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| Maxime Bossis | ||
Maxime Bossis en 1984 | ||
| Biographie | ||
|---|---|---|
| Nom | Maxime Jean Marcel Bossis[1] | |
| Nationalité | ||
| Naissance | (70 ans) Saint-André-Treize-Voies (Vendée) | |
| Taille | 1,86 m (6′ 1″) | |
| Période pro. | 1973 –1991 | |
| Poste | Défenseur central | |
| Parcours junior | ||
| Années | Club | |
| 1969-1970 | ||
| 1970-1972 | ||
| 1972-1973 | ||
| Parcours senior1 | ||
| Années | Club | |
| 1973-1985 | 460 (23) | |
| 1985-1989 | 137 | |
| 1990-1991 | ||
| 1973-1991 | Total | 635 (26) |
| Sélections en équipe nationale2 | ||
| Années | Équipe | |
| 1976-1986 | ||
| Parcours entraîneur | ||
| Années | Équipe | Stats |
| 1996 | ||
| 1 Ne sont comptabilisés que les matchs en compétitions officielles, quel que soit le statut (amateur et professionnel). Les matchs amicaux ne sont pas comptabilisés. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 23 juin 2025 | ||
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Maxime Bossis, né le àSaint-André-Treize-Voies enVendée, est unfootballeurinternationalfrançais qui a évolué au poste dedéfenseur du début des années 1970 au début des années 1990.
Surnommé « le grand Max », il a fait l'essentiel de sa carrière avec leFC Nantes avec lequel il a remporté lechampionnat de France à trois reprises ainsi qu'uneCoupe de France.
Enéquipe de France, il compte 76 sélections entre 1985 à 1992, pour un but marqué. Il a été le détenteur du record du nombre de sélections enéquipe de France, avant d'être dépassé par son ancien coéquipierManuel Amoros. Sous le maillot bleu, il a remporté l'Euro 1984 ainsi que laCoupe intercontinentale des nations, terminé troisième de laCoupe du monde de football de 1986 et quatrième de laCoupe du monde de football de 1982.
Vendéen d’origine, Maxime Bossis débarque du modesteFC Yonnais, pensionnaire de Division 4, et arrive en 1972 auFC Nantes, à 17 ans. Il intègre d'abord l'équipe réserve en D3[2]. Il commence comme milieu offensif avant de descendre progressivement en défense lors des sélections régionales de Vendée ou de l'Atlantique[3]. Au contact deGabriel De Michèle, il parfait sa formation d'arrière gauche mais c'est finalement dans l'axe de la défense qu'il s'installe. L'année suivante il intègre l'équipe première qui devient champion de France 1973. Emblème des « Canaris », il est à l'aise des deux pieds et fait partie de cette génération qui produit le beau jeu « à la nantaise ». Couronné de trois titres dechampion de France, demi-finaliste de laCoupe d'Europe des vainqueurs de coupe, et lauréat d'unecoupe de France, il est l'un des meilleurs défenseurs des années 1970-1980.
En1985, Bossis décide de quitter le FC Nantes. Il est intéressé par la proposition deJean-Luc Lagardère, sponsor du FC Nantes avec Europe 1, le nouveau propriétaire duRC Paris. Mais le grand Max hésite, le club parisien se traîne en division 1 et il se voit mal évoluer en division 2 à un an de la coupe du monde auMexique. Il ne cache pas vouloir s'engager avec Tottenham et « garde sous le coude » la proposition du club parisien, financièrement moins alléchante. Finalement, n'ayant pas conclu avec le club londonien, et alors qu'il est annoncé auPSG, il s'engage pour 4 ans, pour 300 000 francs mensuels (soit en fait ce que lui proposait Tottenham), partant en2e division tenter l'aventure duRC Paris deJean-Luc Lagardère qui tente de monter un énorme projet. Le club domine la division 2 et monte en D1 dès 1986 et recrute une multitude de stars du football (Pierre Littbarski,Luis Fernandez,Enzo Francescoli,Pascal Olmeta...) pour arriver à ses fins.
Malheureusement, après plusieurs années, le club n'obtient pas les résultats espérés. Ainsi, devant les piètres résultats de son équipe durant lasaison 1988-1989, le présidentJean-Luc Lagardère émet l'hypothèse d'arrêter l'aventure footballistique à l'issue de la saison, plongeant les joueurs dans l'incertitude concernant leur avenir proche. Il l'annonce officiellement aux joueurs, quand ces derniers lui demandent des comptes. Maxime Bossis, qui n'aura décroché aucun titre majeur avec le club parisien, décide donc — malgré une nouvelle relance duPSG — de prendre sa retraite à la fin de cettesaison 1988-1989[4].
Mais, face aux difficultés sportives que rencontre leFC Nantes qui est en pleine transition générationnelle, il décide de rechausser les crampons lors de lasaison 1990-1991 afin d'apporter son expérience dans la défense nantaise. Le challenge s'avère très compliqué et, avec le poids de l'âge, il passe une saison difficile. À la fin de celle-ci, il mettra un terme définitif à sa carrière de joueur professionnel.
En 2022, le magazineSo Foot le classe dans le top 1000 des meilleurs joueurs du championnat de France, à la28e place[5].

Maxime Bossis honore sa première sélection enéquipe de France à l'âge de 20 ans, le, lors d'un match nul 2-2 contre laTchécoslovaquie qui voit égalementMichel Platini etDidier Six faire leur première apparition sous le maillot bleu[6]. Il s'établit en quelques matches comme le titulaire indiscutable à gauche de la défense des Bleus ; durant ses huit années à la tête de la sélection,Michel Hidalgo fait appel à lui à 60 reprises. Même après son replacement comme libero en club, il jouera arrière gauche en équipe de France. Il dispute ainsi le premier tour de laCoupe du monde 1978, puis celles de1982 et1986 où la France atteint les demi-finales.
Lors de laCoupe du monde 1982, Maxime Bossis inscrit son premier et unique but en équipe de France face auKoweït, au cours d'une victoire 4-1 en phase de groupes auStade José-Zorrilla deValladolid[7]. Il rate son tir au but, ce qui permet à la RFA d'accéder à la finale. Cet échec le marque pendant un certain temps[8].
Deux ans plus tard, il fait partie de l'équipe victorieuse de l'Euro 1984 en France. Le jour du match de qualification France-RDA, le, Maxime Bossis bat le record de sélections précédemment détenu par son ancien coéquipierMarius Trésor, en jouant son66e match. Il porte ce record à 76 sélections qu'il gardera jusqu'en 1992, date à laquelleManuel Amoros le dépasse à son tour.
Lors de laCoupe du monde 1986 auMexique, une équipe de France diminuée s'incline en demi-finale contre la RFA. Maxime Bossis honore sa dernière sélection le, lors du match de classement contre laBelgique remporté 4-2[9]. Il avoue qu'il aurait pu continuer pendant une dizaine de sélections supplémentaires pour préparer la transition siPlatini le lui avait demandé[10].
En sélection, il porte le brassard de capitaine à 6 reprises et reste longtemps le joueur français ayant joué le plus de matches de Coupe du monde (15) avant de se faire dépasser parFabien Barthez en2006 (17).
Maxime Bossis passe ses diplômes d'entraîneur et assure l'intérim sur le banc de l'AS Saint-Étienne, à la suite du renvoi d'Élie Baup en. Cependant, peu enthousiasmé, il laisse rapidement sa place àDominique Bathenay.
Il est président de la Commission centrale de laCoupe de France lors des saisons 1993-1994 et 1994-1995.
Il est directeur sportif de l'AS Saint-Étienne en 1996-1997.
À l'occasion de laCoupe du monde de Football 1998 en France, il coanime surla Cinquième, avec le journalisteStéphane Paoli, le magazinePlanète ronde qui revient sur les coupes du monde précédentes, sur les plans à la fois footballistique et sociétal.Il devient ensuite consultant, notamment pourTPS, où il commente des matches de Premier League et Bundesliga surTPS Foot. Il quitte le groupe TPS à la suite de la fusion avecCanal+. Entre 2008 et 2012, il est consultant surOrange sport ou il commente laSerie A puis laBundesliga. En 2012, à la suite de la fermeture d'Orange sport il rejoint le groupeCanal+ puis, en 2014 devient consultant surBeIN Sports.
| Saison | Club | Championnat | Coupe(s) nationale(s) | Compétition(s) continentale(s) | Total | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Division | M. | B. | M. | B. | Comp. | M. | B. | M. | B. | M. | B. | ||
| 1973-1974 | D1 | 12 | 0 | 4 | 0 | - | - | - | - | - | 16 | 0 | |
| 1974-1975 | D1 | 24 | 0 | 0 | 0 | C3 | 3 | 1 | - | - | 27 | 1 | |
| 1975-1976 | D1 | 34 | 2 | 1 | 0 | - | - | - | 1 | 0 | 36 | 2 | |
| 1976-1977 | D1 | 24 | 1 | 4 | 0 | - | - | - | 5 | 0 | 33 | 1 | |
| 1977-1978 | D1 | 37 | 2 | 7 | 0 | C1 | 4 | 0 | 7 | 0 | 55 | 2 | |
| 1978-1979 | D1 | 35 | 0 | 10 | 0 | C3 | 2 | 0 | 5 | 0 | 52 | 0 | |
| 1979-1980 | D1 | 33 | 3 | 1 | 0 | C2 | 7 | 0 | 5 | 0 | 46 | 3 | |
| 1980-1981 | D1 | 37 | 0 | 5 | 0 | C1 | 4 | 0 | 7 | 0 | 53 | 0 | |
| 1981-1982 | D1 | 36 | 4 | 1 | 0 | C3 | 2 | 0 | 13 | 1 | 52 | 5 | |
| 1982-1983 | D1 | 37 | 5 | 9 | 1 | - | - | - | 6 | 0 | 52 | 6 | |
| 1983-1984 | D1 | 36 | 3 | 9 | 0 | C1 | 2 | 0 | 11 | 0 | 58 | 3 | |
| 1984-1985 | D1 | 34 | 0 | 7 | 1 | - | - | - | 4 | 0 | 45 | 1 | |
| Sous-total | 379 | 20 | 58 | 2 | - | 24 | 1 | 64 | 1 | 525 | 24 | ||
| 1985-1986 | D2 | 31 | 3 | 9 | 0 | - | - | - | 12 | 0 | 52 | 3 | |
| 1986-1987 | D1 | 26 | 0 | 1 | 0 | - | - | - | - | - | 27 | 0 | |
| 1987-1988 | D1 | 25 | 0 | 3 | 0 | - | - | - | - | - | 28 | 0 | |
| 1988-1989 | D1 | 38 | 0 | 2 | 0 | - | - | - | - | - | 40 | 0 | |
| Sous-total | 120 | 3 | 15 | 0 | - | - | - | 12 | 0 | 147 | 3 | ||
| 1990-1991 | D1 | 34 | 0 | 4 | 0 | - | - | - | - | - | 38 | 0 | |
| Total sur la carrière | 533 | 23 | 77 | 2 | - | 24 | 1 | 76 | 1 | 710 | 27 | ||
Au cours des 710 matches de sa carrière, le "grand Max" n'a récolté que 4 cartons jaunes (trois quand il évoluait auFC Nantes et un auMatra Racing)[11]. Bossis considère cette statistique, honorable pour un défenseur, comme la traduction d'un style de jeu propre et mesuré pratiqué à l'époque[12].
| Championnat de France uniquement |
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|---|---|
| Tous championnats confondus |
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| Entre parenthèses, le nombre de trophées remportés par le joueur. | |
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