Pour les articles homonymes, voirForestier (homonymie) etGaël Leforestier.
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| Activités | Auteur-compositeur-interprète, artiste d'enregistrement |
| Période d'activité | |
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| Membre de | Sol En Si(d) |
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| Instrument | |
| Label | |
| Genres artistiques | Musique de variétés(en),chanson française,musique du monde |
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| Distinctions | |
| Discographie | Discographie de Maxime Le Forestier(d) |
Maxime Le Forestier, de son vrai nomBruno Le Forestier, né le àParis 17e, est unauteur-compositeur-interprètefrançais.
Il devient populaire en 1972, avec des chansons commeFontenay-aux-Roses,Parachutiste,San Francisco ouMon frère, qui figurent dans son premieralbum studio,Mon frère. Vendu à plus d'un million d’exemplaires, cet album devient dès lors la « bande-son de toute une génération »[1].
Bruno Le Forestier naît àParis 17e le,boulevard Pereire. Il a deux sœurs aînées : Anne, née en 1943, etCatherine, née en 1946.
Son père estbritannique d’origine normande ; sa mère, Geneviève (dite Lili) (1917-2010), qui est française, a vécu un certain temps enAngleterre, où elle a été traductrice pour des chaînes britanniques de télévision ; musicienne, elle a donné à ses enfants le goût de la musique, notamment du violon.
La famille vit àNeuilly-sur-Seine, mais les parents divorcent en 1963.
Bruno Le Forestier fait ses études secondaires aulycée Condorcet, mais ne dépasse pas le stade de la classe de première, renvoyé du lycée en 1965 pour indiscipline.
Au cours des années 1960, il forme le duoCat & Maxim avec sa sœur Catherine, empruntant quelques chansons àGeorges Moustaki, avant même que ce dernier ne les chante lui-même (Le facteur,La ballade de nulle part).Serge Reggiani interprète en 1968 une de ses compositions :Ballade pour un traître. C'est durant cette période qu'il adopte le prénom de Maxime. En 1969, il sort deux 45 tours en solo sous le label Festival.

En 1969, il fait son service militaire dans les troupes aéroportées, au13e Régiment de dragons parachutiste deDieuze. Mais il se fait porter malade avant son premier saut, et son esprit indiscipliné, son caractère rebelle l'empêchent de s'adapter à l'esprit de corps de son régiment. Il en fait tant à rebours qu'il est d'abord interné à l'infirmerie, avant que le régiment se débarrasse de lui en l'envoyant achever son service dans un bureau à Paris. Ce passage dans les troupes aéroportées lui inspirera la chansonantimilitaristeParachutiste.
En 1972, son premier album sort chezPolydor avec les titres :San Francisco,Mon frère,La Rouille, avec plusieurs titres écrits par Jean-Pierre Lemaire, aliasJean-Pierre Kernoa :Éducation sentimentale,La Rouille,Mourir pour une nuit,Fontenay-aux-roses, et un titre coécrit avecCatherine Le Forestier,Comme un arbre dans la ville. Le succès est énorme.
En, il fait la première partie, àBobino de son idoleGeorges Brassens. Révolté par le prix de ses places de concerts qu'il juge trop élevé, il impose des places à 10 F. En 1973, il profite d'une prestation à l'Olympia pour enregistrer un album en public. En 1974, il compose le générique de la série d'animation jeunesseLe Roman de Renart. En 1975, il est coauteur et compositeur, avecColette Magny et la chanteuse Mara, d'Un peuple crève, album en solidarité avec les victimes de la dictature militaire auChili. La même année, sur son albumSaltimbanque, il enregistre la chansonLa Vie d'un homme pour défendrePierre Goldman.
Le, une quarantaine de jeunes gens du Comité de soutien à l'armée, une émanation duParti des forces nouvelles d'inspirationnéofasciste, ayant à leur tête Joël Dupuy de Méry, font irruption dans les studios d'Europe 1 et interrompent le programme consacré à Maxime Le Forestier[2],[3].
En 1976, il écrit et compose la musique et la chanson générique du filmL'Amour en herbe.
En 1979, il inaugure le premier d'une série d'albums de reprises de Brassens, enregistré en public.En 1980, il entame une tournée dans toute la France avecGraeme Allwright, dont sa sœur,Catherine Le Forestier, assure la première partie sous le nom d'« Aziza ». Les bénéfices de cette tournée vont à l'association « Partage » pour les enfants du Tiers-Monde. Le concert au Palais des Sports de Paris donne lieu à la publication d'un double album sur lequel jouentMarcel Azzola et le groupemalgache qui travaillait avec Graeme Allwright à l'époque. Outre leur répertoire respectif, ils interprètent Georges Brassens. Pour la chanteuseAnne Sylvestre, il compose la musique de la chansonLe petit caillou des rêves.
Après quelques années de traversée du désert durant lesquelles il compose pourJulien Clerc, après l'accueil mitigé de ses précédents albums, il obtient un nouveau succès en 1987, avecNé Quelque part, suivi par l'album incluant ce dernier titre ainsi qu'une reprise qu'il popularise :Ambalaba, une chanson du ségatier (joueur, chanteur deséga) mauricienClaudio Veeraragoo. Il sort d'autres albums en 1991 (avec notammentBille de Verre), 1995 (albumPasser ma route) la chanson est programmée tous les jours à la radio avec un énorme succès et sera primée aux victoires de la musique. L'Album inclut une nouvelle version deLa petite fugue,Raymonde,Chienne d'idée) et enfin l'Écho des étoiles en 2000 (avecL'homme au bouquet de fleurs, dont l'idée est venue dePierre Palmade à l'issue d'un coup de téléphone involontaire). Il s'engage pour des causes caritatives (Partage,les Enfoirés,Sol En Si) dès les années 1990. Il écrit et compose les chansons du spectacle musicalSpartacus le gladiateur, mis en scène parÉlie Chouraqui au Palais des Sports de Paris à l'automne 2004.
Maxime Le Forestier sort un nouvel album intituléRestons amants au printemps 2008. Il en écrit l'intégralité des paroles, dont deux mises en musique par Julien Clerc, qui avait fait de son texteDouble Enfance un grand succès deux ans auparavant. La tournée qui en découle est une réussite, avec un périple de presque deux ans sur les routes. Un enregistrement public reprenant l'intégralité du tour de chant sort le sous le titreCasino de printemps. Y figurent ses plus grands succès, la plupart des titres de son dernier album et quelques reprises de succès écrits pour d'autres (Julien Clerc etGérald de Palmas). À cela s'ajoutent des chansons de Georges Brassens et un hommage àSerge Reggiani avecHistoire grise, une chanson qui lui était destinée à l'aube de sa mort.
En 2011, il rencontreCéline Dion et lui écrit les paroles de la chansonMoi quand je pleure, qui sortira en 2012 sur l'albumSans Attendre, écoulé à 1,5 million d'exemplaires[4].
Le, Maxime Le Forestier obtient uneVictoire de la musique d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
En 2022, il quitte le labelPolydor, après 50 ans de contrat, et rejointTôt ou tard.


Maxime Le Forestier se passionne pour l'équitation depuis l'âge de seize ans. Il apprend la basse école dans un club de la région parisienne tenu par un disciple deNuno Oliveira, qui l'envoie ensuite se perfectionner chez le maître au Portugal. Il s'y rend pendant deux mois et demi en 1972. Oliveira ne lui fait payer qu'une leçon sur quatre « parce qu'il est musicien et possède déjà le sens du rythme, l'un des secrets de l'équitation ». Le chanteur considère Oliveira comme le meilleurécuyer du siècle, et comme l'un des personnages qui l'ont changé et fait évoluer dans sa vie : de son propre avis, les leçons d'équitation avec Oliveira lui ont été « infiniment plus utiles pour la scène que les cours dethéâtre et de mime ». Nuno Oliveira a notamment repris en main son cheval Faris, pour lui enseigner legalop à faux. Maxime Le Forestier a vécu ses leçons comme une quête ducentaure, pour ne plus réfléchir et rendre les gestes instinctifs. Il cite notamment, durant l'enseignement de Nuno Oliveira, la phrase « Par la pensée, passez au trot »[5].

En 1981, il est co-solidaire de la publicationAvis de recherche consacrée au soutien des appelés insoumis au service militaire[6].
Proche duParti Socialiste, il signe, avecJuliette Gréco,Pierre Arditi etMichel Piccoli une lettre ouverte[7], le, à l'attention deMartine Aubry, première secrétaire du Parti Socialiste, appelant les députés socialistes à adopter laloi Hadopi. Dans l'émission deMarc-Olivier Fogiel du, surEurope 1, Maxime Le Forestier ira jusqu'à dire que ceux qui ne s'opposent pas au piratage sont des pétainistes. Certains pensent que ses prises de parole publiques ont parfois été maladroites ou qu'il a été mal compris. D'autres le voient comme un exemple d'artiste qui s'accroche à une rente disproportionnée. Maxime Le Forestier sera la cible de nombreuses attaques d'internautes en désaccord avec ses prises de position.
Très discret sur sa vie de famille, il est père de deux garçons : Philippe, né d'une Brésilienne prénommée Bettina, et Arthur Le Forestier, également chanteur, qu'il a eu avec son épouse, Fabienne[8],[9].

Pour rendre hommage à la « maison bleue » deSan Francisco, une équipe se met à sa recherche durant l'été 2011. La maison, située au 3841 de la 18th Street dansle Castro, est alors peinte en vert clair. Les propriétaires acceptent de la repeindre en bleu. Elle avait été vendue en 2007 et est à nouveau en vente en 2020[10].
Dans un documentaire diffusé le sur France 3, Maxime Le Forestier revient sur cette chanson et sur sa vie à San Francisco en 1971.
Le documentaire permet de découvrir Phil Polizatto[11], décrit dans la chanson comme étant le joueur dekena, ainsi que Psylvia (Sylvia Gurk), citée elle aussi dans le refrain.
Maxime Le Forestier arepris l'intégrale de l'œuvre deGeorges Brassens parue en 5 albums et une intégrale :
À l'annonce de la mort deGeorges Brassens, le, Le Forestier était en concert. Il reprit alors une de ses chansons,Dans l'eau de la claire fontaine, en pleurs.
| Années | Titres | Classement des ventes | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| FR [14] | BEL/Wa [14] | BEL/Fl [14] | NL [14] | CH [14] | AUT [14] | SE [14] | NO [14] | ||
| 1971 | Mon frère | 177[15] | — | — | — | — | — | — | — |
| 1972 | San Francisco | — | 13 | — | — | — | — | — | — |
| 1973 | Dialogue | — | 15 | — | — | — | — | — | — |
| 1975 | Saltimbanque | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 1976 | La Chanson du jongleur | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 1977 | En Amérique sur Seine | — | 49 | — | — | — | — | — | — |
| 1978 | Je veux quitter ce monde heureux | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 1979 | Histoire de faussaires | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 1980 | Le Silence | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 1981 | Grand match de blues à Mineville | — | — | — | — | — | — | — | — |
| Raconte-moi | — | — | — | — | — | — | — | — | |
| 1983 | Les Jours meilleurs | — | — | — | — | — | — | — | — |
| La Salle des pas perdus | — | — | — | — | — | — | — | — | |
| 1986 | La Septième femme de Barbe-Bleue | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 1987 | Les nuits douces | — | — | — | — | — | — | — | — |
| Né quelque part | 26 | — | — | — | — | — | — | — | |
| 1988 | Ambalaba | 32 | — | — | — | — | — | — | — |
| La Visite | — | — | — | — | — | — | — | — | |
| 1989 | San Francisco (Live) | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 1991 | Signes | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 1992 | Sagesse du fou | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 1995 | Passer ma route | 25 | — | — | — | — | — | — | — |
| Chienne d'idée | — | — | — | — | — | — | — | — | |
| 1996 | Raymonde | — | — | — | — | — | — | — | — |
| Entre la Rue Didot et la Rue de Vanves | — | — | — | — | — | — | — | — | |
| Les Jours meilleurs (live) | — | — | — | — | — | — | — | — | |
| 1997 | La Maîtresse d'école | — | — | — | — | — | — | — | — |
| 2000 | L'Homme au bouquet de fleurs | — | — | — | — | — | — | — | — |
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