’installation d’immigrés allemands, se fait progressivement. Ces derniers deviennent majoritaires à Metz dès les années 1890.

Comme dans le reste de la Moselle, l’enseignement du français est supprimé dans les écoles primaires, où les instituteurs allemands donnent l’enseignement en allemand. Le français est toutefois toléré, comme « langue étrangère », dans les établissements secondaires et dans quelques établissements bilingues. Mais les Messins de souche continuent logiquement à parler français en privé, par tradition ou par attachement à la culture française. SousGuillaumeIer (1871–1888), on continue d’imprimer et d’importer des livres en français. Trois quotidiens francophones sont également tolérés face aux quotidiens germanophonesMetzer Zeitung etLothringer Zeitung. LeLothringer Zeitung[137] s’adresse principalement aux immigrés allemands, commerçants, fonctionnaires ou militaires et fait systématiquement la promotion duDeutschtum[Note 14]. LeMetzer Zeitung (1871–1918), journal indépendant[138], est en revanche plus critique à l’égard des pouvoirs publics[138], preuve d’une relative tolérance du pouvoir impérial. Remplaçant les sociétés musicales créées avant 1870, une trentaine de sociétés musicales et chorales voit le jour à Metz sous l'Annexion, de laDilettanten Verein et leMetzer Liedertafel, auKirchenchor Saint-Simon, en passant par leMetzer Liederkranz et leGesangverein «Cecilia»[139].

Laporte Serpenoise (état actuel 1903), coiffée de son talus herbeux rappelle l’enceintebastionnée dont elle est issue

Metz se transforme sous l’action des autorités allemandes qui décident de faire de son urbanisme une vitrine de l’empire wilhelmien. Uneécole de guerre est ouverte en 1872. De nombreusescasernes voient le jour après 1875. En 1898, le baron von Kramer, maire de Metz, demande à l’empereurGuillaume II la permission d’étendre la ville, au détriment des terrains militaires. L’empereur décide alors de détruire les fortifications deCormontaigne en conservant latour Camoufle, laporte Serpenoise et laporte des Allemands. En 1902-1903, l’architecteConrad Wahn conçoit un plan d’urbanisme pour laNeue Stadt, l’empereur imposant ses conceptions architecturales pour les bâtiments publics[140]. L’éclectisme architectural se traduit par l’apparition de nombreux édifices destyle néo-roman tels laposte centrale, letemple protestant ou la nouvellegare ferroviaire ; destyle néogothique tels le portail de lacathédrale et letemple de garnison ; destyle néo-baroque tels lachapelle Saint-Charles-Borromée et lepalais de l'intendance, ou encore destyle néo-Renaissance tel lepalais du Gouverneur ou l'Hôtel des Arts et Métiers de Metz de l'architecteGustave Oberthür. Des statues érigées à l’occasion de ces aménagements d’édilité glorifient l’empire. Une statue équestre monumentale de l’empereur GuillaumeIer est dressée sur l’Esplanade, une seconde statue, tout aussi imposante, du princeFrédéric-Charles, est élevée dans le jardin de Boufflers, tandis qu’une troisième statue deFrédéric III prend place non loin de la tour Camoufle[141] . Comme dans d’autres cités duReich, unetour Bismarck, est élevée à la mémoire du chancelierOtto von Bismarck (1871–1890) sur lemont Saint-Quentin.

Carte postale de 1917 représentant lepalais du Gouverneur construit dix ans auparavant

Après la construction de la nouvelle gare en 1907, le réseau ferroviaire messin est modifié[Note 15]. Deux gares supplémentaires sont mises en service sur l'agglomération pour desservir les quartiers Est et Nord: lagare de Metz-Abattoirs, rebaptisée plus tard « Metz-Chambière », avenue de Blida, et celle deMetz-Nord[Note 16]. De nouvelles lignes sont mises en place en 1908[142]. En 1910, le mairePaul Böhmer peut écrire :« Une promenade à travers la ville convaincra chacun, qu’à côté du vieux Metz pittoresque de l’époque française, un Metz moderne est en train d’être érigé, qui doit sa création à l’initiative et la force de travail allemandes[143]. »

Pour ce point stratégique majeur de la défense de l’empire — il s’agit d’un carrefour routier et ferroviaire[Note 17] de premier ordre — l’état-major allemand poursuit les travaux defortification entamés parNapoléon III sous leSecond Empire. Dès 1871, le système défensif de la ville avait profondément été corrigé, avec la construction d’uneceinture de forts éloignés de type « von Biehler » autour de l’agglomération, conformément au développement des techniques d’assaut. Lorsque le comteGottlieb von Haeseler prend le commandement du16e corps d’armée en 1890, Metz est devenue une place forte inexpugnable. Elle se présente sous l’aspect d’une ville de garnison allemande animée où se côtoient des Bavarois aux casques à chenille, des Prussiens et des Saxons aux casques à pointe et aux uniformes vert sombre, ou encore des Hessois aux uniformes vert clair. Cette garnison allemande oscille entre 15 000 et 20 000 hommes au début de la période[144] , et dépasse 25 000 hommes avant la Première Guerre mondiale[145]. Au hasard des mutations, les plus grands noms de l’armée allemande commeGöring,von Ribbentrop ouGuderian sont passés par Metz, acquérant la conviction que la ville était définitivement allemande[146].

Aux postes de commandement, beaucoup d’officiers allemands appartenant à l’aristocratie militaire prussienne sont affectés à la place forte de Metz, en particulier dans leXVIe corps d’armée. Ces officiers de carrière, avides de fêtes et de spectacles de qualité, s’installent avec leur famille à Metz[Note 18]. Ils participent ainsi à la vie culturelle locale et animent la vie mondaine de la cité[145] : dans les salons ou à l’Opéra-théâtre de Metz, où l’on joue les œuvres deWagner, on rencontre alors lesRichtoffen, lesSalmuth, lesGemmingen-Hornberg, lesZeppelin-Aschhausen, lesWinterfeld ou lesBernuth. Les civils ne sont pas oubliés. Les et, Metz reçoit ainsi le spectacleWild West deBuffalo Bill, pour quatre représentations[147].

Chaque année, l’empereurGuillaume II vient dans la cité lorraine, pour inspecter les travaux d’urbanisme et ceux desfortifications de Metz. Ses visites sont, pour la ville de Metz, l’occasion d’organiser des parades et des fêtes dignes d’un hôte impérial. Au cours d’une de ses visites, il déclare ainsi :« Metz et son corps d’armée constituent une pierre angulaire dans la puissance militaire de l’Allemagne, destinée à protéger la paix de l’Allemagne, voire de toute l’Europe, paix que j'ai la ferme volonté de sauvegarder[148]. » En 1914, Metz, que survolent quotidiennement leszeppelins deFrescaty, est devenue la première place forte de l'Empire allemand[145],[149]. La ville, bien défendue, ne sera pourtant pas épargnée par les combats de la Première Guerre mondiale.

Première Guerre mondiale

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Metz, affiche de la proclamation de "Arbeiter- und Soldatenrat" de la ville de Metz,, musée de la Guerre de 1870 et de l'Annexion à Gravelotte

Lorsque laPremière Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent loyalement pour l’Empire allemand. Très rares sont les appelés qui désertent et, parmi eux, beaucoup tomberont au champ d’honneur sous l’uniforme allemand, sur leFront de l’Est, mais aussi à l’Ouest[150]. Dès le début des hostilités, 15 000 civils sont évacués de Metz vers laHesse. Les blessés étant nombreux, Metz est bientôt transformée en ville-hôpital, comptant jusqu'à 32 hôpitaux. Leur nombre sera ramené à 12 à la fin de la guerre[151]. Rapidement, les camps se radicalisent, les autorités militaires interdisent les quotidiens francophones, censurent la presse et incarcèrent une poignée de sympathisants de la France à laforteresse d'Ehrenbreitstein[152] . À Metz,Adrienne Thomas voit passer les soldats montant au front, les nombreux blessés qui en reviennent, mais aussi l'impressionnant matériel des arméesallemande etaustro-hongroise, destiné notamment au champ debataille de Verdun[151].

Dans l'Empire allemand, les matières premières, mais aussi les produits de première nécessité, manquent cruellement. Malgré la protection de saceinture fortifiée, l'agglomération messine est touchée par les combats. Au fil du conflit, les bombardements de l'armée française se font en effet de plus en plus intenses, passant de 6 en 1914, à 79 en 1915, 140 en 1916, 171 en 1917 et 308 en 1918[151]. Les Messins accueillent donc avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. Larévolution bolchevique, propagée à Metz par cinq marins de Kiel, dont les Messins Becker et Voortmann, n'a pas le temps de s'enraciner. Dès le, les mutins quittent leBezirk Lothringen, laissant place à l'armée d'occupation française[Note 19], qui entre le au soir, dans une ville désertée[151]. Ainsi s'achève le rêve impérial desHohenzollern. Les troupes françaises sont très bien accueillies par la population locale lors de leur entrée dans la ville.

Le retour à la France

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Affiche d´un avis du maire Prével, 14 décembre 1918
Rames dutramway de Metz sur le« moyen pont »,vers 1920

Après l’armistice de 1918 et le retour à la France, laMoselle reste traumatisée par les déchirures de la guerre et les dommages collatéraux desnationalismes. Les intellectuels mosellans et messins réagiront diversement au rattachement de la Moselle à la France. Certains s’engagent sur la voie d’un nationalisme pro-français, revanchard et cocardier. D’autres s’engagent sur la voie antagoniste d’un nationalisme pro-allemand, tout aussi vindicatif et belliqueux. D’autres encore, commeAdrienne Thomas[153],Polly Maria Höfler (1907-1952),Ernst Mungenast ouAlfred Pellon[154], hésiteront entre un pacifisme sincère, mais naïf, et un régionalisme culturel identitaire[155]. Ces mouvements, plus ou moins autonomistes, seront ensuite largement exploités par les nazis[156]. Ce combat identitaire, souvent mené par des intellectuels idéalistes, qui s’inscrit parmi des courants de sensibilité à l’œuvre dans l’Europe entière, traduit aussi une crise d’identité propre à l’ensemble desAlsaciens-Lorrains[155].

Après l'expulsion massive de citoyens allemands, en 1918 et 1919, touchant toutes les classes de la société, Metz est économiquement très affectée. Sur l’intervention des États-Unis, de nombreux expulsés allemands peuvent cependant revenir à partir de 1920. Mais les classes supérieures, détentrices des capitaux, ne reviennent pas en Moselle[157]. La population germanophone (Lorrains germanophones + immigrés allemands), qui ne représente plus, dans les années 1920, que 30 % de la population messine, se compose maintenant essentiellement d’ouvriers et de petits commerçants. Dans cette population laborieuse, largement ouverte aux idées communistes, est entretenu un sentiment hostile à l’égard de la France. La « Volkstribune » et « L’Humanité d’Alsace et de Lorraine » entretiennent ce sentiment anti-français en dénonçant implicitement l’impérialisme de la France. Les catholiques et protestants germanophones partagent ces préjugés à l’encontre d’une France à leurs yeux trop laïque[158] . Cette situation perdurera pendant plus d’une génération.

Le rôle militaire de Metz est confirmé avec le siège du commandement de l’état-major de larégion Est. De nombreux commerces rouvrent leurs portes. Plus de trois cents cafés que fréquentent assidûment les militaires, valent à la ville le surnom de « petit Paris de l’Est ». La population est devenue bilingue après 48 années d’annexion, et la culture allemande imprègne le mode de vie des Messins. Ainsi, paradoxalement, l’âge d’or de la presse allemande coïncide à Metz avec la période de l’entre-deux-guerres[159]. Plusieurs générations d’enfants ont été contraints, non seulement d’apprendre, mais aussi de parler en allemand à l’école, sous peine de sanctions[Note 20]. Enfin, beaucoup de notables messins nés pendant l’Annexion, commeGabriel Hocquard ouRobert Schuman, ont suivi une scolarité allemande complète, de l’école primaire à l’université. La majorité des Messins possédaient, par conséquent, une double culture franco-allemande solide à la veille de laSeconde Guerre mondiale.

La Seconde Guerre mondiale

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Article détaillé :Annexion de la Moselle (1940).

De la déclaration de guerre de laFrance à l'Allemagne le, à, la « drôle de guerre » donne l’illusion à la France qu’elle tiendra ses positions grâce à laligne Maginot et qu'elle obtiendra la victoire, comme en 1918. Le sort en décide autrement. Le, Metz est déclarée « ville ouverte ». Trois jours plus tard, le à17 h précisément, une patrouille motorisée du379e Infanterie-Regiment, ouvrant la voie à la169e Infanterie-Division, entre dans la ville désertée. Une heure plus tard, le drapeau à croix gammée flotte déjà sur l'Hôtel de ville[160].

Discours duReichsführer-SSHimmler à Metz, en[161].

De nouveau annexée dans les faits, Metz devient le poste avancé duGau Westmark, la « Marche de l’Ouest » duTroisième Reich, dont le siège est àSarrebruck. À l’encontre des accords signés entre les deux États, le régime nazi applique en effetde facto une politique d’annexion à Metz, comme dans le reste de la Moselle, qui forme le nouveauCdZ-Gebiet Lothringen. Lerégime de Vichy se limite alors à des protestations si discrètes qu’elles alimentent dans la population l’idée d’un pacte secret. L’administration municipale est reprise en main par les nazis, qui remplacent la plupart des cadres français. Les rues sont débaptisées, les enseignes des magasins enlevées pour être remplacées par des enseignes allemandes et la plupart des statues sont déboulonnées. Enfin, unOberbürgermeister, cumulant les fonctions administratives de maire et politiques deKreisleiter, est placé à la tête de l’administration de la cité[162].

L'un des premiers mouvements derésistance en France, l’« Espoir français », naît à Metz en. L’organisation, chargée du renseignement, travaillant avec le2e bureau français, sera démantelée quelques mois plus tard[163]. Le, les autorités allemandes suppriment les poilus encadrant le monument aux morts deNiclause[164], et remplacent l'inscription « Aux enfants de Metz morts victimes de la guerre » par « Sie starben für das Reich » pour rendre hommage aux soldats de 14-18[165]. Des défilés militaires, ou paramilitaires des jeunesses hitlériennes, sont dès lors régulièrement organisés à Metz, en particulier sur laplace d'Armes, rebaptiséeParadeplatz pour la circonstance. Le, le GauleiterBürckel y passe ainsi ses troupes en revue[160]. Le, Metz intègre les communes voisines deMontigny,Longeville,Le Ban-Saint-Martin,Saint-Julien etVallières, Borny, La Maxe, Magny, Moulins, Plappeville, Scy-Chazelles, Sainte-Ruffine et Woippy, créant ainsi laGroßstadt Metz[166].

Après la visite du chef de la police allemande,Heinrich Himmler, au début du mois de[167], le chancelierAdolf Hitler se déplace en personne à Metz, pour Noël, le[168]. Mais conscient du ressentiment des Messins, leFührer décide de ne pas faire de discours à la population civile. Hitler se contente de rendre visite à la1re division SS, sa division d'élite, stationnée dans le secteur de Metz depuis. Il passe ainsi la nuit du au avenue Foch, rebaptiséeHermann-Göring-Strasse, à l'ancienBergamt, l'hôtel des mines, en compagnie deSepp Dietrich et des cadres de cette unité[168]. Le lendemain,, Hitler passe en revue ses troupes d'élite, avant de les haranguer, avec sa verve accoutumée[169]. Il se rendra ensuite, dans l'après-midi du 26 décembre, àSarrebourg[170].

Du fait de l’Annexion de la Moselle, la population messine appartenant à laDeutsche Volksgemeinschaft, ou « communauté du peuple allemand », est sous une surveillance policière étroite. DesBlockleiter, ou « chefs de quartier », souvent désignés d'office[171], sont chargés d’informer lesZellenleiter, ou « chefs de cellule » duNSDAP, en relation avec laGestapo installée 14 rue de Verdun[171] et 12rue aux Ours[172]. Les prisons de la rue Barrès et de la Chandellerue ne suffisant plus, le grand séminaire est bientôt transformé en prison[172]. Le ministre de l'Éducation et de la Propagande duReich,Joseph Goebbels, se déplace en personne à Metz en 1941, pour visiter les locaux duMetzer Zeitung[173], un journal de propagande incitant les Mosellans à adhérer aux organisations nazies[174]. Partout, la propagande fait rage[Note 21], relayée par de nombreuses organisations allemandes, comme lesHitlerjugend et lesBund Deutscher Mädel[175] (BDM), qui recrutent, avec beaucoup de mal, des Messins profondément attachés à la France. LeGauleiterBürkel sera finalement obligé de reconnaître que ces adhésions forcées étaient dépourvues de toute valeur. Le, l'arrondissement allemand de Metz-Ville continue de s'étendre, intégrant les communes deBorny,Magny,La Maxe,Moulins,Plappeville,Sainte-Ruffine,Scy-Chazelles etWoippy[176]. LeService du travail obligatoire pour les jeunes gens est imposé le[176] >. Certains Messins rejoignent aussitôt le maquis[141] . À partir du[Note 22], les jeunes hommes sont enrôlés de force dans laWehrmacht, laKriegsmarine ou laWaffen-SS, et souvent envoyés sur leFront de l’Est, pour limiter les désertions. Ce sont lesmalgré-nous.

Au cours du printemps et de l’automne 1944, Metz est bombardée par l’aviation alliée à plusieurs reprises, faisant de nombreuses victimes civiles. Ainsi, le, un bombardement visant les lignes de chemin de fer touche durement le quartier duSablon. Les voies ferrées deWoippy sont à leur tour bombardées le. Le, lagare de triage du Sablon est de nouveau bombardée par leTactical Air Command. Le, le bombardement vise labase de Frescaty. Le, c’est l’usine aéronautiqueHobus-Werke de Woippy qui est visée, et de nouveau le terrain de Metz-Frescaty. Lagare aux marchandises de Metz est une nouvelle fois bombardée par les Américains le. Le, pas moins de 1 299 bombardiers lourds américains déversent des centaines de tonnes d’explosifs et de napalm sur lesforts de Metz et divers points stratégiques situés dans la zone de combat de laIIIe armée[177]. À chaque fois, la précision des bombardements étant assez aléatoire, la population messine est durement touchée. Les Messins se terrent autant pour échapper aux bombardements américains, qu’aux réquisitions, toujours plus coercitives, de l’armée allemande.

Article détaillé :Bataille de Metz.
Affiche de la proclamation de la libération de Metz, 20 novembre 1944

Jusqu’en, laWehrmacht ne considère pas la ville de Metz comme un site stratégique et n’hésite pas à réduire son dispositif défensif, en désarmant la plupart desforts de Metz. Toutefois, lorsque les forces alliées commencent à progresser en France, après ledébarquement de Normandie, Metz redevient un site stratégique important pour la défense duTroisième Reich. Le commandement allemand se met alors à organiser la défense de la ville, pour tenter de contrôler l’avance alliée. Laceinture de forts et de bastions qui entouraient la ville en faisait une des plus puissantes forteresses du monde. Les Allemands s'y retranchèrent, au début de septembre 1944, la truffant de mines, de pièges et d'obstacles.

C’est dans ces conditions que se déroule du au labataille de Metz, opposant laIIIe Armée américaine, commandée par le généralPatton, à la1re armée du généralvon Knobelsdorff. Chars et bombardiers américains se heurtent pendant deux mois à une ceinture de béton, de fer et de feu.

Le, le20e corps d'armée américain dugénéral Walker arrive au contact des premières défenses extérieures. La bataille s'engage, elle va durer deux mois et demi, avec des phases très dures. Lesforts de Metz, relativement épargnés pendant laPremière Guerre mondiale, prouvent leur valeur défensive en bloquant l’armée américaine devant Metz.

Du 2 au 12 octobre, une attaque lancée contre lefort Driant, clé du système défensif, échoue.

Les 10 et 12 novembre, laMoselle est traversée, au Nord et au Sud de l'agglomération messine, par deux divisions d'infanterie, qui effectuent leur jonction à l'Est de la cité, le 18 novembre. La pression s'accentue à l'Ouest, l'artillerie américaine se déchaîne sur les forts, mais épargne la ville.

Le 19 novembre, jour anniversaire de l'entrée des Français à Metz en 1918, les Américains pénètrent dans la ville, prenant position le long du boulevard Paixhans, et sur lesplaces de Chambre etMazelle. La bataille de Metz se termine enfin le, par la reddition du généralKittel. Il faudra toutefois encore plusieurs jours de combats pour réduire les derniers forts aux mains des Allemands. Lefort Jeanne d’Arc, tenu par la462e Volks-Grenadier-Division, résistera ainsi jusqu’au.

La bataille se solde par de lourdes pertes pour les deux armées[178]. Dans ces combats, la population civile n’est pas épargnée.

Période contemporaine

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Revenu à la mairie dès la libération de Metz,Gabriel Hocquard eut la lourde tâche de sortir la ville du marasme où les événements l’avaient plongée[179] . Les bombardements américains n’ayant pas épargné la ville, les logements manquaient cruellement. En outre, les caisses municipales étaient vides. Avec sagesse, Gabriel Hocquard essaya d’aplanir les dissensions entre les expulsés et ceux qui étaient restés sur place[180]. Il restera préoccupé par le sort des réfugiés et s’attachera à aider les plus démunis. Son successeur,Raymond Mondon, allait changer le visage urbain de Metz, en l’inscrivant délibérément dans la modernité. Ce choix urbanistique, privilégiant la reconstruction à neuf, à la rénovation de l’immobilier ancien, conduira à certains excès[181]. Les opérations d’urbanisme de Saint-Ferroy, du quartier Coislin, du Haut-de-Queuleu, du secteur de Bellecroix, du secteur de Plantières-Queuleu, de Magny-village laissent aujourd'hui leur empreinte sur la cité messine. Une autre grande opération des années 1960 a été l'implantation d'uneuniversité nouvelle au cœur de la ville (Ile du Saulcy) sur des terrains abandonnés par l'armée, à un moment où la jeunesse accédait en masse aux études supérieures et alors que le bassin de drainage messin est celui d'un grosdépartement (1 million d'habitants). Ce renforcement technique et démographique a été à l'origine de la diversification de l'offre culturelle de la ville.

LePontiffroy, exemple des mutations urbanistiques du vieux Metz pendant lesTrente Glorieuses

Metz connaît alors une période de croissance, tant démographique, qu’économique et urbaine[182]. Sur le plan démographique, Metz passe de 89 863 habitants en 1954 à 117 199 habitants en 1975, après avoir absorbé les communes de Borny, Magny et Vallières[183]. Sur le plan économique, Metz se développe grâce à la création d’un aérodrome civil à Metz-Frescaty (1950), la canalisation de la Moselle de Metz à Coblence (1963)[184], la création d’un port fluvial[185], la construction des autoroutes Nancy-Metz-Luxembourg et Paris-Metz-Sarrebruck et enfin la création de zones industrielles périphériques à Borny (1962), à Devant-les-Ponts (1965) à Metz-nord (1971), et plus tard à Queuleu (1985)[183]. Après la crise du charbon, celle de la sidérurgie et celle du textile, la ville a diversifié ses activités. Depuis 1945, le rôle militaire de Metz n’a cessé de décroître et la démilitarisation de l’espace urbain se poursuit encore de nos jours[186].

Le 23 juillet 1961 se déroule la « Nuit des Paras » : des centaines de militaires favorables à l’Algérie française déferlent dans la ville en ciblant les travailleurs algériens[187].

Dans les années 1970, deux événements notables peuvent être mentionnés. Le, les vaisseauxApollo-Soyouz se rejoignirent pour la première fois en orbite au-dessus de la cité messine[188]. Aboutissement d’un programme né des accords politiques conclus entre le présidentNixon et les autorités soviétiques en 1972, les poignées de mains échangées par les deux cosmonautes soviétiques et les trois astronautes américains sont les premières à avoir eu lieu dans l’espace. Du 6 au, se déroula lecongrès de Metz duParti socialiste où s’affrontèrentFrançois Mitterrand etMichel Rocard.

Les « Rencontres internationales de musique contemporaine[189] », organisées tous les ans à Metz de 1972 à 1992, et confrontant les plus grands noms de la scène musicale internationale à de jeunes compositeurs méconnus, mais talentueux, ont apporté à la ville un souffle nouveau. Ce dynamisme culturel, impulsé par son nouveau maireJean-Marie Rausch, s’est concrétisé dans les infrastructures musicales de la cité messine par la création de l’Arsenal en 1989.

Désormais àh 20 de Paris grâce auTGV, Metz développe aujourd’hui une offre universitaire répartie sur trois campus (Bridoux, île du Saulcy, Technopôle) et qui compte plus de 20 000 étudiants. La cité, l’une des villes les plus fleuries d’Europe[190], développe les technologies de l’information et de la communication à travers leTechnopôle de Metz. Ouverte sur l’Europe, la ville de Metz mène une politique de coopération active avec leLuxembourg et leLand de Sarre, que l’histoire a également assujettis à l’antagonisme franco-allemand.

Le[191] est annoncée conjointement par lecentre national d’art et de culture Georges-Pompidou et la ville de Metz la première décentralisation d’une institution culturelle nationale en France. Le est posée la première pierre ducentre Pompidou-Metz, inauguré le.

Politique et administration

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Administration territoriale

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Metz est le chef-lieu du département de laMoselle et de l’arrondissement de Metz. De 1974 à 2015, la ville a également été le chef-lieu de larégion Lorraine.

Elle est divisée en quatorze quartiers répartis dans trois cantons depuis 2014.

1er canton
(37 909 habitants)
2e canton
(41 708 habitants)
3e canton
(38 957 habitants)
Les Îles
Devant-les-Ponts
Patrotte Metz-Nord

Ancienne Ville

Metz-Centre

Bellecroix
Plantières Queuleu ("partie Plantières")

Borny
La Grange-aux-Bois
Grigy-Technopôle
Vallières-Les Bordes

Magny
Nouvelle Ville
Le Sablon

Plantières Queuleu ("partie Queuleu")

Les élus sont :

Conseillers départementauxParti(s)CantonCode cantonalPopulation (2013)
Dominique Gros, Patricia SallustiPSCanton de Metz-157 1137 969hab.
Nathalie Colin-Oesterlé,Denis JacquatUDI,LRCanton de Metz-257 1241 708hab.
Sébastien Koenig, Sélima SaadiPSCanton de Metz-357 1338 957hab.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 en Moselle.

Le maire actuel,François Grosdidier, élu le, est le premier maire de Metz de droite (DVD) depuis 2008. (voirListe des maires de Metz).

Au1er tour de l'élection présidentielle de 2017,Emmanuel Macron (La République en marche) arrive en première place (26,69% des votes) dans la commune de Metz. On décompte 7,68% debulletins blancs et 1,97% devotes nuls[192]. Au2e tour, Emmanuel Macron remporte 71,89% des voix, contre 28,11% àMarine Le Pen (FN).

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 000 et 149 999, lenombre de membres du conseil municipal est de 55[193].

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Metz.

Depuis 1947, quatre maires se sont succédé :

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19471970Raymond MondonRIministre, député de la Moselle
19712008Jean-Marie RauschCentre droitprésident de l'Union meunière de la Moselle, ministre, sénateur de la Moselle, président du conseil général de Moselle, président duconseil régional de Lorraine
20082020Dominique GrosPSingénieur protection de l’environnement, conseiller général de la Moselle[194]
2020En coursFrançois GrosdidierLR puisDVDSénateur de laMoselle(2011-2020)
Président deMetz Métropole(2020→)

Garnison

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La caserne Ney

En raison de sa situation frontalière, Metz est depuis longtemps une importante ville de garnison. Ce rôle lui fut assigné par la France dès leXVIe siècle, à la suite de l'annexion française desTrois-Évêchés, et confirmé par l'Allemagne au cours de l'annexion de l'Alsace-Lorraine entre 1871 et 1918.

Durant cette période denombreuses casernes sont construites pour abriter la garnison allemande qui oscille entre 15 000 et 20 000 hommes à la fin duXIXe siècle[144] , et dépasse 25 000 hommes avant la Première Guerre mondiale[145].

La réforme de la carte militaire de 2008 entraîne le départ d’environ 5 000 militaires stationnés dans l’agglomération messine, à partir de 2010.

Le2e régiment du génie (2e RG), qui était le régiment de tradition de la ville, est dissous en 2010. La même année, l'état-major de labrigade de renseignement (BRens) quitteMontigny-lès-Metz pour s'installer àHaguenau. En 2011, c'est le1er régiment médical deChâtel-Saint-Germain (1er RMED) et leCentre d'instruction de santé de l'Armée de terre de Montigny-lès-Metz qui sont dissous tandis que le4e groupe d'escadrons de hussards (4e GEH) devient legroupement de soutien de la base de défense de Metz.

Le3e régiment de hussards (3e RH) est présent à Metz depuis le1er juillet 2011.

Labase aérienne 128 Metz-Frescaty, qui employait 2 500 personnes en 2008, est fermée en 2012. Seul subsiste sur le site legroupement des forces aériennes de gendarmerie Est. Une partie de l'ancienne base accueillira un centre régional d'instruction de la gendarmerie. Les travaux sont officiellement lancés le 18 juin 2025[195].

Legroupement de soutien de la base de défense de Metz (GSBdD) ainsi que la musique de l'arme blindée et cavalerie sont casernés àMontigny-lès-Metz. Undétachement du6e régiment du matériel (6e RMAT) est installé dans la commune voisine deWoippy.

La ville dispose également d’unhôpital militaire, l’hôpital d’instruction des armées Legouest. Il remplace l’ancienhôpital militaire du Fort Moselle fondé en 1732.

Le1er régiment du service militaire volontaire (1er RSMV) est implanté àMontigny-lès-Metz depuis le[196]. Le, il reçoit la garde du drapeau du2e régiment du génie[197].

Le commandement de l'Aviation légère de l'Armée de terre s'installe à Metz le1er août 2025[198].

La garnison de Metz comprend également un état-major de zone de défense (EMZD), ladirection d'appui au numérique zonale Nord-Est (DANZ), un centre ministériel de gestion (CMG), unéchelon de proximité des établissements des essences (ÉPÉE), la plate-formecommissariat Est (PFC Est), leservice d'infrastructure de la Défense Nord-Est (SID), le4ecentre médical des armées (CMA) et un centre information recrutement des forces armées (CIRFA)[199].

Jusqu'au, la ville était le siège de lazone de défense et de sécurité Est. La réforme des régions a transféré le siège àStrasbourg mais les services de la préfecture restent localisés à Metz.

Metz est l’une des sept villes françaises disposant d’unGouverneur militaire, ce dernier réside dans lepalais du Gouverneur.

Autres unités ayant tenu garnison à Metz et dans son agglomération :

Politique environnementale

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Usine d’électricité. Réseau de chauffage urbain.Le traitement des déchets, compétence de la Communauté d’agglomérations de Metz-Métropole, a été réorganisé sur un site unique de laZAC de la Petite-Woëvre qui traite tout le processus d’élimination des déchets, depuis leprintemps 2008[202], unepolitique environnementale a été mise en œuvre. La certificationISO 14001 permet à tout organisme du secteur privé ou public doit respecter la réglementation en matière d’environnement pour se prémunir des sanctions pénales et financières et mettre en place des moyens techniques de prévention[203].

Jumelages et partenariats

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Carte
Jumelages et partenariats de Metz.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Metz.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Djambala[204]République du Congodepuis le
GloucesterRoyaume-Unidepuis
Hradec Králové[205]Tchéquiedepuis le
Kansas CityÉtats-Unisdepuis
KarmielIsraëldepuis
Luxembourg[206]Luxembourgdepuis
Nankin[207]Chinedepuis le
Saint-DenisFrancedepuis
TangerMaroc
Tchernivtsi[208]Ukrainedepuis
TrèvesAllemagnedepuis le
TylerÉtats-Unisdepuis
YichangChine

La volonté d’échanger et de bâtir des événements culturels, économiques et historiques avec la ville deLuxembourg aboutit à un premier jumelage qui se concrétise en 1952 — c’est l’un des plus anciens en Europe[209],[210].

Le, Metz et Trêves s’unissent et commencent à développer ensemble des relations privilégiées, en particulier dans les domaines culturel et sportif. Ce pacte d’amitié, donne naissance à l’idée d’une région « supra frontalière » affirmée par le maireRaymond Mondon et concrétisée par son successeurJean-Marie Rausch. Réunies par laMoselle canalisée, les deux villes nourrissent des espoirs de prospérité commune. En 1990, ce jumelage connaît un nouvel essor à travers la naissance à l’eurodistrict Metz-Sarrebruck qui approfondit ce concept.

En 1960, Metz célèbre son mariage avecGloucester, importante ville du sud-ouest de l’Angleterre qui recèle d’innombrables ressources culturelles. Son dynamisme permet plusieurs fois par an des échanges avec Metz. Le jumelage est bien vivant et se consolide d’année en année à travers des événements sportifs et culturels.

En, la ville de Karmiel en Israël, âgée seulement de 23 ans, s’unit à la ville millénaire de Metz. Une union concrétisée par une activité culturelle bouillonnante, qui se traduit, à l’initiative de la ville de Metz, par la construction d’un centre culturel français en 1990, bien pourvu en milliers de livres et films vidéo d’auteurs français. Karmiel semble très attachée à la langue française et propose à sa jeune population d’améliorer son expression en langue française et d’en découvrir les subtilités. Un échange entre jeunes Messins et Israéliens de Karmiel a connu un franc succès et permis la réalisation d’une étude sur l’utilisation de l’informatique au service de la commune. L’aide humanitaire et financière apportée par Metz durant laguerre du Golfe a aidé à souder les deux villes. En plus de leur amitié très vivante, les deux villes expriment une volonté réciproque d’aborder de nouveaux échanges sur les plans industriels et commerciaux.

Outre ces jumelages qui conduisent à développer des liens triangulaires, comme en témoignent les rencontres sportives, culturelles, économiques avec Trêves et Gloucester, Metz accueille chaque année de nombreuses délégations étrangères et a entrepris de s’investir en 1994 dans la reconstruction d’un village duChouf auLiban.

Justice

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Metz est le siège, notamment :

Population et société

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Démographie

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Évolution de la population

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En 511, lorsque Metz était la capitale de l'Austrasie, elle comptait environ 7 000 habitants.

Le territoire communal de Metz a successivement absorbé[211] :

La population de Metz a augmenté régulièrement depuis laSeconde Guerre mondiale. Cette croissance démographique n’a jamais été interrompue jusqu'au milieu des années 2000, même si elle était devenue très lente depuis les années 1970. Cela fait de Metz une exception parmi les grandes villes françaises qui ont presque toutes connu des périodes de reculdémographique dans les années 1970 ou 1980.

La croissance de la ville s’est accompagnée d’une extension simultanée de sonagglomération qui en absorbant celle d'Hagondange est devenue semblable a celle de Nancy. Avec 290 851 habitants en 2007 (délimitation 2010), elle forme la21e unité urbaine française. L’agglomération de Metz s’est dotée d’unecommunauté d'agglomération (Metz Métropole) qui regroupe quelque 230 000 habitants[212] en 2008.

L’aire urbaine de Metz compte 389 851 habitants (zonage 2010) faisant d'elle la24e aire urbaine Française et la deuxième de Lorraine derrière Nancy (20e avec 434 290 hab.).

Les limites de l’agglomération messine avoisinent désormais celles de l’agglomérationthionvilloise, au sein duSillon mosellan et forme une conurbation de 600 000 habitants à travers242 communes[79].

Il existe une volonté politique de développer un vaste ensemble urbain appeléSillon lorrain qui associe les agglomérations deThionville, Metz,Nancy etÉpinal, — idée déjà promue par les anciennes études prospectives de laDatar en mai 2005[213]—, soit une entité de plus d’un million d’habitants.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[214],[Note 23].

En 2022, la commune comptait 121 695 habitants[Note 24], en évolution de +3,23 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118361841186118661871
36 87832 09939 13142 03042 79339 76756 88854 81751 332
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187518801885189018951900190519101921
45 85653 13154 07260 18659 79458 46260 41968 59862 311
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192619311936194619541962196819751982
69 62478 76783 11970 10585 701102 771107 537111 869114 232
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1990199920062011201620212022--
119 594123 776124 435119 962117 890120 874121 695--
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[215] puisInsee à partir de 2006[216]. P. Vidal de la Blache & Pierre Brasme pour 1910.)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 40,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 26,6 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait 59 098 hommes pour 61 113 femmes, soit un taux de 50,84 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[217]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,3 
75-89 ans
8,2 
13,3 
60-74 ans
16,4 
17 
45-59 ans
17 
20,4 
30-44 ans
18,3 
27,5 
15-29 ans
24,1 
15,9 
0-14 ans
14,3 
Pyramide des âges du département de laMoselle en 2021 en pourcentage[218]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,5 
6,8 
75-89 ans
9,5 
17,2 
60-74 ans
18,4 
20,9 
45-59 ans
20,5 
19,5 
30-44 ans
18,6 
17,7 
15-29 ans
15,7 
17,4 
0-14 ans
15,8 

Enseignement

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La commune de Metz dépend de l'académie de Nancy-Metz (rectorat de l'académie de Nancy-Metz) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Moselle.

Pour le calendrier desvacances scolaires, Metz est en zone B.

Dans la commune de Metz, 106 établissements scolaires sont ouverts : 74écoles, 14collèges et 18lycées.

Enseignement secondaire

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La ville est dotée de quatorzecollèges et quatorzelycées :

Recherche et enseignement supérieur

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Articles détaillés :Université de Metz etUniversité de Lorraine.

Metz n’a renoué avec l’université qu’en 1970, à force de persévérance politique. Les Allemands avaient supprimé toute université à Metz lors de l’annexion de 1870.Un campus ouvert[Note 25] a été créé dans le cadre naturel de l’île du Saulcy, tout près du centre-ville, malgré l’obstacle que constituaient les ouvrages aériens de l’A31. Progressivement, les sites de Bridoux et duTechnopôle de Grigy à l’est de la ville ont été investis pour permettre le développement de l’université de Metz.Elle compte au total 21 000 étudiants[219] sur trois sites principaux et porte le nom d’université Paul-Verlaine.Au, l’institut polytechnique de Lorraine, les universités de Metz, Nancy-I et Nancy-II fusionnent pour créerl’Université de Lorraine. Un grand nombre d'écoles d'ingénieurs et d'établissements d'enseignement supérieur se sont implantés à Metz et plus particulièrement sur le Technopôle de Grigy :

Georgia Tech Lorraine au technopole.
  • Georgia Tech Lorraine, antenne européenne duGeorgia Institute of Technology d’Atlanta (Géorgie) États-Unis ; cursus franco-américain
  • École supérieure internationale de commerce
  • École d’enseignement supérieur en management de la chaîne logistique et des achats, et ingénierie d’affaires (ESIDEC)
  • Institut régional d’administration (IRA)
  • Centre d’innovation et de recherche franco-allemand associé de Metz (CIRAM)
  • Pôle de compétitivité matériaux innovants produits intelligents (MIPI)
  • Mewo, école privée de formation
  • SupFormation, école privée de formation
  • Metz Numeric School (MNS), école privée de formation
  • Negociance (NBS), école privée de formation
  • Centre de formation des enseignants de la musique de Lorraine (CeFEdeM de Lorraine).

La ville accueille déjà des centres de recherche comme leCentre d'innovation et de recherche franco-allemand associé de Metz et va élargir le nombre de ses structures de recherche avec l'ouverture prochaine de l'institut Lafayette et àl'horizon 2016 la construction de l'institut de recherche technologique M2P[220].

Projets :

Vie universitaire

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« Université de la Grande Région » existe depuis[221], l’Union européenne soutient un projet transfrontalier dont le but est de créer un espace commun d’enseignement supérieur dans la Grande Région. Conçu pour une durée de trois ans et demi, il regroupe les universités deSarrebruck, deLiège, deLuxembourg, de Metz, deNancy, deKaiserslautern et deTrèves[222].

Santé

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Lecentre hospitalier régional de Metz-Thionville comporte huit sites dont cinq dans l'agglomération messine, qui sont les hôpitaux de Mercy, Félix Maréchal et Femme, Mère, Enfant àPeltre ainsi que les maisons de retraite « le Parc » et « Saint-Jean ». Il dispose d'une capacité d'accueil de 2 031 lits[223].

Leshôpitaux privés de Metz (HPM) comptent cinq sites à Metz, les hôpitaux Robert Schuman, Belle-Isle, Sainte Blandine et les résidences Sainte-Claire et Sainte-Marie, et disposent d'une capacité d'accueil de 1 034 lits[224].

L'hôpital clinique Claude-Bernard est un établissement médico-chirurgical privé[225].

La ville comprend également l'hôpital d’instruction des armées Legouest, ouvert aux patients militaires et civils[226].

Manifestations culturelles et festivités

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Voir la catégorie :Culture à Metz.

La ville de Metz propose de nombreuses manifestations culturelles et festivités tout au long de l'année des festivités :

  • Chaque été de fin juin à début septembre :Festival international des arts numériques Constellation de Metz. Le festival explore et investi le patrimoine de la ville de Metz qui sert de support, d’inspiration ou de moyen d’expression à la création contemporaine proposant ainsi une vision nouvelle du patrimoine messin. Les parcours artistiques (Pierres numériques, Art & Jardins, Street Art) se dessinent au fil des créations, instaurant un dialogue et tissant des liens entre les visiteurs et le patrimoine qui les abrite. Ils sont une ode à la découverte de Metz et à sa dimension créative.
  • Le 3 février, jour de lasaint Blaise, un grand pèlerinage traditionnel est effectué à l'église Saint-Eucaire, auquartier Outre-Seille et rue des Allemands[227].
    Fin février, le Parc des expositions de Metz-Grigy accueille le salon des loisirs créatifsCréativa, et le salonChocolat et Gourmandises.
  • En avril, le festivalLe Livre à Metz se tientplace de la République[228].
  • Le mois de mai s'ouvre sur laFoire de mai,l’édition 2016 est la472e édition et rassemble160 forains sur plus de 60 000 m2[229].
    Le 8 mai se déroule la marche Metz-Nancy ou Nancy-Metz.
  • En août, lafête de la mirabelle comprend des concerts, spectacle, l'élection de la reine de la mirabelle, spectacle pyrotechnique[230]...
  • Début septembre, lesmontgolfiades, une manifestation aérostatique, se déroule au plan d’eau de Metz.
  • Début septembre, la fête de l'eau sur le plan d'eau et les berges de la Moselle
  • En octobre a lieu la Foire internationale.
  • De fin novembre au 31 décembre se tient lemarché de Noël de Metz, réparti entre différents sites : parvis de lagare, placesSaint-Louis,Saint-Jacques,de Chambre,d'Armes (avec la grande roue), place de la Comédie,jardin de l’Esplanade, etplace de la République.
    Avec 150 chalets en[231], le marché de Noël de Metz est, en termes de fréquentation, le deuxième de France après Strasbourg[232]. Sur laplace de la République entièrement piétonne — se trouvent des attractions pour enfants, une patinoire extérieure ainsi que laFéérie de glace (regroupement de sculptures de glace sur le thème des personnages Disney)[233]. La grande roue s'y trouvait de 2010 à 2014 avant d'être relocalisée place d'Armes, à côté de la cathédrale[234].
  • Quelques jours avant les fêtes, l'Église Saint-Pierre-aux-Nonnains devient le théâtre de la Grande Escroquerie de Noël, un marché de Noël alternatif réunissant des artistes et artisans locaux[235].
  • En mai, Le TransFestival Passages
  • En juillet, le Festival d'arts de rue, Hop Hop Hop

Sports

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Équipements sportifs

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Article détaillé :Sport à Metz.

Le sport à Metz est principalement dominé par deux disciplines : le football (FC Metz) et le handball féminin (Metz Handball). Il existe néanmoins des clubs d’autres disciplines évoluant au niveau national. La ville dispose d’équipements sportifs nombreux et de qualité.

Complexe Saint-Symphorien
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Lepalais des sports Saint-Symphorien, était avec le stade tout proche, dans lesannées 1990, l’unique complexe affecté aux rencontres sportives. Après un incendie dévastateur en 1999, il a été entièrement rénové. Agrandi, la grande salle est aujourd’hui adjointe de multiples autres espaces affectés à des sports en particulier comme le patinage et le tennis de table. Le Metz Tennis de Table (Metz TT) est à ce propos le plus grand club de l'Est avec 350 licenciés et le seul club de France à posséder deux équipes dans des championnats professionnels[236]. Aux abords du bâtiment s’est progressivement établi un skate-parc. Les pistes cyclables le relient à la ville et au plan d’eau.

Stade Saint-Symphorien
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La tribune ouest dustade Saint-Symphorien (football)

Lestade de football Saint-Symphorien peut accueillir un peu plus de 25 500 spectateurs assis dans sa configuration normale, mais également des concerts demandant de grandes capacités d’accueil. Un projet d'agrandissement estactuellement[Quand ?] à l’étude pour augmenter sa capacité et éventuellement par la suite, l’insérer dans un complexe commercial et hôtelier[237].

Palais omnisports Les Arènes
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Palais omnisports Les Arènes

Lepalais omnisports Les Arènes inauguré en 2002 est un complexe polyvalent muni d’une grande salle d’une capacité de 4 300 places assises en gradins, plus la fosse[238], permettant d’accueillir des événements sportifs et artistiques (chanteurs, musique, patinage, festival…) nationaux et internationaux. Outre des locaux techniques, d’accueil et administration de 3 200 m2, le bâtiment dispose d’une grande salle de 4 680 m2, une salle d’échauffement de 1 200 m2, une salle de gymnastique artistique de 1 150 m2, une salle de gymnastique rythmique, une salle de danse et de kendo, une salle d’arts martiaux, une salle de baby-gym, une salle de musculation et un centre médico-sportif. Ce palais omnisports a accueilli des manifestations sportives comme la coupe Davis, les championnats de France de gymnastique, lechampionnat du monde féminin de handball 2007, lechampionnat du monde masculin de handball 2017, leTournoi de tennis de Moselle et de nombreux concerts.

Skatepark-Bowl
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Leskatepark-Bowl affecté aux sports de glisse sur bitume est situé près duparc de la Seille et fut inauguré le[239]. Il est construit autour dubowl qui existe depuis 2006. Il consiste en une surface totalement lisse et unie, conçue en relief sous le niveau du sol, pourvue de crevasses, virages serrés et rampes adaptés à la pratique du be-cross et du skate-board essentiellement. Ce parc est bordé d’une tribune d’une centaine de places et comporte neuf modules et le bowl[240] sur 1 200 m2.

Anneau de Metz
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L’Anneau de Metz, outre plusieurs stades extérieurs présents dans l’agglomération, une nouvelle salle de 7 000 m2, de couleur orange, a été inaugurée le. Située à l’est de la ville, à une extrémité du quartier deBorny, elle constitue un lieu unique dans le Grand Est[241] car entièrement affectée à l’athlétisme et couverte. Une piste de deux cents mètres sur six couloirs, une piste de soixante mètres, un sautoir à la perche, l’un pour la longueur, l’autre pour le triple saut et une aire pour le lancer de poids, des gradins capables d’accueillir mille personnes dont 491 assises. La ville y organisera un marathon annuel à partir de 2010.

Stade de rugby
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La ville possède le stade de rugby deLa Grange-aux-Bois qui est utilisé par leRugby club de Metz[242].

Parcours de golf
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Cinq parcours de golf sont situés dans un rayon de25 kilomètres du centre-ville, dont le golf de Metz-Technopôle situé entre le parc des expositions et la faculté du technopôle.

Équipements de sports nautiques
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Pour les sports nautiques, c'est sur un site à proximité du centre historique de Metz, entre le Temple neuf et l’île du Saulcy, que se côtoieront initiés ou simples curieux venus découvrir les sports d'eaux vives. Le Bassin de la Pucelle, bassin artificiel d'eau vive est ennoyé deux fois par semaine à la suite de l’ouverture de vannes d’où se déverse l’eau du plan d’eau (débit de classe 2 en général) et sert de parcours de canoë et de kayak[243]. Il est muni pour le public, de larges berges, de promontoires et de quais tout au long de sa course et a l’avantage d’être situé à proximité du campus de l’île du Saulcy. Il permet donc d’animer régulièrement le quartier. Le deuxième championnat du monde universitaire de canoë-kayak en eau vive s’y est déroulé en 1998, puis plus récemment les5e et6e manches du championnat de France N1 deSlalom (canoë-kayak) en 2009. En 2011 ont eu lieu les Championnats de France Canoë-Kayak multi-discipline, et tous les ans le « Rodéo Metz Challenge », compétition nationale dekayak freestyle.

Sur le plan d’eau Saint-Symphorien, on pratique l’aviron, lecanoë-kayak, le ski nautique, la plongée, lepédalo. Les Régates messines[244], club de la championne du mondeChristine Gossé, médaille de bronze auxjeux olympiques d’Atlanta, s’y adonnent à leurs prouesses. Ce club a terminé8e sur 251 en 2008 au classement des clubs de laFFSA.

Piscines
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La piscine olympique Lothaire[245], en facedes Arènes, de l’autre côté desJardins Jean-Marie-Pelt (Anciennementparc de la Seille) dont la vue donne sur les plantations de vignes, de houblon, et autres plantes aromatiques à l’ouest de la Seille découverte et sur les hauteurs deQueuleu à l’est. Cet équipement est entouré à l’extérieur d’une plage, d’un terrain sous-baissé affecté aux jeux de balle, de deux city-stades, tables de ping-pong et pistes cyclables reliant le centre et les autres quartiers.

La piscine de Belletanche[246] est située entre lelycée Robert-Schuman (qui dispose de son propre bassin) et laChambre de métiers et de l’artisanat de la Moselle. Coiffée d’un dôme, cette piscine possède un bassin de25 mètres et un grand bassin pour enfants, particulièrement agréable pour les nourrissons, des toboggans, des fontaines. Ses parois s’ouvrent par beau temps sur une plage extérieure.

La piscine du Square-du-Luxembourg est la première piscine de la ville[247] qui se trouve quant à elle à proximité du campus du Saulcy, au bord de la Moselle. Un bassin unique à descente progressive permet aux enfants d’évoluer dans un espace séparé.

Compétitions

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Letournoi de tennis de Moselle, tournoi international inscrit au calendrierATP depuis 2003, aupalais omnisports Les Arènes, et à partir del'année 2011. Il a lieu au Parc des Expositions de Metz Métropole.

Médias

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Presse

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  • Le Républicain lorrain
  • La Semaine
  • Metro quotidien gratuit édité depuis le[248]. Le, le journal, qui n'était disponible que sur Internet depuis le, fusionne avecLCI. Ce qui provoque sa disparition.
  • Groupe BLE Lorraine, média et think tank lorrain généraliste créé en septembre en 2008
  • Tout1nfo, le journal gratuit du Républicain lorrain. Il a cessé de paraître en[249]
  • La municipalité édite depuis un bulletin d’information mensuel intituléMetz Magazine. Il remplace l’ancienVivre à Metz.
  • Club de la Presse et de la Communication de Metz-Lorraine : association de journalistes.

Radio

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Webradio

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Metz dispose de M57 Radio : Cette webradio a disparu en 2012[257] et la BLE Radio[258], la radio du Groupe BLE Lorraine, radio associative généraliste qui s’intéresse à la Lorraine et à son actualité[259].

Télévision

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  • France 3 Lorraine : chaîne locale publique basée àNancy mais décrochant sur Metz pour une édition du 19/20 consacrée à l'actualité messine.
  • RTL9 Est décrochages régionaux d'RTL9 sur la Lorraine en hertzien analogique à partir de l'émetteur de Dudelange (Luxembourg), jusqu'au.
  • Moselle TV, chaîne télé locale depuis 2010, accessible par laTNT.
  • Air, l'autre télé, chaîne régionale sur une partie de la Lorraine en numérique hertzien terrestre à partir de l'émetteur de Dudelange (sur le canal laissé vacant par RTL9). Le, elle cesse ses programmes en laissant une image fixe à l'antenne après un dépôt de bilan[260].

Le principal site de diffusionTNT sur l'agglomération messine est celui deLuttange. Parmi les chaînes terrestres, il émetFrance 3 Metz et Mirabelle TV[261].

Chanson

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Le nom de la ville apparaît dans plusieurs chansons :

Cultes

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À Metz, comme dans le département de la Moselle, les dispositions juridiques de la loi duconcordat de 1801 demeurent en application[265].

Culte catholique

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24édifices religieux sont présents sur le territoire de la commune de Metz :

Culte orthodoxe

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La paroisse des Trois-Saints-Hériarques-Basile-le-Grand-Grégoire-le-Théologien-et-Jean-Chrysostome dispose de la chapelle annexe de l'église Saint-Eucaire, rue des Allemands[267]. Elle est autrefois dépendante de l'archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, longtemps une juridiction dupatriarcat œcuménique de Constantinople mais dont l'archevêque décide en septembre 2019 de rejoindre lepatriarcat de Moscou. Comme d'autres paroisses et communautés refusant cette décision, elle est depuis fin 2019, et à la suite d'un vote de la paroisse, rattachée au Vicariat de tradition russe auprès de lamétropole orthodoxe grecque de France[268], ce qui lui permet de rester fidèle au patriarcat de Constantinople.

La paroisse Saint-Martin-et-Saint-Silouane, située rue Saint-Gengoulf[269], dépend de lamétropole orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale.

Culte protestant

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  • Armée du salut[270] ;
  • Église de la confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine (EPCAAL) ;
  • Église réformée d'Alsace et de Lorraine (ERAL);
  • Église évangélique méthodiste de France. L'union de l’Église évangélique méthodiste de France dispose d'une église située rue Charles-Abel ;
  • Église évangélique pentecôtiste. Les Assemblées de Dieu de France possèdent une salle, rue Clotilde Aubertin ;
  • Église évangélique baptiste, située rue Goulon ;
  • Église protestante évangélique le Colombier, rue de la Passotte ;
  • Mission évangélique de Metz, rue Maurice Barrés[271].

Culte néo-apostolique

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Uneéglise néo-apostolique est située près du Parc des Expositions, rue de la Grange aux Bois. Il s'agit de la plus grande église néo-apostolique de France avec une capacité d'accueil d'environ 2 000 personnes[272].

Autres mouvements chrétiens

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Culte israélite

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En 2000, la communauté juive de Metz a célébré le150e anniversaire de sasynagogue consistoriale, inaugurée le. La synagogue de Metz, située dans la rue du Rabin-Élie-Bloch, est aussi un centre hébraïque réputé[273].

Culte musulman

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Le permis de construire de laGrande mosquée de Metz a été paraphé le[274] par Dominique Gros, elle se trouvera dans le quartier deBorny[275],[276], la salle de prière pourra accueillir plus de 1 500 fidèles[277]. En 2024, la ville de Metz décide d'aider l'association de la Grande Mosquée à hauteur de 490 000 euros sur les 15,7 millions dépensés pour le futur édifice, qui occupera 5 000 mètres carrés[278].

Deux autresmosquées existent déjà sur le territoire communal :

Une autre mosquée est implantée sur le territoire de la commune voisine deWoippy, à proximité immédiate du quartier messin de laPatrotte Metz-Nord. La ville dispose aussi de plusieurs salles de prières.

Culte bouddhique

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Metz dispose d'un lieu d'enseignementbouddhiste, le centre Kadampa Dharmachakra, situé dans le quartier duSablon. Lieu de méditation et d'enseignement bouddhiste, le centre a été fondé par Guéshé Kelsang Gyatso en 2003[279]. Plusieurs autres associations bouddhistes sont référencées sur Metz.

Économie

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Article détaillé :Économie de la Moselle.

Budget et fiscalité 2023

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Mairie de Metz, construite de 1769 à 1771 par l'architecte Blondel.

En 2023, le budget de la commune était constitué ainsi[280] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 940 [281].

Activités économiques

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L'ancien magasinVilleroy et Boch 13-15 rue Charles Pêtre à Metz. Ancien siège et magasin d'exposition de la firme.
L'escale, Hôtel Restaurant à Metz-deux-Fontaines

Parmi les secteurs économiques représentés à Metz, citons lamétallurgie, lapétrochimie, l’automobile, lalogistique, lecommerce[282]

Latechnopole de Metz (le terme masculintechnopôle (sic), encore employé localement par certains, a été refusé dès 1988 par l'Académie française, qui n'admet quela technopole oule pôle de technologie) est situé au sud-est de la ville, et accueille 230 implantations et 4 000 salariés qui se répartissent en trois pôles : les entreprises de pointes liées à la télécommunication et à l’information, les grandes écoles et universités, et le centre d’affaires constitué duWorld Trade Center Metz-Saarbrücken et du Centre international de congrès. À proximité se trouve leparc d'activité commerciale Metzanine.

Lecentre Saint-Jacques inauguré en 1976 a été construit en lieu et place de l’ancien quartier Saint-Jacques, dont ont été conservées les maisons sur son pourtour. C’est un centre commercial qui comprend cent vingt boutiques[283], un supermarchéAuchan(ex Simply Market), un parking souterrain de 1 200 places, et un hôtel-restaurantNovotel situé encentre-ville.

Lecentre commercial Muse, inauguré en 2017 est situé à proximité immédiate ducentre Pompidou-Metz. Il s'étend sur 33 000 m2 et comprend plus d'une centaine de boutiques dont certaines sont totalement inédites.

La zone Actisud, plus importante zone d’activité commerciale de la région est située en périphérie de la ville, sur les communes deMoulins-lès-Metz,Augny etJouy-aux-Arches, avec de multiples enseignes à proximité de laNationale 57, dont lecentre commercial Waves Actisud.

Metz accueille le siège de lachambre de commerce et d'industrie Moselle Métropole Metz qui gère la zone d’Ennery et leCFA, ainsi que le Nouveau Port de Metz, (1er port fluvial céréalier français)[284], le port de Metz-Mazerolle et le port fluvial de Thionville.

Usine d'électricité de Metz (UEM) est l'entreprise locale de distribution d'électricité et de gaz.

LeGroupe PSA est le premier employeur privé de l'agglomération avec ses deux usines àBorny etTrémery.

LePays messin est aussi traditionnellement une région de culture et production de lamirabelle en Lorraine, la ville de Metz donnant son nom à l’une des deux principales variétés du fruit.

La ville de Metz compte parmi les quatre principales villes duSillon Lorrain avecNancy,Épinal etThionville, qui forment une aire de plus d’un million d’habitants.

Metz est par ailleurs l’une des quatre villes membres duQuattroPole avecLuxembourg,Trèves (Trier) etSarrebruck (Saarbrücken). Ce réseau transfrontalier favorise la coopération interurbaine.

Enfin, Metz et sa voisine mosellaneThionville ont rejoint en 2007 une troisième coopération transfrontalière, LELA, renommée LELA+ à cette occasion. LELA+ s'appelleTonicités depuis[285]. Ce réseau de villes ayant pour but le développement transfrontalier de la région regroupe ainsiLuxembourg,Esch-sur-Alzette,Longwy etArlon[286].

À noter que l’économie du pays messin est liée à celle du Luxembourg : de nombreux lorrains (duPays Haut jusqu'à Metz) travaillent au grand-duché et on estime qu'il y aura 135 000 travailleurs transfrontaliers en 2030[287],[288].

Cadre de vie et tourisme

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Place Saint-Jacques située au cœur du centre historique et piétonnier de la ville.

Metz a été l’une des premières villes françaises à mettre en place un périmètre piétonnier en centre-ville, développant le concept d’écologie urbaine à l'instigation deJean-Marie Pelt. Le plateau piétonnier s’étend sur un linéaire de 5,6 kilomètres[289]. La cité laisse ainsi mieux se découvrir ses maisons médiévales, sesarcades, ses boutiques nombreuses et renommées[290], son plan d’eau, ses promenades fleuries,Saint-Pierre-aux-Nonnains (l’une des plus vieilles églises d’Europe), sacathédrale majestueuse aux vitraux duXIIe au XXe siècle aux passants, amateurs de culture ou de shopping.

Au cœur de la ville, laplace Saint-Jacques située non loin de l’emplacement du forum gallo-romain et la vasteplace de la République qui ouvre sa perspective sur le paysage dumont Saint-Quentin à travers le jardin régulier de l’Esplanade, constituent deux des lieux les plus passants et animés (cafés, cinémas, etc.). Sous l’esplanade est aménagé un important parc de stationnement souterrain (d’une capacité de 2 300 places) depuis lesannées 1960 où une galerie bordée de commerces relie l’Arsenal auxGaleries Lafayette. Les travaux en cours d’achèvement recréent unplateau multimodal et piétonnier de près de 17 000 m2 transformés et bénéficiant du transfert des voies de transit en sous-sol.

Quelques centaines de mètres en contrebas de l’Esplanade, le port de plaisance est installé sur le quai des Régates du plan d’eau. Disposant d’une capacité de soixante emplacements, il a reçu en 2008 lePavillon bleu pour la variété des activités nautiques proposées, la qualité et le confort des installations mises à la disposition des plaisanciers (l’investissement est à hauteur de 1,7 million d’euros par la Ville), ainsi que pour sa situation en quasi centre-ville.

Le camping de Metz, ouvert de mai à septembre, est situé au bord de la Moselle, sur une superficie totale de 35 000 m2 dont 20 000 sont réservés aux150 emplacements des campeurs[291].

La ville a été récompensée par un Grand Prix et dispose des quatre fleurs aupalmarès 2007 duconcours des villes et villages fleuris[292].

LeNew York Times a classé Metz à la39e place des destinations à visiter en 2009[293], une recommandation qui doit beaucoup à l’ouverture ducentre Pompidou-Metz et à la richesse architecturale de la ville.

Culture locale et patrimoine

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L’opéra-théâtre (1738-1753), place de la Comédie sur l’île du Petit Saulcy.

Lesecteur sauvegardé de Metz n’a été instauré qu’en 1985[294], décision tardive par rapport à d’autres villes françaises. La ville de Metz s'est depuis engagée dans une procédure d'extension et de révision de ce secteur sauvegardé qui passe de22,5 à162 hectares. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé a été mis en révision par arrêté préfectoral du[295].

Lapierre de Jaumont, pierre emblématique duPays messin, extraite à quelques kilomètres de Metz, constitue une grande partie des monuments de la ville, notamment ceux du centre-ville. La couleurocre orne en conséquence une grande partie des monuments de la cité messine. Toutefois, à cause de lapollution automobile, la pierre de Jaumont a tendance à se noircir au fil du temps, ce qui nécessite de réguliers travaux de nettoyage, pour éviter de donner un aspect austère à la ville et à ses monuments.

Le regain d’intérêt pour l’architecture 1900 et notamment le legs allemand, depuis lesannées 1970, s’est accompagné de recherches, et de récentes publications ont vu le jour[296]. En 2007, la ville de Metz, par la voix de son maire d’alors,Jean-Marie Rausch, a proposé la candidature de sonquartier impérialwilhelmien à l’Unesco au titre des sites du patrimoine mondial de l’humanité[297].

Avec l’impulsion que représente le projet du centre Pompidou-Metz, ville de laGrande Région, Metz a participé au programme de l’année européenne deLuxembourg et grande régioncapitale européenne de laculture 2007.

Le, le ministère de la Culture et de la Communication a décerné, à l'unanimité et avec les félicitations du jury, le labelVille d'art et d'histoire à la Ville de Metz. L'obtention de ce label marque l'engagement de la ville de Metz de passer d'un stade de sauvegarde et de restauration de son patrimoine bâti à un stade de valorisation et d'animation du patrimoine dans son acception la plus large.

Le le centre-ville de Metz (Quartier impérial inclus) est retenu par le Comité des biens français du Patrimoine mondial en vue d'un classement potentiel auPatrimoine mondial de l'Unesco[298],[299].

Depuis 2017, la Ville de Metz organise lefestival international des arts numériques Constellations de Metz, chaque été, de fin juin à début septembre.

Langue

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Metz et ses environs proches ont depuis leMoyen Âge été d’expression francophone et romane. Lesgrandes invasions duVe siècle virent l'installation desFrancs rhénans dans la régiongallo-romaine – où étaient majoritairement parlées deslangues celtiques et lelatin – amenant leur langue, lefrancique, ancêtre dufrancique lorrain de laMoselle germanophone. Cependant, on peut supposer que le francique n'était réellement d'usage à Metz que parmi l'élite franque, au même titre que lelatin, et non parmi la grande majorité de la population.

Autour de l'an mil, on a déterminé que la frontière linguistique entre parlers romans (langue d'oïl) et germaniquelangues franciques) était déjà située à l'est de la ville et passait parVigy. Cependant, la ville ne pouvait ignorer la langue de ses voisins et a de tous temps servi de trait d’union entre les deux zones linguistiques. Par exemple, comme l'atteste un vers de la guerre de Metz (1324), les Messins savaient fort bien utiliser l'allemand lorsqu'il le fallait. La pratique de l’allemand y est donc fréquemment attestée, sans qu’on puisse pourtant parler d’un bilinguisme généralisé. Ainsi, beaucoup deparaiges et maîtres-échevins de Metz étaient bilingues[300]. De même qu'au début duXVIe siècle, certains documents officiels étaient publiés à Metz en allemand et en français[301].

On note aussi l'existence d'un patois particulier à la ville de Metz au Moyen Âge, leMetzer Platt, issu de l'immigration des lorrainsgermanophones de l'actuelleMoselle-est et duThionvillois[302] : il constituait une combinaison des trois variantes dufrancique lorrain (leluxembourgeois, lemosellan et lerhénan). Par ailleurs, le latin gardait toujours sa valeur de langue « officielle », même dans un milieu marqué par le bilinguisme[300].

D'aprèsErnest de Bouteiller, le français, tel qu'il était parlé à Metz auXIXe siècle, avait des différences ou, d'après les puristes, des défauts de prononciation (par rapport aufrançais standard), qui lui conféraient un caractère particulier et frappaient les étrangers[85].

Patrimoine

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Metz.
L’hôtel de Heu,XIVe et XVe siècles.
Ancien palais épiscopal.
Laplace Saint-Louis, ancienne place du Change, était un lieu de foire auXIIIe siècle qui abritait les banquiers.
La place des Charrons.
La place Mangin et l'hôtel des Postes.
LeMoyen-Pont en 2005 avec leTemple neuf.
Verrière du maîtreHermann de Münster (1384), façade ouest de lacathédrale.
L’église Sainte-Ségolène (XIIIe – XIXe siècle).
Vierge allaitant, débutXVe siècle,église Saint-Martin de Metz.
Nécropole nationale de Metz-Chambière[303].
Lepalais de justice de Metz, ancien palais du gouverneur militaire.
Lachambre de commerce et d'industrie Moselle Métropole Metz, place Mondon.
Laporte des Allemands en 2011.

Patrimoine civil

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Places

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Ponts

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Article détaillé :Liste des ponts de Metz.

La ville de Metz est traversée par laSeille et laMoselle laquelle, démultipliée en cet endroit, forme plusieurs îles. Aussi de nombreux ponts jalonnent les accès à la ville. Le quartier des Îles en particulier ne compte pas moins d’une dizaine de ponts de pierre. Ils contribuent au pittoresque du Vieux-Metz. Les plus anciens, datant duXIIe siècle, sont construits d’après un procédé romain de voûte à arceaux espacés servant au coffrage[310]. Les ponts les plus anciens sont :

Patrimoine religieux

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Article connexe :Liste des édifices religieux de Metz.

Cimetières

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Patrimoine administratif

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Patrimoine militaire

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Article détaillé :Fortifications de Metz.

Patrimoine naturel et paysager

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LaMoselle et lacathédrale Saint-Étienne.
Ancien bâtiment militaire dufort de Queuleu, agrémentant aujourd'hui le parcours de santé.

Ville eau, Metz est traversée par la Seille et la Moselle. « Ville-jardin »[319], la nature y est présente jusqu’au cœur de la cité : avec plus de580 hectares d’espaces verts, environ 45 m2 de verdure par habitant[320], Metz se place parmi les premières villes vertes de France. Des actions d’aménagement menées par la municipalité depuis trente ans ont permis de préserver, de compléter et d’embellir ces espaces. En remportant en 1994, le Grand prix européen du fleurissement[321], Metz se positionne comme une ville où il fait bon vivre et se promener. On peut citer notamment :

Vie culturelle

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Archives

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Les archives sont le plus vieux service municipal, en place depuis qu’il existe une administration communale, c’est-à-dire depuis la fin duXIIe siècle. Elles ont été conservées à différents endroits dans la ville depuis cette date et sont installées dans lecloître des Récollets et le réservoir des Hauts de Sainte-Croix depuis 2002. Elles conservent, entre autres, tous les documents concernant la vie politique, économique et culturelle de la ville, du Moyen Âge à nos jours, ainsi qu’une bibliothèque spécialisée en histoire[322].

Bibliothèques

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Avant laRévolution, une bibliothèque publique était mise à disposition des messins par les religieux de l’abbaye de Saint-Arnould. La confiscation des bibliothèques des maisons religieuses, lors de la Révolution, permit la création d’une bibliothèque municipale qui s’installa, en 1811, dans l’église et le monastère des Petits Carmes, rue du Haut-Poirier. Parmi les premiers bibliothécaires en chef ou conservateur, Auguste-Aimé Schuster, actif à ces fonctions vers 1870/1880. Également responsable de l'Académie de Metz à la même période, on lui doit de nombreuses biographies et publications scientifiques. En 1839, un musée fut installé à côté de la bibliothèque puis en 1977, la bibliothèque fut transférée dans des locaux modernes conçus parMichel Folliasson au Pontiffroy et devint une médiathèque.

LesBibliothèques et Médiathèques de Metz (BMM) sont organisées en réseau et réparties sur six sites : quatre médiathèques, au Pontiffroy (médiathèque Verlaine), à Borny (médiathèque Jean-Macé), au Sablon et à Metz Nord (médiathèque Agora) ainsi que deux bibliothèques de quartier : Magny, Bellecroix[323].

Les collections (imprimés, musique, cinéma) sont consultables 24 heures sur 24 sur internet[324] et les abonnés peuvent réserver en ligne les documents, les emprunter et les rendre dans tous les points du réseau. Des espacesWi-Fi et des accès internet sont disponibles dans les quatre médiathèques.

Les BMM proposent également tout au long de l’année des expositions et une programmation d’actions culturelles à destination de tous les publics.La Médiathèque du Pontiffroy, est le point central du réseau et a un rôle de conservation et de mise en valeur des collections.

LaBibliothèque des services numériques (BSN), construite en face du site Pontiffroy, ouvre ses portes fin 2009. Elle propose les services de vidéothèque et un concept de supports imprimés et numériques en relation avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication. De nombreux postes informatiques (PC etMAC) sont également mis à la disposition du public.

Depuis l'installation d'une université, dans les années 60, une bibliothèque universitaire (Isle du Saulcy) complète et étend considérablement l'offre de livres et revues scientifiques, disponibles à Metz.

Théâtres et salles de spectacle

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Scène de l'Arsenal.

L’opéra-théâtre, édifié sur une des îles, logé dans une composition symétrique créant une place face au bras de la Moselle duXVIIIe siècle, est le plus ancien théâtre de France encore en activité. Ce théâtre à l’italienne est également l’un des derniers à posséder ses propres ateliers où se créent costumes et décors.

L’Arsenal[325] de la Cité Musicale - Metz consacre ses 10 000 m2 aux arts, en particulier la musique et la danse, mais il accueille également des expositions dans une vaste galerie située à l’étage, en surplomb de l’esplanade. Cet équipement est une reconversion en profondeur de l’ancien arsenal néo-classique du quartier de la citadelle par l’architecteRicardo Bofill, qu’il a ainsi « recréé » entre 1986 et 1989, en ouvrant l’édifice sur un jardin et en le développant par le bas.

LeCentre des Congrès Robert-Schuman, d'une dimension de 18 000 m2 comportant 4 300 m2 de surfaces d'exposition et un auditorium de 1 200 places, dessiné parJean-Michel Wilmotte est inauguré le 07 septembre 2018[326].

Les Trinitaires[325], ce haut-lieu du jazz, du rock, de la chanson, des musiques traditionnelles et classiques, et du théâtre et café-théâtre, imprègne la vie culturelle et nocturne messine. Situé sur les hauteurs de la colline Sainte-Croix, il emprunte son nom au couvent fondé par l’ordre des Trinitaires qu’il a investi depuis 1965[327]. Une partie du site, attenante aux musées, est attribuée à la fastueuseCour d’Or des rois d’Austrasie. Le caveau, le petit théâtre, les bars, les salles d’expositions, le cloître auxarcs brisés, lachapelle des Jésuites (anc. salle Robert Ochs) et le club, ont entièrement été rénovés et équipés en matériels son et lumière par la ville de Metz en 2005, lors de sa réouverture. La programmation est variée : concerts nombreux, scènes ouvertes en direction des associations, soirées à thèmes, conférences, stages, et expositions.

LaBAM ouBoîte à musiques : salle polyvalente de 1 200 places dans le quartier deBorny, consacrée aux musiques actuelles. Ouverte en[328].

Les Arènes, conçu parPaul Chemetov etBorja Huidobro, est intégré au nouveau quartier de l’Amphithéâtre. Ce complexe polyvalent dispose de 4 300 places[238] en gradins et plus encore, avec la fosse ouverte en version concert, qui se prête idéalement aux spectacles comme aux sports.

La salle Braun[325], est une salle à balcon en demi-cercle particulièrement destinée aux créations pour les tout-petits, tel l’univers de la marionnette. Le théâtre d’humour ou café-théâtre lui permet d’élargir son public.

L’orchestre national de Lorraine contribue à diffuser le répertoire classique et de création en région et au-delà. Il s’associe régulièrement aux productions de l’opéra de Metz.

LeConservatoire à rayonnement régional Gabriel-Pierné organise tout au long de l’année de nombreuses animations sur entrée libre : concerts à l’Arsenal, spectacles à l’opéra-théâtre de Metz, auditions, récitals, conférences et masterclasses à l’auditorium du conservatoire.

LeCotton Club Metz[329] décline un concept original de salle de spectacle modulable ouverte en 2004, proposant suivant les jours des concerts, la discothèque, etc. Elle est située dans la commune de Saint-Julien-les-Metz, et dispose d’une capacité de 600 places assises entre la fosse et les gradins, dans sa configuration originale du dîner-spectacle. Sa programmation est éclectique, en dehors des privatisations du lieu : café-théâtre, magiciens, comédies musicales, revues, concerts, soirées à thème, et aussi guinguette le dimanche après-midi.

Ouvert en juillet 2017, en opposition autiers-lieu institutionnelTCRM-Blida, le Château404 est un hangar transformé en espace culturel alternatif de création, d'expression et de diffusion. Il est géré par plusieurs collectifs et associations locales. Imprégné de la cultureDIY, ses créateurs défendent une culture libre, indépendante et innovante au travers d'ateliers d'artistes, de concerts, d'expositions,etc[330],[331].

Musées et lieux d'exposition majeurs

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Portrait deMarie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe parJoseph-Siffrein Duplessis conservé à la section Beaux-Arts dumusée de la Cour d'Or.
Article détaillé :Centre Pompidou-Metz.

Lemusée de la Cour d’Or[332] existe depuis 1839. Au cours duXXe siècle, il acquiert une section d’archéologie et d’art gallo-romains, une section architecture, une section beaux-arts et une section d’histoire militaire. La visite se consacre particulièrement à l’histoire de Metz et dupays messin de l’Antiquité gallo-romaine auXXe siècle dans un édifice composite regroupant l’ancienneabbaye des Petits-Carmes, legrenier de Chèvremont. Une partie du musée est élevée sur les vestiges de thermes antiques de la ville intégrées à la visite.

Lecentre Pompidou-Metz conçu parShigeru Ban etJean de Gastines inauguré le[333],[334], constitue la première expérience de décentralisation d’un établissement public culturel national, en l’occurrence lecentre national d’art et de culture Georges-Pompidou de Paris. Il est situé à l’arrière de lagare centrale. Le vaste parvis piétonnier qui relie la gare au centre, enjambe l’avenue de l’amphithéâtre constituant un espace d’exposition à ciel ouvert.

LaMaison natale de Paul Verlaine, située en face duPalais de justice, transformée en musée en 2011 par l'associationLes amis de Verlaine[335]. La vie et le parcours du poète y sont retracés, au sein d'un cadre semblable à celui dans lequel l'auteur a vécu[336].

Lefonds régional d'art contemporain de Lorraine (49 Nord-6 Est Frac de Lorraine[337]). Organisation localisée en latitude et longitude dans le plus ancien édifice civil de la ville, au cœur d’un quartier voué à l’art et à la culture, créée en 1983, elle a investi l’hôtel Saint-Livier en 2004, précédemment occupé par le conservatoire de musique. Le Frac organise des expositions temporaires d’œuvres de la collection, proposant des visites guidées, des rencontres avec des artistes, des critiques d’art. Des manifestations pluridisciplinaires, tournées vers les différentes formes d’expression artistiques (vidéo, performance, cinéma, musique, danse, littérature…) sont également proposées, ainsi que des ateliers et conférences.

Autres lieux d’expositions
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L’école supérieure d’art de Metz[325] (Ésamm) est créé en 1951, cet établissement propose durant l’année un programme d’expositions, d’événements bénéficiant d’une politique éditoriale. Dans le paysage européen, l’Ésamm met en œuvre une convention Erasmus avec de multiples écoles d’art qui permet une forte mobilité des étudiants. Le territoire de laGrande Région (Lorraine,Sarre,Rhénanie-Palatinat,Wallonie etLuxembourg) lui offre un terrain d’ouverture vers l’international.

La maison de la culture Saint-Marcel[325]. Située dans le quartier des Îles de Metz, cette institution propose des expositions à la galerie Raymond-Banas et des spectacles sur le mode du café-théâtre, concerts, ou stages d’initiations dans la salle « Le Relais ».

Faux Mouvement[325] est un centre d’art contemporain qui privilégie les collaborations internationales depuis plus de vingt ans. La vitrine de la galerie permet aux artistes d’investir l’extérieur.

Lesarchives municipales[325] sont implantées depuis 2002 sur le site de l’ancien couvent des Récollets, dont une partie est classée (monument historique), sur la Colline Sainte-Croix, au passé celte, romain et médiéval. Elles occupent les deux anciens réservoirs qui permettent le stockage massif et en toute sécurité des documents tandis que le public est accueilli dans le cadre élégant des Récollets.

L’Orangerie et les galeries d’expositions de l’Arsenal. La salle du Gouverneur d’une surface de 400 m2, une galerie d’exposition de 500 m2, l’église Saint-Pierre-aux-NonnainsIVe siècle, lachapelle de MetzXIIe siècle, la muséo-boutique au cœur-même de l’Arsenal.

Le parc des expositions de Metz (rénové depuis 2008)[338] dispose d'une surface totale d’exposition de 27 300 m2, dont 34 000 m2 de surface couverte,15 salles de 10 à 600 places, restauration, bar, banque, 5 500 places de stationnement, parc desservi par un réseau d’autoroutes, à15 km de l’aéroport régional, et à proximité d’un golf18 trous et d’un plan d’eau.

Cinéma

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L'ancien cinémaCaméo-Ariel.
Article détaillé :Liste de films tournés dans le département de la Moselle.

Le centre piétonnier dispose d'un cinéma : le « Palace », cinéma grand public. Aujourd'hui, ce cinéma a été renommé le "Klub". Très proche de celui-ci se situe l'ancien cinéma Caméo-Ariel aujourd'hui fermé. Un multiplexeKinepolis est implanté à proximité de la ville dans la commune deSaint-Julien-lès-Metz[339]. Un Kinepolis dans le quartier Amphithéâtre est maintenant implanté depuis la fin de l’année 2022[340].

Autres structures culturelles

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L’harmonie municipale[341] est née en 1790, cette formation qui fut musique des citoyens de la Garde nationale, musique de la Garde nationale, puis musique des sapeurs-pompiers, devint harmonie municipale en 1932. Successivement dirigée par des musiciens confirmés, pour la plupart issus du conservatoire de Paris ou du conservatoire de Metz, l’harmonie municipale a peu à peu orienté son répertoire vers des musiques moins traditionnelles, ponctuant ainsi son registre classique de styles allant du jazz au folklore étranger, en passant par les musiques de films. Aux traditionnels concerts de Noël et de printemps donnés à l’Arsenal, s’ajoutent ceux du 21 juin au Jardin botanique à l’occasion de la fête de la Musique et du 14-juillet à l’Esplanade. Sans oublier d’autres manifestations ponctuelles et bien sûr les concerts en plein air dans les quartiers messins dès la fin de mai.

Lecercle lyrique de Metz[341] propose à chaque saison des opérettes et opéras des répertoires baroques français et internationaux à grand spectacle, diverses créations de récitals etballets, des conférences correspondant au programme lyrique de l’opéra-théâtre et de certains concerts de l’Orchestre national de Lorraine.

À l'image d'associations telles que Le Bœuf Nocturne, Old Town Bicyclette ou Magdalena dans les années 2000, des collectifs commeSTO, CLOU, Mâche Un Truc, Divodurum ou Coprod404 et Les Chiens de la Classe s'efforcent de faire vivre les musiques ditesalternatives ouunderground lors de concertsfaits mains organisés dans divers lieux de la ville[342].

L’Orchestre de chambre[341] est fondé au printemps del’année 2000 cet ensemble invite chaque année un jeune soliste de la région ou très proche et propose des programmes sur différents répertoires comme la mandoline, glassharmonica, clarinette, bandonéon et haute-contre. Certains concerts sont également rejoués en décentralisation dans différentes villes de la région.

La Musique d’orgue[341] est constituée de l’orgue Renaissance de la cathédrale, ainsi que l’ensemble d’orguesCavaillé-Coll (église Notre-Dame, chapelle Sainte-Chrétienne etchapelle Sainte-Glossinde) qui sont mis en valeur à chaque saison par les récitals d’orgue comme les concerts traditionnels de l’Avent et des animations entre juin et septembre. L’associationPlein Jeu dirigée par l’organiste messin Philippe Delacour propose une série de concerts-projets à l’église Notre-Dame. Des journées consacrées à l’orgue, en collaboration avec laRoute des orgues de Moselle sont régulièrement organisées.

La Scola Metensis est un ensemble vocal de quatre à douze chanteurs et chanteuses a cappella[343].

Frag/ments est une institution créée en 2001[344], qui s’est donné pour mission de promouvoir les musiques dites nouvelles, peu médiatisées mais inventives. Musiques électroniques, acoustiques, électroacoustiques, amplifiées, improvisées, sortant des sentiers battus. Cette association estudiantine organise concerts, rencontres d’artistes, expositions et enregistrements. Elle développe également des partenariats avec les structures artistiques de la ville et de la Région.

La fondation Jeunes Talents[341] organise un festival annuel servant de tremplin aux jeunes talents. Des concerts de musiquehaut de gamme en récitals classiques, en passant par les tremplins jeunes espoirs, ce festival permet à de jeunes diplômés des classes supérieures du conservatoire de Metz de se produire en public, dans une salle consacrée à toutes les musiques.

L'INECC Mission Voix Lorraine est un centre de ressources pour le développement des pratiques vocales. Il s'adresse aux professionnels et aux amateurs[345].

Cinémetz[341] est un collectif de soutien à la vie cinématographique messine, composé de plusieurs associations avec le soutien de la ville et de la Direction régionale des affaires culturelles[346].

Dazibao[341] est un programme culturel pour les jeunes publics.

Le centre de formation des enseignants de la musique de Lorraine (CEFEDEM). Créé en 2001, cet établissement forme des artistes-enseignants spécialisés travaillant en conservatoires.

Représentation du spectacleThe Queen French World Tour de la compagnie Deracinemoa sur la place Saint-Louis, pendant le festivalHop Hop Hop à Metz.

Spécialisée dans la production et la diffusion de spectacles vivants en espace public, la "Compagnie Deracinemoa[347]" est une compagnie de théâtre professionnelle qui diffuse aujourd’hui ses productions dans toute l’Europe du Nord. Basée depuis 2008 à Metz, elle s’engage, dans son action publique territoriale, à promouvoir, encourager et faire découvrir la diversité des disciplines artistiques du spectacle vivant, et ce vers tous les publics. Depuis 2010, Deracinemoa organise le festival Hop Hop Hop[348] : grand rendez-vous international des arts de la rue au centre-ville de Metz. La Compagnie Deracinemoa est dirigée par Laurent-Guillaume Dehlinger[349].

Personnalités de Metz

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Article détaillé :Liste de personnalités liées à Metz.

Certaines personnalités ont vu le jour à Metz, telPaul Verlaine[350], tandis que d’autres, nées ailleurs, s’y sont installées, commeFrançois Rabelais. D’autres encore, nées en France, en Allemagne, ou au Luxembourg, commeRobert Schuman, en s’installant dans la région messine, ont participé au rayonnement culturel de la ville.

Personnalités nées à Metz

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Personnalités liées à Metz

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Moselle.
BlasonBlasonnement :
Parti d'argent et desable[351].
Commentaires : Ce blason est hérité de laRépublique messine ayant perduré pendant trois siècles auMoyen Âge. Il s'agit de celui du « Commun », il aurait été porté soit par groupement de familles messines (celles qui n'auraient pas fait partie des cinq associations de familles patriciennes regroupées par quartiers : les paraiges d'Outre-Seille, de Port-Sailly, de Porte-Moselle, d'Outre-Moselle et de Jurue) ou alors par une association des corporations commerçantes de la ville.

Ladevise de la République messine, estSi nous avonspaix dedans, nous avons paix dehors[352],[353].

« Jamais d’aultres armes nous prendrons

Que celles que nous élizons,
Et nous disons pour réconfort

Nous voulons la liberté ou la mort[354]. »

Au lendemain de laPremière Guerre mondiale, la ville de Metz fut décorée de lalégion d’honneur[Note 26], elle fut aussi décorée de lacroix de guerre 1939-1945.
BlasonBlasonnement :
Parti d'argent et desable.
Commentaires : Les grandes armes de la ville sont supportées de palmes portant lalégion d’honneur et lacroix de guerre 1939-1945. Le blason est également accompagné d'une couronne murale, dont sort une jeune fille dénudée. Celle-ci est la « Pucelle de Metz », qui selon la tradition serait restée emmurée pendant la construction des premiers murs de la ville par les Romains. Elle est également devenue le symbole de l'inviolabilité de la ville lors du siège deCharles Quint en 1552[355].
BlasonBlasonnement :
Parti d'argent et de sable, à la demi-figure de femme nue, de carnation, mouvant de la pointe, couronnée de trois tours crénelées d'or, tenant de la dextre une épée haute en barre d'azur, et de la sénestre un étendard tricolore monté et frangé d'or [brochant la partition] au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire[356].
Commentaires : Armes de la ville de Metz sous lePremier Empire[356].

Identité visuelle

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  • Blason de la ville.
    Blason de la ville.
  • Drapeau de la République messine, aujourd'hui drapeau municipal.
    Drapeau de laRépublique messine, aujourd'hui drapeau municipal.
  • Drapeau municipal au sommet de la tour de la Mutte sur la cathédrale.
    Drapeau municipal au sommet de la tour de la Mutte sur lacathédrale.
  • Logo de Metz, jusqu'en 1790 les drapeaux de la milice bourgeoise de Metz garderont ce signe[357].
    Logo de Metz, jusqu'en 1790 les drapeaux de la milice bourgeoise de Metz garderont ce signe[357].
  • Logo ville jusqu’en 2008.
    Logo ville jusqu’en 2008.
  • Logo de décembre 2008 à juin 2021[358].
    Logo de à[358].
  • Logo depuis juillet 2021[359].
    Logo depuis[359].

Gastronomie

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Le lycéehôtelierRaymond-Mondon est considéré comme l’un des meilleurs deFrance avec ceux deParis[360].

Plats cuisinés

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Les plats cuisinés sont lecochon de lait de Metz, lapotée lorraine ainsi que laquiche lorraine.

En 2017, Metz est recensée comme la ville française où on trouve le plus grand nombre de kebabs par habitant, avec 0,42 restaurant kebab pour 1000 habitants[361].

Ancien fromage « le messin ».

Desserts, pâtisseries et confiseries

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Tarte au fromage, ditede Metz,au me'gin ouKääskuchen enLorraine germanophone.

Les différents desserts, pâtisseries et confiseries sont :

Certaines confiseries sont intimement liées à des périodes particulières de l’année comme :

Alcools

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Divers alcools ont vu le jour dans le Pays Messin, tels que :

Voir aussi

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Bibliographie

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cathédrale Saint Etienne (Orgue du triforium),
cathédrale Saint Etienne (Orgue de chœur),
cathédrale Saint Etienne (Orgue du transept),
cathédrale Saint Etienne (Orgue de la crypte).
église Notre-Dame
église Saint Clément
église Saint Eucaire
église Saint Martin
église Saint Maximin
église Saint Simon et Saint Jude
basilique Saint Vincent
église Saint Vincent-de-Paul
église Sainte Ségolène
église Sainte Thérèse
église luthérienne de la rue Mazelle
temple-neuf
synagogue
Conservatoire National de Région (Orgue n°1),
Conservatoire National de Région (Orgue n° 2),
Conservatoire National de Région (Orgue n° 3).
chapelle Sainte Blandine
école Sainte Chrétienne
chapelle Sainte Constance
chapelle Sainte Glossinde
couvent des Franciscains
grand séminaire (Grande chapelle)
grand séminaire (Chapelle de semaine)
hôpital Saint Nicolas
hôpital Sainte Blandine
maternité Sainte Croix

Metz dans la littérature

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Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Metz, surWikimedia Commons
  • Metz,sur leWiktionnaire
  • Metz,surWikinews
  • Metz,surWikivoyage

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. En matière d’écologie urbaine, le nouveau conseil municipal élu en 1971 se posa en réaction contre les opérations urbaines brutales detabula rasa qui caractérisèrent l’aprèsSeconde Guerre mondiale, autour de la figure deJean-Marie Pelt, premier-adjoint, et engagea une politique urbaine de réhabilitation des quartiers anciens, de « piétonisation » de l’hypercentre, et de développement des parcs et jardins.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Metz comprend une ville-centre et41 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Assassiné en 44av. J.-C., César n’eut pas le temps de devenir dictateur. C’est son successeurOctave qui devint le premier empereur.
  8. La tradition fait venir les Templiers à Metz dès 1133.
  9. L’ordre a fait l’objet, dans le royaume de France, d’unprocès en 1307. Par la suite, la quasi-totalité de ses biens furent attribués par lepape à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou aux ordres hospitaliers présents sur place.
  10. Fr. Otto, frère du duc de Süpplingenbourg était commandeur de Brunswick et de Supplinbourg avant l'arrestation des Templiers. Il retrouva simplement sa fonction de commandeur de Supplinbourg, après avoir intégré l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
  11. Les protestants français établissent en Prusse des temples, des écoles et des manufactures, permettant un développement de la tannerie et du textile. La colonie française joue un rôle central dans le développement des arts, des lettres et de la technique, dans ce qui deviendra laPrusse, nouvelle force politique en Europe. À Berlin, les Messins participent aussi à l’histoire des indiennes de coton en Europe
  12. Nouvelle gare qui sera renommée « Metz-Devant-les-Ponts » après la construction de la gare route de Thionville, en 1908.
  13. Depuis 1973, la portion de voie ferrée du réseau messin, incluse avant 1908 à la ligne menant à Zoufftgen, ne sert plus qu'au transport de marchandises, ce qui a fortement fait décliner l'utilisation de la gare deDevant-les-Ponts, qui ne ressemble plus qu'a un simple entrepôt. Par ailleurs, en 1970, naît le projet d'installation d'untriage à Metz-Sablon.
  14. LeDeutschum peut se définir comme une conscience de la nationalité allemande et un mouvement patriotique.
  15. Le réseau est modifié au détriment du premier chemin de fer reliant leSablon àDevant-les-Ponts, pour relier la gare actuelle àPatrotte Metz-Nord. De nouvelles voies sont construites le long de laSeille, et sur l'île Chambière, pour aboutir à une jonction avec la voie ferrée de 1852, avantWoippy.
  16. Lagare de Metz-Nord pour compenser le déclin de son homonyme renomméeMetz-Devant-les-Ponts, sur l'ancienne ligne à laquelle a été rajoutée en 1873 une liaison versConflans-Jarny, déclassée en 1973 avec la desserte voyageurs de l'ensemble de la section du réseau de la ville, ainsi qu'une gare des marchandises au Sablon
  17. C’est le terminus de laKanonenbahn Berlin - Metz, une ligne de chemin de fer stratégique.
  18. Compte tenu de la reproduction socio-professionnelle des classes supérieures et du mode de formation des élites dans la société wilhelmienne, ceci explique, au moins partiellement, que plus d’une trentaine de généraux allemands de laSeconde Guerre mondiale voient le jour à Metz entre 1880 et 1905 ; nombre très important pour une ville comptant moins de 50 000 civils à cette époque (42 695 civils en 1880 et 47 384 en 1905).
  19. L'armée française occupe les anciens territoires annexés, avant d’en prendre possessionde jure, à la signature dutraité de Versailles, le.
  20. Les vieux Messins rappellent comme les enfants qui, dans les cours d’école jouaient au loup ou à chat perché, ne se disaient pas « Pouce ! » mais « Frei ! »
  21. La "Propagandakompanie 696", rattachée à la1re armée allemande, passa plusieurs fois à Metz entre 1940 et 1944.
  22. L’ordonnance instituant le service obligatoire dans la Wehrmacht pour les Mosellans est promulguée dès le.
  23. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  24. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  25. Les bâtiments sont disposés isolément sur un site verdoyant, essentiellement dévolu au piéton.
  26. Décret du 27 octobre 1919.


  • Cartes
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Références

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Insee (dont les Notes du § Démographie)
Autres sources
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  16. Orme du Parc de l’Évêché de Metz
  17. Partie Sud-Ouest de L'Île du Saulcy à Metz
  18. Coteaux calcaires du Rupt-de-Mad au Pays Messin
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  49. Un flux de 120 000 véhicules parcourt quotidiennement le territoire de la métropole messine, carrefour logistique et plate-forme autoroutière majeure de France et d'Europe au croisement de deux axes autoroutiers stratégiques ; le1er, nord-sud, assure les liaisons entre Europe du Nord et Méditerranée (Anvers-Amsterdam-Bruxelles-Marseille-Barcelone-Milan); le2e, ouest-est, entre l'Atlantique à l'Europe de l'Est.Page web du site deMetz Métropole
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  253. À ne pas confondre avec l'autre Radio Jérico nancéienne qui s'est depuis affiliée au réseauRCF. Celle-ci s'appelle aujourd'hui "RCF Lorraine Nancy".
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Communes de laMoselle
Les villes de plus de 2 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsMetz
Plus de 20 000 habitants
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Communes de plus de 5 000 habitants
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Plus de 20 000 habitants
v ·m
Communes de plus de 100 000 habitants, par ordre décroissant
Plus de 2 000 000
Plus de 500 000
Plus de 200 000
Plus de 100 000
v ·m
Unités urbaines de plus de 100 000 habitants en 2022
Plus de 10 000 000 habitants
Plus de 1 000 000 habitants
Plus de 500 000 habitants
Plus de 400 000 habitants
Plus de 300 000 habitants
Plus de 200 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
v ·m
Préfectures de région
métropolitaine
Préfectures d’outre-mer
Chefs-lieux de collectivité
d’outre-mer
Chef-lieu de collectivité
à statut spécifique
Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Préfecturesde département
métropolitain
Chefs-lieux de province
de Nouvelle-Calédonie
Anciennes préfectures de région
métropolitaine
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