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Mer Noire

43° nord, 34° est
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Mer Noire
Carte de la mer Noire.
Carte de la mer Noire.
Géographie humaine
Pays côtiersDrapeau de l'UkraineUkraine
Drapeau de la RoumanieRoumanie
Drapeau de la BulgarieBulgarie
Drapeau de la TurquieTurquie
Drapeau de la GéorgieGéorgie (Drapeau de l'AbkhazieAbkhazie)
Drapeau de la RussieRussie
Géographie physique
TypeMer intérieure
LocalisationMer de Marmara etmer d'Azov
Coordonnées43° nord, 34° est
SubdivisionsGolfe de Bourgas,golfe de Karkinit
Superficie436 000 km2
Longueur1 181 km
Largeur
· Maximale616 km
Profondeur
· Maximale2 206 m
Volume555 000 km3
Géolocalisation sur la carte :mer Méditerranée
(Voir situation sur carte : mer Méditerranée)
Mer Noire
Mer Noire
Géolocalisation sur la carte :Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Mer Noire
Mer Noire
Géolocalisation sur la carte :Asie
(Voir situation sur carte : Asie)
Mer Noire
Mer Noire
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Lamer Noire est située entre l’Europe, leCaucase et l’Anatolie. Principalement alimentée par leDanube, leDniepr et leDon, elle est issue de la fermeture d’une mer océanique ancienne,l'océan ou mer Paratéthys. Elle est bordée au nord par lasteppe pontique, enCrimée, à l’est et au sud par des chaînes issues de l’orogénèse himalayo-alpine : respectivementmonts de Crimée,Caucase etchaîne pontique. Les pays riverains sont (dans le sens des aiguilles d'une montre) : laRussie au nord-est, laGéorgie à l’est, laTurquie au sud, laBulgarie et laRoumanie à l’ouest et l'Ukraine au nord. Longue de 1 181 km d’ouest en est (deBurgas, enBulgarie, àKobouleti, enGéorgie) et large de 616 km du nord au sud (de Kobleve, enUkraine, àAkçakoca, enTurquie) elle s’étend sur une superficie de 413 000 km2.

L'ancien nom de cette mer étaitPont-Euxin (dugrec ancien :Εὔξεινος Πόντος /Eúxeinos Póntos, « mer amicale » ). L'adjectif correspondant est« pontique ». Le termeocéanographique d'« euxinisme » y fait référence, qui désigne uneanoxie des eaux profondes, plus salées qu'en surface, car provenant de la Méditerranée par un courant de fond inverse de celui des eaux de surface, plus douces et alimentées par les fleuves se jetant dans la mer Noire.

Cette mer communique au sud-ouest par le détroit duBosphore avec lamer de Marmara, cette dernière étant reliée à lamer Méditerranée par le détroit desDardanelles. Sur ses côtes ouest et nord, elle communique avec de nombreuxlimans (lagunes navigables dont lasalinité et laturbidité varient avec la saison, et qui servaient defrayères pour le poisson). Au nord-nord-est, lamer d'Azov, reliée par ledétroit de Kertch, est considérée comme le plus grand deslimans.Son climat spécifique doux et humide, aux épaisbrouillards aux saisons intermédiaires, subit des influencesméditerranéennes au sud-ouest et en été (chaud, sec et ensoleillé),continentales au nord et en hiver (froid glacial, la mer peut geler, les chutes de neige sont fréquentes), etsubtropicales au sud-est. Pendant les tempêtes, surtout hivernales, les vagues sont courtes, mais hautes, et peuvent venir de plusieurs directions à la fois, rendant lanavigation difficile.

Depuis1996, le est la« journée internationale pour la protection de la mer Noire »[1].

Limites

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Communication avec laMéditerranée : lesDardanelles, lamer de Marmara et leBosphore avec les noms antiques (Propontide signifiant « avant le Pont Euxin »).

L'Organisation hydrographique internationale détermine les limites de la mer Noire de la façon suivante[2] :

Caractéristiques

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La mer Noire a une superficie comprise entre 417 000 et 423 000 km2 et un volume compris entre 537 000 et 555 000 km3.

Ces données ne prennent pas en compte lamer d'Azov[3] dont la surface est de 37 600 km2.

Histoire naturelle de la mer Noire

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Géologie

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Du« lac pontique » à la mer Noire.

Le bassin pontique a une profondeur maximale de 2 252 m. Sa formation fait l'objet de deux hypothèses :

Quoi qu'il en soit, les sédiments déposés au fond du bassin sont essentiellementPléistocènes etHolocènes, de faciès détritique (voirroche détritique) et dulçaquicole en profondeur (voirorganisme dulçaquicole, témoignage d'importants apports fluviaux lors des périodes de dégel interglaciaires), et marin au-dessus (sédiments de moins de 8 000 ans). Les sédiments détritiques et dulçaquicoles correspondent à une période dite « sarmatique » commencée il y a5 millions d'années, durant laquelle une mer intérieure d'eau douce recouvrait les actuelles Hongrie, Roumanie, mer Noire, Ukraine littorale, Russie méridionale,mer Caspienne etAsie centrale. Le niveau de cette étendue d'eau a beaucoup varié, et à l'Holocène récent (durant la dernière glaciation, diteWürmienne), il était 180 m plus bas que le niveau actuel des mers, de sorte que seuls les bassins profonds pontique et caspien étaient encore en eau[4],[5],[6].

Débats sur les variations de niveau de la mer Noire

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Dans lesannées 1960, en analysant aucarbone 14 des coquillages d'eau douce trouvés dans les carottages des sédiments de la mer Noire sous les sédiments marins actuels, les chercheurs bulgares, roumains et soviétiques avaient découvert que l'actuelle mer Noire a été il y a près de 8 000 ans unlac d'eau douce appelé « lac Pontique » qui se trouvait à150 mètres au-dessous du niveau général des mers. À l'époque, leBosphore n'était pas undétroit mais unisthme qui séparait ce grand lac de lamer de Marmara, elle-même isolée de lamer Égée par l'isthme desDardanelles. Après la chute durideau de fer et avec le développement d'internet, les géologues américains Walter Pitman et William Ryan découvrent en1997 les publications bulgares, roumaines et soviétiques modélisant les effets de la déglaciation post-würmienne qui, élevant le niveau de lamer Méditerranée, finit par entraîner le déversement d'eaux salées en mer de Marmara puis dans la mer Noire, mais sans donner d'opinion sur la vitesse du phénomène, ni sur son caractère répétitif ou unique.

Pitman et Ryan rapprochèrent ces faits du mythe de l'arche de Noé, de la légende deGilgamesh dans le royaume deSumer, dudéluge de Deucalion et du mythe de l'Atlantide dans laGrèce antique. Selon eux, le remplissage a dû être unique, brutal et catastrophique, une cascade gigantesque se serait formée par érosionhydraulique au débouché du Bosphore, et le niveau de la mer Noire serait monté de 180 m en seulement quelques semaines, ses rives reculant d'un kilomètre par jour ou plus. Or, les rives de ce lac étaient déjà peuplées d'agriculteurs, car, enAnatolie et enEurope orientale, l'agriculture a commencé très tôt. Ryan et Pitman pensent que ces agriculteurs, chassés par la montée des eaux, se seraient dispersés enAnatolie et enMésopotamie, véhiculant le mythe duDéluge. Les deux géologues américains en firent des livres et des documentaires[7].

L'hypothèse de Pitman et Ryan n'a toutefois pas convaincu la majorité des chercheurs : des études géologiques publiées en 2007 récusent l'idée d'un déversement catastrophique unique, pour modéliser une série d'oscillations des niveaux des bassins pontique, marmarien et égéen, avec des périodes de déversements multiples, graduels et pas toujours dans le même sens[8],[9]. Actuellement, trois reconstructions très différentes de l'histoire de la mer Noire coexistent donc : l'hypothèse catastrophiste de Pitman et Ryan, une hypothèse gradualiste à déversement unique mais lent, et l'hypothèse des déversements multiples, qui recueille l'assentiment de la majorité des auteurs[10].

Physique, chimie et écologie de la mer Noire

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Le « cap des olives » (Maslen nos, Αϰροτίρι Ελάιων) enBulgarie.
Courantologie de la mer Noire avec les deux tourbillons principaux et les tourbillons côtiers générant leclimat pontique, d'aprèsGrigore Antipa.

En devenant salée, la mer Noire, désormais reliée à lamer Méditerranée, est cependant restée une mer particulière : la mort dubiotope lacustre a provoqué une séparation des eaux profondes et des eaux superficielles (voir ci-dessous) et la salinité est restée très en dessous de la moyenne mondiale : 12 à 16 grammes de sel par litre au lieu de 35. De ce fait, un courant d'eau salée coule toujours en profondeur à travers le Bosphore (la « cascade » d'eau marine ne s'est jamais arrêtée) tandis qu'en surface, les eaux moins salées de la mer Noire coulent vers la mer de Marmara. La faible salinité et le climat continental expliquent que les eaux les moins salées du nord-ouest gèlent fréquemment en hiver contraignant notamment l'utilisation de brise-glace pour dégager le port d'Odessa en janvier et février[11].

Les eaux de cette mer, au-delà de200 mètres de profondeur, sontanoxiques, c’est-à-dire sansdioxygène dissous. L'eau profonde concentre assez desulfure d'hydrogène (H2S) toxique pour que les bois, cuirs et tissus des épaves soient préservés de l'action bactérienne, au profit des chercheurs d'épaves. Ce phénomène, également présent enmer Caspienne, enmer Baltique et dans lelac Tanganyika, est appeléeuxinisme[12].

De 2005 à 2009, le projet européenHermes[13] explore les écosystèmes marins sur 15 000 kilomètres de marge continentale profonde pour notamment mesurer les formes du méthane en mer Noire et Baltique. On devrait ainsi mieux comprendre les écosystèmes microbiens anoxiques, et leurs bilans énergétiques et en termes de puits/sources de carbone et GES.

On a ainsi pu explorer leméiobenthos (de taille moyenne, c'est-à-dire de 1 mm à 63 µm ou 0,063 mm) et les espèces d'une zone active de production naturelle de gazméthane et deH2S toxique, ses variations[14] (de -182 à −252 m, dans le canyon sous-marin duDniepr au nord-ouest de la mer Noire). Le méiobenthos était essentiellement constitué denématodes etforaminifères (Ciliophora notamment), cohabitant avec despolychètes[15], mais aussi debivalves,gastéropodes,amphipodes, etAcarina. On a aussi trouvé dans des sédiments des stades juvéniles deCopépodes etCladocères probablement d'origineplanctonique. L'abondance du méiobenthos variait de 2 397 à 52 593 individus par mètre carré (plus nombreux dans la couche superficielle de sédiment pour lesnématodes etforaminifères d'une zone permanente H2S à des profondeurs de 220 à 250 m). Cette forte concentration de méiobenthos a été trouvée dans un secteur d'intenses émanations de méthane, associées à un tapis microbien (biofilmméthanotrophe ou méthane-oxydant). L'étude suggère que le méthane et ses produits d'oxydation microbienne expliqueraient la survie de nombreuses espèces benthiques adaptées à cemilieu extrême, et la bioproductivité élevée dans des zones fortementsulfurées. Une corrélation inverse a été trouvée entre la densité en méiofaune et les taux de méthane des couches superficielles de sédiments. Les chercheurs supposent que le taux de nématodes et de foraminifères des zones enrichies en méthane est un compromis entre les exigences écologiques et les besoins alimentaires de ces organismes et leurs adaptations à l'environnement rendu toxique par le sulfure d'hydrogène[16].

Faune et flore

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Articles détaillés :Forêt pontique,Steppe pontique,Clupeonella cultriventris,Caviar etPhoque-moine.

La grande majorité des espèces animales et végétales présentes dans la mer Noire sont d'origine méditerranéenne. Seules150 espèces sont considérées comme « autochtones », c'est-à-dire présentes avant la dernière transgression du Bosphore qui a de nouveau permis les échanges d'eau vers la Méditerranée. Parmi les espèces d'origine méditerranéenne, seules celles supportant une faible salinité ont pu s'adapter[11].

Du fait de l'anoxie de l'eau au-delà de 200 m de profondeur qui ne permet une vie aérobie que dans ses couches supérieures, la mer Noire est un milieu biologiquement pauvre[11]. Elle compte167 espèces de poissons. Parmi celles-ci,37 espèces d'eau douce et27 espèces d'eau saumâtre[11].

La mer Noire abrite unpic de la biodiversité planétaire avec par exemple42 espèces d'amphipodesbenthiques relevées dans la région[17], où l'on découvre encore de nouvelles espèces[18] mais elle est très menacée par lapollution et par des « espèces invasives »[19].

Climat

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La mer Noire àBatoumi, enGéorgie.
En juin 2017, leplanctonbioluminescent rend visibles les tourbillons générant le climat pontique.
Lesmonts du Chersonnèse, enCrimée.
Vue d'Amasra, enPaphlagonie (Turquie).
Article détaillé :Climat pontique.

Le pourtour de la mer Noire est caractérisé par unclimat quasi endémique appelé « climat pontique » : on parlera donc d'écorégion à son propos. C'est une variante transitionnelle duclimat tempéré, avec des caractéristiquesméditerranéennes, mais aussicontinentales au nord (climatdrossopontique à l'été méditerranéen et à l'hiver continental) etsubtropicales humides au sud (climateupontique)[20]. Le climatdrossopontique est assez frais et sec enBulgarie,Roumanie,Ukraine et nord-ouest de laCrimée ; le climateupontique est plus doux et humide dans le sud-est de la Crimée (péninsule deKertch), autour deSotchi enRussie, enAbkhazie, enColchide (Géorgie) et surtout dans larégion pontique de laTurquie[21]. Ceclimat pontique est propice à une forte productivité végétale et c'est pourquoi dès lesVIIIe et VIIe sièclesav. J.-C. les pourtours de la mer Noire ont étédensément colonisés par lesGrecs antiques, la région devenant le « grenier à blé » des cités grecques dans sa partiedrossopontique propice aux culturescéréalières, et la « réserve de bois » de lamarine grecque dans sa partieeupontique en grande partierecouverte de forêts, aujourd'hui encore assez préservées[22]. Cette abondance forestière a tant impressionné les anciens Grecs qu'ils nommèrent les forêts pontiquesAmarante, soit, littéralement, « qui ne peut se corrompre »[23].

Pollution

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On cherche à mieux modéliser la cinétique environnementale de ces polluants, dont lespolychlorobiphényles, via desmodèles numériques tridimensionnels[24].

Population

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Articles détaillés :Liste des cultures pontiques,Colonies grecques pontiques,Pontiques etAllemands de la mer Noire.

Aujourd'hui une population d'environ onze millions de personnes, par ordre d'importance notammentTurcs,Ukrainiens,Russes,Bulgares,Roumains,Géorgiens ouAbkhazes vivent à moins d'un kilomètre de la mer Noire, notamment dans les villes suivantes :

Usage militaire et économique

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Articles détaillés :Géopolitique de la mer Noire,Organisation de coopération économique de la mer Noire,Synergie de la mer Noire,Service maritime roumain,flotte russe de la mer Noire etListe des ports en Ukraine.
Carte du partage de la mer Noire entre leszones économiques exclusives des pays riverains (avec les dates des accordsde jure, et les modificationsde facto).
Rivages nord de la mer Noire en 2024 dans le contexte de laguerre russo-ukrainienne.

La mer Noire a été historiquement frontalière de grands espacesgéostratégiques : au nord, lesnomades de lasteppe pontique (Cimmériens,Scythes,Sarmates,Roxolans,Huns,Avars,Onogoures,Khazars,Bulgares,Magyars,Alains,Petchénègues,Coumans,Mongols,Tatars…), au sud les royaumes et empires organisés (hittite,perse,hellénistique,romain,byzantin,ottoman…). À l’ouest et à l’est, des « zones tampons » au contact de ces deux mondes (bouches du Danube,Scythie mineure,Caucase…), ont depuis toujours été à la fois disputées, et en même temps des refuges pour les perdants, doncmultiethniques. Ce fut aussi le cas de laCrimée.

AuXVe siècle, tout navire non-ottoman devait obtenir l'autorisation dusultan de Constantinople pour entrer ou sortir de la mer Noire. AuXVIe siècle, l'accès fut totalement interdit aux navires étrangers[25]. Il fallut letraité de Koutchouk-Kaïnardji en1774 pour ouvrir les détroits à la navigation internationale[26]. De nos jours, c'est laconvention de Montreux de 1936 qui fixe l'accès des navires à la mer Noire par lesdétroits.

Plus récemment la mer Noire a été une zone de contact entre l'URSS etses satellites au nord, et laTurquie membre de l'OTAN au sud : lerideau de fer la traversait donc. Aujourd'hui elle se trouve sur les marges les plus orientales de l'Union européenne, face à laCEI et à laTurquie. Les bases militaires deCrimée, stratégiques pour laRussie, sontdepuis 2014 sous sonadministration directe. La péninsule et ses eaux territoriales appartiennentde jure à l'Ukraine, maisde facto à la Russie qui, à travers soncontrôle et sonoccupation de l'est et du sud de l'Ukraine, jusqu'auxabords des bouches du Danube, contrôle de fait l'espace maritime ukrainien[27].

Du point de vue économique, lesgrains, lebois, le poisson séché, lesesclaves du pourtour de la mer Noire, ainsi que lesépices etsoieries d'Asie, ont attiré ici d'abord lescolons grecs, ensuite lesPerses, lesRomains, lesVarègues, lesRusses, lesVénitiens et leursrivaux génois, lesMongols etTamerlan. De nos jours, ce sont les gisements d'hydrocarburesoff-shore des eaux ukrainiennes qui attisenttensions et conflits au cours desquels l'Ukraine a perdu une grande partie de sa flotte[28].En février 2022, lors du début de laguerre entre la Russie et l'Ukraine, l'ambassadeur d'Ukraine enTurquie, Vasil Bodnar, demande au gouvernement turc de « fermer les détroits du Bosphore et des Dardanelles à la marine de guerre russe »[28].

Extraction et transport

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Carte des oléoducs en Europe.

Il existe des champs de gaz et de pétrole, principalement sur le nord-ouest de la mer, exploités dans le delta du Danube. Le passage d'oléoducs comme leBakou à Batoumi, leBakou-Novorossiisk, leBakou-Soupsa, leBlue Stream, leWhite Stream, leOdessa-Brody, l'Oléoduc Pan-européen etTesla Pipeline...

Dans l'histoire et la culture

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Nom actuel

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Le tableau suivant donne le nom de la mer Noire dans les langues riveraines[29] ; s'il n'y a pas de traduction, c'est que le terme signifie seulement « mer noire ».

LangueVocables
AbkhazeАмшын Еиқәа (Amchyn Eïkéa)
AllemandSchwarzes Meer
ArménienՍև ծով (Sev tzov)
AroumainAmárea njágrã (anciennementAmárea lai, « mer calme »)
BulgareЧерно море (Tcherno more, anciennementморе Сесил, « mer cécile », dugrec médiévalκαικίας : kaikías, « vent du nord »)
Géorgienშავი ზღვა (Shavi zgva)
Grec pontiqueΜαύρη Θάλασσα (Mavri thalassa, anciennement Πόντος εύξεινος : Pont euxin, « étendue d'eau accueillante »)
ItalienMar(e) Nero (anciennementMare maggiore : « la grande mer » sur les portulansgénois)
LatinPontus Euxinus,Mare Scythicum
RomanèsKali Deryav
RoumainMarea Neagră (anciennementMarea cea mare : « Mer majeure » comme sur les portulansgénois :Mare maggiore)
RusseЧёрное море (Tchiornoïe more)
UkrainienЧорне море (Tchorne more)
TatarКара диңгез (Kara dinguez)
TurcKaradeniz

Étymologies

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Le périple desArgonautes, tableau de Constantin Volanakis.
La Neuvième Vague, d'Ivan Aïvazovski.

L’étymologie du nomgrec antique « Πόντος » - Pòntos, signifiant « large mer », est la même que pour lesîles Pontines de lamer Tyrrhénienne (Italie). Dans l’Antiquité, lesGrecs la désignèrent d’abord parSkythikos Pontos (la « mer Scythique »). LesScythes, peuple de langueiranienne, la désignaient commeaxšaēna(« indigo »). Les Grecs comprirent d’abord ce terme commeaxeinos (dea- privatif etxeinos « étranger ») signifiant dans leur langue : « inamicale aux étrangers ». Plus tard, quand ses courants et ses vents leur devinrent familiers, elle fut désignée commePontos (Pontos signifiant « la mer », « le flot »)Euxeinos (eu- « bien » etxeinos « étranger » c’est-à-dire mer « amicale » ou « accueillante », traduit enfrançais parPont-Euxin)[30].

LesRomains l'appelèrentPontus Euxinus ouMare Scythicum et lesGrecs byzantinsκαικίας : kaikías, mot désignant le « vent du nord », terme repris par lesBulgares en « mer Cécile » (« море Сесил »).

AuXIIIe siècle, lesportulans desGénois (qui avaient alors des comptoirs tout autour de ses rives), ainsi que dans les chroniques deJean de Wavrin et deVillehardouin l'appellentmer Majoure c'est-à-dire « grande mer » (Mare maggiore enitalien,Marea cea Mare enroumain).

Pour expliquer le nom deNoire, terme apparu dans les textes et les cartes à partir duXVe siècle, il existe trois théories : la plus populaire est que ce serait sa couleur lors des tempêtes, mais c'est le cas de toute mer. On avance parfois que son appauvrissement en oxygène et sa richesse en sulfures, dont certains sont noirs ou très sombres, lui donnerait cette couleur, mais en réalité, ces caractéristiques physico-chimiques ne concernent que les eaux profondes, et en surface la mer « noire » est bleue comme les autres mers.

Des deux théories scientifiques, la plus ancienne est que ce nom de « noire » serait une traduction de l'adjectifaxaïna (« sombre ») donné par les Scythes, mais le problème, c’est qu’entre la disparition des Scythes et leXVe siècle, il y a un millénaire pendant lequel seulPont-Euxin est utilisé, dans le sensgrec du terme. Selon l’autre hypothèse, ce nom lui aurait été donné par lesTurcs Selçuks puisOsmanlıs installés enAnatolie à partir duXIe siècle. Chez ces derniers, lespoints cardinaux sont désignés par des couleurs[31] faisant d'une certaine manière référence à la luminosité, avec différentes variantes. Ainsi, dans le cas présent :

  • Kara, le « noir » désigne lenord (analogue au « minuit » des Polonais ou des Hongrois) ;
  • Ak, le « blanc » désigne lesud (le midi, moment où le soleil est au zénith, et que l'on retrouve en France et en Italie) ;
  • Kızıl, le « rouge » désigne l’ouest (le couchant et son ciel crépusculaire) ;
  • Yeşil, le « vert » ouSarı, le « jaune » désignent l’est (le levant, lieu de l'aurore, mot partageant lui-même et avec le métal or l'idée de lueur).

Le Pont-Euxin étant situé au nord de laTurquie aurait donc été désigné enturc :Karadeniz, « mer Noire », sombre, alors que lamer Méditerranée, au sud, a été appeléemer Blanche, claire (Akdeniz) (qui ne doit pas être confondue avec lamer Blanche des Russes). Les savants turcs eux-mêmes sont divisés sur le sujet, car chez les anciens turcophones de lasteppe, le nord était désigné parAk (blanc comme la neige) et le sud parkızıl (rouge comme la chaleur). La logique désignant le nord (obscur) par le noir, le sud (la clarté) par le blanc et l'ouest (soleil couchant) par le rouge ne serait apparue que tardivement, enAsie Mineure.

Les « penseurs » deHamangia.
Céramique de Coucouteni.
Principales colonies grecques de la mer Noire, « grenier à blé » et « réserve de bois » de laGrèce antique :Tomis,Histrie,Olbia pontique,Panticapée,Nymphée,Cimmériaque,Théodosie,Chersonèse,Phanagorie,Hermonasse,Gorgippie etTanaïs.
Royaume du Pont (initial en violet, puis rose à son extension maximale).
Expansion deGênes en Méditerranée orientale et mer Noire.
Enluminure médiévale russe montrantOleg le Sage dirigeant uneopération amphibie sous les murs deConstantinople en 907.
Carte de la mer Noire parJean Chardin (1672).

Civilisations

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Préhistoire

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Le pourtour de la mer Noire est entré dès leVIIe millénaire av. J.-C. dans leNéolithique et dans l'agriculture sédentaire. Côté sud, enAnatolie, des bourgadesnéolithiques ont prospéré àÇatal Höyük,Çayönü,Nevalı Çori ouGöbekli Tepe ; côté nord et ouest se sont succédé descivilisations néolithiques, comme celles deLepenski Vir, deStarčevo,des catacombes, deSredny Stog, deVinča, deKaranovo, deCernavodă, deCoucouténi-Tripolié, deHamangia, deVarna ou d'Usatovo, parsemées de villages, de nécropoles, de sanctuaires rustiques. Il a été suggéré que certaines de ces cultures ont pu avoir été développées par des populationspré-indo-européennes puis, progressivement,proto-indo-européennes, parlant la branche anatolienne deslangues indo-européennes (hittite etlouvite)[32],[33].

Antiquité

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Article détaillé :Antiquité.

Lorsque l'écriture apparaît, avec l'âge du bronze et l'âge du fer, des noms de populations sont mentionnés. Tout autour de la mer Noire,Hérodote place lesCimmériens, dont le nom (Κιμμέριοι) signifie engrec « ceux du bout du monde » (Κιμὴ). Il évoque également lesTaures de Crimée. EnAnatolie et dans leCaucase apparaissent lesGoutéens, les Colques qui ont donné leur nom à laColchide, lesChalybes, peuple de forgerons, les Scythènes implantés autour deTrébizonde, à proximité de la passe de Zigana, les Driles belliqueux plus à l'ouest, constructeurs de forteresses en bois, les Mosynèques (ou Moses) qui vivaient dans des tours en bois dont la plus haute servait de résidence à leurs rois qui y demeuraient cloîtrés, les Tibarènes, peuple de la côte bâtisseur de forteresses et de grands navires[34] ou encore lesMacrons tributaires dugrand roi perse[35]. Ces populations pouvaient être indo-européennes ou caucasiennes. Dans lesBalkans, auxbouches du Danube et dans lasteppe pontique sont mentionnés lesThraces, desGètes et lesScythes, mais avant eux avaient vécu à l'ouest de la mer Noire d'autres Indo-européens, dont certainsprirent la mer pour aller jusqu'enÉgypte, tandis que d'autrespassèrent en Anatolie (lesPhrygiens) et d'autres encore enGrèce : ce sont les ancêtres desMycéniens,Achéens,Ioniens etDoriens.

À partir duVIIe siècle av. J.-C., lacolonisation grecque fait de la mer Noire, alors appeléePont euxin, un « lac grec ». De ces épopées naîtront diverses légendes, dont la plus connue est celle desArgonautes, atteignant laColchide (actuelleGéorgie) pour y chercher laToison d'Or.

Moyen Âge

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La mer Noire est, auMoyen Âge, le théâtre de huitguerres russo-byzantines entre 830 et 1043, qui voient s'affronter lesmahonnes desVarègues et desRusses/Ruthènes contre lesdromons de lamarine byzantine. C'est encore en mer Noire, plus précisément enCrimée, que subsiste jusqu'en1475 (22 ans après lachute de Constantinople et la disparition de l'Empire byzantin) ledernier royaume grec avant laGrèce moderne. À ce moment, pendant environ un siècle et demi, la mer Noire sera un « lac italien » appeléMare maggiore, car larépublique de Gênes s'y taille un empire maritime, rival desVénitiens, et y conquiert ou obtient une bonne vingtaine de ports et de comptoirs fortifiés (Amastris etSinope en Anatolie,Cherson,Cembalos,Halopsis,Yalta,Soudak,Caffa etKertch en Crimée,San Giorgio,Barilla,Caladda,Licovrissi,Licostomo,Montecastro,Policromia, Eraclea aujourd'hui en ruine etConstanța dans les parages desPrincipautés danubiennes[36], Matrida, Taman etTana dans le khanat de laHorde d'or autour de lamer d'Azov[37]). Les routes maritimes italiennes rejoignant ici l'extrémité ouest de laroute de la soie,Italie etChine se disputent l'honneur culinaire d'avoir inventé lespâtes, qui, quel que soit le sens, ont probablement transité par la mer Noire, tout comme les cocons devers à soie volés aux Chinois et qui firent la prospérité des premièresmagnaneries européennes…

Aidé par lesTatars, l'Empire ottoman conquiert ensuite l'ensemble des rives de laMare maggiore et en fait cette fois un « lac turc » appeléKara deniz (« mer Noire »), mais quant aux populations vivant sur la côte même, jusqu'en1923 ce sont principalement desGrecs pontiques qui se maintiennent, soit deux millénaires et demi de présence continue. Leur vocabulaire maritime et halieutique (touchant à lapêche) a imprégné toutes les autres langues riveraines, et leurs traditions (construction navale, architecture, costumes, musique, cuisine) se sont transmises aux peuples successeurs, même si ceux-ci n'en sont pas toujours conscients et même si le voyageur étranger trop pressé, aveuglé par les apparences de la modernité, ne perçoit pas forcément cette continuité[38].

Période moderne

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Article détaillé :Géopolitique de la mer Noire.

AuxXVIIIe et XIXe siècles, l'Empire turc recule face auxRusses, revenus après mille ans d'absence, et face aux autres états chrétiens des Balkans ; toutefois, lestsars échouent dansleur projet de faire de la mer Noire un « lac russe ». Progressivement, les Grecs pontiques deviennent minoritaires au milieu de l'afflux de nouvelles populations sur les rives de la mer Noire. AuXXe siècle, les Pontiques sont chassés de leurs habitats bi-millénaires lors du gouvernement desJeunes-Turcs qui persécutent les minorités de l'Empire ottoman (notamment les Arméniens). Au mieux, ils s'assimilent dans les états ou ils vivent, tandis que la mer Noire est divisée entre les états riverains, politiquement rivaux (durant des décennies, lerideau de fer y passe, séparant lebloc communiste de laTurquie capitaliste).

Littérature

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Peinture

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  • La mer Noire est le sujet de prédilection d'Ivan Aïvazovski : ses plus célèbres toiles peignent des scènes marines qui se déroulent presque toutes en mer Noire ; en particulier, le tableauLa Neuvième Vague montre une scène de naufrage s'y déroulant.

Cinéma

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Notes et références

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  1. Vladimir Sabev, « Journée internationale pour la protection de la mer Noire », surbnr.bg,(consulté le).
  2. « Limites des Océans et des Mers, Publication spécialeno 23,3e édition », Organisation hydrographique internationale,(consulté le).
  3. « L'Encyclopédie de L'Agora : Noire (mer) », suragora.qc.ca,(consulté le).
  4. (en) Pavel A Kaplin et Andrei O Selivanov, « ScienceDirect - Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology : Lateglacial and Holocene sea level changes in semi-enclosed seas of North Eurasia: examples from the contrasting Black and White Seas », Volume 209, numéros 1 à 4, sursciencedirect.com,(consulté le),p. 19-36
  5. (en) MARTIN, Ron, « HOLOCENE SEA-LEVEL AND CLIMATE CHANGE IN THE BLACK SEA: MULTIPLE MARINE INCURSIONS RELATED TO FRESHWATER DISCHARGE EVENTS », surSociété américaine de géologie (GSA),(consulté le).
  6. (en) Evgeny Larchenkov et Sergej Kadurin, « Geological evidence for non-catastrophic sea-level rise in the northwestern… », surServiço Geológico do Brasil, International Geological Congress Oslo 2008,(consulté le).
  7. Hors Série Capital mai/juin 2007,La fabuleuse histoire de l'économie, p. 21
  8. (en) V. M.Sorokin et P. N.Kuprin, « On the character of Black Sea level rise during the Holocene »,Moscow University Geology Bulletin,vol. 62,no 5,‎1er octobre 2007,p. 334-341(ISSN 1934-8436,DOI 10.3103/S0145875207050055)
  9. (en) Pavel AKaplin et Andrei OSelivanov, « Lateglacial and Holocene sea level changes in semi-enclosed seas of North Eurasia: examples from the contrasting Black and White Seas »,Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, high Latitude Eurasian Palaeoenvironments,vol. 209,no 1,‎,p. 19-36(ISSN 0031-0182,DOI 10.1016/j.palaeo.2004.02.016,lire en ligne, consulté le)
  10. (en) Valentina Yanko-Hombach (dir.), Allan S. Gilbert (dir.), Nicolae Panin (dir.), Pavel M. Dolukhanov (dir.)et al.,The Black Sea Flood Question: Changes in Coastline, Climate and Human Settlement, Springer-Verlag New York Inc.,, 971 p.(ISBN 978-1402047749 et1402047746,présentation en ligne)
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  13. Projet européenHermes:« Hotspot Ecosystem Research on the Margins of the European Seas » lancé en janvier 2005, avec45 partenaires de15 pays coordonnés par le Southampton Oceanography Centre avec Ifremer et de l'Institut océanographique de Brêm, et15 millions d’euros sur4 ans).
  14. (ru) Zaika, V. E. & N.G. Sergeeva (2009) The vertical distribution of the deep-water ciliates in the Black Sea Marine Ecological Journal, 8, 1: 30 -34
  15. (ru) Zaika, V.E. & N. G. Sergeeva (2008) The boundary change of benthic settlement of polychaetes Protodrilus sp. and Vigtorniella zaikai in the Black Sea. Marine Ecological Journal 7 (2), 49-53
  16. N. G. Sergeeva, M. B. Gulin ;Meiobenthos from an active methane seepage area in the NW Black Sea, 7 Feb 2007, consulté 2010 08 18
  17. (en)Amphipod Fauna of the Turkish Central Black Sea Region[PDF] (Murat Sezgün)
  18. Sergeeva N.G. & Anikeeva O.V. 2008. Goodayia rostellatum gen.n., sp.n. (PROTOZOA) – a monothalamous foraminiferan from the Black Sea. Vestnik zoologii, 42(5): 467-471.
  19. Caspers, H. La macrofauna benthique du Bosphore et les problèmes d’infiltration des éléments Méditerranéens dans la mer Noire. Rapp. Comm. int: Mer Médit., 19 (2): 107-115. 1968
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  21. Joël Charre, « La forêt de la chaîne pontique orientale »,Revue de géographie alpineno 62, Grenoble, 1974,p. 197.
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  24. Lyubartseva, S. P., Ivanov, V. A., Bagaev, A. V., Demyshev, S. G., Zalesny, V. B,Three-dimensional numerical model of polychlorobiphenyls dynamics in the Black Sea ; avril 2012,(ISSN 1569-3988) ; DOI:10.1515/rnam-2012-0004 (résumé)
  25. Dorothée Schmid,La Turquie en 100 questions, Texto,,p. 232
  26. Yves Termon,L’Empire ottoman : le déclin, la chute, l'effacement, Paris, Kiron, Éd. du Félin - éd. Michel de Maule, coll. « Histoire et sociétés », 2002(ISBN 2866454251).
  27. List of Ukrainian Navy ships would have been destroyed or captured by Russian armed forces.
  28. a etb« Guerre navale. Face à la Russie, la mer Noire reste le “maillon faible” de l’Otan », surCourrier international,(consulté le).
  29. RichardBulan (Mémoire de master 2 en étude médiévale réalisé sous la direction de Benoît Joudiou et Doumergue),Relations économiques et dominations territoriales en Mer Noire, duIXe siècle à l'invasion mongole,Toulouse, Département d'histoire, d'histoire de l'art et d'archéologie de l'université Toulouse-Jean-Jaurès,, pdf(lire en ligne)
  30. Dictionnaire des noms de lieux -Louis Deroy etMarianne Mulon (Le Robert, 1994)(ISBN 285036195X).
  31. Rüdiger Schmitt,Considerations on the Name of the Black Sea, in :Hellas und der griechische Osten (Saarbrücken 1996),p. 219–224.
  32. RenéDesbrosse, « Les trois derniers millénaires du Tardiglaciaire entre Atlantique et Méditerranée »,Gallia préhistoire,vol. 37,‎,p. 321-328(DOI 10.3406/galip.1995.2142,lire en ligne).
  33. Janusz K.Kozlowski,« La recolonisation tardiglaciaire et les changements culturels à la limite Pléistocène-Holocène sur la Grande Plaine », dansPréhistoire de la Grande Plaine du nord de l’Europe, Actes du Colloque Chaire Francqui interuniversitaire au titre étranger, Liège, Université de Liège,(lire en ligne[PDF]),p. 115-127.
  34. Émile Janssens,Trébizonde en Colchide,Travaux de la Faculté de Philosophie et Lettres, t. XL, Bruxelles, Presses universitaires de Bruxelles, 1969,p. 36-38.
  35. Hérodote,Histoire, livre II,Euterpe, CIV.
  36. Octavian Iliescu,Contributions à l'histoire des colonies génoises en Roumanie auxXIIIe – XVe siècles, Revue Roumaine d'Histoire, nr. 28 din 1989,p. 25-52.
  37. G.I. Brătianu,Recherches sur Vicina et Cetatea-Albă, Univ. de Iaşi, 1935, 39 p., et leCodex Parisinus latinus in Ph. Lauer,Catalogue des manuscrits latins,p. 95-6, d'après la Bibliothèque nationale Lat. 1623, IX-X, Paris, 1940.
  38. Michel Bruneau,Les Grecs pontiques, diaspora, identité, territoires etLa mer Noire : conclusion, entre Europe et Asie, éd. du C.N.R.S., 1998
  39. Hardie 2006,p. 92.
  40. Hardie 2006,p. 233.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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