
Cet article ou cette section provient essentiellement deHistoire géologique, archéologique et pittoresque du Mont Saint-Michel (1843), ou de la recopie de cette source, en partie ou en totalité. Cette source est dans le domaine public, mais elle peut être trop ancienne ou peu objective().
| Abbé du Mont Saint-Michel | |
|---|---|
| - | |
| Décès | |
|---|---|
| Activité |
| Ordre religieux |
|---|

Martin de Furmendi, né auXIIe siècle et mort le, est unbénédictinnormand, dix-septièmeabbé du Mont Saint-Michel, de1186 à1191.
En1186, leduc de NormandieHenri II, alors sur le penchant de son règne, vivait cependant encore. Les bienfaits de son administration qui, née dans les orages, s’était accomplie avec tant de splendeur, avaient bien effacé les conséquences funestes des dernières élections de l’abbé Geoffroy, deRichard de La Mouche et Robert Hardy, lorsque les moines avaient tenté de réaffirmer les privilèges de la règle de larègle de saint Benoit, leur permettant d’élire leur abbé, règle que leduc de Normandie,Richard le Bon avait sanctionnée lorsqu’il avait refondé le monastère, mais queGuillaume le Conquérant, avait ignoré en nommant directement les abbés, mais sans mettre fin aux le souvenir de ces épreuves.
Il est probable que les religieux restèrent treize mois, après le coup cruel de la double et concurrente prélature de Richard de La Mouche et Robert Hardy qui les avait frappés, sans élire un nouvel abbé, par dérobade devant la crainte des ressentiments du monarque, plutôt que devant la difficulté à choisir un successeur à un prélat aussi illustre queRobert de Torigni.
Le silence du prince et l’audace que les seigneurs voisins de leurs domaines puisaient dans cette vacance, les déterminèrent enfin à sortir des inconvénients de ce provisoire par une élection canonique. Leurs suffrages se réunirent sur Martin de Furmendi, moine profès de cette maison.
Cet abbé, s’inspirant aussitôt de l’intérêt actif dont son prédécesseur avait toujours couvert les biens confiés à sa vigilance, s’empressa de faire cesser les usurpations commises depuis la mort deRobert de Torigni.
Ces actes furent les seuls qui lui méritèrent la reconnaissance de ses moines, car une mort prématurée vint ravir les espérances que leur avaient inspirées ses intentions et ses vertus. II fut inhumé dans le monastère, auprès du tombeau de son prédécesseur.