Mazamet est une commune urbaine qui compte 10 123 habitants en 2022. Elle est la ville principale de l'aire d'attraction de Mazamet qui compte près de 13 000 habitants, et de l'aire urbaine de Mazamet qui compte quasiment 25 000 habitants. Elle est membre de laCommunauté d'Agglomération Castres-Mazamet qui compte 80 000 habitants environ (sachant qu'en réalité le bassin de vie de Castres-Mazamet compte un peu plus de 100 000 habitants).
Les habitants de Mazametsont appelés les Mazamétains ou Mazamétaines.
Du fait de sa situation géographique particulière, Mazamet bénéficie d’influences méditerranéennes avec un climat ensoleillé (plus de 2300 heures d'ensoleillement par an[4]), grâce notamment au vent d’autan qui dégage le ciel en hiver.
Deux rivières traversent la ville : leThoré et l'Arnette.
l'autoroute Castres-Mazamet / Toulouse ; début des travaux en 2022 pour une ouverture fin 2025[5] ; laRN 126 sera doublée d'une autoroute dont certains tronçons sont déjà en service.
Le réseauLibellus permet les déplacements dans toute l'agglomération, gratuitement. On retrouve Libellus à Mazamet,Castres etAussillon. Mazamet est desservie par plusieurs lignes du réseau : la ligne8 qui assure la desserte de l'ensemble de Mazamet ; la ligne9 qui relie la gare de Mazamet à Aussillon ; la ligne10 qui relie Mazamet à Castres[7].Mazamet est également desservie par plusieurs lignes régulières du réseau régionalliO : la ligne753 la relie àCastres et àBéziers (prolongée jusqu'àValras-Plage en période estivale) ; la ligne762 la relie à Castres et àSaint-Pons-de-Thomières ; la ligne768 la relie àSémalens[8]. Ces lignes transitent par la gare routière, située à proximité de la gare SNCF.
L'aéroport de Castres-Mazamet est le plus proche de la commune. Il est desservi par plusieurs liaisons quotidiennes versParis et des liaisons vers laCorse l'été.
Au, Mazamet est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle appartient à l'unité urbaine de Mazamet[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle estville-centre[Note 3],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mazamet, dont elle est la commune-centre[Note 4],[20]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,4 %), prairies (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %),eaux continentales[Note 5] (0,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Castres-Mazamet, regroupant10 communes concernées par un risque de débordement de l'Agout et duThoré, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[26]. Les événements passés les plus significatifs sont les crues du 3 au où l'Agout atteint un débit de 3 000 m3/s au niveau du pont du chemin de fer de la Crémade (aval de Castres), avec des pertes humaines et dégâts matériels importants, et la crue des 12 et où le Thoré a atteint un débit de 900 m3/s à Labruguière, avec 4 victimes. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1991, 1995, 1996, 1999, 2011 et 2018[28],[24].
Mazamet est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[29].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mazamet.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[30]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 6,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 009 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 932 sont en aléa moyen ou fort, soit 23 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[31],[32].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[36].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mazamet est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].
La ville de Mazamet est à l'origine peuplée d'habitants qui furent délogés d'Hautpoul. Lors de lacroisade des albigeois,Simon de Montfort attaqua la forteresse et la détruisit après en avoir égorgé les habitants. Ceux qui en réchappèrent s'enfuirent, et, au retour de la paix en France, ils fondèrent le village de Mas aimat (pays aimé) sur les rives de l'Arnette, qui deviendra par la suite Mazamet[38].
C'est en partie à ce travail des « délaineurs » que Mazamet doit sa notoriété internationale entre 1850 et 1980.
Au milieu duXIXe siècle, la petite ville de Mazamet créa une activité originale, ledélainage, qui lui permit d'établir des liens commerciaux avec l'Argentine, l'Australie, l'Afrique du Sud, laNouvelle-Zélande et l'Uruguay. Les arrivages se font principalement par leport de Marseille, ainsi que lesports de Sète etde Bordeaux[39]. La production s'accroît sensiblement : elle est multipliée par quatre entre 1890 et 1930. Ainsi, en 1929, les usines de la ville importent plus de 50 000 tonnes de peaux et 3 000 tonnes de laines brutes, et exportent 26 500 tonnes de cuir et 2 000 tonnes de laines traitées, pour unchiffre d'affaires de près d'un milliard de francs[39].
Par ailleurs, mais à un degré moindre, l'industrie de lamégisserie, qui dépend en partie du délainage, trouva une bonne place dans la cité lainière. En 1930, il existe une quarantaine de mégisseries à Mazamet etLabastide-Rouairoux[40].
Le 17 mai1973, pour provoquer une forte sensibilisation dans l'opinion sur la mortalité routière, laPrévention routière propose à la population de Mazamet (qui compte à l'époque environ 16 000 habitants, soit autant que le nombre de tués sur les routes en France l'année précédente) de se coucher symboliquement sur le sol, à 14 h 30, pendant dix minutes. La population de la ville se prête à cette opération. La circulation s’arrête, à 14 h 29, au signal convenu : un long coup de sirène ainsi que les cloches de la ville. L'opération « Mazamet, ville morte » est photographiée, notamment par le journaliste de l'ORTFMichel Tauriac, à l'origine de l'idée, et filmée. La ville est ainsi filmée du sol et des airs avec ses habitants allongés à même l'asphalte des rues et des trottoirs (comme s'ils étaient morts) et le documentaire qui en est tiré est diffusé sur laPremière chaîne de l'ORTF peu après, sous le titre « Une ville rayée de la carte ». C'est une des premières campagnes de sensibilisation de la Prévention routière et elle a un retentissement national[41],[42],[43],[44],[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 8].
En 2022, la commune comptait 10 123 habitants[Note 9], en évolution de +1,54 % par rapport à 2016 (Tarn : +2,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
On note une chute de la démographie importante depuis la fin des années 1960. En effet, avec le boum de la construction desannées 1970, nombre de Mazamétains se sont installés dans les environs immédiats de la ville et de ce fait, ont changé de commune. Par exemple,Aussillon, la voisine de Mazamet, compte aujourd'hui un peu moins de 6 500 habitants, mais elle en comptait 8 200 en 1982. En fait les principaux bénéficiaires de cet exode urbain sont les communes d'Aiguefonde,Pont-de-Larn,Bout-du-Pont-de-Larn etPayrin-Augmontel qui entourent la ville de Mazamet.
Grâce au développement de son offre de logement (construction de nouveaux lotissements) et à la mise en place d’aides à la rénovation, la ville de Mazamet a retrouvé son attractivité et a vu sa population augmenter au dernier recensement.
Exposition de photographies sur le sentier de la passerelle.
Festival Optimômes, festival dethéâtre de rue pour enfants, en lien avec laFête du jeu près de la « Maison du Bois et du Jouet » au moulin de l'Oule à Mazamet, sur le thème du conte.
Les Fêtes médiévales, animées par « les Compagnons de la Rocque d'Hautpoul[55] », au mois de juillet. Des animations proposent un voyage dans le temps et l'histoire (grand banquet dans le château, kermesse médiévale, spectacle son et lumière).
De 1988 à 2008, le festivalFanfares sans frontières réunissait pendant une semaine une sélection européenne de fanfares, avec notamment la présence du groupe guadeloupéenWaka de Basse-Terre en 2003[56], la fanfare de lasixième flotte des États-Unis basée àNaples en 2004, ou encore une fanfare à vélo lors du passage duTour de France 2007
Marchés des producteurs de pays : tous les lundis les mois de juillet et août, devant l'office de tourisme de Mazamet.
La commune de Mazamet accueille, ou a accueilli, plusieurs manifestations sportives, notamment en :
Cyclisme
Mazamet est régulièrement ville étape de laRoute du Sud.
En 2007, la commune accueillit leTour de France 2007 lors de la14e étape. En 2018, la commune est traversée par le Tour de France 2018 lors de la15e étape.
Le Club Nautique Mazamet-Aussillon (CNMA), issu de la fusion du club Nautique de Mazamet et du Club d’Aussillon en 2008, a connu depuis sa création des résultats en forte progression. Deux nageurs se sont ainsi qualifiés pour les championnats de France de natation en 2009 et 2010 et une nageuse a intégré le groupe junior Europe.
Principales installations sportives
La ville dispose d'un stade municipal, où des terrains de sports pour la pratique du football, du rugby et du tennis sont disponibles, ainsi qu'une piste d'athlétisme.L'aire de loisirs deBonnecombe permet également la pratique de sports, avec deux aires couvertes, six terrains de sports, un boulodrome et un parcours sportif, notamment. Unskatepark et des gymnases équipent aussi la commune[59].
Mécanique de précision (groupe Valeo), accessoires de couverture (groupeTerreal), le laboratoire Pierre Fabre, SOFIC dental division (fabrication de dispositif d’injection dentaires), société Menguy's (graines et olives d'apéritif), Cabrol Construction Métallique, la Société de Filature et de Tissage Jules Tournier Et Fils, Frayssinet (fabrication fertilisants organiques), Fantastic Art (atelier destiné à la création artisanale de costumes, accessoires et décors pour l’événementiel) constituent les activités de la commune.
De plus, la ville dispose d'un Institut de commerce international et d'un lycée hôtelier.
La citémédiévale d'Hautpoul : ruines duchâteau d'Hautpoul et village médiéval d'Hautpoul avec ses ruelles piétonnes et pittoresques, vestiges d'enceinte et de deux châteaux ; pierre funéraire gravée.
Kiosque à musique et monuments aux morts dans le jardin des promenades.
Maison des Mémoires de Mazamet, ancienne Maison Fuzier abritant l'Office de Tourisme, des salons réaménagés dans le style duXIXe siècle, le Musée « Mémoire du catharisme occitan », des expositions sur l'histoire locale et les archives municipales.
Église Notre-Dame avec son clocher et un petit square.
Le musée « Musée du Catharisme[60] », situé dans le même bâtiment que l'office du tourisme : 300 m² d'exposition consacrés à la découverte des réalités humaines de la foi cathare et de son histoire.
La Maison du Bois et du Jouet, sur la route vers Hautpoul. Ce musée est complété d'un arboretum et d'un parcours naturel sur le thème des contes.
Lapasserelle de Mazamet est une passerelle piétonne de 140 mètres, construite en 2018. Elle franchit la vallée de l'Arnette à 70 mètres de hauteur et permet de relier l'ancienne église de Saint-Sauveur au village d’Hautpoul[61].
Pierre Rouché dit Jacob (1751-1807), général des armées de la République, y est né ;
Clément Caraguel (1816-1882) : journaliste et littérateur né à Mazamet ;
Edouard Barbey (1831-1905): homme politique, trois fois ministre de la Marine, vice-président du Sénat, maire de Mazamet, parlementaire et président du Conseil Général du Tarn ;
Henri Pistre (1900-1981) : prêtre surnommé le « Pape du rugby » et né à Mazamet[62] ;
Pierre Sancan (1916-2008), compositeur, pianiste et professeur de piano né à Mazamet ;
Pierre Barraillé (1923-2005) : maire de Mazamet de 1953 à 1977 et conseiller général du Tarn de 1954 à 1967. On lui doit notamment le Palais des Congrès en 1969 (le plus grand de Midi-Pyrénées à cette époque, rebaptisé Palais des Congrès Pierre-Barraillé le lors d'une cérémonie commémorative[63]) et le Stade Nautique, pourvu d'un bassin olympique, en 1970. Il était aussi à la tête d'une manufacture de tissus puis d'une entreprise de produits pétroliers[63] ;
Sonblasonnement est :D'azur au coq d'or crêté, becqué et barbé de gueules, surmonté de trois abeilles aussi d'or rangées en chef. La devise de la ville est :Crescam et lucebo. En français : « Je croîtrai et je brillerai ».
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mazamet comprend deux villes-centres (Aussillon et Mazamet) et quatre communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[35].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
Les travaux de Rémy Cazals, chercheur à l'université de Toulouse-Le Mirail, natif de Mazamet, apportent d'importantes connaissances du passé mazamétain.
Rémy Cazals (dir.),Histoire de Castres, Mazamet, la Montagne, Toulouse, Privat.
Rémy Cazals,Les Révolutions industrielles à Mazamet (1750-1900), Paris, La Découverte-Maspero, et Toulouse, Privat, 1983 (285 p.). Issu d'une thèse, c'est la grande synthèse de l'histoire industrielle et sociale de Mazamet. Malheureusement épuisé et plus réédité, on le trouve dans la plupart des bibliothèques universitaires et dans beaucoup de bibliothèques publiques dans toute la France.
Rémy Cazals,Témoignages sur la vie ouvrière à Mazamet avant 1914, Carcassonne, FAOL, 1979 (50 p). Ce petit ouvrage de diffusion un peu confidentielle est la retranscription d'une série de témoignages ouvriers enregistrés par l'historien dans les années 1970.
Édouard Cormouls-Houles,Mazamet en 1930, Toulouse, Privat, 1933 (3 tomes). Un livre écrit par un industriel mazamétain pour célébrer la prospérité de sa ville, avec de nombreuses photos inédites. Mais c'est une vision apologétique et une source pour comprendre les mentalités des patrons de Mazamet.
Benjamin Assié,Dictionnaire historique et technique du délainage à Mazamet, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse-Le Mirail, 2002. Consultable à la Bibliothèque de l'UFR d'histoire de l'Université de Toulouse-Le Mirail et à la médiathèque de Mazamet, cet ouvrage est une synthèse des différentes études sur l'histoire industrielle et sociale de Mazamet et un recensement des aspects culturels de l'histoire particulière de Mazamet.
Roger Cussol, Marie-Rose Gelly,Couleurs du Tarn, 1987, collection « Terres du Sud »(ISSN0298-0231) -(ISBN2-86266-053-1), p. 2 et p. 20.
Pierre-Edouard Bonneville,Face à l’oppression et l’intolérance à la suite du règne de Louis XIV : le cas original de la résistance des huguenots dans la région de Mazamet (1685-1740), Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse II Le Mirail, 2010. Cet ouvrage est disponible à la Bibliothèque de l'UFR d'histoire de l'Université de Toulouse-II-Le Mirail/Jean Jaurès et est également consultable aux archives municipales de la Maison des Mémoires de Mazamet.
Pierre-Edouard Bonneville,Relations entre protestants et catholiques dans le bassin Mazamétain (1740-1790), Mémoire de master, Université de Toulouse II Le Mirail, 2011. Ce mémoire de recherche est disponible aux archives municipales de la Maison des Mémoires de Mazamet. Il est également consultable à la Bibliothèque de l'UFR d'histoire de l'Université de Toulouse-II-Le Mrail/Jean Jaurès, ainsi qu'à la Bibliothèque de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français à Paris (7e).
Mazamet, photographies de Michel bourguignon – 1961 - Textes de a. Ribes
Mazamet, deux églises, leur histoire - - de Georges Assémat
L'Académie de Mazamet - Par André Ribes - Illustrations de Jean Galinier dit « l’Oncle Jules »
Daniel Faucher, « L'activité commerciale et industrielle de Mazamet »,Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome 1, fascicule 3, 1930.pp. 357-358