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| Nom de naissance | Jean-Marie Geng |
|---|---|
| Naissance | Mulhouse, |
| Décès | (à 79 ans) Cambo-les-Bains,France |
| Activité principale |
| Langue d’écriture | Français |
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| Genres |
Max Genève, nom de plume deJean-Marie Geng, né le àMulhouse et mort le àCambo-les-Bains[1], est unécrivain et scénaristefrançais.
Max Genève est né à Mulhouse le sous le nom de Jean-Marie Geng. Son père était journaliste et critique musical.
Il écrit son premier roman à vingt ans (Jeune homme assis dans la neige), queBernard Barrault éditera vingt ans plus tard. Licence et maîtrise de philosophie à Strasbourg. Il est docteur en sociologie en 1972. Il publie quatre essais, tous polémiques, salués parRoland Barthes,Pierre Bourdieu etJacques Derrida. De ce dernier, il devient un ami proche (cf.Qui a peur de Derrida ?, Anabet, 2008). Il enseigne la sociologie à Strasbourg de 1973 à 1982.
En 1982 il démissionne, choisit la littérature et le nom de Genève (cf.La Prise de Genève, Bueb et Reumaux, 1980, réédité chez Zulma, en 2000). Il s'installe à Paris, devient romancier à temps complet. Il est l'auteur de vingt romans, de plusieurs recueils de nouvelles, de préfaces, d'articles et d'écrits divers. Il a aussi travaillé pour la radio (France Culture et France Musique) et la télévision (il a écrit pour Antenne 2 deux épisodes de la sérieLe Lyonnais deRené Belletto).
Voici ce qu'écrivait en 1993Jérôme Garcin à son propos :« Max Genève persiste à culbuter les tabous. Rappelons qu'il est l'auteur d'une douzaine de livres iconoclastes, dontLe Salon, féroce portrait des gens de lettres,Cher Patrick, satire meurtrière de l'odieux-visuel, etLe Défunt libertin, ou peut-on prendre son pied dans la tombe ? On regretterait que Genève ne fût pas davantage connu si lui-même, qui signa jadisL'Illustre inconnu sous le pseudonyme de Jean-Marie Geng, ne s'appliquait à être aussi talentueux qu'invisible, aussi mordant qu'insaisissable » (L'Événement du jeudi).
En 1995, dansAutopsie d'un biographe, il crée le détective parisien Simon Rose qui réapparaît dans quelques titres, dontLe Tueur du cinq du mois (1997), paru dans laSérie noire, où le héros traque unserial killer dont les victimes sont desSDF.