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Mercury Records

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Pour les articles homonymes, voirMercury.

Mercury Records
Description de l'image Mercury_Records_logo_(2022).png.
Données clés
Fondation1945
FondateurIrving Green, Berle Adams, Arthur Talmadge
Maison de disquesPhilips Phonografische Industrie (1962-1971)
PolyGram (1972-1998)
Universal Music Group (depuis 1999)
Sous-labelEmArcy Records
Smash Records
Voirsection
DistributeurRepublic Corps (États-Unis),EMI (Royaume-Uni, Japon),Island Def Jam/Barclay (France),Island (catalogue d'avant 2014)
GenreVarié (notammentrock,pop,jazz)
Pays d'origineDrapeau des États-UnisÉtats-Unis
SiègeChicago,Illinois
Site webwww.mercuryrecords.com

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Mercury Records est unlabel discographiqueaméricain, basé àChicago, dans l'Illinois. Il est fondé en1945 parIrving Green, Berle Adams et Arthur Talmadge. En 1962, Mercury Records est racheté par la société néerlandaise Philips Phonografische Industrie (PPI), propriétaire du labelPhilips Records. Il fait partie aujourd'hui des labels gérés parUniversal Music Group.

Le label est présent dans différents pays dont lesÉtats-Unis, le Royaume-Uni, laFrance et l'Australie. Les enregistrements Mercury sont particulièrement réputés pour le soin extrême de leur prise en charge du son.

Histoire

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Débuts

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Mercury Record Corporation est fondé àChicago en1945 par Irving Green, Berle Adams, Ray Greenberg[1] et Arthur Talmadge[2]. La société joue un rôle majeur dans les domaines durhythm and blues, dudoo-wop, de lasoul, du pop doo wop, de la pop soul, dublues, de lapop, durock 'n' roll, dujazz et de lamusique classique. Au début de l'histoire du label, Mercury ouvre deux usines de pressage, l'une à Chicago et l'autre àSaint-Louis,Missouri. En engageant deux promoteurs, Tiny Hill et Jimmy Hilliard, ils pénètrent le marché de la pop avec des noms tels queFrankie Laine,Vic Damone, Tony Fontane etPatti Page.

En1946, Mercury engage Eddie Gaedel, unAméricain atteint denanisme, surtout connu pour avoir participé à un match de la Ligue majeure de baseball, pour incarner le« Mercury Man », avec un chapeau ailé semblable à son logo, afin de promouvoir les enregistrements de Mercury[3],[4]. Certains des premiers enregistrements de Mercury comportaient une caricature de lui comme logo,[5].

En1947, Jack Rael, musicien et publiciste/manager, persuade Mercury de laisser Patti Page (qu'il dirigeait) enregistrer une chanson qui devait être interprétée par Vic Damone,Confess. Le budget était trop faible pour qu'ils puissent engager une deuxième chanteuse pour fournir les parties« réponse » à Page, donc à la suggestion de Rael, elle fait les deux voix. Bien que l'overdubbing ait été utilisé occasionnellement sur des disques 78 tours dans lesannées 1930, pour des enregistrements d'Enrico Caruso et d'Elisabeth Schumann, entre autres, il s'agit du premier exemple documenté d'overdubbing sur bande.

La société a publié un très grand nombre d'enregistrements sous le label Mercury, ainsi que ses filiales (Blue Rock Records, Cumberland Records, EmArcy Records,Smash Records, et Wing Records, plus tard via Fontana Records et Limelight Records après avoir été absorbée par Philips). En outre, ils louaient et achetaient du matériel produit par des labels indépendants et les redistribuaient. Sous son propre label, Mercury publie une grande variété de styles d'enregistrements, de la musique classique aurock psychédélique. Ses filiales, quant à elles, se concentraient sur leurs propres catégories musicales spécialisées[6].

Mercury Records se distingue par ses innovations techniques dans la musique, notamment via les activités de Mercury Living Presence qui se spécialise depuis le début des années 1950 dans les enregistrements de musique classique de très haute qualité. À partir de 1953, et jusqu'au milieu des années 1960, les disques de la série Mercury Living Presence sont produits parWilma Cozart Fine, qui avec ses réalisations va établir le standard pour les enregistrements de musique classique[7].

Depuis les années 1960

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Dans lesannées 1960, Mercury Records est racheté parPhilips Records qui commercialise avec Mercury la premièreminicassette aux États-Unis. Mercury rejointPolygram au début des années 1970, qui est lui-même racheté parSeagram/Universal en 1998[8],[9].

Fin1998, PolyGram est racheté parSeagram, qui absorbe ensuite la société dans son unitéUniversal Music Group. Dans le cadre de cette réorganisation, Mercury Records est intégré au nouveau groupe Island Def Jam Music Group (IDJMG). La liste des artistespop de Mercury est principalement reprise par Island Records, tandis que les artistes dehip-hop trouvent un nouveau foyer chezDef Jam Recordings, et que certains des artistesRnB de Mercury sont transférés vers la liste Def Soul Records nouvellement créée. L'ancienne unitécountry de Mercury devient Mercury Nashville Records. Mercury Records est relancé en2007 en tant que label de Island Def Jam Music Group, avec David Massey comme président-directeur général de la nouvelle entreprise[10]. Le label disparait en2015[11]. Le, Republic Records annonce l'acquisition de Mercury Records, qui restera leur label[12].

Le nom Mercury survit également dans la division Mercury Records d'UMG France, la division cinématographique Mercury Studios (qui a absorbé Eagle Rock Entertainment, acquise par UMG en 2014), le label de musique classique Mercury KX et les rééditions de catalogues aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, au Japon et au Brésil.

Divisions

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Mercury Royaume-Uni

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AuRoyaume-Uni, Mercury Records publie le GroupeThe Vamps. En2013, la branche britannique de Mercury Records disparaît lorsqu'elle est intégrée àVirgin EMI Records[13].

Mercury Australie

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Lancé en1955, il s'agissait exclusivement d'une opération locale (australienne) d'A&R à service complet. Le premier artiste australien connu de Mercury Records a été Keith Potger en1968, mais le label a été mis en hibernation en1999 au profit du label Universal jusqu'en 2007-2013. Parmi les artistes australiens qui ont connu le succès sur Mercury, on peut citer :INXS, Kamahl, Bullamakanka,Darren Hayes, Carl Riseley, The Preatures,Tiddas, Dragon, Teen Queens, Melissa Tkautz et Karise Eden.

Mercury France

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Dans lesannées 1950,Eddie Barclay signe un contrat avec Mercury Records pour distribuer les masters d'artistes tels queRay Charles,Duke Ellington, etc. en France. Dans les années 1980, le label d'Eddie Barclay fusionne avec Mercury Records France[14],[9].

EnFrance, Mercury est dirigé par Natacha Krantz-Gobbi depuis 2016 ; après le départ d'Olivier Nusse, depuis sa nomination à la présidence d'Universal Music France ; Il a été précédé de Sébastien Saussez. Dans les années 2000, le label fut dirigé parSanti, précédé de Yann-Philippe Blanc. Mercury France publieJenifer,Marc Lavoine (de 2001 à 2011),Mr. Roux,Calogero (jusqu'en 2012),Zazie (jusqu'en 2017),Florent Pagny (jusqu'en 2009),Daniel Darc,Grégory Lemarchal,ERA,Mariah Carey,Nolwenn Leroy,Superbus (jusqu'à 2009),Johnny Hallyday (avant son départ pourWarner Music Group en 2005),Stromae,Jena Lee (de 2009 à 2011),Garou (depuis 2012),Emmanuel Moire (depuis),Kendji Girac,Louane Emera etPascal Obispo (depuis 2018).

En2009, la fusion de Mercury et Universal Licensing Music (ULM) a créé Mercury Music Group. Depuis 2011, cette unité rassemble les labels Mercury Records,Motown France,Fontana,Vertigo France (devenuIsland Records France en 2014),Casablanca Records (devenu Panthéon Musique à la fin de 2014),Blue Note,Deutsche Grammophon,Decca,ECM,Verve et ULM.

En2020, Mercury fusionne avecBarclay et est doté d'un répertoire local.

Mercury Tokyo

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Lancé en1995 auJapon en tant que division de PolyGram K.K. (désormaisUniversal Music Japan), Mercury Music Entertainment disparait en2002 au profit d'Universal J.

En2017, Universal Music Japan relance le label sous le nom de Mercury Tokyo qui est chargé d'assurer les sorties japonaises du groupeMonsta X[15]. Depuis lors, le label est rattaché à EMI Records et signe d'autres groupes deK-pop tel queLoona,Golden Child ouSTAYC.

Notes et références

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  1. (en) « Mecury (sic) Records co-founder Berle Adams dies », surVariety,(consulté le)
  2. « Mercury shooting at 700,000 disk within the year »,Billboard,‎,p. 23(lire en ligne, consulté le).
  3. « Billboard – Google Books »,Billboard,‎,p. 19(lire en ligne, consulté le)
  4. « Billboard », surGoogle Books,(consulté le),p. 27
  5. « Billboard », surGoogle Books,(consulté le),p. 31
  6. (en) Rames El Desouki, The TravellerPublishing, « Label Variations: Mercury Records », surcvinyl.com(consulté le)
  7. « Mercury Living Presence, les très riches heures d’un label », surFrancemusique.fr,.
  8. « Seagram rachète Polygram », surLsa-conso.fr,
  9. a etb« L’histoire méconnue de Mercury Records en France », surInfo-medias.com,.
  10. « Def Jam to relaunch Mercury », Variety,(consulté le)
  11. « Bon Jovi announce departure from label with bitter new song »,The Guardian,‎(lire en ligne, consulté le).
  12. (en-US) DanRys, « Republic Relaunches Mercury Records With Post Malone, James Bay »,Billboard,‎(lire en ligne, consulté le).
  13. (en) AndrewFlanagan, « Universal Music UK Announces Launch of Virgin EMI Records », surBillboard,
  14. Jean-Christophe Féraud, « PolyGram France se réorganise sous la bannière « Universal Music » », surLesechos.fr,
  15. (en) « MONSTA X To Make Official Japanese Debut Under New Label », surSoompi,.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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v ·m
Prédécesseurs
Dirigeants
Labels détenus par Universal Music
Issus deMCA
Issus dePolyGram
Issus d'EMI
Autres acquisitions
Labels indépendants distribués par Universal Music
Artistes publiés par Universal Music
Filiales géographiques
Divisions
Partenariats
Chiffre d'affaires : Env. 11 milliards € (2023) -Employés : 8.319 (2018) -Site Web :www.universalmusic.com
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