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| Nationalité | |
|---|---|
| Naissance | , Laval (Canada) |
| ÉquipeLNH | Canadiens de Montréal |
|---|---|
| Activité | Depuis2022 |
Temple de la renommée : 2018
Martin St-Louis (né le àLaval, dans laprovince deQuébec auCanada) est un joueurprofessionnel canadien dehockey sur glace qui évoluait au poste d'ailier droit. Il est reconnu comme un des joueurs au jeu le plus propre dans la LNH. Cette éthique professionnelle lui a valu cinq nominations autrophée Lady Byng qu'il a remporté trois fois, en 2010 et 2011 puis en 2013. Il est devenu par la suite entraîneur chef desCanadiens de Montréal.
Nonrepêché dans laLigue nationale de hockey, il fait ses débuts professionnels avec lesLumberjacks de Cleveland de laLigue internationale de hockey et débute dans la LNH avec lesFlames de Calgary. En2000-2001, il rejoint leLightning de Tampa Bay et remporte avec eux lacoupe Stanley en2004. Considéré comme étant le pilier de l'équipe, il joue pour le Lightning jusqu'à son échange auxRangers de New York en 2014. AuxJeux olympiques d'hiver de 2014, il remporte la médaille d'or avec l'équipe du Canada.

Martin St-Louis est le fils de France et Normand St-Louis et il est né le àLaval dans laprovince deQuébec auCanada. Il a une sœur qui s'appelle Isabelle. Il a chaussé les patins pour la première fois à l'âge de trois ans et a grandi en idolâtrantMats Näslund[1].
Il débute avec les Laval-Laurentides de l'Association athlétique amateur de Québec en 1991-1992 puis passe la saison d'après avec lesHawks de Hawkesbury dans laLigue centrale de hockey junior A[2]. St-Louis etÉric Perrin quittent l'équipe au mois de janvier à cause d'un désaccord avec l'entraîneur du moment — l'équipe des Hawks connaît trois entraîneurs différents au cours de la saison régulière[3]. Contrairement à la majorité des joueurs de hockey du Canada, il n'intègre pas le circuit classique de laLigue canadienne de hockey. À la place, il quitte le Québec et le Canada pour aller dans leVermont, auxÉtats-Unis. Il rejoint alors l'Université du Vermont et son équipe de hockey desCatamounts, équipe engagée dans la divisionECAC Hockey League[Note 1] duchampionnat universitaire, laNational Collegiate Athletic Association.
En compagnie de Perrin et aux côtés du gardien de butTim Thomas, il finit meilleurpointeur de son équipe dès sa première saison dans la NCAA en 1993-94 avec un total de 51 points[4]. Son coéquipier, Perrin, est désigné meilleurerecrue[Note 2] et les deux joueurs sont sélectionnés dans l'équipe type des recrues de l'ECAC[5].
Pour sa deuxième année avec les Catamounts, St-Louis augmente son total personnel de 20 points et il termine la saison toujours meilleur pointeur de l'équipe juste devant Perrin mais également deuxième pointeur de la NCAA, cinq points derrièreBrendan Morrison, joueur desWolverines de l'Université du Michigan. Avec 48passes décisives, il est également le deuxième meilleur passeur de la NCAA, toujours derrière Morrison[6]. Il est parmi les dix finalistes pour letrophée Hobey-Baker dumeilleur joueur[Note 3] de la saison, trophée finalement remporté parBrian Holzinger, joueur desFalcons de l'Université d'État de Bowling Green[7]. À titre personnel, il est sélectionné dans l'équipe type de la saison de l'ECAC avec Perrin et Thomas et est élu meilleur joueur de l'ECAC[5]. Il est également sélectionné dans l'équipe type de la NCAA[8].
En 1995-1996, Perrin et St-Louis sont encore les fers de lance de l'équipe, inscrivant chacun 85 points décomposés en 29 buts et 56 passes décisives. Il s'agit alors du plus haut total de points inscrit par un joueur dans l'histoire de l'université. St-Louis inscrit le plus haut total de but eninfériorité numérique avec six buts ainsi que le plus grand nombre de buts vainqueurs[Note 4],[9]. Les deux joueurs finissent meilleurs pointeurs et passeurs de la NCAA, à égalité mais St-Louis ayant joué trois matchs de moins que Perrin, il est déclaré premier[10]. Les deux joueurs sont dans la liste des dix finalistes pour le trophée Hobey-Baker maisBrian Bonin deGolden Gophers de l'Université du Minnesota remporte le titre de meilleur joueur de la NCAA[11]. Perrin est nommé joueur de l'année de l'ECAC et les deux joueurs du Vermont sont sélectionnés dans les équipes types de l'ECAC et de la NCAA[12],[8].
Pour sa dernière saison dans la NCAA, en 1996-1997, sa production offensive chute à 60 points mais il conserve toujours la tête du classement des pointeurs de son équipe[13]. Même s'il ne fait plus partie des dix meilleurs pointeurs de la NCAA, il est une troisième fois dans les dix candidats pour le trophée du meilleur de la NCAA. Encore une fois, il ne remporte pas le trophée, celui-ci étant remis à Morrison en tant que meilleur passeur, buteur et pointeur de la saison[14]. À la suite de cette saison, St-Louis est diplômé et il termine alors sa carrière universitaire en tant que meilleur pointeur de l'histoire de l'équipe, avec un total de 276 points en 139 matchs mais également le plus grand nombre de passes décisives, avec 176 aides[9].
St-Louis est alors âgé de 22 ans et n'a jamais été choisi lors d'unrepêchage[Note 5] de laLigue nationale de hockey. Ceci est également le cas de Perrin, lui qui n'a pas été repêché par une équipe de la LNH. Le gardien des Catamounts, Tim Thomas, a été repêché en tant que217e joueur sélectionné aurepêchage de 1994 par lesNordiques de Québec[15].
Alors que peu d'équipes s'intéressent à St-Louis, ce dernier reçoit un essai avec lesSénateurs d'Ottawa mais n'est finalement pas retenu par l'équipe. St-Louis et Perrin signent leur premier contrat professionnel dans laLigue internationale de hockey avec lesLumberjacks de Cleveland. Le contrat, qui est d'une durée de deux ans, comprend pour St-Louis une clause échappatoire s'il reçoit une offre d'une équipe de la LNH[16]. St-Louis commence ainsi lasaison et joue 56 matchs pour 50 points avant d'être repéré par les recruteurs de la LNH. Ainsi, il signe avec lesFlames de Calgary le[8] alors que Perrin continue avec les Lumberjacks puis est transféré avant la fin de la saison auxRafales de Québec[12].
Il termine lasaison avec le club-école de Calgary, lesFlames de Saint-Jean de laLigue américaine de hockey. Il joue les 25 derniers matchs de la saison avec une moyenne d'environ un point par match alors que son équipe se qualifie pour lesséries éliminatoires[2]. Avec 20 points en autant de matchs, St-Louis aide son équipe à se rendre en finale de laCoupe Calder en éliminant tour à tour lesMaple Leafs de Saint-Jean, lesPirates de Portland puis leWolf Pack de Hartford. En finale, les Flames sont opposés auxPhantoms de Philadelphie, champions de la saison régulière. Finalement, ce sont ces derniers qui remportent la Coupe quatre matchs à deux[17].
En1998-1999, il joue une vingtaine de matchs de la saison avec Calgary. Il joue ainsi son premier match dans la LNH le contre lesMaple Leafs de Toronto. Quatre jours et deux matchs plus tard, il marque son premier point de sa carrière dans la LNH en inscrivant un but face auxStars de Dallas, le seul de sa saison dans la LNH[18]. Il a commencé la saison en jouant sur la mêmeligne que la vedette de l'équipe,Theoren Fleury, mais le Québécois est rapidement relégué sur la quatrième ligne puis est laissé de côté à plusieurs reprises[16]. Le reste du temps, il joue avec Saint-Jean et termine meilleur pointeur de l'équipe avec 62 points en 53 matchs[19]. Avant derniers qualifiés, Saint-John surprend tout le monde en éliminant en trois matchs lesLock Monsters de Lowell, premiers de leur division en saison régulière, mais ils tombent d'autant plus haut lors de la deuxième ronde en perdant en quatre matchs secs contre lesCanadiens de Fredericton[20].
Lasaison suivante, bien que St-Louis commence sa saison dans la LAH, il a pris part à 56 rencontres avec l'équipe de Calgary pour réaliser 3 buts et 15 aides pour 18 points[2]. Le directeur général des FlamesAl Coates est satisfait des progrès de St-Louis, si bien qu'il lui exerce une année d'option dans son contrat[16]. Coates et son personnel de direction sont toutefois congédiés, et le nouveau personnel de direction n'est pas intéressé à garder St-Louis dans l'équipe. Les Flames le laissent sans protection pour lerepêchage d'expansion de 2000 qui accueille l'arrivée desBlue Jackets de Columbus et duWild du Minnesota, mais aucune des deux équipes ne réclament St-Louis. Son contrat est finalement racheté par l'équipe le et le joueur devientagent libre[21].

Le, il signe avec leLightning de Tampa Bay[22]. Le contrat est garanti de la LNH et lui permet de recevoir 250 000dollars par année pour deux ans. Bien que d'autres équipes lui offraient 400 000 dollars par année, sans toutefois lui garantir une place dans la LNH, St-Louis a choisi le Lightning, car il croit que c'est l'équipe avec laquelle il pourrait s'établir dans la ligue[23]. Après qu'il a porté les numéros 46 et 15 avec les Flames, St-Louis décide de porter le numéro 26[24]. Il porte ce numéro en hommage à son idole d'enfance,Mats Naslund, vedette desCanadiens de Montréal durant les années 1980[25].
St-Louis termine quatrième pointeur de l'équipe avec 40 points en 78 rencontres derrièreBrad Richards,Fredrik Modin etVincent Lecavalier, un autre Québécois[26]. Malgré tout, le Lightning n'est pas qualifié pour lesséries éliminatoires de laCoupe Stanley avec la dernière place de ladivision Sud-Est et l'avant-dernière place de l'association de l'Est.
Lasaison suivante, St-Louis est limité à 53 parties en raison d'une fracture à la jambe subie le qui lui fait manquer 26 rencontres[27]. Avec 35 points, il termine cinquième pointeur de l'équipe ; Richards termine encore la saison avec 62 points pour être le meilleur pointeur de l'équipe. St-Louis est un des deux joueurs de l'équipe à posséder undifférentiel +/-[Note 6] positif en termine avec +4 ;Jimmie Ölvestad est l'autre joueur avec +3[28]. Avec la treizième place de l'Association et 69 points, seuls lesPanthers de la Floride et lesThrashers d'Atlanta ont un pire bilan que l'équipe de Tampa ayant respectivement 60 et 54 points[29]. Le, le Lightning décide de prolonger le contrat de St-Louis[22].
Le contre lesHurricanes de la Caroline, St-Louis marque trois buts le même match pour réaliser son premiertour du chapeau en carrière dans la LNH[30]. St-Louis termine lasaison en jouant l'intégralité des 82 matchs et totalise 70 points en étant le quatrième pointeur de l'équipe[31]. Le Lightning a surpris la LNH en terminant à la première place de leur division et avec une qualification aux séries éliminatoires[32] ; c'est seulement la deuxième fois dans son histoire que l'équipe se qualifie aux séries, la dernière fois étant en1996[33]. Après avoir éliminé lesCapitals de Washington, le Lightning est éliminé en cinq matchs face auxDevils du New Jersey, futurs vainqueurs de lacoupe Stanley[34].

En2003-2004, à l'avant-dernière rencontre de la saison régulière, St-Louis donne la victoire au Lightning en marquant un but en prolongation face auxPanthers de la Floride assurant leséclairs de la première place de l'Association de l'Est[35].
Le Québécois finit la saison avec 94 points en 82 matchs pour être le meneur de son équipe mais en plus de la LNH et remporte du coup letrophée Art-Ross. Il termine deuxième pour les buts avec 38 réalisations, à égalité avecPatrik Eliáš des Devils du New Jersey et il est le meneur pour les aides avec 56 à égalité avecScott Gomez, également joueur des Devils[36]. Il est également le meneur pour le différentiel +/- avec +35 lui valant letrophée correspondant dont lequel il partage la récompense avecMarek Malík desCanucks de Vancouver[37].
À la fin de la saison, St-Louis retrouve son ami et coéquipier des Catamounts, Éric Perrin. Ce dernier joue les quatre derniers matchs du Lightning pour la saison régulière[38] alors qu'il a joué la quasi-totalité de sa saison avec lesBears de Hershey de la LAH, club-école du Lightning[39].
Le Lightning élimine tout d'abord lesIslanders de New York quatre matchs à un. Lors du cinquième match, St-Louis marque le but vainqueur enprolongation pour voir l'élimination de l'équipe de Long Island[40]. Son équipe élimine par la suite lesCanadiens de Montréal puis lesFlyers de Philadelphie et accèdent pour la première fois en finale de laCoupe Stanley[41]
Le Lightning rencontre l'ancienne équipe de St-Louis, lesFlames de Calgary, en finale. Lors du sixième match, alors que les Flames mènent la finale 3 matchs à 2 et ne sont donc qu'à un seul match de remporter la Coupe, St-Louis marque le but vainqueur après deux périodes de prolongation pour sauver le Lightning de l'élimination[42]. Le match décisif a eu lieu sur la glace du Lightning le et St-Louis soulève la Coupe Stanley grâce à une victoire 2-1 avec un doublé deRouslan Fedotenko[43].
St-Louis remporte letrophée Hart remis au meilleur joueur de la saison régulière ainsi que letrophée Lester-B.-Pearson remis au meilleur joueur choisi par ses pairs[44]. St-Louis a été sélectionné dans lapremière équipe d'étoiles aux côtés deMartin Brodeur dans les buts,Zdeno Chára etScott Niedermayer en défense etMarkus Näslund etJoe Sakic en attaque[45].
Traditionnellement, les joueurs remportant la Coupe Stanley ont le droit de passer une journée avec le trophée. St-Louis, lui, a le droit de passer deux journées avec la Coupe, le, pour la ramener àBurlington dans leVermont en visitant ses amis mais également dans leFletcher Allen Health Care,hôpital public pour enfants malades. Le, il ramène la Coupe àLaval, sa ville natale[46].
Il rejoint pour la première fois l'équipe du Canada à l'occasion de laCoupe du monde 2004. Lors de son premier match sous le maillot canadien, il marque un but face auxÉtats-Unis[47]. Après des victoires contre laSlovaquie et laRussie, le Canada termine le premier tour avec trois victoires en autant de matchs. Ils éliminent tour à tour les Slovaques et l'équipe de Tchéquie pour retrouver l'équipe de Finlande en finale[48].Shane Doan marque le but vainqueur au troisième tiers-temps pour remporter lamédaille d'or[49]. St-Louis termine le tournoi avec deux buts et autant d'aides en six matchs.
Alors que lasaison 2004-2005 est annulée en raison d'unlock-out, il rejoint leLausanne HC dans lechampionnat de Suisse élite, la Ligue Nationale A, le Québécois ne joue que 23 matchs avec Lausanne puisqu'il doit repartir auprès de son épouse enceinte[50]. Pendant ce temps, l'équipe de Lausanne ne se qualifie pas pour les séries éliminatoires avec la douzième et dernière place de la ligue[51].
En 2005, leRéseau des sports (également désigné par le sigle « RDS ») diffuse le documentaire « Le chemin le plus long », relatant le parcours de St-Louis et de son coéquipier de longue date, Éric Perrin. Il s'agit d'un recueil de témoignages des proches des deux joueurs, sur les difficultés des joueurs de petit gabarit, à atteindre la LNH[52].

Le, St-Louis signe une prolongation de contrat de six ans avec le Lightning pour une valeur de 31,5 millions dedollars[53]. Il retourne avec le Lightning pour lasaison 2005-2006. Sa saison est inférieur à sa dernière campagne dans la LNH puisqu'il n'obtient que 61 points. Il est le quatrième pointeur de l'équipe derrière les 91 points de Richards[54]. Le Lightning se qualifie de justesse pour les séries avec la huitième et dernière place qualificative pour les séries ; ils sont toutefois éliminés au premier tour 4 matchs à 1 par lesSénateurs d'Ottawa.
Durant l'hiver, il est choisi pour jouer avec l'équipe du Canada pour lesJeux olympiques d'hiver en se tenant àTurin enItalie.Vincent Lecavalier etBrad Richards font aussi partie de ladélégation canadienne. Les Canadiens gagnent trois des cinq matchs du premier tour terminant troisièmes du classement[55]. Malheureusement pour eux, l'équipe Canada perd les quarts de finale face à l'équipe de Russie sur un jeu blanc de 2-0 d'Ievgueni Nabokov en plus de terminer à la septième place du tournoi[56].
Lasaison suivante, il retrouve Perrin, qui revient avec le Lightning après avoir joué sadernière saison avec leCP Berne en Suisse[39]. Le contre lesRangers de New York, il joue son500e match en carrière[25]. Cette saison se révèle comme étant une des meilleures de St-Louis puisqu'il marque 43 buts et 59 mentions d'aides pour 102 points. Il termine cinquième parmi les pointeur de la ligue et son coéquipier Lecavalier termine avec cent-huit points et est le meilleur buteur avec cinquante-six réalisations[57]. Qualifiés pour les séries, le Lightning s'incline face auxDevils du New Jersey en six rencontres.
En2007-2008, lesBolts sont éliminés des séries en terminant derniers de leur association et sont derniers de la ligue avec 71 points à égalité avec lesKings de Los Angeles[58]. Avec 83 points, St-Louis est le second pointeur de Tampa Bay derrière Lecavalier et le meilleur passeur avec 58 aides[59]. Le Québécois joue lechampionnat du monde 2008 se tenant àQuébec etHalifax. St-Louis a marqué un but à chacun de ses deux premiers matchs[60],[61] et puis l'équipe canadienne termine la phase préliminaire avec trois victoires en autant de parties. Après une autre fiche parfaite pour cinq victoires dans le tour qualificatif, ils éliminent tour à tour laNorvège et laSuède pour retrouver les Russes en finale[62]. Ces derniers enlèvent la médaille d'or grâce à une victoire 5-4 en prolongation par un but d'Ilia Kovaltchouk et St-Louis doit se contenter de lamédaille d'argent[63]. Il termine alors avec une fiche de deux buts et huit aides en neuf parties.
Malgré l'élimination du Lightning de Tampa Bay de la course aux séries avec une quatorzième place de l'association en2012-2013, le classement des meilleurs pointeurs est dominé par St-Louis avec 60 points dont 43 aides. À l'âge de 37 ans, il est le joueur le plus âgé à remporter letrophée Art-Ross ; il bat alors le record détenu de 36 ans parBill Cook détenu depuis lasaison 1932-1933 de la LNH. À la suite de ce trophée, St-Louis déclare qu'il n'aurait jamais obtenu la première place sans la blessure à la mâchoire deSidney Crosby desPenguins de Pittsburgh. Son coéquipierSteven Stamkos est le dauphin du classement avec 57 points[64].
Au début de lasaison 2013-2014, St-Louis est nommé commecapitaine du Lightning à la suite du départ deVincent Lecavalier, son contrat ayant été racheté par l'équipe au cours de l'intersaison[65]. Le contre lesKings de Los Angeles, il joue son1000e match dans la LNH. Il devient le286e joueur de l'histoire de la ligue à atteindre ce cap, mais seulement le16e joueur n'ayant jamais été repêché à le faire depuis la création durepêchage d'entrée dans la LNH en 1969[66].
À l'occasion desJeux olympiques de 2014 se déroulant àSotchi, St-Louis est de nouveau ignoré par son directeur généralSteve Yzerman, étant le directeur général de l'équipe canadienne[67]. Finalement, après une blessure de son coéquipier Stamkos, il est appelé pour le remplacer dans la formation[68].
Le, il est échangé auxRangers de New York contreRyan Callahan, un choix de premier tour aurepêchage de 2015 ainsi que d'un choix de deuxième tour aurepêchage de 2014[69].
Le, il atteint le plateau des1000 points dans la LNH en marquant un but contre le gardienSteve Mason dans une victoire de 3 à 0 des Rangers sur lesFlyers de Philadelphie. Il est le81e joueur à atteindre ce plateau.
Le, après 16 saison dans la LNH, Martin St-Louis décide de prendre sa retraite en tant que joueur[70].
Le, le Lightning annonce qu'il varetirer le numéro 26 de St-Louis avant un match du Lightning contre lesBlue Jackets de Columbus le. Il est le premier joueur de l'histoire du Lightning à avoir son numéro retiré[71].
Le 9 février 2022, il devient entraîneur-chef par intérim desCanadiens de Montréal, succédant àDominique Ducharme[72]. Il termine sa demie saison avec un bilan d'entraîneur de 14–19–4.
St-Louis est nommé entraineur-chef permanent des Canadiens en s'entendant avec leDGKent Hughes le sur une prolongation de contrat de trois ans[73]. Il devient alors le32e entraîneur-chef[74]. Le, les Canadiens exercent une option de deux ans sur son contrat, ce qui mènera l'entraîneur au moins jusqu'au terme de la saison 2026-2027[75].
| Saison | Équipe | Ligue | Saison régulière | Séries éliminatoires | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| PJ | B | A | Pts | Pun | PJ | B | A | Pts | Pun | |||||
| 1991-1992 | Laval-Laurentides | MAAA | 42 | 29 | 74 | 103 | 38 | 12 | 7 | 15 | 22 | 16 | ||
| 1992-1993 | Hawks de Hawkesbury | LCHJ A | 31 | 37 | 50 | 87 | 70 | - | - | - | - | - | ||
| 1993-1994 | Catamounts du Vermont | NCAA | 33 | 15 | 36 | 51 | 24 | - | - | - | - | - | ||
| 1994-1995 | Catamounts du Vermont | NCAA | 35 | 23 | 48 | 71 | 36 | - | - | - | - | - | ||
| 1995-1996 | Catamounts du Vermont | NCAA | 35 | 29 | 56 | 85 | 38 | - | - | - | - | - | ||
| 1996-1997 | Catamounts du Vermont | NCAA | 36 | 24 | 36 | 60 | 65 | - | - | - | - | - | ||
| 1997-1998 | Lumberjacks de Cleveland | LIH | 56 | 16 | 34 | 50 | 24 | - | - | - | - | - | ||
| 1997-1998 | Flames de Saint-Jean | LAH | 25 | 15 | 11 | 26 | 20 | 20 | 5 | 15 | 20 | 16 | ||
| 1998-1999 | Flames de Calgary | LNH | 13 | 1 | 1 | 2 | 10 | - | - | - | - | - | ||
| 1998-1999 | Flames de Saint-Jean | LAH | 53 | 28 | 34 | 62 | 30 | 7 | 4 | 4 | 8 | 2 | ||
| 1999-2000 | Flames de Saint-Jean | LAH | 17 | 15 | 11 | 26 | 14 | - | - | - | - | - | ||
| 1999-2000 | Flames de Calgary | LNH | 56 | 3 | 15 | 18 | 22 | - | - | - | - | - | ||
| 2000-2001 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 78 | 18 | 22 | 40 | 12 | - | - | - | - | - | ||
| 2001-2002 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 53 | 16 | 19 | 35 | 20 | - | - | - | - | - | ||
| 2002-2003 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 82 | 33 | 37 | 70 | 32 | 11 | 7 | 5 | 12 | 0 | ||
| 2003-2004 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 82 | 38 | 56 | 94 | 24 | 23 | 9 | 15 | 24 | 14 | ||
| 2004-2005 | Lausanne HC | LNA | 23 | 9 | 16 | 25 | 16 | - | - | - | - | - | ||
| 2005-2006 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 80 | 31 | 30 | 61 | 38 | 5 | 4 | 0 | 4 | 2 | ||
| 2006-2007 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 82 | 43 | 59 | 102 | 28 | 6 | 3 | 5 | 8 | 8 | ||
| 2007-2008 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 82 | 25 | 58 | 83 | 26 | - | - | - | - | - | ||
| 2008-2009 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 82 | 30 | 50 | 80 | 14 | - | - | - | - | - | ||
| 2009-2010 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 82 | 29 | 65 | 94 | 12 | - | - | - | - | - | ||
| 2010-2011 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 82 | 31 | 68 | 99 | 12 | 18 | 10 | 10 | 20 | 4 | ||
| 2011-2012 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 77 | 25 | 49 | 74 | 16 | - | - | - | - | - | ||
| 2012-2013 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 48 | 17 | 43 | 60 | 14 | - | - | - | - | - | ||
| 2013-2014 | Lightning de Tampa Bay | LNH | 62 | 29 | 32 | 61 | 6 | - | - | - | - | - | ||
| 2013-2014 | Rangers de New York | LNH | 19 | 1 | 7 | 8 | 4 | 25 | 8 | 7 | 15 | 2 | ||
| 2014-2015 | Rangers de New York | LNH | 74 | 21 | 31 | 52 | 20 | 19 | 1 | 6 | 7 | 4 | ||
| Totaux LNH | 1 134 | 391 | 642 | 1 033 | 310 | 107 | 42 | 48 | 90 | 34 | ||||
| Année | Équipe | Évènement | PJ | B | A | Pts | Pun | +/- | Résultat | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2004 | Coupe du monde | 6 | 2 | 2 | 4 | 0 | +1 | ||||
| 2006 | Jeux olympiques deTurin | 6 | 2 | 1 | 3 | 0 | Septième place | ||||
| 2008 | Championnat du monde | 9 | 2 | 8 | 10 | 0 | |||||
| 2009 | Championnat du monde | 9 | 4 | 11 | 15 | 0 | |||||
| 2014 | Jeux olympiques deSotchi | 5 | 0 | 0 | 0 | 2 |
| Saison | Équipe | Ligue | PJ | V | D | Pr | % V | Séries éliminatoires | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2021-2022 | Canadiens de Montréal | LNH | 37 | 14 | 19 | 4 | 43,2 | Non qualifiés | ||
| 2022-2023 | Canadiens de Montréal | LNH | 82 | 31 | 45 | 6 | 41,5 | Non qualifiés | ||
| 2023-2024 | Canadiens de Montréal | LNH | 82 | 30 | 36 | 16 | 46,3 | |||
| 2024-2025 | Canadiens de Montréal | LNH | 82 | 40 | 31 | 11 | 55,5 | séries en cours? | ||
| Totaux LNH | 283 | 115 | 131 | 37 | - | |||||
|
Récipiendaires dutrophée Ted-Lindsay de laLNH | |
|---|---|
| Trophée Lester B. Pearson |
|
| Trophée Ted Lindsay |
|
Récipiendaires dutrophée Art-Ross de laLNH | |
|---|---|
|
Récipiendaires dutrophée plus-moins de laLNH | |
|---|---|
|
| Gardiens de but | |
|---|---|
| Défenseurs | |
| Attaquants | |
| Personnel |
|
Entraîneurs desCanadiens de Montréal | |
|---|---|