| Maurice Gardès | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Nom de naissance | Maurice Marcel Gardès | |||||||
| Naissance | (80 ans) Lyon4e (France) | |||||||
| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | parÉmile Marcus | |||||||
| Dernier titre ou fonction | Archevêque émérite d'Auch, Condom, Lectoure et Lombez | |||||||
| Archevêque d'Auch, Condom, Lectoure et Lombez | ||||||||
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Maurice Gardès, né le àLyon4e[1], est unévêquecatholique français,archevêque émérite d'Auch, Condom, Lectoure et Lombez depuis2020.
Il passe son enfance àSathonay-Camp, fait ses études secondaires au lycée deBourg-en-Bresse (Ain) puis aulycée du Parc à Lyon (1956-1965).
Après des études en physique fondamentale à l'Université de Grenoble, où il obtient une licence en sciences physiques, Maurice Gardès suit sa formation en philosophie et théologie au séminaire Saint-Irénée deFrancheville puis au séminaire universitaire deLyon. Il obtient une maîtrise de théologie à l'Institut catholique de Lyon en 1975.
Ordonné prêtre le pour l'archidiocèse de Lyon, il exerce son ministère sacerdotal dans plusieurs paroisses de Lyon.
Il est enseignant en christologie et en ecclésiologie à l'Institut catholique de Lyon de 1984 à 1995.
Sur le plan diocésain, il est vicaire épiscopal chargé de la pastorale des vocations de 1986 à 1995 avant de devenir vicaire général et archidiacre du Roannais de 1995 à 2002, puis de nouveau vicaire épiscopal restant archidiacre du Roannais de 2002 à 2004.
Nommé archevêque d'Auch, Condom, Lectoure et Lombez parJean-Paul II le, il est consacré évêque le parÉmile Marcus,archevêque de Toulouse, assisté parMaurice Fréchard, archevêque émérite d'Auch, archevêque-recteur duSacré-Cœur de Montmartre et lecardinalPhilippe Barbarin,archevêque de Lyon.
Il s'est fortement impliqué dans l'œcuménisme et le dialogue interreligieux, comme délégué régional pour les relations avec lejudaïsme pendant20 ans (1984-2004), délégué diocésain pour l'œcuménisme de 2002 et 2004 et maintenant, au sein de laConférence des évêques de France, comme Président du Conseil pour l'unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme. Le, il a été réélu président de ce conseil pour un mandat de trois ans[2].
En tant qu'ancien vicaire général dudiocèse de Lyon, il est jugé en même temps que le cardinal Philippe Barbarin et quatre autres responsables accusés de non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs en janvier 2019. Il est relaxé pour absence de faute par le tribunal correctionnel de Lyon le 7 mars 2019[3].
Pour un article plus général, voirAbus sexuels sur les femmes dans l'Église catholique.
En août 2020, un signalement est fait à son encontre par lediocèse de Lyon auprès du procureur. Il est« soupçonné d’agression sexuelle et de tentative de viol » sur une religieuse.« Les faits se seraient produits entre fin 2007 et 2009, quandMgr Gardès était à la tête du diocèse ». L'affaire est classée sans suite par la justice en avril 2022, les faits étant prescrits et la matérialité des faits de tentative de viol n'ayant pas pu être établie.« Il serait également accusé de harcèlement [sous] la forme d’envoi de centaines de SMS à plusieurs personnes, sans que l’on sache précisément la teneur de ces messages, mais dont le caractère violent aurait été établi par les enquêteurs. » Il fait l'objet d'une enquête canonique et de mesures conservatoires qui« comprennent [...] l’interdiction de célébrer publiquement la messe »[4].
En, Maurice Gardès s'est rendu enRussie. Il y a été en particulier reçu par lepatriarcheAlexis II, patriarche de Moscou et de toute la Russie, participant ainsi au renforcement du dialogue entre l'Église orthodoxe de Russie et l'Église catholique de France[5].
Cette visite a précédé la visite historique du patriarche Alexis II en France en, première visite d'un patriarche de Moscou hors de Russie à l'invitation d'une Église catholique[6],[7].
En, il a présidé la délégation française au troisième rassemblement œcuménique européen qui a regroupé 3 000 personnes àSibiu enRoumanie[8].
Pour continuer et développer les relations avec le judaïsme, il a organisé en association avec le Congrès Juif Européen une importante rencontre le à l'Hôtel de Ville deParis sur le thème : « Dix ans après la Déclaration des évêques de France àDrancy, quel dialogue pour l'avenir »[9].
Dans la déclaration de Drancy, les évêques de France reconnaissaient les insuffisances de l'Église de France pendant la seconde guerre mondiale face au drame de la Shoah.
Il a également participé aux trois rencontres historiques àNew York entre une délégation des évêques de France et le Congrès juif mondial[10].