Selon le professeur universitaire Metin Omer de l’université Ovidius de Constanta, pendant la période ottomane, et jusqu’au 19e siècle, la ville était un centre économique important. On y organisait deux fois par an une foire appelée Panaghir. La ville était réputée surtout pour le commerce avec les céréales et les animaux.
Après laguerre russo-turque de 1877-1878, le nord de laDobroudja devient territoire roumain, incluant Medgidia dont les habitants deviennent citoyens roumains. Même si avec le temps, lesRoumains chrétiens deviennent majoritaires, la ville reste, avecBabadag, l'un ces centres culturels majeurs de l'islam en Roumanie.
Dans les années 1970, sous larépublique socialiste de Roumanie, le centre-ville d'aspect traditionnel ottoman, jugé « archaïque et dépassé » par le régime deNicolae Ceaușescu, est démoli et remplacé par des barres d'immeubles de style anonyme et fonctionnel.
Lors durecensement de 2011, 71,47 % de la population se déclarentroumains, 1,51 % commeroms, 8,39 % commeturcs et 8,7 % commetatars (10,31 % ne déclarent pas d'appartenance ethnique et 0,22 % déclarent appartenir à une autre ethnie)[3].
Le musée d'artLucian Grigorescu: Ouvert en 1964 avec des expositions de peintures, sculptures et dessins roumains contemporains signés par des artistes commeLucian Grigorescu,Marius Bunescu,Ion Jalea etc. En 1991, le musée prend le nom deLucian Grigorescu, un artiste peintre local.
La mosquéeAbdul Medjid: érigée en 1860 par les Ottomans, nommé en hommage au sultanAbdülmecidIer qui régna de 1839 à 1861.
Le monument des héros serbes : en 1926, la ville de Medgidia commémore l'héroïsme des divisionsserbes qui ont combattu en Dobroudjapendant la première Guerre mondiale, et un monument en leur honneur est inauguré.
La ville a son club defootball, leCSM Medgidia qui joue dans le stade municipal inauguré en 1983, d'une capacité de 32 700 places. Le stade a été nomméIftimie Ilisei en 2008, en hommage au maire qui l'a fait construire.