Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Maurice Honel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Maurice Honel
Fonctions
Député français

(3 ans, 7 mois et 20 jours)
Élection3 mai 1936
CirconscriptionSeine
LégislatureXVIe(Troisième République)
Groupe politiqueCOM
PrédécesseurCharles Auffray
SuccesseurDéchéance du mandat
Biographie
Nom de naissanceLouis Maurice Honel
Date de naissance
Lieu de naissance2e arrondissement de Paris
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès14e arrondissement de Paris
Parti politiquePCF
modifier 

Maurice Louis Honel, né le dans le2e arrondissement de Paris et mort le dans le14e arrondissement de Paris, est unrésistant ethomme politiquefrançais. Il est député communiste de laSeine de 1936 à 1940. Arrêté en 1943, il sera déporté àAuschwitz.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Maurice Louis Honel naît le dans le2e arrondissement de Paris[1].

Adhérent à laSFIO, puis auParti communiste français, Maurice Honel dirige lesJeunesses communistes jusqu'en 1923.

Il habite àLevallois-Perret et exerce le métier d'artisan encadreur[2], comme son père.

SelonFrédéric Charpier, il participe en janvier 1930 à l'enlèvement d'Alexandre Koutepov, dirigeant de l'Union générale des combattants russes, qui sera assassiné par laGuépéou. Maurice Honel aurait alors appartenu à la « brigade volante », chargée de prêter main-forte aux opérations speciales de la Guépéou en France[3].

Député de la Seine

[modifier |modifier le code]

En 1936, Maurice Honel est élu député communiste de laSeine. Il est l'un des élus duFront populaire qui appellent à une contre-manifestation en mars 1937, ce qui donne lieu à lafusillade de Clichy.

Il est déchu de son mandat le, avec les autres députés communistes.

Fait prisonnier à Dijon, en, il est libéré dès juillet.

Résistant

[modifier |modifier le code]

Maurice Honel gagne la zone sud pour s’intégrer au mouvementLibération-Sud (réseau Laforgue). Après avoir échappé à une arrestation, il revient à Paris où il se rapproche duFront national par l’intermédiaire d’Henri Krasucki[4].

Auschwitz

[modifier |modifier le code]

Arrêté en 1943, Maurice Honel tente de se suicider. Il est hospitalisé à l’hôpital Necker. Il est ensuite incarcéré trois mois à laprison de Fresnes[4].

Il est déporté ducamp de Drancy àAuschwitz par le convoi n° 58 le[5]. Sa dernière adresse connue est au 18,rue Théophraste-Renaudot dans le15e arrondissement de Paris[6]. Il est déporté en tant quejuif[4].

Maurice Honel est interné au camp annexe deJaworzno. Le, il subit unemarche de la mort versBreslau qui aboutit au camp deBlechhammer. Il s’évade et part à la rencontre destroupes soviétiques[2].

Il est rapatrié viaOdessa àMarseille enavril 1945.

Retour à Paris

[modifier |modifier le code]

De retour en France, Maurice Honel fonde l'amicale des anciens déportés d'Auschwitz, dont il est le premier président (1945-1946). Une attaque d’hémiplégie l’oblige, en 1948, à cesser toute activité professionnelle et politique[2]. Il se consacre alors à l'écriture depoèmes[7],[8],[9],[10] ayant pour thème la déportation[11].

Famille

[modifier |modifier le code]

Maurice Honel épouse le Mira Bojm, née le, à Kazemeniec, militante communiste, membre desFTP-MOI[12]. Celle-ci est arrêtée, par hasard, le, quelques jours avant son mari[4]. Elle est déportée dans le même convoi que lui, le convoino 58[13]. Elle survit au camp d'Auschwitz[14],[15].

Maurice et Mira Honel ont une fille, Laura, née en 1939, qu'ils retrouvent après la guerre à la maison d'enfants « Villa Massilia » gérée par l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide (UJRE) àSainte-Maxime (Var) et dont ils assurent la direction jusqu'en 1948[12],[16].

Il meurt le dans le14e arrondissement de Paris[1].

Annexes

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. a etb« Fichier Insee des décès Louis Honel », surdeces.matchid.io(consulté le).
  2. ab etcGuillaume Bourgeois, Jean Maitron, Claude Pennetier,Notice HONEL Maurice (HONEL Louis, Maurice),maitron.fr.
  3. Frédéric Charpier,L’Agent Jacques Duclos : histoire de l’appareil secret du Parti communiste français : 1920-1975, Paris, Seuil, 2015
  4. abc etdHonel, Maurice. mémoiresdesdéportations.com.
  5. HONEL Maurice
  6. Voir, Klarsfeld, 2012.
  7. Maurice Honel. babelio.
  8. La folie et la mort à Ellrich.
  9. (en)Robert Antelme, 2003, p. 243.
  10. Ville de Lons le Saunier. "Paroles de déportés" au théâtre. 24 mars 2016.
  11. Biographie de Maurice Honel,assemblee-nationale.fr
  12. a etbDaniel Grason,Notice HONEL Mira (née BOJM), surmaitron.fr
  13. Voir, Klarsfeld, 2012
  14. Irène Michine, 2005, p. 289.
  15. La Lettre. Mémoire des Résistants Juifs de la M.O.I. Numéro 5, mars 2012.
  16. Philippe Jérôme,Bonjour les enfants ! À la villa Massilia de Sainte-Maxime,humanite.fr, 18 mars 2011
  17. Les Ligues contre la nation! 25 avril 1937.
  18. (en)Gary D. Mole, 2008, p. 78-87
v ·m
Cadre juridique
Rafles
Camps
Assassinats et déportation
Responsables allemands de la mise en œuvre
Responsables français de la mise en œuvre
Spoliation
 v ·m Victimes notables
Victimes notables
A – B
C – F
G – J
K – L
M – R
S – Z
 v ·m Survivants notables
Survivants notables
A – B
C – E
F – H
I – K
L
M – O
P – R
S
T – Z
Documentation
Lieux de mémoire
Justes parmi les nations
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Maurice_Honel&oldid=230524614 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp