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| Gouverneur des Invalides | |
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| Chef d'état-major des armées | |
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| Chef d'état-major de l'armée de terre | |
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Maurice Schmitt, né le àMarseille, est ungénéral d'armée français. Il estchef d'état-major de l'Armée de terre du au, puischef d'état-major des armées du au etgouverneur des Invalides jusqu'au.
Fils du généralGaston Schmitt, Maurice Schmitt entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en. Après son stage à l'École d'application de l'artillerie, il est affecté au1er régiment d'artillerie coloniale deMelun.
Désigné pour servir en Extrême-Orient en, il est affecté au4e régiment d'artillerie coloniale puis à l'artillerie du groupement opérationnel du Nord-Ouest (GONO), nom de la garnison deDiên Biên Phu. Fait prisonnier le, il est libéré le suivant.
Chevalier de la Légion d'honneur à l'âge de25 ans, instructeur à l’École d'application de l'infanterie jusqu'en, il est ensuite affecté au3e régiment de parachutistes coloniaux en Afrique du Nord où il commande la compagnie d'appui de à.Une de ses citations honore un « chef de section de parachutistes particulièrement dynamique et courageux » s’étant « brillamment distingué au cours des opérations de maintien de l’ordre » conduisant à « l'arrestation d’éléments terroristes importants »[réf. souhaitée]. En 1959, il est fait officier de la Légion d'honneur à l'âge de29 ans.
Promucolonel en 1974, puisgénéral de brigade en 1979, il devientchef d'état-major de l’Armée de terre en 1985 puischef d'État-Major des armées en 1987 et responsable à ce titre des opérations des forces françaises pendant laguerre du Golfe en 1990 et 1991. Il est remplacé par l'amiral Jacques Lanxade le.
En 1990, il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur[1] et devient gouverneur desInvalides en 1991, poste qu'il quitte en 1996.Il vit ensuite retiré àMarseille.
Après 2001, son nom est cité à plusieurs reprises[2],[3],[4] lorsqu'est évoquée la pratique de latorture pendant la guerre d'Algérie : plusieurs victimes l'accusent d'avoir lorsqu'il était lieutenant dirigé l’école Sarouy, utilisée en 1957 comme centre d’interrogatoires et de tortures, qu'il aurait orchestrées[5]. Il réfute ces accusations qu'il qualifie de« pure affabulation ».
Ses accusateurs l'assignent en diffamation[6], dans deux procès qui se terminent pour l'un (contre Henri Pouillot) par la condamnation du général en 2005 et pour l'autre (contreLouisette Ighilahriz) par la relaxe du général en 2007[7].Le général gagne à son tour un procès en diffamation contre Henri Pouillot en 2007, ce dernier l'ayant accusé de défendre la torture.[réf. souhaitée]
| GPRF |
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