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Massacres de la guerre de Vendée et de la Chouannerie

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Lesfusillades de Nantes, aquarelle de Béricourt, 1793.

De nombreux massacres sont commis pendant laguerre de Vendée et de laChouannerie contre des prisonniers de guerre et des civils. L'ensemble des exactions fait plusieurs dizaines de milliers de victimes, principalement entre l'automne 1793 et le printemps 1794, au cours de laVirée de Galerne et descolonnes infernales.

Exactions commises par les Vendéens

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Lorsque la révolte éclate en, de nombreuses violences sont commises par certains groupes d'insurgés. Celles-ci tendent cependant à se raréfier à mesure que s'établit de la discipline dans l'Armée catholique et royale. À la suite des succès initiaux, les Vendéens font de nombreux prisonniers. Plusieurs d'entre eux sont utilisés en mars et en avril commeboucliers humains, notamment à labataille de Jallais et à labataille de Chemillé. Cette tactique, inefficace car les prisonniers réussissent souvent à s'échapper, est cependant abandonnée par la suite[1].

Des chefs vendéens, commeCharette, proposent alors deséchanges de prisonniers, mais ces propositions sont rejetées par les républicains qui refusent toute négociation avec les rebelles[2],[3]. Les prisonniers sont alors internés, cependant leur traitement varie beaucoup selon les chefs, ainsi d'après l'officier vendéenLucas de La Championnière, au printemps 1793, àLegé, dirigée parCharette, les exécutions sont rares tandis qu'àPort-Saint-Père, les rebelles commandés parLa Cathelinière exécutent tous leurs prisonniers[4]. Dans l'armée du bocage, les générauxd'Elbée,Bonchamps,Lescure etHenri de La Rochejaquelein font preuve de clémence[5], (ainsi D'Elbée réussit à empêcher ses hommes de massacrer 400 prisonniers après labataille de Chemillé[6], Lescure met fin à un massacre et sauve plusieurs centaines de républicains lors de lapremière bataille de Châtillon[7], tandis que Bonchamps, mortellement blessé à labataille de Cholet, parvient, quelques heures avant sa mort, à empêcher ses hommes de massacrer 4 000 à 5 000 prisonniers républicains qui sont ensuite relâchés[8]). En revanche le généralMarigny n'épargne presque jamais ses prisonniers[9].Lucas de La Championnière, officier dans l'armée du Marais, rend également compte, en septembre, des différences avec la Grande Armée ouarmée du bocage :« L'esprit des paysans qui composaient les détachements de la grande Armée, était bien différent de celui qui régnait parmi nous. Les nôtres pillaient, battaient et juraient comme de vrais soldats ; les autres dans ce temps là revenaient du combat en disant leur chapelets, ils faisaient prisonniers tous ceux qu'ils pouvaient prendre sans les tuer et rarement s'emparaient de leurs dépouilles[10]. »

EnAnjou et dans leHaut-Poitou, les habitants patriotes sont soumis à une très étroite surveillance tandis que les soldats républicains sont maintenus en prison. D'après des témoignages de captifs républicains, àMortagne-sur-Sèvre, les 2 000 prisonniers sont bien traités par la population, les gardiens et le généralSapinaud[11],[5]. ÀChâtillon-sur-Sèvre cependant, où sont enfermés 3 000 prisonniers, le gardien agit de manière brutale en faisant exécuter les captifs qui cherchent à s'évader[5].

Après les victoires de, les Vendéens font un nombre de prisonniers encore plus considérable mais ne sont pas en mesure de les garder. Une proposition du généralDonnissan est alors adoptée par l'état-major vendéen : les prisonniers sont relâchés contre le serment de ne plus prendre les armes, puis leurs cheveux sont tondus afin qu'ils puissent être reconnus s'ils trahissent leur serment[5]. Ainsi 3 000 prisonniers républicains sont relâchés après labataille de Thouars[12], 3 250 après labataille de Fontenay-le-Comte[13] et 3 000 à 11 000 après labataille de Saumur[14]. Il y aurait eu peut-être jusqu'à 25 000 prisonniers républicains tondus[5]. LaConvention nationale refuse cependant de reconnaître la validité de ce serment, les soldats tondus sont renvoyés au combat une fois leurs cheveux repoussés. Le, la Convention décrète que tout homme qui prêtera ce serment à partir de cette date sera « déclaré lâche et déserteur de la liberté, comme tel privé du droit de citoyen pendant dix ans [...] mis en état d'arrestation[15]. »

À partir de l'été 1793, le conflit devient plus brutal. En septembre l'armée de Mayence est envoyée dans l'Ouest. Celle-ci avait capitulé devant les Prussiens après leSiège de Mayence puis mise en liberté contre le serment de ne plus combattre laPremière Coalition. Bien que les Vendéens n'aient pas été mentionnés dans les termes de la capitulation, l'état-major de l'armée catholique et royale les déclare traîtres à leur serment et proclame qu'il ne sera pas fait de prisonniers Mayençais[16]. Lors de labataille du Pallet, les blessés de l'Armée de Mayence sont massacrés par les Vendéens, en représailles les Mayençais décident à leur tour de ne plus faire de prisonniers[17].

Pendant laVirée de Galerne, un certain nombre d'exécutions sommaires sont commises par les Vendéens. Des actes de clémence sont cependant encore observés. Ainsi, 400 à 800 soldats républicains pris à labataille de Fougères[18],[15], plusieurs dizaines pris àAvranches[19] et 200 capturés lors la prisedu Mans[20], sont relâchés sous serment, parfois après avoir été tondus.

En revanche, contre lescolonnes infernales, les Vendéens ne font pratiquement plus de prisonniers, les quelques républicains capturés sont presque toujours exécutés[21].

Au début de la deuxième guerre de Vendée, en 1795, le généralCharette capture 100 à 300 républicains, mais il les fait tous fusiller quelques semaines plus tard, en représailles des massacres de Quiberon[22].

Le nombre total des victimes des exactions royalistes n'est pas connu : les principaux massacres commis par les Vendéens étant lesmassacres de Machecoul (160 à 200 morts)[23], lemassacre de Bouin (100 à 800 morts)[24] et lemassacre de Belleville (100 à 300 morts)[22].

Exactions commises par les républicains

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Article détaillé :La Terreur dans l'Ouest.

Le, quelques jours seulement après le début de l'insurrection vendéenne, laConvention nationale décrète la peine de mort pour tout insurgé pris les armes à la main ou porteur d'unecocarde blanche[25]. Ceux-ci doivent être jugés par une commission militaire ou le tribunal criminel du département et la sentence exécutée dans les 24 heures[26]. Le décret est modifié le, sur l'initiative deDanton, de manière à ne viser désormais que les chefs rebelles[27]. Néanmoins dans les mois qui suivent, plusieurs représentants en mission et commissions militaires continuent de prononcer des condamnations à mort au nom de la loi du[28]. Le1er août, laConvention nationale planifie la répression en décrètant laloi d'anéantissement de la Vendée ; lapolitique de la terre brûlée devra être appliquée en Vendée, les « brigands » exterminés, les patriotes, les femmes et enfants conduits en dehors de la Vendée[29],[30],[31]. Dans un second décret, du, laConvention nationale renouvelle son ordre d'extermination des brigands[32].

Après laVirée de Galerne, la répression est mise en place par lesreprésentants en mission, lesquels établissent desCommissions militaires révolutionnaires pour juger les prisonniers. L'armée est ensuite chargée de détruire les dernières résistances en Vendée. L'armée de l'Ouest passe sous la domination desSans-culotteshébertistes aux premiers jours de 1794 à la suite de l'arrivée dugénéral en chefLouis Marie Turreau[33] et aux renforts de 10 000 hommes détachés de l'Armée du Nord[34].

Turreau met en place lescolonnes infernales et donne l'ordre de massacrer les populations jugées royalistes, hommes, femmes et enfants, et de faire évacuer celles jugées neutres ou républicaines[35]. Les officiers et les troupes agissent cependant de manière très diverses, certaines commettent peu d'exactions, d'autres exterminent des populations entières sans distinctions d'aucune sorte[36],[37],[38]. Le plan du général en chef est d'abord approuvé par leComité de salut public[39],[40] avant que celui-ci ne dénonce les massacres commis contre des populations patriotes[41]. LeComité de salut public n'intervient plus et laisse les colonnes agir de février à avril, il délègue ses pouvoirs dans l'Ouest auxreprésentants en mission[42], ceux-ci se montrent cependant partagés entre partisans et opposants à Turreau[43],[44]. Ces derniers, d'abord minoritaires prennent de plus en plus d'importance à cause de l'incapacité du général en chef à achever la guerre de Vendée et du soutien des républicains de Vendée. Turreau est finalement destitué par le Comité de salut public en. Par la suite les générauxVimeux etDumas, partisans d'une politique plus clémente, lui succède.

Les exactions commises par les républicains lors des guerres de l'Ouest pendant laTerreur font des dizaines de milliers de victimes :

À la fin de laTerreur, laConvention thermidorienne décide cependant de passer à une politique de clémence. Le, plusieurs députés duMaine-et-Loire, desDeux-Sèvres et de laVendée présentent un exposé, dans lequel ils dénoncent les massacres des populations civiles, et ils préconisent une amnistie préalable des insurgés et de leurs chefs[56],[57]. Ces recommandations sont suivies par leComité de salut public et le 2 décembre laConvention nationale adopte un décret promettant l'amnistie des insurgés vendéens etchouans qui auront déposé les armes d'ici un mois[56],[57],[58]. Dans les six premières semaines de l'année 1795, les derniers prisonniers vendéens sont libérés[56]. Des négociations sont ouvertes avec les généraux vendéens et aboutissent à la signature dutraité de La Jaunaye le 17 février 1795[59],[60], puis du traité de Saint-Florent-le-Vieil le 2 mai 1795[61].

La Chouannerie

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La Chouannerie ne fut pas aussi brutale que ne le fut la guerre de Vendée de l'automne 1793 à l'été 1794. Cependant de nombreuses exactions continuent d'être commises.

Avec le début de la deuxièmechouannerie, laConvention nationale décrète le, la peine de mort pour tous les Chouans pris les armes à la main, ainsi que les embaucheurs et les instigateurs des rassemblements. Pour les habitants des campagnes pris sans armes dans les rassemblements, la peine est de quelques mois de détention. Selon le décret, les prisonniers pris lors de rassemblement doivent être jugés par un tribunal militaire, ceux pris sans armes et hors des rassemblements par un tribunal criminel[62].

Après l'expédition de Quiberon en, les républicains capturent 2 662 soldats de l'armée des émigrés, et environ 5 000 Chouans et 5 000 civils. Les civils sont rapidement relâchés et les 1 632 transfuges de l'armée des émigrés, enrôlés de forces par les Royalistes, sont réincorporés dans l'armée républicaine.Lazare Hoche, général en chef de l'Armée de l'Ouest, écrit à laConvention nationale que selon les lois républicaines en vigueur, les prisonniers royalistes pris les armes à la main doivent être exécutés. Cependant Hoche demande et obtient de la Convention la grâce des prisonniers chouans. 2 000 d'entre eux sont relâchés contre une amende et 3 180 autres sont acquittés ou condamnés à des peines d'emprisonnement. Le sort des émigrés est plus sévère, 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 chouans sont condamnés à mort et exécutés[63],[64].

Le nombre des exactions diminuent lors de la troisième chouannerie (1799-1800). Dans ses mémoires, le général chouanLouis d'Andigné écrit que cette campagne« ne fut pas souillée d'autant d'actes de cruauté que l'avaient été les campagnes précédentes[65]. »

La guerre de 1815

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Lors de l'insurrection de 1815, les Vendéens font 66 prisonniers lors de la guerre, lesquels sont relâchés contre la promesse de ne plus prendre les armes[66]. Les commandants impériauxLamarque etTravot font également preuve de modération, Travot relâche notamment une vingtaine de prisonniers après lecombat de L'Aiguillon[67]. Après laRestauration, l'ouest n'est pas touché par laTerreur blanche de 1815 et la répression reste modérée, quelques condamnations à mort sont prononcées lors des procès de bonapartistes, mais aucune n'est exécutée[68].

Liste des massacres

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NomDateLieuMortsAuteursDescription
Massacre de LégéLegé (Loire-Atlantique)25 à 26Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensDes administrateurs et gendarmespatriotes sont massacrés par la population insurgée[69],[70].
Massacres de Machecoul -Machecoul (Loire-Atlantique)160 à 200Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensDespatriotes sont fusillés sommairement ou massacrés à coups de piques par les paysans insurgés sur ordre du comité royaliste présidé par René Souchu. Seulement 20 captifs survivent dans les prisons[23].
Massacre de SavenaySavenay (Loire-Atlantique)4 InsurgésbretonsQuatre patriotes — le prêtre constitutionnel, un administrateur et deux douaniers — sont lynchés à mort par les paysans insurgés lors ducombat de Savenay. Plusieurs dizaines d'autres patriotes sont retenus prisonniers[71],[72].
Massacre de Saint-Étienne-du-Bois -Saint-Étienne-du-Bois (Vendée)15Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensEnviron 15patriotes sont massacrés par les paysans insurgés[73].
Massacre de MontaiguMontaigu (Vendée)50 à 62Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensDesgardes nationaux deMortagne-sur-Sèvre,Tiffauges etMontaigu sont fusillés par les insurgés[74],[75],[76].
Massacre de Rochefort-en-TerreRochefort-en-Terre (Morbihan)3 InsurgésbretonsTrois prisonniers patriotes sont massacrés par des insurgés et des dizaines d'autres faits prisonniers après lepremier combat de Rochefort-en-Terre[77],[78].
Massacre de La Roche-BernardLa Roche-Bernard (Morbihan)2 InsurgésbretonsDeux administrateurs républicains, Joseph Sauveur et Le Floch sont massacrés par la foule[77],[79].
Exécutions de PaimbœufPaimbœuf (Loire-Atlantique)3RépublicainsTrois insurgés sont exécutés après jugement de la commission militaire car « pris les armes à la main »[80].
Massacre de Dompierre-du-CheminDompierre-du-Chemin (Ille-et-Vilaine)3 InsurgésbretonsTroispatriotes deParcé, dont le maire de la commune, sont fusillés par les insurgés[81].
Massacre de La Rochelle -La Rochelle (Charente-Maritime)6RépublicainsÀ la suite de labataille de Pont-Charrault, sixprêtres réfractaires originaires des environs deBressuire et deSaint-Laurent-sur-Sèvre sont massacrés par une foule de 200 à 300 personnes et leurs corps sont décapités, émasculés ou dépecés[82].
Bataille de Pornic -Pornic (Loire-Atlantique)20 à 300RépublicainsEnviron 200 à 500 insurgés sont tués par les républicains lors de labataille de Pornic, dont plusieurs dizaines à 300 exécutés après la fin des combats[83].
Massacre de Bourgneuf-en-RetzBourgneuf-en-Retz (Loire-Atlantique)3 à 12Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensTrois à douze patriotes sont fusillés par les insurgés deLa Cathelinière. Celui-ci abat lui-même d'un coup de pistolet le maire de la commune,Pierre Mourain[83].
Massacre de Rochefort-en-TerreRochefort-en-Terre (Morbihan)InconnuRépublicainsPlusieurs insurgés sont fusillés sommairement par les soldats républicains lors dudeuxième combat de Rochefort-en-Terre[72].
Massacre de SavenaySavenay (Loire-Atlantique)12 InsurgésbretonsDouze prisonniers républicains sont fusillés par les insurgés d'après le généralBeysser[84].
Exécutions de PontivyPontivy (Morbihan)12Républicains12 des 53 insurgés capturés aucombat de Pontivy sont guillotinés après jugement d'unecommission militaire révolutionnaire[85].
Exécutions d'AngersAngers (Maine-et-Loire)22Républicains22 des 25 insurgés capturés aucombat de Loiré sont guillotinés après jugement d'unecommission militaire révolutionnaire[86]
Exécutions de LamballeLamballe (Côtes-d'Armor)7RépublicainsSept paysans insurgés capturés lors ducombat de Lamballe, sont condamnés à mort par une commission militaire et exécutés[87].
Exécutions des Sables-d'OlonneLes Sables-d'Olonne (Vendée)12RépublicainsDouze insurgés âgés de 18 à 29 ans, « pris les armes à la main », sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne et guillotinés[88],[89].
Exécutions de FougèresFougères (Ille-et-Vilaine)10RépublicainsAprès lecombat de Fougères, 10 insurgés sont guillotinés après jugement d'une commission militaire[81].
Exécutions des Sables-d'Olonne -Les Sables-d'Olonne (Vendée)61Républicains61 prisonniers, essentiellement « pris les armes à la main » « agents des rebelles » « chefs de rebelles » ou « courrier des rebelles », dont deux femmes, sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne et guillotinés[88],[89].
Exécutions de Machecoul -Machecoul (Loire-Atlantique)16 à 17RépublicainsÀ la suite de la premièrebataille de Machecoul, 16 à 17 insurgés sont fusillés ou décapités à la hache, dont René Souchu, après jugements de trois commissions militaires mises en place par le généralBeysser. 6 acquittements et 8 renvois sont également prononcés[90],[91],[92].
Massacre de BressuireFinBressuire (Deux-Sèvres)11RépublicainsDes prisonniers vendéens sont massacrés par desvolontaires marseillais[93].
Bataille de La ChâtaigneraieLa Châtaigneraie (Vendée)InconnuDrapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensDes prisonniers sont massacrés malgré les ordres des chefs qui mettent difficilement fin aux tueries[94],[95],[96]. Les patriotes rescapés sont relâchés contre le serment de ne plus combattre les forces royalistes et reçoivent un passeport signé par les chefs des insurgés[94],[97]. Cependant une fois à l'extérieur de la ville, ils sont attaqués par des paysans etLa Rochejaquelein doit intervenir pour interrompre le massacre[94].
Exécutions de FougèresFougères (Ille-et-Vilaine)4RépublicainsQuatre insurgés, dont une femme, sont guillotinés[81].
Massacre d'AmaillouxAmailloux (Deux-Sèvres)InconnuRépublicainsmassacre d'habitants par les troupes républicaines deWestermann[98].
Première bataille de ChâtillonChâtillon-sur-Sèvre (Deux-Sèvres)75 à plusieurs centainesDrapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensDes prisonniers républicains de l'armée de Westermann sont massacrés par des Vendéens menés par le généralMarigny, lequel aurait égorgé 75 hommes de sa main selon lamarquise de La Rochejaquelein. L'intervention du généralLescure met fin aux tueries[98].
Bataille du Pont-BarréSaint-Lambert-du-Lattay,Chemillé etLa Jumellière (Maine-et-Loire)80RépublicainsAu cours de labataille du Pont-Barré, des troupes républicaines parties deSaint-Lambert-du-Lattay poussent jusqu'àChemillé etLa Jumellière, massacrant sur leur chemin environ 80 civils, hommes et femmes[99].
Bataille du PalletLe Pallet (Loire-Atlantique)400Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensSelon les mémoires du généralKléber, les Vendéens s'emparent des ambulances et massacrent« chirurgiens, blessés, malades et charretiers »[100].
Exécutions des Sables-d'Olonne -Les Sables-d'Olonne (Vendée)55Républicains55 prisonniers sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne[88],[89].
Exécutions de la place du Bouffay à Nantes - finPlace du Bouffay àNantes (Loire-Atlantique)203Républicains200 prisonniers sont guillotinés à Nantes de à[101]. 144 de ces exécutions ont lieu en novembre et décembre[102]. La plupart des exécutions sont prononcées par letribunal révolutionnaire de Nantes présidé parFrançois Louis Phelippes-Tronjolly, qui prononce 203 condamnations à mort contre 115 acquittements[103]. Au moins 51 prisonniers sont guillotinés sans jugement sur ordre direct deCarrier à Phelippes-Tronjolly[104]. Le 17 décembre, on relève notamment l'exécution de 24 Vendéens, dont quatre enfants de 13 à 14 ans, qui sont guillotinés sans jugement[105]. Deux jours plus tard, 27 vendéens et chouans du Morbihan, font 7 femmes parmi lesquelles les sœurs La Métayrie, âgées de 17 à 28 ans, sont guillotinés sans jugement[105].
Deuxième bataille de ChâtillonChâtillon-sur-Sèvre (Deux-Sèvres)InconnuRépublicainsAu cours de ladeuxième bataille de Châtillon des habitants sont massacrés, dont des femmes et des enfants, des soldats vendéens sont exécutés sommairement et la ville est incendiée par les troupes républicaines du généralWestermann[106].
Massacre de CholetCholet (Maine-et-Loire)63Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensDes soldats républicains capturés à ladeuxième bataille de Châtillon sont fusillés. Un seul est épargné car il ne porte pas d'uniforme[107].
Évacuation de Cholet -EntreCholet etSaint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire)60 à 600Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensLes Vendéens évacuent surSaint-Florent-le-Vieil 5 000 à 6 000 prisonniers républicains détenus àCholet. Au cours du trajet certains captifs se révoltent ou tentent de s'évader, tandis que d'autres, trop blessés ou malades pour suivre, sont exécutés sommairement. Les estimations données par différents témoins vont de 60 à 600 morts[108].
Massacre de Bouin -Bouin (Vendée)100 à 800Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensL'officier vendéenFrançois Pajot fait fusiller une partie des républicains capturés lors de la prise deprise de Noirmoutier[24]. Selon les sources, le nombre des morts est estimé de 100 à 800[24] et celui des rescapés de 127 à 900[109],[110].
Massacre de Beaupréau -Beaupréau (Maine-et-Loire)400 à 800RépublicainsLes forces républicaines des générauxHaxo,Beaupuy etWestermann s'emparent de la ville et massacrent tous les soldats vendéens trouvés malades ou blessés dans les hôpitaux[111],[100],[112].
Massacre de CandéCandé (Maine-et-Loire)30RépublicainsEnviron 30 blessés vendéens laissés dans les hôpitaux, sont massacrés par les républicains lorsque ces derniers reprennent la ville[113].
Massacre de Château-GontierChâteau-Gontier (Mayenne)14Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens14 administrateurs républicains sont fusillés par les Vendéens sur ordre deMarigny[114].
Bataille de Fougères -Fougères (Ille-et-Vilaine)20 à 60+Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensLes Vendéens font 400 à 800 prisonniers lors de labataille de Fougères. La plupart sont épargnés et relâchés, mais quelques-uns, dont le maire François Lesueur, sont fusillés[115].
Fusillades de Nantes -Nantes (Loire-Atlantique)2 600 à 3 600RépublicainsDes milliers de détenus desprisons de Nantes, dont une majorité de Vendéens emprisonnés à l'entrepôt des cafés, sont fusillés dans les carrières de Gigant après avoir été condamnés à mort par lacommission Bignon et la commission Pépin-Lenoir[116],[117],[102],[118],[119].
Exécutions de Rennes -Rennes (Ille-et-Vilaine)307RépublicainsEntre le 9 novembre 1793 et la mi janvier 1794, la commissionVaugeois prononce à Rennes 56 condamnations à mort, contre 17 peines de fers, 20 peines de prison et 37 acquittements[120]. Du 21 novembre 1793 au 6 juin 1794, la commissionBrutus Magnier juge quant à elle 744 personnes et condamne à mort 268 prisonniers, dont 19 femmes, majoritairement des Vendéens et des chouans, qui sont exécutés àRennes,Fougères etSaint-Aubin-du-Cormier[121],[122]. Au total, on relève 307 exécutions à Rennes de mars 1793 à juillet 1794, dont seulement 16 Rennais[123].
Massacre de La Chapelle-des-FougeretzLa Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine)9RépublicainsNeuf villageois du hameau des Quatre-Vents, dont deux hommes, trois femmes et quatre enfants, sont brûlés vifs dans leur habitation par des soldats républicains[124].
Exécutions de DinanDinan (Côtes-d'Armor)14Républicains14 vendéens, dont 3 femmes et 2 enfants, pris dans les environs deDol-de-Bretagne, sont fusillés par une commission militaire en présence du représentantPrieur de la Marne[87].
Massacre des hôpitaux de Fougères -Fougères (Ille-et-Vilaine)30 à 200RépublicainsLes troupes républicaines des générauxCanuel etAmey reprennent sans combattre la ville deFougères, mais torturent et massacrent les Vendéens trouvés dans les hôpitaux, dont de nombreuses femmes[125],[126].
Noyades de Nantes -Nantes (Loire-Atlantique)1 800 à 4 860RépublicainsSur ordre du représentantCarrier, des milliers de détenus desprisons de Nantes, dont une majorité de Vendéens emprisonnés à l'entrepôt des cafés, sont exécutés par noyade dans laLoire[117],[127],[128],[129].
Exécutions de Laval -Laval (Mayenne)12RépublicainsDouze prisonniers sont condamnés à mort et exécutés après jugement de la commission Parein-Félix[130].
Exécutions de Granville -Granville (Manche)43+RépublicainsPlusieurs prisonniers vendéens sont jugés et condamnés à mort par une commission militaire. Seize sont exécutés le 19 novembre et au moins vingt-sept suivent entre cette journée et le 11 mai 1794[131].
Massacre d'Avranches -Avranches (Manche)800RépublicainsLe représentantLaplanche et la municipalité d'Avranches font fusiller des centaines de prisonniers vendéens après lesiège de Granville[132],[133].
Massacre du GorvelloLe Gorvello, àSulniac (Morbihan)10RépublicainsDixchouans sont fusillés[134].
Exécutions de MayenneMayenne (Mayenne)28RépublicainsVingt-huit rebelles pris dans l'hôpital de la ville sont jugés par le tribunal criminel sur ordre du représentantLe Tourneur et fusillés[135].
Fusillades du Marillais -Le Marillais (Maine-et-Loire)~ 2 000RépublicainsEnviron 2 000 prisonniers vendéens, dont une moitié de femmes et d'enfants, sont fusillés par la garnison deSaint-Florent-le-Vieil, commandée par le généralMaximin Legros[136],[137],[138].
Massacre de Noyal-MuzillacNoyal-Muzillac (Morbihan)8RépublicainsDes habitants sont fusillés, ou tués en essayant de fuir, par les troupes de l'armée révolutionnaire deLe Batteux[139].
Massacre de Juigné-sur-LoireJuigné-sur-Loire (Maine-et-Loire)124Républicains124 prisonniers vendéens sont fusillés sur ordre de la commission Parein-Félix[140],[141]
Exécutions de Saint-Malo -Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)88 à 200+RépublicainsExécutions de prisonniers après jugements de la commission O'Brien. Le nombre des morts est inconnu. Plus de 200 rebelles sont exécutés selon une lettre du représentant Laplanche en. 88 victimes sont identifiées[142],[143]
Exécutions de Châteauneuf-sur-Sarthe -Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire)19Républicains19 prisonniers vendéens sont fusillés[144].
Bataille de BouinBouin (Vendée)25+RépublicainsAprès labataille de Bouin, les républicains massacrent les blessés et les malades vendéens laissés sur place. Seules 25 victimes, toutes originaires de Bouin, sont identifiées[145].
Fusillades de Doué-la-Fontaine -Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire)200Républicains200 prisonniers vendéens sont fusillés et 11 guillotinés après jugement de la commission Parein-Félix, laquelle ne prononce que 15 acquittements[146].
Exécutions de Sablé-sur-SartheSablé-sur-Sarthe (Sarthe)12RépublicainsDouze prisonniers, dont sept femmes, sont condamnés à mort par la commission Thirion et exécutés pour« avoir suivi les brigands de la Vendée »[147].
Exécutions de Fontenay-le-Comte -Fontenay-le-Comte (Vendée)192Républicains192 prisonniers sur 332 jugés, sont condamnés à mort et fusillés après jugement de la commission militaire mise en place par le représentantLequinio. Il y a au total 230 exécutions à Fontenay, du au[148],[149].
Exécutions de Saumur -Saumur (Maine-et-Loire)45Républicains29 prisonniers vendéens sont guillotinés et 16 fusillés[146].
Fusillade de Sablé-sur-SartheSablé-sur-Sarthe (Sarthe)122Républicains122 prisonniers vendéens sont fusillés[150].
Massacre de La Flèche -La Flèche (Sarthe)1 000RépublicainsLe 10 décembre, 700 Vendéens sont « tués et massacrés » dont 100 dans la ville et 600 dans les villages des environs, selon les déclarations du généralWestermann. Le lendemain, 300 malades et blessés vendéens sont achevés par les hommes de la divisionKléber[151].
Bataille du Mans -Le Mans (Sarthe)Plusieurs milliersRépublicains10 000 à 15 000 vendéens, hommes, femmes et enfants, sont tués dans la ville et sur la route deLaval, tant par les combats que par les massacres. 600 prisonniers sont fusillés après le combat, 400 malades et blessés sont achevés dans les hôpitaux[25],[46],[47].
Exécutions du MansLe Mans (Sarthe)12Républicains12 prisonniers vendéens sont exécutés après jugement de lacommission Bignon[47].
Massacre de Nort-sur-ErdreNort-sur-Erdre (Loire-Atlantique)300 à 400Républicains300 à 400 traînards vendéens sont massacrés par l'avant-garde deWestermann[152].
Exécutions de FougèresPrès deFougères (Ille-et-Vilaine)6Républicains12chouans sont capturés par les troupes du généralBeaufort et 6 d'entre eux pris les armes à la main sont aussitôt fusillés[135].
Exécutions de Laval -Laval (Mayenne)28Républicains28 prisonniers sont condamnés à mort et exécutés après jugement de la commission Proust, d'Angers[153].
Fusillade de Saumur -Saumur (Maine-et-Loire)154Républicains154 prisonniers vendéens sont fusillés au bois d'Asnières après jugement devant la commission Parein-Félix[146].
Exécutions de Mayenne -Mayenne (Mayenne)39Républicains39 prisonniers sont condamnés à mort et fusillés et 4 sont acquittés, après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[154]
Massacres de Savenay -Savenay etPrinquiau (Loire-Atlantique)2 000+RépublicainsAprès labataille de Savenay, 661 Vendéens faits prisonniers sont fusillés après un jugement de lacommission Bignon. Des milliers d'autres sont envoyés àNantes, à laprison de l'Entrepôt des cafés, et des centaines d'autres sont exécutés sans jugement par les troupes lancées à la poursuite des fuyards[155].
Fusillade de SaumurSaumur (Maine-et-Loire)233Républicains233 prisonniers vendéens sont fusillés aux buttes de Bournan après jugement devant la commission Parein-Félix[146].
Exécutions d'ErnéeErnée (Mayenne)4RépublicainsQuatre prisonniers sont fusillés après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[153].
Fusillades des Ponts-de-Cé -Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire)1 500 à 1 600RépublicainsEnviron 1 500 prisonniers vendéens sont exécutés sans jugement sur ordre des représentantsHentz etFrancastel, au cours d'une douzaine de fusillades[156],[157].
Fusillades de Sainte-Gemmes-sur-Loire -Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire)1 500 à 1 800RépublicainsQuatre fusillades ont lieu dans un lieu-dit appelé « la Grande Prée »[156].
Exécutions de Sablé-sur-Sarthe -Sablé-sur-Sarthe (Sarthe)31Républicains31 prisonniers vendéens et chouans sont exécutés après jugement de la seconde commission de la Sarthe[158]
Fusillades de Noirmoutier -Île de Noirmoutier (Vendée)1 200 à 1 500RépublicainsAprès leur capitulation à labataille de Noirmoutier, les prisonniers vendéens, dont le généralMaurice d'Elbée, sont fusillés sur ordre d'une commission militaire mise en place par les représentants en missionPrieur de la Marne,Turreau etBourbotte, malgré la promesse de vie sauve faite par le généralHaxo[159],[160].
Exécutions de Laval -Laval (Mayenne)223Républicains223 prisonniers sont condamnés à mort, 3 aux fers, 91 à la détention, et 204 sont acquittés après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[161].
Exécutions du Mans -Le Mans (Sarthe)135Républicains135 prisonniers vendéens et chouans du Maine sur 148 sont condamnés à mort par le tribunal criminel de la Sarthe et exécutés. Seuls des prisonniers âgés de 15 ans sont épargnés[162]
Exécutions de Sablé-sur-Sarthe -Sablé-sur-Sarthe (Sarthe)10Républicains10 prisonniers vendéens sont condamnés à mort par la commission Proust d'Angers et exécutés[162].
Fusillades d'Avrillé -Avrillé (Maine-et-Loire)863 à 2 480RépublicainsDes milliers de prisonniers, majoritairement vendéens, hommes et femmes, sont fusillés, pour certains après condamnations des commissions militaires Parein-Félix et Proust, et d'autres sans jugement. 863 victimes sont identifiées[163],[164].
Massacre de LegéLegé (Loire-Atlantique)64Républicains64 prisonniers vendéens sont fusillés après jugement d'une commission militaire[70].
Massacre de La GaubretièreLa Gaubretière (Vendée)10RépublicainsEnviron 10 hommes sont surpris à la ferme de la Petite Renaudière où se déroule une messe tenue par unprêtre réfractaire, ils sont fusillés à cause de leur refus de crier « Vive la République ! »[165].
Massacre de La ClaieBouin (Vendée)30+RépublicainsPlus d'une trentaine d'hommes sont fusillés près du port de La Claie[166].
Massacres de Cernusson,Montilliers et Les Cerqueux-sous-PassavantCernusson,Montilliers etLes Cerqueux-sous-Passavant (Maine-et-Loire)70+RépublicainsLacolonne infernale du généralLouis Bonnaire massacre 40 habitants àCernusson, dont le maire, environ 30 femmes et enfants àMontilliers, ainsi qu'un nombre inconnu d'habitants desCerqueux-sous-Passavant[167]
Massacres de FrossayFrossay (Loire-Atlantique)~ 20RépublicainsEnviron 20 Vendéens sont massacrés[168].
Massacres de Saint-Aubin-du-PlainSaint-Aubin-du-Plain (Deux-Sèvres)79Républicains79 habitants massacrés par lacolonne infernale du généralLouis Grignon[169]
Massacres d'ÉtussonÉtusson (Deux-Sèvres)InconnuRépublicainsMassacre d'habitants par lacolonne infernale du généralGrignon[169].
Massacres de Maulévrier et YzernayMaulévrier etYzernay (Maine-et-Loire)14Républicains14 femmes et filles sont fusillées par la colonne du généralCaffin[170].
Massacre de GonnordGonnord (Maine-et-Loire)200RépublicainsEnviron 200 habitants sont massacrés par la colonne du généralCrouzat, 2 femmes et 30 enfants auraient été enterrés vivants[171],[172]
Massacre de La JumellièreLa Jumellière (Maine-et-Loire)37+RépublicainsDes habitants dont 37 femmes et enfants, ainsi que les conseillers municipaux et leprêtre constitutionnel sont massacrés à la baïonnette dans un pré par la colonne infernale du généralCordellier[173],[174].
Massacre de MelayMelay (Maine-et-Loire)52Républicains29 femmes et 23 enfants sont fusillés par la colonne infernale du généralCordellier[175].
Massacre de ChanzeauxChanzeaux (Maine-et-Loire)14Républicains14 femmes et un vieillard sont fusillés en chantant leSalve Regina, auquel les soldats répondent parLa Marseillaise[176].
Massacre de Saint-Pierre-des-ÉchaubrognesSaint-Pierre-des-Échaubrognes (Deux-Sèvres)14Républicains14 femmes sont fusillées par la colonne du généralCaffin[177].
Exécutions de Vitré -Vitré (Ille-et-Vilaine)28RépublicainsLa commissionVaugeois prononce 28 condamnations à mort, 16 aux fers, 11 à la détention contre 354 acquittements[120].
Massacre de ChâteaumurChâteaumur (Vendée)10Républicains10 personnes sont tuées par la colonne du généralGrignon[178].
Massacre de Saint-André-sur-SèvreSaint-André-sur-Sèvre (Deux-Sèvres)InconnuRépublicainsMassacre des habitants par la colonne de Lachenay[169].
Massacre de Saint-MesminSaint-Mesmin (Vendée)6RépublicainsBien que le bourg soit patriote, des viols sont commis et 6 habitants sont tués par les hommes de la colonne de Lachenay, mais la plupart réussissent à s'enfuir[179].
Massacre de CerizayCerizay (Deux-Sèvres)~ 300 (?)RépublicainsLe bourg deCerizay, patriote, est épargné, mais les habitants des fermes et des villages de la commune sont massacrés, y compris les femmes et les enfants. Le généralGrignon annonce un bilan de 300 morts, mais ce nombre est probablement exagéré[178],[180],[181],[182]
Massacre de La CaillèreLa Caillère (Vendée)15Républicains15 prisonniers vendéens sont fusillés par les républicains des1re et2e colonnes infernales[169].
Massacre de Saint-Sulpice-en-ParedsSaint-Sulpice-en-Pareds (Vendée)18Républicains18 prisonniers vendéens sont fusillés par les républicains des1re et2e colonnes infernales[169].
Massacre de La FlocellièreLa Flocellière (Vendée)InconnuRépublicainsLes habitants sont massacrés par la colonne du généralGrignon[178].
Massacre du BoupèreLe Boupère (Vendée)19RépublicainsLe généralGrignon fait fusiller 19 prisonniers[178].
Massacre de La PoitevinièreLa Poitevinière (Vendée)InconnuRépublicainsDes femmes et des enfants sont découverts, cachés derrière des taillis et massacrés par les républicains de la colonne du généralJean-Baptiste Moulin, un petit enfant est promené au bout d'une pique par un soldat[183].
Massacre de La Meilleraie-TillayLa Meilleraie-Tillay (Vendée)24 à 25RépublicainsDes républicains menés parGrammont fusillent 24 ou 25 personnes[184],[185].
Massacre de PouzaugesPouzauges (Vendée)30Républicains30 prisonnières vendéennes sont violées par les officiers de la colonneGrignon, puis fusillées près du donjon duchâteau[178].
Massacre des HerbiersLes Herbiers (Vendée)InconnuRépublicainsLes troupes du généralAmey massacrent des habitants sur la route deLa Rochelle, tuant indistinctement femmes et enfants, rebelles et patriotes[186]. Auchâteau de Boistissandeau, une femme de 84 ans et ses deux filles sont sabrées par deshussards[178].
Massacre du Parc-SoubiseMouchamps (Vendée)200RépublicainsEnviron 200 habitants sont fusillés auchâteau du parc Soubise par la colonne de Lachenay et leurs corps sont ensuite brûlés[187],[188],[189].
Massacre de Saint-Laurent-sur-SèvreSaint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)20RépublicainsEnviron 20 prisonniers vendéens fusillés par la colonne du généralCaffin.
Massacre de La GaubretièreLa Gaubretière (Vendée)85RépublicainsL'église est prise d'assaut par la colonneBoucret : 32 défenseurs sont tués et 53 sont pris et fusillés, dont une vingtaine de femmes[190].
Massacre de GestéGesté (Maine-et-Loire)138Républicains138 habitants sont massacrés par la colonne du généralCordellier[191].
Massacre de MontfauconMontfaucon (Maine-et-Loire)41Républicains41 habitants sont massacrés par la colonne du généralCordellier[192].
Massacre de VenansaultVenansault (Vendée)~ 100RépublicainsEnviron 100 femmes et enfants sont tués et coupés en morceaux par des hommes de la colonneDuquesnoy[193].
Massacre de TiffaugesTiffauges (Vendée)~ 600RépublicainsLe généralCordellier écrit :« Indépendamment que tout brûle encore, j'ai fait passer derrière la haie 600 particuliers des deux sexes »[194].
Massacre des Landes-GenussonLes Landes-Genusson (Vendée)98Républicains98 personnes sont massacrées par la colonne du généralCordellier.
Massacre de ClissonClisson (Loire-Atlantique)18RépublicainsDes Vendéens sont jetés morts ou vivants dans le puits duchâteau de Clisson. Dix-huit squelettes sont exhumés en1961[195].
Massacre de La LimouzinièreLa Limouzinière (Loire-Atlantique)~ 100RépublicainsUne centaine de femmes et d'enfants sont égorgés dans le bourg et d'autres dans les environs, par la colonneDuquesnoy. Quelques habitants parviennent à se sauver à la suite de l'attaque des troupes deCharette lors de labataille de Saint-Colombin. Dans ses mémoires, l'officier vendéenLucas de La Championnière écrit :« Nous trouvions à chaque pas les corps des femmes et des enfants qui venaient d'être massacrés, et dans le bourg de la Limouzinière on en compta cent d'égorgées : la nécessité de marcher sur nous en sauva quelques-unes »[196].
Massacre du Fief-SauvinLe Fief-Sauvin (Maine-et-Loire)128Républicains128 habitants sont massacrés par les colonnes infernales[197].
Massacre d'ApremontApremont (Vendée)103Républicains75 hommes et 27 femmes sont fusillés par le1er bataillon de volontaires de Paris[198].
Massacre de VieillevigneVieillevigne (Loire-Atlantique)15Républicains15 personnes exécutées par la colonne du généralCordellier[178].
Massacre des BrouzilsLes Brouzils (Vendée)~ 100RépublicainsEnviron 100 personnes massacrées par la colonne du généralCordellier[199].
Massacre de Chavagnes-en-PaillersChavagnes-en-Paillers (Vendée)201+RépublicainsAu moins 201 habitants sont massacrés par la colonne du généralCordellier[200].
Bataille de BressuireBressuire (Deux-Sèvres)InconnuDrapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensD'après l'administrateur Jarry, les Vendéens exécutent des malades et des blessés trouvés dans les hôpitaux lors de labataille de Bressuire[201].
Massacre de Vieillevigne et MontbertVieillevigne etMontbert (Loire-Atlantique)35Républicains35 personnes sont exécutées par la colonne du généralCordellier[199].
Massacre de Saint-Sulpice-le-VerdonSaint-Sulpice-le-Verdon (Vendée)50Républicains50 habitants sont massacrés par la colonneCordellier[202].
Massacre de La GaubretièreLa Gaubretière (Vendée)107 à 128Républicains107 à 128 habitants, dont 67 femmes et 10 enfants, sont massacrés par la colonne du généralHuché[203],[204].
Massacre de La VerrieLa Verrie (Vendée)InconnuRépublicainsHuché écrit avoir fait« passer au fil de la baïonnette tout ce que j'y ai trouvé, à la réserve des enfants »[204].
Noyade de la baie de BourgneufBaie de Bourgneuf (Loire-Atlantique)41RépublicainsUne noyade est ordonnée par l'adjudant-général Lefebvre et le commandant Foucault. 41 personnes, dont 2 hommes, parmi lesquels un vieillard aveugle de 78 ans, 12 femmes, 12 filles, 10 enfants âgés 6 à 10 ans et 5nourrissons sont embarqués àPaimbœuf sur un navire, conduits au large et précipités dans les flots[205],[206].
Massacre de VezinsVezins (Maine-et-Loire)~ 300RépublicainsLe généralHuché écrit :« Nous passâmes par Vezins où nous tuâmes tout ce que nous y trouvâmes. J'ai incendié les villages et tué à peu près 300 de ces scélérats par-ci par-là »[207].
Massacre des Lucs-sur-Boulogne -Les Lucs-sur-Boulogne (Vendée)500 à 590Républicains500 à 590 habitants sont massacrés par la colonne infernale du généralCordellier. 564 victimes sont recensées par l'abbéCharles Vincent Barbedette, dont 109 enfants de moins de 7 ans[208],[209].
Massacre de Saint-Étienne-du-BoisSaint-Étienne-du-Bois (Vendée)66Républicains66 personnes sont massacrées par la colonne du généralCordellier[73].
Bataille de La Roche-sur-YonLa Roche-sur-Yon (Vendée)InconnuRépublicainsLes blessés de l'armée deCharette, transportés sur des charrettes, sont sabrés par deshussards[210].
Exécutions de Lassay-les-Châteaux -Lassay-les-Châteaux (Mayenne)6Républicains6 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 22 sont acquittés après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[153].
Massacre de La RemaudièreLa Remaudière (Loire-Atlantique)5Républicains5 personnes sont tuées dans les landes de Sainte-Catherine par la colonne Cordellier[211].
Massacre de BeauchêneLa Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique)26Républicains26 personnes, dont 11 femmes, 9 enfants de moins de 11 ans, et trois nouveau-nés sont tués par la colonneCordellier dans le village de Beauchêne[212].
Massacre du Puiset-DoréLe Puiset-Doré (Maine-et-Loire)56Républicains56 personnes sont tuées dans la forêt de Leppo par la colonne du généralCordellier[213],[197].
Exécutions d'Ernée -Ernée (Mayenne)34Républicains34 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés, 4 sont condamnés à la détention et 39 sont acquittés après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[214].
Massacre de La ChaussaireLa Chaussaire (Maine-et-Loire)42Républicains42 femmes et enfants sont massacrées par la colonneCordellier.
Massacre de MontrevaultMontrevault (Maine-et-Loire)72Républicains72 personnes sont massacrées par la colonneCordellier[215].
Massacres de Plaudren, Saint-Jean-Brévelay, Plaudren et Bignan -Plaudren,Saint-Jean-Brévelay,Plaudren etBignan (Morbihan)20Républicains20 chouans et paysans sont exécutés sommairement après lecombat de Mangolérian[216].
Massacre de Saint-Laurent-des-Autels -Saint-Laurent-des-Autels (Maine-et-Loire)230Républicains230 personnes, dont 93 hommes, 66 femmes et 71 enfants, sont massacrés par la colonne du généralCordellier[217],[218].
Massacre de Champtoceaux -Champtoceaux (Maine-et-Loire)82Républicains82 habitants sont massacrés par la colonne du généralCordellier[219],[220].
Massacre de Liré -Liré (Maine-et-Loire)102Républicains102 habitants sont massacrés par la colonne du généralCordellier.
Massacre de Drain -Drain (Maine-et-Loire)106 à 108Républicains106 à 108 habitants sont massacrés par la colonne du généralCordellier[221].
Massacre de La Chapelle-Basse-Mer -La Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique)118+RépublicainsAu moins 118 habitants sont massacrés par la colonne du généralCordellier[215].
Massacre de Saint-Julien-de-Concelles -Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique)InconnuRépublicainsLes habitants sont massacrés par la colonne du généralCordellier[222].
Massacre de La Remaudière -La Remaudière (Loire-Atlantique)96Républicains96 habitants sont massacrés par la du généralCordellier, dont 8 bébés, 20 enfants entre 2 et 11 ans, 10 adolescents de 12 à 18 ans, 22 femmes et 17 hommes adultes, 19 personnes âgées de plus de 60 ans[211].
Massacre de La Boissière-du-Doré -La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique)48Républicains48 personnes sont massacrées par la même colonne, dont 5 hommes et 8 femmes de plus de 60 ans, 5 bébés de moins de 2 ans, 6 fillettes et 4 garçons de moins de 11 ans, 4 adolescents, 7 femmes et 9 hommes adultes[223].
Exécutions de VannesVannes (Morbihan)9Républicains9 chouans sont fusillés sur la Garenne[224].
Exécutions de Mayenne -Mayenne (Mayenne)14Républicains14 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 3 sont condamnés à la réclusion, 2 à la détention et 7 sont acquittés après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[214].
Exécutions de Paimbœuf -Paimbœuf (Loire-Atlantique)103Républicains103 prisonniers sur 162 sont condamnés à mort par lacommission militaire révolutionnaire Lenoir et exécutés[225],[226].
Massacre de la forêt de VezinsVezins (Maine-et-Loire)InconnuRépublicainsLa colonne deCordellier, désormais commandée parCrouzat, fouille la forêt et trouve des blessés et« quelques femmes de brigands, cachées çà et là, qui ont été exterminées »[227].
Massacre de Château-Guibert -Château-Guibert (Vendée)80Républicains80 hommes, femmes et enfants sont massacrés par une troupe de la colonne du généralHuché menée par le capitaine Goy-Martinière[228],[229].
Massacre de TiffaugesTiffauges (Vendée)InconnuRépublicainsDes habitants sont fusillés dans le Pré-Guérin, près duchâteau de Tiffauges par la colonne du généralCrouzat[230].
Massacre du château d'Aux -La Montagne (Loire-Atlantique)209Républicains209 hommes deBouguenais, âgés de 15 à 78 ans, sont condamnés à mort par lacommission Bignon et fusillés àLa Montagne près du château d'Aux[231],[232].
Massacre de Maisdon-sur-SèvreMaisdon-sur-Sèvre (Loire-Atlantique)300 à 400 (?)RépublicainsLe généralCambray écrase un rassemblement. Le massacre fait peut-être 300 à 400 morts, dont des femmes et des enfants[233].
Massacre de TorfouTorfou (Maine-et-Loire)141RépublicainsDes habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier. 141 au total sont tués par lescolonnes infernales[234].
Massacre de ClissonClisson (Loire-Atlantique)~ 30RépublicainsEnviron 30 personnes cachées dans les ruines du château sont massacrées la colonne du général Cordellier[235].
Massacre des bois de la FrappinièreCossé-d'Anjou (Maine-et-Loire)15Républicains15 femmes et enfants sont tués par les républicains dans les bois de la Frappinière[236].
Massacre de MontilliersMontilliers (Maine-et-Loire)20Républicains22 femmes et enfants sont capturés dans le bois des Marchais par un détachement du camp dit « du Moulin ». Vingt d'entre eux sont fusillés au Moulin de la Reine et seuls deux enfants sont épargnés[236].
Massacre de ChanzeauxChanzeaux (Maine-et-Loire)170Républicains170 habitants, aux trois quarts des femmes et des enfants, sont massacrés par la colonne républicaine de l'adjudant-général Dusirat[237].
Massacre de Saint-Lambert-du-Lattay et GonnordSaint-Lambert-du-Lattay etGonnord (Maine-et-Loire)InconnuRépublicainsLe généralGrignon écrit avoir « fait tuer quantité d'hommes et de femmes »[238].
Exécutions de Laval -Laval (Mayenne)101Républicains101 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 44 sont condamnés à la détention et 273 sont acquittés après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[239].
Exécutions de Fougères -Fougères (Ille-et-Vilaine)44Républicains44 prisonniers sont exécutés à Fougères après avoir été condamnés par la commissionBrutus Magnier[240].
Bataille de Moutiers-les-MauxfaitsMoutiers-les-Mauxfaits (Vendée)92Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens92 patriotes sont massacrés par les troupes deCharette lors de labataille de Moutiers-les-Mauxfaits[241],[242].
Massacre de ChamptoceauxChamptoceaux (Maine-et-Loire)37Républicains37 habitants sont tués par les républicains, dont 28 sont enfumés dans la grotte de Vau-Brunet, seuls une femme et un enfant en ressortent vivants[219],[243].
Exécutions de Saint-Méen-le-GrandSaint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine)9 à 27RépublicainsSelonToussaint du Breil de Pontbriand, 27 paysans sont fusillés sans jugement le 19 mai, sur ordre du général républicainVachot[244]. Le général Vachot déclare quant à lui avoir fait fusiller neuf chouans[245].
Exécutions de Noirmoutier -Île de Noirmoutier (Vendée)25Républicains25 prisonniers sont condamnés à mort et fusillés après jugement de la commission Félix d'Angers. 18 accusés sont condamnés à la déportation et 600 acquittés[246].
Exécutions de Craon -Craon (Mayenne)19Républicains19 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 3 sont condamnés à la détention et 30 acquittés après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[247].
Massacre de RouansRouans (Loire-Atlantique)60Républicains60 réfugiés sont tués dans la forêt de Princé par la troupe de l'adjudant-général Lefebvre[248].
Massacre de Legé et des Lucs-sur-Boulogne -Environ deLegé et desLucs-sur-Boulogne (Vendée)500RépublicainsDepuisMontaigu, le généralHuché se lance à la poursuite de l'armée deCharette, mais ses troupes commettent surtout des massacres et des incendies jusqu'àPalluau[249],[250]. Selon le témoignage de Pierre Blanconnier, guide de la colonne, plus de 500 personnes sont tuées« dans les champs et leurs maisons »[249]. ÀLegé, le village de La Bésilière, ancien quartier-général de Charette, est incendié et 50 à 60 hommes et femmes qui y sont trouvés sont tués[251].
Massacre de Champtoceaux -Champtoceaux (Maine-et-Loire)13Républicains13 personnes sont assassinées par les républicains[219],[243].
Exécutions de Château-Gontier -Château-Gontier (Mayenne)10Républicains10 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 8 sont condamnés à déportation et 17 acquittés après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[247].
Massacre de Saint-Laurent-des-MortiersSaint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne)8Drapeau des armées catholiques et royales Chouans8 patriotes sont fusillés par les chouans deCoquereau. Seuls quelques vieillards sont sauvés lorsque des femmes s'interposent[252].
Exécutions de Laval -Laval (Mayenne)15Républicains15 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 45 sont condamnés à la détention, 1 à la déportation à vie et 152 acquittés après jugement de lacommission révolutionnaire de la Mayenne[253].
Massacre de MelrandMelrand (Morbihan)InconnuRépublicainsPlusieurs habitants, dont des femmes, des enfants et des vieillards sont massacrés par des soldats républicains après un combat contre les chouans[254].
Massacre de LandévantLandévant (Morbihan)6RépublicainsSix chouans, dont le chef Louis Calan sont fusillés après un combat, sur ordre du représentant Louis-Urbain Brüe[255].
Massacre du convoi de Varades-AncenisEntreVarades etAncenis (Maine-et-Loire)28Drapeau des armées catholiques et royales Chouans28volontaires républicains escortant un convoi sont capturés par les chouans et fusillés après avoir été contraints de creuser leurs propres tombes[256].
Massacre de Grand-ChampGrand-Champ (Morbihan)4RépublicainsD'après les mémoires deJulien Guillemot, deux femmes et deux enfants sont assassinés par des soldats républicains après lecombat de Grand-Champ[257].
Combat de BréeBrée (Mayenne)~ 20Drapeau des armées catholiques et royales ChouansUne vingtaine de soldats républicains et quelques patriotes de la commune se rendent aux chouans mais ils sont fusillés malgré la promesse d'avoir la vie sauve[258].
Massacre de Saint-Denis-d'AnjouSaint-Denis-d'Anjou (Maine-et-Loire)25Républicains25 chouans et habitants du bourg deSaint-Denis-d'Anjou sont surpris lors d'une messe et tués par des républicains deSablé-sur-Sarthe et deMorannes[258].
Massacre du manoir de KersalPlougoumelen (Morbihan)18Drapeau des armées catholiques et royales Chouans18 soldats républicains sont tués au combat à Pontsal ou fusillés au manoir de Kersal par les chouans deMercier la Vendée[259].
Massacre de Saint-Brice-en-CoglèsSaint-Brice-en-Coglès (Ille-et-Vilaine)6RépublicainsDes volontaires et des gardes nationaux deSaint-Marc-le-Blanc fusillent six personnes, âgées de 14 à 53 ans, dans le bois de la Motte, près de l'étang de Dieulegard[260].
Bataille de SegréSegré (Maine-et-Loire)38Drapeau des armées catholiques et royales Chouans38 soldats républicains sont fusillés après la prise du bourg deSegré par les chouans[261].
Massacre de JuvignéJuvigné (Mayenne)4Inconnu4 laboureurs sont massacrés[262].
Bataille du Rocher de La PiochaisLandéan (Ille-et-Vilaine)~ 15Drapeau des armées catholiques et royales Chouans13 soldats etgardes territoriaux républicains sont exécutés sommairement par leschouans d'Aimé Picquet du Boisguy, mais quelques-uns survivent à leurs blessures. Deux femmes sont également assassinées et leurs deux assassins condamnés à mort, jugés par un conseil de guerre chouan, puis exécutés àSaint-Brice-en-Coglès le[263],[264].
Massacre du château de BocenitSaint-Gilles-du-Mené (Côtes-d'Armor)17Républicains18 personnes — des chouans blessés aux combats deJosselin et deCoëtlogon, des domestiques et trois ouvriers — sont surpris par des républicainsCents-Sols au château de Bocenit et fusillés sur place. Un seul survit à ses blessures[265],[266].
Fusillades de Quiberon, Vannes et Auray -Quiberon,Vannes etAuray (Morbihan)748RépublicainsAprès la défaite des royalistes lors de l'expédition de Quiberon, les républicains fusillent 627émigrés ou ecclésiastiques et 121chouans àQuiberon,Vannes etAuray[267].
Massacre de BellevilleBelleville-sur-Vie (Vendée)100 à 300Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée VendéensEnviron 100 à 300 prisonniers républicains sont fusillés sur ordre deCharette, en représailles des massacres de Quiberon[22].
Combat de TremblayTremblay (Ille-et-Vilaine)6Drapeau des armées catholiques et royales ChouansLes chouans dedu Boisguy font plusieurs dizaines de prisonniers lors ducombat de Tremblay : la plupart sont relâchés mais six d'entre eux, reconnus pour avoir assassiné deux chouans, sont fusillés[268].
Combat de Bois-RoulandEntreSaint-Senier-de-Beuvron etSaint-James (Manche)4 à 5Drapeau des armées catholiques et royales ChouansD'après les mémoires dePontbriand, les chouans dedu Boisguy font 55 prisonniers lors ducombat de Bois-Rouland : 35 d'entre eux rejoignent les rangs des chouans, 16 sont relâchés et quatre ou cinq sont fusillés pour avoir« tenu des propos outrageants »[268].
Massacre de Guiscriff1795Guiscriff (Morbihan)~ 30Drapeau des armées catholiques et royales Chouans et habitants de GuiscriffD'après un témoignage recueilli en 1841 àCoray parThéodore Hersart de La Villemarqué et laissé par un nommé Jourdan, ancien tambour des armées républicaines, 30chauffeursfaux chouans sont massacrés par les chouans du chef Bonaventure et la population de Guiscriff à la foire Saint-Antoine[269].
Massacre de Moustoir-Ac1795Moustoir-Ac (Morbihan)~ 40Drapeau des armées catholiques et royales ChouansD'après une tradition rapportée par Joson Gillet, deMoustoir-Ac, les chouans deSaint-Jean-Brévelay capturent 40faux chouans dans la maison vicariale deKerdroguen, puis ils les conduisent dans un pré, appelé par la suitePrat er lèron (Prairie des voleurs), aux abords de la forêt de Lavaux, près du bourg deMoustoir-Ac, où ils leur font creuser leur fosse, les déshabillent et les fusillent[270].
Massacre de Plumaugat ouPlumaugat (Côtes-d'Armor)10RépublicainsD'après les mémoires deToussaint du Breil de Pontbriand, 10 habitants, dont une femme, sont massacrés par des soldats républicains. En représailles, le chef chouan Lantivy du Rest fait fusiller le lendemain une vingtaine de prisonniers républicains d'un bataillon de l'Ain[271].
Massacre de BlandouetBlandouet (Mayenne)4Républicains4 chouans sont fusillés par des chasseurs républicains de la garnison deSaint-Denis-d'Orques[272].
Bataille d'Auverné -Grand-Auverné,Petit-Auverné etMoisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique)InconnuRépublicainsPlusieurs habitants, hommes et femmes, sont assassinés par des soldats républicains. Les tueries font quatre morts àMoisdon-la-Rivière, ainsi qu'un nombre inconnu de victimes àGrand-Auverné,Petit-Auverné[273].
Combat de Romazy et RimouRimou (Ille-et-Vilaine)3 à 8Drapeau des armées catholiques et royales ChouansLe maire, le prêtre constitutionnel et un à six vieillards sont assassinés par des chouans lors du combat[274],[275].
Massacre de LimblochGrand-Champ (Morbihan)11RépublicainsOnze chouans sont exécutés par les républicains au village de Limbloch. Ils sont solennellement inhumés plus d'un siècle plus tard le dans le cimetière paroissial[276].
Exécutions d'AngersAngers (Maine-et-Loire)8RépublicainsLe général vendéenJean-Nicolas Stofflet, et sept de ses officiers, sont fusillés[277]
Massacre d'ArgentréArgentré (Mayenne)11RépublicainsOnze personnes, hommes et femmes, chouans ou suspectés d'avoir des attaches avec eux, sont fusillés par des soldats républicains d'une colonne mobile[278].
Massacre de LocminéDébutLocminé (Morbihan)18Républicains18 chouans sont fusillés par les républicains, sur ordre du généralMermet[279].
Exécutions de Bayeux -Bayeux (Calvados)18Républicains21 chouans capturés àLamberville et âgés de 18 à 27 ans, sont condamnés à mort malgré une capitulation signée : 18 sont fusillés à Bayeux, un autre est exécuté àCaen, un deuxième est délivré, le sort du troisième est inconnu[280].
Massacre d'Antrain et Saint-Ouen-la-Rouërie -Antrain etSaint-Ouen-la-Rouërie (Ille-et-Vilaine)23Drapeau des armées catholiques et royales Chouans23 habitants, dont 5 femmes, depuis l'âge de 18 à 80 ans, sont massacrés pendant la nuit par des chouans[281],[282].
Massacre de Chailland et La BigottièreChailland etLa Bigottière (Mayenne)14RépublicainsQuatorze « pères et mères de chouans » sont massacrés dans les campagnes par desgardes nationaux en représailles de l'exécution de l'un des leurs dans la même journée[283].
Exécutions de GuingampGuingamp (Côtes-d'Armor)4RépublicainsQuatre chouans sont fusillés au champ du Vally, d'après les mémoires deJean Conan[284].
Massacre de Saint-Sauveur-des-LandesEntreRomagné etSaint-Sauveur-des-Landes (Ille-et-Vilaine)7 à 8RépublicainsLe généralGency fait fusiller 7 ou 8 chouans entreRomagné etSaint-Sauveur-des-Landes et un chef est ensuite exécuté àCoglès[285].
Massacre de Saint-Cornier-des-LandesSaint-Cornier-des-Landes (Orne)11Drapeau des armées catholiques et royales ChouansOnze soldats républicains sont fusillés par les chouans et quatre autres sont épargnés contre un enrôlement chez les rebelles[280].
Massacre de Parigné -Parigné (Ille-et-Vilaine)4Faux-ChouansQuatre personnes — un aubergiste, sa femme et deux ouvriers — sont massacrés pendant la nuit par desfaux-chouans[286],[287].
Massacre de Saint-Mars-sur-la-FutaieSaint-Mars-sur-la-Futaie (Mayenne)InconnuRépublicainsPlusieurs chouans sont pris et fusillés par desgardes nationaux deLa Bazouges-du-Désert et duLoroux[288].
Massacre de MesaubouinBillé (Ille-et-Vilaine)17Drapeau des armées catholiques et royales ChouansAprès lecombat de Vendel, les chouans conduisent 24 prisonniers républicains à la ferme de Mesaubouin : 17 sont fusillés au Champ-Picard et les sept autres sont relâchés[289],[290].
Massacre de Saint-FraimbaultSaint-Fraimbault (Orne)4RépublicainsQuatre chouans sont fusillés[291].
Massacre du pont du Loc'hLocmaria-Grand-Champ (Morbihan)8 à 16RépublicainsLes troupes républicaines du généralHarty s'emparent du pont du Loc'h et capturent plusieurs chouans — huit selon les sources républicaines, seize selon les mémoires deJulien Guillemot — qui sont ensuite fusillés[292],[293]
Massacre du château de KerscoublePlaudren (Morbihan)32 à 61Drapeau des armées catholiques et royales ChouansLes chouans font plus d'un centaine de prisonniers républicains lors de labataille du pont du Loc'h : certains sont relâchés, mais plusieurs autres — 32 selon les mémoires deJulien Guillemot, 43 selon les mémoires d'Alexis Le Louer, et 61 selon le généralBrune — sont fusillés au château de Kerscouble, près dePlaudren, sur ordre dePierre Guillemot, en représailles aux exécutions commises par les républicains au pont du Loc'h[294],[293]
Massacre d'Elven -EntreVannes etElven (Morbihan)40RépublicainsD'après le journal de Jean-Marie Galles, un habitant deVannes, des troupes républicaines sorties de cette ville pillent le bourg d'Elven et massacrent sur leur route au moins quarante vieillards, femmes et enfants[295]
Massacres du Ménil-Broût et de Mêle-sur-SartheEntreLe Ménil-Broût etLe Mêle-sur-Sarthe (Orne)InconnuRépublicainsPlusieurs chouans sont fusillés après un combat[296].
Massacre de Saint-Christophe-du-JambetSaint-Christophe-du-Jambet (Sarthe)27Républicains27 chouans, blessés, sont fusillés par les républicains après un combat[297].
Exécutions de Verneuil-sur-AvreVerneuil-sur-Avre (Eure)7RépublicainsLe général chouanLouis de Frotté et six de ses officiers, venus négocier leur capitulation, sont arrêtés par les soldats du généralGuidal. Bien que porteurs d'un sauf-conduit, les officiers chouans sont condamnés à mort et fusillés[298].

Mémoriaux

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Représentations artistiques

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Références

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Articles connexes

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Bibliographie

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v ·m
Première guerre de Vendée (1793-1795)
Campagne de mars-octobre 1793
Virée de Galerne
Campagne de Noirmoutier
Colonnes infernales
Campagne de juin 1794-mai 1795
Massacres
Deuxième guerre de Vendée (1795-1796)
Troisième guerre de Vendée (1799-1800)
Quatrième guerre de Vendée (1815)
Cinquième guerre de Vendée (1832)
v ·m
Repères temporels
Intellectuels
Événements civils et
politiques par années
1788
1789
1790
1791
1792
1793
1794
1795
1796
1797
1798
1799
Articles généraux
Devises
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Société
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etenragés
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