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Mélilot

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Melilotus

Melilotus
Description de cette image, également commentée ci-après
Melilotus albus.
Classification APG III (2009)
RègnePlantae
CladeAngiospermes
CladeDicotylédones vraies
CladeNoyau des Dicotylédones vraies
CladeRosidées
CladeFabidées
OrdreFabales
FamilleFabaceae
Sous-familleFaboideae
TribuTrifolieae

Genre

Melilotus
(L.)Mill.,1754[1]
Melilotus indicus -Muséum d'histoire naturelle de Toulouse.

Lesmélilots sont desplantesherbacées de lafamille desFabaceae et du genreMelilotus, dont certainesespèces sont cultivées commeplantes fourragères oumellifères.

Le nom génériqueMelilotus est formé à partir des motsgrecsμέλι /méli, miel, etλωτός /lôtós, « lotus » ou « lotier », par allusion au caractère mellifère des plantes de cegenre.

Caractéristiques générales

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Distribution

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Ce genre est originaire de l'ancien monde :Europe,Asie,Afrique du Nord.

Classification

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Le genreMelilotus est placé dans la sous-famille desFaboideae et la tribu desTrifolieae.

Le genreMelilotus pourrait cependant être inclus dans le genreTrigonella (Flora gallica)[2].

Liste d'espèces

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SelonThe Plant List(14 août 2018)[3] :

Utilisation

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Autrefois cultivés comme fourrage, les mélilots ont pour intérêt leur rusticité (mais ils peuvent devenir envahissants), en particulier leur résistance au froid supérieure à celle de laluzerne sauf en cequi concerne lemélilot des Indes (Melilotus indicus (en)) qui est semi-tropical. Ils sont aujourd'hui souvent remplacés par la luzerne ou letrèfle d'Alexandrie suivant les climats[4].

Mélilot officinal, planche botanique, 1891.

Lorsqu'ils sont cultivés comme fourrage, les mélilots risquent de provoquer chez les bovins la maladie du « mélilot gâté » lorsque le foin mal séché fermente. Au pâturage le bétail s'habitue progressivement à sa consommation[4]. Lacoumarine se transforme endicoumarol ou hydroxycoumarine, uneantivitamine K, anticoagulant utilisé à faible dose en médecine mais qui peut causer de graves hémorragies à forte dose, cette molécule étant utilisée comme appâtrodenticide de typemort aux rats[5].

Très visités desabeilles, ils peuvent constituer un bonengrais vert.

Propriétés médicinales

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Usage interne : lacoumarine, hypnotique, expliquerait certaines propriétésantispasmodiques etsédatives (anti-insomnie) attribuées au mélilot, et aussi diurétique et légèrement antiseptique. La coumarine à haute dose peut s'avérer dangereuse pour la santé. La dose journalière tolérable doit être inférieure à 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg. Une consommation trop régulière de mélilot peut induire desmaux de tête voire une altération des perceptions (vertige, somnolence, etc.) ou des hépatites. Son utilisation est ainsi réglementée, voire interdite dans certains pays, en raison de sa teneur en coumarine. Cette plante doit donc être utilisée à petites doses (par exemple, la quantité utilisée pour une infusion n'est qu'environ 3 g/L). Comme dans l'aspérule odorante, si la plante moisit et fermente, il se forme dudicoumarol ou hydroxycoumarine, une antivitamine K, anticoagulant utilisé à faible dose en médecine mais qui peut causer de graves hémorragies à forte dose, cette molécule étant utilisée comme appâtrodenticide de typemort aux rats[6].

Tous les mélilots ont des propriétés semblables et parmi eux, le mélilot officinal est uneplante médicinale dont les sommités fleuries sont employées pour leurs propriétés anti-inflammatoires et protectrices du système vasculaire et anti-spasmodique. Ce serait un préventif desthromboses etembolies. Il est employé en médecine populaire pour ses propriétés résolutives, émollientes et calmantes (sédatives).

Enphytothérapie il est utilisé sous forme de teinture mère de mélilot pour soigner lesjambes lourdes et les bouffées de chaleur et pour lutter contre les effets indésirables de laménopause, par son action fluidifiante sur le sang.

Utilisation en cuisine

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Le mélilot peut s'utiliser frais, mais sa saveur est alors très discrète.

On l'utilise plutôt en faisant sécher soigneusement et rapidement les fleurs pour le conserver et surtout pour éviter la toxicité dudicoumarol. C'est sous cette forme séchée que les fleurs de mélilot (souvent conservées séchées réduites en poudre plus ou moins fine) expriment leurs arômes de vanille, de foin, d'amande amère, dus à lacoumarine. On le compare également à la fève tonka, également riche en coumarine. On peut alors le faire infuser dans de l'eau, du lait, de la crème, du beurre, duchocolat ou bien émietté pour parfumer des desserts: compotes de fruits (pomme, poire,…), crèmefrangipane, pâtes àcrêpes,pancakes, gâteaux, cookies, beignets.

Le mélilot est aussi utilisé pour accommoder les produits de la mer que sont les noix de St Jacques, langoustines ou crevettes. On l’utilise également dans les soupes et potages decourges et depatates douces. Il peut remplacer la noix de muscade ou le macis dans les béchamels, gratins… ou encore pour aromatiser desgelées.

Les graines sont utilisées comme aromates, notamment dans des pains.

Voir aussi

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Liens internes

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Mélilot officinal

Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 14 août 2018.
  2. Société botanique deFrance., Foucault, Bruno de, (1951-...)., Guiol,François. et Charpin, André (1937-...).,Flora Gallica : flore de France, Mèze, biotope, 2014, cop. 2014, 1195 p.(ISBN 978-2-36662-012-2 et2366620128,OCLC 892601040,lire en ligne),p. 757
  3. The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 14 août 2018.
  4. a etbSuttie, J.M.,Conservation du foin et de la paille : pour les petits paysans et les pasteurs, Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture,(ISBN 92-5-204458-2 et9789252044581,OCLC 61666682,lire en ligne)
  5. François Couplan, Eva Styner,Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,Delachaux et Niestlé,,p. 106.
  6. François Couplan, Eva Styner,Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, Delachaux et Niestlé,,p. 106
  7. BNF 37667638
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