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Mers-les-Bains

50° 04′ 05″ nord, 1° 23′ 19″ est
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Pour les articles homonymes, voirMers.

Mers-les-Bains
Mers-les-Bains
La façade maritime de Mers-les-Bains.
Blason de Mers-les-Bains
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementSomme
ArrondissementAbbeville
IntercommunalitéCommunauté de communes des Villes Sœurs
Maire
Mandat
Michel Delépine
2020-2026
Code postal80350
Code commune80533
Démographie
GentiléMersois, Mersoise
Population
municipale
2 536 hab.(2022en évolution de −10,07 % par rapport à 2016)
Densité471 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 04′ 05″ nord, 1° 23′ 19″ est
AltitudeMin. 0 m
Max. 99 
m
Superficie5,39 km2
TypePetite ville
Unité urbaineEu
(banlieue)
Aire d'attractionEu
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Friville-Escarbotin
Législatives3e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Mers-les-Bains
Géolocalisation sur la carte :France
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Mers-les-Bains
Géolocalisation sur la carte :Somme
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Mers-les-Bains
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
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Mers-les-Bains
Liens
Site webhttps://www.merslesbains.fr/
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Vue des Falaises de craie de Mers-les-Bains.

Mers-les-Bains[mɛʁs le bɛ̃] est unecommune française située dans ledépartement de laSomme, enrégionHauts-de-France. Les se prononce à la fin de Mers (/mɛʁs/). Les locaux abrègent en prononçant simplement « Mers ».

AvecEu etLe Tréport, elle est l'une des trois principales villes de l'unité urbaine d'Eu qui fait entièrement partie de l'intercommunalité dénomméecommunauté de communes des Villes Sœurs.

Depuis le, la commune fait partie duparc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime[1]. Elle est aussi l'une des portes d'entrée du "Grand site de France Baie de Somme".

En 2024, Mers-les-Bains est arrivé2e dans l'élection duVillage préféré des français, derrièreCollioure.

Géographie

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Localisation

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Mers-les-Bains est un bourgpicard duVimeu limitrophe du département de laSeine-Maritime et de laNormandie.

Limitrophe d'Eu etle Tréport, la commune est située à 27 km au nord-est deDieppe[2], 32 km à l'ouest d'Abbeville[3] et à 68 km au nord-ouest d'Amiens[4] à vol d'oiseau[Note 1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de trois communes :

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).
Communes limitrophes deMers-les-Bains
MancheSaint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly
MancheMers-les-BainsEu
(Seine-Maritime)
Le Tréport
(Seine-Maritime)

Géologie et relief

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Mers-les-Bains est unestation balnéaire et de tourisme de laSomme, située sur le littoral de laManche[5], au nord de l'embouchure de laBresle,

Cette station balnéaire, également labellisée depuis 2011Station verte de vacances, possède une plage degalets (et desable à marée basse) d'environ un kilomètre de long ainsi que de hautesfalaises decraie (+- 95 m). Du haut de ces dernières, près de la statue de Notre-Dame, se dégage un vaste panorama (accessible à pied en passant devant l'église ou en voiture par le plateau en suivant la direction du lieu-ditBlengues) d'où il est possible de voir la mer, la ville voisine duTréport, son port de plaisance et de commerce, la ville d'Eu avec notamment son château et sa collégiale, puis au nord d'apercevoirAult et le hâble éponyme, en direction de labaie de Somme. Par temps clair, la côte picarde se dévoile à l'horizon jusqu'auMarquenterre.

Tout près de Mers et sur son territoire se trouvent la valleuse de Boulval puis le bois de Rompval, bois maritime propriété duConservatoire du littoral et non ouvert au public. En continuant, on atteint sans mal lebois de Cise, bois résidentiel qui donne sur la mer.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Bresle[6],[Carte 1].

LaBresleest unfleuve côtier d'une longueur de 68 km, qui prend sa source dans la commune deAbancourt, à180 mètres d'altitude, et se jette dans laManche auTréport, après avoir traversé30 communes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Mers-les-Bains[Note 2].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vallée de la Bresle ». Ce document de planification concerne un territoire de 748 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laBresle. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement, de gestion et de valorisation du bassin de la Bresle[8].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de la Somme.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueCôtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 764 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deCayeux-sur-Mer à 15 km àvol d'oiseau[11], est de11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Natura 2000

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Estuaires et littoral picards (baies de Somme et d'Authie)[15].

ZNIEFF de type 1

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Falaises maritimes et estran entre Ault et Mers-les-Bains, bois de Rompval[16]. Ces falaises de craie sont le prolongement de lacôte d'Albâtre et s'étendent sur 6 kilomètres avant de disparaître à l'intérieur des terres.

Cours de la Bresle et prairies associées[17].

Les vallées de la Bresle, du Liger et de la Vimeuse[18].

La plaine maritime picarde[19].

Autres protections

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L'ensemble des crêtes et valleuses des falaises mersoises, entre Mers et lebois de Cise et incluant le site du Bois de Rompval (Conservatoire du littoral), est classé en zone protégéeZNIEFF[réf. nécessaire].

Zoologie

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Le visiteur peut découvrir une riche faune littorale en se promenant le long de la plage et sur les falaises :

  • Legoéland argenté. Oiseau vorace et crieur, il niche un peu partout dans les falaises et sur les toits. Le goéland suit les bateaux de pêche du port du Tréport voisin qui entrent ou sortent, ceci afin de récupérer les poissons rejetés par les marins, mais il est aussi à l'affût de tous les déchets ménagers et alimentaires. Appréciés par les touristes qui, souvent, le désignent par méconnaissance en tant quemouette, le goéland argenté l'est moins par les autochtones qui en subissent les nuisances (cris, combats, déjections, détériorations, vols…). Le goéland argenté est protégé mais pour lutter contre sa prolifération, la stérilisation des œufs, autorisée par les instances officielles, est toutefois pratiquée par les municipalités locales lors de la nidification en mai/juin.
  • Legoéland brun (Larus fuscus). Présent en nombre beaucoup plus réduit que le goéland argenté, il cohabite toutefois fort bien avec lui. La différence de couleur de ses ailes le fait parfois confondre avec legoéland marin.
  • Lamouette.(dont la mouette rieuse) Oiseau pouvant se rencontrer en quelques groupes disparates de temps à autre, son aspect physique tranche nettement de celui du goéland.
  • Lefaucon crécerelle. Oiseau qui peut parfois être observé sur le plateau entre Mers et le bois de Cise, en vol au-dessus des champs et pratiquant volontiers le vol stationnaire dit "de Saint-Esprit".
  • Lefaucon pèlerin. Un couple reproducteur a été observé au sommet des falaises, sur le plateau entre Mers et le bois de Cise en 2022. Un jeune faucon Pèlerin a pu être observé en ville en 2023.
  • LaVipère Péliade. Elle peut (rarement car elle s'enfuit à la moindre vibration du sol) être exceptionnellement vue au pied des coteaux crayeux ou dans les hautes herbes. Elle a été observée en 2016 (photo) puis de nouveau en 2019.
  • Lamoule (Mytilus edulis). Mollusque comestible à coquille noire ou marron et attaché aux rochers par un byssus (système de petits fils naturels). Sa cueillette est interdite à Mers par arrêté préfectoral maritime depuis 2016, que ce soit à pied et au couteau, mais plus encore au râteau. Cette pratique est en effet totalement prohibée car elle détériore le milieu naturel de la moule en ne lui permettant pas de se fixer, et détruit inutilement lenaissain, c'est-à-dire les petites moules qui permettent le renouvellement de l'espèce.
  • Lecrabe vert (Carcinus maenas). Crustacé courant sur les côtes françaises.
  • L'étrille (Portunus Puber). Crustacé. Petit crabe très apprécié pour la finesse de son goût, et aux pattes postérieures en forme de palettes qui lui permettent de nager. Lors de sa cuisson, le crabe devient rouge/orange.
  • Lacrevette grise (Crangon crangon). Crustacé cuit dans l'eau salée, il est consommé froid lors d'un apéritif par exemple.
  • Lebouquet ou crevette rose (Leander serratus).
  • L'arénicole. Annélide polychète sédentaire. Ver marin qui vit dans le sable, aisément reconnaissable aux petits tas de sable en forme de spaghettis enroulés et aux petits entonnoirs qu'il laisse à l'orifice de son terrier, en forme de « U ». Les pêcheurs l'extraient du sable à l'aide d'une pompe à aspiration et l'utilisent comme appât pour la pêche des poissons de mer.
  • Lapuce de mer ou talitre (Talitrus saltator). Petit crustacé proche des cloportes, peut être observée dans les algues échouées et sur les flancs de la digue en face du phare du Tréport (côté Mers).

Urbanisme

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Typologie

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Au, Mers-les-Bains est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle appartient à l'unité urbaine d'Eu[Note 3], une agglomération inter-régionale regroupant six communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[21],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d'urbanisme s'y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d'urbanisme le prévoit[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (41,5 %), zones urbanisées (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), forêts (9,4 %), prairies (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,4 %), zones humides côtières (0,1 %)[26]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total delogements dans la commune était de 3 069, alors qu'il était de 2 882 en 2014 et de 3 057 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 47,7 % étaient desrésidences principales, 48,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,7 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 51,2 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mers-les-Bains en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (48,3 %) très supérieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 57,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (59,4 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Mers-les-Bains en 2019.
TypologieMers-les-Bains[I 2]Somme[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)47,783,282,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)48,38,39,7
Logements vacants (en %)48,58,2

Voies de communication et transports

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LaGare du Tréport - Mers, située au Tréport mais proche de Mers, est desservie par des trainsTER Hauts-de-France, effectuant la liaisonLe Tréport - Mers –Abancourt –Beauvais. En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocarsno 1 etno 2 (Mers-les-Bains - Oisemont - Amiens et Mers-les-Bains - Friville - Abbeville) du réseauTrans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[27].

Risques naturels et technologiques

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La commune présente un risque de submersion marine[28].

Mers-les-Bains, station balnéaire des Hauts-de-France (Ex côte picarde ou Picardie maritime), subit les assauts répétés de la mer, surtout l'hiver et lors des plus fortestempêtes. De tous temps, Mers a subi des dégâts importants avec des toitures arrachées, des submersions régulières de son centre-ville, notamment du quartier dit « du dépôt SNCF »[29]

En 1977, il a même fallu recourir à l'intervention de l'armée afin de tenter de contenir la mer par la mise en place de murs composés de sacs de sable, (à Mers et aussi sur le territoire de Le Tréport tout proche). La même année, on déplorait le décès par noyade d'une dame âgée qui dormait au rez-de-chaussée de son domicile. En 1990, les dégâts sur la côte, et en particulier à Mers-les-Bains, sont tels que le président de la RépubliqueFrançois Mitterrand lui-même, accompagné des ministresHenri Nallet,Pierre Joxe etBrice Lalonde, se rend sur place en hélicoptère pour une visite du lieu. L'une des déclarations du président restera dans les esprits : "J'ai des ministres, adressez-vous à eux !". De fait, rien ne bougera avant au moins 2001.

Afin de remédier à tout cela, et par le biais du syndicat de défense contre la mer Mers-Le Tréport, Mers a initié un immense chantier de défense contre la mer, dont on parlait localement depuis toujours. Les deux premières tranches, à savoir la pose d'un immense talus amortisseur de roches afin de briser les éléments côté Le Tréport, et la réalisation ou réparation des épis de la plage constituant autant de casiers de galets protecteurs, ont coûté environ 13 M€.

En 2008, Mers a bénéficié de la troisième et dernière phase de ce chantier, celle qui prévoyait la protection de son pied de falaise, une première de toute son histoire. Contrairement à la ville du Tréport toute proche, les falaises de Mers sont partiellement toujours vives, c'est-à-dire que la mer frappe toujours leur pied, générant une érosion qui pouvait mettre en péril les habitations du sommet, distantes de quelques centaines de mètres. Ont été posés des enrochements venus duBoulonnais (Boulogne-sur-Mer) et amenés par des barges (clapage maritime). Des épis enpalplanches recouverts de béton ont été mis en place afin de former des casiers de galets protecteurs.

De nouveaux apports de galets ont été réalisés dès la mi- en pied de falaise, et se sont poursuivis jusqu'au printemps côté plage après la remise en état de certains épis détériorés par l'érosion marine et le frottement des galets contre le béton. L'objectif est bien sûr de retarder le plus possible l'érosion de la falaise (il y a des accès et des habitations sur celle-ci et à moins de 100 mètres du bord) ; mais aussi de pallier tout risque de submersion des premières rues et maisons mersoises proches du pied de falaise. Le stock est depuis régulièrement maintenu à niveau et nivelé chaque année pour conserver au dispositif toute son efficacité contre les franchissements d'eau de mer.

Les dégâts et la première phase des travaux

  • Submersion en janvier 1988 : la place de Mers-les-Bains.
    Submersion en : la place de Mers-les-Bains.
  • Coup de vent en 1990 : bien en retrait, les Mersois assistent au spectacle de la mer déchaînée.
    Coup de vent en 1990 : bien en retrait, les Mersois assistent au spectacle de la mer déchaînée.
  • De nouveau en 1990 face à la gare SNCF du Tréport, quand il est encore possible de rester si près de la mer.
    De nouveau en 1990 face à la gare SNCF du Tréport, quand il est encore possible de rester si près de la mer.
  • L'immense talus amortisseur de roches mis en place en 2004 du côté du Tréport afin de ne pas submerger Mers est censé enrayer 80 % des franchissements d'eau de mer.
    L'immense talus amortisseur de roches mis en place en 2004 du côté du Tréport afin de ne pas submerger Mers est censé enrayer 80 % des franchissements d'eau de mer.
  • L'ensemble du perré protégeant Mers offre plus d'un km de nouveaux ouvrages avec épis.
    L'ensemble du perré protégeant Mers offre plus d'un km de nouveaux ouvrages avec épis.
  • En novembre 2006, des alpinistes spécialistes des sites sensibles sécurisent la falaise avant le début des derniers travaux. Des blocs instables sont retirés, des grillages posés.
    En, des alpinistes spécialistes des sites sensibles sécurisent la falaise avant le début des derniers travaux. Des blocs instables sont retirés, des grillages posés.
  • Les derniers travaux consistent à protéger le pied de falaise. Des tétrapodes préexistants vont être recouverts de roches, des épis seront créés.
    Les derniers travaux consistent à protéger le pied de falaise. Destétrapodes préexistants vont être recouverts de roches, des épis seront créés.

La seconde phase : l'arrivée des roches pour la protection en.

  • Le samedi 9 décembre 2006, la toute première barge chargée de roches s'approche du pied de falaise. Les habitants n'avaient jamais vu un tel bateau à cet endroit de la plage et ils sont des centaines à assister aux opérations.
    Le samedi, la toute première barge chargée de roches s'approche du pied de falaise. Les habitants n'avaient jamais vu un tel bateau à cet endroit de la plage et ils sont des centaines à assister aux opérations.
  • Les deux barges sont ravitaillées au large par un cargo finlandais. Spécialisées dans le clapage maritime, elles sont dotées d'immenses bennes sur vérins hydrauliques.
    Les deux barges sont ravitaillées au large par un cargo finlandais. Spécialisées dans leclapage maritime, elles sont dotées d'immenses bennes sur vérins hydrauliques.
  • Inclinées, les bennes laissent tomber les roches qui s'amoncellent, elles formeront bientôt un nouveau talus amortisseur de houle placé contre l'épi qui supporte l'estacade.
    Inclinées, les bennes laissent tomber les roches qui s'amoncellent, elles formeront bientôt un nouveau talus amortisseur de houle placé contre l'épi qui supporte l'estacade.
  • Une vue des premières couches de roches à marée basse.
    Une vue des premières couches de roches à marée basse.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesMaris auIXe siècle ;Maire en 1144 ;Mercht etMerc auXIIe siècle ;Merck vers 1209  ;Mers en 1340 ;Mamers en 1648 ;Mer en 1690 ;Mars en 1764[30].

Histoire

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L'architecture caractéristique des « villas balnéaires » mersoises.

Préhistoire

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La présence humaine aupaléolithique et aunéolithique a été confirmée par des trouvailles desilex taillés de période abbevillienne, pré-acheuléenne puis acheuléenne. Dans les années 1980 une hache polie du Néolithique y a été trouvée.

Antiquité

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Un temple érigé sur la falaise en l'honneur du dieuMars aurait témoigné de la présence romaine. C'est cette présence qui aurait donné son nom à la commune.

Moyen Âge

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Quelques familles seigneuriales, propriétaires de terres, sont relevées sur des lieux-dits connus : les Mython, seigneurs de Froideville, dont il demeure une superbe pierre taillée de leurs armoiries qui orne désormais la salle du conseil municipal de la mairie ; les Lucas, seigneurs de Romeval (aujourd'hui Rompval, soit une contraction de Val rompu :valleuse de craie sur la Manche) ; les Lattaignant, seigneurs de Blengues et les Torcy, seigneurs de Mers, sont mentionnées dans les archives.

A propos de la famille MYTHON : la pierre de ses armoiries ornait jusqu'en 1993 l'enceinte d'une vaste ferme, dite "de Froideville", à l'entrée de Mers-les-Bains, et qui est le lieu d'origine de la commune selon l'historien Octave THOREL dans son ouvrage "Lettres sur Mers, Froideville, Blingues et Rompval", (1891). Sauvée de la dégradation, elle a été restaurée puis scellée au sein de la salle officielle du conseil municipal en tant qu'un des éléments représentatifs de l'histoire de Mers-les-Bains.

La pierre daterait de 1620, soit 10 ans après l'assassinat d'Henri IV par Ravaillac (sous Louis XIII donc). Il s'agit d'une sculpture d'inspiration médiévale soulignant la noblesse d'un riche propriétaire local, Richard MYTHON (1564-1636), Seigneur de Froideville. Un casque d'armure, signe de noblesse, muni de panaches pour que l'ensemble ait fière allure, est surmonté d'une licorne aux ailes déployées. Deux autres licornes encadrent le blason familial. C'est la présence du casque qui permet de retenir l'an 1620, qui correspond justement à l'anoblissement d'un bailli du comté d'Eu, Richard MYTHON, qui aurait commandé la pierre afin de le faire savoir.

Richard MYTHON était Lieutenant général au comté d'Eu, Bailly vicomtal (<10/1621) du comté d'Eu (1607), c'est-à-dire représentant de l'autorité du roi, exerçant par délégation les pouvoirs de justice et militaires (officiers dits “de robe courte” : nobles chargés du maintien de l'ordre).

Cette famille est celle de propriétaires terriens, d'où la présence, au bas de la pierre, de sillons agricoles en évocation de son origine. Richard MYTHON est “Ecuyer Sieur de Froideville”, charge qu'il transmettra à son fils Richard MYTHON, Secrétaire du Roi, décédé en 1656.

En héraldique, le blason des Mython se lit : "D'azur à la fasce d'or, accompagnée en chef de deux roses d'argent et en pointe d'un croissant de même" : au fond bleu, séparé d'or, avec en haut deux roses d'argent et en bas un croissant de lune lui aussi en argent.

Le blason actuel de la ville de Mers-les-Bains a été dessiné par M. Jack Lebeuf à la demande du conseil municipal en 1962. Il reprend, pour son quart inférieur gauche, les armoiries des MYTHON relevées sur la pierre ; et s'inspire de celles des autres familles seigneuriales Mersoises en lien à des lieux-dits connus de la commune, les LATTAIGNANT seigneurs de Blengues (Blingues) et bien sûr les TORCY seigneurs de Mers. Seules les armes des LUCAS seigneurs de Romeval (Rompval) n'ont pu être reprises faute de place.

Il existe aussi une "légende de Froideville", écrite par Paul Sonniès dans un livret hélas introuvable, "Les Serments du Baron de Froideville".

Époque contemporaine

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Jadis petitvillage de pêcheurs, mais surtout d'agriculteurs, de quelques âmes, la station balnéaire a connu un essor fulgurant dès 1860[31], avec l'explosion de la mode desbains de mer. Grâce à laligne de chemin de fer Paris - Le Tréport (Compagnie des chemins de fer du Nord), ouverte en 1872, des familles entières de Parisiens aisés découvrent les bienfaits des bains de mer et de l'air iodé. Mers étant à trois heures de train de la capitale, des privilégiés fortunés s'offrent alors des week-ends et séjours rapides. Un établissement de bains et un casino, qui d'ailleurs n'en finissait pas de changer d'emplacement, ont suivi d'emblée cet engouement pour la plage picarde ; un attrait réel dont les élus locaux prennent vite conscience. Ceux-ci décident alors delotir Mers, qui offre un potentiel immobilier immense avec des terrains à construire, peu larges mais permettant de s'élever considérablement. Séduits, les riches propriétaires font alors édifier la plupart desvillas actuelles du front de mer, rues adjacentes et centre-ville.

Letramway d'Eu-Le Tréport-Mers, qui relie les trois villes, est mis en service en 1902.

Concernant le front de mer et les rues adjacentes, c'est le principe d'une architecture balnéaire toute de verticalité qui est retenu afin de satisfaire tout le monde, avec des villas aux façades peu larges mais très hautes avec balcons ouvragés etbow-windows décorés de nombreuses fantaisies architecturales et bénéficiant d'une vue sur la mer. En centre-ville, c'est plutôt la maison bourgeoise avecbalcons en ferronneries qui prédomine. De nombreux hôtels comme le fameuxHôtel des Bains et pensions de familles voient le jour, la station balnéaire est lancée ; depuis, la commune s'adapte en permanence à l'évolution du tourisme et vante la beauté et la qualité de son architecture balnéaire. Mers vécut également l'époque des premierscongés payés de 1936 en accueillant sur sa plage les premières familles d'ouvriers et de vacanciers venues par le train de la gareLe Tréport-Mers.

Durant laPremière Guerre mondiale, un camp anglais d'entraînement de chars est installé au lieu-dit Rompval. Il y subsiste encore aujourd'hui une fosse à char, ainsi que laprairie aux Anglais (partie déboisée afin de permettre l'évolution des chars par les apprentis pilotes). Les Anglais offriront un tank désarmé à la commune en 1919 afin de la remercier de son accueil. Celle-ci en fera un monument de reconnaissance aux alliés, mais sera contrainte de le supprimer (vente à un ferrailleur) quelques années après, tant l'entretien du char, qui subissait la rouille du fait d'un milieu maritime salin corrosif, était devenu coûteux et problématique.

Durant laSeconde Guerre mondiale, de nombreux Mersois et Mersoises sont entrés dans laRésistance et ont contribué à l'échec de bien des projets de l'occupant allemand. Les ouvragesHistoire de Mers de Jacques Maquet (1986) ouMers l'insoumise de Roland Jouault et Jeannette Vanderschooten (2004) permettent de faire leur connaissance et de réaliser l'importance de leurs actions.

Le, un avionDakota en perdition de la ligneBeauvais-Londres est forcé d'y atterrir en catastrophe. Il n'y a heureusement aucune victime[32].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de laSomme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de latroisième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 ducanton d'Ault[33]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre lecanton de Friville-Escarbotin dont elle fait désormais partie.

Intercommunalité

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La commune est l'une de celles qui ont créé fin 1999 lacommunauté de communes du Gros Jacques, qui, à la faveur d'extensions, a pris la dénomination decommunauté de communes interrégionale de Bresle maritime puis, en 2017, decommunauté de communes des Villes Sœurs.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[34]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17931808Nicolas Forget  
18081832Jean-Paul Jolly  
18321849Jean-Baptiste Gondré  
18491861Charles Lebeuf  
18611870Jean-Baptiste Lebeuf  
18711872Jean-Baptiste Cava Maire provisoire
18721876Michel Lebeuf  
18761892Jean-Baptiste Cava  
18921906Charles Le Beuf  
19061912Jean-Baptiste Cava  
19121916Charles Le Beuf Décédé en fonction
19161916Antoine Gonnet Décédé en fonction
19161917Émile Pouilly Fonctionnaire maire
19171919Léon Vasseur Conseiller municipal
19191935Alexandre ArnoultFR 
19351941Cléophas Marcassin  
11/6/194021/07/1940M. Votat Désigné par la Kommandantur en l'absence de municipalité
février 1941[35]1943Étienne Chantrel Arrêté par les Allemands
19431944Henri Lebeuf Arrêté par les Allemands et déporté
1944?M. Derivière Conseiller municipal
2/9/19449/9/1944Robert Cointrel Président Maire de la Commission Administrative provisoire
9/9/194411/12/1944Maurice EloyPCFPrésident Maire de la Commission Administrative provisoire
11/12/19441950Maurice EloyPCFélu maire
19501962Ernest DaillyUNRDécédé en fonction
1962mars 1977Roger HénocqUDF 
mars 1977mars 1989Roland JouaultPCFCheminot
mars 1989septembre 1993[36]Gisèle CoiffierPS
puis exclue du PS
Conseil municipal dissous le 2 septembre 1993
octobre 1993[37]mars 2001Guy ChampionPCFMécanicien
Conseiller général d'Ault(1998 → 2004)
mars 2001juillet 2017Emmanuel Maquet[38]LRAssureur
Conseiller général d'Ault(2004 → 2015)
Conseiller départemental de Friville-Escarbotin(2015 → 2017)
Vice-président duconseil départemental de la Somme(2015 → 2017)
Conseiller régional des Hauts-de-France(2021 →)
Vice-président de laCC Bresle maritime(2014 →2017)
Président du Syndicat mixte baie de Somme(2015[39] →)
Député de la Somme (3e circ.)(2017 →2024)
Démissionnaire à la suite de son élection comme député
octobre 2017[40],[41]En cours
(au 21 octobre 2022)
Michel DelépineDVD[42]Retraité de La Poste[43]
Vice-président de laCC des Villes Sœurs(2017 →)
Réélu pour le mandat 2020-2026[44]

Tendances politiques et résultats

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Scrutin1er tour2e tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2020[45]DVD100,00Une seule listeTour unique
Départementales 2021[46]UCD49,62RN22,91UGE20,00DVG7,47UCD63,61UGE36,39Pas de3e
Régionales 2021[47]UCD51,32RN19,92UGE13,37DSV5,04UCD59,40RN21,67UGE18,93
Présidentielle 2022[48]RN33,88LREM24,28LFI16,64REC7,22RN55,53LREM44,47Pas de3e
Législatives 2022[49]LR45,45RN22,11PCF14,55LREM9,84LR62,09RN37,91Pas de3e
Européennes 2024[50]RN45,16RE11,57PS9,17LR7,28Tour unique
Législatives 2024[51]RN39,82LR37,98PCF15,59HOR4,19LR52,72RN47,28Pas de3e

Jumelage

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Population et société

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Démographie

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Ses habitants s'appellent lesMersois[53].

Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

En 2022, la commune comptait 2 536 habitants[Note 6], en évolution de −10,07 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
406417457389408422426434430
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
4314304324354886788499961 110
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 4541 6781 7412 5132 7502 9542 9073 4553 659
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
3 8344 1074 6283 9453 5403 3943 4773 4692 960
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
2 8402 5732 536------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puisInsee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 23,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 46,4 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 262 hommes pour 1 476 femmes, soit un taux de 53,91 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,2 
12,6 
75-89 ans
16,5 
29,8 
60-74 ans
30,4 
19,5 
45-59 ans
19,1 
12,5 
30-44 ans
10,3 
14,4 
15-29 ans
10,7 
10,5 
0-14 ans
10,7 
Pyramide des âges du département de laSomme en 2021 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,4 
17,2 
60-74 ans
18,1 
19,8 
45-59 ans
19,1 
18,2 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18 
18,2 
0-14 ans
16,2 

Économie et tourisme

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L'importanteverrerie du groupe Verescence (800 p., ex-Saint-Gobain), longtemps considérée comme le leader mondial du flaconnage de luxe pour la parfumerie, constitue sa principale activité industrielle[59]. L'usine a toutefois vu son département pharmacie et de nombreux salariés déménager pour la pépinière d'entreprises de la communauté de communes des Villes Soeurs (CCVS), à Saint-Quentin-la-Motte, à quelques kilomètres seulement, pour une unité de production neuve dénommée "SGD Pharma".

Mers mise surtout de plus en plus sur son image et ses atouts de station balnéaire, d'autant qu'elle a obtenu, par décret en date du vendredi, son classement officiel en tant que station balnéaire et station de tourisme, ceci à l'issue d'une longue procédure enclenchée dès 2001, officiellement déposée dès 2004 puis réactualisée fin 2008. Ce classement devait notamment permettre à la commune de bénéficier de dotations plus importantes de la part de l'État compte tenu de son nouveau statut. Il a été renouvelé en 2019.

Mers a obtenu plusieurs fois lePavillon Bleu d'Europe depuis 2006, et lance des pistes de réflexion pour optimiser son tourisme balnéaire mais aussi culturel (secteur sauvegardé classé de villas anciennes de différentes inspirations notamment art nouveau). Une résidence hôtelière de 81 logements, avec un office de tourisme attenant au rez-de-chaussée, est opérationnelle. En 2020 une résidence pour séniors en centre-ville était annoncée, en 2023 elle est pleinement opérationnelle.

La commune compte un parc commercialle Grand Marais sur six hectares et 10 700 m2 de surface  ; vingt nouvelles enseignes de notoriété nationale ont ouvert leurs portes et plusieurs emplois directs et indirects ont ainsi été créés. Avec l'hypermarché, la galerie marchande, le forum de Froideville et le parc des grands marais, Mers-les-Bains dispose d'un équipement commercial assez complet.

Équipements de loisir

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  • Casino, Bowling, Billard, Spectacles... Mers réfléchit également à son avenir. Pour cela, elle a attribué une délégation de service public (DSP) pour l'ouverture d'un casino à une société privée et a obtenu, en date du, l'autorisation du ministère de l'Intérieur en vue de la réouverture de son casino, fermé depuis. Un casino provisoire a été inauguré le, avant la construction puis la livraison, au printemps 2014, du nouvel établissement de jeux attenant à un luxueux bowling en entrée de ville. Il s'agit du septième casino de la station depuis le début de son histoire (premier établissement de jeux en 1868). Mers poursuit son développement urbain, commercial et touristique notamment avec l'aide de cabinets d'études européens et d'une mission d'assistance urbaine. Une réflexion globale sur l'aménagement de la route départementale 1015 qui traverse la station, avec l'aide d'un cabinet d'experts parisien, a permis l'émergence d'un premier tronçon après le reversement de cette voie en voirie communale. Le second tronçon a débuté en Février 2023, sa livraison est prévue début 2024.
  • Skatepark : le skatepark de Mers-les-Bains a fait l'objet d'uneextension de son « Kidney bowl » en 2014. Ce skatepark gratuit occupe une surface de 650 m2.
  • Minigolf
  • Ping-pong
  • Jardins d'enfants
  • Tennis
  • Équitation
  • Aérodrome
  • Sports nautiques

En 2024, la commune a été élue 2e « village préféré des Français » lors de l'émissionLe Village préféré des Français diffusée surFrance 3 et présentée parStéphane Bern, juste derrièreCollioure.

Culture et vie artistique

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Mers possède un centre culturel au cœur de la ville : l'Espace Jacques-Prévert. Au rez-de-chaussée de celui-ci se trouvent désormais les locaux de lamédiathèque. La bibliothèque se dédouble à nouveau depuis 2018 d'un espace consacré à l'art moderne et contemporain, avec notamment des expositions d'Alain Mongrenier (2018),Michel Four,David Daoud,José San Martin,Claude Viseux,Pierre Jutand,Michèle Battut,Stéphane Montefiore (2019),Jacques Vimard,François Jousselin,Jean-Pierre Vielfaure (2020),Michel Patrix,Jivko,Jean-Gabriel Montador,Michel Moskovtchenko,Daniel Gallais,Béatrice Nodé-Langlois (2021),Alexandre Garbell,Ben-Ami Koller,Dan Jacobson,Gérald Collot et Marthe Hamue (2022),Benoît Rafray,Pierre Bosco,Bernard Lorjou,Tony Soulié (2023),Philippe Charpentier,Jean-Pierre Ceytaire (2024). L'année 2025 y voit l'inauguration d'une artothèque[60].

En juillet, Mers renoue avec son passé sur le thème des bains de mer 1900 en organisant une grande fête des baigneurs. Durant deux jours, Mersois, résidents secondaires et touristes évoquent le passé en se costumant à l'ancienne. Des tacots et des calèches défilent dans la station et des animations originales sont proposées. Cette fête, dont le succès est constant, confirme, si besoin était, l'intérêt pour ce type d'évocation populaire, historique, culturelle et festive du passé de la station. En 2022, c'était sa 20e édition.

Mers propose également chaque été des animations ciblées.

  • La plage de Mers à marée basse : le sable se découvre.
    La plage de Mers à marée basse : le sable se découvre.
  • La plage de Mers à marée haute.
    La plage de Mers à marée haute.
  • Un balcon ouvragé et une petite loggia pour voir la mer.
    Un balcon ouvragé et une petite loggia pour voir la mer.
  • Le port normand du Tréport est tout proche de Mers.
    Le port normand du Tréport est tout proche de Mers.
  • Plus de 300 cabines de plage chaque été.
    Plus de300 cabines de plage chaque été.
  • L'esplanade le soir.
    L'esplanade le soir.
  • Balcons à Mers-les-Bains.
    Balcons à Mers-les-Bains.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Villas balnéaires.
Vue du front de mer de Mers et des villas d'architecture balnéaire verticale.
  • La plage :
    Mers-les-Bains se trouve sur le littoral picard et présente une façade maritime d'un peu plus de 900 mètres de largeur (uniquement en ce qui concerne la plage accessible, la largeur totale étant plus importante compte tenu de ses falaises au nord et du site du bois de Rompval) et qui prend sa source au pied des falaises de craie blanche, le tout formant une plage réputée du Nord de la France.
  • Le quartier balnéaire[61],[62],[63],[64],[65],[66],[67],[68],[69] a été construit à partir des années 1870 avec l'arrivée du chemin de fer et l'essor de la mode desbains de mer apparue en France dans les années 1860. Ce quartier s'étend de la plage à la « Prairie » et prolonge le bourg originel de Mers. Il est composé de plus de 200 immeubles appelés « villas » de styleart nouveau avec de multiples variantes dans la décoration extérieure[Note 7].
    Le front de mer[70], les rues adjacentes et le centre-ville, d'abord classés en Secteur Sauvegardé en1986 grâce au travail de deux urbanistes, Pierre et Monique Dubrulle[réf. nécessaire], est désormais classé ensite patrimonial remarquable. Toute cette zone comprend des villas caractéristiques de l'architecture balnéaire avec de nombreuses influences (anglaise, flamande,Art nouveau,…). Depuis, la station compte une première villa balnéaire inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, la villaRip[71],[72] sur le front de mer. Les villas sont séparées de la plage par une esplanade qui accueille chaque jour, le week-end et en été, de très nombreux promeneurs.
  • Rue Jules-Barni, qui relie en diagonale la Prairie à l'esplanade de la plage, est représentative de la première époque de construction du quartier balnéaire. Elle comprend la première galerie commerciale de la ville (1885) composée d'un ensemble de huit magasins de commerce, divisé en quatre unités avec une entrée centrale qui permet l'accès à l'étage, par un escalier éclairé par oculus. Legros œuvre est construit en brique rouge. Les façades et les toitures, situés duno 56 auno 82, sont protégées en tant quemonuments historiques : inscription par arrêté du 19 mars 2014[73]. L'écrivainEugène Dabit y est né.
  • Église Saint-Martin[74] de stylenéo-roman ou Romano-Byzantin, construite en 1928 par l'architecte amiénoisEdmond Douillet.
Article détaillé :Église Saint-Martin de Mers-les-Bains.
  • calvaire en pierre de Saint-Maximin orné de quatre têtes de personnages d'inspiration médiévale visible en haut de la rue Pasteur, la ville en possédant de nombreux autres au titre du patrimoine religieux.
La statue de Notre-Dame, sur le blockhaus.
Emmanuel Fontaine, le monument aux morts
  • Lastatue de Notre-Dame-de-la-Falaise, construite en 1877, est placée sur le point culminant de la falaise, à 92 mètres. Déposée durant l'Occupation, la statue est de nouveau érigée en 1955, en haut d'un ouvrage circulaire placé sur le toit d'un blockhaus enterré.
Article détaillé :Notre-Dame-de-la-Falaise.
  • Monument aux morts[75], inauguré le 17 septembre 1922, surmonté de la statue d'un soldat de laPremière Guerre mondiale œuvre du sculpteur abbevilloisEmmanuel Fontaine.
    Différentesstèles sont regroupées au sein du square du Monument-aux-Morts par lesquelles la commune rend hommage à ses morts pour la patrie lors des différents conflits. Une feuille d'érable enbronze évoque aussi lalibération de la commune parle régiment canadien de la Chaudière.
    AvecPaul Landowski, à qui l'on doit le monument aux morts de la ville voisine d'Ault, mais bien plus connu pour sastatue du Christ Rédempteur qui domine la ville deRio de Janeiro, Emmanuel Fontaine, dont des œuvres monumentales ornent la place d'armes de la ville deSucre, capitale de laBolivie, constitue un intéressant témoignage du rayonnement qui fut celui de lastatuaire française en Amérique du Sud.
  • Monument à Pierre Lefort, érigé le sur la place de Mers et composé d'un piédestal et d'un buste dédié àPierre Lefort (1767-1843), natif de la commune, médecin et chirurgien de marine qui établit la non-contagion de lafièvre jaune[76]. Un monument semblable existait déjà, avant laSeconde Guerre mondiale. Par la réédification de son buste financé sur souscription publique, la ville de Mers remet donc à l'honneur cet enfant du pays.

Personnalités liées à la commune

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De nombreuses personnalités ont été séduites par l'esplanade et la plage de Mers-les-Bains.
  • Pierre Lefort (1767-1843), médecin et chirurgien de marine, né à Mers et mort à Amiens en 1843. Il participa à labataille de Trafalgar et s'attacha à produire des mémoires sur la non-contagion de lafièvre jaune.
  • Victor Hugo (1802-1885) passa à Mers en venant de la ville voisine duTréport toute proche en 1835 et 1837. Dans seslettres à Adèle, il conta sa découverte du « hameau qui fait face au Tréport », où il se rendit souvent.
  • Jules Noël (1810-1881), peintre, consacra également quelques toiles à Mers, dont uneArrivée d'une diligence au Tréport - 1878 que l'on voit emprunter le plateau, puis la descente dans Mers[77].
  • Le peintreAntoine Vollon (Lyon 1833 - Paris 1900) et son fils Alexis (1865-1940) ont séjourné longtemps rue André-Dumont, le père de 1863 jusqu'en 1882. Reconnu pour son talent, notamment en natures mortes, Antoine Vollon a aussi donné son nom à une rue du12e arrondissement de Paris et à uneplace à Lyon, sa ville natale ; à Mers, c'est un lotissement qui a été baptisé de son nom.
  • Eugène Bellangé (1837-1895), peintre français qui exécuta une représentation du front de mer et de la falaise, œuvre acquise aux enchères par la ville de Mers-les-Bains.
  • François Coppée (1842-1909), d'abord mouvement poétique duParnasse, il s'en détourna et fut surnommé « le poète des humbles », résida plusieurs fois à Mers jusqu'en 1908 à la villa « La Violette »[78], où il partagea quelques mémorables parties de dominos avec ses hôtes, la famille Houdbine. François Coppée était très lié àVerlaine etJosé-Maria de Heredia, il écrivit aussi plusieurs comédies.
  • Charles Wislin (1852-1932)[79] etMaximilien Luce (1858-1941), artistes peintres dont les passages à Mers-les-Bains sont attestés par l'œuvre peint.
  • Victor Dupont (1873-1941), artiste peintre qui produit pour la ville de Mers-les-Bains une affiche promotionnelle de la station balnéaire (années 1920).
  • Eugène Dabit (1898-1936), artiste peintre et écrivain est né à Mers-les-Bains. Rue Jules-Barni se trouve la maison natale de l'écrivain, auteur notamment du célèbre romanL'Hôtel du Nord, signalée sur la façade par uneplaque commémorative. Les élus locaux ont baptisé une petite place à son nom sur l'esplanade, non loin du pied de falaise. En 2018, un autoportrait du peintre a été offert à la ville.
  • Fernand Fabre (1899-1987), acteur du cinéma muet des années 1920, a partagé sa retraite entre Mers et Paris. Homme de théâtre avant tout, il côtoya toutes les stars de l'époque, deRaimu àElvire Popesco en passant parHarry Baur ou encore Sacha etLucien Guitry. Son premier rôle au cinéma fut celui du docteur Knock que reprendra ensuiteLouis Jouvet. On pouvait le rencontrer à Mers dans les années 1980. Décédé le, Fernand Fabre est enterré au cimetière de Mers-les-Bains. L'auteur du livreHistoire de Mers paru en 1983, Jacques Maquet, soulignait en 2013 que le comédienLino Ventura, qui devait lui-même disparaître quelques mois après, s'était rendu à Mers-les-Bains pour assister à ses obsèques.
Augustin Chantrel
  • Alexandre Garbell (1903-1970), artiste peintre dont la falaise et la plage de Mers-les-Bains constituèrent l'un des thèmes majeurs.
  • Augustin Chantrel (1906-1956), international français de football, Mersois de naissance. Le gymnase du collège a été baptisé de son nom fin 2015.
  • Geneviève Gavrel (1909-1999), artiste peintre ayant effectué des séjours estivaux à partir de 1946 et ayant peint Mers-les-Bains.
  • Isabelle d'Orléans et Bragance (1911-2003), « comtesse de Paris », possédait un pavillon à Eu, où elle est née, à trois kilomètres de Mers. A côtoyé l'esplanade dans les années 1980 - 1990.
  • Gustave Eiffel aurait séjourné quelque temps à Mers-les-Bains, mais aucune preuve concrète ne peut en attester. Il se dit localement que le génial architecte « en profita pour signer de nombreux balcons ouvragés de villas sur l'esplanade ». On prétend localement qu'il existe une « villa Eiffel » que l'architecte aurait « entièrement conçue ou décorée », mais ce fait n'a jamais pu être vérifié. Si la venue à Mers de Gustave Eiffel ne peut être démontrée, la présence de sa fille Laure, à Mers l'est. Elle était propriétaire avec son mari d'une villa au sein du quartier balnéaire (fait confirmé, en 2015, grâce aux recherches avisées d'une bénévole de l'office de tourisme). Par contre, il est établi que l'un des plus brillants collaborateurs d'Eiffel a signé un somptueux aménagement intérieur privé, un plafond à caissons, qui existe toujours (mais n'est pas visible du public).
  • Bernard Lavalette (1926-2019), comédien et chansonnier parisien, régulièrement rencontré sur l'esplanade lors de ses multiples séjours et weekends avec son épouse Jeanne de Fleury-Lavalette. Ils y ont habité une villa.

Le picard mersois

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Mayeule
chénopode blanc.

Les Mersois ont un picard spécifique et l'on dit d'eux :« i rieute, i danseute pi i manjeute... ; chés mayeule d'Mérs »[80].

Lemayeule est une plante (en français :chénopode blanc).

Héraldique

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Blason de Mers-les-BainsBlason
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945[Note 8],[83]
Devise
In litore floreo (sur le littoral, je prospère (littéralement, je fleuris))
Détails
Le blason s'inspire des armes de trois familles possessionnées à Mers : les Torcy (seigneurs de Mers), les Mython (seigneurs de Froideville) et les Lattaignant (seigneurs de Blingues, ouBlengues).

Création de Jack Lebeuf adoptée en.
Article connexe :Armorial des communes de la Somme.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Plusieurs livres existent sur les plans historique, architectural ou patrimonial :

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Du centre du chef-lieu de la commune.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Eu comprend deux villes-centres (Eu etLe Tréport) et quatre communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  7. Tous les travaux de rénovation, de remise en peinture et de pose d'huisseries sont soumis à autorisation de travaux, sur demande préalable à effectuer au service urbanisme de la mairie de Mers, qui transmettra le dossier pour avis notamment auprès de l'architecte des bâtiments de France. Tout irrespect de la procédure de déclaration obligatoire de travaux en mairie peut faire l'objet d'une procédure et d'un dépôt de plainte auprès des services du procureur de la République, ce qui s'est déjà produit et se produit assez régulièrement, l'objectif étant d'éviter une banalisation irrémédiable de ces chefs-d'œuvre d'architecture balnéaire. La justice peut alors demander la remise en état initiale ou la pose d'autres matériaux jugés plus judicieux en respect de l'architecture dominante. Le PVC blanc et les coffrages extérieurs de volets roulants sont par exemple totalement proscrits.
    Dans le même esprit, unplan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du site patrimonial remarquable des villas anciennes est mis en place par un chargé de mission dépêché par ladirection régionale des Affaires culturelles de Picardie (DRAC).
  8. Citation à l'ordre du régiment du 11 novembre 1948 : « commune de la Somme, très éprouvée au cours de la guerre 1939-1945. A subi de sévères destructions. Malgré ses ruines, s'est comportée courageusement. Le chiffre élevé de ses pertes en vies humaines et le nombre de ses déportés, dont 5 sont morts dans les camps de concentration, illustrent douloureusement sa participation à la lutte, tant sur les champs de bataille que dans la clandestinité ».

Cartes

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  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  4. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Mers-les-Bains - Section LOG T7 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Somme »(consulté le).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

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  3. « Orthodromie entre Mers-les-Bains et Abbeville », surfr.distance.to(consulté le)
  4. « Orthodromie entre Mers-les-Bains et Amiens », surfr.distance.to(consulté le)
  5. Par décret en Conseil d'État en date du 27 février 2009, la commune de Mers-les-Bains (Somme) est officiellement classée comme station balnéaire et comme station de tourisme.
  6. « Fiche communale de Mers-les-Bains », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie(consulté le)
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  40. Anne-Marie Quemener, « Michel Delépine : « Il ne peut y avoir qu'un maire, c'est moi, pas deux » : Le nouveau maire ne veut pas rester dans l'ombre d'Emmanuel Maquet, devenu député. Il entend imposer sa personnalité, tout en douceur »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne).
  41. « Michel Delépine, nouveau maire de Mers-les-Bains : Mers-les-Bains. Le conseil municipal d'installation de la nouvelle équipe a vu, sans surprise, Michel Delépine prendre les commandes »,Paris Normandie,‎(lire en ligne, consulté le)« Une page de l'histoire mersoise s'ouvre donc. Les conseillers du Rassemblement pour Mers, seule liste en lice, élus le dimanche 24 septembre, ont confié les rênes de la commune à Michel Delépine à la majorité de 21 votes pour et un bulletin blanc, sur les 22 suffrages exprimés. « Servir notre ville, se mettre au service de ses habitants, tel doit être, tel est notre seul but », martelait Michel Delépine, le nouveau maire de Mers-les-Bains à l'issue de son élection. Un élu qui inscrit sa mission dans la continuité ».
  42. Anne-Marie Quemener, « Michel Delépine : « Il ne peut y avoir qu'un maire, c'est moi, pas deux » », surLe Courrier picard,(consulté le).
  43. « Michel Delépine est le nouveau maire de Mers-les-Bains : Le conseil municipal de Mers-les-Bains, dans la Somme, a élu son nouveau maire. Michel Delépine succède à Emmanuel Maquet »,L'Informateur d'Eu,‎(lire en ligne, consulté le)« Après un échec lors des élections de 1983, il devient adjoint au maire en 1989, sous le mandat de Gisèle Coiffier. Le conseil municipal est dissous en 1993. « J'ai alors connu ma traversée du désert jusqu'en 1995 », plaisante-t-il. Année où il revient au conseil en tant qu'élu du groupe minoritaire. Il redevient adjoint après l'élection d'Emmanuel Maquet en 2001. Michel Delépine prend en charge les affaires sociales et le patrimoine ».
  44. Jérôme Buresi, « Mers-les-Bains : Michel Delépine élu maire, sans surprise : Le conseil municipal de Mers-les-Bains, dans la Somme, a finalement pu être installé le dimanche 24 mai 2020. Michel Delépine a été élu maire. Les six adjoints restent les mêmes »,L'Informateur d'Eu,‎(lire en ligne, consulté le)« Sans surprise, Michel Delépine a donc été élu maire, par 22 voix et un vote blanc ».
  45. Résultats des élections municipales de 2020 à Mers-les-Bains
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  47. Résultats des élections régionales de 2021 à Mers-les-Bains
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  60. « Mers-les-Bains - Vernissage de l'artothèque : un grand moment pour la commune »,L'Informateur, 16 janvier 2025
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  76. Pierre Lefort et son œuvre, voir
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  78. « Maison dite La Violette », noticeno IA80001410.
  79. Crait + Müller,catalogue de l'atelier Charles Wislin, 26 octobre 2020,pp. 26-27.
  80. René Debrie,Lexique picard des parlers du Vimeu, CEP liméro XV, Université de Picardie, Amiens, 1981
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  83. Jacques Béal,Hommes et Combats en Picardie 1939-1945, Amiens, 1994, Martelle Editions
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