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Mediolanum Santonum

45° 44′ 47″ nord, 0° 38′ 00″ ouest
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Mediolanum Santonum
Image illustrative de l’article Mediolanum Santonum
L'arc de Germanicus.
Localisation
PaysDrapeau de l'Empire romainEmpire romain
Province romaineHaut-Empire :Gaule aquitaine
Bas-Empire :Aquitaine seconde
RégionNouvelle Aquitaine
DépartementCharente-Maritime
CommuneSaintes
TypeChef-lieu deCivitas
Capitale de laGaule aquitaine
Coordonnées45° 44′ 47″ nord, 0° 38′ 00″ ouest
Histoire
ÉpoqueAntiquité (Empire romain)
Géolocalisation sur la carte :Rome antique
(Voir situation sur carte : Rome antique)
Mediolanum Santonum
Mediolanum Santonum
Mediolanum Santonum
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Mediolanum Santonum est le nom de la ville fondée par les Romains qui devint par la suiteSaintes.

Histoire

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Avant l'arrivée des Romains

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AuIer siècle av. J.-C., la région de Saintes était habitée par lesSantons, un peuple gaulois qui a donné son nom à la Saintonge et à la ville de Saintes.

Mediolanum Santonum, capitale de la Gaule aquitaine

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Ce sont lesRomains qui fondèrent la ville sous le nom deMediolanum Santonum (Ville au milieu de la plaine des Santons) dès le règne d'Auguste. Située à une des extrémités de laVia Agrippa, qui la reliait àLugdunum (Lyon), la ville joua très tôt un rôle important puisqu'elle devint à la fin duIer siècle av. J.-C. la capitale de lacivitas santonum (la cité des Santons, subdivision administrative romaine) et de la province deGaule aquitaine, la plus grandeprovince romaine de Gaule.

SousTibère, des travaux d'urbanisme adoptèrent unplan hippodaméen à la voirie de la ville[1]. Lors de son âge d'or, entre la fin duIer siècle av. J.-C. et le début duIIe siècle, on estime que la ville comptait plus de 15 000 habitants et qu'elle s'étendait sur une centaine d'hectares[2].

Déclin de la cité auxIIe et IIIe siècles

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Outre laVia Agrippa versLyon, la ville gallo-romaine était reliée par desvoies romaines àBordeaux, àPoitiers et àPérigueux (via lechemin Boisné). Elle possédait également un port, lePortus Santonum, décrit parPtolémée, aujourd'hui disparu ; ce port pourrait avoir été situé sur lesite gallo-romain de Barzan, dont le nom pourrait avoir étéNovioregum, ville également disparue et décrite dans l'Itinéraire d'Antonin.

La ville déclina cependant : elle perdit son rang de capitale de laGaule aquitaine au profit, soit peut-être dePoitiers auIIe siècle, soit deBordeaux auIIIe siècle.

AuIIIe siècle, la ville s'entoura d'un rempart et fut confiné dans une boucle de laCharente. Pour construire cette muraille, les habitants utilisèrent des matériaux provenant de l'ancienforum romain et des autres bâtiments antiques, dont l'amphithéâtre[3].

Les invasions barbares successives provoquèrent un recul drastique de la ville : la superficie enclose par l’enceinte du Bas-Empire n’était que de 18 ha[4].

Le déclin fut toutefois relatif, notamment au niveau de la vie intellectuelle : le poète bordelaisAusone possédait une villa près de la cité, où professait son ami l'orateur Axius Paulus[5].

Christianisation de la ville auIIIe siècle

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Selon la tradition, la première communauté chrétienne de la ville aurait été fondée parEutrope qui aurait été martyrisé sous l'empereurDèce, au milieu duIIIe siècle. Cependant, il semble plus vraisemblable que la christianisation de la cité aurait eu lieu auxIIIe etIVe siècles[6].

  • L'Inconnu de Saintes.
    L'Inconnu de Saintes.
  • L'amphithéâtre.
    L'amphithéâtre.
  • Les thermes de Saint-Saloine.
    Les thermes de Saint-Saloine.

Vestiges

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La ville de Saintes a conservé plusieurs importants vestiges de la période antique :

L'arc de Germanicus

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Article détaillé :Arc de Germanicus.

Cet arc votif était dédié à l'empereurTibère, àDrusus et àGermanicus,

L'amphithéâtre

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Article détaillé :Amphithéâtre de Saintes.

L'amphithéâtre a été construit sous le règne deClaude.

Les thermes

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Article détaillé :Thermes de Saint-Saloine de Saintes.

Desthermes romains ne subsistent que des pans de mur, des niches de soutènement et des vestiges ducaldarium.

L'aqueduc

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Article détaillé :Aqueduc de Saintes.

L'aqueduc de Saintes alimenta la ville en eau potable duIer au IVe siècle. Il se composait de deux tronçons : les aqueducs du Douhet et de Fontcouverte qui étaient alimentés par les fontaines deVénérand.

Les collections gallo-romaines du musée archéologique

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Article détaillé :Musée archéologique de Saintes.

Cemusée conserve une collection de sculptures romaines :

  • plusieurs déesses-mères,
  • un relief qui pourrait représenter la Charente divinisée,
  • des restes d'une statue acéphale enmarbre de Carrare,L'Inconnu de Saintes,
  • des fragments de colonnes, de chapiteaux, de mosaïques, de stèles funéraires, etc.

Sont conservées également des amphores vinaires et des vases de conception ou d'inspiration campanienne qui ont été retrouvés in situ[7].

Autres vestiges

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On a recensé un grand nombre d'ateliers de potiers, ainsi que des ateliers de verriers[9].

Notes et références

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Notes

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Références

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  1. G. Bernard,Histoire du Poitou…, p. 100.
  2. G. Bernard,Histoire du Poitou…, p. 96.
  3. Alain Michaud (directeur),Histoire de Saintes, p. 39.
  4. Gérard Coulon,Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006. CollectionHespérides,(ISBN 2-87772-331-3), p. 21.
  5. Alain Michaud (directeur),Histoire de Saintes, p. 46.
  6. G. Bernard,Histoire du Poitou…, p. 106.
  7. Alain Michaud (directeur),Histoire de Saintes, p. 13.
  8. G. Bernard,Histoire du Poitou et des pays charentais, p. 101.
  9. G. Bernard,Histoire du Poitou…, p. 107.

Bibliographie

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  • Gilles Bernard, François Buisson, Jean CombesHistoire du Poitou et des pays charentais, de Borée Éditions, 2001(ISBN 9 782 844 940 841).
  • Alain Michaud (sous la direction de),Histoire de Saintes, Toulouse, Privat, 1989(ISBN 2 708 982 524).
  • Georges Musset,Le capitole de Saintes, Saintes, Hus Imprimeur, 1882 (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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