Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Max Gros-Louis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirGros-Louis.

Max Gros-Louis
Illustration.
Max Gros-Louis en 2011
Fonctions
Grand chef deWendake

(4 ans)
PrédécesseurWellie Picard
SuccesseurKonrad Sioui

(2 ans)
PrédécesseurJocelyne Gros-Louis
SuccesseurJean Picard

(5 ans)
PrédécesseurClaude Sioui
SuccesseurMichel Laveau

(20 ans)
PrédécesseurAlphonse Picard
SuccesseurClaude Sioui
Biographie
Nom de naissanceMagella Gros-Louis
SurnomOné Onti (Le bon pagayeur)
Date de naissance
Lieu de naissanceWendake
Date de décès (à 89 ans)
Lieu de décèsQuébec
modifier 

Max Gros-Louis ouOné Onti, né le àWendake et mort le àQuébec, est unhomme politiquehuron-wendat. Il est chef deWendake par intermittence de 1964 à 2008, durant trente-trois ans en tout, et un grand promoteur de la reconnaissance des premières nations en étant cofondateur et membre de plusieurs assemblées desPremières Nations.

Biographie

[modifier |modifier le code]
Réserve amérindienne deWendake

Max Gros-Louis a fréquenté l'écoleamérindienne du village de la première à la quatrième année et l'Académie deLoretteville jusqu'en neuvième année. Par la suite, il suit des cours d'anglais par correspondance et se spécialise en droit autochtone et ses composantes, telles que laLoi sur les Indiens, laConstitution, le Statut du Québec et les traités. Depuis sa prime jeunesse, Max Gros-Louis est un chasseur, un pêcheur et un trappeur talentueux. Il exerce divers métiers reliés au domaine de l'artisanat amérindien et de la vente au détail. Pendant une dizaine d'années, il est vice-président de l'Association professionnelle des artisans du Québec.

De 1964 à 1984, il est nommé grand chef de la nation huronne-wendate. En 1984, il se retire de la vie politique. Ce repos est de courte durée : en 1987, il revient à la vie politique et en 1994, il est réélu grand chef de la nation jusqu'à 1996. Il est encore revenu en 2004 comme grand chef, et ce jusqu'en 2008 après sa défaite dans les élections contreKonrad Sioui[1].

Max Gros-Louis est surtout connu pour ses engagements comme fondateur et dirigeant d'organismes voués à la culture et aux droitsamérindiens : il est tour à tour membre fondateur, vice-président et secrétaire-trésorier de l'Association des Indiens du Québec de 1965 à 1976 ; secrétaire du Conseil consultatif indien pendant cinq ans ; directeur duConseil international indien (World Assembly of First Nations) pendant trois ans[1]. Il exerce également les fonctions de représentant des Indiens du Québec pour les conférences constitutionnelles canadiennes sur le droit des Autochtones en 1983 et 1987, d'administrateur du Programme de développement économique des Autochtones et de membre duConseil sur le multiculturalisme. Directeur et vice-chef de l'Assemblée des Premières Nations du Canada pendant dix ans, il est aussi représentant des nationsAbénaquis et Huronne-Wendat ainsi que membre de divers comités nationaux de l'Association des Premières Nations.

Au cours de cette fructueuse carrière, Max Gros-Louis reçoit de nombreux prix et mérites et il préside plusieurs événements politiques, culturels et sportifs. En 1986, il est nommé académicien diplomatique de la paix par l'Organisation mondiale de la presse diplomatique pour ses activités et son dévouement. En 1989, il reçoit la médaille d'or duMérite et Dévouement français pour les services exceptionnels rendus à la collectivité humaine. Deux ans plus tard, il est reçu chevalier de l'Ordre national du Mérite deFrance. En 1991, il assiste au conseil national duParti québécois, premier leader autochtone à assister à un tel conseil[2]. En 1992, il est invité d'honneur pour le lancement, àLa Flèche en France, des fêtes du350e anniversaire du départ des fondateurs deMontréal. Max Gros-Louis participe à de nombreuses émissions d'affaires publiques et culturelles qui l'amènent à rencontrer des personnalités telles queCharles de Gaulle etJacques Chirac. Il a prononcé des conférences devant plusieurs groupes universitaires tant au Canada qu'à l'étranger et est reconnu comme sage par de nombreuses nations autochtones du Canada. Max Gros-Louis a contribué durant toute sa vie au développement de la culture et des droitsautochtones et à leur reconnaissance internationale.

En 2006, Max Gros-Louis a refusé de s'associer aux revendications de laConfédération des peuples autochtones pour les Indiens vivant hors desréserves[3]. Fin 2006, la publication de documents historiques notamment parLe Journal de Montréal a conduit les Indiens, menés par Max Gros-Louis, à formuler de nouveau d'anciennes revendications, notamment sur des terres autour deSainte-Foy-Sillery et deLoretteville. Max Gros-Louis affirme privilégier la négociation et déclare ne pas avoir l'intention d'exproprier ceux qui se trouvent sur les terres revendiquées par les Amérindiens[4].

En, le chef a été mis en cause à propos du montant de ses indemnités mais il a répondu que ce serait surtout son successeur qui en profiterait[5]. Le, il a été battu aux élections du Grand Chef parKonrad Sioui[6].

Il meurt le à l'Hôtel-Dieu de Québec[7],[1].

Honneurs et distinctions

[modifier |modifier le code]

Max Gros-Louis est nommé officier de l'Ordre national du Québec le[8]. Il est nommé officier de l'Ordre du Canada en 2016[9].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. ab etc« L'ex-grand chef Max Gros-Louis est décédé »,La Presse canadienneLe Devoir, 14 novembre 2020.
  2. Simon Boivin, « Le PQ applaudit un plaidoyer d'indépendance...autochtone »Accès limité, surLe Soleil,(consulté le)
  3. « Revendications autochtones hors réserves » surRadio-Canada, 31 octobre 2006.
  4. Charles Poulin, « Revendications : les terres passent avant l'argent »,Le Journal de Montréal etLe Journal de Québec, 5 novembre 2006 ; Pierre-André Normandin, « Les Hurons veulent de nouveaux territoires »Le Soleil, 4 novembre 2006.
  5. Claude Vaillancourt, « Le chef Max Gros-Louis se gratifie d’une hausse de salaire de 66,6 % », dansLe Soleil, 26 février 2007.
  6. « Max Gros-Louis défait à Wendake », dans cyberpresse.ca (Lien).
  7. « Max Gros-Louis n'est plus », surTVA Nouvelles,(consulté le)
  8. Ordre national du Québec: 35 personnes honorées, Branchez-vous Matin,consulté en ligne le 21 juin 2011.
  9. Gabrielle Paul,« Les hommages affluent à la suite du décès de Max Gros-Louis »,Radio Canada, 14 novembre 2020.

Liens externes

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Max_Gros-Louis&oldid=226693570 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp